Le Calphos est une solution nutritive pour les plantes qui arrivent à leur cycle de floraison,
au chevauchement d'activité du phosphore et du potassium ***CALCIUM*** pendant la floraison.
Appliquez le Calphos avant l'arrivée des premières fleurs pour soutenir les fruits/fleurs en formation.
En termes simples, nous utilisons le phosphore pour le système racinaire, ce qui permettra aux plantes d'accéder à l'eau et aux nutriment du sol pour soutenir la période charnière lors du passage en floraison, quant au calcium il renforcera la production de fleurs et de fruits.
Comment faire :
Vous pouvez utilisez des coquilles d'œufs, des os et d'autres sources naturelles de calcium comme les coquillages, les palourdes, les huîtres, ...
- Pillez les coquilles grossièrement
- Poêler les coquilles jusqu'à ce que certaines soirnt marron / noir et un peu de blanches.
Les coquilles brûlées sont une source de **phosphore** tandis que les blanches sont une source de **calcium**.
- Après la torréfaction des coquilles, broyez-les. Vous pouvez le faire manuellement, avec un mortier et un pilon ou au mixeur.
- Ajoutez-les dans un récipient et ajoutez 5 fois le volume de coquilles en vinaigre(blanc).
Par exemple, si vous avez 1 tasse de coquille, ajouter 5 tasses de vinaigre(blanc).
L'acide dans le vinaigre(blanc) aide à les digérer.
Vous remarquerez un bouillonnement. Ce processus convertit les ingrédients en phosphate de calcium liquide.
Attendez jusqu'à ce que les petites bulles disparaissent
Fermez le récipient et laissez fermenter pendant 20 jours.
Filtrez dans un autre bocal
Félicitation vous avez votre phosphate de calcium.
Comment l'utiliser:
Mélangez 1 c. à café/L d'eau.
Plantes :
Pulvérisation sur les feuilles pendant la phase de transition végétative ----> Floraison
Il induit la floraison, facilite l'assimilation de nutriments, renforce la floraison.
Il renforce les tiges des plantes, feuilles, fruits, exhausteur de goût.
Vous allez d'abord les broyer un peu avec un mortier et un pilon. Pas trop car vous ne voulez pas tout brûler quand vous allez les rôtir.
Maintenant vous avez vos coquilles partiellement broyées.
Maintenant il est temps pour la torréfaction. Vous allez les mettre dans une casserole avec une belle flamme, comme ci-dessous:
Torréfaction a pris environ 15 minutes sur feu vif.
Attention cela produit beaucoup de fumée.
Pas l'odeur la plus agréable, ça sent comme de la litière pour chat.
Après la torréfaction, vous obtenez quelque chose de blanc, marron et noir.
Plus il y aura de noir, plus il y aura de **phosphore**, plus il y aura de blanc, plus il y aura de **calcium**.
Broyez bien le tout en poussière.
Ajoutez y 1 volume de produit broyé pour 5 volume de vinaigre
mettez le dans un récipient en plastique refermable, il servira de fermenteur
Votre mélange va bouillonner, l'acide du vinaigre réagit avec le calcium.
Il fera des bulles pendant un certain temps.
Fermez le récipient et laissez fermenter 20 jours
Photo après ajout du vinaigre.
Attendez 20 jours... votre Calphos est prêt.
Vous pouvez utiliser des carapaces de crustacés, elles ont l'avantage supplémentaire de contenir de la chitine,
un engrais étonnant et bio-disponible.
- Les Principes
* Les micro-organismes efficaces : EM [ EM ]
* micro-organismes indigènes bénéfiques : IMO [ IMO/BIM ]
* Le cycle des éléments nutritifs dans le sol :
* LesBactéries [ Bactéries Bénéfiques ]:
* Les Mycorhizes [ Champignons Bénéfiques ]:
* Les Nématodes :
* Les étapes du développement des plantes :
- Les Amendements et Fermentations
* Jus de fruits fermentés [Fermented Fruit Juice : FFJ] : [FJ/FPJ-flo]
* Jus de plante fermentée [Fermented Plant Juice : FPJ] : [FJ/FPJ-cro]
* Acides aminés de poisson : [Fish Amino Acid : FAA] [Engrais Poisson]
*Acide aminé de Kohol :
* Maltose :
* Nutriments à base de plantes orientales [Oriental Herbal Nutriments - OHN]
* Le compost mixé fermenté : [ Fermented Mixed Compost - FMC]
* Le son de riz / colza :
* Lactobacilles [ Lactic Acid Bacteria : LAB ] [LAB]
- Les Minéraux
* Calcium soluble dans l'eau [ Water-Soluble Calcium : WSC ]
* Le phosphate de calcium soluble dans l'eau :
* l'acide phosphorique soluble dans l'eau :
* Potassium soluble dans l'eau
* L'eau de mer :
* bio-char :
* eau minérale bactérienne [ Bacterial Minéral Water - BMW ]
- Le Sol
* le recrutement de microorganisme (IMO1) :
* BS / J nourriture (IMO2) :
* Mill run de blé (IMO3) :
* Sol (IMO4) :
* mélange alternatif (IMO-A)
* Semences / germination :
* La croissance végétative :
* La Floraison :
* La Fructification :
* Élevage
* Compostage
* La lutte antiparasitaire
* Attractifs pour insectes
* L'eau de savon (SoWa) et de l'eau de piment (HPW)
Plop !
Je me suis amusé à traduire en majeur partie la page wikipedia du KNF .
Non pas que ça me paraisse "la solution" ........ elle présente des "recettes organiques" que nous connaissons en partie grâce aux divers guides sur les FPJ , FFJ , Calphos ...etc...etc.. entre autres .....
Des recettes il y en a de toutes sortes .... "adaptées" aux 4 coins du globe .
L'intérêt du KNF est de les présenter dans "une certaine logique" , un "certain environnement" ;
les matériaux utilisés sont "locaux" et donc peut-être pas toujours aussi "pertinents" , "accessibles" chez nous .
Mais il me semble par contre pertinent de pouvoir s'en servir , de pouvoir s'inspirer de "cette logique" , pour pouvoir améliorer , adapter les recettes et en trouver de nouvelles.
En essayant de remplacer certains "produits" , certaines "matières" .... par des "équivalents locaux"
Bref ... personnellement je trouve ça super intéressant ......
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Korean Natural Farming [ KNF ]
L'agriculture naturelle coréenne , Korean Natural Farming (KNF) tire profit des micro-organismes indigènes (IMO) (bactéries, champignons, nématodes et protozoaires) pour produire des sols fertiles qui donnent un rendement élevé sans l'utilisation d'herbicides ou de pesticides. Le résultat est l'amélioration de la santé des sols, l'amélioration de la "richesse" du sol, l'ameublissement et la structure, attirant un grand nombre de vers de terre.
Le KNF permet également l'élevage de porc sans odeur et l'élevage de la volaille sans la nécessité de disposer d'effluents. Cette pratique est répandue dans plus de 30 pays, et est utilisé par les particuliers et les exploitations commerciales.
* Histoire :
Le chercheur coréen Han Kyu Cho a développé ces pratiques il y a plus de 40 ans, et à partir de 2014 a formé plus de 18.000 personnes à l'Institut Janong Farming naturel. Hoon Parc a KNF à Hawaï en provenance de Corée du Sud, où en tant que missionnaire, il a "labélisé" KNF des porcheries commerciales avec pratiquement aucune odeur.
Recherche historique annexe :
CHO Han Kyu , ou Dr CHO , introduit plus de rigueur dans l'agriculture naturelle, construit un système définissant des protocoles pour préparer et utiliser les différentes concoctions et la gestion du bétail.
Il est né en 1935 dans une maison de ferme à Suwon qui est à 30 km au sud de Séoul avec 5 ha des terres cultivées.
Après la fin des études (primaires) , il a travaillé à la ferme avec ses frères et sœurs et a eu de nombreuses expériences en utilisant des apports naturels.
En 1960, il est allé au Japon pour étudier l'agriculture et il a rencontré trois enseignants au Japon:
- Le premier gourou, Yamagishi Mizo:
Il ne fut pas un théoricien; il était un agriculteur plein d'amour et de respect pour la vie. Il a mis les droits fondamentaux des poulets avant la productivité. Pour lui, l'esprit et l'esprit étaient plus important que la technologie et de gestion . Son enseignement a beaucoup d'implication sur la science moderne qui traite "la vie" seulement comme "matériau" et "à la machine" .
- Le second gourou, Shibada Genshi:
Dr Cho a visité la maison de M. Shibada en Octobre 1965.
Il possédait une ferme ordinaire . Au centre du terrain il y avait une petite cabane où se trouvaient beaucoup de barils de cèdre japonais plein d'enzymes. Un des barils contenait des fèves vieilles de 10 ans. "Je ne pouvais croire mes yeux quand j'ai vu ces fèves germées.
Mme Shibada m'a dit que parmi les arbres, le cèdre est le plus fort et parmi les fruits, la clématite est la plus forte.
Grâce à Genshi Shibada, j'ai ouvert mes yeux sur le monde remarquable des enzymes et des micro-organismes ", écrit le Dr Cho.
- Le troisième gourou, le troisième professeur était Oinoue Yasushi . "La logique simple sur modèle physiologique et comportemental des plantes m'a donné la sagesse pour voir les plantes avec une nouvelle perspective, et sa théorie du" Cycle Nutritive "m'a permis de parler avec les plantes», explique le Dr Cho.
Nous comprenons mieux maintenant trois des principes fondamentaux de l'agriculture naturelle du Dr Cho:
-Respect de la vie
-Utilisation des micro-organismes
-Théorie du cycle Nutritive
Dr Cho a formé plus de 18.000 personnes à l'Institut Janong Farming naturel. Il était le conférencier sur NATURE ÉLEVAGE dans de nombreux pays tels que la Corée, le Japon, la Malaisie, la Thaïlande, le Vietnam, les Philippines, la Mongolie, la Tanzanie, le Congo, la Chine, etc. Il est maintenant âgé de 79 ans et il a reçu le prix présidentiel à trois reprises.
En pleine forme!
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* Les principes :
L'idée fondamentale du KNF est de renforcer les fonctions biologiques de tous les aspects de la croissance des plantes pour augmenter la productivité et la nutrition. Ainsi , la "biologie" réduit ou élimine la nécessité d'interventions chimiques, que ce soit pour protéger de la prédation ou de la concurrence avec d'autres plantes.
Par exemple, le métabolisme des IMO produit des protéines complètes, alors que les insectes préfèrent des protéines incomplètes.
KNF évite l'utilisation des déchets comme le fumier, ce qui réduit le risque de transfert d'agents pathogènes à partir des déchets de nouveau dans la chaîne de production alimentaire, bien que dans des sols très pauvres en azote , ajouter du fumier peut augmenter le rendement.
Utiliser les nutriments contenus dans les semences
Utilisez les micro-organismes autochtones (IMO)
Maximiser le "potentiel inné " avec moins "d'intrants"
Évitez les engrais commerciaux
Éviter le labourage
Aucune utilisation de déchets d'élevage
* Les micro-organismes efficaces : EM [ EM ]
KNF utilise des micro-organismes aérobies. La " technologie EM " , ainsi nommée "micro-organismes efficaces" utilisant principalement les organismes anaérobies .
* micro-organismes indigènes bénéfiques : IMO [ IMO/BIM ]
Le KNF utilise les IMO pour exploiter le plein potentiel de l'écosystème dans lequel les cultures sont cultivées. Les avantages potentiels comprennent les taux de matière organique du sol en décomposition, augmente la disponibilité des nutriments, le rendement des plantes sont améliorés, les micro-organismes pathogènes réduits et une augmentation des défenses des plantes .
Les micro-organismes bénéfiques peuvent supprimer de manière significative l'activité d'agents pathogènes fongiques dans les cultures de cultivars Rhododendron modérément sensibles, mais les cultivars très sensibles peuvent en être d'autant lésés.
Les IMO peuvent réduire les pertes de rendement initiaux lors de la transition de l'agriculture "conventionnelle" vers l'agriculture biologique, en accélérant la récupération des sols. Les sols épuisés par l'utilisation d'insecticides, fongicides et herbicides peuvent avoir réduit les microorganismes du sol.
Une rhizosphère saine contient environ 7 millions de micro-organismes par hectare.
Son rhizome contient diverses espèces et une concentration relativement faible de micro-organismes qui endommagent la vie des végétaux et d'une quantité relativement importante des sécrétions de plantes.
Les "moisissures" en constituent 70-75%, les bactéries 20-25% et les petits animaux le reste. Les micro-organismes contiennent environ 70 kg de carbone et 11 kg d'azote, similaire à la quantité d'azote généralement appliqué sous forme d'engrais .
* Le cycle des éléments nutritifs dans le sol :
Les nutriments sont absorbés et déposés dans un cycle naturel le moins perturbé par l'intervention humaine.
Quand les plantes sont en désintégration, le phosphore et l'azote "détritique" sont "rétribués" au sol.
Les champignons du sol et les bactéries absorbent ces nutriments.
Les champignons et les bactéries sont consommés par les nématodes qui ont une alimentation fongique et bactérienne .
Ces nématodes sont à leur tour consommés par les nématodes prédateurs omnivores.
A chaque étape, un peu d'azote inorganique et de phosphore sont retournés au sol et est absorbé par la plante.
* LesBactéries [ Bactéries Bénéfiques ]:
Il existe quatre types de bactéries communes dans le KNF , comprenant : des lactobacilles, des bactéries pourpres, Bacillus subtilis et des levures.
* Les Mycorhizes [ Champignons Bénéfiques ]:
Les mycorhizes sont des «racines champignon», une association mutualiste entre un champignon (Myco) tels que Aspergillus oryzae , et les racines des plantes (rhiza).
Ceci permet d'obtenir une "interface" entre les plantes et le sol.
Les champignons se développent dans les racines des cultures et à l'extérieur dans le sol, ce qui augmente le système racinaire plusieurs milliers de fois.
Les champignons utilisent leurs enzymes pour convertir les nutriments du sol sous une forme que les cultures peuvent utiliser , en transformant les glucides des végétaux en amendements , et en séquestrant le carbone
Des Kilomètres de mycorhizes peuvent être trouvés dans une seule once de sol.
L' inoculation de mycorhizes dans le sol augmente l'accumulation de carbone dans le sol en déposant la glomaline, qui augmente la structure du sol en se liant à la matière organique des particules minérales.
La glomaline donne au sol son ameublissement (texture), la flottabilité et la capacité d'absorption d'eau.
Le biochar (charbon de bois) abrite des mycorhizes dans une myriade de petits trous.
D'autres impacts des mycorhizes inclus une meilleure absorption de l'eau, les besoins en eau réduits (résistance à la sécheresse accrue), la résistance aux pathogènes accrue et dans l'ensemble une vigueur accrue de la plante.
* Les Nématodes :
Les nématodes , tel que le nématode réniforme " Rotylenchulus reniformis " , sont souvent considérés comme nuisibles à l'agriculture et sont une cible fréquente de pesticides.
Toutefois, KNF affirme que 99% des nématodes sont bénéfiques et même consomment les nématodes parasites.
Herbivores, fongivores, bactérivores et nématodes omnivores sont des "acteurs" importants dans le cycle des nutriments.
Les diverses pratiques de "travail du sol " et d'autres" gestion des sols" affectent la variété et les populations de nématodes.
Conserver le sol sans labour est bénéfique aux bactérivores et fongivores, mais l'indice de structure (SI) ne diffère pas entre les cultures de couverture et les champs en jachère.
Une expérience simple, sans labour et "labour lège" a échouée à montrer une augmentation de la structure du réseau alimentaire du sol au bout de deux ans, mais l'a fait après six ans.
Dans la serre, les engrais verts ont permis d' augmenter les populations omnivores et prédateurs.
Un "labour léger" de crotalaria juncéa suivie par le paillage en surface du sol périodiquement avec des résidus de crotalaria juncéa améliore l'indice de structure (SI) au bout de 2 cycles de culture.
* Les étapes du développement des plantes :
KNF pose trois principales étapes de la croissance des plantes. Chaque étape nécessite un équilibre différent de nutriments.
1-La croissance végétative :
Dans la phase de croissance, la plante étend ses racines, branches et feuillage. Le nutriment clé dans ce stade est l' l'azote.
KNF préfère l'utilisation d'une préparation d'acides aminés de poisson pour cette phase .
2-Floraison / reproduction :
Après que la plante ait atteint une taille suffisante, elle "détourne" son énergie dans la fabrication des fleurs pour attirer les pollinisateurs. Les nutriments clés dans cette étape sont le calcium et le phosphore.
KNF préfère l'utilisation d'une préparation de jus de plante fermenté et d'autres amendements pour cette phase.
3-Fructification :
Une fois la floraison terminée, la plante porte son attention à apporter ses fruits à pleine maturité.
Le calcium améliore la taille et la douceur de la plante et son fruit.
KNF préfère l'utilisation d'une préparation de coquilles d'oeuf pulvérisé avec du vinaigre de riz brun ( BRV ) , pour cette phase .
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*** Amendements :
KNF utilise une variété d'amendements , soit pour améliorer directement la croissance des plantes ou pour améliorer la prolifération des IMO.
Remarque: toutes les eaux dans un récipient ouvert pendant plusieurs jours vont permettre au chlore et a d'autres substances volatiles de s'échapper.
Les amendements sont dilués 500-1000:1 .
** Les "Fermentations" :
KNF fermente une variété de matériaux destinés à être utilisés dans des contextes différents. Les produits fermentés sont produits dans des récipients en verre ou en céramique (pas de métal ou de plastique) remplis à 2 / 3-3 / 4 de leur capacité et recouverts de papier ou de tissu poreux.
Ils emploient le sucre brun ou jaggery (BS / J) comme agent de fermentation.
KNF conseil de ne pas utiliser la mélasse, qui contient trop de "teneur en humidité".
La fermentation a lieu dans un endroit frais et sombre et les résultats doivent être réfrigérés ou conservés dans un endroit frais.
La température idéale pour la fermentation est 23-25 ° C (73-77 ° F).
* Jus de fruits fermentés [Fermented Fruit Juice : FFJ] : [FJ/FPJ-flo]
Les jus de fruits fermentés (FFJ) utilisent des jus de fruits cultivés localement avec une teneur relativement élevée en sucre, comme la banane, la papaye, la mangue, raisin, melon ou de pomme.
Les FFJ à partir de raisins et / ou d'agrumes ne doivent être utilisés respectivement que sur les cultures de raisins ou d'agrumes.
FFJ : fruits coupés en dés ou fruits en purée diluée 0,65: 1 avec de l'eau et 1: 1. BS / J, fermentée pendant 4-8 jours avec agitation périodique
* Jus de plante fermentée [Fermented Plant Juice : FPJ] : [FJ/FPJ-cro]
Les jus de plante fermentée (FPJ) fournissent "les matières" que les plantes ont réussies a produire pour une "ré-incorporation" dans d'autres plantes.
FPJ : on utilise une seule espèce de mauvaise herbe qui fleurit dans / autour des champs qui sont en cours de culture ou les plantes pour y être cultivées, récoltées le matin après une journée sèche.
Pourpier et Consoude ont prouvés être des choix efficaces.
Des couches de plantes coupées en couches alternées de 2,5cm avec du BS / J (sucre brun / jaggery ) . Une pression doit être effectuée après chaque couche de façon appropriée pour minimiser la quantité d'air.
Après 7-10 jours, le mélange est entièrement liquéfiée, tout ce qui reste de "solide" doit être retiré du mélange .
Les FPJ ne sont pas utiles en présence de fortes précipitations et / ou des conditions d'azote élevées.
Les acides aminés de poisson (FAA) fournissent de l'azote pour améliorer la croissance précoce.
Têtes de poisson, les viscères, les os, etc. (de préférence le thon ou d'autres poissons "dos bleu"), écrasés , la chaire et les os séparés sont fermentés avec une quantité égale de BS / J (sucre brun/jagger ), éventuellement additionnés de papaye verte en tranches.
Deux à trois cuillères à café de IMO3 peuvent dissoudre toute la graisse qui se développe sur la surface.
La couche supérieure est un mélange de BS / J, IMO4, OHN, minéral A et la paille de riz.
La fermentation prend généralement 7-10 jours.
*Acide aminé de Kohol :
Les "Kohol acides aminés" (KAA) sont fabriqués à partir du Kohol ou "golden apple snail ( un escargot aquatique ravageur ! ).
Pomacea canaliculata est un ravageur introduit dans les Philippines, qui prolifère dans les rizières et consomme les jeunes plants de riz. gestion de l'eau et la transplantation des plants de riz peuvent atténuer les effets. En raison de haute sa teneur en protéines (12%), Le Kohol peut être utilisé pour fabriquer une modification des cultures dénommé Kohol Amino Acid (KAA), comme une alternative à la FAA dans les régions intérieures qui n'ont pas accès au matériel de poissons abordables.
Le Kohol doit être retiré de la rizière de toute façon.
Les Kohol sont fermentés de la manière habituelle par dilution avec BS / J et de l'eau et en ajoutant IMO3, après l'ébullition pour tuer les animaux et les séparer de leurs coquilles. Fermentation prend 7-10 jours, après quoi les solides restants sont éliminés.
Pendant le stockage, on rajoute du BS / J pour nourrir les IMO
* Maltose :
Le KNF maltose est fabriqué à partir d'orge germé (malt). Les pousses sont ensuite broyées et à plusieurs reprises trempées puis séparées de l'eau.
Le malt remonte alors à la surface et est séparé de l'eau et fermenté .
* Nutriments à base de plantes orientales [Oriental Herbal Nutriments - OHN]
Les OHN ( nutriments à base de "plantes" orientales ) sont fermentés à base de :
- gigas angelica séchées ( Angélique Rouge )
- écorce de cannelle
- racine de réglisse ( Glycyrrhiza glabra )
- ail
- gingembre.
-Préparation et stockage :
Tandis que chaque "plante" est fermenté séparément, les résultats sont combinés pour l'utilisation en une "matière", à raison de 2 parties pour 1 partie angelica de chacun des quatre autres .
La " matière" peut être fermentée jusqu'à 5 fois, en supprimant les 2/3 du liquide après chaque cycle.
Pour l'ail et le gingembre :
Le gingembre et l'ail doivent être écrasés pour faciliter la fermentation.Une plante est mélangée avec du vin de riz à parts égales et fermentée pendant 1-2 jours. Du BS / J (sucre brun/jagger) égale à la quantité de "plante" est ajouté et le mélange fermente pendant 5-7 jours.
Du Soju, de la vodka ou un autre alcool distillé (30 ~ 35%) égal à la moitié du mélange est ajouté , et le mélange est fermenté pendant 14 jours .
Le compost mixé fermenté est le résultat de l'application de techniques KNF pour transformer des matériaux de compost familiers en "matière riche en nutriments" et facilement disponibles.
Dès la fin de l'automne, l'activité bactérienne se calme et les microbes qui aident à la fermentation prospèrent , produisant du sucre et donc devenant le meilleur environnement pour la réalisation de FMC.
Un endroit ombragé , à l'abri , avec un bon drainage sur un sol de terre , fournit le meilleur environnement.
La taille minimum de "tas" est de 500 kg, pour optimiser la fermentation.
Le FMC comprend au moins un élément de chaque dans le jardin (feuilles mortes ou fruits), "restes" de récolte du riz (son de riz, paille), "restes / résidus" de tourteaux(restes de fabrication d'huile , ou restes de gâteau de haricot ) et ce qui vient de l'océan (algues, déchets de poisson).
La majeure partie de la matière est riche en protéines matière animale avec des matières végétales ajoutées.
Pendant la fermentation, un retournement périodique est utilisé pour maintenir les températures en dessous de 50 ° C , l'excès de chaleur ou de l'humidité peuvent produire une odeur désagréable , signalant que le lot est ruiné.
Le compost humide est mélangé a du IMO4 avec des résidus de fabrication d'huile ( tourteaux ), des déchets de poisson, de la farine d'os et de reste de gâteau de haricot et de l'eau pour atteindre le niveau d'humidité de 60% (assez humide pour que "la matière" conserve sa forme lorsqu'il est serré à la main).
Le mélange produit des hormones telles que :
- l'auxine (à partir de levures et de champignons filamenteux)
- gibbérellines de champignon rouge
- cytokines des germes et de la levure.
Le compost sec est fait à partir des mêmes ingrédients, sauf l'eau et on utilisera de l'engrais organique commercial pendant 7-14 jours.
* Le son de riz / colza :
Une autre approche suggère un mélange humidifié de son de riz et de feuilles d'arbres avec un mélange 30: 4; 2: 1: 1 mélange de résidus d'huile de colza ; reste de poisson /arrêtes ; coquille de crabe ; mélange de résidus de gâteau de haricot , modifié avec les "bases" KNF et humidifier pour atteindre 50-60% d'humidité.
Le mélange est recouvert de paille de riz pulvérisé avec WSP (water soluble calcium ) ou biochar.
En l'absence d'oxygène, ils métabolisent le sucre en acide lactique.
Les LAB améliorent la ventilation du sol, favorisant la croissance rapide des arbres fruitiers et des légumes à feuilles.
Les LAB fermentés : "eau de lavage de riz" : l'eau qui a été utilisée pour laver le riz, produisant une odeur aigre lorsqu'il est complet, puis dilué et fermentée à nouveau avec 10 : 1 de lait cru (de préférence) ou de lait pasteurisé . et fermentées une troisième fois après le retrait des déchets des étages supérieur et inférieur , puis dilution avec BS / J 1: 1.
La combinaison de LAB avec FPJ augmente l'efficacité.
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** Les Minéraux :
KNF fournit des techniques pour convertir des minéraux essentiels comme le calcium, le phosphore et le potassium sous une forme appropriée pour l'absorption par les plantes en les rendant solubles dans l'eau.
De nombreuses sources minérales inorganiques ne peuvent pas être traitées par les plantes. Les solutions résultantes peuvent contenir des allergènes.
Cependant, la majorité existe sous la forme de carbonate de calcium (CaCO3), qui ne peut pas être directement absorbé par les plantes.
Les coquilles d’œufs, de palourdes ou autres peuvent être transformées en une excellente source bio-disponible, de calcium soluble dans l'eau (WSCA).
Un niveau de Calcium adéquate empêche la sur-croissance , "renforce" les fruits, prolonge la variabilité, favorise l'absorption de l'acide phosphorique, aide les cultures à accumuler et utiliser des éléments nutritifs, il est le composant majeur dans la formation des membranes cellulaires, permet la division cellulaire lisse et élimine les substances nocives en se liant avec des acides organiques.
Les signes de carence en Ca comprennent les racines sous-développés, les feuilles décolorées et sèches, les gousses de haricot vides, une mauvaise maturation, chair molle, parfum insuffisant.
Les légumes à feuilles peuvent contracter le Rhizoctonia, tandis que les légumes-racines deviennent spongieux / creux, manquent de sucre et le parfum et le manque de durabilité dans le stockage.
Le riz et l'orge peuvent afficher un amidon bas , un manque d'éclat et de parfum et une faible résistance.
Le WSCA est produit par l'écrasement et la torréfaction des coquilles d’œufs nettoyés et en les trempant dans du BRV ( Vinaigre de Riz Brun ) jusqu'à ce qu'aucune bulle soient présentes.
Les bulles indiquent que le vinaigre réagit avec la matière organique pour produire du CO2 .
* Le phosphate de calcium soluble dans l'eau :
Le phosphate de calcium est soluble dans les acides, mais insoluble dans l'eau. Les Os et les restes de la fabrication de FAA (acide aminés de poisson ) peuvent être transformées en une source de calcium, de phosphate et d'autres minéraux bio-accessibles en les faisant bouillir pour créer un bouillon d'os traditionnel.
Le bouillon (comestible) est séparé du résidu d'os et les os sont brûlés au charbon de bois à feu doux.
Les os brûlés sont ensuite dilués avec 10x BRV et trempés jusqu'à l'arrêt de bullage (7-10 jours).
* l'acide phosphorique soluble dans l'eau :
L'acide phosphorique constitue une partie du noyau cellulaire et du système reproducteur. L'acide phosphorique est impliqué dans la photo-phosphorylation et dans le transport d'électrons dans la photosynthèse, l'anabolisme et la synthèse des protéines.
La carence empêche la division cellulaire et la reproduction. Les symptômes apparaissent d'abord sur le pétiole et les veines des feuilles les plus âgées. Les nouvelles feuilles se développent lentement et sont de couleur foncée. La floraison est réduite
KNF acide phosphorique soluble dans l'eau (WSPA), est faite en brûlant des tiges de sésame , riches en acide phosphoric , avec du charbon de bois.
Le charbon de bois est trempé dans l'eau gazeuse (cf "aërated water") pour dissoudre l'acide.
* Potassium soluble dans l'eau
Bien que les sols qui ont été traités à la chaux peuvent avoir du potassium substantielle (K), il est surement sous une forme insoluble .
Une carence en potassium peut également se produire dans un sol sablonneux qui a moins d'humus.
K ne fait pas partie de la structure de la plante, mais agit pour réguler les bilans hydriques, des éléments nutritifs et les échanges de sucre et contrôle l'amidon et la synthèse des protéines et fixation de l'azote de légumineuses.
Avant la fructification, sa fonction principale est de cultiver des tissus du mérisme.
Le K favorise la synthèse du dioxyde de carbone fixant les enzymes, diminue la résistance à la diffusion du CO2 dans la feuille et active divers systèmes réactionnels enzymatiques.
Le potassium est très mobile dans les plantes. La teneur en potassium des feuilles diminue rapidement au cours de la fructification, parce que le fruit exige du K substantiel .
Les symptômes de carence K comprennent la baisse des taux de croissance, des fruits plus petits et la taille des semences, des systèmes de racines réduits, les maladies et la sensibilité au gel et de l'humidité inférieure et l'absorption et le contenu d'azote .
La chlorose commence à partir de vieilles feuilles après K se déplace vers d'autres parties de la plante. Leurs bords deviennent brun jaunâtre et apparaît comme une tache au milieu des feuilles dans certaines plantes.
Le potassium soluble dans l'eau (WSK) est fabriqué à partir de morceaux de tiges de tabac trempées dans l'eau pendant 7 jours et en diluant le résultat 30:. 1 avec de l'eau .
* L'eau de mer :
L'eau de mer "de surface" , de basse salinité et / ou l'eau saumâtre transporte des microbes bénéfiques.
Faire fermenter cette eau (dilué 30: 1 avec de l'eau fraîche et à nouveau 200: 1 avec de l'eau de riz lavé)., OHN et du FPJ dilué de son moût , "à découvert" pendant quelques jours pour augmenter les populations microbiennes .
* bio-char :
Le Bio-char est un charbon actif poreux qui a été conçu pour produire une surface spécifique élevée par unité de volume et de petites quantités de résines résiduelles.
Le biochar sert de catalyseur qui améliore l'absorption de la plante des nutriments et de l'eau.
Sa surface et sa porosité lui permettent d'adsorber ou de conserver les éléments nutritifs et l'eau , et de fournir un habitat de micro-organisme.
* eau minérale bactérienne [ Bacterial Minéral Water - BMW ]
Les bactéries de l'eau minérale (BMW) : faire mariner/macérer , du granit, calcaire, basalte, elvan (Quartz-porphyry) et d'autres roches basaltiques avec des IMO4 pour filtrer les minéraux des roches, remélanger le résultat avec des IMO4 frais pour augmenter les concentrations de minéraux.
Le silicium peut être séparé de la "vie microbienne " du basalte sur les roches basaltiques avec de l'eau oxygénée.
L' O2 réagit avec le Si dans la roche pour former SiO2 (verre).
La roche devient une terre rougeâtre.
Les quantités importantes de fer réduit, Fe (II), et le manganèse, Mn (II), présent dans les roches basaltiques fournissent des sources d'énergie potentielles pour les bactéries.
l'eau minérale bactérienne ( BMW ) contient des minéraux abondants , des oligo-éléments.
Elle favorise la croissance des plantes, améliore l'aptitude au stockage et désodorise le fumier.
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** Le Sol :
Dans le sol KNF , le sol existant est modifié par un mélange de micro-organismes cultivés, de biochar et des milieux de culture.
Les Micro-organismes accélèrent la conversion des composés organiques et d'autres éléments nutritifs des plantes et des animaux morts en une forme facilement absorbable.
Les "restes " peuvent inclure des antibiotiques, des enzymes et des acides lactiques qui peuvent supprimer les maladies et promouvoir les conditions du sol en bonne santé.
L'approche de base se déroule en quatre étapes, dont chacune produit un amendement utilisable. Le processus prend 3 à 4 semaines.
* le recrutement de microorganisme (IMO1) :
Une boîte en bois ou en carton recouvert de tissu contenant du riz cuit à la vapeur assez sec et quelques feuilles de bambou dans un endroit ombragé protégé de la pluie .
En 4-5 jours attire et nourrit les micro-organismes locaux. Les micro-organismes à partir d'une altitude légèrement supérieure à celle des zones cibles ont tendance à être plus robustes.
Un recrutement réussi est indiqué par la présence d'un duvet blanc.
Les couleurs de premier plan noir, vert ou d'autres indiquent des "souches indésirables", nécessitant un redémarrage.
Mélanger les "recrutements" de différents endroits, diverses expositions au soleil et à divers moments , augmente la diversité.
D'autres façons de recueillir les IMO se fait en remplissant le noyau creux d'un tronc de bambou fraîchement coupé avec du riz ou de placer la boîte de collecte dans une rizière après la récolte.
* BS / J nourriture (IMO2) :
Diluer le riz "habité" avec une quantité égale de BS / J ou jaggery fournit l'alimentation pour la croissance des micro-organismes. Après que les micro-organismes aient consommés le sucre (7 jours) le résultat peut être utilisé immédiatement ou stocké.
* Mill run de blé (IMO3) :
Un mélange de 40 ml (1,4 imp fl oz, 1,4 US fl oz) de IMO2 avec 16 ml de BRV, 16ml de FPJ et 40 ml de OHN avec 30 livres de "remoulage de blé " ou (son de riz humidifié avec 20 litres (5,3 US gal) d'eau fournit un support pour plus la culture des IMO.
Le résultat peut être étendue avec 4 litres (1.1 US gal) de biochar. le biochar très poreux offre un habitat de qualité supérieure pour les IMO florissant et conserve le carbone dans le sol.
IMO3 est fermenté dans des sillons de 30 cm de haut , ombragés pendant 7 jours, à l'abri de la pluie et recouverts de nattes de paille ou des sacs de jute, tournant au besoin pour veiller à ce que sa température interne reste environ de 43 ° C.
Le le niveau d'humidité du mélange résultant devrait être d'environ 40%.
Les diluants alternatifs sont le son de riz ou la farine de riz .
* Sol (IMO4) :
Diluer IMO3 avec une quantité égale de terre ….. composée de moitié de terre à "inoculer" et moitié de terre d'un terrain riche en IMO , cela permet aux micro-organismes d' atteindre une plus grande surface.
* mélange alternatif (IMO-A)
Une autre source recommande un mélange de remplacement comme suit, pour chaque hectare:
mélange final
Ingrédient - Quantité
IMO - 2 1,250 ml
FPJ 1.250 ml
OHN 1.250 ml
BRV 1.250 ml
LAB 750 ml
WinSCP 750 ml
FAA 750 ml
Biochar 125 kg
Sol 1250 kg
Salt Water 7,5 l
Eau 500 l
fumier 2500 kg
Version 2:
Le fils de Cho a affiné l'approche pour favoriser une réduction des coûts.
Elle a porté moins sur le recrutement progressivement et la culture de micro-organismes et plus sur la rapidité de production de matière pour l'alimentation foliaire.
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** Applications :
* l'enrichissement des sols :
IMO3 ou IMO4 peuvent être distribués en couche mince sur un champ, recouvert d'une couche de paillis pour conserver l'humidité et de fournir un environnement sombre pour la croissance des IMO.
IMO-A doit être appliquée 7 jours avant la plantation, 2-3 heures avant le coucher du soleil et quelques heures après le mélange. Pour les champs improductifs, appliquer 14 jours avant la plantation.
LAB (dilué 5-10000: 1) solubilise le phosphate dans un sol ou le phosphate est accumulé et encourage la décomposition du phosphate .
Du Sel Séché au soleil peut être appliqué sur le sol à 5 kg pour 10 acres.
* Engrais :
FMC appliqué 2-3 heures avant le coucher du soleil un jour nuageux et couvert de terre / paillis (ou légèrement labouré avec une houe rotative de 1 à 2 pouces qui ajoute des éléments nutritifs et des micro-organismes dans le sol appauvri ).
Alternativement, le FMC peut produire un engrais liquide en le plaçant dans un sac en tissu et en l'immergeant dans de l'eau avec d'autres "bases" KNF.
* L'alimentation foliaire :
D'autres "bases" sont appliquées directement par voie foliaire sur les cultures à différents stades de développement des cultures.
Les pulvérisations foliaires réduisent la quantité de nutriments nécessaires, car ils sont livrés directement à la plante.
Les jeunes plants à racines plus petites peuvent encore être efficacement nourris pendant la phase de reproduction lorsque l'activité des racines diminue.
L'absorption des nutriments foliaires au cours de la phase de reproduction est augmentée en raison d'une diminution de l'activité de la racine, et la possibilité de modifier les apports d'éléments nutritifs en conséquence.
Des nutriments tels que le phosphore, le potassium et oligo-éléments se lient au complexe du sol facilement, ce qui les rend indisponible pour les cultures.
Des nutriments plus solubles tels que l'azote sont lessivés facilement à partir du sol et finissent par polluer les eaux souterraines ou les cours d'eau.
* Semences / germination :
KNF prépare des graines pour les semis en les trempant dans un mélange de 2 parties FPJ, 2 parties BRV, 1 partie OHN pour 1000 parties d'eau.
Faire tremper les graines à germination rapide comme le navet, le chou et le haricot pendant 2 heures.
Faire tremper les graines à germination moyenne comme le concombre, le melon, le lotus et la courge pendant 4 heures.
Faire tremper les graines à germination lente telles que le riz, l'orge et la tomate pendant 7 heures.
Faire tremper les graines d'autres telles que la pomme de terre, le gingembre, l'ail et le taro pour 1/2 - 1 heure.
Les plantules développées peuvent être traitées avec 1 ml de la FAA a ajouté à ce mélange.
Les semis sur-développés peuvent être traitées avec 1 ml de WSCA ajoutés au mélange.
* La croissance végétative :
Dans un premier temps, FPJ (dilué 1000: 1). De l'armoise (Artemisia vulgaris) et des pousses de bambou aident les cultures à devenir plus résistantes au froid et apportent une croissance rapide et forte .
La Maranta Arundinacéa ( ou Kuzu ) et les plantes de marais avec une tige ferme , fournissent de l'azote (dilué 800 1000: 1).
Riche en azote le FAA peut soutenir la croissance végétative des plantes.
Pour les légumes-feuilles, il est possible de continuer d'utiliser le FAA pour augmenter le rendement et améliorer le goût et le parfum.
Les acides aminés de Maquereau aide a contrôler les acariens et l'Aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum).
Le WSCA pulvérisé sur les feuilles favorise la croissance.
Les LAB contribuent à augmenter la taille des fruits et des feuilles, mais la quantité de LAB utilisé doit être réduite à des stades de croissance avancés .
* La Floraison :
Utilisez un FFJ de raisin, de la papaye, du mûrier ou de la framboise sur les cultures de fruits fournit de l'acide phosphorique.
Vous pouvez également appliquer du WSPA (dilué 200: 7) ou un mélange de WSPA et WSCA. WSCA aide la plante à accumuler des éléments nutritifs dans les bourgeons de fleurs, l'amélioration des rendements futurs et la qualité des fruits.
Utiliser l'eau de mer pour le traitement des semis des oignons, gros poireaux et l'ail.
* La Fructification :
WSCA et FFJ de pomme, banane, mangue, papaye, pêche, raisin et améliorent la saveur et la fermeté des fruits.
L'eau de mer fermentée augmente la teneur en sucre des fruits et améliore la maturation.
L'eau de mer fermentée protège et lutte contre l'anthracnose.
* Élevage
Les sols cultivés peuvent être utilisés dans une porcherie ou poulailler.
Il convertit les excréments dans le sol et permet ainsi à la porcherie de fonctionner sans les émissions nocives qui frappent la production porcine depuis que l'agriculture a commencé.
Avec aucun effluent, la porcherie n'attire pas les mouches et ne nécessite pas de nettoyage périodique.
Aucune ventilation spéciale est utilisée.
Les plumes sont posés avec la sciure et les copeaux de bois avec des IMO pour "contrôler" le fumier.
Les cochons sont nourris avec les déchets agricoles .
Les LAB mélangé avec FPJ et WSCA peut éventuellement être utilisée comme eau potable pour le bétail, pour aider à la digestion.
L'eau de mer fermentée mélangée avec BRV et WSC et donné en nourriture aux poulets peut être utilisé pour prévenir la perte de plumes chez les poulets pendant l'été.
* Compostage
Les LAB peuvent réduire les dommages du compost en neutralisant le gaz ammoniac produit par "un compost frais."
* La lutte antiparasitaire
FPJ et / ou FFJ dilués avec du son de riz et de l'eau peuvent préférentiellement attirer les ravageurs loin de cultures.
Les pucerons peuvent être contrôlés avec 0.7 litres d'eau de savon mélangé avec 20 litres d'eau. Vous pouvez également utiliser HPW. Appliquer sur la plante en pulvérisation foliaire.
Pour lutter contre les acariens, diluer l'eau savonneuse 20x avec de l'eau. Vous pouvez également utiliser HPW.
* Attractifs pour insectes
FPJ et / ou FFJ dilués avec du son de riz et de l'eau peuvent préférentiellement attirer les ravageurs loin de cultures.
Les pucerons peuvent être contrôlés avec 0.7 litres d'eau de savon mélangé avec 20 litres d'eau. Vous pouvez également utiliser HPW. Appliquer sur la plante en pulvérisation foliaire.
Pour lutter contre les acariens, diluer l'eau savonneuse 20x avec de l'eau. Vous pouvez également utiliser HPW.
* Attractifs pour insectes
KNF attractifs pour insectes sont des méthodes non-toxiques de la lutte antiparasitaire. Pendant la saison de ponte.
Les dispositifs AIA et la FIA sont installés à la hauteur des fruits ou des feuilles dans et autour du terrain. Ils sont habituellement utilisés pendant le pic de la croissance de la reproduction des plantes fruitières et au cours de la croissance végétative des légumes à feuilles.
Un attractif pour insectes est un mélange d'alcool et de vin de riz ou de brandy et FFJ ou FPJ (dilué 300: 1). Dans un récipient ouvert accroché lorsque les parasites pondent leurs œufs
On utilise une taule de zinc coudée en "L" , accrochée de sorte que le côté le plus courts serve de toit et de l'autre côté tiens verticalement.
Une lumière fluorescente est suspendu verticalement à partir du coin de la feuille pour attirer les ravageurs. Un bassin rempli d'eau contenant quelques gouttes d'essence / kérosène sous la lumière pour tuer les insectes .
* L'eau de savon (SoWa) et de l'eau de piment (HPW)
L'eau de savon (SoWa) et de l'eau de piment (HPW) sont utilisés pour contrôler les pucerons et les acariens.
Lorsque l'eau de savon est appliquée en pulvérisation foliaire, la lumière du soleil évapore l'eau.
L'évaporation, la perte de chaleur et la condensation tuent les parasites.
SoWa est du savon de lessive haché , bouilli dans l'eau pour faire une soupe épaisse et ensuite diluée.
HPW est composée de piments hachés, bouilli et dilué.
Le Thé de Graines Germées améliore la vigueur général des plantes. C’est un stimulateur de croissance, un stimulateur racinaire, il régule la distance inter-nodale, c’est un catalyseur,… un concentré d’Hormones et d’Enzymes. Il est très utile pour booster les plantes.
Il existe plusieurs façon de faire un SST avec quelques recherches, vous trouverez facilement d’autres recettes et d’autres façons de les préparer.
Recette FSST :
Vous pouvez utiliser n’importe quelle graines a croissance rapide, vous pouvez même si vous le souhaitez faire un mélange de plusieurs variétés.
Exemple: luzerne, orge, blé,… (graines pour oiseaux)
Faites tremper les graines dans de l’eau non-chlorée 24/48 heures.
Égouttez et déposez les dans un contenant, elles ne doivent pas être séchées.
Recouvrez les de papier absorbant humidifié pour les conserver a l’humidité.
En quelques jours les graines devraient avoir germées. Vous pouvez les récolter une fois que le germe fait moins de 1cm. Les hormones sont disponible des l’apparition des germes.
Des moisissures bénéfiques devraient faire leur apparition lors de la germination, cela veut dire que les micro-organismes contenus dans les différentes graines commencent a dégrader la matière.
Avant de mixer les graines fraîchement germées,
pesez les et ajoutez y de 1/3 a 1/2 de mélasse ou de sucre naturel.
Une fois la mélasse et les graines germées mixées
Filtrez pour enlever l'excédent de matière (non obligatoire)
et ajoutez y un peu de Sérum de Lactobacille.
Laissez fermenter de 3 a 6 semaines à l’abri de l’air et de la lumière .
Utilisation:
En arrosage ou en pulvérisation 1/2 a 1 c.c par litre d’eau non chlorée.
Conservation:
A l’abri de l’air et de la lumière.
Recette SST
La préparation est réalisée avec des graines de luzerne, même si l’orge est plus efficace on peut néanmoins utiliser à peu près n'importe quel type de graines.
Prenez 56g de graines en éliminant tout corps étranger.
Faites les tremper dans de l’eau non chlorée.
Laissez reposer pendant 8 a 10 heures puis égouttez bien toute l’eau.
pesez les graines, objectif obtenir 84g de graines germées.
Laissez les graines reposer 8 a 10 heures dans un bout de papier absorbant ou de tissu brut (lin, chanvre, coton organique, etc..) humidifié.
Replongez les dans une nouvelle eau non chlorée pendant 8 à 10 heures
Égouttez et pesez,
si vous n'avez pas atteint 84g répétez les phases de repos et de trempage,
normalement il ne sera pas nécessaire de répéter ces opérations.
Broyer les graines jusqu'à obtenir un liquide (blender, mixeur, extracteur, pilon, hachoir...)
DanAjoutez un peu d’eau non chlorée .
Le SST est prêt
Utilisation:
En arrosage et pulvérisation,
diluez dans 20 litres d'eau non chlorée
Conservation:
Le SST ne peut se conserver, il doit être utilisé de suite contrairement au FSST
Important:
Pour rendre le Thé de Graines Germées plus efficace vous pouvez ajoutez en complément lors de vos arrosages avec de l’eau de coco, des Algues, des LAB, ou toutes autres préparation favorisant la vie microbienne.
Toutes ces recettes peuvent être ajouté a vos engrais de Croissance & Floraison, en définitive a quasiment toutes vos préparations maison pour arroser et pulvériser les plantes.
Le terme microorganismes efficaces (EM) a été inventé par le professeur Teruo Higa.Vous aussi vous pouvez mettre en culture vos propres micro-organismes.
Les micro-organismes bénéfiques indigènes (BIM) ou les Micro-Organismes indigènes (IMO) Indigenous Microorganisms reproduisent le même processus que la solution EM. Les préparations microbienne fermenté sont utilisé dans de nombreuses applications dans la culture.
Le but est de recueillir les microbes bénéfiques naturel présent dans nos écosystèmes et dans les sols, suivant la zone il existe différents types de microbes. Une forêt ancienne aura des microbes que les prairies n'auront pas et vice versa.
Pour obtenir une plus grande diversité de microbes possible, vous devez les récupérer dans plusieurs habitats différents. Vous devez au moins avoir accès a des produits de la forêt, des prairies et de la zone frontalière se situant entres elles.
Les microbes spécifiques aux plantes
Si vous cultivez des légumes, trouvez une zone naturel où ils sont en plein essor.
Si les plantes sont de type ornementales dans la plantation,
recherchez une zone où celles ci sont de type sauvage.
Les plantes ciblées sont les fixatrices d'azote, car elles ont des souches bactériennes comme le rhizobium,
les légumineuses ainsi que d'autres genres de plantes comme l'aulne ou les Baies entrent aussi dans cette catégorie.
Voici comment procéder pour recueillir des microbes pour faire des BIM/IMO:
Cuire une source de glucides à utiliser comme base, le riz, l'orge, le blé, l'avoine,… En Asie le plus souvent du riz est utilisé.
Dans une boîte en bois ou une boîte plastique perforé
Remplissez le fond avec le riz, n'en n’ajoutez pas trop 2,5 cm max, sinon il n’aura pas le temps de coloniser tout le contenant. Vous ne devez pas l’écraser l’air doit circuler. L'objectif est de permettre aux microbes de coloniser la surface du riz.
Inscrivez sur le côté de la boîte la date et l'emplacement de la future utilisation.
Couvrez la boîte d’un tissu, il faut que la préparation respire. Pour le refermer utilisez un nylons tendues et sécurisez a l'aide d'une ficelle.
Creusez un léger creux à l'endroit désiré, dans un sol sain avec une population saine de microbes indigènes susceptibles de prospérer.
En forêt recherchez des zones où les feuilles ont construit de l’humus du terreau riche.
Dans les prairies, recherchez des zones où l'herbe est la plus florissante.
Placez la boîte dans le creux et recouvrez avec les débris et les feuilles se trouvant autours de vous.
Après 5/10 jours (selon température), vous remarquerez sur votre terreau du blanc c’est la première colonie de microbes. Si vous les laissez plus longtemps les microbes passerons par différentes couleurs comme le jaune, le vert, le noir. La récolte se fait en principe au stade ou il sont blancs.
Si les moisissures sont noir se n’est pas grave uniquement si les micro organismes bénéfique ont la possibilité de prendre le dessus. Dans la nature, quand il y a beaucoup de nutriments les microbes bénéfiques dominent. Quand il y a moins de nourriture, les microbes non-bénéfiques opportunistes ont tendance à dominer.
Enlevez le contenant et transférez le riz dans un pot en plastique et mélanger avec de la mélasse.
Mélange a 1:1. 1 kg de riz cuit pour 1kg de mélasse.
Ecrasez le mélange avec des gants, pas trop pour éviter de détruire le mycélium
Couvrez le mélange pendant 3-7 jours.
Une fois liquide, ajoutez de l’eau 3:1.
Couvrez le dessus hermétiquement.
Laissez le mélange se diluer pendant 7 jours.
Vous devriez vous retrouver avec un jus de boue.
Filtrez le liquide dans un bocal en verre et laissez le respirer jusqu'à ce que la préparation arrête de faire des bulles.
Après arrêt de la formation des bulles vous pouvez sceller le bocal.
Votre inoculant microbien est prêt.
Répétez les étapes ci-dessus pour chaque zone ou vous collecterez les microbes.
Pour rendre les BIM/IMO plus efficace vous pouvez les combiner avec tous vos extraits microbiens.
ou combinez cette préparation a 1: 1 avec du Lacto sérum.
Comment utiliser les BIM/IMO:
Cette préparation est un outils très puissant aux multiples applications, comme c’est un inoculant microbien il peut être utilisé dans toutes les cultures pour augmenter et établir une population de microbes sains.
Ajouter 1/2 cuillère a soupe de BIM/IMO pour 4Litres d’eau.
Appliquez en pulvérisation foliaire ou arrosage il améliore grandement la croissance et la santé des plantes en établissant une population saine de microbes dans le sol et a la surface des feuilles.
Mélangez a un ratio de 1:1 avec de la terre et ajoutez une couche de votre préparation a la surface de votre substrat ou dans votre tas de compost.
Avantages:
C’est un travail précieux et le plus grand avantage de ce sérum et de construire un écosystème sain à partir du sol.
Augmente l'activité microbienne
Améliore le transport alimentaire racinaire
Résistance aux maladies viral: combats pathogènes, occupe les espaces qui pourraient autrement passer à nocifs bactéries / moisissures.
Aide au compostage: améliore massivement le compost.
Améliore l'assimilation des engrais organiques: une autre caractéristique clé, ajoutez à votre solution nutritive les microbes décomposent les nutriments organiques dans des formes bio-disponibles assimilable directement.
Améliore la production.
++
FJ pour Fermented Juice
FPJ pour Fermented Plant Juice
C'est une formule de croissance naturelle pour la culture des plantes. Cette formule est efficace non seulement pour l'azote qu'elle fournit mais surtout pour les proportions d'enzymes et d'hormones qu'elle contient pour la croissance. C'est un produit impressionnant non seulement par lui-même mais lorsqu'il est utilisé conjointement avec d'autres nutriments.
Comment faire:
C'est une combinaison d'hydrolysat de poisson et d'extrait végétal fermenté. L'hydrolysat de poisson est utilisé car il est riche en azote, un élément principal nécessaire aux plantes. Il est également riche en vitamines, minéraux, huiles, etc. Les extraits de plantes fournissent les hormones de croissance ainsi que les macros essentiels et micro-nutriments.
Instructions pour l'extrait végétal fermenté:
Trouvez une plante à croissance rapide dans votre région. Cela doit être une plante de couleur verte, les feuilles succulentes et juteuses sont les meilleures.
Recueillir un tas de points de croissance de la plante. Les feuilles vertes vous donnent l'azote, les points de croissance vous donnent les hormones de croissance. Nous essayerons de ne pas les laver pour conserver les microbes. Nous voulons les bactéries photosynthétiques qui se produisent naturellement sur la surface des feuilles de ces plantes à croissance rapide (microbes de phylosphère).
Pesez la quantité de matière que vous avez recueillie et ajouter environ la moitié de ce poids en sucre.
Mettre dans un pot en argile ou en plastique.
Si vous faites une fermentation d'un grand lot, mettez une grosse pierre au-dessus de la matière pour maintenir la matière au fond du récipient.
Après au moins cinq heures, retirez la pierre et couvrez le récipient avec un chiffon, journal, etc
et fixez avec de la ficelle ou un élastique.
Si vous faites la fermentation d'un petit lot, vous pouvez ajouter de l'eau.
Ajouter-en suffisamment pour couvrir la matière.
Conservez le récipient hors du soleil direct.
La solution va être fermentée en environ 7 à 15 jours (selon la température, environ 20°C)
Après ce temps, égouttez le liquide et mettez-le en bouteille plastique, laissant 1/3 vide pour laisser respirer les micro organismes.
NE PAS SERRER le couvercle pendant deux semaines ou plus.
Attendez que les bulles minuscules disparaissent et fermez le contenant hermétiquement.
Remarque : si vous observez du sucre non dissous dans le fond, cela signifie que la fermentation n'est pas finie. Ajouter un peu d'eau pour réactiver et laissez le couvercle pendant quelques jours.
Remarque sur cet extrait de plante fermenté :
Pour l'utiliser, mélangez 1 cuillère à soupe / L .
Applications : pulvérisation foliaire quand la température est au plus bas. (avant allumage).
Car quand la T° est plus élevée, les stomates des plantes sont fermés (pour préserver l'humidité), et donc l'apport de notre pulvérisation foliaire devient difficile et moins efficace.
L'extrait devrait avoir une odeur et un goût aigre-doux alcoolisé.
Oui, vous pouvez goûter sans problème, mais assurez-vous de le sentir d'abord !
Assurez-vous qu'il ne sent pas mauvais sinon vous devrez recommencer car cela signifiera que la fermentation est ratée.
Le produit devrait se garder pour toujours, techniquement. Il sera de plus en plus vinaigré mais pas de problème.
---------------------Tuto--------------------
Cherchez prés de chez vous des mauvaise herbes à croissance rapide:
Vous devez sélectionner la partie haute de la plante là où la croissance est forte.
Une fois que vous avez une quantité suffisante :
Maintenant, vous devez les mettre dans un petit récipient.
ASTUCE: Vous pouvez trouver des petits contenants en plastique pré-marqués à peu près dans n'importe quelle pharmacie pots de spécimens ! Ils font parfaits mini-fermenteurs!
Maintenant que vous avez tout , pulvérisez un peu d'eau pour briser les parties les plus dures de la matière. Cette étape n'est pas indispensable mais je pense que ça aide à l'extraction.
Ajouter 1/3 partie de sucre, dans ce cas de la mélasse. faites à l' œil
Ajouter du sérum de lactobacille . Ça n'a rien d' obligatoire mais il accélère/améliore la fermentation. Ajouter quelques gouttes de sérum lactobacille.
Enfin, remplir d'eau. Remplissez presque jusqu'au bord, visser le bouchon mais pas trop car du gaz se forme pendant la fermentation.
Vous pouvez serrer le couvercle quand vous ne voyez plus de bulle .
Cela doit sentir un peu comme le vinaigre. Voici à quoi il ressemble après trois semaines :
Stockez dans un endroit sombre, au bout de 3 semaines il ne devrait plus y avoir de bulle (signe que la fermentation est terminée) cela doit sentir un odeur de vinaigre / alcool / fermentation.
Utilisez ce mélange conjointement à un engrais de poisson et de l'eau pour fertiliser, au besoin.
L' engrais de poisson apporte l'azote et l'extrait est un stimulateur de croissance.
En bref, une super association et une bonne synergie des produits.
L'engrais de poisson est un produit génial pour la croissance des plantes. Il est riche en azote pour la croissance de plantes, peut être produit naturellement et c'est une super nourriture pour les micro-organismes bénéfiques !
L'engrais de poisson peut être coûteux dans les magasins, mais il est facilement produit à la maison.
Émulsion de poisson:
La chose importante à savoir est que l'émulsion de poisson se déroule en deux étapes.
La première étape est la décomposition du poisson par des enzymes.
Ensuite, et c'est la partie importante, la chaleur ! Pour décomposer et permettre à des huiles et des acides aminés d'être plus facilement éliminés.
C'est cette seconde étape du traitement qui fait l'émulsion de poisson moins avantageuse que hydrolysat de poisson.
L' Engrais d'émulsion de poisson manque de nombreuses huiles et protéines que les engrais hydrolysat poisson a en abondance.
Poissons hydrolysat:
L'engrais de poisson d'hydrolysat commence généralement de la même manière que l'émulsion de poisson. Il se décompose en utilisant des enzymes. Cependant, l'hydrolysat de poisson ne subit pas le processus de chauffage comme l'émulsion de poisson.
Les hydrolysats de poisson de qualité subissent un traitement à froid, ce qui signifie simplement qu'ils ne sont jamais chauffés suffisamment pour briser les chaînes d'acides aminés importantes.
Un Bon hydrolysat de poisson conserve également les graisses et les huiles que les micro organismes aiment !
Recette de l'Engrais de Poisson:
Comment faire votre propre engrais de poisson:
- Achetez un poisson.
(ASTUCE : Tout type de poissons fonctionne. En fait, vous pourriez aussi bien utiliser des déchets de poissons (têtes , viscères...).
- Maintenant, coupez le poisson en morceaux.
Jetez les morceaux de poisson dans un mixeur (faites-en de la soupe si votre mixeur le permet)
- Ajouter de l'eau (ici 1.5 L )
CONSEIL : UTILISEZ TOUJOURS une EAU NON CHLORÉE.
Le chlore tue les micro organismes
- Ajouter du sérum de lactobacilles au mélange de poissons. 1 cuillères à soupe par L. (ou 1/3 de mélasse)
- Mélangez le tout afin que cela soit le plus homogène possible.
Maintenant, que vous avez liquéfié le poisson, le sucre et les lactobacilles.
- Versez ce mélange dans un récipient.
- Couvrez légèrement le récipient.
- Le processus prend de trois semaines à plus d'un mois.
- Comment savez-vous que c'est fini ? Par l'odeur !
En effet quand le produit ne sent plus rien (un faible odeur de vinaigre) le produit est prêt.
Filtrez le mélange
Conditionnez en bouteille comme pour votre engrais habituel
(ne fermez pas votre bouchon tant qu'il y a des bulles de fermentation dans votre mélange).
Comment utiliser cet engrais de poisson:
Mélangez 1 cuillère à soupe / 2L
Utilisez comme arrosage au sol par opposition à la pulvérisation foliaire.
Utilisez dans les thés de compost pour stimuler la croissance fongique et ajouter de l'azote.
Utilisez 1 cuillère a café /2L
Mélangez dans l'eau lors de l'arrosage des plantes, comme engrais naturel.
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L'engrais de poisson est une solution de fertilisation organique. Il est fait à partir de poisson et est l'une des meilleures sources de macro et micro-nutriments pour la culture de plantes en bonne santé. Vous pouvez le faire vous-même avec des ressources très limitées et il est inodore.
Il vous faut: un beau poisson, en utilisant le poisson entier vous obtiendrez un produit final de très bonne qualité.
Maintenant le travail sanglant !
Découpez le poisson en petits morceaux, puis mettez-les dans le mixeur.
Maintenant avant de mixer le poisson, ajoutez l'eau et la mélasse. Ici 1 litre d'eau, un peu moins que ce que la recette demande mais peu importe. Ajoutez également 150g de mélasse qui représente 1/3 du poids du poisson.
Maintenant, mixez le tout jusqu'à obtenir un mélange homogène. (ce temps varie en fonction de votre mixer)
Dernière étape : Ajoutez 2 cuillères à soupe de sérum de lactobacilles dilué. il n'existe aucune règle ici, vous auriez pu en ajouter plus ou moins, pas de problème. Mais 2 cuillères à soupe pour cette quantité de mélange c'est pas mal !
Mélangez de nouveau puis mettez le tout dans la cuve de fermentation. Aucune cuve spécifique, du moment que vous gardez le liquide anaérobie.
Mais c'est quoi ce tube bleu avec le tuyau qui va dedans ?!
C'est un filtre à charbon maison ajouté au système. Il n'est pas 100% efficace car il ne coupe pas complètement l'odeur. il agit comme pour les systèmes à fermenter le vin par exemple.
Si vous êtes curieux de savoir comment la fermentation va, c'est simple. Trempez l'extrémité du tube dans de l'eau et si ça bulle c'est que le CO2 et d'autres gaz sont libérés par le processus de fermentation, signe de réussite dans la fabrication de votre d'engrais de poissons.
Vous allez pouvoir passer à la fin de la fermentation pour voir le produit final ! Avance rapide de trois semaines... Filtrez le mélange et versez-le dans le récipient de stockage.
Voici le résultat ! C'est inodore, cela sent comme une fermentation de vin ou de vin de fruits.
Qui aurait cru que le poisson pourri n'aurait aucune odeur ?
Vous vous retrouvez avec un tout petit tas "d'os".
Vous voilà enfin en possession de votre engrais de poisson home made.
C'est le moment de donner un coup de pouce en azote à vos plantes
Vous pouvez utiliser cet engrais de poisson dans de nombreuses applications :
• Pour la croissance, 1 cuillère à soupe / L
• 1 cuillère à café/ L dans le Thé de Compost Aéré Activé (TCAA)
(très petite quantité, l'huile a tendance à réduire l'aération)
Bonjour a toutes et tous
Une recette très simple a mettre an place pour faire de l’acide fulvique ,
elle n’a pas été testé donc faire attention lors des premières utilisations
L’acide humique:
Les eaux acides et oligotrophes ont souvent une teinte « thé », notamment due
aux acides humiques et tanins lessivés des sols forestiers et de la matière
organique submergée (bois morts, tourbe) ici dans l'Ouest de la Tasmanie.
Ingrédients:
500 grammes de tourbe de sphaigne, tourbe blonde
1.5 Litres de vinaigre blanc biologique.
Processus de fabrication:
Mélangez les 2 ingrédients pendant 2 jours dans un contenant,
puis filtrez la préparation
votre acide humique est prêt
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Autre solution
- tourbe blond - brune ou au mieux noir ( la plus décomposé possible)
- à une température de 20-25°C
- sur une durée de 1 à 2 semaines
Utilisation
En arrosage 1ml par Litre d'eau
NB: Cette recette ne serait pas aussi puissante (a cause du vinaigre qui contient CH3CO2H et de l’eau) que les produits proposés dans le commerce mais au moins elle a le mérite d’exister
Aucune information sur les temps de conservation
au vu des ingrédients je pense que c’est conservable largement au delà des 1 an.
Le "No Till Gardening" reproduit les processus naturels que nous voyons dans nos écosystèmes.
Il respecte les lois de la nature et ce concentre sur le renforcement et la régénération du sol plutôt que d' amender un sol pour remplir un pot qui sera vidé en fin de session.
Il reproduit le cycle sans fin de la vie, la mort des végétaux qui pourrissent et se transforment en humus pour régénérer le sol et laisser la place à d'autres végétaux, nourrissant au passage la vie du sol.
Et cela sans l'intervention du grower.
Dans la nature un arbre tombe au sol, se décompose et revient finalement à la terre sous forme d'humus après avoir nourri la vie microbienne de l’écosystème.
Pour se rapprocher de cela nous pouvons récolter nos fleurs (buds) et rendre à la terre le reste de la plante (feuilles, branches, tronc...) au sol pour enclencher le pas.
La nutrition que la plante à emprunté au sol lui est maintenant restituée et maintenue dans la durée grâces à une CECrelativement élevé.
On peut observer ce phénomène en automne quand les feuilles et branches des arbres tombent au sol et ce décomposent.
Sans ce processus interne de la chaîne alimentaire du sol, les feuilles des arbres s’empileraient jusqu'en haut des arbres qui seraient donc enfouis sous la matière organique se qui provoquerait l'extinction de ces derniers.
C'est le magnifique orchestre de la chaîne alimentaire du sol, un cycle sans fin réguler par des milliards de micro-organismes, enzymes, bactéries, champignons régulant le sol.
1/ La première chose que vous devez savoir c’est dans quelle taille de contenant vous voulez travailler et de combien de litres de sol il vous faudra. Il faut prendre en compte le fait que la biomasse aérienne sera directement en relation avec la biomasse du sol.
Cela étant dit, vous comprendrez que la taille de vos pots va directement influer sur celle de vos plantes. Plus votre contenant sera grand, plus vos plantes pourront se développer et donc les racines auront aussi plus de place pour croître et ainsi éviter l'effet de "chignonnage" des racines.
J'ai commencé avec un pot de 150L environ je pense passer à 200L (le maximum qui rentre dans ma 80*80 en fait).
2/ Votre sol est ce qu'il y a de plus important, c'est là où vous devez concentrer votre budget de départ afin d'avoir une mélange de sol équilibré.
Lorsque certains éléments sont en excès, il peuvent beaucoup affecter d'autres éléments, voire les verrouiller complètement. Il est donc important de choisir une recette équilibrée.
Donc allez-y avec parcimonie sur les amendements.
Il existe beaucoup de recettes donc choisissez celle qui vous convient et surtout celle que vous êtes en mesure de faire avec vos sources locales.
Je vous donnerai ma recette perso mais cela sera subjectif puisque vous ne trouverez pas forcement les même éléments que moi donc gardez à l'esprit qu'il faudra substituer par ce que vous pourrez acheter localement.
Mix de base:
-substrat de la session précédente (light mix(1/3)/coco(1/3)/lombi(1/3) + gamme GD)
-10 L d'humus de feuille (home made)
- basalte volcanique 1% du volume
-complément tourbe blonde (1/3) + coco (1/3) + lombricompost (1/3)
- 1 L de biochar
- 1 L d'algues ( kelp )
- 250 gr de lombric
- 15 gr d' engrais vert
- une poignet de potasse organique (0/0/40)
- une c à c de trichodermas
- un layer de BAE
- TCAA bactérien pour humidifier
Ce qui est bien avec l'ajout de vers dans vos contenant c'est qu'en l’espace de 2 cycles (environ) vos vers auront complètement retourné votre sol et transformé en un humus très riche en éléments nutritifs.
Vous pouvez récupérer cet humus pour vos futurs mix.Théoriquement on peut tripler son volume de sol d'origine en plus ou moins
1 an.
3/ L'arrosage lui, sera primordial puisque au-delà des plantes il faudra maintenir un humidité constante dans votre sol. La vie microbienne bénéfique en dépend et donc votre culture dépend de ces derniers.
Pensez aussi à "réactiver" votre sol avec des arrosages à la mélasse pour nourrir les micro-organisme, TCAA bactérien,BAE, etc...
4/ La régénération du sol. Voici une partie importante. la partie que les plupart des débutants zapperont après avoir entendu que le no-till consiste à semer une culture de couverture ou à pailler avec de la paille. Un réveil brutal les attend s'ils ne suivent pas cette étape.
Une fois que vous avez coupé et séché votre récolte n'oubliez pas de rendre au sol la biomasse de votre plante (feuilles, branches, troncs). Cela permettra non seulement de nourrir vos micro-organismes, mais elle contiendra la majorité de l'alimentation de votre sol pendant le cycle. Tout comme les feuilles tombent en automne, votre biomasse tombe à la récolte. Et le cycle continue...
Après avoir raciné vos boutures ou fait germer des seeds, vous pouvez tout simplement creuser un trou à coté de votre ancien tronc. La masse racinaire présente alimentera les micro-organisme dans le sol et finira par être complètement décomposée. Cela permet un travail du sol naturel et les racines laisseront derrière elles de minuscules canaux d'air à travers le substrat.
Combinez à cela les sillons des vers que vous avez ajouté et vous pourrez commencer à voir comment il est possible de ne plus changer sa terre et de ne plus acheter d'engrais.
veilliez à faire en sorte que les micro-organismes aient toujours quelque chose à décomposer.
Le Lombri-compost:
le lombri-compost est un produit issu de la dégradation biologique accélérée des déchets organiques par les vers de terre et les micro-organismes.
Les Vers de terre consomment et fragmentent les déchets organiques en particules plus fines en les passant aux travers de leur tubes digestifs . Ce processus accélère le taux de décomposition de la matière organique; donc la modification des propriétés physiques et chimiques de la matière. Ce qui conduit à un effet d'humification dans lequel la matière organique instable est entièrement oxydée et stabilisée.
Le produit final (lombricompost) est grandement humifère , avec une porosité élevée, une bonne aération, un bon drainage et une bonne capacité de rétention en eau.
Les lombricompost a donc une forte absorption rétention des éléments nutritifs, il est assez proche de la neutralité en terme de PH. Cela peut être du à la production de CO2 et d'acides organiques produits lors du métabolisme microbien.
Le taux d'humidité idéal pour un lombricompost se situe entre 45% et 60%.
Avec la no till la santé de vos plantes sera en constante augmentation au fil du temps car les microbes ce multiplient et se diversifient sans cesse pour construire le sol cycle après cycle.
Plus nous laissons la nature faire, plus elle nous le rend au centuple. C'est le cas des forêt qui sont autonomes sans l'intervention de l'homme. il en va de même pour le no-till.
Le but étant d'avoir un sol avec un grosse CEC c'est a dire avoir un sol capable de fixer beaucoup d'ions positifs (voir agronomie).
Engrais verts:
Un engrais vert est une plante semée par le grower dans le but d'améliorer et de protéger un sol, et non dans l'optique d'être récoltée. Ils peuvent être divisés en trois principales catégories:
les cultures intercalaires, qui sont semées en même temps ou après la culture principale, les engrais verts de couverture, qui pousseront soit avant soit après la culture principale et les engrais verts de pleine saison, qui vont remplacer la culture principale pendant toute une saison. Les engrais verts seront détruits par le grower pour être transformés en humus par les bactéries et lombrics.
Utilités:
Les engrais verts peuvent entre autre servir à améliorer le cycle nutritif, en captant des éléments nutritifs. Ceux-ci seront emmagasinés dans la biomasse de l'engrais vert et éviteront ainsi d'être lessivés. Par exemple, un engrais vert de légumineuse pourra fixer l'azote de l'atmosphère terrestre. Le sarrasin quant à lui, est capable de rendre assimilable une partie du phosphore du sol grâce aux mycorhizes.
Une fois la plante détruite, les minéraux contenus dans celle-ci sont libérés et pourront être utilisés par vos plantes.
La matière végétale facilement dégradable des engrais verts est une source de nourriture pour les micro-organismes et permet ainsi d'augmenter l'activité biologique du sol. Cette dégradation augmentera l'activité biologique par les micro-organismes et entraînera une dégradation plus productive de l'humus stable et donc une augmentation des ressources minérales dans le sol.
Les racines des engrais verts, particulièrement celles des crucifères, vont créer des passages dans le sol et ainsi augmenter sa porosité.
Ceci entraîne une meilleure aération, augmentant ainsi l’activité biologique des micro-organismes aérobies.
De plus, certains passages créés par les racines des engrais verts peuvent être réutilisés par les racines des cultures suivantes qui de ce fait pourront avoir accès plus facilement à l'eau ainsi qu'aux éléments nutritifs situés profondément.
Un relai peut s'établir entre les racines des engrais verts et ceux des cultures principales pour avoir un accès plus facile aux ressources nutritives.
En plus de leur effet mécanique, les racines sont également une source de nourriture pour les vers de terre. Ceux-ci apportent plusieurs effets bénéfiques comme l'amélioration de l'aération, mais également le brassage des éléments nutritifs.
La couverture végétale fournie par les engrais verts offre une protection du sol .
Ainsi, le ruissellement et le lessivage occasionnés par l’arrosage sont considérablement restreints ce qui mène à une perte plus faible des éléments nutritifs.
Le sol est également protégé des rayonnements de votre lampe, ce qui réduit l'évaporation de ses réserves d'eau et lui permet d'avoir une température plus stable et donc plus propice au développement microbien.
Si l’engrais vert doit participer à nourrir les microbes du sol, il doit IMPÉRATIVEMENT être détruit au stade jeune, là où il est le plus riche en azote et sucres rapides. Cela signifie une destruction avant floraison. Au-delà, il fera surtout de la biomasse nécessitant davantage de temps (et d’azote) pour se décomposer. Aussi, il faut veiller à ce qu’il ne se lignifie pas afin d’éviter un effet dépressif au printemps suivant (phénomène de faim d’azote). Pour que l’engrais vert ait un effet starter sur la culture suivante, c’est-à-dire capable de stimuler les micro organismes du sol.
NPK engrais vert de légumineuse:
Moyenne : 2.5 à 3.5 / 0.5 à 0.7 / 2 à 3
disponibilité des éléments : 50 à70% / 50 à 80% / 100%
Famille d'engrais verts en fonction de l'objectif recherché:
structuration du sol : Poacées - céréales - Graminées fourragères
stimulation de l 'activité microbienne : Brassicacées - crucifère
Apport d'azote (N) : Fabacées à grosses graines (pois, féverole,…) - légumineuses
Voici les engrais verts que j'ai utilisé, il est important de les diversifier au maximum!
cycle court:
6.5% Vesce de printemps Toplesa (Légumineuses),
22% Seigle (Graminées)
18.3% Lentille (Légumineuses)
6.6% Sarrasin Harpe (Polygonacées)
6.6% Epinard Géant d'hiver Verdil ou Viking (Chénopodiacées)
3.3% Lin (Linacées), 2.2% Serradelle (Légumineuses)
Un petit tuto comme il en existe plein sur la fabrication d'un purin d'orties, j'utilise cette méthode depuis des années et je ne suis jamais déçu. Viendra par la suite un tuto sur la réalisation d'un engrais de floraison home made, recette disponible dans la section Culture Organique.
Le purin d'orties qu'est-ce que c'est, à quoi ça sert?
Il s'agit d'un extrait fermenté provenant de feuilles et de tiges d'orties riche en azote (N), phosphore (P), protéines, acides aminées et oligo-éléments. On l'utilise comme purin en tant que fertilisant organique, en répulsif contre certains insectes et acariens, il aide aussi les plantes à mieux se protéger en activant le système immunitaire et aide ainsi à la lutte contre certains pathogènes.
Mais son utilisation ne se limite pas à ça, on récupérera les résidus de filtrage comme activateur de compost ( on jette les résidus sur le tas de compost ou dans votre composteur ), on peut aussi utiliser l'ortie broyée directement comme amendement.
Ce dont vous aurez besoin:
Des orties évidemment
Un bac en plastique alimentaire
De l'eau de pluie
Un filtre
Et c'est tout!
Pour plus de confort, disposer d'une tondeuse sera d'une grande utilité.
Réalisation:
1ère étape: Cueillir vos orties.
Pour cela armez vous d'un ciseau, d'une faux, d'un sécateur, ou tout autre objet coupant que l'on aura nettoyé au préalable. Prenez des gants hein!
Un des gros points de la réussite de ce purin et de tous les autres purins par conséquent, tiendra dans la qualité de la matière première, ainsi des orties ayant poussé de manière fort naturelle dans un sol riche seront bien meilleures que des orties ramassées aux abords d'un champs qui reçoit chaque année sa dose de produits phytosanitaire.
Pour ma part j'ai utilisé de l'ortie qui pousse autours d'une marre naturelle, très verte et donc très chargée en nitrate.
Ne pas utiliser d'ortie déjà en fleurs/graines! Ca c'est très important!
Images:
Celles que j'ai utilisé
Ce qu'il vous faut
Pas ça
>Ni ça
On coupera l'ortie idéalement 5cm au dessus du sol, on ne prend jamais les racines.
Lors de la réalisation il faudra compter 1kg d'ortie pour 10L d'eau, à vous de voir combien de litrons vous souhaitez réaliser pour connaître le poids d'orties à ramasser, exemple: pour 25L d'eau il vous faudra 2.5kg d'orties fraîches.
Attention aussi à ne pas adjoindre d'adventices ou autres végétaux au purin.
Pour permettre une fermentation rapide et homogène va broyer les orties, pour les mieux équipés vous utiliserez une tondeuse à gazon dont vous aurez nettoyé le carter et le bac de ramassage. Disposez vos orties sur un sol plat, non caillouteux et exempt d'autres matières végétales et passez doucement votre tondeuse dessus.
Pour les autres, dans un seau/bac coupez en fins morceaux votre récolte.
2ème étape: Mise en place de la fermentation.
Maintenant pesez vos orties, à l'aide d'un pèse bagage par exemple, ça coûte 5 balles et vous ne regretterez pas son achat lors de votre prochain voyage en avion.
On applique le ratio de 10L d'eau pour 1kg d'orties fraîches.
L'eau utilisée proviendra idéalement des pluies et sera aussi idéalement dynamisée (voir ici), à défaut de cela laissez reposer votre eau au moins 24H avant de l'utiliser afin d'éliminer le chlore présent qui serait néfaste aux micro organismes qui vont fermenter la matière.
Mélangez dans un bac de bonne contenance les orties avec l'eau, remuez bien le tout et couvrir d'un linge pour éviter aux volants de pondre dans votre purin.
Vous remuerez le mélange chaque jour, vous pourrez observer des bulles qui remonteront à la surface c'est tout à fait logique et signe que votre purin fermente bien.
La durée de fermentation varie en fonction de la qualité de l'eau, de la taille du broyat d'orties, de la qualité de la matière végétale et des conditions climatiques. Idéalement vous réaliserez le purin à une température d'au moins 20°C, dans ces conditions il faudra entre 2 et 3 semaines pour achever la fermentation.
Le purin est prêt lorsqu'il n'y a plus de bulles qui remontent en surface.
Ajout @eldrad01 : Ne pas laisser entrer en putréfaction, vous avez une fenêtre de 48H max quand vous ne voyez plus de bulles remonter à la surface pour filtrer l'extrait fermenté.
Images:
Une fois votre fermentation terminée vous obtiendrez ceci après avoir remué :
3ème étape: Filtration
La fermentation est terminée, changez vous et mettez des gants (car le purin d'ortie ça pue à outrance, enfin moins que celui de fougères .
A l'aide d'une passoir ou d'un gros tamis on va filtrer les gros morceaux, ne les jetez pas! Ils constituent un excellent activateur de compost!
Ensuite on utilisera un linge propre au travers duquel on filtrera de manière plus fine la matière. Attention ça peut être long, très long selon le maillage du linge.
Certains iront jusqu'à filtrer à l'aide d'un filtre à café, personnellement j'en fais par 30L et j'ai pas 3 semaines devant pour filtrer donc je m'arrête à la filtration au linge qui est déjà bien suffisante selon moi.
Vous récupérerez un liquide vert foncé, très odorant c'est le moins que l'on puisse dire et acide.
Ce n'est pas terminé! Rincez votre bac dans lequel le purin à fermenté et reversez la solution dedans, remettre le linge dessus et laissez reposer encore quelques jours à température ambiante afin de parfaire le processus de fermentation.
Images:
Filtrez à l'aide d'un tissu
4ème étape: Conditionnement et conservation.
Pour conditionnez votre préparation le mieux sera des bouteilles en verre opaque qui pourront être fermées hermétiquement. A défaut des bidons en plastique alimentaire conviendront (ceux qui servent à stocker l'eau en camping).
Vous conserverez tout cela entre 15 et 25°C à l'abri de la lumière impérativement!
Images:
Un bidon de ce type conviendra, mais un récipient en verre sera préférable
5ème étape: On y vient! L'utilisation.
Alors il s'agit de là de mes dosages perso, je dose toujours en dessous de ce qui, est préconisé, vaut mieux moins et plus souvent, que trop.
En pulvérisation foliaire, 2 dosages selon le but recherché:
5-8% donc 1L de purin pour 19L d'eau: répulsif contre acariens, insectes, et certains ravageurs (pucerons, cochenilles, etc...)
2-4%: comme fertilisant, selon moi meilleur que l'utilisation en arrosage, il stimule directement l'activité chlorophylienne des feuilles.
En arrosage:
5-10%: dans votre arrosoir préféré, à ne pas surdoser cad de ne pas en utiliser à tous les arrosages.
15%: avant les plantations comme fumure de fond pour un sol pauvre.
Mes recommandations:
Attention à ne pas en abuser, c'est très riche! Il s'agit d'un engrais organique donc les effets ne sont pas instantanés, il faudra plusieurs jours pour que l'action soit visible. Espacez d'au moins 2 arrosages à l'eau claire.
En pulvérisation foliaire 1 fois par semaine à 2-4% est pour moi un bon compromis.
L' agronomie est donc l'ensemble des sciences exactes, naturelles, économiques et sociales, et des techniques auxquelles il est fait appel dans la pratique et la compréhension de l'agriculture.
L'étude des relation entre les plantes cultivées , le sol , le climat et les techniques de culture.
C'est pas plus clair hein ?
Pour faire simple ce sont les lois et les phénomènes qui régisse la relation entre les plantes, le sol, et les technique de culture. Les choses qui se passe dans le petit, voir l infiniment petit.
En d'autre terme cela permet une meilleur compréhension des échange et interaction qu'il peut y avoir entre la plantes, les nutriments, le sol , les micros organismes...
si on veut allez au bout des choses le sujet est infini en constante évolution et de découvertes en découvertes.
Avertissement: Ce post est destiné au jardinier avancée ou tout simplement au curieux qui veulent enrichir leur culture générale. La compréhension et difficile et longue et plus ce post avancera et "creusera le sujet " plus les chose seront compliqué et subjective.
Vous voilà donc averti nous allons rentré dans le vif du sujet
Les différents types de sol
Le sous-sol et la terre arable sont les 2 composantes du sol.
Le premier accueille les racines longues et constitue un réservoir d’humidité.
La seconde est celle que vous travaillez et fumez avec les engrais.
Composition d’un sol :
Deux catégories de matériaux composent le sol :
* Les sables et les limons, matière inerte et charpente du sol. Ces différentes particules minérales donnent une texture au sol dont dépend sa capacité de rétention en eau.
* L’argile et l’humus qui donnent la structure, abritent les micro-organismes et nourrissent les
plantes. Le complexe « argilo-humique » formé de matières organiques et minérales permet les
échanges dans le sol.
* L’eau, solvant universel est le support de la vie dans la terre nourricière entraîne les éléments
solubles vers le bas.
Le sol idéal a la composition suivante : Pour 1000 g de terre :
* sable grossier et fin 600 g
* partie minérale très fine : argiles et limons 200 g
* calcaire de toute grosseur : 75 g
* humus : 125 g
* l’air et l’eau représentent 50 % du volume d’un sol
* les micro-organismes animaux et végétaux représentent 500 g/ m² sur 30 cm de profondeur. Les différents types de sols
Le sol, au niveau physique, est constitué par la pédogénèse à savoir les processus physico/chimiques et organiques qui décomposent les roches et la matière organique en particules plus ou moins fines.
Si l'on ne considère que la partie minérale d'un sol, il est d'usage de séparer les particule par intervalles de diamètres de la façon suivante: argiles (Clay) < limons (silt/loam) < sables (sand) < graviers (coarse, gravels)
Les différentes proportions des 3 fractions les plus fines (argiles, limons, sables) permettent de déterminer la texture du sol.
Si l'on mesure ces proportions (par la méthode assez simple de la décantation, voir paragraphe un peu plus haut), on peut déterminer la classe du sol grâce au triangle de textures:
Si on a pas le temps ou l'envie de faire une décantation, on peut utiliser une méthode "de terrain" pour avoir une idée de la texture du sol (mais moins précis)...
Il faut simplement de quoi creuser et de l'eau pour humidifier un peu le sol, éventuellement du citron ou du vinaigre si l'on souhaite savoir si le sol est calcaire ou non...
creuser pour arriver aux horizons plus "minérales" du sol (la couche de surface est souvent très organique et n'a pas besoin d'être testée)
prendre un peu de terre dans la main de la taille d'un oeuf environ. Si elle est sèche ou peu humide: humidifiez un peu pour avoir quelque chose de malaxable, un peu comme de la pâte à modeler (pas de la boue liquide !).
roulez/malaxez la boulle -> est-ce que c'est possible ?
oui: il y a une bonne proportion d'argile et de limons, relativement peu de sable et de matière organique "fibreuse"
non: on est sur un sol aéré avec autour de 50% de grosses particules (sables) et/ou une forte teneur en matière organique.
[*]si vous pouvez faire une boule: essayez d'en faire un colombin d'environ 1cm de diamètre ou un peu moins et de fermer ce colombin pour en faire un anneau:
possible : majorité d'argile, on est dans une terre "glaise" comme de la pâte à modeler
pas possible ou le colombin se fissure: soit on remouille un peu et on retente, si même un peu plus humide ça ne fonctionne pas on a une forte proportion de limons.
Autres indices: en mouillant beaucoup (mode boue) et en frottant doucement la boue entre le pouce et l'index, si on peut entendre comme un crissement doux c'est qu'on a des sables fins et des limons.
Si au contraire ça glisse doucement sans "bruit" c'est qu'on est sur des argiles en majorité.
Ces différentes particules ne se trouvent pas de façon homogènes dans le sol, elles se regroupent (en fonction de leurs proportions et de la fraction de matière organique) sous forme d'agrégats. La forme et la taille des agrégats définie la structure du sol.
C'est une notion très importante car contrairement à la texture qui varie peu, la structure peut varier dans le temps et l'espace pour une texture uniforme (influence de la vie du sol, de la matière organique, du travail du sol par l'homme etc.).
Pour ce qui nous intéresse, le transfert et la rétention de l'eau, plus la structure va être aérée avec de petits agrégats, et plus le sol sera favorable.
Au contraire, plus le sol va être formé de gros agrégats, plus il sera compact et peu intéressant.
Pour évaluer la structure du sol: il faut creuser...
Une fois le trou fait pour y mettre vos plante, essayer de faire un gros morceau de sol, plus c'est gros mieux c'est.
Ensuite, fracturez ce gros morceau: en le jettant par terre, avec un couteau ou le bord de la pelle mais en faisant en sorte que le sol se "détache" au maximum de lui même, le but n'est pas de découper le sol mais de voir comment il se décompose de lui-même.
Plus le sol va être riche en sable et moins il aura de structure "stable" (logique). On a une structure grenue ou micro-grenue
Au contraire, un sol avec presque que de l'argile ne se séparera pas... elle restera comme un bloc qui ne se décompose pas. On une strucutre compacte.
Single grain = particulaire, Granular = micro-grenue, blocky = grenue, platy = en feuillets, Massive = massive/compacte. 1inch = 2.54cm.
Pour ceux que ça intéressent, vous pouvez rechercher sur le net les différentes structures qui existent mais pour le grower moyen ce qu'il est important de noter c'est que plus la structure sera fine (petits agrégats) et meilleur sera le sol pour la culture.
Pour améliorer la structure d'un sol "lourd" (à gros agrégats), on ajoute de la matière organique (meilleurs choix pour le long terme, améliore la rétention d'eau et apporte des nutriments), du sable (efficace pour le drainage mais aucun intérêt nutritif ou de rétention), etc...
1 - La terre calcaire :
Le coquelicot et la moutarde sont présents en abondance sur la terre calcaire. Elle est de couleur claire et très souvent caillouteuse. Ce sont des terres compactes durent à travailler. L’amélioration de cette terre passe par l’ajout de sable, de fumier et de tourbe blonde pour acidifier quelque peu le milieu.
Comment la reconnaître ?
Le sol est blanchâtre, d’aspect crayeux. La terre, légère et claire, se dessèche rapidement en été, avec des craquelures caractéristiques.
Autre indicateur : la présence abondante de cailloux, qui remontent en permanence à la surface.
2 - La terre argileuse :
Le bouton d’or, le pissenlit et le liseron prolifèrent sur les terrains argileux.
La terre est lourde et collante, pour le constater, il suffit de prendre une poignée de terre mouillée et de la compacter, elle reste en boule et on peut même la modeler. Elle colle aux outils quand on la travaille humide. C’est une terre très fine.
Ce type de sol est donc difficile à travailler, il convient de l’améliorer pour alléger la terre.
L’avantage est qu’il conserve l’humidité et les engrais. Les plantes souffrent moins de la
sécheresse l’été.
L’amélioration se fait en ajoutant du sable, beaucoup de compost ou du fumier ( de cheval de
préférence ) par un bêchage avant l’hiver. Vous pouvez également chauler la terre pour améliorer sa structure.
Comment la reconnaître ?
Une terre argileuse est dénoncée par la présence de boutons d’or, pâquerettes, joncs, liserons...
Humide, elle colle à la pelle ; sèche, elle se révèle très dure. On parle de terre lourde.
3 - La terre humifère :
La fougère se développe sur ces terres.
Elle est constituée par des végétaux en décomposition. Elle est de couleur noire et est légère.
Elle retient bien l’eau.
Pour structurer cette terre, on ajoute de la terre de type argileuse ou calcaire.
On ajoute de la chaux pour neutraliser l’acidité.
Comment la reconnaître ?
Un sol humifère est un sol riche en humus (résultat de la décomposition des matières organique d’origine végétale). La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposés.
4 - La terre sablonneuse :
La terre sablonneuse sur laquelle prospère la bruyère et le genêt est de couleur claire et ne se
compacte pas. Elle est non propice à cultiver mais utile pour remblayer (terrasse, fondations).
Cette terre est facile à travailler, les mauvaises herbes aisées à déloger.
Le pH du sol
La mesure du pH d’un sol définit son acidité et donne une indication sur la richesse chimique de ce sol.
Le pHeau d’un sol se mesure en mélangeant de la terre à de l’eau distillée. Cette mesure donne une
idée de l’acidité de la solution (l’eau) du sol.
Le pHKCl d’un sol est obtenu en mélangeant la terre à une solution de chlorure de potassium (KCl). Ce
pH donne une idée de l’acidité contenue dans la solution du sol (pHeau) et de l’acidité adsorbée sur
les particules du sol (complexe argilo- humique). Il est toujours plus bas que le pHeau.
1 - Chimie du sol
Le sol est le lieu d’échanges entre les différents éléments minéraux. Ces échanges se font au niveau des complexes argilo-humiques (particules de sol) et de la solution du sol.
Favorise une bonne structure.
2 -La solution du sol
La solution du sol est constituée de l’eau et des élément minéraux en solution, situés entre les complexes argilo-humiques Dans le sol, pour certains éléments tels que Na (sodium), K (potassium),
Ca (calcium) et Mg (magnésium), il existe un équilibre entre ceux qui sont fixés sur le complexe
argilo-humique et ceux qui sont en solution.
Les ions H+ (hydrogène) proviennent de différentes transformations.
Cette acidification du sol est compensée par une altération de la roche-mère qui restitue au sol une
partie des élément minéraux perdus (absorption par les plantes, lessivage...).
Si le sol est situé sur une roche mère pauvre et naturellement acide, la compensation est faible et le sol s’acidifie et se dégrade
3- Les complexes argilo-humiques:
Les complexes argilo-humiques sont une combinaison d’argile et d’humus. L’argile, issue de l’altération
des roches, est constituée de feuillets microscopiques superposés susceptibles d’accueillir des molécules d’eau et de fixer plus ou moins fortement des éléments minéraux.
L’argile pourrait être schématisée comme étant le garde-manger du sol. L’argile fixée avec l’humus forme un complexe qui augmente la stabilité du sol et échanges entre le sol et les êtres qui y vivent.
Une quantité importante d’ions H+ provient des plantes.
En effet, lorsqu’une racine absorbe des éléments minéraux de la solution du sol, elle rejette, entre autre, des H+. Ces ions vont alors prendre la place des éléments minéraux fixés sur les particules du sol. Le complexe s’acidifie et la solution du sol «s’enrichit» en éléments minéraux qui sont alors assimilables par les plantes.
4- La notion de pH:
Le pH est une mesure de la concentration en ions hydrogène H+ de la solution du sol .
Une échelle de pH a été créée à partir des différentes concentrations en H+.
Cette échelle varie de 0 à 14.
Plus le pH est faible, plus la solution est acide.
De même, une augmentation de la basicité (concentration en OH-) d’une solution correspond à une élévation de pH. La solution est acide pour un pH compris entre 0 et 7. Elle est neutre pour un pH
de 7 et elle est basique pour un pH compris entre 7 et 14.
Remarque : le pH étant le logarithme inverse de la concentration en H+, lorsque le pH varie de 1 unité, l’acidité correspondante devient 10 fois plus grande ou 10 fois plus petite.
Exemple : un sol à pH 5 est en fait 10 fois moins acide qu’un sol à pH 4.
5 -Le pH et la vie du sol:
Les organismes vivants du sol (microfaune ou microflore) sont directement influencés par leur environnement chimique. La disponibilité de la plupart des nutriments est, d’une façon ou d’une autre, contrôlée par les conditions d’acidité du milieu.
Ainsi, la microfaune et la microflore, responsables de la décomposition de la matière organique et des
processus d’humification, ont une activité fort variable selon l’acidité du milieu.
A cet égard, l’incidence du pH sur le développement de la population de vers de terre et sur leur activité est bien connue.
Les mycorhizes et les organismes fixateurs d’azote sont aussi grandement influencés par le pH du sol.
D’une manière générale, dans les sols ayant un pHeau inférieur à 4,
la vie du sol est nettement ralentie, voire déficiente.
Le sol est peut-être riche chimiquement mais l’excès de calcium est également
un facteur limitant.
6- Pratiquement:
Pour déterminer le pH de votre sol : les plantes indicatrices
Une observation de la végétation présente peut parfois fournir des informations précieuses relatives, notamment, à la richesse du sol. En effet, certaines plantes se contentent de sols pauvres pour pousser, d’autres ont besoin d’un sol plus riche.
La consultation d’une flore spécialisée vous permettra
d’en savoir plus sur les plantes indicatrices que vous observez chez vous et du type de sol sur
lequel elles s’épanouissent.
Voici quelques exemples de plantes
indicatrices :
Plantes caractéristiques des milieux pauvres (très acides) :
– la myrtille, la canche flexueuse, la
luzule des bois, la molinie, la fougère
aigle, la callune (bruyère commune),
la sphaigne
Plantes de milieux moyennement pauvres (acides) :
– la luzule blanche, le chèvrefeuille, la
germandrée scorodoine, la fougère
aigle, la digitale pourpre, le muguet
Plantes de milieux à richesse moyenne :
– la stellaire holostée, l’oxalide petite
oseille, la fougère femelle, la
canche cespiteuse, la jacinthe des
bois, le fraisier des bois
Plantes de milieux riches :
– l’anémone des bois, le millet diffus,
le lamier jaune, la cardamine
amère, le lierre, le noisetier, l’aspérule,
la dorine, la valériane
Plantes de milieux très riches :
– l’ortie dioïque, le groseillier
rouge, la langue de cerf, la mercuriale
vivace, le gouet (arum), la
ficaire fausse-renoncule, la prêle
très élevée, la reine des prés
Plantes de milieux très riches et basiclines :
– la primevère officinale, le buis,
l’érable champêtre, la clématite, la
viorne lantane, le fusain, le bois-joli.
La difficulté de l’emploi des plantes indicatrices réside dans le fait que, sur une même parcelle, on peut parfois trouver des plantes indicatrices de milieux différents.
L’abondance de chacune de ces plantes peut être dans certains cas déterminante.
L’observation de terrain n’est pas toujours aussi tranchée que la théorie.
7- La mesure du pH:
En mélangeant un peu de terre avec de l’eau distillée, vous pouvez mesurer vous-même le pHeau de
votre sol, grâce à des bandelettes qui changent de couleur en fonction de l’acidité. Ces bandelettes sont en vente dans certains magasins spécialisés en matériel forestier et en pharmacie.
La précision est limitée à +/- 1 unité de pH.
D’ autres systèmes basés sur ce même principe existent, par
exemple en versant sur le mélange un liquide dont la couleur varie en fonction du pH, le testeur électronique.
Nous allons abordé maintenant quelque chose de plus technique et compliquer; mais essentiel et primordial dans la compréhension du sol et des ses échanges
Avertissement: pour les plus courageux accrocher vous bien c'est plutôt abstrait essayer de revenir souvent au schéma.
Le Complexe Argilo-Humique
Le complexe argilo-humique (CAH), aussi appelé "complexe adsorbant", est l'ensemble des forces qui retiennent les cations échangeables (Ca2+, Mg2+, K+, Na+…) sur la surface des constituants minéraux et organiques des sols (le mélange de minéraux argileux et d'humus constituant le "complexe argilo-humique" à proprement parler). Ces cations peuvent s'échanger avec la solution du sol et les plantes et constituent le réservoir de fertilité chimique du sol, c'est ce qu'on appelle la capacité d'échange cationique ( on y reviendra ne paniqué pas )
D'un point de vue chimique, argile et humus ne devraient normalement pas se lier entre eux car les micelles d'humus et d'argiles sont toutes deux électronégatives, et se repoussent donc naturellement. Pourtant certaines communautés d'organismes vivant du sol sont capables de produire de tels complexes en liant les argiles et les humus.
On trouve ces complexes dans les agrégats constitutifs du sol où ils jouent un rôle écologique et agronomique majeur. Ils sont essentiellement d'origine biogénique (créés par le vivant) expliquent la stabilité (résistance à la pluie par exemple) et la productivité exceptionnelle des sols riches en humus et en matière organique. Ils protègent très efficacement les sols qui en contiennent de la battance des pluies ou de l'excès d'humidité.
Le complexe argilo-humique a la propriété d'être fortement adsorbant, ce qui lui permet de fixer de nombreux minéraux ; cette liaison « argile + éléments minéraux + humus » s'appelle la « complexolyse ». C'est un des nombreux phénomènes qui participent à la pédogenèse. La profondeur et l'importance de ce phénomène varient selon le climat, le pH du sol et la qualité des argiles et des humus en présence.
Les propriétés adsorbantes de ces complexes sont agronomiquement intéressantes et même vitales, car seuls ces complexes sont capables de fixer dans le sol des cations qui sont des nutriments pour les plantes, qui seraient sans cela mobiles dans le sol, voire dans l'air ou la pluie : Mg2+, Ca2+, K+, protons H+ qui peuvent alors attirer des anions ou groupements anioniques : phosphate PO43-.
L'accrochage des argiles (charge négative) avec l'humus (charge négative) se fait par des ions positifs. Cependant, cette liaison est électrique et instable, notamment en présence d'eau. Un CAH qui n'aurait que les liaisons électriques des ions positifs pour tenir, ne tiendrait pas longtemps. C'est un CAH instable.
L'activité biologique vient enrober les éléments "argile + humus + ions" dans une colle humique que l'on appelle glomaline conduisant ainsi à stabiliser le complexe en le rendant résistant à la dégradation par l'eau. Cette liaison du CAH est principalement réalisée dans le tube digestif des vers de terre mais aussi (probablement) par d'autres individus. Ici, les champignons jouent un rôle important :
Ils sont des producteurs de glomalines. D'où la grande importance d'un apport de bois raméal fragmenté (BRF) pour favoriser la production de colles humiques et stabiliser les agrégats, d'où aggradation.
Les sols permettant la création de CAH doivent donc disposer :
d'une argile de bonne qualité
de matières organiques fraîches à dégradation lente et rapide
d'ions positifs au pouvoir floculant
d'être vivants pour mélanger le tout
d'un système d'irrigation et de drainage permettant que l'eau soit présente sans l'être en excès
Ces sols n'existent pas ! Généralement il manque toujours quelque chose ou tout. La meilleure voie consiste à influer sur les paramètre variables.
On peut jouer sur les points suivants :
apport de matière organique, de marne (argile + calcium), d'ions positifs, le drainage, l'arrosage, la protection des habitats.
Dans tous les cas, il apparaît que le rôle de l'activité biologique est majeur. Pour construire des CAH dans un sol, il faudrait procéder ainsi, dans l'ordre :
-préserver les habitats,
-restituer des résidus organiques frais,
-éliminer les excès d'eau (drainage),
-apporter des ions positifs et éventuellement des argiles (marnage).
Capacité d’échange cationique
La capacité d'échange cationique (CEC) d'un sol est la quantité de cations que celui-ci peut retenir sur son complexe adsorbant à un pH donné.
La CEC correspond donc au nombre de sites négatifs proposés à l'adsorption par l'argile et l'humus du sol. Chaque sol a une CEC bien précise qui correspond à la quantité de cations qu'il peut fixer, à un pH donné. Ces cations peuvent être des acides faibles ou des acides forts.
Il est préférable que ce soit des acides faibles qui occupent les sites de fixation : Ca 2+, Mg2+, K+, NH4+ car ceux-ci sont les plus intéressants d'un point de vue nutritif pour la plante... Plus le sol est riche en argile et matière organique, plus sa CEC est importante.
La CEC est fortement liée au rapport C(carbone)/N(azote) et au pH du sol.
Taux de saturation du complexe argilo-humique
La taux de saturation sous-entend en fait la proportion de cations acides faibles sur l'ensemble de la CEC du sol. Exemple : Une valeur de 5 % fréquente, par exemple, dans les sols ferrallitiques signifie que le complexe est saturé à 5 % par des cations acides faibles, les autres sites étant occupés par des cations acides forts. On estime généralement qu'un taux de saturation du sol de 80 % minimum indique des réserves calciques suffisantes. Un Taux de Saturation suffisant n'assure pas toujours une stabilité absolue du pH, notamment sur les sols à faible pouvoir tampon. C'est pourquoi on pratique parfois la technique du chaulage.
Ph
La capacité d'échange cationique exprime également la capacité d'un sol à résister aux changements de pH (capacité tampon) et est fortement reliée à sa composition (sol minéral à CEC généralement faible ou sol organique à CEC souvent élevée).
Lors de leur croissance, les végétaux construisent des molécules organiques par la photosynthèse et l’absorption via les racines de cations et anions. Les matières organiques peuvent être restituées au sol de plusieurs moyens : chute de feuille et de branches, décès de racines, résidus de cultures agricoles…
Les matières organiques jouent un rôle primordial dans le sol. Elles servent de source d’énergie pour la flore et la faune du sol qui participent à sa structuration, elles ont un impact direct sur la structure et stabilité structurale, elles contribuent à l’alimentation des végétaux par la libération d’éléments nutritifs…
Quand la matière organique est intégrée au sol, il y a 3 réactions principales :
La production de CO2 : la décomposition de la matière organique est une réaction d’oxydation par les micro-organismes du sol qui produit du CO2, de l’eau, et de l’énergie. Les vapeurs qui s’échappent d’un tas de fumier en hiver témoignent de l’eau et de la montée en température du tas de fumier grâce à l’énergie dégagée par la réaction.
La minéralisation : les plantes absorbent des éléments nutritifs du sol sous forme « minérale » et les transforment en molécules « organiques » (cellulose, lignine, fleurs...). Le terme « minéral » ne veut pas dire que les éléments nutritifs sont sous forme de cristaux, ils sont simplement sous forme inorganique de cations/anions dans l’eau du sol. La décomposition de la matière organique transforme les molécules organiques sous forme minérale de nouveau, restituant ainsi les éléments nutritifs au sol pour être assimilés de nouveau par d’autres plantes.
L’humification : le stade final de la décomposition est la production de molécules complexes appelées « humus ». Le terme « humus » est parfois utilisé par le public de deux manières différentes : la litière qui recouvre la surface du sol en forêt, et les molécules complexes qui possèdent des propriétés similaires aux argiles (une charge électrostatique et une grande superficie). Seul le deuxième sens a de l’importance pour la stabilité structurale du sol. L’humus se décline sous différentes formes – humique, fulvique, humin – et contribue beaucoup à la stabilité structurale du sol. L’humus s’attache aux argiles pour former le « complexe argilo-humique. »
Lors de la décomposition de la matière organique, et avant le stade de l’humus, il y a une production de polysaccharides qui contribue à la stabilité structurale pour une période de quelques semaines à quelques mois. Ce phénomène transitoire est beaucoup moins important que l’effet à long terme de l’humus.
Les matières organiques sont donc importantes pour les propriétés physiques et chimiques. Elles sont, cependant, considérées comme un « amendement » et non pas un engrais à cause de leur impact important sur la structure du sol.
L’AZOTE DU SOL EST D’ORIGINE ATMOSPHERIQUE ET ORGANIQUE
1.Les trois sources d’azote du sol
Contrairement au calcium, au potassium et au phosphore, l’azote que l’on trouve dans les sols sous plusieurs formes ne provient pas de la dégradation de roches mais de deux autres sources.
Une source atmosphérique: l’azote gazeux ou dioxyde d’azote N2, qui constitue 78% de l’atmosphère, mélangé à l’oxygène. C’est la source primordiale d’azote du sol, qui s’y incorpore:
-par les orages synthétisant, à partir de ce gaz, de l’acide nitrique H2NO3, que les pluies
entraîneront dans la terre où il évoluera en nitrate (très faible quantité),
-par les bactéries fixatrices d’azote libres ou associées à des plantes. Ces bactéries
l’utiliseront pour la synthèse de leurs protéines, dont se nourriront à leur tour les plantes.
Une source organique: l’azote incorporé dans les matières organiques
végétales ou animales. Cette source dérive évidemment de la première. Les bactéries qui dégradent les matières organiques libèrent l’azote sous des formes assimilables par les plantes.
Une source synthétique: l’azote des engrais azotés synthétisés à partir de l’azote de l’air mais avec une forte dépense d’énergie, celle du pétrole.
Il s’agit des engrais azotés dérivant de la synthèse de l’ammoniac NH3, dans lequel N vient de l’air, et H des hydrocarbures pétroliers. Si, au niveau d’une parcelle, les fumures azotées à base d’engrais de synthèse peuvent sembler importantes (de 100 à 500 kg de N/ha) au niveau d’un territoire englobant de vastes surfaces non fertilisées artificiellement,les sources naturelles d’azote sont de loin les plus
importantes.
2.Les trois formes d’azote dans le sol
Dans le sol, l’azote peut exister sous trois formes principales représentant trois stades de
décomposition des matières organiques:
-L’azote organique
est la réserve d’azote du sol. Il n’est pas directement utilisable par les plantes. La plus grande partie se trouve sous forme d’humus stable dosant 5% d’azote. Ce stock représente généralement entre 1 et 3
% de la terre fine, beaucoup plus dans les sols humifères. Un taux élevé d’azote organique n’est pas forcément l’indice d’une bonne aptitude du sol à bien nourrir les plantes en azote: il peut s’agir d’une minéralisation trop faible de cet azote.
-L’azote ammoniacal
est une forme transitoire, mais retenue par le système adsorbant.
Résultant de l’ammonisation, les ions ammonium NH4+ sont retenus par les chargesnégatives du complexe argilo-humique. On dit qu’ils sont «fixés» mais ils sont assez rapidement oxydés par les bactéries nitrificatrices qui les transforment en ions nitrates NO3
-L’azote nitrique
(NO3-),très soluble, est la forme principale d’absorption de l’azote par les plantes. Ces cations, non retenus par le système adsorbant, peuvent être perdus par lessivage s’ils ne sont pas absorbés par les plantes ou par les bactéries «organisatrices», c'est-à-dire retransformés en azote organique. La perte annuelle par lessivage peut être de 30 à 150 kg/ha sur sols nus, de 3 à 80 kg/ha sur sols cultivés, ce qui montre l’intérêt des cultures occupant le sol à l’automne, les «engrais verts» ou «cultures intermédiaires».
Les formes d’azote dans le sol et leur évolution sont dépendantes de l’activité biologique.
Le sérum de lactobacille
une préparation maison de plus dans votre panoplie d'inoculants microbiens.
Le Sérum de lactobacilles, Lactosérum ou LAB sert d’inoculant microbien, il a des applications étonnamment diversifiées. L’utiliser c’est vous garantir une culture organique saine, riche en vie microbienne.
Une étude récente concernant les LAB
Hypothèse: Mode d'actions pour l'augmentation des trichomes / calices, augmentation de la teneur en terpène, et comment cela peut affecter notre perception de la puissance du cannabis probiotique.
L’hypothèse actuelle serait que le cannabis cultivées avec des lactobacilles (LAB) fait maison (sérum de lactobacilles), produit une augmentation perceptible de la puissance par rapport au cannabis non probiotique. Les LAB en question doivent être fait maison, à partir de la meilleure qualité de crème (lait, yoghourth,...) possible pour les matières grasses présentes en excès dans le lait des ruminants. En d'autres termes, pourquoi prendre des probiotiques semble vous rendre plus stone.
Tout d'abord, pour comprendre cela, j’espère que vous vous y connaissez déjà un peu dans la biosynthèse des cannabinoïdes , et sa relation avec la biosynthèse des terpènes. Ce sont des réactions phytochimiques qui se produisent dans le tissu végétal et qui aboutissent aux cannabinoïde et terpène que nous connaissons tous et aimons. Si vous ne le connaissez pas encore, voici un cours accéléré incroyablement simplifié.
La suite ICI
Matériel
Bocal avec couvercle
Récipient
Seringue
Filet a maille large, Tamis,...
Papier absorbant
Ingrédients
Eau non chlorée
Riz (blé, orge, quinoa, son,…)
Mélasse ou sucre roux naturel
Lait (poudre, périmé,…)
Le lait non pasteurisé sera la meilleure source.
Comment préparer du sérum de Lactobacilles.
Prenez le riz ou tout autre type de glucides (sauf sucre simple, mélasse, sirop, miel,…)
Laissez le tremper quelque minutes dans l’eau tiède dans votre récipient.
Première étape:
Lavez le dans cette même eau,
l’eau de lavage du riz attire les microbes contenus dans l’air, entre autres les lactobacilles (LAB)
L’eau de lavage du riz, (il faut qu’elle soit laiteuse) est utilisé pour faire le sérum de LAB.
Cette eau est maintenant une riche source d'hydrates de carbone le lieu de prédilection des Bactéries Bénéfiques.
Remplissez le bocal a moitié avec l’eau et fermez avec un filet, papier absorbant, tamis,...
lors de cette phase de repos Il faut que l'air puisse s'échapper le filet sert uniquement a ce qu’aucun corps étranger ne viennent s’incorporer a l’eau.
Laissez reposer de quelques jours a une semaine,
Lors de cette phase privilégiez des températures chaudes (fermentation plus rapide, microbes plus actifs).
La première étape de la préparation est terminée lorsqu’un léger film se forme (3 couches distinctes) sur le dessus de l’eau de lavage (relatif, lors d’une confection en laboratoire) une odeur aigre devrait s’en dégager pas encore trop désagréable a cette étape de la préparation.
Les différentes couches distinctes qui se forment lors de la phase de repos de l'eau de lavage du riz.
Couche supérieur
Des restes de fermentation et potentiellement une couche de moisissures.
Couche central
Des acides lactiques et d’autres Bactéries,
cette partie est utilisée pour la deuxième étape de la préparation.
Couche inférieur
De l’amidon et sous-produit de la fermentation.
A présent vous devez extraire la couche du milieu à l'aide d'une seringue.
Lors de cette opération faites bien attention,
ne pas trop secouez le liquide pour éviter de mélanger le dépôt (couche inférieur)
avec la couche central contenant la plus forte concentration d'acides Lactiques et de Bactéries.
Deuxième étape:
Le Sérum de Lactobacilles extrait.
Mélangez 10% du liquide a du lait.
Il est déconseillé d’ajouter d’autres inoculants microbiens,
mais vous pouvez y ajouter du son de riz, son d'orge, son de blé,….
Ne remplissez pas le contenant a raz bord a cause du dégazage (risque de débordement),
fermez légèrement pour laissez l’air s’échapper.
Le couvercle du bocal est juste posé sans être fermé.
Une semaine après en fonction des conditions,
vous verrez le lait se cailler a la surface, en glucides, protéines et matières grasses.
L’eau est jaunie cela veux dire que les acides lactiques ont bien colonisés la préparation.
Récupérez le liquide avec précaution:
Soyez précis et organisé ayez tout votre matériel a disposition,
moins vous ferez de mouvement moins les odeurs seront perceptible.
Conservation:
Le sérum peut se conserver a température ambiante
en y ajoutant a part égal mélasse ou sucre.
Sans mélasse ou sucre stockez au réfrigérateur,
la mélasse masquera entièrement l'odeur du produit.
LAB avec Mélasse.
LAB avec sucre naturel.
Utilisation:
Avant utilisation mélangez le à un ratio de 1:20.
1 part de sérum pour 20 parts d'eau.
Exemple:
1Litre de Lactosérum pour 20Litres d'eau
100ml de Lactosérum pour 2Litres d'eau
5ml de Lactosérum pour 100ml d'eau
25ml de Lactosérum pour 0.5Litres d'eau
50ml de Lactosérum pour 1Litres d'eau
De préférence eau a température de 20/21° .
Cette préparation doit être de nouveau mélangé pour utilisation.
2/3 cuillères a soupe de LAB ou 30/45ml pour 1Litres d'eau
300/450ml pour 10Litres d'eau
600/900ml pour 20 Litres d'eau
En arrosage ou ajouté a diverses préparations
en combinaison a d'autres inoculants microbiens,
a vos en Engrais de Croissance & Floraison fait maison,...
en quelques sortes vous pouvez l'ajouter a presque n'importe quel préparation.
Rappel important:
Les microbes comme les Lactobacilles sont plus actifs a des températures chaudes,
l'eau d'arrosage que vous utilisez doit être a température ambiante et non clhorée.
Le caillé que vous obtenez est un sous-produit du processus de fermentation.
La fermentation est généralement associée à des processus microbiens dans des conditions anaérobies (sans oxygène).
Maintenant que le sérum est prêt:
Les Lactobacilles sont anaérobie facultatifs (besoin d'oxygène facultatif),
elles peuvent vivre/travailler avec ou sans oxygène,
mais seront tout de même plus efficace dans des conditions anaérobies (moins de concurrents).
Plus d’informations sur les Bactéries Bénéfiques entre autre les Lactobacilles.
D'autres recettes d'inoculants microbiens sont disponible dans ce regroupement,
vous avez des idées pour enrichir cette section, faites en part a la communauté.
Introduction Le Thé de Compost Aéré Activé ou TCAA est une recette permettant de recomposer ou dynamiser la vie microbienne du substrat. C'est un concentré de vie microbienne bénéfique pouvant etre utilisé comme engrais en y ajoutant des matières organique. Le but 1er d'un thé de Compost est de multiplier par millions les Micro-organismes contenus dans une poignée de compost. Ce procédé a pour intention de constituer un environnement qui va protéger et nourrir votre plante.
A qui s’adresse ce procédé ? A tout cultivateur qui a choisi de suivre la voie organique et naturelle de culture mais n’a pas eu le temps d’activer suffisamment son substrat. En organique l’ajout simple d’amendement ne suffit pas contrairement au minéral. Le processus d’assimilation des aliments par la plante passe au préalable par une phase de décomposition de la matière organique par les bactéries, champignons, protozoaires présents dans le sol.
Compost Le compost est la matière première qu’on va « travailler » pour en extraire et multiplier la vie microbienne bénéfique à la plante. Pour réussir notre thé on a besoin d'un compost de bonne qualité, idéalement un compost ou lombricompost maison. Dans toutes les recettes qui vont suivre, seul sera mentionné le terme compost. Néanmoins celui-ci peut avoir différentes origines : - Compost - Lombricompost - Humus - Extrait d’un sol activé Le seul type de compost qui ne convient pas à ce procédé est le Compost Bokashi du fait de sa réalisation en condition anaérobie (sans air). On peut mélanger ces différentes sources pour obtenir une plus grande diversité microbienne. L'ajout d'humus issu de forêt peut être intéressant si l’on veut développer un thé de compost riche en champignons. NB. Privilégier le lombricompost au compost classique car il possède une richesse microbienne plus importante.
La quantité idéale de compost à utiliser dans un thé est de 2.4% du volume d'eau.
Mélasse La mélasse est un résidu du raffinage de la betterave ou de la canne a sucre, que l'on trouve en sirop épais et visqueux. On se sert de la mélasse dans les thés de compost comme nourriture pour les bactéries et champignons. Elle contient des sucres et des oligo-éléments utiles aux plantes (calcium, fer, magnésium, protéines, potassium, vitamines….).
NB. Prendre de la mélasse bio sans souffre.
Recette n°1 - thé de compost oxygéné simple Nous allons détailler ici le brassage d’un thé de compost simple, sans amendement, ayant pour seul bénéfice de développer la vie microbienne. NB. L’ajout de certains amendements peut perturber le développement bactérien et fongique. Si vous souhaitez activer un sol inerte, ou procéder à une pulvérisation foliaire pour renforcer les systèmes de défense, cette recette est la plus adaptée.
Les outils & ingrédients : Pour 10 litres d’eau sans chlore (eau du robinet reposée 24H, eau de pluie ou eau de source) - Compost – 25 cl - Mélasse – 2 cuillères à soupe - En option une cuillère à soupe d'algues séchées (Spiruline ou autre) - pour les oligo éléments, acides aminées, vitamines, etc... A part ça vous aurez besoin d’un seau, d’une toile de tamis 400 microns et d’une pompe à air d’un débit supérieur ou égal à 100L/H équipée de son embout diffuseur.
Le brassage On se lance ! Disposer le compost dans le filet 400µ NB. J’ai lu pas mal de reports de thé de compost où les utilisateurs utilisent des bas en nylon : je le déconseille, ce dispositif ne laissera pas passer les plus gros organismes présents dans le compost. Privilégiez donc un vrai tamis aux bonnes dimensions.
Fermer le filet et le disposer dans l’eau juste au-dessus d e la zone d'aération :
Mise en route de la pompe a air :
Mélange de la mélasse :
Quelques heures plus tard :
Apparition du dépôt bactérien :
L’ajout de certains amendements aura pour résultat une mousse plus abondante. Par exemple avec de la Spiruline :
Quand récolter ? Selon les temps de brassage nous récolterons un Thé de Compost aux propriétés différentes : Entre 10 & 15 heures pour un thé fongique Autour de 24 heures pour un thé bactérien Entre 36 & 48 heures pour bénéficier du développement des protozoaires Ces temps sont approximatifs et dépendent de la température de l’eau, située idéalement entre 18 et 22°C. Il est donc conseillé d'utiliser un chauffage d'aquarium. Par défaut il est conseillé de privilégier les Thés bactériens, le cannabis étant une herbe annuelle, il réagira probablement mieux à un substrat riche en bactéries.
Dès récolte du Thé, procédez au nettoyage des instruments : seau, filet, répartiteur d'air. Avec de l’eau oxygénée (préférable) ou de la Javel puis rincer à l’eau claire.
Le liquide obtenu après brassage du Thé de Compost est à utiliser pur, en arrosage ou en foliaire. Il faut utiliser votre thé dans les 4 heures suivant la récolte. Après il se dégrade. Vous pouvez laisser la pompe a air dans votre thé pour l'aéré si vous souhaitez l'utiliser un peu plus tard.
NB. Un Thé de Compost ne sent pas mauvais, bien au contraire, si des odeurs désagréables s'en dégagent, c’est que vous avez loupé votre thé => à la poubelle.
Fréquence d'arrosage La question qui suit est de savoir à quelle fréquence peut-on / doit-on utiliser nos TCAA ? Ca va dépendre du but recherché!
Pour activer un sol (recette n°1), je dirais une fois toutes les 2/3 semaines maximum. Il faut laisser le temps au substrat de se ré-équilibrer. C'est la plante qui va commander quelles bactéries / champignons elle souhaite voir proliférer. Pour l'engraissage (Voir les recettes de thé engraissé) : autant que nécessaire, à raison d'un arrosage sur 2 maximum.
Alternative - Le Vortex Il existe une alternative au seau + filet 400µ + pompe à air d'aquarium : c'est le Vortex. Le principe est toujours d'aérer la solution mais en la brassant continuellement. Du coup plus besoin de filet puisque la matière ne reste pas bloquée au fond.
Les thés engraissés De nombreux utilisateurs de TCAA profitent de l'activité microbienne pour décomposer de la matière organique lors du brassage. Cette technique peut être comparée aux purins. Dans un TCAA l'extraction des fertilisants est plus rapide et contrairement aux purins il n'y a pas de prolifération de bactéries anaérobie potentiellement nuisibles. En un mot c'est mieux!
Un TCAA engraissé comporte de la vie microbienne bénéfique et de la matière directement assimilable par la plante. Cette méthode s'approche de l'engraissage minéral dans sa rapidité d'assimilation.
La base reste toujours la même : du compost et de la mélasse comme ingrédients de base auxquels on peut ajouter différents amendements.
NB. Pour extraire au mieux la matière fertilisante, une phase préalable de brassage peut être envisagée : J'ai lu beaucoup de compte-rendus où les utilisateurs mettent à brasser l'amendement à extraire (luzerne, guano, etc...) avec juste un peu de mélasse 24H à l'avance. Au bout de ces 24H on ajoute le compost dans le filet, on rajoute de la mélasse et on relance le thé pour un brassage de 24 heures supplémentaire.
Amendements Petite remarque préalable, la liste qui va suivre n'est pas exhaustive et pourra être enrichie de vos futures expérimentations. Je conseille de toujours privilégier les sources végétales aux amendements d'origine animale. Question d'éthique, de condition naturelle de culture, de salubrité (éléments pathogènes dans la matière animale).
1/ Compléments Ces amendements sont intéressants pour leurs apports en oligo-éléments, acides aminées, protéines et autres.
- Spiruline : Algue d'eau douce. Elle contient des protéines végétales, des vitamines, des minéraux et oligo-éléments Elle est très riche en chlorophylle et en phycocianine. Dosage : une demi-cuillère à soupe pour 4 litres de thé à brasser comme complément. Doubler la dose si utilisé comme amendement pour la croissance.
- Klamath : Algue. Elle contient des minéraux, oligo-éléments rares comme le germanium, le Gallium, le Vanadium mais aussi ceux plus courant comme le zinc, le chrome, le cobalt, le cuivre, le fluor, l’étain, le fer, le manganèse, le nickel, le titane, le molybdène, des vitamines, des sels minéraux issus de cendres volcaniques dissoutes, du calcium, du magnésium, du phosphore, du potassium, du sodium, de nombreux acides aminées...
- Lithotamne : Algue. Apport en calcium et magnesium. Il peut être utilisé dans la fabrication des purins d'ortie pour lui apporter des éléments nutritifs et atténuer les mauvaises odeurs.
- Prêle : Plante sauvage, elle a une action revigorante et fongique naturelle contre presque toute les maladies cryptogamiques (mildiou, oidium, fonte des semis,…), elle est aussi utilisable en préventif pour renforcer le système immunitaire des plantes. Elle est également une excellente source de silice nécessaire a l’assimilation de certains nutriment (oligo-éléments, vitamines ), elle contient aussi de la saponine qui aide la plante à se protéger des insectes.
- Eau de coco : Enzymes, auxines, vitamines, minéraux, nutriments. Très nombreux bénéfices. Peut-être utilisé en phase de germination.
2/ Amendements pour la croissance
- Luzerne en poudre (alfalfa) : l'un des engrais vert les plus efficaces en croissance. Riche en azote et en protéines, elle contient également du magnésium, du phosphore, du potassium, des minéraux, oligo-éléments, vitamines, enzymes, etc... Attention aux OGM -> privilégier la luzerne labellisée. Dosage : 1 tasse pour 30L de substrat ou une cuillère à soupe pour 4 litres de thé de compost à brasser.
- Kelp : Algue marine. Elle contient de nombreuses vitamines, minéraux et oligo-éléments. Attention elle possède également des propriétés anti-microbiennes qui peuvent pénaliser le bon développement de votre thé. A utiliser à petites doses.
-Spiruline : voir plus haut
-Chlorelle : voir plus haut
-Ortie : Riche en azote et oligo-éléments.
-Guano d'oiseaux marins : Riche en matière azotées, source de phosphate et de calcium,
3/ Amendements pour la floraison
- Consoude : herbacée. Très riche en potassium (consoude de Russie). Elle contient des alcaloïdes, des vitamines, des minéraux, du phosphore, de l’azote organique…. Elle a aussi une action antiseptique qui permet de lutter contre les maladies du sol et favorise la floraison des plantes
- Banane (peau) : source de phosphore.
- Bat guano : C’est une source élevée de phosphore, il contient aussi du potassium et de l’azote
- Valériane : Source de minéraux et de phosphore.
- Calphos : Le calphos est un phosphate naturel tendre qui contient des minéraux, c’est une excellente source de phosphore. A privilégier dans le substrat plutôt que dans votre thé.
4/ Amendements pour brasser un TCAA fongique Ces ingrédients vont favoriser le développement fongique de votre thé
- Tourbe de Sphaigne : Une poignée de sphaigne dans le thé de compost produit des microbes similaires à l’humus d’Alaska.
- Aloe vera : Elles sert a hydrater, nourrir et protéger les feuilles en pulvérisation foliaire. Elle contient des vitamines, des acides Aminés, des minéraux (Calcium, Chlore, Cuivre, Chrome, Fer, Zinc, Lithium, Magnésium, manganèse, Phosphore,…) et des enzymes. Favorise le développement fongique. Remplace parfaitement le gel de bouturage.
- Extrait de Yucca : Il contient de nombreux nutriments utiles, tels que le fer, le sélénium et des vitamines, il contient aussi de la saponine.
- Hydrolysât de poisson : contient de l'azote, du phosphore, du calcium.
5/ Inclassables, à tester
- Achillée millefeuille : Elle possède une bonne source de NPK, elle contient du calcium et d’autres minéraux ainsi que de la la vitamine C
- Pissenlit (feuilles et fleurs) : apport en NPK, minéraux. Il redonne vie aux sols, renforce les capacités immunitaires et facilite l'assimilation des éléments bénéfiques.
- Camomille : Elle contient une multitude de minéraux. Le thé de camomille peut booster une plante malade et aide à équilibrer et réguler la croissance
- Fougère : En pulvérisation elle a une action anti parasitaire, elle écarte les limaces et les escargots et lutte contre les acariens (araignées rouges,…) Elle enrichie le sol en calcium et en potassium.
- Sureau : c’est un excellent répulsif contre toutes sortes d’insectes notamment contre les thrips…
Recette n°2 - TCAA engraissé spécial croissance Cette recette est un exemple, à vous d'adapter en fonction des amendements que vous avez à disposition ou voulez essayer.
NB. Essayez de doser vos amendements pour ne pas diluer votre thé ou au maximum 1 pour 1 volume d'eau. Trop dilué un thé de compost est moins efficace.
Amendements utilisés : luzerne bio en poudre et Spiruline en complément Recette pour 10L d’eau non chlorée : - Prélevez 2.5 cuillères à soupe de luzerne et 2 cuillères à soupe de Spiruline - Disposez les dans votre filet 400µ - Diluez une demi cuillère à soupe de mélasse dans l'eau - brassez le mélange pendant 12 à 24 heures avec une pompe a air Puis : - Ajoutez 25 cl de compost dans le filet - Diluez de nouveau 1 à 2 cuillères à soupe de mélasse - brassez votre thé pendant 24 heures, c’est prêt
Il peut être utilisé pur ou dilué à 50% par arrosage ou pulvérisation.
Recette n°3 - TCAA engraissé spécial floraison Cette recette est un exemple, à vous d'adapter en fonction des amendements que vous avez à disposition ou voulez essayer.
NB. Essayez de doser vos amendements pour ne pas diluer votre thé ou au maximum 1 pour 1 volume d'eau. Trop dilué un thé de compost est moins efficace.
Amendements utilisés : bat guano (phosphore) et consoude (potassium) Pour 10 Litres d’eau - Prélevez 20 cl de Consoude & 2 cuillères à soupe de guano - Disposez les dans votre filet 400µ - Diluez une demi cuillère à soupe de mélasse dans l'eau - brassez le mélange pendant 12 à 24 heures avec une pompe a air Puis : - Ajoutez 25 cl de compost dans le filet - Diluez de nouveau 1 à 2 cuillères à soupe de mélasse - brassez votre thé pendant 24 heures, c’est prêt
A diluer (1:1) un volume de thé pour un volume d'eau non chlorée.
NB. A essayer aussi avec un temps d'extraction plus long pour la consoude
Recette n°4 - Le thé de graines germées Cette recette est à part car elle ne contient pas de compost mais elle constitue le parfait complément aux recettes qui précèdent. Le thé ici obtenu pourra remplacer avantageusement vos produits racinaires. C'est un concentré d'enzymes et d'hormones.
Vous pourrez même vous en servir lors du passage en 12/12 avec en ajout de l'eau de coco pour réguler la distance inter nodale lors du stretch.
La recette qui suit est réalisée avec des graines d'Orge, on peut néanmoins utiliser à peu près n'importe quel type de graines.
- Pesez et prélevez 56g de graines d'Orge. - Éliminez au maximum tout corps étranger présent parmi les graines. - Mettez les graines dans un grand bocal et remplissez le d'eau jusqu'à la moitié. - Laissez reposer les graines pendant 8-10 heures puis égouttez - Une fois débarrassé de l'eau pesez de nouveau vos graines : notre objectif est d'atteindre les 84 grammes - Laissez les graines reposer entre 8 et 10 heures dans un bout de tissu brut (lin, chanvre, coton organique, etc..) humidifié - Replongez les dans une nouvelle eau déchlorée pendant 8 à 10 heures - Égouttez et pesez les graines. Si vous n'avez pas atteint les 84 grammes de nouveau repos dans le tissu pour 8 heures puis de nouveau trempage pour 8-10 heures. Mais normalement vous n'en aurez pas besoin. - remettez les graines dans votre tissu humide et attendez jusqu'à ce que les germes atteignent la taille de la graine. - Vous pouvez alors broyer les graines (mixer, pilon, hachoir...) - Ajoutez de l'eau déchlorée jusqu'à obtenir une texture de purée. - Cette purée peut alors être diluée à 20 litres d'eau sans chlore : votre thé est prêt!
Option : vous pouvez ajouter à cette mixture un peu d'eau de coco et d'Aloe Vera Ce thé doit être utilisé de suite. Ne pas stocker.
1.Présentation :
On désigne sous le terme "engrais vert" des plantes de croissance rapide qui se développent même en arrière saison en couvrant le sol de façon importante. Sur une période courte, elles constituent une forte quantité de matière organique, que vous allez pouvoir récupérer pour enrichir naturellement votre terrain.
Les engrais verts présentent de multiples avantages qui sont tous écologiques, alors pourquoi s'en priver.
Ils recouvrent rapidement le sol, évitant la pousse des mauvaises herbes dont ils stoppent par concurrence les racines. Ils vont former à l'enfouissage une masse importante de matières organiques qui vont enrichir le sol.
Ils vont éviter le lessivage du sol par la pluie et réduire la pollution par les nitrates, en les absorbant et décompacter le sol, comme le ferait un labour profond.
Ils attirent des insectes utiles qui vont entrer en concurrence avec des nuisibles.
Enfin : ils limitent les maladies parasitaires mycologiques du sol.
2.Comment s'y prendre :
Avant fin septembre, après avoir griffé le sol superficiellement, semer à la volée par exemple du colza, de la phacélie, de la moutarde blanche ou de la vesce etc....
Courant octobre vous pouvez, enlever quand même les mauvaises herbes (liserons, chiendent,...)
Fin octobre passer la tondeuse sur votre engrais vert pour le broyer. Laisser sécher 2 à 3 semaines
Ensuite, enfouir superficiellement et laisser se décomposer (au moins 6 semaines) avant d'utiliser la planche au printemps
3.Ceci à titre indicatif : vous pouvez semer des engrais verts quasiment toute l'année et pour différentes durées de jachères..
4.Astuces : Pratiquer cette technique entre deux cultures au potager, dès qu'une planche est libérée. Utiliser dans ce cas du lupin blanc et de la moutarde blanche.
Respecter la rotation des familles de plantes. Le chou, le colza, la moutarde sont des crucifères (brassicacées). La vesce, le trèfle violet sont des légumineuses. La phacélie une hydrophylacée.
Faucher et broyer l'engrais vert avant ou tout au début de la floraison (une tondeuse peut faire l'affaire ou simplement à la machette sur le sol ,une souche ou une planche )
Laisser sécher sur place avant de l'incorporer dans le sol superficiellement (quelques centimètres, ce n'est pas un bêchage.
Arroser s'il ne pleut pas.
Attendre au moins 50 jours avant l'enfouissement
Enfouir et bêcher légèrement en incorporant du compost bien mûr et semer votre nouvelle culture de légume.
Ne pas semer un engrais vert de la même famille que la culture qui va suivre.
Le sol peut être enrichi et conditionné de plusieurs façons.
Dans la plantation, le faire organiquement avec l'utilisation de matériaux vivants (les engrais verts) et les matériaux morts (les composts et fumiers) est moins dispendieux que l'achat des fertilisants minéraux ou organiques et favorable a la biodynamie du sol.
Les semis d'engrais sur des terres en jachères, puis l'enfouissement, ajoute au sol des éléments organiques favorables à sa structure et des éléments nutritifs éliminant complètement les besoins en engrais chimiques.
Les plantes à racine profonde ramènent les éléments nutritifs de sous-sol vers la surface et les rendent disponibles pour les plantes à racines superficielles. Les légumineuses fixent l'azote de l'air dans le sol et le rend disponible aux autres plantes.
Pour être efficaces, les engrais verts sont semés aussitôt que possible après les récoltes et enfouis dans le sol avant leur floraison. Les légumineuses ont besoin d'au moins un an pour être entièrement bénéfiques.
L'ivraie annuel ( Lolium multiflorum )
Une plante à croissance rapide avec beaucoup de matière végétale. Semer tôt le printemps et enfouir avant la montée en épis.
Le sarrazin ( Fagopyrum esculentum )
Il est bon pour les sols acides avec un système radiculaire vigoureux. Une plante haute avec beaucoup de verdure. Semer en juin pour enfouir l'automne. Il attire les prédateurs des pucerons. Un bon éliminateur de mauvaises herbes.
La consoude ( Symphytum sp. )
Cette plante vivace est cultivée en permanence en un endroit séparé de jardin, récoltée verte puis enfouie entre les rangs des légumes. Les feuilles sont bourrées d'azote et de minéraux. (rechercher purin de consoude)
Le millet ( Millium effusum )
Un bon engrais vert pour les sols secs et pauvres. Semer le printemps et enfouir avant la montée en épis.
La moutarde ( Sinapsis alba )
Le plus populaire des engrais verts. Une croissance très rapide avec beaucoup de verdure. Un bon éliminateur de mauvaises herbes. Semer en tout temps et enfouir avant la floraison.
La phacélie ( Phacelia tanacetifolia )
Une plante à croissance rapide avec beaucoup de feuillage à enfouir. Semer tard au printemps et enfouir l'été.
Le seigle ( Escale cereale )
Des racines profondes et beaucoup de feuillage. Semer l'automne et enfouir au printemps suivant.
Les fixeurs d'azote
(azote "N" favorable a la croissance des plantes)
LUZERNE (Alfalfa ( Medicago sativa ))
Aussi connue sous le nom de luzerne.
Une plante à racines très profondes.
Valable pour ajouter de l'azote.
Aide à conditionner le sol.
Semer le printemps ou l'automne.
Enfouir l'automne ou le printemps suivant.
Luzerne ( Medicago lupulina )
Aussi connu sous le nom de luzerne.
Un bon fixateur d'azote.
Prospère dans les terrains calcaires.
Semer le printemps ou l'automne.
Enfouir lorsque requis.
Trèfle alsike ( Trifolium hybridum )
Il réussit bien dans les terres argileuses et humides.
Un bon fixeur d'azote.
Semer le printemps ou l'automne.
Enfouir lorsque requis.
Trèfle rouge ( Trifoliun pratense )
Un bon fixeur d'azote avec une bonne quantité d'engrais vert.
Semer le printemps.
Bien enfouir l'automne suivant.
Vesce jargeau ( Vicia faba )
Un bon fixateur d'azote et suppresseur de mauvaises herbes
Semer le printemps ou l'automne.
Enfouir lorsque désiré.