Épaisse fumée blanche, musique rasta et cette odeur toute particulière qui vous assaille les narines. La bonne humeur règne dans l'autobus des fumeurs qui se dirige vers un dispensaire de marijuana « récréative ». C'est Denver, version 2014.
Déconcertante désinvolture. Ça bavarde, ça rit aux éclats. Tout le monde est gelé, ouvertement, officiellement et surtout, en toute impunité depuis la légalisation de la marijuana le 1er janvier dernier.
« C'est mon devoir patriotique, d'être ici et de fumer ce pétard », me dit Clay Young, tout en tirant sur un joint qui ressemble plutôt à un cigar