LA PLANTE
Légalement parlant, la marijuana signifie les feuilles et les fleurs sèches de la plante Cannabis Sativa. Le Cannabis est l'une des plus anciennes et historiquement importantes des plantes cultivées.
Le Cannabis a été cultivé depuis au moins 6 000 ans. particulièrement en Chine, la transition des chasseurs de l'âge de pierre en cultivateurs dans les villages a pris place en partie parce que les gens pouvaient faire pousser du Cannabis et créer beaucoup de produits utiles à partir de cette plante multi-usages.
De la tige de Cannabis vient le chanvre, une fibre très longue et robuste utilisée pour fabriquer de la corde, des filets, des vêtements et du papier de longévité renommée.
Les chinois de l'âge de pierre pourraient avoir remplacé leurs peaux d'animaux avec des vêtements faits à partir de fibre de chanvre. Les vêtements furent développés à partir de la fabrication de filets de pêche en chanvre avec des mailles progressivement plus fines. Le plus vieux papier connu était fait à partir de fibres de chanvre.
Ce papier a été découvert dans des tombeaux en Chine dans la province de Shensi; il avait plus de 2 100 ans. Le papier de chanvre est estimé pour sa longévité et sa résistance à la déchirure. Certaines belles bibles, livres rares et manuscrits, et certains papiers à monnaie sont encore fabriqués avec de la fibre de chanvre.
Les feuilles et les fleurs séchées sont ce qui constitue la marijuana mais elles étaient aussi utilisées, avec les racines, dans la préparation de nombreux médicaments.
Le plus vieux livre de pharmacologie connu (le Pên-ts'ao Ching) écrit il y a 4 000 ans en Chine, prescrivait des préparations de marijuana pour le traitement de la malaria, du béribéri, de la constipation, des douleurs rhumatismales, de la préoccupation, et des "troubles féminins" (probablement les crampes menstruelles).
Pendant des millénaires, les docteurs et les guérisseurs dans le monde entier prescrivaient des préparations de marijuana pour des maladies diverses jusqu'au 19ème siècle quand la marijuana commença à être remplacée par l'aspirine. Un texte légal de 1937 a proscrit la marijuana, et mis fin à la capacité des docteurs de prescrire de la marijuana dans des buts médicaux aux USA.
Les graines de Cannabis étaient une nourriture pendant plusieurs milliers d'années, jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par l'introduction d'une nouvelle graine plus agréable au goût il y a environ 2 000 ans.
Les Graines de cannabis sont encore cultivées en Russie, au Chili, et dans plusieurs autres pays pour les animaux et les oiseaux, et principalement pour l'huile de graines. Quand elle est pressée de la graine, l'huile de Cannabis est similaire à l'huile de la graine de lin, et peut être utilisée pour le fuel et la lubrification, et dans la fabrication de peintures et de vernis.
Assez naturellement, une plante aussi utile fût transportée de son Asie native au travers du monde civilisé. Le Cannabis cultivé se déploya rapidement vers l'ouest, et au temps des romains fût cultivé dans presque tous les pays européens. Les européens ont aussi cultivé le Cannabis pour la médecine, mais principalement pour la fibre de chanvre pour fabriquer de la corde, des vêtements, et du papier. En Asie de l'ouest et en Afrique de l'ouest, la marijuana était un produit préféré au chanvre, et elle était fumée rituellement et pour le plaisir.
Les pèlerins qui sont venus d'Angleterre aux USA en 1632 ont apporté des graines de chanvre pour fabriquer de la corde et des vêtements. La fibre de chanvre était si importante pour la marine britannique pour le gréement des bateaux que les colons étaient payés pour planter du chanvre;
Dans certains états, des amendes étaient imposées aux colons qui ne voulaient pas planter du chanvre. L'industrie du chanvre a cru à tel point que lors de la guerre civile, le chanvre était devancé par le coton seulement dans les industries d'agriculture du Sud.
Le Cannabis pousse maintenant au travers du monde du cercle arctique à l'équateur, et du niveau de la mer jusqu'à plus de 2 200 mètres dans l'Himalaya. C'est en fait la plante cultivée la plus largement distribuée, un fait qui atteste de la ténacité et de l’adaptabilité de la plante aussi bien que de son utilité, sa polyvalence et de sa valeur économique.
Au contraire de beaucoup de plantes cultivées, le Cannabis ne perd jamais sa capacité à survivre sans l'aide humaine. Chaque fois que les conditions écologiques le permettent, le Cannabis "s'échappe" de la culture et devient comme une mauvaise herbe en établissant des populations "sauvages". Le Cannabis sauvage fleurit encore au travers des états-unis, excepté dans les régions arides et montagneuses de l'Ouest dans le Sud-Est.
Une telle plante adaptable, quand elle est apportée vers une large gamme d'environnements, et reproduite et cultivée pour des produits venant de la tige, des graines, ou venant des feuilles et des fleurs, évolue de manière compréhensible en de nombreux écotypes distinctifs et de variétés cultivées. Ces variétés différentes, adaptées aux conditions locales de croissance, conviennent particulièrement à leur utilisation désirée. En conséquence, il y a une diversité incroyable dans cette simple espèce de Cannabis sativa.
Les variétés de chanvre avec de longues fibres viennent des grandes plantes droites. Les variétés à graines produisent soit de grandes quantités de graines sur des plantes buissonneuses, ou ont de grandes graines très riches en huile. Les plantes sauvages sont robustes, peuvent vivre avec peu d'eau ou de nutritifs, et développent de petites graines qui germent seulement sous les bonnes conditions. Le plus important pour les lecteurs de ce texte sont les variétés de marijuana, qui varient dans leurs tailles et leurs rendements totaux, dans la couleur des graines et des fleurs, quand elles fleurissent, dans leurs goûts et leurs odeurs, et au dessus de tout, dans leurs puissances.
Pour la plus grande partie, la puissance (comment la marijuana est forte ou psychoactive) est un facteur génétique. La puissance d'une plante est héritée de sa mère (la porteuse de graines) et de son père (le fabricant de pollen). Les cultivateurs devraient planter des graines de marijuana qu'ils ont fumée et aimée, parce que la marijuana venant de ces graines sera similaire en puissance à la puissance héritée de ses parents. Le but du cultivateur de marijuana est de choisir des graines d'une herbe puissante et de nourrir les plantes jusqu'à une maturité pleine et robuste. La nature et la plante prendront soin du reste.
LES FEMELLES
Les femelles survivent aux mâles de 3 à 5 semaines, fait qui reflète en partie la plus grande complexité de leur cycle de vie.
Les fleurs femelles ressemblent encore moins à des fleurs conventionnelles que les fleurs mâles.
Cette fleur est structurellement très simple et consiste en un pistil duveteux entouré de feuilles spécialisées formant comme
une petite coupe (ouverte et pointée vers le haut) d'où l'extrémité du pistil, et ses deux styles, émergent pour recueillir le pollen.
Ce pistil constitue l'ovaire de la femelle cannabis, il ressemble à un œuf de termite légèrement aplati (une fois épluchées quelques unes de ses feuilles de protection).
Bien que les fleurs femelles poussent à l'origine par couple, une fleur de chaque couple meurt au moment de la fertilisation.
Les fleurs femelles sont groupées plus ou moins étroitement ensemble, ces grappes de fleurs (et de feuilles) atteignant souvent des dimensions impressionnantes - en particulier au sommet de la plante.
Une plante femelle, à maturité, pèse environ deux fois plus qu'un plante mâle. Elle a plus de feuilles par grappe (de feuilles) et plus de grappes de feuilles qu'un mâle.
Pendant que les mâles mûrissent et se préparent à larguer leur pollen, les femelles approchent de leur période fertile : leurs fleurs subissent des modifications qui les préparent à l'acte reproductif. Les cosses s'ouvrent légèrement de façon à ce que le pistil et les styles puissent émerger.
Les variations de température peuvent avoir des effets négatifs sur les organes sexuels.
Après la pollinisation, comme nous l'avions déjà fait remarquer, une des deux fleurs de chaque couple de fleurs avorte.
La survivante peut alors tirer sur l'énergie de la plante et les graines se développer.
Source : Cannabissimo
LES HERMAPHRODITES
En réalité il s'agit de monœcie et non d'hermaphrodisme.
La monœcie est la coexistence de fleurs mâles et de fleurs femelles sur une même plante, mais non dans une même fleur (différence avec l'hermaphrodisme).
En cas de monœcie, l'auto-fécondation est possible, en cas d'hermaphrodisme, un verrou génétique empêche l'auto-fécondation.
Coexistence de fleurs mâles et femelles :
Explication :
Le fameux stress dont tous le monde parle et dont personne ne connais l'origine.
Ca m'a toujours bien fait rire....
Il faut impérativement dissocier de vos esprits le stress et l’hermaphrodisme.
Ce sont deux choses totalement différentes. Je m'explique.
L'hermaphrodisme récessif est dû au fait de 'l'impureté' de la plante au niveau des chromosomes.
Un plant polyploïde, comme son nom l'indique, possède plus de 2 paires de chromosomes. (en réalité, un certain nombre dont on ne connait pas la quantité)
Ceci est du aux différentes mutations exécutées afin d'améliorer la qualité de la plante (usage de colchicine etc...)
Les plantes femelles possédant dans les méandres de leur génétique un chromosome Y peuvent le cas échéant le déclarer par ce que l'on appelle un stress.
A ma connaissance et avec mon expérience, je n'ai jamais eu de plant diploïde qui tournait hermaphrodite.
Le stress, lui, est un terme générique donné par le commun des mortels pour expliquer l'inexplicable. Le stress n'est rien d'autre qu'un trauma de la plante (un état stagnant de l'évolution).
Les causes en sont multiples, le froid, un dérèglement de la photopériode, une destruction conséquente du système racinaire etc....
Suite à ce dérèglement et en reprise de croissance, il arrive parfois que ce chromosome Y qui, lors de la division cellulaire, se balade on ne sait où, refasse surface.
Mais ce n'est certainement pas une dualité obligatoire de cause à effet !!! Autre idée reçue et totalement fausse, une plante 'hermaphrodite' ne fournira que des graines féminisées (par auto-fécondation).
Jamais vous n'obtiendrez de manière naturelle des graines féminisées à 100% , au mieux un cota supérieur de femelles dans un lot de
graines certes, mais à condition que l’hermaphrodisme de la plante dépasse les 80% de femelle pour 20 % de mâle.
Il y a également beaucoup de chance que les graines ainsi produites héritent également de cet hermaphrodisme récessif sans pour autant le déclarer.
Une des seules méthodes efficaces à 100 % est l'application d'une solution de GA3 sur un bourgeon d'inflorescence.
Auteur : Gen&Tik
Déterminer le sexe
Comme tout bon cannabiculteur, le soucis majeur est et restera le sexe de la plante. En effet, ne sont intéressantes que les femelles.
Je ne dis pas que les mâles n'ont pas d'utilité mais ne concernent que les cultivateurs qui désirent faire des graines ou des croisements.
Les femelles par contre, fournissent les têtes tant appréciées par les fumeurs, car elles seules possèdent de THC en suffisance.
Maintenant, le tout est de savoir les différencier!
Dans le cas des plants 'Sativa' et 'Indica' il faut obligatoirement simuler un changement de photo-période pour que la plante outrepasse sa timidité et nous montre ses attributs.
Dans le cas des 'Rudéralis' le déclenchement de l'apparition du sexe varie en fonction de la maturité de la plante et non de sa photo-période.
3 possibilités s'offrent à nous. (indica et sativa)
La première :
Faire une bouture d'une plante femelle, celle-ci donnera un clone de sexe femelle (principe des pieds mère)
La seconde:
Forcer la plante à nous dévoiler son sexe par changement de la photo-période, en diminuant le temps d'éclairage en dessous des 12 heures. Seul inconvénient, il sera nécessaire d'octroyer une période de reprise de croissance. Une alternative consiste à prendre une bouture de la plante dont on ne connait pas le sexe, et de placer celle-ci directement en phase de floraison, de la sorte, la plante donneuse ne subira pas de changement de cycle, donc pas de reprise de croissance nécessaire.
Et la bouture nous dévoilera le sexe du plant donneur.
La troisième:
S'appelle la technique du manchon.
Elle consiste tout simplement à faire croire à une branche qu'elle est en floraison.
Cette expérience a trouvé que l'hormone de floraison qui amène la marijuana à fleurir est produite localement, et que, chaque partie de la plante produit l'hormone (phytochrome), et que l'hormone n'est pas transférée (déplacée) au travers de la plante.
Dès que des branches de taille décente se développent, couvrez une branche basse sur chaque plante avec un sac de papier opaque ou une manche (pas de plastique car la branche doit respirer). Une double couche de papier noir ou de carton en forme de tube sont deux possibilités. Fermez l'extrémité au bout de la branche, mais laissez une petite ouverture de l'autre côté. Après environ 10 à 14 jours, vous devriez voir des fleurs se développer sur la branche couverte. Le reste de la plante continue de croître normalement, sans ralentissement de la croissance totale.
LES PLANTES ET LE FROID
Les végétaux ne peuvent pas se mettre à l’abri lorsque les températures diminuent. Elles vont ainsi se modifier à l'approche de l'hiver.
Selon la classification de Raunkiaer on distingue :
* Les phanérophytes, leurs bourgeons sont au-dessus de la neige l'hiver
. Ce sont les arbres et arbustes.
* Les chamérophytes, leurs parties aériennes sont enfouies dans la neige. Ce sont les petits buissons.
* Les hémicryptophytes, la plus grande partie de leur appareil végétatif aérien disparait l'hiver. Seuls persistent une rosette de feuilles ou des bourgeons à la surface du sol. Ce sont la plupart des herbacées pérennes.
* Les géophytes, seule la partie souterraine persiste (bulbe,
tubercule, rhizome). Ce sont généralement des bisannuelles.
* Les thérophytes, elles disparaissent totalement, et ne laissent que des graines dans le sol. Ce sont les annuelles.
Certaines plantes sont adaptées au froid. On peut même observer un effet d'acclimatation au froid:
il y a augmentation de la concentration en sucres et de beaucoup d'autres molécules, synthèse d'acide abscissique et de protéines antigel (qui possèdent également un rôle contre les agents microbiens).
Pour lutter contre le gel les plantes peuvent perdre leurs feuilles à la mauvaise saison. Certains possèdent une bactérie glacogène qui empêche la cristallisation des liquides.
Il ne faut pas oublier le rôle du froid dans la dormance et la vernalisation.
En ce qui concerne le cannabis, il supporte très mal les températures inférieure à 15°. Mais le point souvent négligé par les cannabiculteurs, c'est l'action du froid sur les racines, celui ci-bloque totalement la croissance de la plante, voir même conduite à sa mort par déficience nutritionnelle.
LES RACINES
Pour comprendre l'origine des racines adventives, il est utile de connaître la structure interne de la tige.
Le développement des racines adventives comprend trois phases :
(1) la formation des cellules du méristème situées à l'extérieur, entre les faisceaux conducteurs vasculaires et les radicules ;
(2) la différenciation de ces cellules en racines naissantes ;
(3) l'émergence et la croissance de nouvelles racines par la rupture des vieux tissus de la tige et l'établissement de connexions vasculaires avec la pousse.
Au fur et à mesure que les radicules se divisent, les groupes de cellules prennent l'apparence d'un petit bout de racine. Un système vasculaire se forme avec les faisceaux vasculaires adjacents et la racine continue d'émerger à travers le cortex et l'épiderme de la tige.
Le démarrage de la croissance racinaire a lieu en général en moins d'une semaine et les jeunes racines apparaissent au bout de quatre semaines.
Une masse informe de cellules blanches, appelée tissu calleux, se forme souvent à la surface de la tige, autour des zones où les racines prennent naissance.
Le tissu calleux n'a aucun effet sur la formation des racines.
Cependant, il se régénère et sa présence indique que les conditions sont favorables au démarrage des racines.
La base physiologique du démarrage des racines est bien comprise.
Elle permet de nombreuses modifications avantageuses des systèmes racinaires. Des « substances de croissance » naturelles comme les auxines, les cytokinines et les gïbbérellines contrôlent certainement le démarrage et le taux de formation racinaire.
On considère que ce sont les auxines qui ont le plus d'influence.
Ces dernières ainsi que les autres « substances de croissance » sont impliquées à tous les stades de la vie de la plante :
-la croissance de la tige,
-la formation des racines,
-l'inhibition des bourgeons latéraux, la maturation florale, le développement des fruits et la détermination du sexe.
Il faut utiliser les « substances de croissance » synthétiques avec précaution, afin d'éviter des réactions néfastes.
Les auxines semblent avoir les mêmes effets sur la plupart des espèces végétales proches, mais le mécanisme de leur action n'est pas encore complètement élucidé.
De nombreux composés synthétiques ont des effets semblables à ceux de l'auxine et sont vendus dans le commerce :
-c'est le cas de l'acide naphtaénéactique (ANA),
-l'acide indolébutyrique (IRA) et
-l'acide dichlorophénoxyacétique (2,4 DPA),
Mais seul l'acide indolébutyrique a été isolé dans des plantes.
Bien sûr, l'auxine sécrétée l'est principalement dans le méristème apical de la racine et dans les jeunes feuilles. Après sa formation à l'extrémité de la tige, elle descend, mais des concentrations massives d'auxine dans les solutions d'enracinement la force à remonter dans le tissu vasculaire de la plante.
Le taillage
Sous n'importe quelle source lumineuse, pour remplir rapidement l'espace d'un jardin et pour contrôler la hauteur, coupez ou taillez les plantes poussant le plus rapidement tôt dans leur croissance.
Vous pouvez trouver que tailler le sommet d'une plante est émotionnellement difficile, mais cela ne blesse pas la plante; cela peut réellement aider la croissance totale et le rendement de votre récolte. Utilisez des ciseaux, un couteau, ou un cutter pour couper la pousse au milieu d'une internode (la mi-distance entre la pousse croissante et la paire de feuilles suivante en-dessous).
Ne taillez pas les plantes avant qu'elles n'aient au moins trois paires de feuilles; autrement vous retarderez leur développement.
Tailler la pousse du haut encourage les pousses latérales (les branches de côté) à se développer. Après avoir taillé le sommet d'une plante ayant quatre internodes, vous verrez bientôt pousser de 6 à 8 branches robustes qui couvriront rapidement tous les espaces ouverts à la lumière.
La récolte se développe avec une couche volumineuse de têtes à récolter plutôt qu'avec quelques sommets simples.
Tailler une plante ayant entre 1 et 2 mois donne une plante arrondie, très fournie avec beaucoup de têtes robustes (hautement recommandé pour les serres). Au soleil, c'est aussi familier de tailler tous les sommets quand les plantes ont entre 10 et 14 semaines, parce qu'à ce moment, les pousses du haut sont généralement très valables à fumer.
Les cultivateurs d'intérieur préfèrent généralement ne pas tailler leurs sommets de plantes parce qu'ils veulent remplir l'espace avec autant de plantes que possible.
Taillez le sommet d'une plante seulement si elle dépasse nettement toute les autres plantes. Ou taillez les sommets si vous avez juste quelques plantes et voulez remplir l'espace horizontal. Ne taillez pas les pousses du sommet à maintes reprises.
Si vous le faites, vous finirez avec des plantes avec de nombreuses pousses florissantes minces qui sont difficiles à manucurer et ont une petite substance ou un petit poids.
Là où beaucoup de cultivateurs se trompent, c'est en taillant trop souvent ou trop tôt dans la croissance.
Si vous taillez trop souvent, en coupant à maintes reprises les pousses les plus robustes, vous ne récolterez que quelques grandes têtes, voire aucune.
Tailler trop tôt dans la croissance, pendant les deux premières semaines, et avant que des pousses latérales se soient développées, retarde le développement de la plante jusqu'à ce que de nouvelles feuilles se forment et qu'une croissance rapide reprenne.
Attendez jusqu'à ce que la plante ait environ 1 mois avant de couper son sommet.
La taille pendant la floraison
Sous le soleil, vous pouvez vous attendre à récolter une plante avec des têtes robustes sur chaque branche, plutôt qu'une grosse tête au sommet et beaucoup de têtes plus petites sur les branches, si vous taillez la pousse du haut environ deux semaines avant la floraison.
Sous une lumière électrique plus faible, enlever la pousse du haut peut donner des têtes plus petites et peut-être une récolte plus petite. N'utilisez pas la taille tardive comme une procédure générale sous des lampes électriques, sauf en dernier ressort quand une ou deux plantes dépassent le reste de la récolte. Ces plantes poussant vite empêche la lumière d'être positionnée plus proche de tous les sommets des plantes. Courber et palisser ces plantes plus grandes est la meilleure procédure.
Quand les plantes commencent d'abord à fleurir, taillez les branches les plus basses et les plus sous-développées. Ces branches, de toute façon, ne porteront pas des têtes qui valent le coup et en les enlevant, la tige et le système de racines nourrissent seulement les branches les plus robustes, ce qui, en conséquence, fournira des têtes plus grandes. Enlever les branches les plus basses permet aussi de réfléchir la lumière pour mieux illuminer la plante entière et favoriser une meilleure circulation d'air.
Dès que les têtes ont commencé à se former, enlevez certaines des plus grandes feuilles le long de la tige. Cela permet à la lumière d'atteindre les têtes les plus basses et elles se développeront plus pleinement.
Ne le faites pas trop;
Dès qu'une feuille se forme, elle produit plus "d'énergie de croissance" pour le reste de la plante. Si vous dépouillez une plante de ses feuilles, vous diminuez sa capacité pour la croissance. Enlever la plupart des feuilles robustes peut aussi retarder la floraison. Dans un terrain extérieur, les plantes dépouillées de feuilles fleurissent deux semaines plus tard que leurs congénères laissées intactes. Sous des lampes, enlevez seulement certaines des feuilles les plus hautes de la tige principale qui font de l'ombre aux branches les plus basses.
L' ARROSAGE
Au fur et mesure que vos plantes grandissent les besoins en eau augmentent. Lorsque les végétaux sont petits, ils ne possèdent qu'un système radiculaire faiblement développé qui na pas la capacité de collecter l'humidité disponible dans le sol, l'arrosage est donc léger mais quasi quotidien.
Il faut aussi savoir qu'un petit récipient se dessèche plus vite qu'un pot de 30 cm.
De 20 cl par plant vous passerez à 30 puis à 50 cl.
A la fin de la période végétative vous donnerez jusqu'à un litre à chaque plante.
La fréquence d'arrosage, ainsi que la quantité sera fonction de la taille et des besoins de chaque plante, de l'hygrométrie, de la température et du degré d'humidité du sol.
En règle générale une plante mature na pas besoin d'un arrosage journalier, ses racines, plus longues, peuvent d'ailleurs descendre au fond du pot ou la terre est plus humide (cette dynamique conduit le plant à tirer sur ses racines, ce qui les renforce considérablement).
Les plantes poussent rapidement dans une terre raisonnablement humide et lentement dans un sol continuellement détrempé.
Si la terre est très humide, il ne faudra pas arroser, si elle est sèche, l'arrosage sera nécessaire. Pour contrôler l'humidité des pots il existe des sticks qui se plantent dans la terre et qui indiquent en changeant de couleur le degré d'humidité en profondeur.
Sinon vous pouvez planter le doigt (loin de la racine principale) dans la terre pour en apprécier l'humidité. Une astuce consiste à taper sur les pots avec un marteau en caoutchouc (camping), si le pot sonne creux, c'est le signe qu'il est temps d'arroser.
L'alternance de période d'humidité et de sécheresse aérera et le régénérera en potassium.
L'idéal serait donc de prévoir des arrosages copieux tous les 3 ou 4 jours plutôt que d'arroser un peu chaque jour (l'eau ne parviendrait pas au parties basses du sol).
Si l'eau s'échappe par les trous c'est que vous avez trop arrosé; vous récupérerez le débord dans les soucoupes, en effet ce liquide contient une grande quantité de nutriments. Si l'extrémité des feuilles virent au brun c'est le signe d'un arrosage trop important ou d'un mauvais écoulement.
Si vous négligez d'arroser vos plantes, les feuilles pendront lamentablement, montrant ainsi leur soif, ne désespérez pas, arrosez normalement et quelques heures plus tard, les tiges dresseront fièrement leur feuilles.
Il est extrêmement important de ne pas malmener les racines lors de l'arrosage:
La règle n°1 est de toujours arroser circulairement autour du tronc.
La règle n°2 est de ne pas raviner la terre en déversant de violentes quantités d'eau. Arroser délicatement ou mieux, utilisez un pulvérisateur qui dispensera une douce pluie sur le sol et permettra ainsi une meilleure diffusion de l'humidité.
N'utilisez jamais d'eau glacée, celle-ci doit être à température ambiante; le fait de laisser se reposer l'eau tirée du robinet 24 h la débarrasse de la plupart du chlore si votre récipient est ouvert.
Si vous pouvez récupérer de l'eau de pluie, utilisez-la de temps en temps, vos plantes vous remercieront.
Il conviendra d'arroser le matin, à l'allumage des lampes, ou le soir juste avant l'extinction.
Vous pouvez de temps donner une douche à vos plants, vous nettoierez ainsi les feuilles des poussières et autres toxines qui les gênent.
Attention de ne pas en abuser, cela privilégierait l'absorption foliaire au détriment du système radiculaire d'ou des feuilles trop larges et des départ de branches rachitiques néfastes à la bonne formation des extrémités florales et fructifères.
Outre l'arrosage manuel, on peut envisager un système à réservoir. Les pots trempent alors dans des bacs dont le fond est régulièrement rempli d'eau.
Mais, les plants n'appréciant guère d’être constamment les pieds dans l'eau, cette technique est utile seulement en cas d'absence pour quelques jours.
Rien de tel que l'arrosage manuel.
Ou encore l'arrosage à mèches, lequel consiste à placer des mèches de coton qui viendront tremper dans une réserve se trouvant à proximité et apporteront la quantité d'eau nécessaire à la bonne humidification du sol.
Auteur : benthetox
LE SOUS ARROSAGE
Symptômes :
Le sous arrosage est facilement reconnaissable.
Les cellules de la plante sont gardées rigides avec la pression de l'eau dans ces cellules et si la terre sèche complètement, les cellules perdent de la rigidité (de la pression d'eau).
D'abord, les feuilles du bas pendent et la situation évolue vers le haut jusqu'à ce que le haut de la plante s'affaisse.
Traitement :
Arrosez immédiatement
Remarque :
Pendant la floraison, c'est encore plus important de laisser la surface de la terre sécher avant d'arroser complètement à nouveau.
La floraison est le moment ou les plantes sont le plus susceptibles de pourrir. Vous ne voulez pas garder la surface de la terre humide, parce que cela élève l'humidité du jardin et favorise la pourriture et la moisissure. Arrosez les plantes pleinement. Vous maximiserez la croissance des fleurs pour récolter des têtes robustes et de grande taille.
LE MECANISME DE LA PHOTOSYNTHESE
Près de 50% de la quantité de lumière reçue par une feuille est perdue sous forme de chaleur lors de l'évaporation,
seul 1% est utilisable par photosynthèse.
Elles n'a lieu que dans les thylakoïdes, au sein des chloroplastes.
Quant un pigment absorbe un photon d'énergie donnée (qui est fonction de la longueur d'onde), un électron de son atome sensible change de niveau d'énergie. La molécule est alors dite excitée car l'électron, sur un niveau d'énergie supérieur, est très instable.
Il revient d'ailleurs rapidement à son état initial en 10-9 s. Se faisant, il libère son énergie en trop sous forme de chaleur, et pour certains pigments comme la chlorophylle également sous forme d'un photon qui entraîne un phénomène de fluorescence de la molécule (le photon étant d'énergie plus faible que celui qui a excité le pigment, il ne donne pas un rayonnement dans le spectre visible).
Dans le chloroplaste, les choses sont différentes car l'électron instable va être piégé par une molécule, l'empêchant ainsi de retrouver son état initial, et donc de perdre son énergie.
Cette molécule, un accepteur d'électron, est donc située au coté du centre réactionnel dans le photosystème.
Les pigments accessoires comme le caroténoïde ne font que transmettre l'énergie reçue par les chlorophylles a et b de l'antenne collectrice, ils n'émettent pas d'électrons. Le rôle de l'antenne collectrice, possédant un spectre d'absorption large, est donc de récupérer le maximum d'électrons et de les focaliser vers le centre réactionnel.
Il existe deux types de photosystème :
le PSI (riche en chlorophylle a P700) et
le PSII (riche en P680).
Leur composition en pigments est différente, PSI en possédant une plus grande variété.
C'est au niveau des membranes communes à deux thylakoïdes que l'on trouve ces deux photosystèmes. Ils sont toujours placés à proximité l'un de l'autre.
Seule cette phase de la photosynthèse peut être optimisée par les horticulteurs. Un enrichissement de l'atmosphère en CO2 permet d'augmenter le bilan de la photosynthèse, comme la bonne disponibilité en eau. La lumière verte peut être filtrée en teintant les verres de serres en rouge, ce qui améliore le rendement des plantes.
Source : Marijuana Grower's Insider's Guide
LES FACTEURS QUI FAVORISE LA PRODUCTION DE THC
De nombreux facteurs influencent la production de THC. En général, plus une plante est âgée, plus sa capacité à produire du THC est grande. Toutefois, cela n'est vrai que si elle reste saine et vigoureuse.
La sécrétion de THC exige une quantité et une qualité adéquates de lumière. Il semble bien qu'aucun des processus de la biosynthèse ne peut se dérouler correctement si une lumière insuffisante empêche le plein fonctionnement de la photosynthèse.
Des recherches (Valle et al. 1978) ont montré que la quantité de THC est deux fois plus importante avec une photopériode de 12 heures plutôt qu'avec une photopériode de 10 heures. On sait que les températures élevées favorisent l'activité métabolique et la production de THC.
La chaleur intensifie aussi la sécrétion de résine, peut-être en réaction à la menace de dessiccation florale. La résine se concentre dans les têtes des trichomes glandulaires : toutefois elle ne bouche pas directement les pores du calice pour empêcher la dessiccation. Les têtes résineuses serviraient à intercepter les rayons du soleil, réduisant ainsi leur impact sur la surface des feuilles et l'augmentation de la température. Et du même coup, la résine protégerait le THC, que la lumière et la chaleur excessives dégradent. Dans une variété psychoactive, l'activité biosynthétique doit être maintenue à un niveau tel que la quantité de THC produite soit nettement plus grande que celle qui est détruite.
L'un des paramètres les plus intéressants de la production de THC - et l'un des moins bien compris - est le taux d'humidité. La plupart des variétés de cannabis psychoactif poussent dans des régions qui sont sèches, du moins pendant la période de maturation.
L'intensification de la production de THC en réponse aux conditions arides expliquerait ainsi les vertus psychoactives de ces variétés. Il faut néanmoins noter que des lignées à forte teneur en THC poussent aussi dans des conditions très humides (serres et zones équatoriales) et donnent de la résine en abondance.
Le cannabis ne semble pas produire plus de résine en réponse à un sol sec, mais bien plutôt à une sécheresse de l'atmosphère. Laisser sécher les plantes en les privant d'eau pendant les dernières semaines de la floraison ne favorise pas la production de THC, mais une atmosphère aride peut la stimuler.
Un plant de cannabis en floraison a besoin d'eau afin de permettre l'acheminement des substances nutritives par les voies de la biosynthèse.
En fait, il n'existe aucune méthode confirmée pour « forcer » une production accrue de THC. De nombreuses techniques sont dérivées de vieilles traditions mal comprises. Ainsi, en Colombie, les paysans « cernent » la tige principale, ce qui bloque le flux d'eau et de nutriments entre les racines et les rameaux. Il n'est pas sûr que ce procédé augmente la teneur finale en THC, mais il accélère la maturation et donne aux têtes une teinte jaune doré (Partridge 1975).
Les planteurs clandestins transpercent parfois les tiges avec des clous, des éclats de pin, des boulettes d'opium ou des cailloux afin de favoriser la floraison, la production de THC et de renforcer le goût des têtes. Cependant, l'efficacité de ces techniques populaires n'a pas encore été confirmée par des résultats empiriques ou des recherches scientifiques.
On sait, en revanche, que les relations de symbiose entre diverses plantes cultivées côte à côte influencent la production de leurs huiles essentielles. On peut essayer de cultiver le cannabis avec des orties, pour tenter de stimuler la production de résine. Il est fort possible qu'à l'avenir, on découvre des techniques agricoles favorisant la biosynthèse du THC.
On considère en général qu'en matière de production de THC l'état de santé de la plante est décisif. Bien évidemment, le génotype de la plante, qui résulte de la sélection des graines, est le facteur de base qui détermine les niveaux de THC. Vient ensuite l'alimentation en substances nutritives organiques, en eau, en lumière solaire ; de l'air frais, de l'espace vital pour croître et du temps pour mûrir : voilà les facteurs clés pour produire, en toutes circonstances, du cannabis riche en THC.
Le stress dû à des perturbations dans l'environnement limite l'expression intégrale du phénotype et le potentiel cannabinique. La stratégie défensive du cannabis consiste à s'adapter en sécrétant des résines chargées de THC ; une plante saine est évidemment plus apte à mettre en œuvre une telle stratégie. « Forcer » des plantes à produire est un idéal pervers, contraire aux principes de l'agriculture organique.
Les plantes ne sont pas des machines que l'on pourrait contraindre à travailler plus vite et plus dur pour produire davantage. Leurs processus vitaux reposent sur des équilibres naturels qui assurent leur survie jusqu'au moment de la reproduction. Tout ce que les cultivateurs et les chercheurs peuvent faire, c'est leur fournir ce dont elles ont besoin pour croître sainement et les guider jusqu'à maturation.
Il existe différentes techniques pour forcer ou accélérer la floraison du cannabis. On ne force pas la production de THC, mais on raccourcit le temps nécessaire à la floraison et les fleurs éclosent plus vite.
La plupart de ces techniques consistent à priver les plantes de lumière pendant les longues journées d'été afin d'induire une floraison et une différenciation sexuelle précoces. Pour ce faire, on déménage parfois les plantes dans un abri complètement sombre pendant 12 heures tous les jours, jusqu'à ce que les têtes soient mûres. On simule ainsi un cycle lumineux d'automne et on peut provoquer la floraison à n'importe quel moment de l'année.
Si les plantes cultivées en plein air ne sont pas trop hautes on peut les bâcher pendant quelques heures au lever ou au coucher du soleil. Mais il sera plus facile de modifier la photopériode en serre : on peut utiliser pour cela des rideaux opaques pour recouvrir les plantes. La production de cannabis psychoactif exige 11 à 12 heures d'obscurité ininterrompue afin d'induire la floraison et au moins 10 heures de lumière pour produire une quantité adéquate de THC (Valle et al. 1978).
Dans une serre, on a besoin de lumière artificielle seulement pour allonger la durée du jour, tandis que le soleil fournit l'énergie nécessaire à la croissance et à la biosynthèse du THC. On ignore pourquoi 10 heures minimum (et, de préférence, 12 à 13 heures) de luminosité sont requises pour obtenir une teneur élevée en THC. Celle-ci ne dépend pas de l'énergie solaire accumulée puisque l'on peut provoquer des réactions à la lumière et intensifier la production de THC avec une simple ampoule de 40 watts.
Une explication fort plausible serait qu'un pigment sensible à la lumière (sans doute un phytochrome) agit comme un contact et signale à la plante qu'il est temps d'entamer le cycle de la floraison. La production de THC est probablement associée au démarrage de la floraison provoqué par la modification de la photopériode.
Les températures nocturnes fraîches semblent favoriser la floraison chez les plantes qui se sont déjà différenciées sexuellement.
Mais des périodes froides prolongées provoquent un ralentissement des processus métaboliques et un arrêt de la croissance. La plupart des variétés de cannabis cultivées dans des zones tempérées sont sensibles aux signes de l'automne qui approche et réagissent en démarrant leur floraison.
Par contraste, les variétés tropicales, comme la thaï, réagissent souvent peu à de tels signes et n'accélèrent jamais leur développement.
Contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, le fait de planter du cannabis tard peut, en fait, favoriser une floraison précoce dans des climats tempérés. La plupart des planteurs s'imaginent qu'en plantant tôt ils donnent du temps à la plante pour fleurir et qu'elle parviendra à maturité plus rapidement.
Ce n'est souvent pas le cas.
Les semis démarrés en février-mars poussent pendant 4 à 5 mois de photopériodecroissante, avant que les jours raccourcissent après le solstice d'été en juin. Cela donne des plantes végétatives énormes, qui risquent de produire des inhibiteurs de la floraison pendant les jours où la photopériode est longue. Quand les jours commencent à raccourcir, la floraison peut être réduite à cause de ces inhibiteurs, qui s'accumulent dans les feuilles préflorales. Puisque la formation de têtes prend de 6 à 10 semaines, le retard initial peut retarder le moment de la récolte jusqu'en novembre ou en décembre. Le cannabis semé pendant les courtes journées de décembre ou de janvier se différencie sexuellement vers mars ou avril.
Il donne en général peu de fleurs et se régénère en vue de la longue saison qui approche. On n'a pas observé une puissance accrue chez les vieilles plantes régénérées. Les plantes démarrées fin juin ou début juillet, après le solstice d'été, sont seulement exposées à des photopériodes décroissantes. Quand elles sont assez âgées, elles commencent immédiatement à fleurir, peut-être parce qu'elles n'ont pas accumulé autant d'inhibiteurs de la floraison. Elles entament la période de floraison de 6 à 10 semaines avec suffisamment de temps pour mûrir avant les dernières journées chaudes d'octobre. Ces plantations tardives donnent des plantes plus petites, dont le cycle végétatif est plus court. Cela pourrait se révéler intéressant pour la recherche en serre, où il est fréquent que les plantes deviennent trop grandes pour être manipulées aisément avant le début de la floraison.
Les plantations tardives après le solstice d'été bénéficient presque d'emblée de photopériodes courtes. Néanmoins, la floraison est retardée jusqu'en septembre puisque la plante doit encore se développer avant d'atteindre l'âge de la floraison. Malgré ce retard, les plantes de taille réduite produisent rapidement d'abondantes grappes fleuries, dans une ultime tentative de se reproduire.
Il semble bien que des fortes concentrations de substances nutritives ont un impact sur la détermination du sexe ainsi que sur le développement floral du cannabis. Au stade des semis, des niveaux élevés d'azote dans le sol paraissent favoriser les plantes pistillées ; par contre, pendant la floraison, ils risquent de retarder la maturation et d'induire une poussée foliaire excessive des têtes. Le phosphore et le potassium sont tous deux essentiels à la maturation florale du cannabis. Des engrais à haute teneur en phosphore, véritables « boosters de floraison », sont vendus dans le commerce. Chez certaines plantes, ils permettent d'accélérer la floraison. Toutefois, les plants de cannabis sont souvent brûlés par les engrais fortement phosphores qui sont en général très acides. Une méthode plus sûre consiste à utiliser des sources naturelles de phosphore : des phosphates colloïdaux, de la phosphorite ou de la poudre d'os ; ces produits traumatisent moins la plante en pleine maturation. Ils constituent une bonne source de phosphore, dont les effets à long terme sont avérés. Par ailleurs, les engrais chimiques donnent parfois un goût métallique et salé aux têtes. De façon générale, les concentrations extrêmes de substances nutritives nuisent à la croissance d'ensemble de la plante.
Certaines hormones, comme l'acide gibbérellique, les cytokinines et les auxines, sont disponibles dans le commerce. Mais elles peuvent avoir des effets étranges. Dans certains cas, elles stimulent la floraison - mais elles risquent également de provoquer des inversions sexuelles. La physiologie des plantes n'est pas simple, et les résultats en la matière sont le plus souvent imprévisibles.
Source : R.C.Clarke
Le stade de la sénescence ou de la régénération
Dès lors qu'une plante pistillée a achevé sa maturation florale, la production de calices pistillés cesse et la plante entre en sénescence (déclin vers la mort).
Toutefois, dans des conditions exceptionnelles, il se produit un processus de régénération : la plante émet de nouvelles croissances végétales, afin de se préparer pour la saison nouvelle.
La sénescence est souvent marquée par des changements de couleurs spectaculaires dans les têtes.
Les feuilles, les calices, les rameaux et les tiges présentent une palette de pigments auxiliaires qui vont du jaune au mauve profond, en passant par le rouge.
À la longue, les teintes brunes l'emportent, la mort est alors proche. Dans les régions chaudes, là régénération démarre au moment où les pousses végétatives se forment au sein des bouquets. En général, ces pousses ont des folioles isolées non dentelées, séparées par de minces tiges avec de longs internodes. Tout se passe comme si la plante cherchait à absorber au maximum la lumière réduite de l'hiver.
Lorsque les plantes entrent dans cette phase de régénération, la production foliaire est accélérée, et la production de résine est complètement arrêtée. Les têtes livrées à elles-mêmes jusqu'à l'issue fatale donnent généralement une herbe médiocre avec un taux de THC diminué, surtout si elles restent dehors, soumises au mauvais temps.
La sécrétion de terpènes varie avec la sécrétion de cannabinoïdes ; elle est donc liée à l'effet psychoactif. Les divers terpènes, les polymères terpéniques ainsi que les autres principes aromatiques sont produits à des moments différents du développement de la plante.
Ces variations sont en corrélation directe avec les fluctuations de la production de cannabinoïdes : il est donc possible de sélectionner des plantes psychoactives en se basant sur l'arôme des têtes mûrissantes.
Il est important de bien saisir les différences dans l'anatomie des têtes qui caractérisent chaque variété de cannabis.
Les proportions relatives (en poids sec) des feuilles, des calices et des trichomes peuvent varier considérablement, suivant le moment de la récolte. On observe néanmoins certaines tendances générales.
Dans la plupart des cas, le pourcentage du poids total représenté par les tiges diminue régulièrement au cours de la maturation florale.
La croissance liée à la régénération peut toutefois provoquer un accroissement de ce pourcentage.
Le poids relatif des feuilles internes est généralement très faible au départ, puis il grimpe rapidement à mesure que les têtes florales mûrissent. Cela reflète souvent l'abondante croissance foliaire qui survient en fin de saison.
Dans de nombreuses variétés, le pourcentage des feuilles internes diminue brusquement lorsque la production de calices se ralentit et que, lors du dernier stade de la floraison, la production foliaire s'accroît.
La production de calices obéit à deux modèles de base.
Premier modèle : le pourcentage de calices augmente régulièrement et atteint un palier à l'apogée de la floraison. Il commence à décliner au stade floral ultime et la production foliaire s'accroît tandis que la production de calices décroît.
Deuxième modèle : la plante continue à produire des calices aux dépens des feuilles, et la proportion de calices augmente régulièrement tout au long de la maturation.
Dans les deux cas, la proportion de calices tend à se stabiliser à l'apogée de la floraison. Cette tendance s'impose quelle que soit l'évolution ultérieure de la croissance des feuilles ou des calices.
En général, les résines s'accumulent progressivement tandis que la plante mûrit mais le pic de la sécrétion résineuse peut varier selon les lignées. La proportion de graines augmente de façon exponentielle avec le temps si la récolte est bien fécondée mais la plupart des récoltes de cannabis psychoactif qui poussent en Amérique du Nord sont pratiquement sans graine.
Pour mesurer le poids sec des différentes parties de la plante, on recueille des échantillons, on les étiquette et on les fait sécher à l'air jusqu'à ce que la tige centrale devienne cassante.
Dans les laboratoires de recherche, on utilise des fours à haute température - mais cette technique est à exclure, car elle détruirait les vertus du cannabis. On pèse les têtes séchées. Les feuilles externes, les feuilles internes, les calices, les graines et les tiges sont séparés.
On pèse chaque groupe à part. Le pourcentage relatif est calculé en divisant le poids sec de chaque groupe par le poids sec total.
Le pourcentage des calices varie de 30 à 70 % du poids sec des têtes sans graines, selon la variété et la date de la récolte. Le pourcentage des feuilles internes représente entre 15 et 45 % du poids sec, le poids des tiges varie de 10 à 30 %. Bien évidemment, pour une récolte de cannabis psychoactif, il est crucial d'obtenir un maximum de calices si l'on souhaite produire une résine de qualité.
Les cultivateurs n'ont pas encore réussi à sélectionner une variété où la production maximale de calices coïncide avec l'apogée de la sécrétion de résine.
Pour récolter son herbe au moment adéquat, le planteur a besoin d'informations concernant le mode de maturation des têtes et doit savoir quel type de têtes il souhaite obtenir.
Il en va de la récolte comme des techniques de culture, on doit savoir ce que l'on veut pour obtenir un bon résultat. Les préférences personnelles sont toujours l'élément clé de la décision.
Auteur : R.C.Clarke
La chaleur
Symptômes :
Bords des feuilles brunissants
Traitement :
Eloigner de la source de chaleur, ventiler
Remarque :
La marijuana pousse bien à température ambiante : de 21°C à 27°C pendant les heures de lumière, et de 13°C à 21°C pendant l'obscurité est idéale.
Brûlures par solution nutritive
Symptômes :
Les feuilles sont très foncées, vert terne. Les bords des feuilles se plissent l'un vers l'autre. La plante plisse ses feuilles, essayant de conserver l'eau. Les pales des feuilles se courbent gravement vers le bas et vers l'intérieur, formant des cercles plats. Les pales des feuilles circulaires signifient généralement une augmentation graduelle et continue de sels d'engrais trop élevés dans la terre.
Traitement :
Vous devez immédiatement rincer le substrat à l'eau clair pour permettre aux racines de récupérer et empêcher la propagation des dégâts afin de sortir l’excédent d'engrais . Trouvez maintenant la cause des excès d’éléments nutritifs.
Remarque :
Pour les débutants, il est préconiser d'utiliser des engrais liquides ou à dissolution car les engrais sous forme de granulés à mélanger au substrat sont beaucoup plus difficile à faire partir.
Source Canna Tech
Cordialement,
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v/c Dad-
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