Une remarque sur un point que j'ai pas croisé dans le topic, le CONTRÔLE DU BT.
Pas d'expériences récentes, mais parce que (ou grâce au fait que…) je suis sur certains points un control freak, je me rappelle bien les stratégies que je mettais en place pour limiter les dégâts, apparents et (mieux) intérieurs.
Il y a les MÉTHODES EXTERNES (température corporelle, sensations violentes, vomissements forcés, alimentation…). Sauf que quand vous êtes vraiment partis, vous avez juste plus les moyens de lever le doigt.
Du côté des MÉTHODES INTERNES, je me rappelle :
- un truc paradoxal, le LÂCHER-PRISE PARTIEL. Si j'essaye de garder le contrôle, si j'essaye de vaincre un vrai Bad, le Bad gagne et je perds le contrôle ; si je me laisse partir, si j'accepte d'accompagner gentiment le Bad, une partie de moi (qui devient spectateur) peut lui rester extérieure et garder quelques commandes. Dans une mer psychique déchaînée, ça procure de la sérénité, qui renforce à son tour le contrôle ;
- la RESPIRATION. Quand je dois reprendre le contrôle, quelle que soit la substance, je gagne clairement à hyperventiler, certainement pas à donf (Bérézina garantie) mais à hyperventiler nettement. Peut-être d'abord parce ça me donne un truc à gérer, sur lequel me concentrer et qui reste toujours à ma portée. Ensuite, j'ai vraiment l'impression que même si ça augmente certaines sensations violentes, ça renforce surtout la partie de moi à laquelle je veux rendre la main.
Testé dans de nombreuses situations, notamment le cas critique (pour moi ?) du noir complet en position horizontale, où on se sent très vite partir pour Mars…
Mais peut-être que ces machins-là ne valent que pour la gestion d'une petite giffle, et pas d'une baffe monumentale…
Bad trip
dans Bla - Bla
Posté(e) · Modifié par Deol
Une remarque sur un point que j'ai pas croisé dans le topic, le CONTRÔLE DU BT.
Pas d'expériences récentes, mais parce que (ou grâce au fait que…) je suis sur certains points un control freak, je me rappelle bien les stratégies que je mettais en place pour limiter les dégâts, apparents et (mieux) intérieurs.
Il y a les MÉTHODES EXTERNES (température corporelle, sensations violentes, vomissements forcés, alimentation…). Sauf que quand vous êtes vraiment partis, vous avez juste plus les moyens de lever le doigt.
Du côté des MÉTHODES INTERNES, je me rappelle :
- un truc paradoxal, le LÂCHER-PRISE PARTIEL. Si j'essaye de garder le contrôle, si j'essaye de vaincre un vrai Bad, le Bad gagne et je perds le contrôle ; si je me laisse partir, si j'accepte d'accompagner gentiment le Bad, une partie de moi (qui devient spectateur) peut lui rester extérieure et garder quelques commandes. Dans une mer psychique déchaînée, ça procure de la sérénité, qui renforce à son tour le contrôle ;
- la RESPIRATION. Quand je dois reprendre le contrôle, quelle que soit la substance, je gagne clairement à hyperventiler, certainement pas à donf (Bérézina garantie) mais à hyperventiler nettement. Peut-être d'abord parce ça me donne un truc à gérer, sur lequel me concentrer et qui reste toujours à ma portée. Ensuite, j'ai vraiment l'impression que même si ça augmente certaines sensations violentes, ça renforce surtout la partie de moi à laquelle je veux rendre la main.
Testé dans de nombreuses situations, notamment le cas critique (pour moi ?) du noir complet en position horizontale,
où on se sent très vite partir pour Mars…
Mais peut-être que ces machins-là ne valent que pour la gestion d'une petite giffle, et pas d'une baffe monumentale…