Juste quelques plants de cannabis...
La jeune femme qui se présente à la barre est en larmes, à bout de forces.
Après une enfance très dure dont on sait simplement qu'elle l'a obligée à fuir sa famille, elle a reconstruit sa vie jusqu'à un nouveau drame, en 2002, quand son mari est décédé d'un accident du travail.
« Un lourd passé de victime », comme le souligne le président Pignoux, remarquable, tout au long de l'audience, de finesse et d'humanité.
La prévenue explique que depuis longtemps, les quelques volutes de cannabis qu'elle s'autorise ont été sa seule bouée de sauvetage