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À propos de moi
Parce qu'un jour il faut dire non
Non je n'économiserais plus sur mes paquets de spaghetti méga discount, je ne peux plus rajouter d'eau dans la sauce tomate pour acheter de l'herbe saupoudrée au sable ou de la résine diluée à la parafine à un sale type, qui flambe mes économies comme si c'était lui qui passait ses journées à trimmer. A chaque fois c'est plus cher, et il a toujours autre chose à proposer, enbon commerçant. Quand on n'a pas les moyens on est heureusement préservé de la tentation, mais les dealeurs commerciaux qui travaillent pour les bandes organisées, ont toujours quelques produits demandés et lucratifs, buvards, speed, voir héroine ou cocaine.
Devoir croiser un type comme ça me fait froid dans le dos. Je suis père de famille, j'ai une vie professionnelle bien remplie et n'ai ni le temps, ni l'envie de prendre rendez vous avec un brigand pour me faire arnaquer et refourguer "à prix d'ami" les dernières saloperies à la mode.
En toute logique, j'ai choisi de m'affranchir de ce système et de ne plus verser un seul centime à l'économie souterraine du traffic de drogue(s)
L'autoproduction de cannabis me permet, en plus d'être un loisir captivant et fascinant, de me procurer ni plus ni moins que la quantité d'herbe adaptée à ma consommation, ainsi que sa qualité, selon que j'en attende des qualités médicinales, stimulantes, gustatives, colorées...
Bien sûr le fait de controller correctement les paramètres permet d'obtenir des fleurs de cannabis hautement psychoactives, on consommera donc avec modération, étant averti de la puissance du produit, ce qui n'est hélas pas le cas de l'herbe vendue dans les discothèques ou les free parties, et qui rend chaque expérience hasardeuse. Ne connaissant pas les propriétés du produit, on ne peut pas l'utiliser à son plein potentiel selon qu'elles soient relaxantes, energetiques, poetiques, sensuelles...
Quelques plantes dans un petit coin de nature, de l'amour et un bon tas de compost entre le roncier et la rivière, et l'on s'assure pour l'année des bocaux chéris comme ceux des confitures de nos grands mères, grâce auxquels on s'affranchira du monde du traffic et des mafias, et des comportements à risques favorisés par ces rencontres aléatoires et malsaines.
Je pense donc qu'il faut dire "Non!" à la persécution des auto cultivateurs, victimes d'un amalgame grossier les mettant au même niveau que des cultivateurs industriels ou des dealeurs de banlieue.
La culture de Cannabis est une passion qui rend bien plus dépendant que la consommation elle même, et il est tragique de devoir imaginer ce priver de ce petit plaisir constructif, puisqu'il canalise l'argent autrefois dédiés aux mains sales à des entreprises légales, européennes mais aussi françaises, qui fleurissent comme elle le peuvent, persécutée par la législation d'un côté, plebiscitées par la clientèle et un marché très dynamique et, bien sûr lucratif.
Menacer de mettre toutes les travailleurs cannabiques (ou de culture d'interieur comme on dit en France) au chômage au lieu de liberaliser un peu ce secteur et de créer davantage d'entreprises et initiatives génératrices d'emploi, semble pathétique mais pourtant, les propos accompagnant les déclarations concernant l'Opération Cannaweed vont plus dans ce sens que dans celui du Chanvre Libre dont Bernard Rappaz rêve lui aussi, depuis sa cellule, entre deux grêves de la faim ...
Toute ma sympathie et mon soutient a Laweed26, Rhinoféroce, et les vingts autres personnes injustement stigmatisées pour des raisons purement électorales et statistiques, ce qui rend la chose encore plus triste et sordide.
Mes respects à Jen Pierre Galland, le Circ, les forums cannabiques (et pas que francophonnes !) et tout les cannactivistes !
Pour que ce 18 juin soit le dernier dans la clandestinité !
"Triste Monde Tragique"