Une association engagée depuis près de dix ans pour promouvoir la régulation de l'usage médical
L’UFCM I Care a pour ambition de sensibiliser le public, les professionnels de santé ainsi que la communauté politique afin de faire avancer le plaidoyer pour la légalisation du cannabis thérapeutique dans notre pays. Par ses actions d’information du public, d’orientation, d’accompagnement et de protection des usagers de chanvre médical.
Alors que les Pays-Bas ont autorisé la prescription de cannabis médical naturel et des cannabinoïdes de synthèse il y a près de 15 ans en 2003, et que d’autres pays européens ont franchi un pas dans ce sens, notamment l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie… le débat sur l’autorisation du cannabis thérapeutique reste en marge des grandes questions de santé en France.
L’association UFCM I Care a été fondée en 2013 à la suite de la fusion de deux associations : I Care (1996) spécialisée dans l’auto support des drogues pour la réduction des risques, fondée par Bertrand Rambaud, et UFCM (2009), spécialisée dans l’usage thérapeutique des cannabinoïdes, fondée par Sébastien Béguerie.
Depuis, la situation en France et en Europe s’apprête à connaître un tournant et notre organisation a elle aussi évolué. Nous sommes désormais organisés en 5 pôles distincts afin de nous rapprocher au plus près des besoins actuels de nos adhérents, des participants à nos colloques et de toutes les personnes qui pourront avoir un jour besoin de notre soutien.
Pôle scientifique
Représenté par Christian Muller, CRHC au CNRS de Strasbourg. Ce pôle réunit des scientifiques et des professionnels de santé ouverts et intéressés par le sujet.
Pôle juridique
Représenté par Ingrid Metton, avocate pénaliste à Paris. Ce pôle illustre une de nos principales fonctions : protéger et défendre.
Pôle patients
Représenté par Bertrand Rambaud, ancien Président de l’association UFCM I Care. Notre association permet aussi et surtout de proposer un espace d’échange qui doit permettre d’orienter les patients et de leur apporter un soutien.
Pôle communication
Représenté par Kim Bercet, spécialisé en communication et marketing et secondé par Jacques Leca, chercheur en neurosciences. Parce qu’il y a plein de petites choses à gérer : des traductions de bulletins, des newsletters, un site internet, des réseaux sociaux, des colloques internationaux, etc. !
Pôle trésorerie
Représenté par Philippe Riehl. La trésorerie ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus drôle, mais c’est capital pour la bonne gestion d’une association !
NORML France (National Organization for the Reform of Marijuana Laws France) est une association à but non lucratif, ouverte à tous les citoyens qui souhaitent une réforme des lois sur le chanvre (Cannabis sativa L.) et les autres stupéfiants;
NORML France soutient une politique rationnelle, juste et efficace en matière de lutte contre les abus de substances et les addictions.
L’association s’est constituée le 13 décembre 2013 à Bordeaux (n° W313020597), suite à la fusion des associations « CIRC Nord-Est » (fondée en 1997) et « Chanvre & Violettes » (fondée en 2011) sous le patronyme Chanvre & Libertés puis Chanvre & Libertés-NORML France à partir de de 2015. Depuis le 14 septembre 2017, l’association se nomme NORML France.
Elle est déclarée en préfecture de Haute-Garonne (31). Son siège social se situe à Toulouse.
Nous représentons un mouvement de citoyens en faveur de la réforme de la politique des stupéfiants, conscients du fait que:
les usagers de chanvre ne connaissent généralement pas les bonnes pratiques de consommation pour réduire les risques sanitaires.
les usagers de cannabis ne devraient pas être considérés comme des malades ou des délinquants car leur usage est le plus souvent responsable et non problématique pour la société.
l’interdiction de s’exprimer librement (L3421-4 du CSP) génère un tabou sociétal et une vaste censure médiatique qui nourrit la méconnaissance et les craintes injustifiées sur le cannabis et les stupéfiants chez les professionnels de santé et l’ensemble des citoyens.
la loi de 1970 est incapable de réduire l’offre et la demande en produits stupéfiants, notamment car cela représente un frein puissant à une politique de santé publique cohérente et efficace : alors que la répression de l’usage a été multipliée par 50 durant les 5 dernières décennies, les niveaux d’usage du chanvre ont été multipliés par 5 dans le même temps.
les produits stupéfiants sont avant tout dangereux parce que leurs filières ne sont pas encadrées par l’état, comme pour l’alcool ou les médicaments.
la prohibition des substances entraine de nombreux dommages sociétaux proportionnels à la prévalence de consommation en population générale.
Un manifeste a été publié lors de la création de l’association en décembre 2013 : il invite à mener une politique alternative sur les drogues centrée sur la santé et le respect des droits humains, développant des stratégies de réduction des risques sanitaires et sociaux liés à l’usage de chanvre, drogue interdite la plus consommée en France et dans le monde,
Plus Belle La Nuit c’est quoi ?
C’est parce que nous aimons la fête que nous sommes engagé.e.s dans les milieux festifs (en ville, festivals, bars, concerts) et que nous nous adressons à ses acteur.trice.s (festivaliers, organisateurs, collectivités…).
Plus Belle La Nuit, est un collectif inter-partenarial (Bus 31/32, Aides, Avenir Santé, La Croix Rouge, Le Tipi…) dans les Bouches-du-Rhônes, qui milite pour la santé festive.
Une soirée réussie, c’est une soirée où l’on prend du plaisir (rencontres, musique, consommations…) et pour Plus Belle La Nuit cette notion est centrale. C’est pourquoi on s’engage à accompagner les personnes qui le souhaitent vers plus de plaisir, en prenant moins de risques.
Pour cela, nous apportons une information claire, objective et du matériel adapté à chacun.e (documentation, bouchons d’oreilles, préservatifs, éthylotests, roules ta paille…), dans le respect des choix et pratiques de chacun.e, tout en garantissant l’anonymat et la confidentialité. L’objectif est d’encourager la responsabilisation et l’autonomisation de toutes et tous.
Loin d’être là pour expliquer aux gens ce qu’ils doivent faire ou non, l’idée est plutôt d’amener les personnes à être en capacité de faire des choix éclairés en toute liberté en mettant en balance risques et plaisirs.
Si tu veux nous rejoindre et agir à nos côtés, n’hésites pas à nous contacter.
Tu fais la fête? En soirée, tu as de grandes chances de nous croiser…
En venant nous voir au stand…
Souvent sur un lieu de passage, avec une équipe d’acteur.trice.s engagé.e.s et motivé.e.s derrière. Tu y trouveras bouchons d’oreilles, préservatifs, lubrifiants, pailles, sérum phy’, documentations sur les pratiques à risques, les produits, la sexualité, et des intervenant.e.s bienveillant.e.s présent.e.s en cas de questions, ou de difficultés.
Si possible, on installe parfois un chill-out, des dépistages VIH ou encore de l’analyse de produits (sur place ou de la collecte pour analyse en différé) !
Fondée en mars 2000, l'Association Internationale pour les Cannabinoïdes en Médecine (IACM) est une société scientifique. L’association a pour but de promouvoir les connaissances sur le cannabis, les cannabinoïdes, le système endocannabinoïde et de tous les sujets associés. Le but est en particulier poursuivi avec les actions suivantes :
soutenir la recherche sur les produits à base de cannabis et sur le système endocannabinoïde,
promouvoir l’échange d’informations entre les chercheurs, les médecins, les patients et le grand public,
rassembler et diffuser des informations justes traitant de pharmacologie, de toxicologie et du potentiel thérapeutique du cannabis et d’autres modulateurs du système endocannabinoïde,
suivre et documenter les développements de thérapies à base de cannabinoïdes au niveau international,
coopérer avec d’autres organisations et sociétés qui partagent les mêmes buts et objectifs que l’IACM
L'IACM déclare que les médecins ont le droit de discuter avec leurs patients de l'utilisation médicale du cannabis.
Adhésion
L'association est constituée de membres réguliers et de membres associés. Les membres réguliers élisent le conseil d'administration qui peut réunir jusqu'à dix membres et décident des orientations de l'association. Les membres associés élisent jusqu'à deux représentants des patients. Les représentants des patients peuvent participer aux réunions du conseil d'administration et bénéficient des mêmes droits. Les Mentions Légales de l’IACM sont disponibles ici au format PDF.
Publications
Les membres reçoivent la lettre d'information de l'IACM (IACM-News)et d'autres publications de l'IACM. IACM-Bulletin est publié en plusieurs langues sur Internet. Abonnement gratuit ici.
L'association ASUD (Auto-Support des Usagers de Drogues) a été créée en 1992 afin de :
promouvoir la réduction des risques auprès des usagers et ex-usagers de drogues
soutenir toute personne prise en charge par le système sanitaire et social pour des questions relatives à son usage de drogues
A ce titre ASUD est soutenue par les pouvoirs publics et des donateurs privés.
Le CIRC est une association loi 1901, fondée le 21 octobre 1991 qui a pour objet la collecte et la diffusion à but préventif de toute information relative au cannabis. Le CIRC réclame l'abrogation de l'article L.34 21-4 du Code de la santé publique. Le retrait du cannabis et de ses dérivés du tableau des stupéfiants. L'amnistie pour toutes les personnes victimes de ce classement inepte. L'ouverture d'un débat sur les modalités de la sortie de la prohibition des drogues.
En 1993, 14 organisations travaillant dans le domaine des drogues ont fondé la Coalition Européenne pour des politiques justes et efficaces en matière de drogues. Après deux décennies, Encod est devenue une plate-forme de 150 membres, organisations, entreprises et citoyens qui veulent mettre un terme à la guerre aux drogues.
Au travers d’un lobby politique, d’actions et d’information nous avons porté notre voix devant les Nations Unies, l’Union Européenne ainsi qu’au niveau local et national.
Nous sommes la section européenne d’une Coalition Internationale qui regroupe plus de 500 ONGs de tout le monde qui ont adheré a une Manifeste pour une Politique des Drogues Juste et Efficace (établie en 1998).
Entre nos membres il y a des organisations de consommateurs de cannabis et autres drogues, de travailleurs de santé, réchercheurs, activistes de base et entrepreneurs. Voir la liste des membres.
Notre lutte est entrée dans une phase cruciale. Depuis peu, plusieurs régions et pays du monde ont commencé à développer des alternatives à la prohibition des drogues. Le changement est d’actualité. Mais de quoi seront faites les politiques des drogues dans le futur ? Les intérêts des citoyens normaux et ordinaires seront-ils pris en compte ?
Après plusieurs années de lobby à l’intérieur de la bureaucratie de Bruxelles, Encod a obtenu sa première victoire au Parlement Européen en décembre 2004, quand les députés européens ont approuvé à la majorité le "Rapport Catania". Ce rapport propose un changement radical de la politique des drogues de l’UE et recommande la réduction des risques ainsi qu’une analyse scientifique et équilibrée au lieu de la prohibition des drogues. Il recommande aussi l’implication d’organisations de la société civile dans l’élaboration et la mise en place de la politique des drogues.
Dès 2006 Encod fait la promotion du concept de Cannabis Social Club. Ce sont des associations de citoyens qui organisent la culture d’une quantité limitée de cannabis pour satisfaire leurs besoins personnels, à travers d’un circuit fermé de production et de distribution sans but lucratif. Actuellement les CSC agissent légalement en Espagne et en Belgique, et dans plusieurs autres pays se développent des initiatives pour obtenir un statut légal. De plus en plus d’européens découvrent que le CSC est un parfait outil pour montrer ce que pourrait être la légalisation.
Les membres d’ENCOD sont convoqués pour l’ Assemblée Générale Annuelle et peuvent participer dans plusieures listes de mailing électroniques. Nous publions un bulletin mensuel avec une commentaire sur l’actualité de la politique des drogues en Europe et des infos sur les activités d’ENCOD.
Vous pouvez nous soutenir par une adhésion comme membre ou sponsor de notre organisation.
N’hésitez pas de nous contacter avec les questions que vous avez.
Le Cannabis College offre des conseils gratuit sur l'utilisation saine, récréatif ou médicinal du Cannabis en plus il éduque le public sur toutes les possibilités du chanvre industriel. Les visites de notre jardin cannabique permet d'illustrer nos informations avec un bel exemple entièrement organique, de culture en intérieur.
Le Hash Marihuana & Hemp Museum est le plus ancien et le plus important musée au monde consacré au Cannabis Sativa L., également connu sous le nom de chanvre ou de marijuana.
Le musée possède une collection unique couvrant tous les aspects du cannabis, fait office de centre éducatif, facilite la recherche scientifique et joue un rôle informatif important.
Qui sommes-nous
Fondée par des patients, l’association a pour but de créer un réseau regroupant des personnes atteintes de maladies reconnues comme susceptibles de réagir favorablement à la prise de cannabis et en faisant usage.
Pourquoi une association
Cette question de l’usage médical du cannabis reste fermée en France. Nous avons pourtant besoin d’être entendus mais nous devons être de bons malades, dociles, acceptant d’ingurgiter des prescriptions médicamenteuses sans poser de questions.
Le choix du traitement,
Nous sommes malades mais responsables et avons décidé de nous prendre en charge, nous savons ce qui nous fait du bien au travers de notre usage, mais parmi nous, certains ne savent où et comment s’en procurer sans passer par le marché noir. Et là, ils prennent des risques : interpellation, achats de produits frelatés et/ou de mauvaise qualité.
De fait ceux et celles qui le peuvent le cultivent, mais en dehors du contrôle de la qualité, les ennuis peuvent être du même ordre.
Résultat, de trop nombreux malades se retrouvent au tribunal, et, malgré un dossier médical, ils sont condamnés à des peines fermes ou avec sursis, et des amendes.
Cette situation doit cesser ! Elle est criminogène, voire criminelle. Nous revendiquons une facilitation de l’accès aux traitements existants, et préconisons si l’état physique de la personne malade le permet, l’auto-production raisonnée en attendant un changement du cadre légal.
Nos objectifs,
- informer et sensibiliser les pouvoirs publics et la population en général sur l’état des connaissances relatives au cannabis et aux cannabinoïdes et à leurs utilisations thérapeutiques reconnues,
- soutenir les initiatives individuelles ou collectives visant à faire évoluer le cadre légal et les pratiques administratives régissant l’usage, la distribution, l’importation et la production de produits à base de cannabis et de cannabinoïdes à usage thérapeutique,
- promouvoir, et participer à la collecte de travaux épidémiologiques, sociaux et scientifiques sur les utilisations médicales du cannabis et des cannabinoïdes.
- faciliter l’échange d’informations entre les médecins et les patients.
- Coopérer avec d’autres associations partageant des objectifs similaires aux nôtres et faciliter leur coordination au niveau national et européen.
Un médicament ne pouvant pas se présenter sous forme fumable, l’ association préconise d’autres formes d’usage : vaporisation, ingestion, sublingual, patch.
L’association est soutenue par des professionnels de santé et des militants du monde associatif.
Les CJC, une réponse aux conduites addictives des jeunes
Animées par des professionnels des addictions et de l’adolescence (médecins, psychologues, éducateurs) qui accueillent les jeunes de 12 à 25 ans et leurs familles, elles permettent d’évaluer leur(s) consommation(s) d’alcool, de tabac, de cannabis, la pratique de jeux vidéo ou l’utilisation des réseaux sociaux, etc.
Lieux d’écoute confidentiels et gratuits, les CJC favorisent le dialogue sur les conduites addictives au sein des familles, permettent de faire le point et proposent au besoin une aide, avant que la consommation ne devienne problématique. Il existe plus de 400 CJC en France.
En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives (alcool, tabac et cannabis) demeurent élevés chez les adolescents. Selon l’enquête OFDT/Escapad - 2011, les adolescents français de 17 ans sont :
42% à avoir expérimenté le cannabis
42% à avoir consommé du tabac au cours du mois passé
53% à avoir bu au moins 5 verres en une occasion (API) au cours du mois passé.
Voir Tendances n°79, OFDT, février 2012.
Or, la précocité de l’expérimentation et de l’entrée dans la consommation accroît les risques de dépendance ultérieure et de dommages subséquents. L’amélioration du repérage des usages à risque et les interventions précoces constituent donc un enjeu majeur. Le dernier rapport Inserm sur les Conduites addictives chez les adolescents (Pôle Expertise Collective de l’Inserm - Février 2014) recommande donc de développer et renforcer le dispositif « Consultations Jeunes Consommateurs ».
Ce dernier propose à toutes les familles un service simple, accessible (offre gratuite et de proximité) et efficace pour prévenir les conduites addictives sur le long terme. Plus de 5,4 millions de personnes sont potentiellement concernées puisque la France compte 1,7 millions d’adolescents de 15 à 17 ans et 3,7 millions de parents d’adolescents dans cette tranche d’âge. Fort heureusement, peu d’adolescents ont un réel problème avec une consommation.
Pour en savoir plus
L'aide à distance
Drogues info service pour être orienté en fonction de ses besoins (0 800 23. 13 13, appel gratuit depuis un poste fixe, de 8h à 2h, 7 jours sur 7).