C’est un message populaire. Jim 4 777 Posté(e) août 5, 2014 C’est un message populaire. Partager Posté(e) août 5, 2014 (modifié) Plop, Aujourd'hui on va parlez un peu d' agronomie Kézako ? L' agronomie est donc l'ensemble des sciences exactes, naturelles, économiques et sociales, et des techniques auxquelles il est fait appel dans la pratique et la compréhension de l'agriculture. L'étude des relation entre les plantes cultivées , le sol , le climat et les techniques de culture. C'est pas plus clair hein ? Pour faire simple ce sont les lois et les phénomènes qui régisse la relation entre les plantes, le sol, et les technique de culture. Les choses qui se passe dans le petit, voir l infiniment petit. En d'autre terme cela permet une meilleur compréhension des échange et interaction qu'il peut y avoir entre la plantes, les nutriments, le sol , les micros organismes... En agronomie les sujets sont multiples: -sol -ph -vie microbienne - CAH ( complexe argilo-humique ) ect si on veut allez au bout des choses le sujet est infini en constante évolution et de découvertes en découvertes. Avertissement: Ce post est destiné au jardinier avancée ou tout simplement au curieux qui veulent enrichir leur culture générale. La compréhension et difficile et longue et plus ce post avancera et "creusera le sujet " plus les chose seront compliqué et subjective. Vous voilà donc averti nous allons rentré dans le vif du sujet Les différents types de sol Le sous-sol et la terre arable sont les 2 composantes du sol. Le premier accueille les racines longues et constitue un réservoir d’humidité. La seconde est celle que vous travaillez et fumez avec les engrais. Composition d’un sol : Deux catégories de matériaux composent le sol : * Les sables et les limons, matière inerte et charpente du sol. Ces différentes particules minérales donnent une texture au sol dont dépend sa capacité de rétention en eau. * L’argile et l’humus qui donnent la structure, abritent les micro-organismes et nourrissent les plantes. Le complexe « argilo-humique » formé de matières organiques et minérales permet les échanges dans le sol. * L’eau, solvant universel est le support de la vie dans la terre nourricière entraîne les éléments solubles vers le bas. Le sol idéal a la composition suivante : Pour 1000 g de terre : * sable grossier et fin 600 g * partie minérale très fine : argiles et limons 200 g * calcaire de toute grosseur : 75 g * humus : 125 g * l’air et l’eau représentent 50 % du volume d’un sol * les micro-organismes animaux et végétaux représentent 500 g/ m² sur 30 cm de profondeur. Les différents types de sols Le sol, au niveau physique, est constitué par la pédogénèse à savoir les processus physico/chimiques et organiques qui décomposent les roches et la matière organique en particules plus ou moins fines. Si l'on ne considère que la partie minérale d'un sol, il est d'usage de séparer les particule par intervalles de diamètres de la façon suivante: argiles (Clay) < limons (silt/loam) < sables (sand) < graviers (coarse, gravels)Les différentes proportions des 3 fractions les plus fines (argiles, limons, sables) permettent de déterminer la texture du sol.Si l'on mesure ces proportions (par la méthode assez simple de la décantation, voir paragraphe un peu plus haut), on peut déterminer la classe du sol grâce au triangle de textures: Si on a pas le temps ou l'envie de faire une décantation, on peut utiliser une méthode "de terrain" pour avoir une idée de la texture du sol (mais moins précis)...Il faut simplement de quoi creuser et de l'eau pour humidifier un peu le sol, éventuellement du citron ou du vinaigre si l'on souhaite savoir si le sol est calcaire ou non... creuser pour arriver aux horizons plus "minérales" du sol (la couche de surface est souvent très organique et n'a pas besoin d'être testée) prendre un peu de terre dans la main de la taille d'un oeuf environ. Si elle est sèche ou peu humide: humidifiez un peu pour avoir quelque chose de malaxable, un peu comme de la pâte à modeler (pas de la boue liquide !). roulez/malaxez la boulle -> est-ce que c'est possible ?oui: il y a une bonne proportion d'argile et de limons, relativement peu de sable et de matière organique "fibreuse" non: on est sur un sol aéré avec autour de 50% de grosses particules (sables) et/ou une forte teneur en matière organique. si vous pouvez faire une boule: essayez d'en faire un colombin d'environ 1cm de diamètre ou un peu moins et de fermer ce colombin pour en faire un anneau:possible : majorité d'argile, on est dans une terre "glaise" comme de la pâte à modeler pas possible ou le colombin se fissure: soit on remouille un peu et on retente, si même un peu plus humide ça ne fonctionne pas on a une forte proportion de limons. Autres indices: en mouillant beaucoup (mode boue) et en frottant doucement la boue entre le pouce et l'index, si on peut entendre comme un crissement doux c'est qu'on a des sables fins et des limons. Si au contraire ça glisse doucement sans "bruit" c'est qu'on est sur des argiles en majorité. Ces différentes particules ne se trouvent pas de façon homogènes dans le sol, elles se regroupent (en fonction de leurs proportions et de la fraction de matière organique) sous forme d'agrégats. La forme et la taille des agrégats définie la structure du sol. C'est une notion très importante car contrairement à la texture qui varie peu, la structure peut varier dans le temps et l'espace pour une texture uniforme (influence de la vie du sol, de la matière organique, du travail du sol par l'homme etc.).Pour ce qui nous intéresse, le transfert et la rétention de l'eau, plus la structure va être aérée avec de petits agrégats, et plus le sol sera favorable.Au contraire, plus le sol va être formé de gros agrégats, plus il sera compact et peu intéressant.Pour évaluer la structure du sol: il faut creuser...Une fois le trou fait pour y mettre vos plante, essayer de faire un gros morceau de sol, plus c'est gros mieux c'est.Ensuite, fracturez ce gros morceau: en le jettant par terre, avec un couteau ou le bord de la pelle mais en faisant en sorte que le sol se "détache" au maximum de lui même, le but n'est pas de découper le sol mais de voir comment il se décompose de lui-même. Plus le sol va être riche en sable et moins il aura de structure "stable" (logique). On a une structure grenue ou micro-grenue Au contraire, un sol avec presque que de l'argile ne se séparera pas... elle restera comme un bloc qui ne se décompose pas. On une strucutre compacte. Single grain = particulaire, Granular = micro-grenue, blocky = grenue, platy = en feuillets, Massive = massive/compacte. 1inch = 2.54cm. Pour ceux que ça intéressent, vous pouvez rechercher sur le net les différentes structures qui existent mais pour le grower moyen ce qu'il est important de noter c'est que plus la structure sera fine (petits agrégats) et meilleur sera le sol pour la culture.Pour améliorer la structure d'un sol "lourd" (à gros agrégats), on ajoute de la matière organique (meilleurs choix pour le long terme, améliore la rétention d'eau et apporte des nutriments), du sable (efficace pour le drainage mais aucun intérêt nutritif ou de rétention), etc... 1 - La terre calcaire : Le coquelicot et la moutarde sont présents en abondance sur la terre calcaire. Elle est de couleur claire et très souvent caillouteuse. Ce sont des terres compactes durent à travailler. L’amélioration de cette terre passe par l’ajout de sable, de fumier et de tourbe blonde pour acidifier quelque peu le milieu. Comment la reconnaître ? Le sol est blanchâtre, d’aspect crayeux. La terre, légère et claire, se dessèche rapidement en été, avec des craquelures caractéristiques. Autre indicateur : la présence abondante de cailloux, qui remontent en permanence à la surface. 2 - La terre argileuse : Le bouton d’or, le pissenlit et le liseron prolifèrent sur les terrains argileux. La terre est lourde et collante, pour le constater, il suffit de prendre une poignée de terre mouillée et de la compacter, elle reste en boule et on peut même la modeler. Elle colle aux outils quand on la travaille humide. C’est une terre très fine. Ce type de sol est donc difficile à travailler, il convient de l’améliorer pour alléger la terre. L’avantage est qu’il conserve l’humidité et les engrais. Les plantes souffrent moins de la sécheresse l’été. L’amélioration se fait en ajoutant du sable, beaucoup de compost ou du fumier ( de cheval de préférence ) par un bêchage avant l’hiver. Vous pouvez également chauler la terre pour améliorer sa structure. Comment la reconnaître ? Une terre argileuse est dénoncée par la présence de boutons d’or, pâquerettes, joncs, liserons... Humide, elle colle à la pelle ; sèche, elle se révèle très dure. On parle de terre lourde. 3 - La terre humifère : La fougère se développe sur ces terres. Elle est constituée par des végétaux en décomposition. Elle est de couleur noire et est légère. Elle retient bien l’eau. Pour structurer cette terre, on ajoute de la terre de type argileuse ou calcaire. On ajoute de la chaux pour neutraliser l’acidité. Comment la reconnaître ? Un sol humifère est un sol riche en humus (résultat de la décomposition des matières organique d’origine végétale). La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposés. 4 - La terre sablonneuse : La terre sablonneuse sur laquelle prospère la bruyère et le genêt est de couleur claire et ne se compacte pas. Elle est non propice à cultiver mais utile pour remblayer (terrasse, fondations). Cette terre est facile à travailler, les mauvaises herbes aisées à déloger. Le pH du sol La mesure du pH d’un sol définit son acidité et donne une indication sur la richesse chimique de ce sol. Le pHeau d’un sol se mesure en mélangeant de la terre à de l’eau distillée. Cette mesure donne une idée de l’acidité de la solution (l’eau) du sol. Le pHKCl d’un sol est obtenu en mélangeant la terre à une solution de chlorure de potassium (KCl). Ce pH donne une idée de l’acidité contenue dans la solution du sol (pHeau) et de l’acidité adsorbée sur les particules du sol (complexe argilo- humique). Il est toujours plus bas que le pHeau. 1 - Chimie du sol Le sol est le lieu d’échanges entre les différents éléments minéraux. Ces échanges se font au niveau des complexes argilo-humiques (particules de sol) et de la solution du sol. Favorise une bonne structure. 2 -La solution du sol La solution du sol est constituée de l’eau et des élément minéraux en solution, situés entre les complexes argilo-humiques Dans le sol, pour certains éléments tels que Na (sodium), K (potassium), Ca (calcium) et Mg (magnésium), il existe un équilibre entre ceux qui sont fixés sur le complexe argilo-humique et ceux qui sont en solution. Les ions H+ (hydrogène) proviennent de différentes transformations. Cette acidification du sol est compensée par une altération de la roche-mère qui restitue au sol une partie des élément minéraux perdus (absorption par les plantes, lessivage...). Si le sol est situé sur une roche mère pauvre et naturellement acide, la compensation est faible et le sol s’acidifie et se dégrade 3- Les complexes argilo-humiques: Les complexes argilo-humiques sont une combinaison d’argile et d’humus. L’argile, issue de l’altération des roches, est constituée de feuillets microscopiques superposés susceptibles d’accueillir des molécules d’eau et de fixer plus ou moins fortement des éléments minéraux. L’argile pourrait être schématisée comme étant le garde-manger du sol. L’argile fixée avec l’humus forme un complexe qui augmente la stabilité du sol et échanges entre le sol et les êtres qui y vivent. Une quantité importante d’ions H+ provient des plantes. En effet, lorsqu’une racine absorbe des éléments minéraux de la solution du sol, elle rejette, entre autre, des H+. Ces ions vont alors prendre la place des éléments minéraux fixés sur les particules du sol. Le complexe s’acidifie et la solution du sol «s’enrichit» en éléments minéraux qui sont alors assimilables par les plantes. 4- La notion de pH: Le pH est une mesure de la concentration en ions hydrogène H+ de la solution du sol . Une échelle de pH a été créée à partir des différentes concentrations en H+. Cette échelle varie de 0 à 14. Plus le pH est faible, plus la solution est acide. De même, une augmentation de la basicité (concentration en OH-) d’une solution correspond à une élévation de pH. La solution est acide pour un pH compris entre 0 et 7. Elle est neutre pour un pH de 7 et elle est basique pour un pH compris entre 7 et 14. Remarque : le pH étant le logarithme inverse de la concentration en H+, lorsque le pH varie de 1 unité, l’acidité correspondante devient 10 fois plus grande ou 10 fois plus petite. Exemple : un sol à pH 5 est en fait 10 fois moins acide qu’un sol à pH 4. 5 -Le pH et la vie du sol: Les organismes vivants du sol (microfaune ou microflore) sont directement influencés par leur environnement chimique. La disponibilité de la plupart des nutriments est, d’une façon ou d’une autre, contrôlée par les conditions d’acidité du milieu. Ainsi, la microfaune et la microflore, responsables de la décomposition de la matière organique et des processus d’humification, ont une activité fort variable selon l’acidité du milieu. A cet égard, l’incidence du pH sur le développement de la population de vers de terre et sur leur activité est bien connue. Les mycorhizes et les organismes fixateurs d’azote sont aussi grandement influencés par le pH du sol. D’une manière générale, dans les sols ayant un pHeau inférieur à 4, la vie du sol est nettement ralentie, voire déficiente. Le sol est peut-être riche chimiquement mais l’excès de calcium est également un facteur limitant. 6- Pratiquement: Pour déterminer le pH de votre sol : les plantes indicatrices Une observation de la végétation présente peut parfois fournir des informations précieuses relatives, notamment, à la richesse du sol. En effet, certaines plantes se contentent de sols pauvres pour pousser, d’autres ont besoin d’un sol plus riche. La consultation d’une flore spécialisée vous permettra d’en savoir plus sur les plantes indicatrices que vous observez chez vous et du type de sol sur lequel elles s’épanouissent. Voici quelques exemples de plantes indicatrices : Plantes caractéristiques des milieux pauvres (très acides) : – la myrtille, la canche flexueuse, la luzule des bois, la molinie, la fougère aigle, la callune (bruyère commune), la sphaigne Plantes de milieux moyennement pauvres (acides) : – la luzule blanche, le chèvrefeuille, la germandrée scorodoine, la fougère aigle, la digitale pourpre, le muguet Plantes de milieux à richesse moyenne : – la stellaire holostée, l’oxalide petite oseille, la fougère femelle, la canche cespiteuse, la jacinthe des bois, le fraisier des bois Plantes de milieux riches : – l’anémone des bois, le millet diffus, le lamier jaune, la cardamine amère, le lierre, le noisetier, l’aspérule, la dorine, la valériane Plantes de milieux très riches : – l’ortie dioïque, le groseillier rouge, la langue de cerf, la mercuriale vivace, le gouet (arum), la ficaire fausse-renoncule, la prêle très élevée, la reine des prés Plantes de milieux très riches et basiclines : – la primevère officinale, le buis, l’érable champêtre, la clématite, la viorne lantane, le fusain, le bois-joli. La difficulté de l’emploi des plantes indicatrices réside dans le fait que, sur une même parcelle, on peut parfois trouver des plantes indicatrices de milieux différents. L’abondance de chacune de ces plantes peut être dans certains cas déterminante. L’observation de terrain n’est pas toujours aussi tranchée que la théorie. 7- La mesure du pH: En mélangeant un peu de terre avec de l’eau distillée, vous pouvez mesurer vous-même le pHeau de votre sol, grâce à des bandelettes qui changent de couleur en fonction de l’acidité. Ces bandelettes sont en vente dans certains magasins spécialisés en matériel forestier et en pharmacie. La précision est limitée à +/- 1 unité de pH. D’ autres systèmes basés sur ce même principe existent, par exemple en versant sur le mélange un liquide dont la couleur varie en fonction du pH, le testeur électronique. ----------------------------------------------------------------------------------------------- Nous allons abordé maintenant quelque chose de plus technique et compliquer; mais essentiel et primordial dans la compréhension du sol et des ses échanges Avertissement: pour les plus courageux accrocher vous bien c'est plutôt abstrait essayer de revenir souvent au schéma. Le Complexe Argilo-Humique Le complexe argilo-humique (CAH), aussi appelé "complexe adsorbant", est l'ensemble des forces qui retiennent les cations échangeables (Ca2+, Mg2+, K+, Na+…) sur la surface des constituants minéraux et organiques des sols (le mélange de minéraux argileux et d'humus constituant le "complexe argilo-humique" à proprement parler). Ces cations peuvent s'échanger avec la solution du sol et les plantes et constituent le réservoir de fertilité chimique du sol, c'est ce qu'on appelle la capacité d'échange cationique ( on y reviendra ne paniqué pas ) D'un point de vue chimique, argile et humus ne devraient normalement pas se lier entre eux car les micelles d'humus et d'argiles sont toutes deux électronégatives, et se repoussent donc naturellement. Pourtant certaines communautés d'organismes vivant du sol sont capables de produire de tels complexes en liant les argiles et les humus. On trouve ces complexes dans les agrégats constitutifs du sol où ils jouent un rôle écologique et agronomique majeur. Ils sont essentiellement d'origine biogénique (créés par le vivant) expliquent la stabilité (résistance à la pluie par exemple) et la productivité exceptionnelle des sols riches en humus et en matière organique. Ils protègent très efficacement les sols qui en contiennent de la battance des pluies ou de l'excès d'humidité. Le complexe argilo-humique a la propriété d'être fortement adsorbant, ce qui lui permet de fixer de nombreux minéraux ; cette liaison « argile + éléments minéraux + humus » s'appelle la « complexolyse ». C'est un des nombreux phénomènes qui participent à la pédogenèse. La profondeur et l'importance de ce phénomène varient selon le climat, le pH du sol et la qualité des argiles et des humus en présence. Les propriétés adsorbantes de ces complexes sont agronomiquement intéressantes et même vitales, car seuls ces complexes sont capables de fixer dans le sol des cations qui sont des nutriments pour les plantes, qui seraient sans cela mobiles dans le sol, voire dans l'air ou la pluie : Mg2+, Ca2+, K+, protons H+ qui peuvent alors attirer des anions ou groupements anioniques : phosphate PO43-. Argile(fraction minérale) charge - ←ions minéraux (échange permanent d'ions) charge + →Humus (fraction organique)charge - Activité Biologique L'accrochage des argiles (charge négative) avec l'humus (charge négative) se fait par des ions positifs. Cependant, cette liaison est électrique et instable, notamment en présence d'eau. Un CAH qui n'aurait que les liaisons électriques des ions positifs pour tenir, ne tiendrait pas longtemps. C'est un CAH instable. L'activité biologique vient enrober les éléments "argile + humus + ions" dans une colle humique que l'on appelle glomaline conduisant ainsi à stabiliser le complexe en le rendant résistant à la dégradation par l'eau. Cette liaison du CAH est principalement réalisée dans le tube digestif des vers de terre mais aussi (probablement) par d'autres individus. Ici, les champignons jouent un rôle important : Ils sont des producteurs de glomalines. D'où la grande importance d'un apport de bois raméal fragmenté (BRF) pour favoriser la production de colles humiques et stabiliser les agrégats, d'où aggradation. Les sols permettant la création de CAH doivent donc disposer : d'une argile de bonne qualité de matières organiques fraîches à dégradation lente et rapide d'ions positifs au pouvoir floculant d'être vivants pour mélanger le tout d'un système d'irrigation et de drainage permettant que l'eau soit présente sans l'être en excès Ces sols n'existent pas ! Généralement il manque toujours quelque chose ou tout. La meilleure voie consiste à influer sur les paramètre variables. On peut jouer sur les points suivants : apport de matière organique, de marne (argile + calcium), d'ions positifs, le drainage, l'arrosage, la protection des habitats. Dans tous les cas, il apparaît que le rôle de l'activité biologique est majeur. Pour construire des CAH dans un sol, il faudrait procéder ainsi, dans l'ordre : -préserver les habitats, -restituer des résidus organiques frais, -éliminer les excès d'eau (drainage), -apporter des ions positifs et éventuellement des argiles (marnage). Capacité d’échange cationique La capacité d'échange cationique (CEC) d'un sol est la quantité de cations que celui-ci peut retenir sur son complexe adsorbant à un pH donné. La CEC correspond donc au nombre de sites négatifs proposés à l'adsorption par l'argile et l'humus du sol. Chaque sol a une CEC bien précise qui correspond à la quantité de cations qu'il peut fixer, à un pH donné. Ces cations peuvent être des acides faibles ou des acides forts. Il est préférable que ce soit des acides faibles qui occupent les sites de fixation : Ca 2+, Mg2+, K+, NH4+ car ceux-ci sont les plus intéressants d'un point de vue nutritif pour la plante... Plus le sol est riche en argile et matière organique, plus sa CEC est importante. La CEC est fortement liée au rapport C(carbone)/N(azote) et au pH du sol. Taux de saturation du complexe argilo-humique La taux de saturation sous-entend en fait la proportion de cations acides faibles sur l'ensemble de la CEC du sol. Exemple : Une valeur de 5 % fréquente, par exemple, dans les sols ferrallitiques signifie que le complexe est saturé à 5 % par des cations acides faibles, les autres sites étant occupés par des cations acides forts. On estime généralement qu'un taux de saturation du sol de 80 % minimum indique des réserves calciques suffisantes. Un Taux de Saturation suffisant n'assure pas toujours une stabilité absolue du pH, notamment sur les sols à faible pouvoir tampon. C'est pourquoi on pratique parfois la technique du chaulage. Ph La capacité d'échange cationique exprime également la capacité d'un sol à résister aux changements de pH (capacité tampon) et est fortement reliée à sa composition (sol minéral à CEC généralement faible ou sol organique à CEC souvent élevée). Tableau des substrats Vie microbienne du sol Les principaux composants chimiques du sol Le sol gère, stocke, filtre, permet les échanges et les combinaisons chimiques qui donnent la vie. Il nourrit, loge, sans compter. Il se fatigue, se répare, se dégrade, s’améliore selon son histoire. Les composants du sol sont : D’abord les molécules principales partagées par toutes formes de vie sur terre (homme, animaux, végétaux) : Carbone © Hydrogène (H) Oxygène (O) Puis suivent de nombreuses molécules indispensables au développement du règne végétal : Azote (N) : Constituants des acides aminés, des lipides, des protéines, il favorise la multiplication cellulaire, et des chloroplastes, constituant d’hormones, favorise la synthèse des glucides. L’azote permet à la graine de constituer ses réserves. Phosphore (P) : Constituant de l’ADN, et de l’ARN, et des lipides phosphorés. Participe dans la mise à fruit, métabolise les glucides. Potassium (K) : Régulateur principale de la pression osmotique ( transit de l’eau dans la plante et phase d’absorption passive). Activateur d’enzymes, favorise le stockage et la synthèse des glucides. Facilement lessivable par les eaux de pluie. Soufre (S) : Constituant d’acides aminés soufrés. Il est toxique en excès. Magnésium (Mg) : Entre dans la constitution de la chlorophylle (couleur verte des feuilles). Evite la chlorose (jaunissement des feuilles faute de chlorophylle). Entre dans la sélection des espèces lorsque le sol est très concentré en magnésium. Fer (Fe) : Evite la chlorose dû à une carence en fer, transporte les cellules, régule les nitrites et la fixation d’azote Calcium (Ca) : Constituant de la paroi pecto-cellulosique de la plante, (maintien des parois cellulaires qui deviennent résistantes). Entre dans la maturation des fruits. S’accumule dans les organes âgés (écorce, bois). Manganèse (Mn) : Favorise la croissance et évite la chlorose. Il peut manquer en sol basique et devenir toxique en sol acide. C’est un constituant d’enzymes. Il joue un rôle dans l’oxydation de l’eau lors de la photosynthèse. Cuivre (Cu) : Il stimule la croissance. Il est toxique en cas de grosse concentration sauf pour des plantes adaptées. Zinc (Zn) : Il aide à la synthèse de la chlorophylle. Il participe à la synthèse et à la protection d’hormones de croissance. Molybdène (Mo) : Il est nécessaire au métabolisme de l’azote Bore ( B ) : Constituant d’enzymes. Aide à la synthèse de la chlorophylle. En cas de carence, pourrissement du coeur de certaines espèces, ou lésions sur l’écorce du pommier. Aluminium (Al) : Il est toxique dès que le PH est inférieur à 5,5. Il sélectionne les espèces résistantes ( Ericacées résistent bien à l’aluminium).Ces molécules sont naturellement présentes dans le sol. Fertilisation des sols Un apport organique régulier est utile pour nourrir la plante, stimuler la fixation de l'azote, mobiliser les éléments minéraux et limiter les pertes par le lessivage. La fumure organique (origine animale ou végétale) est la base de la fertilisation. On emploie aussi la fumure minérale traités par des procédés physiques tels que le broyage, le séchage ou la calcination. Les molécules de synthèse L’engrais chimique vendu dans le commerce, dope le sol, les molécules de synthèse (fabriquées par l’homme) imitent à merveille ces molécules naturelles, mais hélas avec le vécu en moins. Les molécules chimiques ne sont pas endurantes, pas très sensibles non plus. Une fois remplie leur mission (mettre un coup de jus dans le sol), elles ne se fixent pas et sont lessivées par le sol. L’espace libéré est à son tour pris par les ions hydrogènes qui délogent les ions calcium, indispensables à la fertilité du sol, le pont calcique se dissout. Le sol se décalcifie, l’acidité prend le dessus et le phénomène devient exponentiel. Décalcification et acidification, le se vide petit à petit de ses éléments nutritifs naturels. D'où l'importance de conserver ou d'améliorer la vie microbienne du sol. Une plante vivant dans un sol sain sera plus à même de lutter contre les maladies, les champignons pathogènes et les insectes. Symbiose entre les plantes et certains champignon ------------------------------>ICI<------------------------------ LA DECOMPOSITION DE LA MATIERE ORGANIQUE Lors de leur croissance, les végétaux construisent des molécules organiques par la photosynthèse et l’absorption via les racines de cations et anions. Les matières organiques peuvent être restituées au sol de plusieurs moyens : chute de feuille et de branches, décès de racines, résidus de cultures agricoles… Les matières organiques jouent un rôle primordial dans le sol. Elles servent de source d’énergie pour la flore et la faune du sol qui participent à sa structuration, elles ont un impact direct sur la structure et stabilité structurale, elles contribuent à l’alimentation des végétaux par la libération d’éléments nutritifs… Quand la matière organique est intégrée au sol, il y a 3 réactions principales : La production de CO2 : la décomposition de la matière organique est une réaction d’oxydation par les micro-organismes du sol qui produit du CO2, de l’eau, et de l’énergie. Les vapeurs qui s’échappent d’un tas de fumier en hiver témoignent de l’eau et de la montée en température du tas de fumier grâce à l’énergie dégagée par la réaction. La minéralisation : les plantes absorbent des éléments nutritifs du sol sous forme « minérale » et les transforment en molécules « organiques » (cellulose, lignine, fleurs...). Le terme « minéral » ne veut pas dire que les éléments nutritifs sont sous forme de cristaux, ils sont simplement sous forme inorganique de cations/anions dans l’eau du sol. La décomposition de la matière organique transforme les molécules organiques sous forme minérale de nouveau, restituant ainsi les éléments nutritifs au sol pour être assimilés de nouveau par d’autres plantes. L’humification : le stade final de la décomposition est la production de molécules complexes appelées « humus ». Le terme « humus » est parfois utilisé par le public de deux manières différentes : la litière qui recouvre la surface du sol en forêt, et les molécules complexes qui possèdent des propriétés similaires aux argiles (une charge électrostatique et une grande superficie). Seul le deuxième sens a de l’importance pour la stabilité structurale du sol. L’humus se décline sous différentes formes – humique, fulvique, humin – et contribue beaucoup à la stabilité structurale du sol. L’humus s’attache aux argiles pour former le « complexe argilo-humique. » Lors de la décomposition de la matière organique, et avant le stade de l’humus, il y a une production de polysaccharides qui contribue à la stabilité structurale pour une période de quelques semaines à quelques mois. Ce phénomène transitoire est beaucoup moins important que l’effet à long terme de l’humus. Les matières organiques sont donc importantes pour les propriétés physiques et chimiques. Elles sont, cependant, considérées comme un « amendement » et non pas un engrais à cause de leur impact important sur la structure du sol. L’AZOTE DU SOL EST D’ORIGINE ATMOSPHERIQUE ET ORGANIQUE 1.Les trois sources d’azote du sol Contrairement au calcium, au potassium et au phosphore, l’azote que l’on trouve dans les sols sous plusieurs formes ne provient pas de la dégradation de roches mais de deux autres sources. Une source atmosphérique: l’azote gazeux ou dioxyde d’azote N2, qui constitue 78% de l’atmosphère, mélangé à l’oxygène. C’est la source primordiale d’azote du sol, qui s’y incorpore: -par les orages synthétisant, à partir de ce gaz, de l’acide nitrique H2NO3, que les pluiesentraîneront dans la terre où il évoluera en nitrate (très faible quantité), -par les bactéries fixatrices d’azote libres ou associées à des plantes. Ces bactériesl’utiliseront pour la synthèse de leurs protéines, dont se nourriront à leur tour les plantes.Une source organique: l’azote incorporé dans les matières organiquesvégétales ou animales. Cette source dérive évidemment de la première. Les bactéries qui dégradent les matières organiques libèrent l’azote sous des formes assimilables par les plantes. Une source synthétique: l’azote des engrais azotés synthétisés à partir de l’azote de l’air mais avec une forte dépense d’énergie, celle du pétrole.Il s’agit des engrais azotés dérivant de la synthèse de l’ammoniac NH3, dans lequel N vient de l’air, et H des hydrocarbures pétroliers. Si, au niveau d’une parcelle, les fumures azotées à base d’engrais de synthèse peuvent sembler importantes (de 100 à 500 kg de N/ha) au niveau d’un territoire englobant de vastes surfaces non fertilisées artificiellement,les sources naturelles d’azote sont de loin les plusimportantes. 2.Les trois formes d’azote dans le sol Dans le sol, l’azote peut exister sous trois formes principales représentant trois stades dedécomposition des matières organiques: -L’azote organiqueest la réserve d’azote du sol. Il n’est pas directement utilisable par les plantes. La plus grande partie se trouve sous forme d’humus stable dosant 5% d’azote. Ce stock représente généralement entre 1 et 3% de la terre fine, beaucoup plus dans les sols humifères. Un taux élevé d’azote organique n’est pas forcément l’indice d’une bonne aptitude du sol à bien nourrir les plantes en azote: il peut s’agir d’une minéralisation trop faible de cet azote. -L’azote ammoniacalest une forme transitoire, mais retenue par le système adsorbant.Résultant de l’ammonisation, les ions ammonium NH4+ sont retenus par les chargesnégatives du complexe argilo-humique. On dit qu’ils sont «fixés» mais ils sont assez rapidement oxydés par les bactéries nitrificatrices qui les transforment en ions nitrates NO3 -L’azote nitrique(NO3-),très soluble, est la forme principale d’absorption de l’azote par les plantes. Ces cations, non retenus par le système adsorbant, peuvent être perdus par lessivage s’ils ne sont pas absorbés par les plantes ou par les bactéries «organisatrices», c'est-à-dire retransformés en azote organique. La perte annuelle par lessivage peut être de 30 à 150 kg/ha sur sols nus, de 3 à 80 kg/ha sur sols cultivés, ce qui montre l’intérêt des cultures occupant le sol à l’automne, les «engrais verts» ou «cultures intermédiaires».Les formes d’azote dans le sol et leur évolution sont dépendantes de l’activité biologique. la bises Modifié octobre 29, 2016 par Jim edit 36 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Cidweeds Posté(e) août 6, 2014 Partager Posté(e) août 6, 2014 plop Jim Je m'abonne pour en apprendre et en apprendre Cid. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
algorytmix 111 Posté(e) août 6, 2014 Partager Posté(e) août 6, 2014 bon boulot Jim, cela permet de réviser et de centraliser les informations 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
sebastien b 369 Posté(e) août 6, 2014 Partager Posté(e) août 6, 2014 (modifié) Hello jim, Voilla une connaissance en plus qu on ne peux raté, merci. PS oui on veux la suite lol. Modifié août 6, 2014 par sebastien b 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
durga 791 Posté(e) août 7, 2014 Partager Posté(e) août 7, 2014 (modifié) plop je te remerci vivement jim ... génial grâce à tes détails sur les différentes plantes et leur milieu j'arrive bien à identifié mon type de sol et cela me ravi au plus au point (un indice j'ai :la prêle très élevée, la reine des prés, l’ortie dioïque, le lierre, le noisetier, l’aspérule et la dorine...) je doit aussi dire que grace à toi j'ai pu en nommé certaines . Du coup pour ta question relative à une suite j'ai comme envi de te dire un énorme oui ... edit du 08/08/2014 :encore merci pfiou c'est trop cool edit du 12/08/2014 : c'est bon j'ai digéré tout ça donc jveux bien la suite lol bonne journée @+ Modifié août 12, 2014 par durga 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité MetalToots Posté(e) août 7, 2014 Partager Posté(e) août 7, 2014 Hello Jim Je me pose, il y a de la matière pour faire chauffer les neurones. Merci pour le partage 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité randy march Posté(e) août 7, 2014 Partager Posté(e) août 7, 2014 Salut, Merci pour le partage, bien utile pour composer son substrat avant de planter en out. ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
diony 9 Posté(e) août 15, 2014 Partager Posté(e) août 15, 2014 Bonjour et merci Jim, j'ai commencé à lire avec difficulté parfois le volume 1 de Soltner : "Les bases de la production végétale" mais de lire ton topic plus simple et mieux résumé m'a permis de mieux saisir certains groupes de connaissance. Bravo et merci encore ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 777 Posté(e) septembre 1, 2014 Auteur Partager Posté(e) septembre 1, 2014 Bonsoir à tous , Heureux de voir l’intérêt que vous portez au topic Content de voir que dans l'ensemble ce n'est pas trop barbare et à la porté de qui veut bien s'y pencher Je vous ai fait une Petit maj pas grand chose mais sa rafraîchie bien la mémoire le bise Lien à poster Partager sur d’autres sites
weshjoo 64 Posté(e) juillet 5, 2015 Partager Posté(e) juillet 5, 2015 (modifié) Salut, Ca me rappelle les cours d'agronomie que j'ai fais....bien présenté tout cas!! best vibes Modifié juillet 5, 2015 par weshjoo 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
beuh-chat 7 567 Posté(e) juillet 20, 2015 Partager Posté(e) juillet 20, 2015 Salut J ai beaucoup aimer, merci de partager ... Je digère ça sur quelque jours... mais c est putain de clair et bien expliquer merci encore 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Condensa 829 Posté(e) juillet 20, 2015 Partager Posté(e) juillet 20, 2015 Salut, Super approche Jim, c'est bien complet et très clair. Toutes les bases sont là pour comprendre des mécanismes complexes. Gros +1 A++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
beuh-chat 7 567 Posté(e) juillet 30, 2015 Partager Posté(e) juillet 30, 2015 Salut Voila petite digestion faites ... Une petite question me taraude, sur les notion de CEC et de CAH... et comment être sûr d avoir assez d argile pour avoir un bon CAH... Est ce pour cela qu on préconise l ajout de terre végétale a du terreaux en jardinage (je pensais plus a la rétention d eau) ? Sinon il existe plusieurs sorte d argile: argile de poterie (vendu en bloc ds les magazin de creation) , argile verte, bentonite, lithothamne ect ect ect, Et surtout les quel serait il appropriée de rajouter a des substrat genre light mix ou terreaux horticole ou super soil home made? (tu parle de rajout de Marne mais j ai pas trouver de Marne a vendre?) Ou peu être qu un CEC important indique déjà qu il y a assez d argile? Il y aurait de l argile dans la tourbe brune ou la sphaigne? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 777 Posté(e) juillet 31, 2015 Auteur Partager Posté(e) juillet 31, 2015 plop , Salut Voila petite digestion faites ... Une petite question me taraude, sur les notion de CEC et de CAH... et comment être sûr d avoir assez d argile pour avoir un bon CAH... Est ce pour cela qu on préconise l ajout de terre végétale a du terreaux en jardinage (je pensais plus a la rétention d eau) ? Sinon il existe plusieurs sorte d argile: argile de poterie (vendu en bloc ds les magazin de creation) , argile verte, bentonite, lithothamne ect ect ect, Et surtout les quel serait il appropriée de rajouter a des substrat genre light mix ou terreaux horticole ou super soil home made? (tu parle de rajout de Marne mais j ai pas trouver de Marne a vendre?) Ou peu être qu un CEC important indique déjà qu il y a assez d argile? Il y aurait de l argile dans la tourbe brune ou la sphaigne? Concernant le CAH il désigne un tout et un fonctionnement du sol et plus précisément du complexe argilohumique difficile à dire si oui ou non on a un bon CAH il faudrait certainement un microscope et une analyse de sol pour le dire. Pour ce que j'ai chercher et lu visiblement l' argile bentonite serait le plus approprier pour nous car il se présente sous forme de poudre avec un petite granulométrie donc facile à mélanger au substrat et il gonfle donc il va jouer le rôle qu'on attend de lui c'est a dire retenir l' eau et la solution du sol et donc les nutriments NPK. Dans la logique si on met une dose d'argile suffisante on devrait pouvoir limité les apport d'eau et d' engrais. Mais il faudrait trouvé le juste dosage pour ne pas se retrouvé en sur arrosage , asphyxie racinaire , sur engraissage . Je compte bien faire des testes ( pas encore fait) Marne est un produit un peu spécial qui n'est pas vendu (du moins pas trouvé) mais facile à confectionné puis qu' il suffit de mélanger de l' argile à un source de calcium.(Dolomie Magnésienne pas exemple) pour rappel l'argile à des ions négatif et les autres élément NPK,mg,cal... ont des ions positifs. Non une CEC importante n' indique pas la présence d' argile ! La CEC n' est qu'un indicateur de la capacité d'un sol a retenir les nutriment sur son complexe absorbant à un pH donnée. Le CAH et la CEC sont 2 chose différente. ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 777 Posté(e) septembre 3, 2016 Auteur Partager Posté(e) septembre 3, 2016 Plop, je vous ai fait un petit édit sur l' azote du sol bise Lien à poster Partager sur d’autres sites
warwick_2 51 Posté(e) septembre 3, 2016 Partager Posté(e) septembre 3, 2016 Salut, merci pour le travail dejà fait ! Par contr eje changerai 2-3 choses: - le titre: ce n'est pas (pour le moment ?) un article sur l'agronomie mais plus sur la pédologie (a.k.a une branche de l'agronomie portée sur les sols) - les sols "calcaires" sont des terres argileuses. La présence de cailloux n'est pas forcément un signe, tout dépend de l'âge du sol. C'est plutôt que tous les sols ayant pour origine une roche calcaire sont argileux, mais tous les sols argileux ne sont pas nécessairement calcaires ^^. Du coup, si ça te/vous va, je regrouperai les deux premiers paragraphes en ajoutant simplement un mot pour faire la différence entre une terre "calcaire" et une terre argileuse pas ou moins calcaire: le test à l'acide. Pour savoir tout de suite si la terre et les roches qu'on y trouve sont calcaire ou non (ce qui conditionne les éventuels amendements à faire pour préparer le sol), il suffit de prendre un peu de terre dans la main (ou un cailloux) et de verser de l'acide dessus (jus de citron, pH moins...) -> si ça fait des bulles c'est calcaire, sinon, bin non. Est ce que tu serais intéressé par un petit paragraphe sur la structure du sol, qui dépend de sa composition mais qui est plus facile/rapide à déterminer sur le terrain... avec quelques petites astuces qui en 5 minutes te disent si la terre est plutôt argileuse, limoneuse ou sableuse ? C'est un complément à la partie au début sur la méthode par décantation, qui est plus précise mais qui peut prendre des jours avec les terres argileuses dont les particules prennent leurs temps pour sédimenter... ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 777 Posté(e) septembre 3, 2016 Auteur Partager Posté(e) septembre 3, 2016 plop, Salut, merci pour le travail dejà fait ! Par contr eje changerai 2-3 choses: - le titre: ce n'est pas (pour le moment ?) un article sur l'agronomie mais plus sur la pédologie (a.k.a une branche de l'agronomie portée sur les sols) Oui certes mais tout le monde ne connaissant pas les différente branche j'ai pris un terme générique qui tilt tout le monde - les sols "calcaires" sont des terres argileuses. La présence de cailloux n'est pas forcément un signe, tout dépend de l'âge du sol. C'est plutôt que tous les sols ayant pour origine une roche calcaire sont argileux, mais tous les sols argileux ne sont pas nécessairement calcaires ^^.Du coup, si ça te/vous va, je regrouperai les deux premiers paragraphes en ajoutant simplement un mot pour faire la différence entre une terre "calcaire" et une terre argileuse pas ou moins calcaire: le test à l'acide. Pour savoir tout de suite si la terre et les roches qu'on y trouve sont calcaire ou non (ce qui conditionne les éventuels amendements à faire pour préparer le sol), il suffit de prendre un peu de terre dans la main (ou un cailloux) et de verser de l'acide dessus (jus de citron, pH moins...) -> si ça fait des bulles c'est calcaire, sinon, bin non. Est ce que tu serais intéressé par un petit paragraphe sur la structure du sol, qui dépend de sa composition mais qui est plus facile/rapide à déterminer sur le terrain... avec quelques petites astuces qui en 5 minutes te disent si la terre est plutôt argileuse, limoneuse ou sableuse ? C'est un complément à la partie au début sur la méthode par décantation, qui est plus précise mais qui peut prendre des jours avec les terres argileuses dont les particules prennent leurs temps pour sédimenter... ++ sans problème et au contraire j'ai envie de dire poste le et j' réintégré au tout désoler des imprécisions mais il était important de "généraliser" et de vulgariser afin que cela soit accessible à tous ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
warwick_2 51 Posté(e) octobre 22, 2016 Partager Posté(e) octobre 22, 2016 (modifié) Le sol, au niveau physique, est constitué par la pédogénèse à savoir les processus physico/chimiques et organiques qui décomposent les roches et la matière organique en particules plus ou moins fines.Si l'on ne considère que la partie minérale d'un sol, il est d'usage de séparer les particule par intervalles de diamètres de la façon suivante: argiles (Clay) < limons (silt/loam) < sables (sand) < graviers (coarse, gravels)Les différentes proportions des 3 fractions les plus fines (argiles, limons, sables) permettent de déterminer la texture du sol.Si l'on mesure ces proportions (par la méthode assez simple de la décantation, voir paragraphe un peu plus haut), on peut déterminer la classe du sol grâce au triangle de textures: Si on a pas le temps ou l'envie de faire une décantation, on peut utiliser une méthode "de terrain" pour avoir une idée de la texture du sol (mais moins précis)...Il faut simplement de quoi creuser et de l'eau pour humidifier un peu le sol, éventuellement du citron ou du vinaigre si l'on souhaite savoir si le sol est calcaire ou non... creuser pour arriver aux horizons plus "minérales" du sol (la couche de surface est souvent très organique et n'a pas besoin d'être testée) prendre un peu de terre dans la main de la taille d'un oeuf environ. Si elle est sèche ou peu humide: humidifiez un peu pour avoir quelque chose de malaxable, un peu comme de la pâte à modeler (pas de la boue liquide !). roulez/malaxez la boulle -> est-ce que c'est possible ?oui: il y a une bonne proportion d'argile et de limons, relativement peu de sable et de matière organique "fibreuse" non: on est sur un sol aéré avec autour de 50% de grosses particules (sables) et/ou une forte teneur en matière organique. si vous pouvez faire une boule: essayez d'en faire un colombin d'environ 1cm de diamètre ou un peu moins et de fermer ce colombin pour en faire un anneau:possible : majorité d'argile, on est dans une terre "glaise" comme de la pâte à modeler pas possible ou le colombin se fissure: soit on remouille un peu et on retente, si même un peu plus humide ça ne fonctionne pas on a une forte proportion de limons. Autres indices: en mouillant beaucoup (mode boue) et en frottant doucement la boue entre le pouce et l'index, si on peut entendre comme un crissement doux c'est qu'on a des sables fins et des limons. Si au contraire ça glisse doucement sans "bruit" c'est qu'on est sur des argiles en majorité. Ces différentes particules ne se trouvent pas de façon homogènes dans le sol, elles se regroupent (en fonction de leurs proportions et de la fraction de matière organique) sous forme d'agrégats. La forme et la taille des agrégats définie la structure du sol. C'est une notion très importante car contrairement à la texture qui varie peu, la structure peut varier dans le temps et l'espace pour une texture uniforme (influence de la vie du sol, de la matière organique, du travail du sol par l'homme etc.).Pour ce qui nous intéresse, le transfert et la rétention de l'eau, plus la structure va être aérée avec de petits agrégats, et plus le sol sera favorable.Au contraire, plus le sol va être formé de gros agrégats, plus il sera compact et peu intéressant.Pour évaluer la structure du sol: il faut creuser...Une fois le trou fait pour y mettre vos plante, essayer de faire un gros morceau de sol, plus c'est gros mieux c'est.Ensuite, fracturez ce gros morceau: en le jettant par terre, avec un couteau ou le bord de la pelle mais en faisant en sorte que le sol se "détache" au maximum de lui même, le but n'est pas de découper le sol mais de voir comment il se décompose de lui-même. Plus le sol va être riche en sable et moins il aura de structure "stable" (logique). On a une structure grenue ou micro-grenue Au contraire, un sol avec presque que de l'argile ne se séparera pas... elle restera comme un bloc qui ne se décompose pas. On une strucutre compacte. Single grain = particulaire, Granular = micro-grenue, blocky = grenue, platy = en feuillets, Massive = massive/compacte. 1inch = 2.54cm. Pour ceux que ça intéressent, vous pouvez rechercher sur le net les différentes structures qui existent mais pour le grower moyen ce qu'il est important de noter c'est que plus la structure sera fine (petits agrégats) et meilleur sera le sol pour la culture.Pour améliorer la structure d'un sol "lourd" (à gros agrégats), on ajoute de la matière organique (meilleurs choix pour le long terme, améliore la rétention d'eau et apporte des nutriments), du sable (efficace pour le drainage mais aucun intérêt nutritif ou de rétention), etc... @ JIM: si y'a des compléments à faire... dis leuh meuh leuh. Modifié octobre 29, 2016 par warwick_2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jim 4 777 Posté(e) octobre 22, 2016 Auteur Partager Posté(e) octobre 22, 2016 Plop Pas mal , ça rejoint le fait que l'on cherche toujours à avoir un sol grumeleux et foncé . Structure et nutrition. ça complète bien ce qui à déjà était fait , par compte aurais tu le schéma mais en Français stp ? Je connaissais la technique aussi ( appris au cours) mais je la trouve approximative et pénible en terme d' effort (creuser quoi ) mais tout de même. THX ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
warwick_2 51 Posté(e) octobre 29, 2016 Partager Posté(e) octobre 29, 2016 Re, Edité avec un triangle textural en fr... et en couleurs... ne lésinons pas sur le visuel 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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