Non contents jusqu’ici d’infantiliser les consommateurs de drogues, forcément victimes et assurément malades, les nouveaux maîtres de la RDR s’emploient donc à diagnostiquer chacune de nos pratiques comme autant de pathologies.
Tout y passe, du buveur de café quotidien au joueur frénétique en passant par l’érotomane, pourvu que puisse s’imposer une vision sanitaire. S’ensuit dès lors tout un vocabulaire suffisamment éloquent pour rendre crédible ce qui jusqu’ici nous apparaissait comme inhérent à la condition humaine. De quoi nous faire culpabiliser de nos moindres excès, de chacu