Lexique

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Lexique

. Abaxial

(adj.) Se dit d'une pièce florale dont le point d'insertion sur le pédoncule floral est situé ou est tourné du côté opposé de l'axe de la tige. Syn. : Dorsal. Voir : Adaxial.

 

Accrescent, ente

adj. (lat. crescere «grandir»). Se dit de pièces florales (calice, corolle), autres que l'ovaire, susceptibles de se développer après la fécondation.

 

Acide abscissique

Hormone végétale qui favorise la résistance des plantes aux . froid. Cette hormone est aussi activée en réaction à un stress comme la sécheresse.

 

. Adaxial

(adj.) Se dit d'une pièce florale dont le point d'insertion sur le pédoncule floral est situé ou est tourné du côté de l'axe de la tige. Syn. : Ventral. Voir : Abaxial.

 

. Aérobie

qui vit en présence d'air, qui contient de l'air.

 

. Akéne

En botanique, l'akène (parfois écrit « achaine ») est un fruit sec, indéhiscent, à graine unique dont le péricarpe, plus ou moins sclérifié, n'est pas soudé à la graine (à la différence du caryopse).

 

. Alcaloïdes

(de l'arabe "al kali "(qui a donné "alcali" = "bases") et du grec "eidon" = "forme"): molécules hétérogènes d'origine naturelle, présentes dans des plantes médicinales ou toxiques, renfermant du carbone, de l'hydrogène et, plus spécialement, de l'azote, et possèdant une activité biologique thérapeutique.Exemples: morphine, quinine, cocaïne, atropine...

 

. Allele

On nomme allèle une variante donnée d'un gène au sein d'une espèce.

Les différents types d'allèles sont les suivants :

* des allèles co-dominants sont des allèles qui s'expriment en même temps. Chez les individus hétérozygotes, en cas de co-dominance, les deux allèles sont exprimés. En théorie, le phénotype est donc l'expression conjointe des deux allèles. Pour autant, le phénotype peut ne pas refléter la contribution des deux allèles si par ailleurs l'expression d'un autre gène "contredit" l'expression d'un des deux allèles. Pour prendre un exemple simple, la couleur rouan de la robe chez les bovins résulte d'un mélange de poils rouges et de poils blancs dû à l'hétérozygotie des allèles codant chacun pour une couleur de poils ;

* un allèle létal est une forme mutante d'un gène, fatale à l'état homozygote ;

* un allèle nul est un allèle qui fournit un produit génique non fonctionnel ;

* un allèle récessif est l'état allélique d'un gène où l'homozygotie est nécessaire pour l'expression du phénotype approprié, au contraire d'un allèle dominant ;

* les allèles multiples sont observés lorsqu'il y a l'existence, dans une population, de plus de deux allèles sur un même locus.

Dans une population, un gène peut donc exister sous plusieurs variantes, le locus et la fonction restant constants. On dit qu'un gène est polyallélique sil est représenté par plus de deux allèles, si ces allèles sont présents dans la population avec une fréquence supérieure ou égale à 1%, on parle de gène polymorphe

 

Allogamie

n. f. Fécondation du pistil d'une fleur par le pollen d'une autre fleur du même individu ou d'un autre pied. Seul le second cas est généralement différent de l'autofécondation.

 

. Allogreffe

greffe réalisée en utilisant un greffon prélevé chez un individu différent de la même espèce.

 

. Anaérobie

qui vit en absence d'air, dépourvu d'air.

 

. Anhydre

(du grec "a" = "non" et "hydror" = "eau") : exempt d'eau.

 

. Anneau mécanique

chez les sporanges de fougères, arc de cellules à paroi d'épaisseur inégale causant, par temps sec, sa déhiscence.

 

Anthère

n. f. BOT. Partie terminale de l'étamine, constituée de quatre sacs polliniques liés par un connectif.

 

. Apex

de manière générale, il s'agit de la pointe d'un organe.

Il s'agit de la partie la plus éloignée de la base de l'organe. On peut par exemple parler de l'apex d'une feuille, d'une branche, d'une racine...

 

Autogamie

n. f. Syn. d'autofécondation.

 

. Bouturage

action de produire naturellement ou artificiellement un fragment d'organisme capable de produire un nouvel individu complet.

 

. Bractée

En botanique, une bractée est une feuille faisant partie de l'inflorescence. Intermédiaire entre la feuille et la fleur, la bractée est souvent similaire à une feuille (on parle alors de « bractée foliacée »), mais elle peut aussi ressembler à une fleur ou à un pétale de fleur, notamment par ses coloris. Beaucoup de bractées, dites membraneuses, ont une consistance particulière, translucide et coriace, et une couleur cuivrée, argentée ou dorée. C'est cette dernière particularité qui est à l'origine du nom : en latin, le terme bractea (également écrit brattea) désigne en effet une feuille de métal, notamment une feuille d'or.

Le rôle des bractées n'est pas clairement défini. Dans beaucoup de cas, on remarque cependant qu'elles jouent un rôle protecteur, semblable à celui des sépales avant l'éclosion des fleurs (par exemple chez les Astéracées, ou Composées) ; dans d'autres cas, par leurs coloris, elles fonctionnent comme des panneaux signalisateurs à l'intention des insectes pollinisateurs (phénomène fréquent chez les Lamiacées).

 

. Calice

La racine indo-européenne du mot Calice est *K°lik- = coupe, vase. On la retrouve dans le sanskrit Kalásas (coupe, pot) et Kalika (bouton de fleur), en grec ancien Kúliks (coupe), en latin calix (coupe, vase à boire).

A l'origine, le mot calix / calice désigne donc une coupe à boire, sans anse et de n'importe quel matériau, bois, terre ou métal. Sa forme creuse, servant de réceptacle et de retenue de liquide, a servi par comparaison à désigner le calice de la fleur.

en botanique, le calice est constitué par l'ensemble des sépales. Premier verticille floral, il a un rôle protecteur de la fleur.

 

Cambium

n. m. Chez les Dicotylédones, couche de cellules se divisant tangentiellement (d'un seul côté ou des deux côtés), et fournissant des tissus, spécialement du liber et du bois. Le cambium est u.

 

Cannabacées ou Cannabinacées

n. f. pl. Famille d'Urticales groupant des plantes herbacées, à tiges dressées ou rampantes, dépourvues de latex, comprenant notamment les genres Cannabis (chanvre) et Humulus (houblon).

 

Caroténoïdes

n. m. pl. Pigments de couleur rouge, jaune ou brune, responsables de la couleur automnale des feuilles et de la couleur des algues brunes. Ils comprennent les carotènes et les xanthophylles. Ce sont des pigment liposolubles présent dans les chloroplastes qui sont toujours associés in vivo à des polypeptides qui modifie leur spectre dabsorption. la carotène est de couleur rouge, constituée d'une chaîne hydrocarbonée (C40H56), dont on connaît 3 isomères, a, b et g, abondant dans la carotte (3 à 10 mg par 100 g). Il est scindé, dans le foie, en une ou deux molécules de vitamine A, d'où son nom de provitamine A.

 

Carpelle

n. m. Appendice femelle de la fleur, homologue de la feuille végétative, formant les ovules sur la partie inférieure de sa marge. Les carpelles constituent le gynécée de la fleur et deviennent un fruit après fécondation.

 

Cataphylle

n. f. Écaille protectrice des bourgeons.

 

. Cécidie

excroissance de tissu végétal, d'aspect caractéristique et spécifique, produite chez les plantes sous l'influence de certains parasites (insectes, acriens, champignons).

 

 

Cellulose

n. f. Polymère du glucose, à molécules en longues chaînes, de formule (C6H10O5)n. Son poids moléculaire varie de 500000 à quelques millions, selon le degré de polymérisation. La cellulose constitue l'essentiel de la paroi squelettique des cellules végétales (sauf chez les Champignons) et se rencontre parfois chez des Bactéries. La cellulose constitue la source de carbone la plus abondante de la biomasse.

 

Chanvre

n. m. Espèce (Cannabis sativa) de Cannabinacées originaire d'Asie, comportant de nombreuses variétés qui présentent une grande diversité morphologique et physiologique, et fournissent différents produits (fibre textile, graines oléagineuses, drogues). Chanvre indien : variété de chanvre dont les inflorescences sécrètent une résine aux propriétés psychotropes. Chanvre d'eau : espèce de Labiées (Lycopus europaeus) abondante dans les lieux humides. Chanvre de Manille :

La culture du chanvre exige un climat tempéré, des sols meubles, profonds et perméables. Les plantes récoltées en juilletaoût sont séchées, dépouillées de leurs feuilles, puis soumises au rouissage. On tire en moyenne 50 à 70 q de tiges sèches par hectare, soit 10 à 12 q de fibres. L'importance de cette culture a fortement diminué: 180000 ha en Europe (dont 2000 seulement en France). Cultivé pour les filasses (corde, ficelle), le chanvre peut trouver quelques débouchés dans la fabrication des panneaux comprimés et du papier. On peut également cultiver le chanvre pour ses graines (chènevis), qui fournissent une huile siccative utilisée dans la préparation des vernis et des couleurs. Le chanvre indien est fourni par une variété de Cannabis sativa, que certains auteurs élèvent d'ailleurs au rang d'espèce (Cannabis indica). Il possède des propriétés psychotropes, mais non réellement stupéfiantes. La résine même porte le nom de haschisch (Égypte) et de chara (Inde). Les sommités florales dont elle provient portent le nom, en Inde, de bhang ou de ganjah, au Mexique et dans d'autres pays d'Amérique du Sud, de marihuana (qu'on mêle au tabac), et en Afrique du Nord, de kif ou de takouri (également mêlé au tabac).

 

. Chimiotactisme

capacité de certaines cellules à se diriger en direction de substances chimiques.

 

. Chloroplaste

(n.m.) (du grec "chloros" = "vert" et "plastos" = "modelé, formé") : organite cellulaire des plantes, qui assure la photosynthèse.

 

 

Chlorophylle

n. f. (chloro- et gr. phullon «feuille»). Pigment essentiel à la capture de l'énergie solaire dans la photosynthèse. Il existe 4 formes de chlorophylles (a, b, c, d), qui toutes sont constituées par une structure porphyrine à 4 groupements pyrrole-azotés et 1 atome de MAGNESIUM. Chacune possède son spectre d'absorption propre. Les molécules de chlorophylle sont portées au niveau des membranes internes des chloroplastes chez la majorité des végétaux, au niveau de diverticules internes de la membrane cytoplasmique chez les Cyanophycées et, en partie au moins, de vésicules cytoplasmiques chez les Bactéries photosynthétiques. La lumière est généralement indispensable à leur synthèse, toutefois, certaines plantes (Mousses, Fougères, Conifères, Algues) peuvent en former dans l'obscurité. c.f. Phycobiline.

 

. Cléistomogamie

(du grec "kleistos" = "fermé" et "gamos" = "mariage") : fécondation d'une fleur par son propre pollen à l'intérieur du bouton floral, celui-ci ne s'ouvrant parfois pas.

 

Collenchyme

n. m. Tissu végétal de soutien, à cellules munies de parois cellulosiques épaissies à structure hélicoïdale ce qui leur confère résistance et flexibilité. Ce tissu est présent par exemple dans les jeune rameau des arbres et la luzerne, le céleri et la carotte.

 

. cuticule

Revêtement cireux protégeant les parties vertes.

 

 

datura

n. m. Genre de Solanacées des régions chaudes et tempérées, groupant une vingtaine d'espèces herbacées et arbustives, renfermant des alcaloïdes (atropine, hyoscyamine, scopolamine) aux propriétés parasympatholytiques. Certaines espèces sont cultivées pour l'extraction de ces substances utilisées en pharmacologie, d'autres, comme datura meteloides, à grandes fleurs blanc lilacé, pour l'ornementation des jardins.

 

Dialypétale

adj. Se dit d'une fleur à pétales libres ou d'une plante à fleurs munies de pétales libres.

 

Dioécie

n. f. Caractérise 4 % des Angiospermes. Il existe des individus mâles portant des fleurs mâles et des individus femelles portant des fleurs femelles. (ex : lortie dioïque, la mercuriale)

 

Dioïque

adj. Se dit d'une plante dont les fleurs unisexuées sont portées par des individus différents (par ex. le saule, le houblon, l'ortie).  monoïque.

 

Étamine

n. f. (id.). Organe sexuel mâle de la fleur, produisant le pollen. Les étamines se composent de deux parties: le filet et l'anthère, formée de 4 sacs polliniques qui confluent en deux loges, d'où les grains de pollen sortent en général par deux fentes longitudinales. L'ensemble des étamines forme l'androcée.

 

Évolution

Les plantes dont dérivent les angiospermes avaient des fleurs pendantes. Lintérêt des fleurs pendantes est dans la protection de la pluie des fleurs par les sépales et les pétales.

Au Jurassique, beaucoup de plantes étaient avec des cônes unisexués pollinisés par le vent. Les grains de pollen étaient tous de grande taille. Les insectes ont évolués et ont finit par brouter les cônes au lieu de les ramasser par terre.

Un accident a permis lapparition de cônes hermaphrodites. La pollinisation par le vent na alors plus dintérêt. Les insectes arrivant sur les cônes hermaphrodites transportent le pollen de cônes en cônes ce qui constitue un gros avantage si lespèce nest pas dominante. Toute mutation favorisant ce processus est donc sélectionnée.

Un autre accident est survenu. Il sagit des feuilles terminales qui ne contiennent plus de chlorophylle. Elles peuvent alors assurer lattraction des insectes pollinisateurs.

Dautres accidents ont permis la protection des ovules contre le broutage des insectes. Dans les bourgeons les feuilles sont pliées, une mutation induisant labsence de dépliement aboutira donc à cette protection des ovules. Le dessin de droite correspond au carpelle incomplètement fermé des Magnolias. Chez les magnolias, les stigmates se sont regroupé au sommet du carpelle. Le pollen est à gros grain ce qui est un caractère archaïque. Les glandes nectarifères apparaissent ensuite pour attirer les insectes pollinisateurs (existe chez les tulipiers au niveau des pétales les plus internes (Magnoliacées)). Chez les magnolias les fruits sont des follicules (les plus primitifs) qui libèrent chacun une seule graine rouge dispersée par les oiseaux. Chez les Anonacées les fruits deviennent charnus.

 

Filet

n. m. BOT. Portion étroite allongée de l'étamine, portant l'anthère.

 

Fleur

n. f. BOT. Ensemble des organes de la reproduction et des pièces qui les entourent, caractéristique des plantes à graines (spermaphytes). Fleur d'eau : population d'Algues (le plus souvent Cyanophycées) s'étalant dans la partie superficielle d'une pièce d'eau. / Fleur de coucou: espèce (Lychnis flos-cuculi) de Caryophyllacées d'Europe et d'Asie à pétales roses, croissant dans les lieux humides. / Fleur de Pâques: V. pulsatille. La fleur est constituée d'un ensemble de phyllomes portés par l'extrémité d'un axe qui peut être soit l'axe principal de la pousse ou de la plante et la fleur est dite alors terminale (tulipe) soit un rameau axillaire. Les phyllomes floraux sont d'un aspect bien différent des phyllomes végétatifs, mais les bractées sont le plus souvent intermédiaires entre les feuilles et les sépales. Les bractéoles sont les préfeuilles du rameau qui constitue le pédoncule de la fleur. Les phyllomes floraux peuvent être en tout ou en partie disposés en spirale, ou former des verticilles. Ils ne présentent pas, entre eux, de longs entre-n½uds (encore que des exceptions soient possibles). La fleur garde à ce point de vue une structure de bourgeon. Les phyllomes externes (inférieurs) sont stériles et forment le périanthe. Ils peuvent tous être à peu près identiques, plus ou moins colorés (tépales), en spirale ou disposés en un, deux et parfois trois verticilles. Les verticilles inférieurs forment alors souvent un calice vert, composé de sépales, les verticilles intérieurs constituant une corolle colorée formée de pétales. Dans beaucoup de cas, le calice constitue un verticille, et la corolle un second verticille situé juste au-dessus, ses pièces alternant avec celles du précédent. Ces verticilles ont le plus souvent trois pièces chez les Monocotylédones et quatre ou cinq chez les Dicotylédones. Lorsque le périanthe est fait de deux verticilles pétaloïdes, il porte le nom de périgone (tulipe, narcisse). Les sépales peuvent être libres (calice dialysépale) ou soudés (calice gamosépale). Il en est de même des pétales (corolle dialypétale ou gamopétale). Lorsqu'elles sont verticillées, les pièces du calice d'une part, de la corolle d'autre part, sont souvent unies en bas par leurs marges en tubes calicinaux et corollins. Au-dessus de la corolle viennent les phyllomes sexués. Beaucoup de fleurs en forment des deux sexes, mais certaines n'en produisent que d'un seul, et l'espèce présente deux catégories de fleurs sur le même individu (mon½cie) ou sur des individus distincts (dioécie). Une espèce peut aussi produire des fleurs hermaphrodites et des fleurs unisexuées sur le même individu ou sur des individus distincts. Les phyllomes mâles sont les étamines et constituent l'androcée, les femelles, qui forment le gynécée, sont les carpelles. Ceux-ci sont toujours au-dessus des étamines et terminent la fleur si elle est hermaphrodite. Étamines et carpelles peuvent être verticillés ou spiralés. Les filets des étamines peuvent être unis en tube, être soudés aux pétales auxquels ils sont opposés ou à la zone de suture des pétales adjacents des corolles gamopétales. Les étamines forment quatre sacs polliniques, où se différencient les spores mâles qui sont les grains de pollen. Les carpelles peuvent être libres et sont alors repliés en cornet de manière à abriter les ovules qu'ils forment dans la cavité ainsi ménagée. Souvent, ils sont verticillés et unis en un ovaire unique (ils peuvent être aussi verticillés et libres). Les ovules sont des «folioles» carpellaires de morphologie particulière. Les portions supérieures des carpelles forment les styles terminés en stigmates. Ces éléments peuvent demeurer libres même lorsque les carpelles forment un ovaire unique. L'ovaire se transforme en un fruit après fécondation, phénomène qui peut être accompagné par l'accrescence d'autres éléments de la fleur. L'axe floral ne forme pas de phyllomes au-dessus des carpelles, mais il se prolonge fréquemment en un pointement, qui peut être uni à leurs régions ventrales. L'axe des fleurs primitives est cylindrique ou conique. Mais souvent, il s'élargit en un réceptacle en plateau ou bien forme une coupe ou une fiole, qui enferme les carpelles et peut s'unir avec eux, l'ovaire devenant dans ces deux cas infère. Le ou les styles sortent alors le plus souvent de la coupe-réceptacle pour recevoir le pollen. (Il est possible que d'autres ovaires infères soient réalisés sans intervention de l'axe, mais seulement par union des régions inférieures du périanthe et de l'androcée aux carpelles.) L'ovaire est dit supère quand il est situé au-dessus des étamines et du périanthe. Les fleurs des Angiospermes peuvent être dépourvues de périanthe, et réduites même à une seule étamine ou à un seul carpelle, ou à une étamine et un carpelle. Les pétales servant surtout à attirer les insectes pollinisateurs sont donc inutiles en cas d'anémophilie. Le calice est protecteur, mais la protection des organes sexuels peut aussi être assurée par les bractées. Chez les Gymnospermes, les fleurs sont unisexuées et le plus souvent dépourvues de périanthe. Les fleurs peuvent être solitaires ou groupées en inflorescences, qui présentent des dispositions variées (ombelle, corymbe, épi, capitule, etc.).

 

Fruit

n. m. BOT. Organe enveloppant les graines des Angiospermes. Le fruit provient de la transformation de l'ovaire unique, éventuellement garni du tube floral s'il est infère, ou des ovaires des carpelles libres constituant le gynécée. Le style peut aussi prendre part à sa formation. Si ses carpelles sont libres, une seule fleur forme autant de petits fruits, dont l'ensemble constitue un fruit multiple (renoncules, framboisiers). Le fruit, à la différence de l'ovaire, n'est généralement plus chlorophyllien. Il est sec ou charnu suivant que sa paroi se déshydrate et différencie des cellules lignifiées ou, au contraire, se gorge, au moins en partie, d'eau, accumule des sucres et des pigments, et devient ainsi plus ou moins succulent. Cette paroi ou péricarpe présente ou non des zones de déhiscence, par lesquelles le fruit s'ouvre spontanément. En leur absence, c'est la décomposition locale du péricarpe qui permet la sortie des graines ou, dans le cas d'une graine unique, sa germination encore en place dans le fruit. Les fruits secs indéhiscents sont les akènes, très généralement uniséminés (à une seule graine). Ils peuvent présenter une aile (érable) ou une aigrette (Composées) et être disséminés par le vent. Un fruit sec déhiscent provenant d'un seul carpelle et s'ouvrant par la ligne de suture de ses marges ovulifères (devenues séminifères) est un follicule (ellébores). Si, de plus, il s'ouvre le long de sa ligne longitudinale médiodorsale, c'est une gousse ou légume (Légumineuses). Lorsqu'il est formé de plusieurs carpelles et déhiscent, le fruit est une capsule. Celle-ci s'ouvre souvent par les lignes longitudinales médiodorsales de ses carpelles ; elle est alors loculicide. Elle peut aussi s'ouvrir par les zones d'union des carpelles adjacents, et elle est dans ce cas septicide, car ces zones forment les cloisons ou septums* de la capsule (elle peut à la fois être septicide et loculicide). Les cloisons peuvent, de plus, être fendues perpendiculairement de manière à isoler les zones placentaires (déhiscence septifrage*, nécessairement associée à l'une au moins des deux précédentes, sans quoi les graines n'auraient pas accès à l'extérieur). Dans les siliques et silicules des Crucifères, la déhiscence se fait selon deux lignes longitudinales situées de part et d'autre des deux placentas, les parois carpellaires devenant deux valves qui demeurent attachées en haut. Parfois, la partie supérieure de la capsule se détache comme un couvercle et le fruit est une pyxide (mouron rouge). Il arrive aussi que des orifices plus ou moins réguliers se creusent à la maturité dans le péricarpe sec, et la déhiscence de la capsule est alors poricide (pavots, campanules*). Les fruits charnus sont généralement indéhiscents. Si l'ensemble du péricarpe est charnu et que la ou les graines sont noyées dans sa pulpe, le fruit est une baie (raisins). Si seule la partie périphérique du péricarpe est charnue, tandis que la partie interne (endocarpe*) entourant les graines forme un noyau, le fruit est alors une drupe (cerise, provenant d'un carpelle unique). Celle-ci peut être à plusieurs noyaux lorsqu'elle provient d'un ovaire à plusieurs loges (aubépine). Des drupes formées par des carpelles séparés d'une fleur sont les drupéoles du fruit multiple qu'elles constituent (framboise). Les courges, quoique de taille importante, sont des sortes de baies. Les poires également, mais des cellules scléreuses entourant leurs loges ovariennes forment une ébauche de noyau; il en est de même de la paroi cartilagineuse des loges des pommes. Les agrumes sont des baies particulières (hespéridies), dans lesquelles la pulpe est constituée de poils pluricellulaires portés par la paroi des cavités carpellaires (qui, s'allongeant, viennent occuper toutes celles-ci). La transformation de l'ovaire en fruit est entamée après la pollinisation, et un pollen non susceptible de féconder les ovules peut entraîner un commencement de transformation en fruit. Pour que celle-ci s'achève, la présence des ovules fécondés est nécessaire (c'est pourquoi lorsque, dans une poire, les graines sont avortées d'un côté, le fruit est dissymétrique, s'étant peu développé du côté où les ovules sont morts). Le pollen et les ovules fécondés sécrètent des hormones (auxine, gibbérellines) responsables du développement du fruit. Un traitement par ces hormones permet souvent d'obtenir des fruits sans fécondation. Divers cultivars de plantes usuelles produisent de tels fruits parthénocarpiques sans traitement particulier (raisins de Corinthe, oranges sans pépins, bananes, etc.). Il peut arriver que la pollinisation soit nécessaire au développement du fruit, mais non la formation de graines. Les faux fruits ou pseudo-fruits, secs ou plus souvent charnus, correspondent biologiquement à des fruits. Ils ne proviennent pas exclusivement du développement du gynécée, mais sont dus à la concrescence d'autres parties de la fleur avec l'ovaire. Ainsi, le réceptacle hypertrophié de la fraise se comporte comme le péricarpe d'une baie et est consommé comme tel. Les fruits composés correspondent au rapprochement des divers fruits de fleurs distinctes (mûres vraies).

 

. Gene

Un gène désigne une unité d'information génétique transmise par un individu à sa descendance, par reproduction sexuée ou asexuée. Le gène le plus simple consiste en un segment d'acide nucléique codant pour une seule protéine ou un ARN (en dehors de l'epissage alternatif). L'ensemble des gènes d'un individu constitue son génome. Plus généralement, le terme est utilisé relativement à la transmission et à l'hérédité de caractères identifiables particuliers.

 

. Genotype

le génotype est le patrimoine héréditaire d'un individu. Tous les individus dune même espèce possèdent le même nombre de gènes (on estime environ 50.000 à 100.000 le nombre de gènes chez lespèce humaine). Pour chacun de ces gènes, il existe des versions différentes appelées allèles. Les gènes sont portés par les chromosomes (23 paires chez l'espèce humaine; notation : 2N=46) transmis par les cellules sexuelles. On appelle génotype lensemble des allèles dun individu portés par l'ADN d'une cellule vivante. L'interaction du génotype d'un individu avec son environnement détermine son phénotype.C'est donc une information qui intervient au niveau des gènes et qui peut-être modifiée par une mutation

 

Glycophyte

adj. et n. m. Se dit d'une plante inapte à vivre dans les milieux salés.

 

Graine

n. f. Élément de dissémination des plantes à fleur, formé au cours de la reproduction sexuée. La graine résulte de la transformation d'un ovule après fécondation par un grain de pollen. Chez les Gymnospermes, plusieurs gamètes (oosphères) sont produits par le prothalle et fécondés par autant de grains de pollen: il y a polyembryonie. Chez les Angiospermes, il n'existe qu'une seule oosphère par ovule, et un seul embryon se forme, le plus souvent après fécondation par un seul grain de pollen. Dans tous les cas, l'embryon interrompt son développement après la formation de sa radicule et d'un axe très court portant son ou ses cotylédons et parfois quelques feuilles. L'endosperme ou l'albumen des Angiospermes accumule des réserves amylacées, lipidiques ou protéiques, qui serviront au moment de la germination. La graine et son embryon se déshydratent et entrent en vie latente, tandis que les téguments de l'ovule disparaissent, sauf certaines couches qui deviennent les téguments de la graine, souvent au nombre de deux, l'externe (testa) en général résistant; l'interne, s'il existe (tegmen), tendre. La graine est libérée par ouverture du fruit ou emportée par le fruit lui-même, qui se sépare ou est consommé par les animaux. Elle est souvent très résistante et attend le moment et le lieu favorables où elle pourra germer. La germination est possible grâce aux réserves de l'endosperme ou de l'albumen. L'embryon peut avoir consommé et accumulé dans ses cotylédons celles de l'albumen des Angiospermes, et la graine est alors exalbuminée.

 

Héliophile

adj. 1. Se dit d'animaux qui recherchent un éclairement intense. C'est le cas de nombreux papillons. 2. Se dit d'un végétal qui vit en plein soleil.

 

Héméropériodique

adj. Se dit d'une plante, appelée aussi «de jour long», qui ne fleurit qu'après avoir reçu une ou plusieurs héméropériodes suffisamment longues.

 

Hermaphrodisme

n. f. Caractérise 73 % des Angiospermes. Les individus sont hermaphrodites et portent tous des fleurs hermaphrodites (constituées dun pistil et détamines).

 

. Hétérozygote

L' hétérozygote est un individu dont les deux allèles sur les deux loci du même chromosome sont différents. Le terme porteur hétérozygote s'utilise autant en physiologie qu'en pathologie.

 

. Homozygote

L' homozygote est un individu dont les deux allèles sur les deux loci du même chromosome (ou chromosome homologue) sont identiques. Le terme porteur homozygote s'utilise autant en physiologie qu'en pathologie.

 

Houblon

n. m. Genre (Humulus) de Cannabacées comprenant trois espèces herbacées volubiles, dioïques, voisines du chanvre. Le houblon proprement dit (Humulus lupulus) est cultivé pour ses inflorescences femelles (cônes), dont la résine contient des principes amers et antibactériens. Les cônes, ajoutés à la décoction de malt avant la fermentation de la bière, lui apportent leur arôme et aident à sa conservation. Le houblon est cultivé en palissage sur fils, avec un peuplement de 3000 à 4000 pieds à l'hectare. La récolte a lieu en aoûtseptembre et s'élève à 10-20 q de cônes à l'hectare. Les exploitations se trouvent essentiellement en Europe (Allemagne, République tchèque, Grande-Bretagne, Pologne, France) et fournissent les deux tiers de la production mondiale.

 

. Induction florale

Ce qui amène la floraison et la favorise. La réduction de la durée du jour permet la formation des boutons floraux de plusieurs genres.

 

Lignine

n. f. Substance organique qui imprègne la paroi des vaisseaux du bois et de diverses cellules végétales et les rend résistantes, imperméables et inextensibles. La lignine est le principal constituant du bois. Elle représente de l'ordre de 20 à 30% du carbone de la biomasse végétale; c'est, après la cellulose, le deuxième composé organique de la biosphère et une ressource naturelle renouvelable et abondante. La lignine se dépose entre les constituants polysaccharidiques des parois, ces cellules végétales spécialisées dans les fonctions de soutien et de conduction. Elle se dépose d'abord au voisinage des méats intracellulaires, puis au niveau des parois primaires et secondaires. La lignine est alors dans un état de gélification quasi total et se trouve dans la paroi sous forme de cordonnets. Elle contribue au port vertical des végétaux malgré la gravité ou l'action du vent et à l'alimentation en eau et en sels minéraux des différents organes de la plante. Peu sensible à la dégradation biologique, la lignine crée une barrière morphologique à la pénétration et à la progression des agents pathogènes, et contribue à la protection naturelle des végétaux contre certaines attaques parasitaires.

 

. Locus

Un locus définit l'emplacement d'un allèle ou d'un gène sur un chromosome ou la carte factorielle le représentant. Mais généralement employé pour définir l'emplacement précis dun gène sur un chromosome.

 

. Méristème

Dans le règne végétal, un méristème est un tissu constitué de cellules indifférenciées (ou peu différenciées) formant une zone de croissance où ont lieux les divisions cellulaires (mitoses). On distingue habituellement les méristèmes primaires, qui assurent la croissance de la plante en longueur, au niveau de la tige, des feuilles ou des racines, et les méristèmes secondaires, responsables de la croissance en diamètre des organes de certaines plantes, comme le tronc.

 

 

Monécie ou Mon½cie

n. f. caractérise 14 % des Angiospermes. Les individus sont hermaphrodites et portent des fleurs mâles et des fleurs femelles sur le même pied.

 

Monoïque

adj. Se dit d'une plante dont tous les individus sont identiques et possèdent des fleurs unisexuées ou, chez les Cryptogames, des organes reproducteurs des deux sexes.  dioïque.

 

Monomère

adj. et n. m. adj. Se dit d'un appareil floral (androcée, gynécée) qui ne contient qu'une seule pièce (étamine, carpelle).

 

Ortie

n. f. Genre (Urtica) d'Urticacées groupant env. 35 espèces des régions tempérées du monde entier, caractérisées par une tige et des feuilles munies de poils urticants. La grande ortie (Urtica dioica) et la grièche (Urtica urens) sont des plantes rudérales très répandues. / Ortie blanche: autre nom du lamier blanc.

 

. ostiole

orifice microscopique situé en grand nombre sur les plantes ; avec les 2 cellules la délimitant, constitue le stomate, siège des échanges gazeux entre la plante et le milieu extérieur

 

 

Ovaire

n. m. (lat. ovum «½uf»). Structure florale des Angiospermes faite des régions ovulifères soudées des carpelles* d'un gynécée pluricarpellé. L'ovaire deviendra le fruit, le style tombant généralement après la fécondation. La région ovulifère d'un carpelle isolé peut aussi être nommée ovaire.

 

Ovule

n. m. BOT. Structure reproductrice femelle des plantes à graines. Gamète femelle (ovocyte) qui, après maturation et fécondation par un gamète mâle (spermatozoïde), est capable de permettre le développement d'un organisme. L'ovule est formé d'un nucelle (macrosporange) entouré d'un ou de deux téguments, parfois trois. Il est exception¬nellement porté par l'axe floral, et il est très souvent fixé à un phyllome (carpelle) lui-même porté par l'axe. Le nucelle abrite la ou les macrospores, qui s'y développent en endosperme chez les Gymnospermes, en sac embryonnaire chez les Angiospermes. Endosperme ou sac embryonnaire sont des prothalles femelles qui forment un ou plusieurs gamètes, chacun d'eux dans un archégone (bien caractérisé chez la plupart des Gymnospermes).

 

Parenchyme

n. m. Tissu végétal fait de cellules peu différenciées, chlorophylliennes ou non, toutes plus ou moins semblables. (La moelle est faite de parenchyme.)

 

. Pédoncule

Partie mince qui relie la fleur à la tige.

 

. Perianthe

ensemble des parties non sexuées de la fleur :sépales et pétales.

 

. Phenotype

Le phénotype est l'ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques, éthologiques caractérisant un être vivant donné. Le phénotype représente la réalisation du génotype en fonction de certaines conditions spécifiques du milieu. C'est l'ensemble des traits observables chez un individu résultant de la lecture de son génotype. Il est étroitement dépendant des protéines qu'il est capable de produire.

 

. Phloème

Le phloème est un tissu conducteur de la sève dite élaborée contenant les substances organiques obtenues après la photosynthèse

 

Phyllotaxie

n. f. Disposition des feuilles sur la tige. Celles-ci peuvent être insérées par deux au moins à chaque n½ud, et sont alors verticillées. Généralement, les feuilles d'un verticille alternent avec celles des verticilles sus- et sous-jacents, qui sont, elles, sur les mêmes lignes verticales (orthostiques): il y a donc alors deux fois plus d'orthostiques que de pièces à chaque verticille.

 

. Pistil

Organe femelle de la fleur, comportant l'ovaire, le style et le stigmate.

 

. Pivotante

Se dit d'une racine qui s'enfonce verticalement dans le sol.

 

. Plastide

Organe cellulaire typique des végétaux contenant souvent un pigment (exemple : les chloroplastes verts)

 

Pollen

n. m. (mot lat. «fleur de farine»). Poussière fécondante des plantes à fleurs. Le pollen est d'abord constitué des spores mâles formées avec réduction chromatique dans les sacs polliniques des étamines. Chaque grain de pollen a une paroi externe faite de sporopollénine très résistante. Chez les Angiospermes, le grain au moment de sa dispersion est formé d'une cellule (prothalle mâle) qui en renferme une autre (cellule mère des gamètes), déjà divisée en deux cellules gamétiques dans certaines familles. Les gamètes féconderont l'oosphère et la cellule centrale du sac embryonnaire, après avoir été apportés par le tube pollinique que forme le grain en germant sur le stigmate.

 

Pollinisation

n. f. Apport du pollen sur l'ovule nu des Gymnospermes ou, chez les Angiospermes, sur le stigmate de la fleur qui l'a produit (pollinisation directe), d'une autre fleur du même individu (géitonogamie) ou de fleurs d'autres individus de la même espèce (pollinisation croisée). La pollinisation s'effectue grâce au vent chez les Gymnospermes; chez les Angiospermes, elle peut être l'½uvre du vent, de l'eau, des insectes, de certains oiseaux (colibris), de chauves-souris, etc., ou se produire par dépôt direct dû à la proximité des organes mâles et femelles de la fleur. La pollinisation croisée est particulièrement répandue dans la nature, qui semble éviter, chez les plantes aussi, la «consanguinité».

 

. rhizome

Le rhizome est la tige souterraine, généralement horizontale, de certaines plantes vivaces. Il diffère d'une racine par sa structure interne, et en ce qu'il porte des feuilles réduites à des écailles, des n½uds et des bourgeons, qui produisent des tiges aériennes et des racines adventives. C'est souvent un organe de réserve stockant de l'amidon ou de l'inuline.

 

Sac embryonnaire

Cavité de l'ovule des Angiospermes, comprenant le plus souvent 7 cellules, dont l'une est l'oosphère (gamète femelle), qui sera fécondée par l'un des gamètes du tube pollinique. Une autre des cellules du sac (cellule centrale), qui comporte deux noyaux, sera fécondée par l'autre gamète mâle après fusion de ses deux noyaux, et donnera l'albumen triploïde. Sac pollinique : cavité de l'anthère de l'étamine libérant les grains de pollen. Sac vitellin : enveloppe du vitellus des ½ufs télolécithes au cours de leur développement, caractéristique de nombreux Poissons et des Monotrèmes. Sacs aériens : chez les Oiseaux, poches limitées par une membrane et reliées aux bronches et à certains os creux remplis d'air.

 

Sclérenchyme

n. m. Tissu de soutien des plantes vasculaires, fait de cellules à paroi revêtue intérieurement de lignine comme les vaisseaux du bois. Le cytoplasme des cellules disparaît rapidement.

 

. Stigmate

Partie supérieure du pistil qui reçoit les grains de pollen lors de la fécondation.

 

. Stipule

excroissance latérale, prenant naissance à la base du pétiole, se présentant souvent sous la forme d'une écaille et, chez les euphorbes, d'une épine.

 

. stomate

Un stomate est un orifice de petite taille présent dans l'épiderme des organes aériens des végétaux (sur la face inférieure des feuilles le plus souvent). Il permet les échanges gazeux entre la plante et l'air ambiant (dioxygène, dioxyde de carbone, vapeur d'eau...) et permet la régulation de la pression osmotique.

 

. Style

Zone étirée au-dessus de l'ovaire et portant à son sommet les stigmates.

 

Tanin ou Tannin

n. m. Substance végétale non azotée, soluble dans l'eau, polyphénolique, astringente, propre à tanner les peaux, c'est-à-dire à établir des liaisons entre les molécules de collagène et à les rendre imputrescibles (dénature les protéines). Les tanins se trouvent dans les vacuoles de cellules normales ou pathologiques (écorce, brou de noix, gales, etc.). Outre l'industrie du cuir, ils sont utilisés en pharmacie comme astringents et antiseptiques. Contenu dans les rafles et les pépins de raisins, le tanin est indispensable au vin; il assure sa conservation et sa clarification. Il constitue une partie du dépôt dans les bouteilles de vin rouge. La teneur d'un vin en tanin dépend du cépage, du pressurage et de la cuvaison: un excès de tanin donne de l'astringence.

 

Tégument

n. m. Revêtement externe des animaux (peau, cuticule, phanères, etc.). BOT. Enveloppe d'un organe végétal, en particulier d'un ovule ou d'une graine.

 

Thèque

n. f. 1. ANAT. Enveloppe conjonctive entourant, dans l'ovaire, l'ovule et les follicules. 2. BOT. Cavité de l'anthère résultant de la confluence des deux sacs polliniques. / Syn. d'asque.

 

. Tropisme

En physiologie végétale, un tropisme est une réaction d'orientation des organes d'une plante (racines, tiges, feuilles, fleurs, etc.) à une anisotropie de milieu. La lumière et la gravité sont les deux principaux facteurs du milieu respectivement responsables des phototropismes et des gravitropismes (aussi appelés géotropismes).

Les tropismes peuvent apparaître comme des mouvements de la plante (dans les films en accéléré) mais ils correspondent en fait au résultat d'une croissance inégale des deux côtés de l'organe, ce qui entraîne une courbure de celui-ci.

On les distingue des tactismes qui sont des déplacements orientés et des nasties qui sont des déformations d'organes non liées à des différences de croissance mais au fonctionnement de structures de sustentations.

 

. Verticille

Ensemble de feuilles ou de rameaux naissant tout autour d'un axe sur un même n½ud.

 

. Xérophile

Plante aimant la sécheresse.

 

. Xérophyte

Plante adaptée aux milieux très secs.

 

. xylème

Le xylème est un tissu conducteur de sève brute constitué de cellules mortes à la fin de leur différenciation (trachéides, vaisseaux ligneux, fibres) et de cellules vivantes (cellules du parenchyme vertical, cellules de contact et cellules à réserves). Il permet la circulation de la sève brute conduite des racines aux organes photosynthétiques et constituée d'eau et d'éléments minéraux prélevés dans le substrat de culture.

 

Zoogamète

n. m. Gamète mobile, le plus souvent flagellé, parfois cilié.

 

 

 

 

 

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