- 1886 : NELJUBOW une jeune Botaniste russe observait l’effet du gaz d’éclairage sur la morphologie de plantules de pois : raccourcissement et épaississement des tiges, perte du géotropisme négatif : ensemble de réponses regroupées sous le terme de triple réponse. Parmi les différents effets de l’éthylène, ce sont cependant les observations relatives à la maturation des fruits qui ont été décisives dans la découverte de son rôle hormonal.
- 1924 : L’éthylène permet le jaunissement et la maturation des citrons.
- 1937 : On découvre que les émanations gazeuses de pommes mûres initient la maturation des fruits verts et que l’éthylène constituait le gaz actif (première démonstration de la production d’éthylène par un végétal). A partir de ce moment on attribue un rôle à l’éthylène dans la maturation des fruits et l’on montre que de nombreux fruits émettent de l’éthylène.
- 1955-1960 : le développement de la chromatographie en phase gazeuse fit franchir une nouvelle étape car cette méthode très sensible et particulièrement adaptée à la détection de ce gaz permet de montrer que l’éthylène était présent dans toute les parties de la plante.
Parallèlement on démontrait au-delà de la maturation les actions diverses de l’éthylène sur le développement des végétaux.
- 1969 : Ce composé était finalement rangé parmi les hormones végétales. Produit par les végétaux, active à faible dose et à distance du lieu de synthèse l’éthylène répond tout à fait à la définition d’une hormone.
Il représente cependant des caractéristiques particulières au niveau du transport : on observe en effet une diffusion gazeuse à l’intérieur de la plante mais aussi à l’extérieur d’où la possibilité d’action sur d’autres individus.
II- Définition :
C'est un gaz et aussi une phythormone en botanique. C'est la seule phythormone pour laquelle on connaît le récepteur.
L'éthène (éthylène) est le plus simple des alcènes.
L'éthylène a pour formule à l'état gazeux H2C=CH2.
La production permanente d'éthylène semble être nécessaire au développement normal des plantes supérieures.
Formule de l'éthylène :
III- Voies de biosynthèse et régulation de la synthèse :
Depuis longtemps il avait été démontré que la méthionine (ac. aminé) était un précurseur de l’éthylène. En effet, si on apporte de la méthionine marquée à des tranches de pommes ou de bananes on observe une incorporation de la radioactivité dans l’éthylène.
L’éthylène dériverait des carbones 3 et 4.
IV- Effets physiologiques :
L’éthylène peut être considéré comme une hormone mixte avec des effets positifs tels que l'initiation de la floraison, abscission, sénescence ainsi que de la germination et des effets négatifs sur le développement en inhibant la croissance des végétaux.
Il exerce une influence sur toutes les phases du développement de la germination à la sénescence souvent en interaction avec d’autres hormones.
Sans entrer dans le détail de ces modifications il faut signaler qu’elles sont précédées chez de nombreux fruits par un accroissement très net de l’intensité respiratoire que l’on appelle crise climactérique ( Déf : Un fruit est dit climatérique, ou "climactérique" d'après le terme anglais si sa maturation est dépendante de l'éthylène (hormone végétale) et associée avec une augmentation de la respiration cellulaire des tissus. Les fruits climactériques les plus connus sont : la banane, la pomme, la poire, la tomate, le melon, la pêche, l'avocat...Par opposition, un fruit non-climactérique est un fruit dont la maturation est indépendante de l'éthylène et non associée à une augmentation de la respiration des tissus. Les fruits non-climactériques les plus connus sont : les agrumes, le raisin, la fraise, la cerise...) la période antérieure ou phase pré climactérique étant une période d’activité métabolique ralentie.
La production d’éthylène est très sensible aux facteurs de l’environnement : lumière, température, différents types de « stress » (blessures, radiations, sécheresse, attaques par les microorganismes, etc…). Dans le cas de ces agressions cette synthèse accrue d’éthylène s’accompagne de la formation de composés phénoliques, les enzymes de synthèse PAL ou d’oxydation (peroxydase) de ces composés étant nettement activées. L’éthylène déclenche ainsi des réactions de la plante qui peuvent être assimilées à des sortes de réactions de défense(cicatrisation, protection…) d’où l’appellation d’Hormone de Stress.
La production d’éthylène est stimulée par les auxines(naturelles ou synthétiques). Les travaux d’ABELES et de BURG (1968-1972) ont montré que de nombreuses réponses obtenues chez les plantes lors de l’application d’auxine pouvaient être reproduites par l’exposition des plantes à l’éthylène. Ainsi de nombreuses réponses attribuées à l’auxine aux fortes concentrations se produiraient par l’intermédiaire de l’éthylène (inhibition de l’élongation). Cette interaction pourrait fournir un contrôle naturel lors de la production excessive d’auxine.
V- Voies de biosynthèse et régulation de la synthèse :
Changements biochimiques lors de la maturation:
- Hydrolyse des composés pectiques => pectine soluble,
- Hydrolyse de l’amidon => sucres,
- Disparition des acides organiques => oses,
- Disparition des substances astringentes (tannins).
Les changements biochimiques lors de la maturation qui s’opèrent selon différentes étapes intermédiaires ont été caractérisés selon la séquence ci-dessous :
La méthionine joue un rôle particulier dans la biosynthèse des protéines, puisque toutes les chaînes protéiques démarrent par l'incorporation d'une méthionine en position N-terminale. D'autres résidus méthionine peuvent ensuite être incorporés de manière interne à la chaîne polypeptidique. La première méthionine des protéines n'est pas toujours retrouvée dans les protéines terminées. Elle est en effet fréquemment clivée par une enzyme spécifique appelée méthionine aminopeptidase.
La vitamine B12 ainsi que la vitamine B9 agissent en tant que co-enzyme dans la synthèse de méthionine. En effet, c'est sous la forme de l'enzyme méthyl B12 qu'un groupement méthyl est ajouté à l'homocystéine pour former la méthionine.
On a pu montrer que l’apport de l’éthylène déclenche la crise climactérique et les phénomènes de maturation qui s’en suivent.
Des mesures de la production d’éthylène dans le fruit révèlent que la quantité de gaz s’accroît avec la crise climactérique.
Selon les fruits on constate que la production d’éthylène est parallèle à la montée de la crise climactérique ou la précède en revenant à sa valeur initiale lors de la montée (Banane).
On considère donc que l’éthylène est l’hormone de maturation naturelle des fruits.
La maturation des fruits peut être considérée comme une étape précoce de la sénescence qui est définie par rapport à des critères de consommation. L’éthylène de façon plus générale, induit la sénescence chez d’autres organes comme les fleurs ou les feuilles.
VI- Production d'éthylène pour le cannabis :
Avant toute chose, je tiens à préciser que l’éthylène est un GAZ DANGEREUX plus léger que l'air; il est aussi très inflammable et explosif.
Il est enfin nocif à forte concentration dans l'air inspiré pour l'homme, donc il est à proscrire tout apport exogène d'éthylène sous forme pure, d'ailleurs je ne crois pas qu'il soit vendu dans le commerce... à confirmer.
Sera à effectuer de préférence durant la période de floraison.
Liste non-exhaustive :
- Apport exogène d'auxines,
- scarifications,
- cerclage,
- l'aspirine,
- Sécheresse hydrique,
- Apport exogène de vitamine B12 et B9,
- Période de noir dans un endroit confiné (attention aux moisissures),
- Périodes alternées de chaleur et de froid (attention possibilité d'induire des plantes monoéciques).
1880 : Observation (Darwin) du phototropisme chez les coléoptiles de graminées
excitation perçue au sommet et transmise vers la base
1926: Récupération par diffusion d’une substance active sur la croissance appelée auxine, d’auxein = croître. Mise au point d’un test biologique permettant d’apprécier les teneurs en substance active.
1934: Identification chimique de l’auxine à l’acide ß indolacétique (isolé initialement à partir d’urine humaine) puis caractérisation de cette structure dans les tissus végétaux (Zea mays) par Haagen – Smith en 1942.
1925-1970: Recensement des différentes réponses des plantes à l’action de l’AIA. Caractérisation de substances naturelles ou synthétiques à action auxinique.
1970-1990: Etudes sur le mode d’action de l’AIA au niveau moléculaire en particulier dans le phénomène de croissance cellulaire.
II- Définition :
C'est une hormone végétale stimulatrice (qui induit ou stimule un phénomène physiologique).
Au sens strict, l'auxine est de l'acide indole-acétique (AIA). Le terme d'auxines a ensuite été élargi à un ensemble de substances possédant des propriétés physiologiques voisines et une conformation chimique apparentée (Acide Indole Butyrique, Acide Naphtalène Acétique et l'Acide Phényl Acétique).
L’AIA et les autres auxines semblent présentes chez toutes les plantes vasculaires.
Représentation de la molécule d'AIA et sa nature chimique :
III-Lieu de synthèse et transport de l'auxine :
La synthèse de l'auxine s'effectue dans les apex des tiges, dans les méristèmes et jeunes feuilles des bourgeons terminaux. Ceux-ci reçoivent les précurseurs, comme le tryptophane (Le tryptophane est un acide aminé qui dans sa configuration lévogyre (L-tryptophane) est l'un des 20 acides aminés constituant des protéines) qui eux sont fabriqués dans les feuilles plus âgées, à la lumière. Les méristèmes intercalaires sont également des lieux de synthèse très actifs.
La migration (à distance du lieu de synthèse) est primordiale dans le cas de l'auxine : synthétisée dans les apex et les entre-nœuds des tiges et des rameaux, cette hormone doit être distribuée dans tous les tissus, y compris les racines, où elle s'accumule. L’auxine comme les autres hormones doit pour jouer son rôle de messager chimique ne pas demeurer à une concentration constante dans les tissus mais voir ses teneurs fluctuer. C’est la « vague auxinique » qui va déterminer une réponse dans le temps, adaptée au contexte de morphogenèse et de la différenciation.
L'auxine se déplace préférentiellement dans le phloème (Le phloème est le tissu conducteur de la sève élaborée qui est une solution riche en glucides tels que le saccharose, le sorbitol et le mannitol chez les plantes vasculaires. Le phloème a aussi un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle de soutien avec les fibres libériennes. Dans les troncs des arbres, le phloème peut faire partie de l'écorce, pour cette raison son nom provient d'un dérivé du mot grec phloos qui signifie écorce).
. Sa conduction est polarisée : elle s'effectue plus facilement de l'apex vers la base de l'organe.
Ce transport polarisé de l'auxine :
-----------------------------------
- a des conséquences sur l'organogénèse : il y a différenciation de racines à la base et de bourgeons à l'apex, en relation avec l'action rhizogène de l'auxine à forte dose et avec l'action de l'auxine à faible dose sur la différenciation des bourgeons
- permet de comprendre les tropismes : par exemple, dans le contexte du phototropisme, la lumière provoque (par un mécanisme que l'on ignore) une migration d'auxine depuis la face éclairée vers la face sombre, engendrant ainsi un allongement de la face sombre lié à l'effet de l'auxine à forte dose sur l'élongation cellulaire.
IV-Rôles de l'auxine dans la morphogenèse végétative:
IV-1 : L'auxine et l'élongation cellulaire :
L'auxine est la principale hormone agissant sur l'augmentation de la taille des cellules. Cet effet, qui dépend des concentrations intracellulaires d'auxine et de la nature des organes, s'exerce sur des cellules jeunes en cours d'élongation, au moment où la paroi est extensible.
On sait que l'élongation cellulaire est un processus complexe qui fait intervenir une absorption d'eau, l'extension de la paroi sous l'effet de la turgescence, et l'incorporation de nouveaux composés entre les mailles de fibrilles de cellulose ainsi distendues.
L'auxine agit en fait sur l'élongation cellulaire à deux niveaux :
- d'une part au niveau de la paroi, dont elle provoque le relâchement. Dans le détail, l'auxine stimule au niveau de la membrane plasmique une pompe à protons, entraînant ainsi une acidification du milieu : le pH au voisinage de la paroi tombe de 6.5 à 4.5. L’afflux de protons a plusieurs conséquences, toutes favorables au relâchement de la paroi : Rupture de liaisons acidolabiles entre l'extensine, les hémicelluloses et composés pectiques, et la cellulose ; déplacement du calcium qui soudait entre elles les chaines uroniques des composés pectiques ; entrée d'ions K+ provoquant conjointement une entrée d'eau d'où une augmentation de la turgescence cellulaire ; activation de certaines enzymes, de type cellulases et protéases, susceptibles d'hydrolyser les composés de la paroi.
- d'autre part sur les synthèses protéiques en modifiant l'expression génique. Il est établi que l'auxine agit sur l'activité génique en régulant la synthèse d'ARN codant pour des protéines nécessaires à l'élongation. Ces protéines spécifiques de l'élongation cellulaire n'ont pas été clairement identifiées à ce jour. Il reste également à préciser leur rôle et le lien qu'elles peuvent avoir avec la stimulation de l’afflux de protons.
IV-2 : L'auxine et la division cellulaire:
L'auxine stimule les mitoses (division cellulaire), mais cette action ne s'exerce pas indistinctement sur tous les méristèmes : l'auxine n'agit pas (ou peu) sur la prolifération au niveau des méristèmes primaires. En revanche, elle a une action très marquée sur la prolifération des cambiums (en vert sur le schéma ci-dessous).
Aspects macroscopiques des rôles de l'auxine:
- L'auxine et la croissance des organes végétatifs :
L'auxine contribue à la croissance des tiges et des rameaux à partir des bourgeons apicaux ou axillaires. Son action sur la croissance en longueur dans la zone d'élongation subapicale est maximale pour une concentrations en auxine relativement élevée. Par contre, l'élongation des entre-nœuds n'est pas le fait de l'auxine.
Au niveau des feuilles, les pétioles et les gaines ont leur élongation stimulés par l'auxine. Les limbes des feuilles de Monocotylédones ont leur croissance stimulée par l'auxine, tandis que celle des limbes de Dicotylédones est inhibée par l'auxine.
L'action de l'auxine sur l'élongation des racines est toute différente de son action sur les tiges. Elle se ramène à un effet inhibiteur aux concentrations moyennes.
-L'auxine et l'organogénèse :
La néoformation (ou différenciation) des bourgeons est induite par les cytokinines, sous réserve de la présence de faibles doses d'auxine. Pour des concentrations plus fortes, l'auxine inhibe la différenciation des bourgeons. À forte dose, l'auxine inhibe également le débourrement des bourgeons.
L'un des effets organogènes le plus marquant de l'auxine est son pouvoir rhizogène : appliquée à des concentrations assez fortes, l'auxine provoque l'apparition de racines.
V- Posologie et mode d'utilisation :
En germination et bouturage :
3 à 4 ppm dans la solution hydrique.
Croissance et fin de stretch:
20 à 35 ppm au maximum.
Se dilue dans de l'alcool à 70/90° et ne pas oublier d'ajuster le ph à 6.
Pour ma part, j'associe au root un agent tensio-actif ou mouillant permettant un meilleur étalement et une meilleure pénétration du produit (Penetrator).
On peut soit le pulvériser par voie foliaire, soit le mettre dans la solution d'engraissage.
Il est préférable d'alterner les dosages de root tonic, par exemple pour ma part je fais une pulvérisation à 20 ppm et la suivante sera de 30 ppm (vague auxinique), trois à quatre pulv./plantes.
Voici un petit texte sur les 5 Hormones de base d'une plante et leurs effets.
Rôles des hormones sur la croissance et le développement
Une phytohormone, ou hormone végétale, est une hormone produite par une plante. C'est une substance chimique organique qui régule la croissance végétale ou qui intervient dans la communication entre individus végétaux différents (un arbre stressé peut émettre une hormone informant d'autres arbres qu'une cause de stress est présente. Ce stimulus peut augmenter la production de tanins ou de molécules défensives de la plante réceptrice). On parle parfois d'hormones de stress pour décrire les molécules émises par des plantes en état de manque d'eau ou blessées, lesquelles peuvent attirer des prédateurs, mais aussi les prédateurs de ces prédateurs.
Pour être une phytohormone, une substance doit être:
* endogène (c'est-à-dire non fournie par l'environnement)
* oligodynamique (et agir à faible dose, de l'ordre de la micromole)
* vectrice d'une information (apportée à une cellule cible sélectivement sensible à son action et dont elle influence le fonctionnement).
Ce sont ces exigences qui permettent de faire la distinction entre une phytohormone et une substance trophique.
Nous nous pencherons sur les rôles de 5 groupes d'hormones suivant: les auxines, les cytokinines, les gibbérellines, l'acide abscissique et l'éthylène.
A) Auxines
Les auxines ont d'abord été découvertes chez les coléoptiles des Graminées. Charles Darwin et son fils Francis ont réalisé plusieurs expériences qui ont permis de montrer que la plante peut réagir à la lumière latérale. Comme ils travaillaient sur l'apex du coléoptile, ils en conclurent que cette région détectait la présence de lumière. Plus tard, on découvrit qu'une substance transmise par l'apex vers le bas de la plante était responsable de cette courbure. En 1926, le Hollandais Went mis en évidence la présence de cette substance. Plus tard, Thimann et ses collègues du California Institute of Technology isolèrent l'auxine et déterminèrent sa structure.
On sait aujourd'hui qu'il existe plusieurs types d'auxines. En général, les auxines favorisent l’allongement cellulaire des coléoptiles, la dominance apicale, la formation de racines adventices, la fructification et la différenciation du tissu conducteur de la tige. Elles préviennent aussi l'abscission des feuilles en réduisant la sensibilité des cellules à une autre hormone, l'éthylène.
Avec l'auxine
Sans l'auxine
Les auxines sécrétées par le bourgeon apical empêchent le développement des bourgeons axillaires. Lorsqu'on retire le bourgeon apical, les bourgeons axillaires se développent.
Développement des racines adventives sous l'effet de l'auxine.
L'analyse des temps de latence suggère que la baisse de pH précède la stimulation de l'élongation. L'expérience suivante prouve qu'un pH acide appliqué de manière exogène peut à lui seul stimuler la croissance. La baisse de pH pourrait donc représenter une étape du mécanisme d'action de l'auxine sur l'élongation.
Dans cette expérience, les échantillons sont placés dans un milieu tamponné (pH 6,4). Au moment indiqué par la flèche rouge, le milieu est changé par un tampon acide (pH 4,5). On observe une augmentation immédiate de la vitesse d'élongation.
Remarque : Comme les ions pénètrent difficilement à travers la cuticule, il a fallu rendre celle-ci perméable. Ceci a été réalisé en abrasant légèrement la surface de l'échantillon avec de la poudre de carborandum.
Cette série d'expériences peut se traduire par le schéma suivant :
Schématisation de l'action à court terme de l'auxine:
*
A gauche : l'auxine entre dans la cellule et provoque une sortie d'ions H+ dans la paroi cellulaire. Cette acidification provoque une stimulation de la croissance cellulaire et se traduit conjointement par une acidification du milieu (par diffusion).
*
A droite : Un pH acide appliqué de manière exogène provoque une acidification expérimentale de la paroi et par conséquence une stimulation de la croissance cellulaire.
Réaction de plant de tomate à la lumière grâce à l'auxine
http://www.youtube.com/watch?v=E3eJfkFu7Vw
Cytokinines
La structure chimique des cytokinines est apparentée à celle de la purine adénine. On trouve des cytokinines dans les régions à forte division cellulaire comme les graines, les fruits, les feuilles et les pointes de racines. Elles sont aussi présentes dans le liquide s'écoulant de blessures.
Les cytokinines régulent la division et la différenciation cellulaires. En absence d'auxines, elles favorisent le développement des bourgeons axillaires. Enfin, elles retardent le vieillissement de certains organes.
Elles ont des propriétés activatrices de la division cellulaire, mais elles sont également impliquées dans la croissance et la différenciation cellulaire, entre autres.
* Activation de la production de chlorophylle
* Activation de l'ouverture des feuilles
* Favorisent la croissance cellulaire
* Favorisent la formation de jeunes pousses
* Favorisent le déchargement de composés sucrés par le phloème
* Retardent la sénescence foliaire
* Conjuguées à l'auxine, activent la division cellulaire (l'auxine favorise la duplication de l'ADN ; les cytokinines permettent la séparation des chromosomes)
* Impliquées dans les morphogenèses
* Inhibent la photosynthèse des plantes en C4
* Stimulent le métabolisme des cellules de jeunes pousses (qui ne sont pas à leur niveau de métabolisme maximal) en réponse à une augmentation de l'eau et des substances minérales disponibles.
La plus stupide mais la seule vidéo sur le sujet
C) Gibbérellines
C'est en 1934 que des chercheurs japonais isolèrent la gibbérelline. Depuis, nous savons qu'il existe plus de 84 gibbérellines. Présentent dans toutes les parties de la plante, elles sont toutefois plus concentrées dans les graines immatures.
Les gibbérellines provoquent la croissance des feuilles et de la tige en stimulant l'allongement et la division cellulaires. Elles favorisent aussi la fructification et la germination des graines.
Expérimentalement, son inoculation dans le riz, ainsi que dans divers autres végétaux provoque une exaltation de la croissance. Les gibbérellines agissent essentiellement sur les cellules des entrenœuds qu'elles allongent. Elles contribuent également à la levée de la dormance des graines et au débourrement des bourgeons (vernalisation). Ce faisant, elles s’opposent donc aux effets de l’acide abscissique. Elles peuvent décaler la mesure du temps chez les végétaux. Les traitements aux gibbérellines se substituent aux jours longs et provoquent la floraison de plantes durant les jours courts de l'hiver. Elles induisent une masculinisation des fleurs et stimulent la croissance du fruit. À la différence des auxines, les gibbérellines n'inhibent ni ne stimulent la croissance des racines.
Commercialement, les gibbérellines sont employées pour faire grossir les grains de raisin sans pépin, ou pour retarder la maturité des agrumes. Elles permettent aussi d'obtenir des fruits parthénocarpiques, davantage de malt pour la production de bière, ou plus de saccharose dans la canne à sucre.
La plus stupide mais la seule vidéo sur le sujet
http://www.youtube.com/watch?v=LP--X8LmwjQ
D)Acide abscissique(ABA)
L'acide abscissique fut d'abord connu sous le nom de dormine. En effet, en 1949, Paul F. Wareing constatait la présence d'un inhibiteur de croissance dans les bourgeons dormants du frêne et de la pomme de terre. En 1960, Frederick T. Addicott découvrait une substance capable d'accélérer l'abcsission des feuilles et des fruits. Il nomma cette substance abscissine. En fait, il s'agissait de la même substance.
Aujourd'hui, on sait que l'acide abscissique, ou ABA, n'a aucun effet direct sur l'abscission. Il stimule plutôt la production de protéines de réserve de la graine. Il est également responsable de l'inhibition de la croissance cellulaire et de la germination des graines, et provoque, en cas de sécheresse, la fermeture des stomates.
* Dormance et inhibition de germination
Induction de la sénescence (maturation des graines en produisant de la LEA ou Late Embryogenesis Abundant protein).
Prolongation de la dormance.
Arrêt de croissance de bourgeons ayant démarré et réintroduction de la dormance.
Inhibition de la germination des graines par modification de la perméabilité des membranes.
* Défense contre différents stress
Fermeture des stomates permettant une lutte contre la sécheresse (déficit hydrique), choc osmotique, carence en éléments minéraux, anoxie des racines.
Implication dans les voies de défense contre les agents pathogènes (cross-talk avec les voies de signalisation acide jasmonique/Éthylène, fermeture des stomates empêchant la pénétration du pathogène déclenchée par un mécanisme de reconnaissance)[4],[5].
* Autres rôles
Action négative sur l'élongation des entrenœuds.
Inversion des conditions photopériodiques nécessaires à la floraison.
Accélération de l'abscission des feuilles (repos hivernal) sans la déclencher.
Chute des fruits secs.
Expérimentation avec l' ABA
E) Éthylène
La connaissance de l'effet de l'éthylène sur les plantes est connu depuis le début du 19e siècle. En Allemagne, on avait constaté la défoliation des arbres situés près des lampes au gaz des rues. En 1901, Dimitri Neljubov trouva que l'éthylène était le composé actif du gaz d'éclairage. Suite à cette découverte, on se rendit compte que l'éthylène avait des effets sur presque tous les aspects de la croissance et du développement des plantes.
L'éthylène module de nombreux métabolismes (réponses des plantes aux stress biotiques et abiotiques), est impliqué dans les étapes de floraison et stimule la maturation de nombreux fruits. Si cette molécule a des effets si variés, c'est parce qu'elle est très simple et donc peu spécifique.
L'éthylène provoque une triple réponse aux contraintes physiques. Lorsqu'une plante rencontre un obstacle, elle le contourne. Cette réaction est due à l'éthylène qui ralentit l'allongement des cellules, provoque ensuite un épaississement de la tige puis une modification de son orientation qui passe de verticale à horizontale.
L'éthylène stimule aussi l'apoptose (par exemple, lors de la mort des cellules du xylème). Elle provoque aussi l'abscission des feuilles et la maturation des fruits.
http://www.youtube.com/watch?v=CjphgxWi16g
Dans l'espoir que vous trouver ces vidéos amusantes.
Voici le passage d'un ouvrage américain intitulé "Marijuana Grower's Insider's Guide" très complet,
J' ai sélectionné quelques chose d'intéressant sur la puissance du cannabis et les paramètres à gérer pour augmenter le THC (surtout aux débutants comme moi)
les cultivateur confirmés, et les experts n'apprendrons pas grand chose
Maximiser la puissance
La puissance potentielle de toute récolte est principalement déterminée par la puissance des parents qui ont produit la graine; la puissance dépend des gènes de puissance (la production de THC) que la mère et le père apportent à leur descendance (la graine).
Pour assurer une puissance élevée, les points vitaux sont : sélectionner une graine puissante; faire pousser une récolte robuste et vigoureuse; récolter au pic de maturation.
Après ces trois points principaux, il y a plusieurs autres facteurs dont chaque cultivateur devrait s'occuper.
Après que vous ayez cultivé une plante pleinement mâture, la contribution des facteurs spécifiques environnementaux diminue. Considérez chaque influence environnementale, seulement environ 20 à 30 pour cent de différence en puissance sont tout ce qu'un cultivateur consciencieux peut espérer atteindre en contrôlant chaque aspect de l'environnement :
- l'humidité,
- la température,
- la terre,
- la fertilité, et
- la qualité de la lumière,
Pour nommer seulement quelques-uns des facteurs liés entre eux.
Pour illustrer, considérez que vous avez une variété qui pourrait produire 20 % de THC sous des conditions environnementales parfaites pour maximiser la puissance.
Tant que vous récoltez une plante robuste, pleinement mâture, la puissance varie seulement entre 17 et 20 % de THC. Si la plante est immature ou maladive, la puissance pourrait être aussi petite que de 5 à 10 % de THC. C'est pourquoi cultiver une plante robuste et pleinement mâture à partir de graines puissantes est si important.
Si chaque facteur de croissance n'était pas optimal en termes de puissance, vous pouvez pourtant récolter une plante puissante qui, dans cet exemple, aurait au moins 15 % de THC.
Contrôler chaque facteur environnemental en relation avec les autres est peu réaliste et presque impossible, mais en cultivant une récolte robuste, potentiellement puissante, et pleinement mâture, vous avez déjà assuré un rendement puissant.
Les facteurs de puissance comme
/la qualité de la lumière,
/l'humidité,
/la température de l'air;
les facteurs de terre comme
/la fertilité,
/l'aération, l'eau,
/la température de terre
Tous ceux-là font une petite contribution à la puissance totale de votre récolte.
Contrairement à ce que vous pouvez avoir lu,
La production de THC ne dépend pas de l'intensité de la lumière.
Le spectre de lumière influence la puissance. Les recommandations données dans ce livre couvrent les aspects les plus influents de lumière en termes généraux.
Une chaleur excessive diminue la puissance d'une bonne récolte plus qu'aucun autre facteur environnemental.
Gardez les températures de jour dans les 21 à 26 °C, et en dessous de 29 °C pendant la floraison pour les meilleurs résultats.
La toute première considération pour maximiser la puissance après que vous ayez sélectionné une bonne graine est le moment de la récolte, particulièrement la maturation de votre récolte.
Faites attention de choisir de bonnes graines, de faire pousser une plante robuste, de récolter des têtes mûres,
Et vous deviendrez un cultivateur couronné de succès.
(La multiplication est la contribution la plus importante qu'un cultivateur puisse faire pour la puissance, mais la multiplication doit se faire pour les futures récoltes, pas pour la récolte présente).
Le choix des parents repose sur vous et votre évaluation de l'herbe à partir de laquelle vous choisissez les graines. Au travers de ce livre, presque tout ce qui est dit à propos de la culture est dirigé vers la croissance d'une récolte robuste et vigoureuse, parce que la santé et la vigueur d'une récolte est la chose la plus importante pour le rendement total.
Un avorton maladif de plante peut encore être puissant, mais quel est l'intérêt d'une plante puissante si elle donne seulement quelques joints ?
Pour maximiser la puissance, maintenez des températures modérées pendant la floraison.
Gardez les températures de jour entre 21 et 26 °C, et les températures de nuit dans la gamme de 16 à 26 °C.
Gardez l'humidité basse;
Croissance, mais ne gardez pas les pots saturés; laissez les niveaux supérieurs des pots sécher avant d'arroser.
Utilisez des lumières supplémentaires, riches en spectre rouge pendant la floraison.
Suivez ces recommandations pour devenir un maître cultivateur, et vous aurez fait tout ce que vous pouvez raisonnablement faire pour encourager le développement d'une récolte supérieure.
Récolter trop tard diminue la puissance. Les têtes des glandes manquantes représentent une perte de puissance. Les têtes brunes indiquent une dégradation et une puissance diminuée.
Les graines de sources natives, comme la colombienne, la thaï, et l'africaine, se développent fréquemment en plantes qui peuvent être plusieurs fois plus puissantes que l'herbe originelle.
C'est simplement parce que les techniques de croissance et de séchage décrites ici, optimisent la production et la rétention du THC potentiel de la variété, tandis que les techniques traditionnelles de culture de marijuana gardent souvent moins de la moitié du THC potentiel dans le produit final.
Vous avez choisi de bonnes graines parentales, et donné le soin approprié à votre récolte, donc vous avez couvert les deux considérations de première importance pour une puissance élevée;
Il ne reste plus que le troisième critère - le moment de la récolte (je vous le mettrai plus tard)