Vous êtes tenus de consacrer le temps qu'il faut à la lecture des Guides et FAQs du site avant de poster sur le forum !
Charte du site
> Lien Topic: Poser une question sur un forum de discussion
Il existe désormais un 'Wiki Cannabique Inter-communautaire' pour obtenir des informations détaillées dans la mesure où l'on sait déjà à peu près dans quoi on s'embarque...
Sinon, en guise d'introduction, la lecture de ce tutoriel devrait vous permettre d'entrevoir un minimum les tenants et les aboutissants avant de vous lancer, dans votre propre intérêt ! Mettez-vous à jour ! ^^
C'est parti ! Donnez-vous le temps de "digérer" ce qui suit au fur et à mesure, y a pas mal de vocabulaire et de matos à aborder, explorez de temps en temps un JDC, n'hésitez pas à questionner l'auteur et dans quelques jours vous devriez déjà y voir plus clair...
La culture des plantes en placard est très efficace dès qu'on respecte quelques principes de base et qu'on y consacre un investissement minimum, principalement au niveau du substrat, des engrais et en matière d'éclairage et de ventilation...
...Il s'agit maintenant d'établir un budget.
On peut essayer de calculer le coût de sa consommation pour relativiser l'investissement de départ et les frais d'électricité...
> La culture en placard : par où commencer ?
> Quel placard pour quel budget ?
> Calculer sa facture edf simplement
Le matériel nécessaire peut être acheté/commandé en partie dans des "Growshops" et des grandes surfaces de bricolage >> Lien Forum : Marques / Matériel + recherche sur Google
Les noms ou liens renvoyant vers des Growshops et autres magasins de jardinage modernes sont interdits de citation sur le site afin d'éviter que leur commerce soit associé abusivement à la culture du cannabis lorsque celle-ci n'est pas tolérée.
Merci de respecter ce principe
Les "schémas de culture", en fin de tutoriel, résument les différentes dimensions et techniques de culture les plus adaptées à chaque type/puissance d'éclairage.
Les dimensions et distances sont établies à partir des données déjà proposées dans les guides et FAQs du site
Vous pouvez consulter les différents liens au fur et à mesure pour approfondir le sujet ou y revenir plus tard.
> Lien Guide: Lumière et culture In
> Lien Guide: Quelle distance lampe-plantes ?
Arrivés au bout de ce tutoriel, vous pourrez conclure par vous-même que vos besoins peuvent être en gros déduits de cette manière,
Consommation personnelle sur +/- 4 mois X2 = Puissance lumineuse nécessaire
sachant qu'une fois tous les paramètres maîtrisés, c'est la puissance lumineuse qui détermine la quantité récoltée
Pour commencer, vous devez envisager votre placard en fonction de vos attentes et de la puissance d'éclairage qui en découle ou faire avec la surface disponible. La hauteur est également un paramètre à prendre en compte. Vous ne pourrez pas, ou difficilement, installer une HPS 600w sur une surface de moins d'un mètre carré ou 1,5m³ quelles que soit vos attentes...
En résumé le dimensionnement d'un placard suit les logiques suivantes:
Consommation personnelle >> Puissance d'éclairage >> Surface >> Volume de ventilation
ou Surface disponible >> Puissance d'éclairage >> Volume de ventilation
Concernant le volume de ventilation, des formules vous permettront d'évaluer le volume d'air à renouveler en fonction des dimensions de votre future culture :
Formule : 500 x L x l x Hf [Hauteur foliaire maximale, dictée par la puissance d'éclairage, vous verrez cela plus tard]
Exemple placard 600w : L=100cm l=100cm Hf=80cm
>>> 500 x 100cm x 100cm x 80cm = 400 000 000 cm³ = 400 m³ [.10^-6] >> 400 m³/h [volume d'extraction minimum], chapitre 6 du guide
> Lien Guide: Le climat
> Lien topic: Quand/pourquoi ventiler et extraire l'air ?
> Lien Guide: La température, et ses effets sur le développement des plantes
> Lien Guide: Choisir l'intraction et l'extraction
On l'a vu, la chose déterminante en culture d'intérieur est le choix d'un système d'éclairage et sa bonne utilisation. C'est de cela que va dépendre en grande partie la qualité de vos futures récoltes.
> Lien Guide: Pourquoi une lampe spéciale absolument ?
> Lien Guide: La lumière horticole. lumen, kelvin, par, réflecteur
> Lien Guide: Lumiere et Culture Indoor
Il faut bien comprendre que le cannabis n'a pas vu le jour dans une basse forêt amazonienne et n'a donc rien de commun avec une orchidée ou une plante d'intérieur s'accommodant des quelques rayons captés sur un appuis de fenêtre. Ces plantes sont adaptées à ces conditions reproduisant leur habitat naturel...
Quant au cannabis, il est robuste et opportuniste certes mais originaire de hauts plateaux et de plaines dégagées bénéficiant au départ d'un ensoleillement important !
> Lien guide: Origines et différences entre Sativa et Indica
Cela implique, pour sa culture en intérieur, un éclairage relativement puissant et adapté [fluorescent ou à décharge], ainsi que le respect des distances/surfaces propres à chaque type d'éclairage, sans quoi vous vous dirigerez immanquablement vers ceci :
Le manque de ventilation n'est pas à mettre en cause !
Si un plant "fait de la tige" c'est toujours parce qu'il manque de lumière ! En d'autres termes, il manque de puissance lumineuse assimilable pour se développer "normalement".
Et cela n'a rien à voir avec la lumière que l'on croit percevoir...
Solution applicable: changer/rapprocher l'éclairage et rempoter ou pratiquer un 'marcottage rotatif'. Rechercher un ensoleillement plus important en extérieur ou retour à l'intérieur, sous éclairage, lorsque les plants ont été lancés trop tôt dans l'année [mars/avril].
> Extraits de JDC
A bannir définitivement : les ampoules incandescentes (la bonne vieille ampoule), les lampes halogènes, 'BlackLight', UV et Infrarouge ne disposant en aucun cas d'un spectre ou d'un rapport Lm/Watt intéressant pour la culture des plantes.
Il devient criminel de consommer de l'énergie en dessous d'une certaine limite de rendement [Lm/W]!
Le gouvernement australien a déjà annoncé son intention d'interdire l'utilisation des ampoules à incandescence dès 2010, l'Europe devrait suivre...
> Extraits de 'L'éclairage en France' et Exemples de tarifs de lampe MG / Wikipédia
A partir d'une certaine surface, la répartition lumineuse doit pouvoir être optimisée par un réflecteur adapté à l'espace et à la puissance d'éclairage.
Dans un placard, chaque type/puissance d'éclairage doit aussi pouvoir se placer à une certaine distance des plants [>Distance lampe/apex]. Il faut nécessairement respecter un minimum avec les lampes à décharge et un maximum avec les lampes fluorescentes.
Soit on risque de brûler les plants, soit on risque de les voir 'tiger' par manque de puissance lumineuse.
Un réflecteur 'Cooltube' ou un réflecteur ventilé [type Lx Grow®] canalise la forte chaleur dégagée par l'ampoule d'une lampe à décharge et permet de réduire la distance lampe/apex à respecter.
Pour illustrer, afin d'approcher l'intensité moyenne du soleil au tropique, la distance lampe/apex ne doit pas dépasser
18cm avec une 250w [25/30cm préconisés sans dispositif]
25cm avec une 400w [40cm préconisés sans dispositif]
30cm avec une 600w [60cm préconisés sans dispositif]
Cette opération améliore grandement la pénétration lumineuse et l'intensité aux cimes/apex pour un résultat optimal mais elle peut aussi limiter la surface éclairée en fonction du réflecteur utilisé.
Un tel dispositif est toujours combiné à un extracteur pour assurer à la fois l'évacuation de la chaleur et le renouvellement de l'air.
Le réflecteur, laissé 'ouvert' dans l'espace, est raccordé au système d'extraction par une gaine plus ou moins longue et coudée.
Il est quasi indispensable dans un placard de faible volume [<1,5m³], équipé d'un éclairage inférieur à 500w développant une pénétration lumineuse limitée pour une exploitation optimale de l'espace.
250w : +/-25cm de hauteur exploitable à 25cm des cimes
400w : +/-40cm de hauteur exploitable à 40cm des cimes
Au delà, la hauteur cultivable est déjà beaucoup plus confortable,
600w : +/-70cm de hauteur exploitable à 60cm des cimes
1000w : plus d'un mètre
A partir de 600w, les volumes impliquent aussi un système d'extraction plus puissant et les distances à respecter entrainent un échauffement moins important aux cimes/apex des plants.
Les surfaces couvertes nécessitent plutôt un réflecteur de type 'Adjust-A-Wing®' qui permet quant à lui d'améliorer la répartition lumineuse.
Un 'Spreader' [ou Heat Shield®] protège les plants des rayonnements trop intenses [> chlorose apicale] produits par un éclairage supérieur à 500w en général situé à moins de la moitié de la distance lampe/apex à respecter. Il s'agit d'une pièce allongée qui vient se placer devant l'ampoule pour répartir une partie du rayonnement direct vers le réflecteur.
> Lien Topic: Cooltube ou Adjust-a-wing ?
> Lien Guide: Fabrication d'un réflecteur ventilé
> Lien Topic: 'Adjust-a-wing' , quelle marque choisir?
> Lien Guide: Fabrication d'un réflecteur Adjust-a-wing
Dans un espace confiné sous éclairages à décharge, l'efficacité d'un réflecteur ventilé, d'un système d'extraction en général, est assurée par un appareil adapté, RVK® [à gauche ci-dessus] ou TORIN® [à droite + caisson], des turbines capables de générer une puissante aspiration malgré une certaine longueur de gaine ; ce qui n'est pas le cas des ventilateurs hélicoïdales de brassage, SUNON® [12v/220v] et autres aérateurs de salle de bain.
La section des appareils et du gainage varie selon la puissance [100mm-125mm-160mm-200mm] ; le diamètre des réflecteurs "cooltube" également, 125mm et 150mm le plus souvent.
Il faut utiliser un anneau réducteur pour raccorder un réflecteur de 125mm à un extracteur de 160mm par exemple mais il faut éviter de réduire la section du gainage de base d'un extracteur au risque de limiter son débit.
On peut aussi envisager de monter un 'cooltube' sur un réflecteur de type 'Adjust-A-Wing' pour optimiser la répartition lumineuse et la gestion de la température/pénétration dans un placard d'1m² sous 400w...
De manière générale, il est préférable d'adapter un réflecteur à son "cooltube" plutôt que de l'employer avec ses "ailettes" d'origine.
L'apport d'air dans l'espace peut se faire de manière 'active' ou 'passive', assisté d'un ventilateur ou par le simple résultat de la dépression générée par l'extraction.
Attention avec un système actif, il ne faut pas diriger un souffle continu directement sur un plant au risque de perturber l'évapotranspiration.
Le volume traité par un système 'actif' ne s'additionne pas au volume d'extraction calculé pour l'espace [cf.'Le climat'] mais peut permettre d'injecter plus efficacement de l'air et ainsi aider au contrôle de la température.
Il faut pouvoir disposer d'un système de clapets/rabats anti-retour sur la/les ouvertures afin de se prémunir de toute pollution lumineuse en floraison.
(cliquer pour agrandir)
En règle générale dites-vous bien qu'avec une lampe à décharge, plus le volume du placard se rapprochera de la limite basse recommandée, plus il sera nécessaire de recourir à un "cooltube" et à un système de ventilation [intracteur-extracteur] efficace pour gérer la surchauffe de l'espace.
Dans ces conditions, et indépendamment des besoins propres au traitement de l'air, on peut considérer qu'en cas d'utilisation d'un "cooltube", la puissance d'un extracteur doit pouvoir approcher les 0,5l/m³ par Watt pour garantir une efficacité optimale malgré une certaine longueur de gaine
250w : supérieur ou égal à 225 m³/h
400w : supérieur ou égal à385 m³/h
600w : supérieur ou égal à425 m³/h
Plus un extracteur est puissant, plus il est encombrant et bruyant.
> Lien Topic: Solutions aux problèmes de bruit des extracteurs
En cas de surévaluation un variateur spécifique peut être employé afin de diminuer le bruit/débit si la température dans l'espace ne nécessite pas toute la puissance.
Toutefois cette puissance permettra de mieux appréhender le redoux des températures qui complique/exclu normalement la culture en placard à l'approche de l'été.
L'efficacité peut être optimisée en diminuant les longueurs de gaine et en alignant le circuit afin de permettre, dans ces circonstances uniquement, l'emploi d'appareils moins puissants ou inadaptés de type VMC, extracteurs de gaine, SUNON® ou autres ventilateurs hélicoïdales de brassage. En multipliant les appareils, l'aspiration d'un 'cooltube' peut aussi être reliée à une prise d'air extérieure au placard afin de former un circuit "fermé" (du circuit de l'espace) pour encore plus d'efficacité.
Une configuration optimale permettra d'atteindre au mieux une température toujours supérieure de un ou deux degrés à la température ambiante !
Un système de climatisation peut être employé pour abaisser la température ambiante mais il assèche fortement l'air et reste une solution très coûteuse à l'achat et à l'emploi.
Il faut placer l'appareil [producteur de chaleur] dans la pièce à l'extérieur du placard.
Un filtre à charbon peut être employé pour empêcher la propagation des odeurs mais cela implique aussi, au départ, le choix d'un extracteur puissant, "turbinique" (RVK/TORIN cf.plus haut).
Il se place dans la partie supérieure de l'espace, avant le "cooltube", c'est le premier élément dans une chaine d'extraction "full options" ^^
Filtre>>Cooltube>>Extracteur>>(Silencieux)
Le cannabis en floraison sent particulièrement fort.
Un filtre efficace est composé d'une certaine épaisseur de charbon actif [plusieurs kilos], tassée sur toute la hauteur, afin d'offrir une surface de filtration proportionnelle à un volume d'extraction, trop peu de puissance limiterait l'extraction...
Le m³/h du filtre (l'épaisseur/quantité de charbon) correspond au m³/h de l'extracteur qui dépend du volume de l'espace [cf.'Le climat']...
>JDC THCV Filtre >> Cooltube à "ailettes" >> Extracteur [caisson]
Des filtres de différentes sections correspondent aux extracteurs [RVK] auxquels ils sont normalement destinés, ce qui explique les différents diamètres de"'cooltubes" rencontrés précédemment.
Il peut exister des volumes intermédiaires, voir du sur mesure, cela dépend des marques, des Growshops.
Le volume peut correspondre plus ou moins mais la section doit nécessairement être la même [> bricolage]
Le charbon actif est vendu en recharge [+/-50€/8kg] et se change tous les ans environ selon l'utilisation.
Il n'est pas nécessaire d'avoir tous les éléments de la chaine pour gérer correctement le climat.
Chacun a une fonction particulière, le "cooltube" facilite grandement la gestion de la température, mais permet avant tout de gagner en pénétration lumineuse ; le filtre à charbon concerne uniquement les odeurs et non un improbable traitement de l'air assuré, quant à lui, par le renouvèlement.
Il est possible de mettre en place un système d'adjonction de CO² [bombonne, détendeur, manomètre, électrovanne, diffuseur], mais cela reste onéreux et réservé à des cultivateurs avertis.
Dans un placard équipé d'un système d'éclairage à décharge, il faut s'attendre à un fort assèchement de l'air : moins de 30% d'humidité relative dû à l'intense rayonnement et à la chaleur dégagée par l'ampoule...
Les végétaux ont besoin d'un taux d'hygrométrie différent en croissance >60% et en floraison <40%. Pour gérer la croissance sous ce type d'éclairage, il n'y a guère d'autre solution que d'investir dans un appareil capable de contrer l'assèchement dû au rayonnement.
Une faible humidité relative est un facteur limitant de la croissance et offre un environnement propice au développement d'un nuisible particulièrement coriace à éliminer une fois qu'il est installé, l'araignée rouge
> Lien Guide: Comment gérer l'hygrométrie ?
> Lien Topic: Idées bricolage pour augmenter le taux d'humidité
> Lien Topic: Brumisateur ultrasonique - Réservoir : gain d'espace et d'autonomie
> Lien Topic: Brumisateur ultrasonique - Parapluie et bouée : fabrication
Placer un bol d'eau dans l'espace ne permet pas de gérer efficacement l'hygrométrie [+5/10% max] ; cela s'applique aussi aux espaces équipés de lampes fluorescentes, souvent destinées à la croissance.
En premier recours, des "culots" de bouteilles peuvent être placés sur les plantules et les jeunes plants afin de piéger l'évaporation et augmenter l'hygrométrie localement. C'est indispensable à ce stade si aucune autre solution n'a été trouvée.
Des serres spécifiques sont couramment utilisées pour la germination et la croissance des jeunes plantules car il s'agit de la phase la plus délicate en horticulture !
A surface égale, les pots carrés permettent d'exploiter une plus grande quantité de substrat.
Certains pots, Mapito® (au centre), disposant d'un réservoir et d'un système d'évacuation, sont destinés à des systèmes hydroponiques.
Pour la germination et les premières semaines de croissance, il est préférable de se contenter de petits pots 10 à 15cm (1à3l), entraînant l'usage d'une moindre quantité de terreau, pour plusieurs raisons:
- assèchement plus rapide et homogène, limite les besoins et les risques de surarrosage
- plus grande concentration de pots à surface égale
- élimination des plants mâles/hermaphrodites au départ de graines
> Lien Guide: La germination
En hydroponie, la germination se fait idéalement dans des 'cubes de laine de roche [LDR]' préalablement tamponnés [cf. guide 'Ph et réactions acido-basiques + recherches Tamponnage] puis incorporés dans un système dans lequel circule une solution engraissée.
Les cubes sont aussi utilisés pour le bouturage et peuvent également être rempotés en terre.
> Quelle est la fréquence d'arrosage en terre ?
> La culture sur tourbe de coco
> Quelle fréquence d'arrosage en culture hydroponique ?
Au départ, un pot de 10x10cm (1l) permettra d'assurer une croissance correcte durant les 4 premières semaines.
Il faut nécessairement un pot par plant en raison du 'sexage' qui s'en suit en floraison et des conséquences d'un espace racinaire qui serait soumis à compétition.
Pour la suite, il faut partir du principe que plus un pot est grand, plus il permet à un plant de se développer.
Le temps de floraison étant fixe, la taille des pots est avant tout proportionnelle au temps de croissance
15 à 18cm = 1 à 2 semaines de croissance MAXIMUM avant passage en floraison sans rempotage [Culture Onebud]
20 à 25cm = 4 à 6 semaines de croissance MAXIMUM avant passage en floraison sans rempotage [Culture classique, scrog]
Les tailles sont inspirés des standards habituellement rencontrés dans le commerce.
Le temps de croissance peut facilement être doublé sous éclairage fluorescent car le développement est plus lent.
Sous lampes à décharge, au delà de 6 semaines de croissance, il faut pouvoir recourir à des pots de plus de 25cm (>11l), ou d'autres contenants opaques préalablement adaptés pour permettre le drainage : seau, bidon dont le fond aura été percé.
Un rempotage se fait idéalement avant le passage en floraison
Le plant doit pouvoir bénéficier d'un système racinaire pleinement développé en floraison.
A moins de rempoter régulièrement, la culture en pot nécessite un engraissage régulier car
le volume de substrat et les nutriments sont limités.
La composition/Ph du substrat, de la solution, ainsi que les différents engrais, stimulateurs et autres additifs sont adaptés afin de couvrir des besoins spécifiques.
La composition de base NPK [Azote-Phosphore-Potassium] est distincte en croissance et en floraison et complétée par d'autres éléments, complexes d'oligo-éléments, vitamines, sucres de plantes, acides aminés...
> Lien Topic : la chaine nutritionnelle et le ph
> Lien Guide: Carences/Excès
Quels que soient les engrais utilisés, ils doivent être destinés à des cultures vivrières et non à la culture ornementale, AlgoFlash® ou autre engrais pour plantes d'ornement.
Gardez à l'esprit que vous allez consommer votre production.
Les engrais pour plantes vertes ou pour géraniums peuvent contenir des résidus de fabrication qui les rendent, par principe de précaution, impropres à la consommation.
> Lien Forum: Recensement des engrais cannabiques
Les engrais organiques conviennent uniquement à la culture en terre car ils sont putrescibles, ils ne se conservent pas une fois dilués et se dégradent en nutriments. Ils sont parfois dit 'biologiques' quand leur fabrication résulte d'un processus naturel de fermentation : fumier, purin, etc, respectueux de l'environnement : Plagron®, Biobizz® etc
Des engrais minéraux de synthèse sont nécessaires pour préparer des bouillions nutritifs en hydroponie et en aéroponie. Ils contiennent les mêmes éléments nécessaires au développement des plants ainsi que des tampons spécifiques pour l'équilibre du Ph : GHE®, HESI® etc
> Lien Guide: Le Ph et les réactions acido-basiques
Les compositions sont propres à chaque marques et adaptées à un type de substrat [Terre/Hydro/Coco] et à un usage particulier.
- Hormones de bouturage
- Stimulateurs de racines
- Engrais de croissance (concentré en N)
- Engrais de floraison (concentré en P)
- Stimulateur de croissance/floraison (Hormones et vitamines/Apport supplémentaire de P et K)
- Engrais de fin de floraison (Solution de forçage)
Des produits de marques différentes peuvent être employés conjointement dans leurs usages respectifs.
Tous les terreaux contiennent déjà des nutriments. Plus le volume de départ est important, plus il faut attendre avant d'engraisser.
Un pot de 10 à 15cm (1à3l) de terreau, même allégé (Light-Mix), contient suffisamment de nutriments pour les 2/3 premières semaines de croissance.
Donc il ne faut pas engraisser durant les premières semaines au risque de brûler les plants.
Il ne faut pas engraisser à chaque arrosage et cela n'est pas nécessaire juste après un rempotage, en début de floraison par exemple.
Pour plus de renseignements sur les engrais les plus utilisés en cannabiculture, l'engraissage en hydroponie et la nutrition minérale en général
> Lien Forum: Base de données des engrais cannabiques
> Lien Topic: Gestion de l'EC pour les nuls
> Lien Guide: La nutrition minérale
La croissance des plants ne se termine pas lors du passage en floraison !
Au contraire, suite au changement de photopériode 18h>>12h, il faut s'attendre à ce que les plants doublent voire triplent de volume durant les premières semaines de floraison. C'est ce qu'on appelle le "Stretch" [étirement] ou phase de stretching. Lorsque les plants cessent de grandir, la phase de maturation débute et les têtes commencent à prendre du volume.
> Lien Guide: Quand passer en floraison ?
> Lien Topic: Aménagement de la photopériode
Le sexe des plantes peut se déclarer naturellement en croissance [18h], après 4/6 semaines on parle de "maturité sexuelle", mais le "stretch" et la floraison ne s'amorceront réellement QUE lors du changement de photopériode [12h].
Pour identifier le sexe d'une plante, il n'y a pas d'autre moyen que de se montrer patient, même lorsqu'on change la photopériode précocement, il faut parfois 2 à 3 semaines avant de pouvoir identifier distinctement le sexe d'un plant !
> Lien Guide: Mâle ou femelle ? et le Topic Unique pour vous aider
> Lien Guide: La sexualité du cannabis
> Lien Topic: Discussion à propos de la 'sexualité du cannabis'
La hauteur est limitée dans un placard et il s'agit de bien tenir compte des deux paramètres importants en culture d'intérieur : la distance lampe/apex et la pénétration lumineuse propre à chaque type/puissance d'éclairage.
Sachant cela, plus on allongera le temps de croissance plus il faudra user des techniques suivantes:
> Lien Guide: Tailler ses plants
> Lien Guide : Le pinçage
> Lien Guide: Le palissage ou encore d'un
> Lien Guide: Le SCROG - Lien Topic: Le Topic du scrogeur
Ceci afin de gérer efficacement le développement des plants en anticipant au mieux le "stretch" ! Sans quoi l'énergie dépensée pour l'espace disponible ne sera pas pleinement optimisée ! Pensez sinon au moins à la planète ! (^^)
C'est en formant une large canopée à bonne distance de la lampe qu'on améliore le rendement en culture d'intérieur.
La taille, le palissage, le pinçage et le "scrog" permettent de tirer le meilleur parti de la puissance lumineuse
Pour le reste le choix d'une technique de culture est lié au nombre de plants et au temps de croissance.
> Lien Topic: Combien de plants dans mon espace ?
Un plant lancé en SCROG doit bénéficier d'une croissance de 4/6 semaines, voire plus, pour se ramifier et occuper une certaine surface sous la lampe là où à production égale, voire supérieure, des dizaines de plants peuvent être lancés en floraison après une semaine de croissance... Cependant, et vu les quantités nécessaire à un bon rendement il y a des alternatives :
La minimisation du temps de croissance ou la culture 'One Bud'
Le principal avantage de la culture "Onebud" est le gain de temps mais pour obtenir un certain rendement, il faut nécessairement lancer un maximum de plants ! C'est une technique qui est venue avec l'expérience.
Il est complètement faux de penser que la culture Onebud est plus appropriée ou destinée à des petits espaces, disposant d'une faible hauteur et équipés d'un éclairage à faible pénétration lumineuse.
Un "Onebud" se développe en hauteur ! Il est nettement plus rentable de contrôler la hauteur de quelques plants en les palissant, ou encore à l'aide d'un scrog, afin d'étaler leur volume sur une surface et profiter plus largement de l'espace surtout limité par la pénétration lumineuse.
[méthode Hemp Lova - technique Onebud appliquée à partir de graines]
En respectant un faible temps de croissance, on peut se contenter de petit pots (15à18cm) de sorte qu'en multipliant leur nombre on peut espérer approcher, et même dépasser en cas de remplissage optimal de l'espace, les résultats d'une culture "classique" ou d'un "scrog".
Les pots étant fort rapprochés, il y a plus de substrat/potentiel à surface égale
> 'Le Onebud' Lien Guide N°1 - Lien Guide N°2
culture plutôt destinée à l'emploi de boutures
Notez en passant que si elle se montre intolérante, la Justice a pour habitude de "comptabiliser" l'infraction plutôt que de tenir compte d'une surface... > Lien Forum: Législation et Politique
Par ailleurs, il est un fait, au départ de graines "regular", on ne peut s'attendre raisonnablement qu'à 50% de femelles* et les plants d'une même variété peuvent encore développer différents phénotypes, ce qui complique la gestion d'une culture et n'assure en rien la rentabilité...
Cela vaut aussi pour la culture en "Scrog", les plants remplissent le grillage durant leur croissance et si un mâle doit être éliminé lors du passage en floraison, il compromet l'homogénéité, la surface optimale.
* exception faite avec les graines "female" - les graines "Feminized" (sont à éviter !)
Bref, au départ de graines il est conseillé de laisser les plants développer pleinement leurs caractères durant 4 à 6 semaines, voir plus en fonction de leur nombre, avant de les passer en floraison [>Culture classique]
Ainsi il sera toujours permis d'optimiser leur volume en sélectionnant, taillant, palissant plus ou moins de ramifications pour former une canopée uniforme et occuper une surface optimale, le cas échéant, au moment de passer en floraison, après avoir éliminé les mâles.
A cette occasion il est conseillé de pratiquer un bouturage avec les restes de taille afin de sélectionner et conserver en croissance un/des futurs pieds mères dans un petit espace, même sommaire, sous éclairage économique [cf. 'Les Lumières à faible dégagement de chaleur', plus bas].
> ABC du clonage
Achat d'une variété >> Culture 'Classique' + Sélection 'Pied mère' >> Boutures >> Culture Onebud[rentabilité]
ou
Scrog[sécurité] // Achat d'une seconde variété >> Culture 'Classique' + Sélection... etc.
En procédant ainsi vous pourrez disposer, à long terme, de boutures pour gérer des cultures "Onebud" ou "Scrog" comme vous l'entendez avec des variétés dont vous aurez tout naturellement appris à maîtriser le développement. Vous pourrez ainsi contrôler et assurer la rentabilité de vos cultures.
Un pied mère vous fournira des boutures pendant des années.
Les variétés, dont le prix de départ peut représenter un véritable investissement, et certains phénotypes remarquables se doivent d'être conservés.
> JDC d'une première sélection
On peut encore parler d'une technique de culture comparable à la culture "Onebud"
> le 'SOG' [sea Of Green]
Le principe est le même, faible temps de croissance [<2 semaines], taille de pot minimale [<18cm] pour un maximum de plants dans l'espace mais, cette fois, aucune taille des ramifications n'est pratiquée parce qu'à priori elles ont plus de puissance lumineuse et d'espace pour se développer.
Très efficace mais cela nécessite une puissance d'éclairage importante pour couvrir et pénétrer une large canopée.
C'est en se basant sur ce mode de culture que les breeders établissent généralement les estimations de la quantité récoltée par m² [1000w]
On peut raisonnablement attendre 0,5gr/watt de produit fini d'une culture correctement optimisée.
Les caractéristiques phénotypiques de chaque variété font que certaines sont plutôt destinées à une technique de culture qu'à une autre.
Certaines développent plus facilement des ramifications [>culture "Scrog"] alors que d'autres ont tendances à privilégier leur apex [>culture "Onebud"].
Ci-dessous quelques exemples de variétés classées en fonction de leur affinité [extrait du guide/Moricio] :
Onebud
- Chronic (Serious seeds)
- Northern light (Sensi seeds)
- Big bud (Sensi seeds ou Critical Mass de Mr Nice)
- Bubblegum (THSeeds ou Serious seeds)
- Belladonna (Paradise seeds)
- Super skunk (Sensi seeds)
- White russian (Serious seeds)
> Guide des variétés
> Strainguide
Certains breeders, largement décriés sur les forums, sont réputés pour leurs petits prix mais aussi pour le manque régulier de qualité et d'homogénéité de la plupart de leurs variétés.
> Génétique / Breeding
> Que veux dire "graines de type F1" ?
Pour consulter ou demander des conseils concernant les différents breeders/variétés et autres "seeders" (revendeur de graines), parcourez avant tout :
> Lien vers les topics uniques des différents breeders et seeders
> Topic Unique "Quelle(s) variété(s) choisir ?"
En plus des informations dispensées par les breeders, il existe de nombreux magazines et ouvrages de référence publiés en librairie : 'The Big Book of Buds: Marijuana Varieties from the World's Great Seed Breeders', 'The Cannabible', ... sans oublier les salons 'Cannatrade ' [...] et la célèbre 'Cannabis cup [vidéo 2006]'
Dans le cas où la provenance des graines est inconnue, il est impossible d'identifier la variété !
Il est tout juste permis de reconnaître certains phénotypes bien marqués une fois arrivé en fin de floraison.
[cf.caractéristiques remarquables de certaines variétés]
Il faut diminuer l'engraissage et le stopper une à deux semaines avant la récolte afin d'évacuer les résidus de nutriments.
Le moment de la récolte s'apprécie en fonction de l'état de maturité des trichomes, les petites bulles de résine couvrant les sommités fleuries, renfermant, entre autres, notre fameux THC.
La maturation se poursuit pendant le rinçage.
> Qu'est-ce que rincer ?
> Quand récolter ?
Les trichomes peuvent être observés à l'aide de la fonction "macro" d'un bon appareil photo ou à l'aide d'un simple microscope optique bon marché [x100 ci-dessus] ou d'une loupe de grossissement x30 minimum.
> Faire une belle photo/macro sous HPS
> Observer les trichomes et les photographier
Malgré ce qui a pu être largement propagé par certains auteurs, la coloration [oxydation] des pistils n'a absolument rien à voir avec l'état de maturité des trichomes et peut varier selon la variété.
Enfin, un peu comme pour le vin, la qualité gustative et la bonne conservation de votre récolte va dépendre de ses ultimes étapes d'affinage
> Séchage, manucure et curing
Les arômes vont se bonifier avec le temps en passant, d'une odeur de foin fraichement coupé pendant le séchage, à l'odeur que tout le monde connait après quelques semaines de curing.
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Partie technique 1
Les Lumières à faible dégagement de chaleur : LFC, TL, MG[LFC]
Les lampes 'fluorescentes', dites 'froides', sont idéales pour équiper des espaces réduits ou réservés à la croissance [18h/6h].
Un petit placard n'implique qu'un faible volume d'extraction [cf.'Le climat'] et puisque qu'il n'y a quasiment pas de production de chaleur, la ventilation peut s'en tenir au stricte minimum.
Toutefois, il est faux de penser que les ampoules fluo compactes ou les tubes lumineux ne dégagent aucune chaleur, c'est notamment le cas du ballast intégré des ampoules 'MaxGrow' (MG) Envirolite®, Indoor Sun®, Agrolite® entres autres.
Toutes ces lampes nécessitent d'être placées au plus près des plants.
Il s'agit donc de correctement ventiler l'espace à ce niveau afin d'éviter tout échauffement excessif, voir même de possibles brûlures.
A l'instar d'un réflecteur ventilé, la mise en place d'un plexiglas, pour empêcher les contacts directs, et l'emploi de ventilateurs de PC permettra cette fois de parfaitement gérer la situation
> Ventilateurs de PC ? Comment les brancher ?
> [Topic Unique] comment brancher des ventilateur de pc
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Partie technique 1.1
Lampes fluorescentes compactes [LFC]
Les 'ampoules économiques' ne sont PAS des lampes de culture mais peuvent toutefois permettre la croissance de plants dans de très petits placards, trop étroits pour y caser des 'néons' [des tubes circulaires de 20/30cm de diamètre existent également]
C'est une excellente alternative aux lampes de culture plus coûteuses, pour préparer une culture "outdoor" par exemple.
Il est possible d'envisager une floraison sous ampoules économiques mais il s'agit alors de compléter le spectre avec des ampoules "Warm".
On voit également de plus en plus apparaitre sur le marché des ampoules composées de "Leds", regroupées sur un socket, aussi simple d'utilisation.
Cette technologie représente l'avenir des ampoules économiques et peut, dans le même ordre d'idée, être utilisée pour la culture des plantes.
> La culture sous LED ou l'avenir des ampoules économiques
> Efficacité lumineuse actuelle et future des diodes électroluminescentes ['DEL' en français]
> Guide DoItYourself - Panneaux LED haute puissance (COB)
> Comparatif panneaux LED, le point
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Partie technique 1.2
Tubes lumineux [TL]
Comme les ampoules économiques, les tubes 'néons' permettent d'envisager une floraison à condition de compléter le spectre avec des tubes 'warm'.
L'intensité optimale est concentrée au centre du tube et va en réduisant mais ils ont tout de même l'avantage de couvrir une large surface.
Les tubes commencent à perdre de leur efficacité pour la culture des plantes après 6 mois d'utilisation.
> Les 'néons'
Les spectres peuvent être plus ou moins adaptés à la culture des plantes, c'est notamment le cas des néons grolux, mais tous les néons standards dit 'Cool Light' [>5000°k] Cool White ou Daylight peuvent faire l'affaire en croissance.
L'indice IRC ne compte pas en horticulture, comme son nom l'indique, il concerne le 'rendu des couleurs'
> A propos de l'IRC
Consultez aussi :
> La culture sous 'néons'
Quant il s'agit d'aménager un espace croissance et/ou pieds mère, les néons et surtout les Turbo néons ont plusieurs avantages comparés aux lampes MG :
- coût de remplacement
- possibilité de placer plus de plants à la distance lampe-apex idéale
Un plant de cannabis est associé au terme 'bonsaï' lorsqu'il est question d'un plant mère gardé perpétuellement en croissance [possibilité de 16h/8h] et taillé de sorte à prendre le moins de place possible dans un placard souvent exigüe et surpeuplé. Comprenez qu'il est absurde d'envisager un bonsaï avec une plante saisonnière...
Différents spectres adaptés soit à la croissance soit à la floraison.
Efficace en floraison à condition de bien tenir compte de la faible pénétration lumineuse.
> Guide Eco 125 et mini placo
> SCROG vertical sous MG
Les lumières à fort dégagement de chaleur : les lampes à décharge
Les lampes à décharge sont plutôt destinées à la floraison [12h/12h].
HPS [High Pressure Sodium] ~2000K
Le tube à décharge contient un amalgame de sodium, de mercure ou encore de xénon comme gaz d'allumage.
MH/HQI/HPI [Metal Halid] ~5000K
L'ampoule contient de la vapeur de mercure haute pression dans laquelle on a ajouté des halogénures métalliques ou iodures métalliques.
Les ampoules 'MH' sont réservées à la croissance mais uniquement pour équiper des espaces conséquent ou pour des besoins spécifiques, pour obtenir un meilleur développement notamment.
En croissance, les lumières fluorescentes sont bien plus avantageuses pour plusieurs raisons :
- consommation électrique [18/6h]
- risques de brûler les plantules et les jeunes plants sous MH/HPS [<2x Distance lampe/apex à respecter]
- gestion de la chaleur et de l'hygrométrie
> Puissance d'éclairage pour les HPS suivant le volume
> Ballast électronique: Dimmage et compatibilité des ampoules MH
On peut réaliser une session de culture complète avec une une seule et même ampoule 'croissance et floraison'.
Dans ce cas et de manière générale, le spectre de l'ampoule doit être équilibré en bleu [adaptée à la culture des plantes : 'horticole'] comme c'est le cas avec la Grolux® de Sylvania, la Green Power® de Philips et la Nav-T 4Y® enrichie au Xénon [gain de longévité] d'Osram...
Beaucoup de ballasts sont DUO ou COMBO mais il ne faut pas acheter nécessairement un ballast spécifique ou une ampoule MH qui plus est dégage sensiblement plus de chaleur qu'une HPS horticole pour un rendement lumineux moindre.
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Partie technique 2.1
Il n'est pas conseillé de faire des cultures 'Onebud' sous 250w ou auquel cas il s'agit de limiter un peu le nombre de pot car la faible pénétration lumineuse disponible pour cette surface risque de limiter fortement la hauteur de développement des buds et limiter la production par rapport à une autre technique de culture [distance lampe/apex idéale X2 50cm < 60cm de côté]
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Partie technique 2.2
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Partie technique 2.3
(cliquer pour agrandir)
Pour une culture Onebud sous 600w, il faut préférer des pots de 18x18cm et un temps de croissance de 2 semaines [culture se rapprochant du 'SOG'] afin d'exploiter au maximum la pénétration lumineuse disponible [distance lampe/apex idéale X2 120cm > 90cm de côté]
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Partie technique 2.4
Pour finir, voici un guide complet de culture 'Onebud' en terre , et un autre guide sur le Scrog, riches de nombreuses illustrations et complétés au fur et à mesure de vos questions concernant des notions et le matériel de base
> Guide de culture : de l'achat à la récolte
> Quelles sont les conditions optimales durant les différentes phases de culture ?
En ce qui nous concerne, en général une seule lampe de 600w [9 pots] suffit largement à assurer l'autoproduction d'une personne
Si vous disposez de place, préférez aménager un espace croissance complémentaire à votre espace floraison pour travailler avec des plants mères et conserver des génétiques plutôt que de vous lancer dans une production démesurée...
Condenser de recherche sur comment réduire les bruits indésirables de vos cultures indoor
Les principales sources de bruit :
-Les extracteurs et intracteur peuvent être très bruyants et donneront l'impression qu'un aspirateur industriel est allumé.
-Le bruit de l'air aspiré en contact avec une surface bien particulière est différent d'un son produit par la vibration ou la réverbération sur un sol ou un mur.
-La présence d'un équipement mal attaché au mur ou au plafond d'une chambre de culture sera souvent à l'origine d'une pollution acoustique.
-Certains fabricants ont cependant inventé des extracteurs extrêmement silencieux disposant d'une excellente technologie acoustique, mais ils sont souvent très chers.
-D'autre part, ça pourrait être le dernier de vos soucis, mais éviter d'avoir des voisins curieux à proximité de votre chambre de culture est souvent essentiel.
Il existe plusieurs solutions :
1)Les silencieux:
-Les silencieux devront être connectés aux sorties de l'extracteur et intracteur et permettront d'éliminer les bruits grâce à un filtre acoustique.
-En plaçant un silencieux à l'entrée ou à la sortie d'un extracteur vous réduirez considérablement les bruits, mais cela occasionne perte de puissance et d'efficacité. (lier au changement de diamètre du conduit)
2)Tubes de insonorisé:
-Ce type de tubes flexibles servent à connecter l'extracteur au filtre à air et à la fenêtre (ou sortie d'air).
-Au passage de l'air dans les tuyaux, le son sera aspiré par le matériau isolant.
-Ils utilisent un "enrobage" de fibre de verre qui réduit considérablement le bruit du passage de l'air par l'intérieur du tube.
-Il existe des tubes pour la majorité des diamètres d'extracteur et ils peuvent être installés sur n'importe quel emplacement faisant leur diamètre inférieur.
3)Les caissons insonorisés:
-Pour faire simple, c'est une boîte en bois dont l'intérieur sera entièrement insonorisé conçue pour recevoir un extracteur.
L'avantages de ces boîtes c'est qu'une fois fermées et connectées aux conduits auxquels ils sont attachés, le son produit par des extracteurs puissants sera vraiment réduit!
-Ces caissons peuvent être suspendus au plafond des chambres de culture afin de laisser plus de place à l'intérieur pour les lampes et les ventilateurs.
-Il est possible de voir de grands caissons insonorisés suspendus au plafond avec des attaches semi rigide (type tendeur ou sangle) qui évite de transmettre les micro vibration du caisson a la surface d’accroche.
-L'avantage de ces caissons c'est qu'ils sont très faciles à fabriquer soi-même, puisqu'il vous suffira d'avoir les outils adaptés et d'installer les matériaux d'insonorisation.
4)Régulateur de puissance:
-Même si un régulateur de puissance peut réduire le bruit émis par un extracteur, il réduit aussi sa capacité à extraire l'air, nous gagnons d'un côté mais perdons de l'autre.
-Parmi les régulateurs de puissance nous pouvons trouver des régulateurs de puissance économiques (qui permettent d'attribuer une vitesse constante) ou des régulateurs de puissance plus professionnels, qui incorporent une sonde de température (ils contrôlent également l'humidité).
Ce qui permet que l'extracteur fonctionne à moins de tours/minute si la température est plus basse que celle indiquée et à pleine puissance si elle dépasse la température assignée.
5)Placer les pompe sur des tapis absorbant les vibrations:
-La plupart des cultivateurs qui utilisent des pompes à air et à eau les placent simplement sur le sol, sur une étagère ou une table.
ceci amplifie les vibrations et transmet beaucoup de bruit bien au-delà de votre espace de culture.
-La solution est plutôt simple :
-Prenez de la mousse haute-densité ou du caoutchouc mousse et placez-le entre le sol et vos pompes.
-Si vous ne voulez pas dépenser de l’argent pour un matériel spécial anti-bruit, un tapis de gymnastique pourrait aussi marcher.
6)Isoler la pièce :
-Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour l’isolation sonore de votre espace de culture sans avoir besoin de travaux structurels majeurs chez vous.
-Une option serait de suspendre plusieurs rideaux en vinyle épais.
(il existe des rideaux acoustique conçu pour les studio d'enregistrement efficace pour limiter la résonance d'une pièce mais comme la mousse acoustique cela masque assez mal les fréquences aigue)... Leur efficacité dépend essentiellement de leur situation physique (distance des surfaces en fonction de la fréquence traité)
-Si vous voulez bloquer plus de bruits et de vibrations, il vous faudra vous pencher sur des matériaux absorbant plus le bruit, comme le caoutchouc.
-Si vous en êtes encore à la planification de votre espace de culture, et que c’est une option envisageable, vous pouvez aussi envisager de disposer une couche de matériau isolant sur le sol de votre espace de culture.
les matériaux a faible densité doive être privilégier.
-Les mousse acoustique sont relativement efficace pour limiter la résonance d'une pièce a un coût accessible mais masque assez mal les fréquences aigue.)
(mousse type studio)
7)Un autre élément générant aussi du bruit, les systèmes hydroponiques :
-La circulation de l'eau générée par les pompes à eau.
C'est l'un des points les plus difficiles à résoudre, puisque le système a besoin de la circulation de l'eau pour fonctionner, ce qui nous empêche de les éteindre.
-Bien qu'on ne puisse pas diminuer le bruit des pompes, nous pouvons agir de sorte que l'eau fasse le moins de bruit possible.
Le point clé pour réduire le bruit généré par l'eau est de réussir à réduire le son de la chute d'eau dans le réservoir.
-Dans la majorité des systèmes hydroponiques l'eau revient au réservoir créant une petite cascade qui oxygène légèrement la solution nutritive.
-Si nous réduisons la hauteur de la chute de l'eau, nous diminuerons de beaucoup le bruit potentiel du système.
-Si nous choisissons de réduire la hauteur de la cascade, il est TRES IMPORTANT d'utiliser des pompes à air pour l'oxygénation de l'eau dans le réservoir (pour compenser la hauteur perdue de la chute d'eau).
Mes astuces pour réduire la pollution sonore :
(je me suis drôlement penché dessus car je dors à côté de ma box)
-Essayer de suspendre au maximum les appareils générant des vibrations en les reliant à la structure de la box par des élastiques découpées dans une chambre à air par exemple.
-Effectuer une "sur isolation" au sol !
Les principaux appareils générant des vibrations dans votre espace de culture sont en majorité des cas reliés à la structure métallique de la box,
il est donc important que celle-ci sois le moins en contact possible avec le sol.
Pour ma part j'ai appliquer plusieurs couches de linoléum une sorte de faux plancher non rigide qui assure une isolation non seulement phonique mais aussi thermique à la base de la box.
-La connaissance des matériaux qui constituent la pièce où est est installé la box est importante car suivant la densité il se pourrait que le son se propage du quitte ou double suivant les matériaux.
-La transmission du son peut varier en fonction de plusieurs facteurs l'altitude la densité et l'hygrométrie de l'air ainsi que de la fréquence du son que vous cherchez à camoufler.
Bref, il est important de comprendre la nature et le comportement de l'énergie acoustique, avant d'entreprendre des solutions pour limité ses nuisances ...
je vois trop de gens faire n'importe quoi (parfois a grand frais)pour des résultât plus que douteux ...
Il est sûr que les problèmes dus au bruit ne s'applique pas à tous les cannabiculteur mais pour ma part j'en ai eu quelques-uns et je voulais vous un petit condensé simplifié sans prétention de ce que j'ai fait et trouvé pendant mes recherches.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Il vient un moment dans votre vie où vous finissez par vous dire: mais au fait, qu’est-ce que je suis en train de fumer? D’où cela vient-il? Comment est-ce fait?
Chez celui qui fume déjà depuis quelques années, cette pensée est une étape logique. En effet, pourquoi faudrait-il acheter si cher du matos à fumer que l’on peut cultiver aussi bien soi-même? Sur le marché libre, dans la rue, la qualité n’est pas constante et la quantité n’est pas toujours disponible. Chacun devrait pouvoir s’approvisionner au bon moment.
Vous désirez cultiver du cannabis? Très bien. Mais où, quand, comment...?
On peut répondre à la plupart des questions que l’on se pose avec de bonnes lectures et une bonne compréhension des termes techniques utilisés.
La connaissance générale
Comme pour toutes les choses nouvelles, vous devez ici aussi acquérir certaines bases théoriques. Allez donc chercher quelques livres sur la culture intérieure, des magazines, des vidéos, etc. Dialoguez avec d’autres cultivateurs sur les nombreux forums cannabis d’Internet.
On peut y accéder à beaucoup d’informations. On y trouve des débutants, mais aussi des cultivateurs professionnels ou commerciaux, qui partagent leur plaisir et leurs expériences en répondant aux questions.
C’est l’un des grands avantages du forum, car même avec un livre entre les mains, de nombreuses questions peuvent rester sans réponse. Un bon forum Internet permet d’accélérer le processus d’apprentissage.
Cela dit, vous ferez de meilleurs débuts avec un livre sur la culture en intérieur pour poser les premiers jalons. Vous y trouverez des réponses à 80% de vos questions.
Ce genre de livre doit être lu et relu, du début à la fin et de la fin au début, en notant tout ce que l’on ne comprend pas.
On peut ensuite aller sur un forum pour demander des explications complémentaires ou pour suivre le parcours de quelques cultivateurs en direct, puis constater leurs résultats et obtenir ainsi les réponses aux 20% de questions restantes.
Après un moment, vous pourrez théoriquement vous estimer un cultivateur accompli. Mais comme chacun le sait, la pratique est toujours pleine de surprises.
Lien vers le forum
Livre sur la culture du cannabis
La terre
L’étape suivante est la préparation du support de culture.De quoi avons-nous besoin pour cultiver?
Tout d’abord de quelques pots avec de la terre, ce qui ne devrait pas poser de problème. Le mélange de terre est important et on a beaucoup de choix en la matière.
Bien sûr, on peut trouver de la terre bon marché dans de nombreux centres de jardinage, mais elle contient peu de nutriments et n’est pas assez aérée, ce qui peut créer des difficultés pour des jardiniers débutants. Il est essentiel d’avoir de la terre aérée pour un bon développement des racines. Grâce à cela, la plante pousse en meilleure santé et avec plus de vigueur.
On peut éviter bien des problèmes en ajoutant de la perlite à la terre. La perlite est composée de petites pierres blanches poreuses qui rendent le support de culture plus léger.
Mais pourquoi vous compliquer la vie alors que tout peut être si simple? Dans les growshops spécialisés, vous pouvez acheter la terre la mieux adaptée à votre culture. Une terre de haute qualité contient suffisamment de nourriture et de nutriments pour lancer la croissance de la plante. Dans bon nombre de cas, on y trouve de la perlite incorporée. Cela coûte évidemment un peu plus cher, mais la qualité de cette terre vaut bien la dépense, d’autant qu’elle rend superflu l’ajout de nutriments.
La terre est évidemment très importante. C’est le fondement nécessaire aux racines et sur ce plan-là il ne faut pas lésiner.
Un autre inconvénient de la terre bon marché est qu’elle devient vite dure et desséchée.
Si vous n’avez vraiment pas de budget, le mieux est d’acheter de la terre pour rempotage. Ne prenez surtout pas des sacs de terreau pour fleurs en pots avec des petites fleurs imprimées dessus, car ce genre de substrat est fait pour certaines sortes de plantes en particulier. La plupart du temps, ces terreaux sont plus acides, car ils sont appréciés de ces plantes-là, contrairement au cannabis qui n’aime pas trop l’acidité.
Cela dit, il pourrait pousser pratiquement sur n’importe quoi. En ce sens il est bel et bien une “mauvaise herbe”. Mais si vous dorlotez votre plante dès le début, elle vous rendra la pareille en vous offrant une belle récolte. Alors, allez chez votre spécialiste pour obtenir de l’information.
Liens vers le forum
Préparer son mélange de terre/terreau
Recettes préparation du substrat
Les terreaux au banc d'essai
Les graines
Voici nos pots remplis de terre. De quoi avons-nous besoin à ce stade?
Des petites plantes elles-mêmes, bien sûr. Il est plus facile de les obtenir sous forme de graines. Les semences sont vendues dans la plupart des pays et l’on peut aussi les commander sans problème. Le mieux est de le faire chez un vendeur de graines reconnu.
L’offre en semences est aussi grande que la disparité des prix. Comment se fait-il que certaines graines soient tellement chères et d’autres pas? On peut comparer cela au prêt-à-porter et à la mode. Il s’agit essentiellement d’une question d’image. Le développement de variétés spécifiques et la recherche des meilleures d’entre elles jouent aussi sur l’échelle de prix. De nombreuses années d’expérience garantissent une haute qualité et les produits se payent alors plus cher.
Il y a encore d’autres facteurs qui influencent le prix, mais on peut avoir de bonnes et de mauvaises expériences aussi bien avec des graines bon marché que chères. C’est surtout la façon dont vous cultivez qui déterminera la qualité du résultat.
Même avec les graines que vous trouvez dans votre beuh, vous pouvez faire pousser de belles plantes! Nous n’avons toujours pas choisi de semences. Chaque variété a ses qualités et mérite d’être cultivée. On ne peut pas se tromper, donc pas de soucis à ce sujet. Mais afin de rendre les choses plus faciles vous pouvez choisir une Indica pour commencer.
Il existe essentiellement deux sortes de plantes de cannabis: l’Indica et la Sativa, auxquelles s’ajoutent les croisements.
Pourquoi choisir plutôt une Indica? Parce qu’elle reste petite jusqu’à la floraison, avec de gros troncs et des feuilles larges. La Sativa est tout le contraire. Elle a une forte croissance, pousse en hauteur, avec des feuilles plus petites et plus fines.
Pendant la floraison surtout, elle devient beaucoup plus grande que l’Indica. L’Indica et la Sativa sont toutes deux bonnes à cultiver, mais le débutant aura plus de chance de réussite avec une Indica. La Sativa peut être imprévisible et tripler de taille pendant la floraison, tandis qu’à ce stade, l’Indica doublera sa taille tout au plus (généralement moins). L’Indica est donc plus facile à gérer et réservera moins de surprises.
Elle est également plus résistante au stress que pourrait provoquer un cultivateur débutant. Ceux qui veulent juste avoir quelques plants dans un placard feraient également mieux d’adopter une variété Indica.
Vous remarquerez que dans cette catégorie, il y a un grand choix disponible.
Les avis et les goûts étant personnels, vous choisirez vous même la variété dont vous avez envie.
Liens vers le forum
Différences entre Indica et Sativa
Le guide des variétés par Moricio
Le répertoire des génétiques par Grim
Recensement des breeders
La lumière
Sans lumière, nos petites plantes ne poussent pas et nous avons donc besoin d’une lampe pour la croissance et la floraison.
Il existe de nombreuses sortes de lampes. Le mieux est de choisir celles au sodium. (note de la team: cela se discute bien sur)
C’est l’éclairage qui détermine la récolte finale.
Plus on a de lumière, plus la plante produit. Pour obtenir une récolte suffisante et de bonne qualité, nous avons besoin d’une lampe sodium de 400 ou de 600 watts. Celles-ci conviennent bien à notre objectif et utilisent relativement peu d’énergie.
Prenez le matériel le moins cher ou le plus simple pour commencer. Les lampes avec refroidissement d’air ou d’eau viendront plus tard. Une lampe de 400 watts peut procurer 200 grammes et une de 600 watts, 300 grammes.
En tant que débutant, c’est ce que vous pouvez espérer. Si vous obtenez plus, considérez-vous comme chanceux.
Lien vers le forum
Section Eclairage / guide
Section Eclairage / forum
Ventilation et extraction d'air
Ces deux sortes de lampes ci-dessus conviennent pour une superficie de 1m2 et donnent non seulement de la lumière, mais aussi de la chaleur. Il faut donc en tenir compte. Nous arrivons ainsi à l’achat suivant : un extracteur d’air.
Les plantes ont besoin de dioxyde de carbone (CO2) pour bien pousser; elles l’obtiennent dans l’air ambiant. Si vous ne disposez pas d’air frais dans votre espace, tout le CO2 disponible est utilisé par les plantes. Dans ce cas, elles poussent moins bien et deviennent malades.
Pour éviter cela, il faut utiliser un extracteur qui va ajouter de l’air frais. L’air réchauffé est aspiré à l’extérieur, ce qui provoque automatiquement un appel d’air frais chargé de CO2, dans l’espace de culture. Grâce à cet appareil, il n’est donc plus nécessaire d’insuffler de l’air frais.
L’autre avantage de l’extracteur d’air est de réduire les odeurs pendant la floraison.
Pour neutraliser celles-ci, on place un filtre à charbon sur l’extracteur.
Cet accessoire peut être installé sur les modèles d’extracteurs adaptés.
Les filtres consistent en tubes remplis de charbon. Bien sûr ils ne durent pas éternellement et finissent par saturer, laissant alors passer les odeurs. Un filtre à charbon peut tenir cinq cycles de culture, c’est-à dire environ une année. Puis il faut le remplacer.
Une bonne aspiration avec ces filtres est un “must” si vous voulez cultiver de l’herbe.
C’est l’un des achats les plus coûteux, mais sans cet accessoire vous aurez sans doute des problèmes :
ou bien vous serez trahis par les odeurs,ou bien votre récolte sera trop maigre à cause de l’air appauvri en CO2 dans l’espace de culture.
Pour faire en sorte que l’air frais soit dispersé au mieux dans tout cet espace, vous avez besoin d’un ventilateur qui puisse assurer une bonne circulation d’air.
Grâce à lui, la température, l’humidité de l’air et la concentration en CO2 dans l’espace de culture restent partout pareils. Il répartit également la chaleur provenant des lampes de façon homogène.
Sans ventilateur, par contre, vous aurez des différences de température de 5° ou plus. Un autre avantage du ventilateur qui souffle sur les plantes, est qu’il leur donne des troncs plus épais et plus solides qui produiront une meilleure récolte.
Lien vers le forum
Section "ventilation" / guide
Les engrais
Les plantes ne poussent évidemment pas toutes seules. Vous avez aussi besoin de nourriture pour elles, de préférence sous forme d’engrais liquide biologique. Comme nous l’avons déjà dit, de la bonne terre contient les nutriments nécessaires à toute la croissance de la plante. Cependant, au cours des dernières semaines, il peut être important de rajouter certains engrais.
Pour la culture en intérieur, nous avons besoin de quelques engrais de floraison. Tous sont combinés différemment et contiennent du NPK (azote, phosphore et potassium).
L’azote et le potassium sont les plus utiles pour la croissance. Un bon engrais de floraison contient par contre suffisamment de phosphore et de potassium, avec un peu d’azote.
Il faut choisir dès le début un engrais particulier et s’y tenir, car chaque composition est différente. En utilisant directement les bons engrais, on obtient un meilleur feeling de la culture.
Liens vers le forum
La nutrition minérale
Recensements des marques
Nous avons donc passé en revue les choses les plus importantes: de la bonne terre, de la lumière, des graines, la ventilation et la circulation de l’air. C’est tout ce dont vous avez besoin pour commencer. Ce n’est ni beaucoup ni très compliqué. L’achat du matériel peut être la seule difficulté, car, tout compris, il faut compter un investissement de 500 euros. La lampe et le système d’aspiration représentent une grande partie du prix.
Alors, est-ce que vous souhaitez toujours apprendre à cultiver? Très bien...
A la suite nous étudierons les terminologies. Nous travaillerons en culture biologique du début à la fin. D’abord nous aménagerons l’espace, puis nous ferons germer les graines et nous continuerons ainsi jusqu’au séchage, en passant par la coupe et la manucure de la récolte.
Nous réaliserons le tout de la façon la plus détaillée possible. Nous utiliserons une lampe de 600 watts et 10 à 20 plantes cultivées à partir de graines, de façon à obtenir la meilleure récolte dans le temps le plus court possible. Nous partons donc sur une base de 300 ou 400 grammes d’herbe pour 600 watts et vous saurez tout ce qu’il faut faire pour obtenir cela.
Les plantes sont cultivées sur un mélange de terre Plagron, avec des engrais Plagron.
Ne ratez pas cette chance d’atteindre une super qualité avec votre propre cannabis cultivé à la maison! Des mains vertes pour le meilleur hobby du monde!
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Vous savez désormais quels sont les investissements que je considère indispensables pour se lancer dans la culture du cannabis. La première chose à faire reste donc de se procurer cet équipement.
Prenez tout votre temps pour faire la tournée des différents magasins, comparer les prix sur une sélection de produits: terreaux, graines, lampes, etc. avant d’allonger votre argent. Chaque chose en son temps. Et pour chacune, prenez le temps de faire le choix qui vous convient.
Un growshop digne de ce nom n’essaiera pas de vous refourguer une infinité de potions et de gadgets alors que vous n’en êtes qu’à votre première expérience de cultivateur. N’oubliez d’ailleurs pas de leur préciser que c’est le cas.
Dans l’article qui suit, nous allons nous familiariser avec quelques termes utilisés dans le milieu de la culture.
Croissance et floraison
La croissance du cannabis dépend du nombre d’heures de lumière que la plante reçoit chaque jour. Plus la plante reçoit de lumière, plus sa croissance est forte. La photopériode la plus fréquemment utilisée dans la culture du cannabis correspond à 18 heures d’éclairement et 6 heures d’obscurité par jour (18/6).
Cette photopériode reproduit les conditions naturelles d’éclairement au 21 juin, jour le plus long de l’année, en supposant que le ciel soit dégagé ce jour-là. En intérieur, on trompe la plante en lui faisant croire que chaque jour est le plus long et le plus beau de l’année. Mais il est aussi possible de se caler sur une plus longue durée d’éclairement: 19 heures, 20 heures... jusqu’à 24 heures sur 24; auquel cas vos lampes restent allumées en permanence bien sûr.
Par contre, si vous faites descendre la durée d’éclairement en deçà de 18 heures par jour, vous augmentez les chances que votre plante commence à fleurir. Certaines variétés commencent déjà à fleurir avec 15-16 heures d’éclairement.
À chaque fois qu’on parle de mettre une plante en floraison, on se réfère au raccourcissement de la période d’éclairement en passant d’une photopériode 18/6 à une photopériode 12/12 à savoir 12 heures de jour et 12 heures de nuit. Il s’agit là de la photopériode idéale pour une mise en Floraison du cannabis.
Si votre plante reste plus de 12 heures dans l’obscurité, elle fleurira plus rapidement parce que vous lui aurez fait croire que l’hiver arrive à grands pas. Malheureusement, son rendement sera moindre. Par contre, cette petite supercherie pourra être la bienvenue en fin de floraison pour précipiter la venue d’une récolte imminente.
Pourquoi en 12/12? Parce que le cannabis est une plante qui peut ne commencer à fleurir qu’à partir du moment où elle reste 12 heures consécutives dans le noir. Par contre, plus de 12 heures d’obscurité font autant de luminosité en moins; or la plante a besoin de suffisamment de lumière pour continuer à élaborer des têtes et produire du THC.Par conséquent, pour satisfaire à l’une et à l’autre de ces exigences, on parvient au juste équilibre avec une photopériode de 12/12.
La durée de la floraison,quant à elle, dure en fonction de la variété cultivée et peut aller de 7 à 16 semaines. Cependant, la plupart des variétés seront mûres après 8 à 10 semaines de floraison.
Lien vers le forum
Guide: Quand passer floraison?
Section: Aménagement de la photopériode
Distinction entre plants mâles, femelles ou hermaphrodites.
Les fleurs femelles du cannabis se reconnaissent facilement à leurs petits filaments blancs. Les premiers pistils font leur apparition à l’aisselle des feuilles. Ils émergent au nombre de deux dans chaque calice.
Les calices sont ces petites enveloppes qui contiennent les fleurs par conséquent les pistils dans le cas d’une fleur femelle et qui sont situées de part et d’autre du point d’insertion des bourgeons de branches latérales, juste derrière les stipules (sorte de petits aiguillons).
À l’inverse, la plante mâle ne présente pas de filaments blancs sur ses fleurs. Elle est donc facile à distinguer de la plante femelle. La fleur mâle élabore des petites boules qui sont plusieurs à pendre accrochées par un même pédoncule.
Au bout d’un certain temps après le début de la floraison, les boules s’ouvrent et laissent apparaître une grappe d’étamines dont les anthères prennent la forme de petites bananes. Celles-ci s’ouvriront à leur tour en fin de floraison, laissant s’échapper le pollen destiné à fertiliser les fleurs des plantes femelles en se posant sur leurs pistils.
Au tout début de la floraison, les calices pistillées (fleurs femelles) et les calices staminés (fleurs mâles) ont la même apparence car ils ne mesurent pas plus d’un millimètre et ne laissent pas encore voir leur contenu - deux pistils ou une grappe d’étamines?
Mais à y regarder de plus près, vous distinguerez vite les uns des autres par le fait que chez les plantes mâles, le calice s’éloigne de l’aisselle, suspendu au bout d’un petit pédoncule et se démultiplie en formant plusieurs petites boules. Inversement, un calice contenant une fleur femelle reste bien niché dans l’aisselle et au bout d’un certain temps, une fois qu’il est suffisamment développé, laisse apparaître les deux filaments blancs formant le pistil.
Aussi, si l’observation minutieuse révèle des petites boules émergeant du calice, il y a de grandes chances pour que vous soyez en présence d’un spécimen mâle.
Par cette observation des calices, il est possible de déterminer à un stade relativement précoce quelles sont les plantes mâles et de les arracher pour laisser plus de place et de ressources au développement des femelles.
Il existe aussi des plantes de cannabis qui portent à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles et que l’on appelle hermaphrodites .
Parmi ces (fausses) hermaphrodites, on distingue trois cas: certaines plantes ont 90% de fleurs mâles et seulement 10% de fleurs femelles, d’autres ont 90% de fleurs femelles et 10% de fleurs mâles et d’autres encore ont 50 /50.
Pour celles dont 90% des fleurs sont femelles, on peut se contenter de retirer les fleurs mâles à la main et procéder par la suite à une récolte en bonne et due forme (note de la team: la surveillance doit être féroce pour éviter tout pollinisation).
Si toutefois on décidait de garder les fleurs mâles de cette hermaphrodite” à 90% femelle, on pourrait par la suite récolter leur pollen pour fertiliser des fleurs femelles dont les graines seraient alors pratiquement toutes femelles (note de la team: plutot herma....).
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Guide: Détermination male/femelle/herma
Topic Unique : Sexage
Comment les têtes se forment-elles et quelles sont les parties fumables de la plante?
Pour bien comprendre comment une tête se forme sur la plante; comment d’un bourgeon floral, elle devient un produit qui se fume, rien ne vaut une expérience pratique.
Une description théorique du processus d’élaboration d’une fleur femelle ne vous en dira pas très long tandis que l’observation de ce phénomène se déroulant sous vos propres yeux sera très instructive.
La plante femelle fabrique de nombreux pistils blancs qui émergent de petits bourgeons et plus la floraison progresse, plus les bourgeons floraux se multiplient et deviennent gros. Souvent les bourgeons finissent serrés les uns contre les autres donnant l’impression visuelle d’une seule et même énorme tête.
Lorsque la floraison tire à sa fin, les têtes interrompent leur croissance et les fils blancs prennent une coloration plus foncée. Quand près de 80% des pistils sont devenus marrons, il est temps de récolter. (note de la team: ceci est une méthode empirique très aléatoire, , la meilleure façon de savoir quand récolter reste l'observation des trichomes au microscope de poches).
Sur un pied de cannabis, les seules parties qui se fument habituellement sont les têtes. Une fois récoltées, ces têtes sont entreposées à l’abri de la lumière et de la chaleur (entre 10 et 20°C) dans un endroit où elles peuvent tranquillement sécher et accomplir un processus de “conversion” dont résultent les substances qui procurent l’ivresse cannabique.
(note de la team: le processus de maturation se dénomme le curing).
Pour cette raison, il est important de laisser le temps à l’herbe de sécher correctement sans quoi l’ivresse ne sera pas optimum. Les petites feuilles que l’on taille lors de la manucure se fument aussi mais n’ont pas aussi bon goût que les têtes. Il vaut mieux en faire du haschisch mais nous en reparlerons dans un futur article.
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Guide: Section Récolte
récolte
Différence entre herbe et hash
Comme vous le savez maintenant, ce qu’on appelle l’herbe correspond aux fleurs femelles séchées du cannabis. En effet, seules les fleurs femelles ont un effet psycho-actif.
Les petites glandes résineuses et transparentes que l’on peut observer à la loupe sont ces petits cristaux dont je parle et on en trouve aussi sur les petites branches.
(note de la team: le terme exact: des trichomes).
Quand un plant de cannabis est mûr, ces petites glandes prennent une teinte ambrée ou dorée.
En faisant sécher les têtes et les feuilles de la plante, ces cristaux se détachent plus facilement quand on les place ensuite dans un Pollinator (note de la team: on peut aussi les congelet) . Le Pollinator est une invention qui consiste en une boîte carrée équipée d’un tambour au milieu et dont le fond est un tamis.
Tandis que l’on fait tourner le tambour, les cristaux se détachent par l’effet de la force centrifuge. Ils tombent à travers le tamis et peuvent ensuite être récoltés par grattage et assemblés en un seul petit monticule appelé skuff et qui n’est autre que du haschisch non pressé. Ensuite on presse cette poudre de hasch pour en faire un joli petit bloc identique à ceux que l’on trouve dans le commerce.
Le haschisch est donc constitué de tous ces petits cristaux de THC que l’on trouve sur le cannabis et qui sont à peine visibles à l’oeil nu. C’est un produit très concentré qui donne donc une ivresse plus stimulante et plus vive.
Si vous roulez un joint avec une tête de weed, vous remarquerez, après avoir émiettée celle-ci, qu’une fine poudre couleur jaune d’or reste collée à vos doigts. Cette poudre n’est autre qu’un petit échantillon des cristaux dont je viens de vous parler.
Extérieur ou intérieur?
Il y a beaucoup à dire à ce sujet et il est certain que les deux méthodes ont leurs avantages.
Bien sûr, vous restez à la merci du bon vouloir des dieux de la météo et n’êtes donc sûr de rien. Beaucoup de choses peuvent mal tourner et il est fort possible que vous ne finissiez à l’automne qu’avec quelques pauvres têtes maigrichonnes à récolter. Pas vraiment le rêve.
L’avantage de la culture en extérieur est que cela ne vous coûte pour ainsi dire rien. Il suffit d’un lopin de terre ou d’un gros pot dans lequel vous pourrez mettre une graine ou une bouture qui une fois devenues buisson, vous offriront quelques centaines de grammes de têtes... si le temps le permet.
La culture en extérieur donne au cultivateur novice une excellente occasion de se familiariser avec le cannabis et ses besoins. En extérieur, sa croissance commence début avril et se poursuit jusqu’à la mi-août. Cela vous laisse donc suffisamment de temps pour mettre une autre graine à germer dans le cas où la précédente serait morte en début de saison.
En commençant par la culture en extérieur, vous acquérez une expérience précieuse qui vous servira plus tard quand vous vous lancerez dans la culture en intérieur. En clair, le grand air est l’espace de culture idéal pour les cultivateurs débutants qui iront de surprise en surprise au gré des petits gestes qu’ils feront pour aider leurs plantes à s’épanouir.
Si vous plantez vos petites chéries directement en pleine terre, il ne vous restera pas grand-chose d’autre à faire que de poser vos fesses dans l’herbe et d’attendre que les fleurs soient prêtes à être cueillies. Dans le cas de la culture en intérieur, c’est à VOUS que revient le rôle de Mère Nature et vous êtes donc chargé de prendre en main tous les aspects de la croissance, aussi bien l’arrivée d’air frais et sa circulation que le taux d’humidité, et ainsi de suite.
JDC OUT 2009 de Spirulin
JDC OUT 2009 de Kna
JDC OUT 2009 de Doudou-Galak JDC OUT 2009 de lismay33
La culture en intérieur est moins risquée que celle en extérieur dans la mesure où les plantes sont cachées. Dehors, les voisins curieux peuvent facilement repérer vos plantes et vous attirer toutes sortes de tracas. En intérieur, vous pouvez obtenir jusqu’à quatre, cinq, voire six récoltes par an suivant la variété que vous cultivez. Vous n’êtes pas limité par les saisons et pouvez donc décider de lancer une plantation à n’importe quel moment qui vous convient indépendamment de la période de l’année . En intérieur, vous êtes complètement libre. Libre aussi de cultiver n’importe quelle variété.
note de la team: en réalité cela dépendra énormément des températures en hiver/été suivant que votre espace est chauffé/climatisé ou non, beaucoup de cultivateurs d'intérieurs sont contraints de faire des pauses suivant les saisons , notamment en été.
D’un autre côté, il faut accorder beaucoup plus d’attention aux plantes dans le cas d’une culture en intérieur. Cela représente un surcroît de travail bien que la tâche soit à l’évidence plutôt agréable. Il vous faut aussi faire un investissement de départ afin d’acquérir le matériel de base. Vous devez jeter quotidiennement un oeil à votre plantation et arroser les plantes aussi souvent que nécessaire à l’aide d’une solution nutritive. Il faut donc être conscient du fait que si vous optez pour la culture en intérieur, vous devez être prêt à y consacrer un peu de temps.
Vous pouvez exercer un contrôle sur la température en faisant tourner l’extracteur, sur l’hygrométrie en installant un humidificateur et sur la circulation d’air en disposant un ou plusieurs ventilateurs dans votre espace de culture.
N’allez pas vous imaginer qu’il vous suffira de balancer quelques graines dans un pot et de pointer le bout de votre nez quand bon vous semble car vous seriez vite déçu. Cependant, étant donné qu’en intérieur, vous pouvez être maître des facteurs climatiques, vous serez libre d’œuvrer à votre guise en vue d’obtenir la récolte la plus abondante et l’herbe la meilleure.
JDC IN SOUS 1200 Watts de jujulaweed
Evolution d'une culture de NLX (Alien)
La culture d'intérieur aussi bien que celle d'extérieure peut se solder par une herbe d’excellente qualité et en quantité. Il ne vous reste donc qu’à considérer vos possibilités et vos souhaits pour déterminer laquelle de ces options semblent convenir le mieux.
Le pH et l’EC
La valeur du pH indique l’acidité d’un milieu, en l’occurrence du sol. L’échelle du pH s’étend de 1 à 14.
Quand le pH d’une solution est compris entre 1 et 7, on dit qu’elle est acide.
Quand il est de 7, on le dit neutre. Et enfin quand le pH se situe entre 7 et 14, la solution est appelée basique.
Plus le pH est faible et plus la solution est acide.
Lorsque le pH est trop élevé ou trop faible, les plantes ne peuvent plus assimiler les nutriments présents dans leur milieu de culture. Cette situation conduit vite à des carences dont la plante souffre. Un pH adapté à la culture du cannabis est compris entre 5.6 et 6.6. Quand le pH se situe dans cette fourchette, les plants de cannabis peuvent puiser de façon optimale les nutriments dans le sol.
Le pH influence aussi la vie (bactérienne) du sol. Plus la vie est active dans le sol, plus la fertilité augmente, grâce à quoi les plantes sont plus vigoureuses et en meilleure santé. Après avoir mesuré le pH de l’eau nutritive à l’aide d’un testeur de pH, on peut en modifier la valeur - en général à la baisse - en ajoutant un correcteur.
La plupart des eaux du réseau de distribution ont un pH autour de 7; il est donc nécessaire de l’acidifier un peu en ajoutant du ‘pH down’ pour atteindre une acidité de 6.3. Par contre, il faut être prêt à procéder ainsi pendant toute la durée du cycle des plantes ou mieux vaut ne pas intervenir dès le départ. Une fois qu’on a commencé à modifier le pH, il faut continuer à le faire. Il est tout à fait possible de faire de très belles récoltes sans testeur de pH.
note de la team: les valeurs de ph ne sont pas les mêmes à utiliser en culture hydro ou en terre
de plus les terreaux possèdent un effet tampon qui régulent le ph, donc à moins d'avoir une eau trés "dure" il est souvent inutile de corriger le ph
en hydro on veillera en particulier à ne pas faire de grosses variations du ph qui peuvent avoir des impacts néfastes aux plantes
Néanmoins, si vous voulez vous assurer un petit plus, un pH adapté vous garantira une meilleure croissance et une meilleure floraison. Le pH est plus important que l’EC, aussi, si vous devez faire un choix, décidez vous pour le testeur de pH en premier.
Le pH du sol devrait tourner autour de 6.3 car il permet à la vie bactérienne de prendre son plein essor. Le pH de la coco, quant à lui, devrait se situer aux alentours de 6.0.
Le testeur d’EC mesure la conductivité électrique d’une solution. Celle-ci augmente au fur et à mesure que sa teneur en sels minéraux augmente aussi. Les engrais ne sont rien d’autres que des sels minéraux. Plus vous ajoutez d’engrais à l’eau de votre solution nutritive et plus la valeur de l’EC sera grande. L’EC mesure donc la totalité des minéraux présents dans la solution nutritive donnée aux plantes.
Pendant tout le processus de croissance, l’EC oscille entre 1.2 et 2.8. On commence avec un EC assez faible, aux alentours de 1.2, que l’on augmente progressivement tout au long de la période de croissance jusqu’à atteindre une valeur maximale de 2.8. Si vous vous aventurez à administrer des concentrations supérieures à vos plantes, les chances que vous brûliez leurs racines deviennent élevées. C’est donc simple comme bonjour, vous n’avez qu’à plonger votre testeur d’EC dans votre cuve et ajouter la dose d’engrais nécessaire pour atteindre la valeur souhaitée.
La prochaine fois, nous confronterons les avantages et les inconvénients de la culture en terre et de la culture en hydroponique et nous verrons comment faire des clones à la demande. C’est un peu plus tôt que je n’avais prévu, juste pour que vous ayez l’occasion de vous entraîner.
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Vous allez maintenant apprendre un peu plus sur ce qui distingue le cannabis cultivé en hydroponique du cannabis cultivé biologiquement. Je vous donnerai aussi quelques conseils sur l’art du bouturage.
Bio ou hydro?
Par bio, on entend cultivé en respectant les principes de l’agriculture celui de n’avoir recours qu’à des engrais naturels. Chacun sait que la culture biologique donne des produits de très grande qualité et meilleurs pour la santé. En utilisant autant que possible des engrais et des terreaux de haute qualité biologique, vous obtiendrez en définitive le produit le plus pur possible. Tout ce que vous donnez à la plante finit d’une manière ou d’une autre par trouver son chemin jusqu’aux fleurs c’est à dire jusqu’aux fameuses têtes que l’on récoltera.
En cultivant avec des ingrédients bio, les têtes nous offrent le meilleur de leur arôme et de leur effet. C’est aussi le mode de culture le plus économique et le plus simple. La terre agit comme un tampon grâce auquel les erreurs en matière de nutrition sont plus facilement pardonnées.
Il faut vraiment être très négligeant pour saborder une culture en terre. Même les novices peuvent obtenir une récolte de grande qualité en cultivant dans le support que la nature a prévu.
La fibre de coco (souvent appelée la ‘coco’) est aussi un excellent support de culture, très simple à l’emploi. Cependant, il faut utiliser plus d’engrais car la coco en est dépourvue. À l’inverse, si vous cultivez dans un bon terreau de qualité biologique, tout ce que vous aurez à ajouter lors des deux semaines de croissance et des huit semaines de floraison, c’est un peu d’eau. En effet, ce type de sol regorge de nutriments. La tâche est donc simplifiée pour l’amateur qui se lance dans la culture. Il n’a pas besoin d’ajouter d’engrais ce qui lui épargne l’écueil de la surfertilisation. Toutefois, dans les cas où les conditions sont particulièrement favorables, les têtes fleurissent si bien qu’il peut quand même valoir le coup de compléter les qualités nutritives du terreau par un petit engrais floraison. Les têtes deviendront encore plus grosses et denses.
L’hydro ou la culture hydroponique fait référence à une culture sur un milieu aqueux auquel on ajoute des engrais eux aussi liquides. Étant donné la quantité d’oxygène disponible dans la zone des racines, les plantes poussent très vite. Bien plus vite qu’en terre. Mais l’investissement financier initial n’est pas le même. Il est nettement plus élevé dans le cas de la culture hydroponique : les tuyaux, les pièces d’assemblage et autres sont autant d’achats à prévoir. Il devient aussi nécessaire de contrôler le pH et l’EC. Il devient plus facile de commettre une bévue que dans le cas d’une culture en terre. Il est possible de rétablir rapidement la situation mais les choses peuvent facilement mal tourner au point que vous perdiez toutes vos plantes.
Un cannabiculteur expérimenté peut faire des récoltes massives en hydro. Un système d’irrigation automatique permet de programmer un arrosage à intervalles réguliers à la suite duquel l’eau est drainée. Les plantes adorent la régularité et si on leur en offre par le biais d’un système d’irrigation automatique, elles nous en sont gré comme l’abondance de leur récolte en témoigne. On peut d’ailleurs utiliser un système d’irrigation automatique même dans le cas d’une culture en terre. L’équilibre parfait entre la bio et l’hydro est possible. Du fait des chances de réussite élevées à l’issue d’une culture en terre, je vous conseille de commencer par ce mode de culture. Une fois que vous aurez acquis une certaine expérience, surtout ne vous privez pas d’expérimenter l’hydro. J’ai connu un cultivateur en hydro qui est revenu à la culture en terre après quelques pannes électriques, histoire d’être moins dépendant de l’énergie électrique.
Réfléchissez bien avant de vous lancer !
Clones ou graines
Les boutures ou clones sont des copies conformes au plan génétique de la plante dont ils proviennent. Étant donné que ce sont surtout avec des femelles que l’on souhaite agrémenter son jardin, c’est en général sur une plante femelle que l’on prélève des boutures.
Les clones ou boutures présenteront tous les attributs de la plante sur laquelle ils auront été prélevés. Cette plante sera alors communément appelée plante ‘mère’. Une plante mère est une plante femelle maintenue en période de croissance et sur laquelle les clones sont prélevés. Elle constitue le capital génétique qui alimente le jardin. Étant donné que les clones sont identiques, on peut s’attendre à ce qu’ils soient en principe tous prêts pour la récolte au même moment . En effet, leur croissance et leur floraison devraient être similaires tout comme leur allure et leurs fleurs (têtes).
Souvent, un cultivateur hésite avant de se lancer dans une culture : graines ou clones? Les deux présentent des avantages et des inconvénients.
La culture à partir de graines est un peu plus longue que celle à partir de clones. Il faut faire germer les graines, ce qui peut prendre de quelques jours à une semaine. Il y en a toujours qui ne germent qu’une fois plantée en terre, d’autres jamais. Pour cette raison, les chances sont grandes que vous perdiez un bon nombre de plantes lors de la germination ou de la mise en terre, à moins que vous ne soyez déjà passé maître dans l’art du semis. Après cela, il faut laisser le semis croître pendant près de deux semaines. L’un dans l’autre, les plantes obtenues à partir de graines devenues semis nécessitent un mois ou plus avant d’entrer véritablement dans la période de croissance végétative.
Cet allongement de la période culturale se traduit par une hausse significative des dépenses électriques. En effet, pendant le stade du semis et celui de la croissance végétative, la consommation électrique est plus importante (18 heures) que pendant la floraison (12 heures). Pendant la floraison, on peut allumer les lampes en heures creuses (la nuit) pendant lesquelles le coût de l’électricité est moindre. Les semis sont des plantes jeunes en comparaison aux clones. Et pour cause, si vous prélevez un clone sur une plante âgée de six mois, alors le clone sera lui aussi âgé de six mois. Or un semis de six semaines restera âgé de six semaines. Il est important de noter ici qu’un plant de cannabis n’atteint sa pleine maturité et ne peut donner à plein rendement qu’une fois qu’il a bel et bien six mois révolus.
L’avantage de la culture à partir de graines réside dans l’étendue de la gamme qui s’offre à vous, il existe des milliers de variétés de cannabis. Dans ce cas, vous n’êtes pas limité à cultiver toujours et encore la même variété.Il faut aussi savoir que les graines se conservent longtemps tandis que les clones réclament quelques efforts de la part du cultivateur pour rester en vie. Ils ont besoin d’être maintenus en croissance sous une lampe de culture.
Chaque graine est différente et donc chaque plante obtenue à partir d’une graine l’est aussi. Une plantation obtenue à partir de graines et semis ne sera donc pas uniforme même si tous les individus sont de la même variété. Il se peut donc que vous ayez des plantes qui poussent mieux que d’autres, qui donnent des têtes plus grosses ou bien qui mettent plus longtemps à fleurir ou encore qui soient d’allure plus trapue et plus dense. Une chose est sûre, votre jardin arbore alors des plantes dont la qualité varie grandement. Une plante peut vous donner des têtes au parfum exquis tandis que les autres produisent d’énormes quantités de THC mais n’ont pas aussi bon goût.
Si vous raffolez de la biodiversité alors les graines vous conviendront à merveille mais si vous aspirez à une plantation assez homogène alors les clones seront plus à votre goût. Il est important de ne pas faire de boutures sur n’importe quelle vieille plante non plus. Tout d’abord, il faut mettre la main sur la plante mère qui convient ; une plante dont les caractéristiques tels que le goût, l’effet, la croissance, la floraison vous plaisent. Selon toute probabilité, la plus belle de vos plantes sera sûrement la candidate idéale.
Le grand avantage des clones est l’uniformité avec laquelle ils poussent. Les clones seront d’une hauteur similaire ce qui signifie qu’ils pourront faire le meilleur usage possible de la lumière distribuée par les lampes que vous utilisez. Ils donneront aussi des têtes dont le goût et l’effet seront le même. Tout cela pour dire que si vous cultivez des clones, vous aurez une récolte plu uniforme et vous saurez à quoi vous attendre.
Par ailleurs, les clones ont besoin d’une période de croissance qui ne s’étend que de quelques jours à deux ou trois semaines ce qui permet de réduire considérablement la durée totale de la période culturale et donc de faire plus de récoltes par an avec des clones qu’avec des semis. Vous pourrez aussi tout simplement avoir de quoi fumer plus rapidement.
Autre avantage des clones que l’on pourrait considérer comme majeur, ceux qui sont prélevés sur une femelle sont nécessairement femelles ! Avec les semis c’est à vous qu’incombera la tâche d’identifier les mâles et de vous en débarrasser pendant la période végétative. Avec un peu de malchance, les pertes peuvent être relativement importantes. Cet espace perdu aurait facilement pu être rempli de femelles productives et c’est la raison pour laquelle quand les choses pressent je donne la préférence aux clones pour me lancer dans une nouvelle culture.
Par contre, il est certain que les semis donnent les meilleures plantes mères qui soient grâce au plus grand réservoir génétique que les individus d’une même plantation nous offrent . Lors de la croissance végétative, il vous suffira de sélectionner la ou les spécimens de votre plantation qui conviennent à vos exigences pour élire votre ou vos futures plantes mères.
Vous pouvez donc commencer par le plus grand nombre de semis possible et choisir ensuite lesquels vous mettrez en floraison et lesquels vous utiliserez comme plantes mères pour lancer une nouvelle plantation à partir de clones cette fois-ci. Il est préférable de ne prélever les clones que lorsque la plante mère a plus de six mois.
Guide: la conservation des graines
Guide: le bouturage
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Voici comment construire votre propre espace de culture...
Dès que les connaissances requises et le matériel sont réunis, nous sommes prêts à organiser notre espace de culture de manière efficace pour y maintenir un climat favorable. Un espace de culture peut être de modèles et de tailles divers mais quel qu’en soit le format, il y a un certain nombre de points essentiels à respecter.
La lumière
Pour commencer, nous devons nous assurer que l’espace est totalement opaque à la lumière. Pour arriver au sommet de sa floraison, la plante de cannabis a besoin de 12 heures de nuit interrompues et 12 heures de lumière. Si la période nocturne de 12 heures est interrompue, la récolte sera moins bonne, voire nulle.
C’est pourquoi vous devriez rester un moment dans votre espace, si c’est possible, et vous assurer qu’aucune lumière ne filtre. Si c’est le cas, il existe du ruban adhésif opaque pour boucher les trous et les fissures. Un espace qui n’est pas totalement opaque peut faire échouer la récolte car les plantes sont dérangées. Ce qui arrive le plus souvent dans ce cas, c’est la création de plants mâles sur les plants femelles à cause du stress auquel ils ont été exposés. En très peu de temps, quelques fleurs mâles peuvent fertiliser la plantation femelle au complet et en fin de compte, il ne vous reste plus que des têtes pleines de graines.
Un bon cultivateur vérifie ses plantes en permanence pour enlever toutes les fleurs mâles au bon moment. Il faut plusieurs semaines avant qu’une fleur mâle ne puisse disséminer son pollen. Il arrive aussi fréquemment qu’une plante ait des difficultés à fleurir quand des raies de lumière entrent et elle ne produira alors qu’une maigre récolte. Avant tout, surveillez tous les appareils électriques car les lampes, généralement petites, diffusent une lumière forte qui peut déranger le sommeil nocturne de vos plantes. Collez un morceau de bande adhésive opaque sur toutes les lampes et lumières.
Imperméable à l'air
Quand la plante est bien en fleur et a produit de superbes têtes, leur odeur se développe petit à petit.
Nos plantes vont commencer à diffuser un parfum puissant ce qui rend d’une importance vitale que l’espace soit complètement imperméable à l’air.
L’espace de culture ne doit avoir qu’un minimum de fissures et de trous d’où l’odeur de marijuana pourrait passer et il est préférable qu’il n’y en ait pas du tout. Quand les plantes commencent à sentir, vous irez les voir tellement souvent que vous vous habituerez à l’odeur. Vous serez alors rapidement convaincu qu’elles ne sentent que légèrement, voire pas du tout, tandis que vos voisins ou colocataires souffrent de la puanteur.
En outre des aspects sécuritaires de l’imperméabilité à l’air, le contrôle du climat en est un autre aspect très important. La création d’un bon climat est cruciale si vous voulez tirer le meilleur de vos plantes. Ainsi, quand vous construirez votre espace, veillez à ce que non seulement les odeurs ne puissent pas sortir mais aussi à ce que les courants d’air ne puissent pas entrer.
Un troisième élément d’importance est d’empêcher toutes créatures et vermines indésirables d’entrer dans l’espace.
Un bon espace de culture est en fait une sorte de cellule de quarantaine dans laquelle rien n’entre ni ne sort sans que vous ne lui disiez.
La température
Quand les points décrits ci-dessus sont bien en place, nous sommes arrivés au but de la construction d’un espace de culture : un climat idéal dans lequel les plantes peuvent devenir géantes et fleurir rapidement. La température doit être constante et pour cela, il faudra un (ou plusieurs) ventilateurs pour assurer une bonne aération.Les plantes seront ainsi plus épaisses, leur tige plus forte et elles donneront plus que des plantes cultivées sans ventilateurs.
Si vous disposez d’un budget conséquent, vous pouvez investir dans un thermostat, un hygrostat ou un thermo-hygrostat. Vous pouvez brancher le thermostat au ventilateur ce qui vous permettra de régler la température maximale désirée disons 28 degrés pour votre espace. Si la température dépasse les 28 degrés, le ventilateur se mettra en marche pour refroidir l’espace jusqu’à la température voulue. L’hygrostat peut également être branché au ventilateur pour contrôler l’humidité de l’air. Si l’espace devient trop humide, le ventilateur aspirera l’air jusqu’à ce que le bon niveau soit atteint. Avec un commutateur, vous pouvez régler la vitesse du ventilateur et ainsi, le faire fonctionner en continu à vitesse réduite pour faire entrer de l’air frais en permanence.
Afin de réguler l’humidité de l’air, il vous faudra un humidificateur d’air. Ce n’est pas très cher et c’est un investissement qui en vaut la peine. Cet appareil dispose d’habitude d’un hygrostat incorporé. Dans ce cas, il vous suffit de le régler sur le taux d’humidité voulu et l’humidificateur se charge de le maintenir. Cela créé des miracles surtout pendant la période de croissance. Une plante peut pousser deux fois plus vite dans une atmosphère humide et cela fait gagner du temps dans la phase de croissance.
Chauffer une grande pièce ou un petit espace de culture fait un monde de différences. Laisser l’humidité de l’air augmenter durant les premières semaines est plus facile dans un espace réduit mais vous pouvez toujours essayer dans une pièce entière. C’est bien entendu possible dans une grande pièce mais vous aurez besoin d’un équipement coûteux et comme débutant, vous feriez mieux de commencer avec un petit budget. Bien entendu, vous pouvez aussi dépenser de l’argent pour bien isoler votre local; chacun fait comme il veut.
Nous devons également veiller à ce que d’un côté de l’espace, tout au fond, il y ait des trous pour que l’air entre. Ces trous servent à laisser entrer de l’air frais riche en CO2. Au côté opposé, nous plaçons l'extracteur d'air. Celui-ci aspirera l’air chaud. L’air chaud monte et c’est pourquoi nous plaçons l'extra à l’endroit le plus élevé possible de l’espace. Avec un filtre à charbon placé sur l'extra, on supprime en même temps les odeurs fortes.Le filtre à charbon et la pompe étanche vont ensemble et sont essentiels dans le jardin que nous sommes entrain de construire. Un filtre peut servir pour environ cinq récoltes ou plus ou moins un an.
La puissance de l'extra doit correspondre à la taille de l’espace de culture. Il faut donc commencer par calculer le volume de l’espace. Rappelez-vous l’école: la longueur x la largeur x la hauteur = le volume de votre espace (en m3) x500 ( Il s'agit d'une méthode simple mais très limitée ). Choisissez toujours un extra dont la puissance est légèrement supérieure au besoin du volume de l’espace. Ceci peut faire la différence durant les chauds mois d’été et garder votre espace à une température raisonnable. En conséquence, prenez une pompe plus puissante par exemple, pour un espace à 500 m3, on choisira un ventilateur destiné à un espace de 750 à 1000 m3.
Un avantage supplémentaire est qu’en hiver, on peut le laisser tourner plus doucement et économiser de l’énergie tandis qu’en été, on peut confortablement maintenir la température sous les 30 degrés. Un grand ventilateur qui tourne à la moitié de sa puissance fait beaucoup moins de bruit qu’un petit ventilateur qui tourne à pleine puissance. Et si vous désirez agrandir votre espace plus tard, il n’y a pas besoin d’en racheter un nouveau. Vous ne pourrez jamais acheter un ventilateur trop grand mais bien trop petit. Il est insensé de laisser tourner un ventilateur à fond s’il peut aussi bien remplir l’espace d’air frais en tournant à la moitié de sa puissance.
En situant les trous pour l’entrée de l’air du côté opposé de l’appareil, cela créé un courant d’air qui apporte de l’air frais d’une extrémité à l’autre de l’espace en passant au-dessus des plantes.
C’est très bon pour les plantes qui profiteront au maximum de l’air frais avant qu’il ne soit vidé de son CO2. Il sera ensuite aspiré et supprimé de l’espace.
Afin d’empêcher les parasites d’entrer, on peut boucher les trous d’air avec des bas en nylon et ainsi rien ne peut pénétrer ce qui vous aidera à éviter les infestations plus tard. Mais n’oubliez pas que la lumière ne doit pas passer non plus par ces trous. Pour cela, des tubes courbés en PVC sont très utiles car ils laissent passer l’air mais pas la lumière. Il y a des milliers de façons de faire pour créer un espace bien aéré. Ils sont tous géniaux mais il y a deux choses qu’il faut garder à l’esprit : les entrées d’air se situent de préférence au fond et il faut garder l’espace opaque.
Dans le cas où vous ne pourriez vraiment pas faire de trou pour une pompe, la meilleure solution est d’acheter une porte pas chère et d’y faire un trou pour l’extraction d’air. Cette méthode est fréquemment utilisée par des cultivateurs professionnels.
Les mètres carrés
Assez parlé, il faut se mettre au travail et construire l’espace de culture. Il ne faut pas grand chose pour cela: un mètre carré suffit et tout le monde a bien ça que ce soit dans le grenier, dans la cave ou dans une chambre d’ami. Ce qu’il nous faut, c’est: une agrafeuse pour le bois, une scie, du plastique blanc et noir, un foret, des vis, des ciseaux, quelques planches de bois et un mètre .
Nous allons construire un écran autour de l’espace de culture. Si vous n’utilisez qu’un seul mètre carré dans une grande pièce, il faut séparer l’espace de culture du reste de la pièce qui peut encore servir à autre chose.Si vous ne faites pas cela, toute la pièce sentira quand les plantes seront en fleurs. Avec un écran, la lumière des lampes sera pleinement utilisée et c’est là le plus grand avantage. La lumière que reçoit une plante va fortement déterminer le succès de la récolte. En construisant un écran autour du mètre carré et en le recouvrant de plastique blanc réfléchissant,vous garderez la lumière dans l’espace et sur vos plantes.
Si vous ne le faites pas, la lumière va se disperser dans toute la pièce et vous en perdrez une grande partie. Vous assurer que les surfaces autour des plantes soient faites de plastique blanc réfléchissant est la meilleure façon de grossir la récolte. Je ne connais rien de moins cher ni de plus facile. Le Mylar est le meilleur produit sur le marché actuellement pour réfléchir la lumière sur vos plantes. C’est un peu plus cher que le plastique noir et blanc mais réfléchi jusqu’à 99% de la lumière que donnent vos lampes sur les plantes. Il est très important que votre espace de culture ait des murs réfléchissants que ce soit des murs blancs ou du plastique suspendu ne fait pas de différence.
La construction d’un écran ne prend qu’une demi-heure si vous avez tout le matériel nécessaire sous la main. On coupe huit morceaux de bois d’environ 1,20 m de long et six d’environ 1,70 m. Cette longueur (1,70 m) correspond à la hauteur du plafond de ma cave. La longueur que vous choisissez est de préférence un peu plus petite que la hauteur du local où se trouvera l’espace de culture. Si votre pièce mesure 2 mètres de haut alors coupez à une longueur d’environ 1,97 m. En résumé, enlever quelques centimètres à la hauteur de votre local.
La première étape est très simple: on fait un cadre de bois en attachant deux morceaux de 1,20 m de large à deux morceaux de 1,70 m (dans mon cas) de haut. Cela va très vite avec un foret électrique. On fait un trou dans chaque morceau puis on les visse ensemble. Quand le cadre est bien fixé, on peut tendre le plastique dessus avec l’agrafeuse. Les excédents peuvent être coupés quand c’est fixé. Nous avons maintenant notre première paroi réfléchissante.
A cela, nous devons attacher une paroi de plus, de la même façon, mais en utilisant seulement un morceau de 1,70 m. On utilise le morceau de 1,70m du cadre qu’on vient de faire et on y fixe deux morceaux de 1,20 m et un de 1,70 m. Puis à nouveau, tendre et agrafer le plastique et couper l’excédent.Nous avons maintenant deux côtés de l’écran attaché l’un à l’autre. Ainsi, on ne fait pas des parois qui pendent séparément.
On fait la même chose de l’autre côté et construisons là aussi une paroi en la fixant au bois de la première paroi. On obtient alors trois surfaces réfléchissantes solidement attachées l’une à l’autre. Vous pouvez maintenant placer votre construction autour du mètre carré choisi pour votre culture.
Comme vous pouvez le remarquer,les parois sont un peu plus grandes que l’espace de culture. C’est pour avoir de la place pour mettre le ventilateur. Pour terminer, on construit une paroi indépendante avec deux planches de 1,20m et deux de 1,70 m. On la place contre l’ouverture de la boîte à trois parois et l’espace de culture est complètement scellé.
Tout ce qu’il vous reste à faire est d’ouvrir la paroi porte pour surveiller et soigner vos plantes.La lumière des lampes reste de cette façon dans l’espace et vous verrez la différence que cela fait quand vous récolterez. L’odeur des plantes est également conservée à l’intérieur et peut être facilement supprimée à l’aide d’un extracteur comportant un filtre. Le reste du local peut ainsi être utilisé à d’autres fins. Les cultivateurs créatifs peuvent eux-mêmes faire un véritable bijou de leur espace de culture.
Le bac à déchets
Un espace de culture devrait être facile à entretenir et c’est pourquoi je choisis de construire un bac dans lequel les plantes seront posées. Pour cela, on construit un cadre de 1,10 m de large sur une longueur de votre choix et une hauteur de 15 cm. On l’entoure avec le même plastique blanc et noir (pour être certain qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de trous dedans).
Avec un tel support, la culture se fait plus proprement et cela évite le développement de maladies. Tous les déchets comme de la terre, les feuilles mortes ou les éclaboussures d’eau tomberont directement dedans. Et quand la récolte est terminée, le tout est nettoyé en deux en trois mouvements pour la prochaine culture.
Si vous n’utilisez pas un tel bac, comme beaucoup de cultivateurs, votre espace sera rapidement plein de saletés partout. Un tel support est également très utile si vous devez rincer votre moisson.
“Rincer”, c’est supprimer les excédents d’engrais de la terre (plantes en pot). En donnant beaucoup d’eau pure aux plantes, on les lave de leur surplus d’engrais et d’éléments nutritifs, ainsi que des sels minéraux qui s’accumulent en cas d’apport excessif d’engrais (les sels se trouvent dans les engrais).
Certains cultivateurs rincent leurs plantes tous les quinze jours afin de maintenir la terre la plus saine possible (note de la team: il faut aussi le pratiquer en fin de culture ). Avec ce bac, vous pouvez faire ça sans problème et sans mettre de l’eau partout. Vous pouvez aussi, si vous cultivez en terre, remplir le bac d’eau fertilisée et laisser les plantes se servir comme elles l’entendent. C’est la même chose qu’une plante posée dans un sous-pot.
En fait, vous avez fait un énorme sous-pot. Les plantes seront ainsi mieux protégées contre les excès d’engrais car elles décideront elles-mêmes de la quantité qu’elles vont absorber. Si vous devez vous absenter pendant trois-quatre jours, il vous suffit de remplir le bac à rabord et elles ont auront assez d’eau pour ces quelques jours. Le bac devient ainsi un système d’arrosage automatique. Plus tard, vous pourrez facilement passer à un système hydroponique.
Récapitulatif :
Notre but est de construire un espace opaque et hermétique dans lequel l’air frais riche en CO2 entre par un côté, circule et ressort par l’autre côté.
Un extracteur d'air suffisamment puissant assure la circulation de l’air et un ventilateur mélange l’air frais entrant avec l’air chauffé par les lampes pour que la température soit la même d’un bout à l’autre de l’espace.
Il suffit d’y ajouter des murs réfléchissants pour maximiser l’effet de la lumière et un bac pour garder le tout bien propre et le tour est joué. L’espace de culture est prêt à être planté!
Quand toutes les parois ont été fixées l’une à l’autre, je choisis de faire un bac pour récolter les déchets afin de garder le lieu propre et ainsi diminuer les risques de maladie.
Pour qu’un mètre carré soit le plus efficace possible, je place un écran réfléchissant tout autour. On peut ainsi mieux contrôler la température et créer un espace totalement opaque à la lumière.
Si vous bénéficiez d'un budget n'hésitez pas à acheter une chambre de culture, les prix sont en moyennes de 100 euros pour une box d'un mètre carré.
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Maintenant que nous avons réussi à monter notre local de culture, nous sommes prêts pour le vrai travail. La dernière fois, nous avons fait le tour des sujets les plus importants. Après de nombreuses recherches parmi la grande variété de cannabis, nous en avons choisi une qui nous convient. Le local est sécurisé pour le feu et ne laisse pas passer de lumière. Il attend avec impatience son lot de plantes vertes.
La germination
Le moment est arrivé de déchirer son sachet de graines et de se mettre au travail. Mais comment procéder au mieux pour faire sortir des petites plantes de ces graines fines et fragiles sans problème? Il y a différentes méthodes que nous verrons ci-dessous, vous devez aussi savoir que chacun à sa méthode préférée.
De quoi ont besoin les graines pour réussir à germer? Les trois mots de passe sont: chaleur, humidité et obscurité. Quand on fournit de l’humidité à la graine, la minuscule racine qui s’entortille à l’intérieur va commencer à grandir et à rechercher plus d’humidité. La racine va grandir rapidement et casser l’enveloppe de la graine pour l’ouvrir. Ce qui apparaît en premier, c’est une petite racine toute fragile mais qui a de grandes ambitions: pousser aussi vite que possible pour devenir un bel arbre de cannabis. Il ne faut pas sous-estimer la puissance de croissance d’une graine de cannabis. Les graines ont la capacité de se développer très rapidement; après 12 à 36 heures d’humidité, la racine va surgir.
La technique de l'essuie-tout
L’une des techniques les plus courantes pour la germination des graines est la technique de l’essuie-tout mouillé et ses variantes.
On pose les graines sur un morceau de papier absorbant ou sur de l’ouate que l’on humidifie. Grâce à l’absorption de l’eau par l’essuie-tout, il est facile d’assurer un apport continu d’humidité à la graine. Si l’essuie-tout est trop sec, il suffit d’y ajouter une goutte supplémentaire et il sera immédiatement ré-humidifié. Il est important de maintenir les graines humides mais pas mouillées.
Si les graines restent mouillées, les racines ne sortiront pas pour chercher l’eau. Elles se développeront plus lentement car elles ont toute l’eau dont elles ont besoin sous la main, merci. En les gardant trop sèches, vous risquez de tuer les racines. Trouver le juste milieu n’est pas évident avec cette technique car l’essuie-tout est toujours soit trop sec soit trop mouillé. Mais en général, cela marche bien même si certains débutants parviennent à tuer quelques graines durant ce processus.
Directement dans le support
La seconde méthode de germination est de mettre les graines directement dans le support de culture qui a été au préalable trempé dans de l’eau enrichie de stimulateur pour racines pendant quelques heures. Après le trempage, il suffit de mettre les graines dans le support, la coco ou quoique ce soit d’autre. On enfonce les graines de 5 à 10 millimètres dans le support.
Si on ne l’enfonce pas trop profondément, elle émergera rapidement à la lumière et pourra commencer à pousser. Au plus profond sera la graine, au plus grand sera le risque qu’elle reste mouillée trop longtemps et qu’elle commence à pourrir. La surface du support sèche plus vite que le centre et il faut veiller à la garder humide. ‘Humide’ signifie dans ce cas que nous attendons que la couche supérieure soit sèche et c’est seulement à ce moment-là qu’on lui redonne un peu d’eau (et du stimulateur, si on en utilise). En d’autres termes, ne donnez pas d’eau au support tant qu’il est mouillé. Si vous le faites, le support sera mouillé plutôt qu’humide et il y a de fortes chances pour que la graine pourrisse.
Certains choisissent cette technique car elle cause moins de stress et le réseau de racines peut se plonger directement dans le support et se développer. Des cannabiculteurs maladroits pourraient endommager les racines au moment de la transplantation quand ils utilisent la technique de l’essuie-tout.
Le meilleur moyen de planter une graine germée est de faire un trou avec son doigt et de le mouiller. Placer rapidement la graine dans le trou. Le sol étant bon et mouillé, on peut y pousser doucement la graine en toute sécurité. Il faut alors recouvrir la graine avec une fine couche de terre et y ajouter un petit peu d’eau (10 ml). La graine peut ainsi s’ancrer elle-même, ne donnez pas une trop grosse giclée d’eau; si c’est le cas, vous risquez de pousser la graine trop profondément et l’exposez à nouveau à des risques de pourrissement.
Les cubes de laine de roche
Une autre méthode que j’utilise aussi car elle est efficace et facile, c’est la méthode du cube de laine de roche. On met les graines dans les cubes de laine de roche et on les plonge une fois dans de l’eau mélangée au stimulateur pour racines.
On place ensuite les cubes de laine de roche contenant les graines dans un bac en plastique avec couvercle et nous obtenons ce qu’on appelle un dôme. Ce bac ou dôme assure un taux élevé d’humidité de l’air – et il n’y a plus de raison d’ajouter de l’eau jusqu’à ce que les plantules émergent.
La lumière pour les semis
Maintenant, il est important que les jeunes plants reçoivent assez de lumière. Je vous entends dire: mais il faut tout noir dans l’armoire car les graines germent mieux dans l’obscurité. Et bien, dès qu’ils ont surgit, il leurs faut le plus de lumière possible pour qu’ils se développent rapidement et deviennent des buissons de cannabis.
Alors, séparez les jeunes plants qui atteignent 4-5 cm de leurs soeurs plus petites et plantez-les dans le milieu de votre choix. Si vous les avez plongées dans des cubes de laines de roche, cette transplantation sera facile et les tendres racines resteront protégées tout au long de l’opération. Les cubes peuvent maintenant être installés dans votre espace de culture pour le démarrage de la croissance.
Le climat pour vos semis
N’oubliez pas qu’avec les techniques utilisées ci-dessus, la température joue un rôle très important dans le succès de la germination. La température idéale reste en permanence entre 20 et 25 degrés. Essayez de trouver un moyen pour garder vos graines en permanence au-dessus de 20 degrés. Vous pouvez le faire avec une petite couverture chauffante qu’il suffit de brancher dans une prise et reste constamment à 20-22 degrés. C’est un moyen simple et pas cher pour garder vos graines à la bonne température. Je préfère personnellement utiliser un chauffage comme le Bionair que je mets dans une petite armoire. Ce chauffage peut être programmé pour rester à 25 degrés et comme il est dans une armoire, il doit moins travailler pour garder vos graines à cette température.
On crée ainsi dans l’armoire un mini climat tropical. Bien entendu, une fois les semis lancé je place le tout dans l’armoire tropicale chauffée à la bonne température contrôlée par le chauffage automatique et il ne faut rien de plus pour une germination réussie. Vous verrez, en un jour ou deux, les graines auront germé. Après quatre jours, vous aurez des plantules de plusieurs centimètres de haut.
Guide: la germination
Un bon départ vaut de l’or!
Nous avons maintenant franchi le cap des premiers jours et grâce aux techniques mentionnées plus haut, nous avons fait croître quelques jeunes plants avec succès. Ne vous attendez pas à une germination de 100% de vos graines; elles restent des êtres vivants et certaines peuvent échouer. Commencez toujours en pensant qu’il en sera ainsi et plantez quelques graines en plus en anticipation. Si elles sortent toutes, tant mieux!
La plantule va maintenant essayer de se développer et devenir une splendide demoiselle verte aussi vite qu’elle le peut. En les mettant sous des lampes HPS, elles auront toute la lumière dont elles ont besoin et ainsi, l’énergie nécessaire pour leur croissance. La première semaine, il semblera ne rien se passer car les plantes n’ont encore que peu de feuilles et un réseau de racines sous-développé. Avec le temps, les plantes vont produire plus de feuilles et pousser de plus en plus vite, dans tous les cas.
Le processus est comparable à celui d’un vieux train diesel qui démarre lentement avant d’atteindre une grande vitesse. Les feuilles des plantes fonctionnent comme des panneaux solaires et plus il y en a, plus ils pourront produire de l’énergie et plus les plantes pousseront. Vous constaterez des changements jour après jour et la croissance sera visible.
Durant cette première phase, il est très important qu’il y ait suffisamment de lumière, de chaleur et d’humidité. En maintenant un taux d’humidité élevé, les feuilles se formeront plus aisément. On peut augmenter le taux d’humidité en réduisant légèrement le système d’extraction d’air ou en le débranchant les premières semaines. On peut aussi utiliser un humidificateur.
Comme ces plantes grandissent, elles ont de plus en plus besoin d’eau et il faut augmenter l’arrosage. L’eau utilisée s’évapore par les feuilles dans l’espace de culture ce qui conserve l’humidité de l’air automatiquement.
Au contraire de la culture des clones, on ne doit pas pendre les lampes trop haut au-dessus des plantes car les plantes provenant de graines supportent mieux des lumières intenses que les clones mère de cannabis. Une jeune plante sortie d’une graine dans la nature recevrait la force complète du soleil et s’y adapte merveilleusement. Vous avez sans doute lu un peu partout qu’il fallait pendre ses lampes à au moins 60 cm au-dessus des plantes quand elles démarrent, mais ils parlent tous de clones et pas de plantes provenant de graines.
note de la team: passage à prendre avec beaucoup de précautions, en définitive la position de votre lampe dépendra avant tout de son type et de sa puissance, commencez éloigné et si vous voyez vous semis tiger rapprocher la lampe
Quand engraisser après la germination?
Quand devons-nous commencer à les nourrir? Cela dépend du support dans lequel ont les fait pousser. Mais surtout pas les premiers jours, quel que soit le support.
Si vous cultivez en terre, celle-ci contient assez d’éléments nutritifs pour les deux premières semaines au moins. La coco, par nature, ne contient pas d’éléments nutritifs et après une semaine, vous devrez commencer à nourrir vos plantes.
On voit très facilement à quel moment les plantes ont besoin de nutriments car elles vont vous le demander elles-mêmes. En peu de temps, le vert des feuilles va devenir plus clair, ce qui est leur façon de dire qu’il n’y a plus beaucoup de nutriments dans le médium et qu’elles en voudraient plus. Les débutants ne remarqueront peut être pas ce changement subtil et si vous attendez trop longtemps, la plante va jaunir. Ce n’est pas grave et il ne faut pas s’inquiéter. La plante exprime clairement qu’elle manque de nutriments. Probablement un manque d’azote, l’un des éléments de base les plus importants dans le développement de la plante en pleine croissance. Dès que vous lui donnerez de l’engrais, ses feuilles redeviendrons vertes rapidement. Le manque est pallié et la plante a renforcé ses feuilles avec les matériaux de construction nécessaires.
En fonction de l’importance du déficit, le retour à la normale peut prendre entre un jour complet et quelques heures. Pour rendre les choses plus faciles, il vaut mieux commencer votre première culture en terre jusqu’à ce que vous connaissiez mieux la plante. De cette manière, vous n’aurez pas besoin d’utiliser des engrais durant les premières semaines et vous risquerez moins de vous tromper. La période de croissance dans laquelle se trouve maintenant la plante nécessite des lampes branchées pendant 18 heures et une nuit de six heures. Cet horaire correspond au jour le plus long de l’année qui est normalement le plus ensoleillé, le 21 juin. On permet à la plante de croire que c’est tous les jours le jour le plus long et le plus ensoleillé de l’année.
Soyez contents de vos plantes
Durant les premières semaines, quand vos plantes se développent joyeusement dans leur pot ou bac rempli d’un mélange de terre, il n’y a pas grand-chose à faire hormis admirer la vue. Alors que la première semaine vous serez perturbé par la lenteur des progrès, dès la deuxième semaine, vous vous demanderez comment c’est possible qu’elles poussent si vite. L’art de cultiver, c’est principalement l’attention que vous porterez à vos plantes et cela implique que vous passiez du temps avec elles.
Suivez leur développement avec attention – surtout au début, vous ne voudriez pas rater de voir la transformation de ces petits bourgeons maigrelets en buisson de cannabis en fleurs qui portent la meilleure dope que vos poumons aient connu! De la faite maison!
Topic: Quand dois-je engraisser?
Guide: la nutrition azotée
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La phase végétative ou de croissance
Les graines germées pointent hors du sol et éclatent en de toutes petites plantes vertes. Elles sont très fragiles à ce stade et cela se voit. Nous allons maintenant parler de la croissance de ces plantes. La croissance est un facteur très important car elle détermine la taille de la culture. Une bonne croissance est plus importante que la floraison elle-même.
Mettre une plante en pré-croissance signifie maintenir la plante dans sa période de croissance (aussi connue sous le nom de végétative) pendant une durée allant de un jour à plusieurs semaines.
On fait cela en réglant les lampes à 18/6. Ce qui veut dire 18 heures de jour et 6 heures de nuit/sommeil pour les plantes.
La plante est équipée pour recevoir pleinement les bénéfices de la lumière et commence à se développer en largeur et en hauteur. Plus vous laisserez grandir la plante, plus elle développera de feuilles et en particulier sur les branches latérales les plus solides ce qui va accélérer la croissance encore plus. Une plante qui n’avait que dix feuilles une semaine auparavant et qui en a maintenant 25 peut naturellement grandir beaucoup plus vite car elle peut utiliser plus de lumière.
Au début de la croissance, c’est toujours un peu lent jusqu’à ce la plante ait assez de feuilles pour atteindre une certaine vitesse de croissance. A ce moment-là, vous verrez clairement, que même un jour de croissance peut faire une grande différence, qu’en un seul jour la plante aura fait beaucoup de progrès. Plus de croissance signifie plus d’engrais, plus d’oxygène... Pour avoir une bonne croissance, il faut contrôler tous ces facteurs en permanence. Si un manque d’oxygène survient dans l’espace de culture à cause d’un problème d’aération, les plantes prendront du retard dans leur potentiel de croissance.
Les messages des milieux de culture
Les différents substrats (ou milieu) peuvent varier la vitesse de croissance de vos plantes. Le plus couramment utilisé est la terre, la coco et l’hydro (culture dans l’eau). Chaque milieu a ses caractéristiques propres, ses avantages et ses inconvénients. La terre ne permet une croissance rapide que si elle est bien aérée et si sa structure est légère. Les racines se développent mieux dans une terre aérée et légère et c’est ce que nous devons lui fournir. Plus les racines grandiront et s’étendront, plus la plante au-dessus pourra pousser. Les racines ont besoin d’oxygène et une terre dure et compacte contient moins d’oxygène qu’un mélange plus léger.
L’avantage de la terre, c’est qu’elle contient des éléments nutritifs et on n’a pas besoin de rajouter de l’engrais liquide pour commencer. Cela peut être important pour des cultivateurs débutants et leur éviter les problèmes des premières étapes. Un mauvais départ peut être désastreux pour la floraison future et la récolte. La terre est ainsi un substrat parfait pour les débutants qui en commençant ainsi peuvent acquérir de l’expérience. Apprendre à bien cultiver en terre permet d’y revenir à tout moment plus tard.
La coco est une matière plus aérée. C’est mon substrat préféré. Il assure aux plantes un bon démarrage grâce à ses fibres de coco riches en oxygène. Les plantes qui poussent dans un milieu riche en oxygène sont plus fortes et développent plus – et plus solidement – de branches latérales. L’inconvénient avec la coco, c’est qu’elle ne contient pas d’éléments nutritifs. C’est pourquoi vous devez commencer très tôt avec un apport d’engrais liquide. Cela peut amener des problèmes mais la coco est facile à utiliser et il est difficile de la sur-fertiliser. C’est peut-être même plus difficile qu’avec de la terre.
La sur-alimentation provient de l’accumulation des sels qui sont présents dans tous les fertilisants. Avec le temps, si vous utilisez des doses de nutriments trop fortes (car vous débuter), les plantes n’arrivent plus à les absorber assez vite. Des taches apparaissent sur les feuilles, surtout sur les bords là où elles s’élargissent, puis les feuilles se dessèchent et meurent.
Pour éviter cela, il faut rincer le substrat. Rincer veut dire apporter une quantité d’eau supplémentaire qui va diluer les sels et les évacuer. Si votre plante a des feuilles d’un vert profond, c’est un signe qu’il y a suffisamment d’engrais et en ajouter à ce moment-là pour provoquer une sur-alimentation. Si vous n’êtes pas sûrs, attendez jusqu’à ce que les feuilles l’éclaircissent un peu. Vous saurez ainsi quand les plantes ont faim. Si vous attendez trop longtemps, les feuilles vont devenir jaunes.
C’est en hydro que la vitesse de croissance est la plus grande, pour autant que vous le fassiez correctement, car les racines ont tout l’oxygène dont elles ont besoin. Cela demande cependant plus d’efforts que la culture en terre ou dans de la coco. Personnellement, j’utilise de la coco car c’est un juste milieu entre la terre et l’hydro. On obtient de bons résultats de croissance mais sans devoir donner trop d’attention. Il faut dire qu’une fois qu’on maîtrise l’hydro, cela fonctionne très bien. Mais en hydro, on est plus dépendant d’appareils électriques et si ceux-ci déconnent ou qu’il y a une coupure de courant, on est foutu.
Un rempotage s'impose..
Un bon départ vaut de l’or
La plupart des cultivateurs utilisent des stimulants pour racines pour avoir une croissance puissante. Comme ce fut le cas jusqu’à présent, tout ce qui se passe ici a lieu dans le sol pour commencer. Une petite plantule n’a que quelques racines. Le principe, c’est d’inciter la plante à produire le plus de racines possible aussi vite que possible.
Le stimulant pour racines liquide est le plus couramment utilisé. Tous les producteurs d’engrais tentent d’en avoir dans leur rayon. Ces stimulants garantissent que les racines reçoivent une impulsion de croissance. C’est en terre que cela marche le mieux. Ces stimulants vont également rendre possible la croissance d’autres plantes présentes dans votre sol.
Ne vous effrayez pas si vous voyez apparaître toutes sortes de petites pointes vertes sortir de terre. On dilue généralement ces stimulants pour racines avec de l’eau mais on les utilise purs pour y tremper les boutures pour les pousser à développer des racines quand on fait des clones.
On n’utilise pas de stimulants pour racines en même temps que du fertilisant liquide car cela réduit les effets des stimulants. Ainsi, pendant les premiers jours d’une plante, il faut lui apporter des stimulants pour racines et ne pas le
mélanger avec d’autres engrais. De cette façon, on peut avoir un bon départ.
On peut également utiliser des champignons bénéfiques (symbiotiques) (note de la team: principe aussi nommé mychorization) pour renforcer le développement des racines. Nova-Star-T de BioNova est un petit sachet rempli d’une poudre qui contient des spores de ces champignons bénéfiques que l’on mélange à l’eau. On plonge les cubes contenant les plantules ou les clones dans ce mélange. Le champignon fonctionne comme un symbiote qui a besoin de la plante pour survivre. En échange, la plante utilise le champignon comme ‘réseau de racines supplémentaire’. La plante peut absorber des nutriments au travers de ces champignons partout où ils poussent.
Il en résulte des plantes plus fortes et plus saines dès le départ qui ont accès à bien plus de nutriments qui se trouvent dans le sol.
Presque tous les produits ayant un effet stimulant sur les racines sont utiles pour le démarrage de la croissance.
L’importance de la période de croissance
Avec la période de croissance, vous pouvez déterminer la dimension, la forme et la récolte de vos plantes. Il y a différentes manières de cultiver du cannabis et elles varient fortement en fonction de leur façon de croître.
On peut mettre de nombreuses plantes dans un mètre carré; ensuite, il est important de ne pas les laisser trop longtemps en phase de croissance. Les plantes peuvent ne pas être autorisées à devenir trop grandes sinon elles se détruiraient les unes les autres. Si vous réduisez le nombre de plantes, vous pourrez les laisser grandir comme elles l’entendent.
Les clones et les plantes provenant de graines ont différentes façons de grandir. Les clones sont des plantes plus âgées et pour cela, sont déjà adultes et ont besoin d’une période de croissance plus courte avant la floraison.
Une plante sortant de la graine passe par différents stades et devient mature après environ un mois de croissance. Si vous êtes un bon cultivateur, vous amènerez votre plante à l’âge adulte plus vite. Ce n’est pas qu’une question de temps mais aussi de volume. Si vous regardez un clone, vous verrez que les branches latérales passent par plusieurs étapes. Si vous regardez une jeune plante immature, les branches latérales poussent directement. Quand la plante est adulte, les branches latérales vont là aussi commencer à grandir par étapes. Vous pouvez déterminer les dimensions de vos plantes en augmentant ou réduisant le temps de croissance.
Mais rappelez- vous qu’une plante plus grande ne signifie pas nécessairement que vous aurez une plus grosse récolte. Il est important de savoir, surtout pour les débutants, que la plante grandit encore considérablement quand elle est placée en floraison et qu’elle continue pendant trois semaines encore avant d’atteindre sa taille maximale.
La croissance parfaite
Qu’est-ce qu’une croissance parfaite? Une croissance parfaite, c’est quand la plante a atteint sa taille idéale avant de commencer à fleurir et quand les plantes peuvent continuer à se développer sans se bousculer les unes les autres. Le mètre carré est entièrement rempli de plantes sans espace libre entre elles mais pas suffisamment pour que les plantes entrent en compétition pour les ressources. En les laissant devenir grandes ou en mettant trop de plantes, toutes les plantes vont moins bien se développer.
Une plante a besoin d’espace pour ses branches latérales. Sinon elle grandira en hauteur et les branches latérales seront faibles et ne porteront pas de belles têtes. Afin d’obtenir une bonne récolte, il faut permettre un bon développement des têtes sur les branches inférieures comme au sommet. Tout le monde est capable de cultiver une belle grosse tête centrale; mais c’est tout autre chose quand il s’agit d’avoir le même poids sur les branches les plus basses. Mais c’est ainsi que l’on obtient une bonne récolte de seulement quelques plantes.
Huit plantes venant de graines qui auront eu trois semaines de pré-croissance devraient remplir un mètre carré sous une lampe de 600W et donner une récolte de 500 grammes. C’est une règle de base. Cela signifie 63 grammes par plante ce qui n’est pas énorme. D’habitude, je surveille mes plantes et quand elles atteignent 25 à 50 cm de haut et sont devenues de petites adultes avec de petites, mais solides, branches latérales, elles sont prêtes pour la floraison. (note de la team: cela est évidement très variable suivant les variétés )
Les clones peuvent être amené à la floraison plus tôt car ils sont plus murs dès le départ. Pour la même raison, ne les laissez pas dépasser 25 cm. Les clones ont plus de branches ce qui signifie que moins de lumière arrive jusqu’aux branches les plus basses qui dès lors ne développeront pas de têtes. (note de la team: cela est évidement valable pour des boutures enracinées )
Ainsi, des plantes trop grosses représentent une perte de temps et d’énergie. Nous sommes restreints par la puissance de la lumière et le développement des têtes sera maximal à seulement 30 cm de la plante. Plus on descend, plus les têtes seront petites. Faire en sorte que la lumière passe le mieux possible jusqu’aux branches inférieures des plantes va maximiser le développement des têtes là en bas.
La nutrition
Pendant la période de croissance, la plante a surtout besoin d’azote et de potassium.
Si la plante manque d’un de ces deux éléments pendant sa croissance, elle va jaunir. Si vous choisissez de cultiver en terre, utilisez un bon mélange disponible dans les growshop qui contient ces éléments en suffisance pour trois semaines à un mois.
Cela a l’avantage de ne pas nécessiter de fertilisants supplémentaires jusqu’à la floraison. Le prix un peu plus élevé pour une terre de meilleure qualité en vaut la peine. En outre, vous vous épargnerez les problèmes de potentiel. Un mélange de terre bon marché peut mener à des déficiences car il y a peu d’éléments nutritifs pour les plantes.
Dans ces cas là ou de ceux de croissance à longue durée il faut alors ajouter des engrais liquides ce qui n’est pas un problème en soi sauf pour les personnes qui ont tendance à sur-doser. Il vaut toujours mieux attendre autant que possible avant d’en ajouter.
Toutefois, on ne peut éviter les erreurs en cultivant du cannabis. En fait, plus on en fait et mieux c’est. Apprendre de ses erreurs est très efficace pour ne pas commettre les mêmes une seconde fois. Avant, il faut suivre les instructions inscrites sur la bouteille et utiliser une seringue millimétrique pour mesurer la quantité exacte que l’on souhaite ajouter à l’eau.
Un bon dosage, sans excès, va produire de superbes plantes en pleine forme. Plus la plante grandit et plus elle a besoin d’engrais. On peut remarquer que si l’on continue à donner la même concentration de nutriments aux plantes, les feuilles vont à un certain moment commencer à jaunir. La plante montre clairement qu’elle a besoin de nourriture. La dose (force) de nutriments dans l’eau doit alors être augmentée ou il faut lui en donner plus souvent.
Les deux premières semaines de croissance
Après être sorties de la graine, les petites plantes illustrées ci-dessous furent plantées dans le mélange Royalty de Palgron. Cette terre fertilisée contient assez de nutriments pour quelques semaines. Durant ces premières semaines, je leur donne du stimulant pour racines. Avec le temps, les plantes commencent à grandir de plus en plus vite. Comme incitant supplémentaire durant cette période de croissance, je leur ai également donné de l’Alga Grow, un engrais liquide de Palgron.
Ce n’est pas absolument vital car il y a assez de nutriments dans le mélange de terre mais je peux ainsi en maintenir le niveau nutritionnel. Sans cela, la terre peut être vidée de ces nutriments après quelques semaines. En la réalimentant régulièrement, on évite de devoir en apporter une grande quantité soudainement. C’est clair ce que je dis là? Bien entendu, il faut éviter de donner trop d’engrais. Durant la période de croissance, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que d’apporter du stimulant pour les racines et de l’engrais liquide.
La lampe doit se trouver à environ 30-40cm au-dessus de la plante. Il suffit de placer sa main en dessous de la lampe à hauteur des plantes pour mesurer la chaleur qu’elle dégage. La distance correcte varie en fonction de la taille de l’espace de culture et du nombre de lampes qui s’y trouvent. S’il y a une bonne circulation de l’air, les lampes peuvent pendre un peu plus bas car l’air chaud est immédiatement remplacé dans l’entourage des plantes et cela leur cause moins de stress qu’une extinction totale.
L’humidité de l’air doit être maintenue aussi élevée que possible durant les premières semaines pour que les plantes puisse grandir plus vite et le feuilles sortir plus facilement. Un taux élevé l’humidité dans l’air peut faire des miracles et on peut y arriver en réduisant l’extraction d’air. Un humidificateur peut être très utile aussi!
La température doit se situer entre 22 et 28 degrés Celsius le jour et entre 18 et 22 degrés la nuit. Il ne faut pas que la température descende sous les 16 degrés car la croissance diminuerait.
N’oubliez pas de laisser vos lampes travailler un maximum durant la nuit car l’électricité est alors moins chère (si vous avez un compteur de nuit bien sûr) et cela peut vous faire économiser quelques euros. Les plantes vertes ont maintenant grandi, vous pouvez caresser les tiges vigoureuses et savourer le goût et l’odeur de votre prochaine récolte. Il faut encore quelques mois de patience avant de pouvoir jouir des lourdes têtes qui vont en être récoltées.
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La Floraison
Choisir entre le SOG ou le SCROG
Avant de porter toute notre attention sur la floraison nous avons dû faire pousser des plantes grandes et saines durant une période de croissance aussi courte que possible. Leur dimension et leur santé déterminent la part la plus importante de la l’éventuelle future récolte. Le but est de faire pousser les jeunes pousses issues des graines aussi vite que possible durant la période de croissance pour qu’elles deviennent des plantes vertes touffues et vigoureuses.
Un ventilateur placé dans le local de croissance garantit le développement de tiges robustes. Cela assurera un bon climat en mélangeant l’air frais à l’air chaud et maintiendra une légère brise qui soufflera au-dessus des plantes. Cela incitera les plantes à renforcer leurs tiges et des tiges plus grosses peuvent porter des têtes plus lourdes. Vous verrez le résultat de l’usage d’un ventilateur très tôt.
La plante s’adapte incroyablement vite. Installez le ventilateur et dirigez-le vers la plante (nota de la team: attention pour les jeunes plantes on évitera de souffler directement dessus) ; vous les verrez se trémousser avec la brise. Après quelques jours, elles ne bougeront plus; les plantes seront bien stables là où elles sont, sans être affectées par la brise. C’est la preuve positive que les plantes ont rapidement pris le pas pour renforcer leurs tiges.
Si vous le souhaitez, vous pouvez augmenter la puissance du ventilateur, si c’est possible. Rendez la brise forte assez pour que les plantes se balancent à nouveau d’avant en arrière. Après un certain temps, les plantes auront à nouveau renforcé leur tige jusqu’à ce qu’elles soient assez robustes pour contrer le stress provoqué par le ‘vent’. Le résultat final sera: des plantes fortes, musclées et touffues et pas des petites maigrichonnes dégingandées. Provoquer une brise durant la phase de croissance est une méthode efficace et pas chère pour faire grossir la récolte.
En cultivant sous lampes, vous pouvez obtenir des têtes réellement massives; assez lourdes, en fait, pour que les branches latérales, si elles ne sont pas assez robustes, risquent de ne pouvoir les supporter – et vous risquez de perdre une partie de votre récolte (nota de la team: on peut également prévoir un filet de maintien). Comme vous avez pu le remarquer si vu avez déjà eu des récoltes de votre jardin, ce sont généralement les plantes dont les tiges sont robustes qui produisent le plus de têtes, mais il y a bien entendu toujours des exceptions à cette règle.
Le style de culture
Les deux méthodes les plus courantes pour cultiver des plantes sont appelées SOG et SCROG.
SOG (c’est l’abrégé de ‘Sea of green’ – une mer de verdure) signifie de nombreuses plantes par mètre carré et seulement quelques jours voire pas du tout avant des les pousser à la floraison. Il en résulte des plantes qui produisent peu ou pas de branches latérales et limitent leur croissance en hauteur. Le pôle des têtes ira ainsi du sommet au pied. Cette méthode est surtout appréciée par les cultivateurs commerciaux.
En donnant plus de temps aux plantes pour la croissance, elles peuvent développer des branches latérales et on aura des plantes touffues. C’est la méthode utilisée par la majorité des cultivateurs.
Si vous n’avez que quelques plantes par mètre carré, vous pouvez utiliser la méthode du SCROG.
Scrogger signifie qu’on va supprimer la pousse principale de la plante. C’est une sorte d’”écimage” en fait.
(nota de la team: cet écimage s'accompagne en géneral d'une mise en forme à plat à l'aide d'un grillage dans lequel on va "tricoter" les branches)
La pousse principale se trouve au centre de la plante, c’est l’une des tiges principales. Elle produit de nouvelles feuilles et des branches latérales. Quand on coupe ce sommet, la plante va arrêter de pousser en hauteur. La plante va alors diffuser son énergie dans les branches latérales restantes.
Toutes les branches latérales vont ainsi devenir plus fortes dans leur croissance. De cette façon, on obtient une plante large dont les branches latérales atteignent la même hauteur. La majorité des têtes se formera sur les parties supérieures, là où arrive le plus de lumière. La plante sera plus petite mais plus grosse. Le mieux est de faire l’écimage assez tôt – après deux semaines de croissance, au moins une semaine avant que la floraison ne soit programmée à commencer si vous souhaitez bénéficier de ces avantages. De cette façon, vous pourrez avoir une récolte aussi grosse que possible avec seulement quelques plants.
Un expert scrogger fixera un filet au-dessus de ses plantes, cela forcera les branches latérales à bien se tenir et à s’étendre séparément afin de maximiser la lumière que chaque branche recevra. Lors de la floraison, vous aurez une superbe couverture de têtes.
Avec la technique du SOG, vous n’aurez qu’une énorme tête centrale et quelques-unes plus petites sur la plante. Avec la méthode du SCROG, vous aurez plein de têtes de taille moyenne. L’autre avantage de cette méthode est qu’il y a moins de risques de développement de moisissures car vous avez de nombreuses petites têtes à la place d’une très grosse. (nota de la team: vous pouvez aussi vérifier les peines encourues dans votre pays suivant le nombre de plants pour faire votre choix)
Si vous vivez dans un environnement humide ou avez des problèmes d’humidité de l’air dans votre espace de culture, le scrogging est la bonne méthode pour garder une chance que les têtes ne pourrissent pas. La récolte obtenue par l’une ou l’autre méthode est quasi la même si vous les appliquez correctement. Cela dépend fortement de la variété de plantes que vous choisissez. Certaines plantes conviennent mieux à un certain style de culture que d’autres.
Si vous utilisez la technique du SOG, il vaut mieux choisir une plante qui est réputée pour produire une énorme tête centrale, des têtes allongées et peu de branches latérales.
Pour le SCROG, une variété à tige vigoureuse qui produit de nombreuses branches latérales et surtout de nombreuses têtes sur celles-ci est préférable.
Si vous vous décidez pour le SCROG, je vous conseille de supprimer les branches inférieures de la plante. Cela nous garantit que le maximum d’énergie est dirigé vers les branches supérieures, là où la lumière des lampes va tomber. Les branches inférieures ne vont avoir que très peu de lumière, voire pas du tout, et ne feront que des têtes échevelées. En vous en débarrassant, vous aurez une bonne circulation de l’air sous les plantes et toute l’énergie disponible sera envoyée vers les têtes supérieures.
Cela peut également ce faire avec la méthode du SOG, si vous remarquez que le feuillage devient trop dense. En supprimant les branches les plus basses des plantes, les branches supérieures se développeront mieux et s’étireront pour s’approcher de la lumière, avec un résultat plus lourd. Il y a de nombreuses variétés avec lesquelles on peut faire des expériences. Certains cultivateurs coupent toutes les branches latérales pendant la croissance et laissent seulement les 4-6 branches les plus belles se développer sur la plante.
Pour que votre plante se sente le mieux possible, je vous conseillerais de toujours leurs donner de l’eau à température ambiante – autour des 23 degrés. Pour nous, cela paraît relativement froid. Avec de l’eau froide, les racines de nos plantes se crispent sous le choc et cela retarde la croissance et la floraison des plantes.
Pour terminer, je voudrais encore ajouter que la période de croissance est aussi importante que la période de floraison.
Meilleure sera la croissance, plus vite votre plante atteindra une taille optimale pendant la pré-croissance, plus vous gagnerez du temps pendant la période de croissance et cela n’économise pas seulement de l’électricité.
A table
Après quelques temps, il va falloir commencer à nourrir les plantes pour les aider dans leur croissance rapide sous les lampes. Plus la terre dans laquelle vous cultivez est bonne (si elle est riche en éléments nutritifs), plus longtemps vous pourrez attendre avant d’y ajouter les premiers compléments.
Mais il est tout de même conseillé de donner des engrais de temps à autre même à des plantes qui poussent dans un mélange pré-fertilisé. En donnant de la nourriture de temps en temps, vous vous assurez que l’environnement ne sera pas épuisé soudainement. Vous remplissez le mélange constamment.
Dans des circonstances normales, un bon mélange de terre aura besoin de suppléments après environ trois semaines de croissance en son sein. Mais en y ajoutant des nutriments régulièrement, il faudra cinq à six semaines avant qu’il ne soit épuisé. Cela réduira les problèmes car quand la terre s’épuise complètement, il faut lui apporter une grande quantité d’engrais liquides. Cela peut poser un problème aux cultivateurs moins expérimentés qui ne connaissent pas la quantité dont la plante à besoin et en un rien de temps on se retrouve avec des plantes toutes jaunes.
La nutrition doit se faire graduellement car les plantes traversent différentes phases. Les jeunes pousses ont besoin de peu, voire pas du tout, d’engrais et il vaut mieux attendre une semaine et demi avant de leur donner leur premier repas. Et alors, il vaut mieux réduire la concentration de moitié par rapport à ce qui est indiqué sur la bouteille.
L’EC du mélange nutritif devrait ainsi être aux environs de 1.4, en fonction de type d’engrais que vous utilisez. Quand les plantes sont plus grandes, on peut commencer à leur donner des doses plus fortes. Il suffit de cette manière d’ajouter un peu plus d’engrais à l’eau d’arrosage. Il arrive souvent, quand on ajoute toujours la même quantité d'engrais, que les plantes développent des déficiences. L’apport en nutriments est le même mais les plantes deviennent de plus en plus grandes et utilisent plus. Tout cultivateur doit garder cela à l’esprit. C’est pour cela que je suis un adepte du off-the-peg pour la planification de la nutrition car chaque espace de culture et chaque plante est différent.
Vous devez observer vos plantes et ensuite décider ce qui est le mieux pour elles.
Les carences courantes
Plants victime d'une carence en azote
Les carences en azote, potassium ou phosphore sont celles qu’on rencontre le plus couramment. Ces déficiences en azote et potassium apparaissent surtout pendant la période de croissance. Selon mon expérience, il s’agit en général d’un manque de potassium.
Le manque d’azote est facile à repérer car les bords extérieurs des feuilles commencent à jaunir et les feuilles proches des tiges sont plus jaunes. La plante suce tout l’azote hors des feuilles proches des tiges car elle n’en trouve pas assez ailleurs. Les vieilles feuilles sont drainées et leur nutriments sont emportés là où un feuillage est produit.
Le manque de potassium est la déficience que je rencontre le plus souvent et on le reconnaît aux feuilles qui jaunissent des extrémités vers la veine centrale. C’est facile à distinguer d’un manque d’azote. Parfois, vous aurez les deux en même temps et dans ce cas, la feuille va jaunir à la fois des bords extérieurs et près de la veine centrale. C’est durant la floraison que vous avez le plus de chance de rencontrer un manque de phosphore et/ou de potassium.
Un manque de phosphore est plus difficile à reconnaître. La plante se couvre d’un mauve foncé partout. La floraison est interrompue également et elle reste plus petite. Mais il faut savoir que cette déficience, si elle est de courte durée, n’est pas dommageable pour la plante.
Les carences sont faciles à repérer et l’ont peut y remédier facilement aussi. En donnant plus de nourriture à votre plante, vous pourrez regardez les feuilles jaunes rependre leur belle couleur verte. Elles se gorgent d’azote, de phosphore et de potassium frais jusqu’à en être pleine. C’est pour cela que pour un débutant, il vaut mieux sous-alimenter que sur-alimenter. De cette manière, vous pouvez étudier les limites de vos plantes, en leurs laissant expérimenter des carences.
(nota de la team: un surengraissage peut aussi amener à un blocage d'un autre élément et donc à une carence )
Il faut toujours commencer avec peu de plantes et après un certain temps, leur donner un peu plus car jusqu’à présent, elles vont bien. Si après cela vous rencontrez des problèmes, dont vous ne connaissez pas les raisons, vous pouvez vous dire que c’est du sérieux.
Si vous savez reconnaître une carence, vous pouvez directement régler le problème et l’évacuer pour chercher les autres causes.
C’est pour cela que c’est une bonne idée de commencer la culture en prenant une seule plante sur laquelle on peut faire des expériences en ne lui donnant aucun engrais supplémentaire et en attendant qu’elle développe des carences. En faisant cela, essayez de trouver quelle carence vous allez expérimenter en discutant des symptômes sur des forums en ligne et demandez conseil ou en parler avec vos amis. Quand vous maîtriserez tout cela sur le bout des doigts, vos futures cultures se dérouleront confortablement.
Reconnaître les couleurs
Tout cultivateur débutant est un excellent cultivateur tant qu’il n’est pas daltonien (nota de la team: attention il y a des daltoniens qui sont d'excellents growers). Pour vraiment bien doser les nutriments, il faut passer beaucoup de temps à observer ses plantes. C’est aussi simple que ça. Si vos plantes ont suffisamment de tout, elles brilleront d’une belle couleur verte et les feuilles refléteront leur bonne santé. C’est ce que nous souhaitons tous avoir.
Après ces premières observations, ne commencez pas à augmenter les engrais et certaines carences vont commencer à se montrer discrètement. Regardez seulement les feuilles de vos plantes et vous verrez que leur vert devient petit à petit plus clair. Quand les plantes deviennent plus claires, cela indique qu’elles ont besoin de plus d’engrais et si vous n’y faites pas attention et attendez trop longtemps avant de leur en donner, les feuilles vont jaunir. Il est très facile de voir quand les choses commencent à mal tourner.
Certaines feuilles plus vieilles qui ne reçoivent pas ou peu de lumière vont jaunir automatiquement. La plante n’a plus besoin de ces vieilles feuilles et en retire tous les nutriments utiles. Donc, ne pensez pas qu’il y a une carence juste parce que quelques feuilles deviennent jaunes.
Une sur-fertilisation peut rapidement apparaître quand des sels se sont accumulés dans le mélange de terre ou quand on donne une trop forte dose d’engrais aux plantes. Ces sels peuvent être éliminé à l’aide d’une préparation aux enzymes. Ce produit élimine également les racines mortes – une bonne chose car les plantes créées constamment de nouvelles racines et laissent mourir les plus vieilles. Cela n’élimine pas tous les risques de sur-fertilisation mais les réduits considérablement et rend l’environnement plus sain, ce que vos plantes apprécieront également en poussant et fleurissant mieux.
La sur-fertilisation
Exemples de sur-fertlisation
Quand vous obtenez enfin de parfaites plantes superbement vert foncé, il est temps de faire attention. Donner trop de nutriments à ce moment peut aboutir à une sur-fertilisation. Après, les plantes ont plus qu’assez d’aliments dans leur assiette.
Avant de les nourrir à nouveau, il vaut mieux attendre que les plantes pâlissent un peu à nouveau. Prenez des notes sur le nombre de jours que cela prend. Si cela ne prend que deux jours, par exemple, gardez le en mémoire, nourrissez-les et elles retrouveront leur belle couleur vert foncé. Quand vous êtes certain de cet intervalle de temps, vous pouvez sans crainte leur apporter des engrais tous les deux jours. Après tout, vous avez testé le temps qu’il leurs faut avant d’avoir à nouveau besoin de fertilisant.
Si vous n’êtes pas sûr que vos plantes ont besoin
ou non de nourriture, il vaut mieux les laisser
un peu plus longtemps.
Pour faciliter la vie des cultivateurs, il existe des choses telles que les pHmétres et d’ECmetres. Vous pouvez mesurer le niveau précis de nutriments que vous êtes sur le point de donner à vos plantes. Grâce à lui, vous pouvez augmenter le dosage petit à petit plus facilement.
Ces dispositifs sont utiles si vous souhaitez que tout soit parfait, mais ils ne sont pas indispensables. C’est également la raison pour laquelle il est préférable pour un débutant de commencer à cultiver en terre, car alors ces instruments ne sont pas nécessaires.
(nota de la team: par contre ils sont quasi incontournables en culture de type hydro).
Le sol fonctionne comme un amortisseur. Dès que vous avez rouler votre bosse sur une technique de culture, il vaut la peine d’acquérir ces appareils pour vous faciliter le travail et élever de meilleures plantes.
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Des premiers signes de têtes à une floraison exubérante
La fin est proche. Il ne nous reste que quelques mois de floraison avant d’être prêts à sortir nos chéries de l’armoire. Afin d’obtenir le meilleur de chaque plante, nous devons accorder tous les facteurs et les mettre en harmonie entre eux. Après tout, ce sont souvent les petites améliorations qui mènent aux meilleurs résultats. Dans cette édition, je vais explorer chacun des facteurs importants les uns après les autres de même que la manière de remédier rapidement à une carence nutritive.
La floraison est bien partie et après quelques semaines, de petits poils blancs commencent à sortir sur différentes parties de la plante. La formation des têtes est lente à ce stade mais bien en route. Comme je l’ai dit auparavant, n’oubliez pas de séparer les plants mâles des plants femelles. Les mâles qui se développent vont rapidement former de petites boules qui en trois semaines seront prêtes à éclater et à répandre leur pollen partout pour fertiliser les femelles poilues.
Les trois premières semaines de la période de floraison est en fait une sorte de période de croissance (nota de la team: plus couramment appellé strech, généralement non prise en compte par les breeders pour annoncer leur temps de flo). Après avoir mis les plantes en floraison en leur donnant 12 heures de lumière / 12 heures d’obscurité, les plantes vont commencer à fleurir (croître) de manière explosive ; elles peuvent très rapidement doubler ou tripler de volume. C’est un spectacle magnifique, surtout si c’est votre première culture.
Regardez ces petites choses se transformer en buissons avec des têtes qui deviennent de plus en plus grosses et dont les cristaux riches en THC commencent en s’empiler en monticules. L’odeur particulière de la plante se développe de plus en plus aussi (nota de la team: c'est donc le moment crucial d'avoir un filtre à charbon), vous laissant baver d’impatience dans l’attente de la récolte de quelques-unes de ces têtes pour enfin jouir de votre première taffe de la nouvelle récolte.
La nourriture de floraison
Pendant la période de floraison, nous allons passer à une nourriture pour floraison et nous pouvons ranger au placard les nutriments de croissance qui restent pour la prochaine fois. Si vous avez utilisez un sol bien pré-fertilisé, vous aurez facilement pu rester plusieurs semaines sans utiliser d’engrais liquide. Bien entendu, la période de pré-croissance ne devrait pas durer trop longtemps sinon vous devrez utiliser des engrais de croissance.
Pour cette culture, nous avons uniquement utilisé les nutriments Plagron, certaines marquent utilisent une seule bouteille aussi bien pour la croissance que pour la floraison tandis que d’autres font des nutriments séparés pour la croissance et la floraison.
De nombreux cultivateurs continuent également à donner à leurs plantes des nutriments de croissance pendant la première et parfois la deuxième semaine de la période de floraison car c’est une sorte de phase de transition et les plantes ont encore une grande soif d’azote et d’autres briques de construction pour leur développement rapide.
Après trois semaines de floraison vous remarquerez que les plantes ont atteint leur taille maximale. Les plantes ont fini de grandir et de s’étoffer et vont maintenant commencer le véritable travail en formant leurs têtes.
A ce stade, il est important de leur donner de l’engrais de floraison car la plante a besoin de plus de phosphore et de calcium. Ce sont les blocs de construction les plus importants pour un bon développement des têtes. Cela signifie qu’il est temps de sortir votre bouteille de PK 13-14. Le PK 13-14 (j’utilise le Plagron PK Plus) est un engrais de floraison séparé utilisé comme complément à votre engrais de floraison habituel (nota de la team: aussi appelé des fois "booster" de floraison). Comme vous aurez pu le deviner d’après son nom, il contient un supplément de phosphore et de calcium dont votre plante a réellement besoin pour vous récompenser avec de belles grosses têtes.
Il y a deux manières d’administrer le PK 13-14. Vous pouvez commencer avec de petites doses durant la première semaine et augmenter la dose progressivement à chaque engraissage. Commencez avec 0,25 ml par litre la première semaine pour arriver à 0,75 ml par litre la troisième semaine. La quantité nécessaire est généralement inscrite sur le dos de bouteille. La seconde manière de faire est d’attendre que la quatrième semaine de floraison ait commencé car c’est le moment où commence le plus gros développement des têtes et donnez leur alors directement 1,5 ml par litre et continuez ainsi jusqu’à la fin de la floraison. En résumé, utiliser du PK 13-14 rend les têtes plus dures et plus denses en apportant à la plante des matériaux de construction riches et sains.
N’oubliez pas non plus qu’à ce stade, vous devez tailler sur mesure les apports d’engrais en fonction des besoins de la plante. La plante a maintenant développé des besoins nutritionnels très différents de quand elles nécessitaient une alimentation importante durant les trois semaines précédentes. Si vous continuez à lui donner autant d’engrais que vous lui en donniez auparavant, vous courrez le risque de les sur-fertiliser très vite. Si vous leur donniez de l’engrais tous les deux arrosages durant les premières semaines, elles n’en ont maintenant besoin plus que d’un engraissage sur trois arrosages , par exemple. Il faut y faire attention.
Chaque plante fleurit à sa façon. Sur certaines variétés, les têtes grandissent très vite entre la troisième et la cinquième semaine tandis que d’autres variétés ne mettent le paquet sur le poids mesuré en grammes seulement lors de la cinquième semaine de floraison. Cela veut dire qu’il faut que vous soyez très attentifs à vos plantes (et que vous les écoutiez) afin de savoir qu’elles sont leurs besoins nutritifs à tous moments. J’en parle car de nombreux cultivateurs débutants commencent bien puis croient qu’ils ont tout en main et quand les besoins de la plante changent après quelques semaines et que le cultivateur reste sur ses habitudes, cela peut lui donner une pauvre récolte en définitive.
Nourrir les feuilles
Les plantes fleurissent avec enthousiasme et sont nourries avec de l’Alga Bloom. Tous les jours, je les pulvérise avec du Phytamin Leaf Feed et pour stimuler la floraison, j’applique du Repor Forte de Plagron qui sert à assurer un transport plus important de sucres , je leur apporte également des enzymes. Ces enzymes nettoient le médium en supprimant les racines mortes et réduit les amas de sels formés par les engrais (nota de la team: cela rend les engrais en partie disponibles de nouveau donc attention à ne pas surfertiliser).
Les plantes originaires de graines ont tendance à pousser en hauteur plus tôt que les clones. Ainsi, elles seront maintenant nettement plus grandes et pour cette raison, je recommande fortement, si vous disposez d’un espace limité en hauteur, d’étêter ou de replier vos plantes dès maintenant (nota de la team: génralement on prends les devants et on fait cela déjà en phase de croissance). Vous replierez la plante en pliant la tête centrale vers le bas et en la fixant avec une corde sans trop la tendre (du palissage). En faisant ainsi, vous obtenez le même résultat qu’avec l’écimage (couper le sommet de la plante) mais avec l’avantage de garder la tête centrale. Les branches latérales situées le plus bas vont va former plus de têtes, sur un périmètre plus large. Les plantes devront être étêtées ou repliées dans les espaces de cultures plus bas qu’un mètre et demi ou alors, il faudra les laisser moins longtemps en période de croissance.
Il vaut mieux trop peu d’engrais que trop mais s’il vous arrivait d’être face à une carence sévère que vous ne pouvez pas pallier en recommençant avec l’engrais de floraison, le moyen le plus rapide de résoudre le problème est d’appliquer de l’engrais pour feuilles (application foliaire) . Préparez votre mélange d’engrais comme d’habitude et pulvériser la plante avec ce mélange. Les plantes peuvent également absorber des nutriments par les feuilles et l’avantage de procéder ainsi, c’est que vous ne changez pas le pH de votre médium. Il vaut mieux pulvériser les plantes juste avant l’extinction des lampes et/ou juste avant des les rallumer (nota de la team: veiller à ne pas pulvériser vers les ampoules HPS chaudes , risque d'explosion).
Le problème qui se présente quand on a affaire à une carence importante, c’est que quand vous donnez à la plante un engrais liquide (via le médium), il faut attendre que la plante ait à nouveau soif. Il ne sert à rien de donner de l’engrais liquide tous les jours si la plante ne peut pas absorber ce dont elle a besoin. Vous êtes forcés d’attendre un peu, certainement plus longtemps que vous ne le voulez, avant de pouvoir ajuster la carence convenablement. En combinant l’arrosage avec la pulvérisation des feuilles, la plante reçoit immédiatement ce dont elle a besoin au travers des feuilles.Généralement, vous pourrez voir le résultat dès le lendemain. Vous pourrez observer que les taches jaunes sur les feuilles rattrapent de la couleur. En continuant à donner de l’eau enrichie et à pulvériser les feuilles, les plantes vont rapidement retrouver leur superbe teint vert.
L’autre avantage de l’alimentation par les feuilles, c’est que vous pouvez expérimenter en toute sécurité afin de trouver exactement de quelle carence souffre vos plantes. De nombreux cultivateurs sont rongés par le doute, se demandant s’il s’agit d’une sous-fertilisation ou d’un excès. En pulvérisant simplement les feuilles avec une solution nutritive, vous pourrez rapidement observer s’il y a une réaction positive ou négative de la plante et en déduire quel est le problème.
Il est toujours utile d’avoir sous les mains des bouteilles remplies avec des nutriments isolés tels que de l’azote, du phosphore et du calcium. Avec celles-ci, il vous sera plus facile de faire vos expériences sur vos problèmes nutritionnels. Supposez que ce soit une carence en azote et que vous soyez forcés d’utiliser un engrais général pour y remédier; vous donnerez en même temps à la plante des éléments dont elle n’a pas besoin. Adoptez la manière simple en gardant des bouteilles séparées avec seulement de l’azote. Quand vous en ajouterez cela va augmenter le niveau d’azote des plantes sans influencer les autres composants nutritifs. Ce système de bouteilles est particulièrement utile pour les cultivateurs en extérieur qui cultivent de grandes plantes en pots et qui ont besoin d’une grande quantité d’azote. Spécialement pendant les vagues de chaleurs, il est pratique de pulvériser les plantes avec un engrais liquide d’azote ou de simplement augmenter le pourcentage d’azote dans l’eau d’arrosage. Evidemment, le même procédé peut être appliqué pour les carences de phosphore et de calcium.
La ventilation
Afin de réussir une belle floraison, il faut suffisamment de dioxyde de carbone pour les plantes. Elles ont besoin de CO2 pour une croissance et une floraison vigoureuse durant les heures de lumière. Plus il y a de CO2 dans l’air, plus les plantes peuvent se développer et plus grande sera la tolérance aux températures élevées (nota de la team: les plantes consomment du co2 durant la phase jour mais elles consomment aussi de l’oxygène JOUR & NUIT, d'où l'importance de ventiler h24).
La manière dont votre espace de culture est aménagé est très importante. Un espace est optimal si tout le long d’un côté, tout au fond, des trous ont été percés pour permettre à l’air de rentrer tandis qu’à l’autre bout il y a un extracteur d’air – placé aussi haut que possible. Cet aménagement permet une bonne circulation de l’air d’un côté à l’autre de l’espace. L’air riche en CO2 qui entre circule au-dessus des plantes, est absorbé par elles et l’air vidé de son CO2 est ensuite aspiré vers l’extérieur et renouvelé par de l’air frais via les trous à l’autre bout.
Si vous cultivez dans un grand espace et que vous utilisez un ventilateur ou une intraction mécanique de n’importe quel type, celui-ci peut être placé au sommet de l’espace si vous utilisez également une chaussette à air. L'intraction fonctionne de manière opposée à l’extraction d’air : au lieu d’aspirer l’air vers l’extérieur, elle en souffle à l’intérieur. Ce n’est pas nécessaire si vous cultivez dans un petit espace dont l’air se renouvelle suffisamment avec un extra.
(nota de la team: on envisage une intraction mécanique généralement quand on'a pas la place de mettre une intraction passive d'assez grande dimension ou que l'on veut capter l'air par rapport à un point éloigné de l'espace, mais une intraction passive suffit généralement dans les installations de tailles modestes)
Un Air-Sock (chaussette) est une sorte de longue chaussette de tissu, entre 3 et 5 mètres de long. Si vous utilisez uniquement un intracteur d’air, généralement, il n’y aura que de l’air froid qui sera introduit ce qui signifie que de ce côté là, le climat ne sera pas idéal. Et le CO2 ne sera pas non plus diffusé au-dessus des plantes. La chaussette fonctionne de la manière suivante : elle se fixe au bout de l'intraction d’air qui est attaché au plafond. Quand le souffleur est branché, la Chaussette à air se rempli d’air entrant et les 3 à 5 mètres pénètrent ensuite l’espace, après que l’air riche en CO2 aura été répandu au travers l’espace. Toutes les plantes peuvent ainsi mieux profiter de l’air frais et l’air froid de l’extérieur à aussi eu le temps de se réchauffer et le climat rester plus stable. C’est simple mais efficace.
Trop peu de ventilation entraîne une croissance et une floraison plus faible, les plantes ne se développent pas bien et les feuilles risquent de jaunir. Un ventilateur rotatif est une des autres pièces importantes de l’équipement de l’espace. Cela n’assure pas seulement une bonne circulation de l’air dans l’espace mais mélange également les couches d’air chaud et d’air froid. Les plantes apprécient les brises légères. Grâce à cette brise, les plantes auront des tiges plus robustes et elles mûriront doucement pour devenir des adultes plus petites mais compactes – et comme vous le savez, une tige robuste détermine largement l’étendue de la récolte que votre plante produira. Généralement, les plantes dont les tiges sont les plus grosses donneront aussi les plus grosses récoltes.
La formation des têtes
Les semaines les plus importantes de la période de floraison se situent entre la troisième et la cinquième semaine pour la majorité des plantes. Sachant que la plupart des plantes vont dès lors consacrer toute leur énergie à la production de têtes durant ces semaines à venir, elles vont grandir très rapidement. Il est donc maintenant temps de vous assurer que tout se passe aussi bien que possible.
Le début de la troisième semaine est également la dernière chance que vous avez pour pulvériser vos plantes avec un pesticide biologique. Les têtes ne sont pas encore dures et compactes. Cela peut être une bonne idée de les pulvériser préventivement plutôt que d’attendre jusqu’à la cinquième semaine et trouver des têtes infestées d’insectes.
Il est déconseillé de pulvériser à ce stade-là. Il ne reste pas grand chose d’autre à faire à ce stade-là que de simplement donner des nutriments – mis à part se réjouir à regarder les superbes têtes qui apparaissent progressivement, bien entendu.
De plus en plus de poils blancs surgissent et lentement mais sûrement, les petites têtes grandissent les unes contre les autres pour créer une énorme tête.
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Les dernières semaines de floraison
Après des semaines pendant lesquelles l’excitation n’a fait que monter, le moment tellement attendu – la récolte – est enfin à portée de main.
Les plantes ont grandi incroyablement vite durant leurs trois premières semaines de floraison et ont connu une réelle transformation après laquelle commence la lente formation des têtes. Les cheveux blancs ont commencé à apparaître de plus en plus et à former la base des têtes éventuelles sur lesquelles nous n’avons pas arrêté de fantasmer. Après cinq semaines de floraison, on devrait trouver des têtes dures, dégoulinantes de THC sur nos plante qui continuent à pousser et à s’étendre mais qui ont aussi la plus grande partie de leur développement derrière elles.
Les plantes en floraison devraient toujours être belles et vertes et la production de THC devrait fuser de tous leurs cylindres. Les feuilles autour des têtes vont devenir de plus en plus collantes et les glandes de résine de THC qui se forment sur elles seront utilisées plus tard pour faire un beau morceau de hasch.
Ainsi au moment de la récolte qui s’annonce, nous devrons aussi faire sécher les feuilles que nous aurons coupées autour des têtes. Les plus grandes feuilles contiennent également du THC et nous les mettrons à sécher avec les autres. Il ne nous restera plus qu’à décider si l’on veut du water hasch ou du skuff. On en reparlera dans les articles suivants.
Dans tous les cas, si vous n’avez pas surdosé l’engrais de vos plantes, rien que la vue de votre jardin devrait suffire à vous faire couler l’eau de la bouche. C’est magnifique sous la lumière forte des HPS qui fait briller et danser les nombreuses glandes de THC sur les têtes. Parce que les plantes en fleurs ont un besoin supplémentaire en phosphore et en calcium, nous leur donnons du plagron 13-14 pour stimuler davantage le développement de la floraison. Ces éléments se trouvent dans tous les mélanges d’engrais de base mais en moindre quantité et avec le pk 13-14 nous pouvons combler le déficit. Les têtes seront ainsi plus fortes et plus denses. Si vous êtes nouveau dans la culture, il vaut mieux commencer avec les engrais de base qui consistent en un mélange de fertilisants contenant tous les NPK (azote, phosphore et calcium) plus un pk 13- 14 et un stimulateur de racines.
Avec ces produits de base, vous aurez plus facile d’obtenir vous mêmes une superbe récolte.
Si vous attendez un peu et qu’il semble que votre récolte va se dérouler sans accroches, alors, vous pouvez utiliser certains produits supplémentaires comme un stimulateur de floraison et/ou des boosters et enzymes. Il n’y a pas beaucoup de sens à utiliser ces produits plus onéreux immédiatement car ils ne sont efficaces que si tout se passe bien durant la période de croissance.
En tant que cultivateurs débutants, vous allez sans doute commettre certaines erreurs et l’usage de ces produits risquent d’en rajouter. Cependant, dès que vous aurez remédié à vos erreurs, ces produits peuvent faire grossir votre récolte.
Les enzymes se chargent de supprimer les vieilles racines et réduisent les accumulations de sels provoquées par l’apport d’engrais dans votre médium. Quand vous utilisez la même bouteille d’engrais depuis un certain temps, vous verrez un dépôt cristallin blanc se former sur le dessus. Ce sont les sels dont je parle. En utilisant des nutriments bio comme Plagron, vous pouvez réduire ces accumulations de sels car ceux-ci en contiennent moins que les nutriments bio-minéraux.
Sur les pots et l’uniformité
La dimension des pots que nous utilisons dépend du nombre de plantes que nous cultivons et du temps de croissance que nous leurs donnerons. Ces facteurs sont liés les uns aux autres. Si nous avons un grand nombre de plantes à empoter, nous devrons utiliser de plus petits pots et donner aux plantes un temps de croissance plus court.
Par exemple, si nous avons 16 plantes dans un mètre carré et que nous leur laissons une période de croissance en 5 et 9 jours, les plantes seront heureuses dans des pots de 5 litres. Si nous réduisons ce nombre à 10 plantes et leur laissons 14 jours de croissance, les plantes aurons besoin de pots de 7-11 litres. Ainsi, moins nous cultivons de plantes, plus grands devront être les pots et plus long devra être le temps de croissance.
Le poids de la récolte finale sera approximativement le même dans les deux cas. La seule différence se trouvera au niveau du temps total pour arriver à la récolte. Quelqu’un qui choisit 16 plantes et la période de floraison courante de 8 semaines va prendre deux mois et cinq jours du début à la fin. Si vous prenez 10 plantes par contre, cela va prendre environ deux mois et deux semaines. En d’autres termes, cela va prendre plus de temps pour obtenir la même récolte.
Les cultivateurs professionnels en particulier trouvent qu’il est important d’arriver à une récolte en prenant le moins de temps possible. C’est pourquoi ils mettent souvent 20 plantes dans un mètre carré et ne leur laissent que 1à 3 jours de croissance en fonction du médium qu’ils utilisent. De cette façon, ils peuvent récolter tous les deux mois s’ils utilisent une variété qui fait l’affaire en 8 semaines.
En générale, les plantes à dominance plutôt Sativa, ont besoin d’une floraison plus longue que celles dont les gènes d’Indica dominent. Vous constaterez donc que vous pouvez être guidé dans votre choix aussi bien par l’origine des plantes que par la durée de floraison, mais aussi par les effets de la matière sèche à fumer. Si vous préférez un effet plus léger à une défonce plus lourde et corporelle, je vous conseille de choisir un croisement Sativa qui prend un peu plus de temps pour fleurir, disons 8-10 semaines. Même ainsi, il ne faut pas oublier que si vous cultivez à partir de graines, chaque plante est unique et il y en aura toujours certaines à floraison précoce et à floraison tardive dans votre sélection.
Si vous lisez quelque part que telle variété est ‘très uniforme’, cela signifie qu’il y aura peu de différence dans le temps de récolte entre les plantes adultes. Vous pouvez alors vous attendre à ce que 80% des plantes terminent leur floraison en même temps. Si une variété est moins uniforme, les différences seront plus importantes entre les plantes quant à leur durée de floraison. C’est un des autres facteurs importants auquel vous devrez être attentif en choisissant une variété particulière.
La ventilation-bis...
Tous les engrais et l’eau que vous donnez à vos plantes durant la période de floraison doivent aller quelque part. L’eau s’évapore par les feuilles de vos plantes et se répand librement dans votre espace de culture. Au début de la floraison, les plantes n’ont que peu de végétation, sont assez petites et elles libèrent peu d’humidité dans l’air. Grâce à ça, le taux d’humidité de l’air reste plutôt trop bas que trop élevé.
Mais comme nos plantes vertes grandissent plus rapidement sous un climat humide que sous le climat sec produit par les lampes HPS, nous permettons à l’air d’être plus humide durant la(es) première(s) semaine(s) pour accélérer leur développement et leur croissance. Le plus facile pour faire ça sans acheter d’humidificateur est de mettre un commutateur/gradateur au ventilateur. Avec ce commutateur, il est possible de faire varier la vitesse d’extraction de l’air. Connecter un commutateur est pratique car avec lui, vous pouvez contrôler le climat. En outre, un ventilateur sans commutateur tourne toujours au maximum ce qui n’est pas toujours nécessaire ; cela gaspille l’électricité et provoque plus de bruit que nécessaire. Ce n’est en fait pas le ventilateur lui-même qui crée le bruit mais le courant d’air qu’il provoque. Il est donc préférable d’avoir un commutateur durant les premières semaines ; il permettra à l'extracteur non seulement d’aller plus doucement, mais aussi d’aspirer moins d’humidité et laisser ainsi le taux d’humidité de l’air plus élevé pour que les jeunes pousses se développent plus vite.
(nota de la team: installer un "variateur" sur un extra/intra/ventilateur ne se fait pas à la légère, en effet un mauvais montage peut amener des détériorations , des "bourdonnements" malvenus, voire des pannes ....plusieurs topics et guides traitent de ce sujet sur le forum)
Dès que les plantes sont plus grandes, vous pouvez laisser l'extracteur travailler plus car les plantes produisent alors une plus grande quantité d’humidité et il ne faut pas que l’humidité devienne trop élevée surtout au moment de la formation des têtes, à la quatrième semaine de floraison. Trop d’humidité peut provoquer le pourrissement des têtes dures comme de la pierre durant les dernières semaines . Quand l’humidité est trop élevée, il y a plus de risque que la vapeur pénètre au coeur la structure des têtes qui continuent à grandir autour en enfermant l’humidité. Cette humidité enfermée peut incuber de la moisissure.
Les variétés qui développent des têtes particulièrement fermes ont plus de chance de moisir que les têtes à la structure plus aérées car l’humidité y stagne plus difficilement. Si vous voyez de la moisissure dans une tête, elle est perdue car la moisissure est active à l’intérieur avant d’être visible à l’extérieur de la tête. Si d’une belle tête saine vous voyez un jour sortir une pointe de feuille jaune et collante même si vous êtes certains de lui avoir donné suffisamment d’engrais il vaut mieux que vous la coupiez prudemment. Si la feuille se retire facilement, c’est que la tête est infectée.
Faites en sorte d’avoir un bon ventilateur en action pendant les dernières semaines. C’est un investissement au moment où vous commencez mais c’est un ‘must’ si vous souhaitez arriver jusqu’à la récolte sans heurts. Le ventilateur supprime l’air chaud et humide et le remplace par de l’air frais riche en CO2 qu’il fait entrer dans le local où les plantes sont en plein travail. Elles auront besoin de cet air frais pour poursuivre leur croissance et floraison à un bon rythme.
Faites en sorte de maintenir l’humidité de l’air en dessous de 50% durant les dernières semaines de floraison. Bien entendu, vous pouvez aussi cultiver dans un meuble sans utiliser de ventilateur en laissant la porte entre-ouverte mais les résultats ne seront pas terribles. Si vous faites quelque chose, faites le bien. Le gradateur combiné au ventilateur vous permettra de mieux contrôler l’environnement et un climat optimal accroît le poids de la récolte et sa qualité.
Garder le silence
Pour ceux d’entre vous qui ont installé un espace de culture à proximité d’une chambre à coucher, les risques de recevoir des plaintes dues au bruit fait par le ventilateur sont élevés. Il y a différentes manières de réduire le bruit. Avant tout, il vous faut le gradateur car un ventilateur qui ne tourne pas à plein régime fait moins de bruit. Faites fonctionner le votre à 75-80%. Il est toujours recommandé de choisir un ventilateur trop puissant que trop peu. Un gros ventilateur qui tourne à la vitesse moyenne fait moins de bruit qu’un petit ventilateur qui tourne à fond.
Si ce n’est pas suffisant, vous pouvez placer le ventilateur dans une boite insonorisée. Fixer un morceau de tuyau au ventilateur permet déjà d’en réduire le bruit considérablement car le son ne se disperse pas directement mais passe d’abord dans le tuyau, ce qui en réduit le volume.
Si tous ces efforts ne donnent toujours pas les résultats que vous recherchez, vous pouvez encore fixer un silencieux à votre ventilateur. Cela ressemble à un filtre à charbon un tube en métal que l’on attache au ventilateur pour que le son produit passe d’abord dans le tube où il est réduit. Il suffit donc de fixer un tube au silencieux pour que le son soit encore plus ténu.
Les dernières semaines de floraison
La majeure partie du développement des têtes se passera lors de la 6ème semaine si nous cultivons une variété à durée de floraison moyenne. Durant les deux dernières semaines, les têtes vont surtout mûrir et plus beaucoup grandir en taille. Ces têtes pleines de poils blanc ivoire vont maintenant commencer à brunir doucement.
En fonction de la variété que vous cultivez et du climat dans l’espace de culture, cette maturation peut prendre un temps variable pour arriver au bout. Quand 80% des petits poils sont devenus bruns, il est temps de sortir les plantes de l’armoire et de le préparer à la récolte. (note de la team: cette méthode est purement empirique et sans fiabilité! Il vous faudra regarder la couleur des trichomes à l'aide d'un microscope de poche pour être sur de la maturité de vos plantes)
Vous pouvez aussi influencer le type d’effet que vous aurez de votre cannabis en récoltant les têtes un peu plus tôt ou un peu plus tard. Plus vous attendrez pour récolter, plus ‘stonant’ sera le cannabis ; si vous récoltez un peu plus tôt, vous aurez un effet plus ‘réflexif’. Vous pouvez donc vous défoncer selon vos préférences personnelles.
Comme nous choisissons d’habitude le ‘milieu’ doré, nous récolterons quand 80% des poils seront bruns. N’oubliez pas que les poils peuvent également brunir à cause du climat ou d’une mauvaise humidité. Cela ne signifie pas toujours que la plante est mature quand les poils sont bruns.
Une tête qui est morte ou infectée par la moisissure va également produire des poils bruns. La récolte n’est pas une science exacte mais en résumé, si la majorité des poils sont bruns et qu’il ne reste que quelques petites têtes inférieures avec des poils blancs, vous pouvez y aller en toute sécurité et commencer à couper. Vous devez considérer la plante comme un tout quand vous faites votre calcul des 80%.
Afin d’expérimenter les différents types de montée que vous pouvez obtenir, vous pouvez récolter à différents stades et quand les échantillons sont secs, faire une fumette test.
Quand la fin se rapproche, vous pourrez constater que certaines variétés tiennent plus longtemps avec leurs engrais que d’autres. Par exemple, la K2 tiendra plus longtemps avec ses nutriments, ce qui signifie que vous devez arrêter de la nourrir une semaine et demie avant la fin. Les plantes vont rester bien vertes malgré ça, les poils vont continuer à foncer de couleur et les têtes vont mûrir doucement, devenant de plus en plus belles avec cette magnifique couche de THC qui les recouvre de sa brillance.
Comme il reste assez bien de nutriments disponibles dans le médium (la quantité exacte dépend du médium dans lequel vous cultivez) et que les feuilles contiennent également une quantité importante de nutriments, arrêtez de les nourrir pendant les 1,5-2 dernières semaines de floraison.
Si vous cultivez en hydroponie, n’arrêtez pas de les nourrir avant les cinq derniers jours, car le processus de jaunissement va survenir très rapidement si vous cultivez uniquement dans de l’eau. Dans des pots remplis de terre, de coco ou autres, il reste des nutriments qui doivent être utilisés. Quand vous arrêtez de nourrir vos plantes, elles vont consommer ceux qui restent disponibles dans les pots et le médium et quand cela est fait, elles vont absorber les autres de leurs feuilles jusqu’à ce qu’elles soient sèches également.
En d’autres termes, même après avoir arrêté de nourrir les plantes, elles ont toujours suffisamment de nutriments à leur disposition. Vous pouvez continuer à leur donner du stimulateur de floraison car il ne s’agit pas d’une substance nutritive. Les feuilles vont doucement devenir jaunes et c’est le signe qu’il ne reste que très peu de nutriments disponibles dans les têtes au moment de la récolte. En faisant ainsi, vous économiserez aussi quelques semaines de dépenses pour les engrais.
Le jaunissement est alors une bonne chose car avoir excessivement de nutriments ne va rien apporter aux têtes. Vous pourrez éventuellement couper quelques-unes des grandes feuilles jaunes de vos plantes pendant les dernières semaines ou quelques jours avant la récolte, ce qui vous fera gagner du temps quand vous devrez les curer et permettra à plus de lumière de pénétrer jusqu’aux têtes les plus basses (ce qui leur donnera la chance de prendre un peu de poids en dernière minute). Cela fait, il ne reste par grand chose d’autre à faire durant les dernières semaines que de savourer les résultats de la source de votre excitation...
note de la team: pour en savoir plus sur ce phénomène , chercher le terme "sénescence" pour recherches
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Temps de récolter
La fin est proche et j’espère avoir contribuer à la beauté de votre jardin rempli de bébés verts. Dans tous les cas, vous êtes maintenant tous capables de cultiver un cannabis de grande qualité même si pour les débutants, la première fois comporte quelques erreurs qui auront un impact inévitable sur la taille et d’une certaine façon, sur la qualité de votre récolte.
Si les choses ont vraiment merdé tout le long, apprenez de vos erreurs et essayez de les éliminer la prochaine fois. En fin de journée, on fait généralement des erreurs stupides. Continuez à récolter toutes les infos que vous trouverez ; l’information, c’est le pouvoir !
Si tout c’est bien passé pendant les dernières
8-10 semaines de floraison, ce qui est le temps
nécessaire à la plupart des variétés pour achever convenablement leur floraison, le moment de récolter est arrivé. Si vous n’avez pas réussi à donner une overdose d’engrais, des têtes craquantes devraient être visibles sur vos plantes. L’exagération peut provoquer des dégâts et il vaut toujours mieux en donner trop peu que de trop.
Plus on approche de la fin de la période de floraison, plus on peut réduire la concentration d’engrais dans l’eau d’arrosage, et même ne plus en ajouter du tout la(es) dernière(s) semaine(s). Cela ne fera pas de tort à votre récolte si vos plantes jaunissent, en fait c’est bon signe.
Les plantes absorbent les dernières gouttes de nutriments de leurs propres feuilles, ce qui signifie qu’il restera moins de résidus d’engrais dans les têtes. Il en résulte une meilleure fumette.
Manicurer “humide”
Il y a plusieurs manières de récolter vos plantes adorées. Le choix de la méthode dépend du nombre de plantes et de leur taille. La méthode la plus courante et celle qui récolte mon vote, c’est le curage des têtes « humides ». On procède au curage des plantes une par une immédiatement après qu’elles sont mûres. On prend une plante mûre et on coupe les branches une à une en enlevant les feuilles autour des têtes.
Le feuillage contient beaucoup de THC et c’est pour ça qu’on les met de côté pour en faire du water hasch plus tard ou du ‘skuff’. Pour améliorer la qualité du hasch, évitez de mélanger trop de feuilles n’ayant que peu ou pas de cristaux de THC visibles avec le tout. Les grandes feuilles peuvent en fait être coupées 2-3 jours avant de commencer à curer, ou même plus tôt. En faisant ainsi, le curage sera un peu plus facile et plus rapide également. C’est à vous d’en décider.
Les têtes les plus basses de la plante sont beaucoup plus petites que les têtes du haut car elles ont été privées de lumière. Un des avantages quand on coupe les grandes feuilles un peu plus tôt, genre une semaine avant la récolte, c’est qu’avec l’augmentation soudaine de la lumière, elles peuvent exploser et grandir un peu durant cette dernière semaine et mûrir mieux. En curant les plantes humides, on peut les nettoyer de plus près que des têtes sèches, et les têtes seront meilleures.
La première fois, cela peut prendre un peu de temps avant de s’habituer et trouver la meilleure façon de les curer. Mais après dix minutes, vous aurez trouvé la technique la plus rapide et la mieux adaptée. Curer n’est pas vraiment difficile en tant que tel, mais la meilleure technique donnera les meilleurs résultats. Veillez à toujours avoir une paire de ciseaux de réserve quand vous commencez le boulot. On trouve différents types de ciseaux à curer sur le marché et je pense qu’il vaut mieux en essayer plusieurs d’entre eux car tout le monde a ses propres préférences.
Quand vous aurez choisi votre modèle préféré, lors de la prochaine session de curage, vous pourrez immédiatement commencer avec lui. Les ciseaux bon marché pas assez tranchants et vite abîmés ne conviennent pas si vous souhaitez être efficace. Ils causent plus de problèmes qu’ils n’en valent la peine et font durer le curage plus longtemps. Après peu de temps de curage, vous aurez une énorme quantité de THC qui collera sur vos ciseaux.
Si vous n’avez pas un genre de produits pour enlever les poils collants, il vous sera difficile de nettoyer vos ciseaux. Si vous travaillez avec des ciseaux de mauvaise qualité, la charnière sera vite bloquée par trop de THC. C’est pour cette raison qu’il est important d’avoir toujours une paire de ciseaux de réserve, particulièrement si vous travaillez avec des ciseaux bon marché, qui pourra servir dès que vous aurez des problèmes avec la première paire.
Manicurer sec
L’autre méthode qu’on peut utiliser, c’est de curer les plantes quand elles sont sèches. Pour cette technique, il faut d’abord laisser sécher les plantes avant des les curer. Les branches sont coupées et pendues ou placées dans un local de séchage. Faire d’abord sécher les plantes de cette façon prend un peu plus de temps que de curer les têtes humides.
C’est une méthode qu’on utilise généralement quand il y a un grand nombre de plantes et peu de temps. Les têtes sèches sont plus difficiles à nettoyer et le résultat est moins bon. Il y a une perte de THC un peu plus importante car les plantes sont plus secouées quand on les fait sécher. Mais c’est très relatif ; il en reste une quantité importante sur les feuilles ainsi que sur les têtes. Plus elles sont sèches, plus facilement il tombera.
On utilise également souvent cette méthode pour le cannabis cultivé à l’extérieur. Les énormes plantes d’extérieur sont pendues la tête en bas dans un espace de culture et ensuite récoltée. Quand on cultive de nombreuses petites plantes en intérieur, cette méthode – pendre la plante entière la tête en bas – s’utilise aussi. Il n’y a pas de mauvaise méthode de curage, tout dépend du système de culture pour choisir celle qui convient le mieux.
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L’espace de manicure
Essayez de trouver une pièce qui est bien ventilée quand vous faites votre récolte. Si votre espace de culture est assez grand, il vaut mieux le faire là en laissant tourner le ventilateur en permanence. Si vous devez le faire dans une autre pièce, vous verrez que les plantes dégagent des odeurs et il vaudra mieux garder les portes fermées et les rouvrir seulement pour aller chercher la plante suivante.
Quoique vous fassiez, veillez toujours à ne pas embêter les voisins. Même si l’odeur du cannabis frais sent divinement bon pour le fumeur, de nombreux citoyens pensent que cette forte odeur est révoltante. L’usage d’un extracteur muni d’un filtre à charbon peut aider à réduire l’odeur pendant le curage. Sinon, faites ça dans un endroit où il n’y aura pas de nuisances.
La plupart du temps, vous ne remarquerez plus l’odeur pénétrante du cannabis car vous y serez habitué. Cette sous estimation des conséquences que ça peut avoir peut se terminer par des larmes.
Le local de séchage
Il est également très important de bien terminer la récolte parce qu’après tant de mois de travail, ce serait une honte de voir les têtes pourrir. L’endroit idéal pour laisser sécher les têtes est une pièce sombre et fraîche maintenue entre 15 et 22 degrés. Il n’est pas important que la pièce soit chaude car les ingrédients actifs ont besoin d’un peu de temps pour mûrir convenablement et procurer l’effet désiré au moment de fumer le cannabis.
Il vaut mieux faire sécher les têtes lentement en deux semaines que de les mettre dans un endroit chaud pour les rendre fumables le plus vite possible. Cela n’améliorera certainement pas la qualité. Essayez de sécher les têtes rapidement en les mettant dans le micro-onde ou dans le four parce que vous êtes à court n’a pas de sens. Non seulement le goût sera trop fort et mauvais, mais en plus, vous n’aurez qu’un effet léger pas spécialement agréable. Le cannabis a besoin de temps pour arriver à sa pleine puissance, dirons-nous. Ce n’est pas juste parce que c’est sec que c’est prêt à la consommation.
Quand vous coucher vos plantes pour sécher dans une pièce, veillez à toujours avoir une bonne circulation de l’air en dessous et au-dessus d’elles. Les coucher sur du papier journal ou autre chose qui n’est pas aéré n’est pas conseillé. Vous pouvez acheter des supports de séchage spéciaux, et je les recommande fortement, pour faire sécher votre cannabis. Ces supports sont munis de fils tendus d’un bout à l’autre grâce auxquels les têtes ont de l’air en dessous d’elles. Si vous mettez les têtes juste sur un morceau de carton, le côté qui sera en contact avec le carton perdra plus difficilement son humidité ce qui augmente considérablement les risques de moisissures. Il vaut également mieux mettre les têtes récoltées les unes à côté des autres plutôt que des les empiler les unes sur les autres. Si la moisissure apparaît, elle peut facilement s’étendre d’une tête à l’autre.
Un bon 75% de la récolte est fait d’eau qui doit sortir et si elle a des difficultés pour sortir, il y a des risques de moisissure. Si vous commencer avec 500 grammes de têtes fraîches, vous terminer avec 125 grammes de matières sèches à fumer. Des températures trop basses peuvent également entraîner une évaporation trop lente des têtes, et encore une fois, cela augmente le risque de moisissure.
Il y a toujours des spores de moisissure qui flottent dans l’air mais c’est seulement quand les conditions sont mauvaises qu’elles s’emparent de vos têtes. Une ventilation insuffisante due à un espace trop petit ou trop renfermé ou parce qu’on laisse sécher les têtes sur une surface dure non aérée sont les causes les plus fréquentes de moisissure. Si vous faites attention à ses facteurs, les risques de moisissure sont considérablement réduits.
La maturation (ou "curing")
Il y a une grande différence entre la maturation et le séchage du cannabis. Après une semaine, les petites têtes sont d’habitude sèchent tandis que les têtes moyennes et les plus grosses auront besoin de deux semaines. Si vous avez des grosses paresseuses dans votre jardin, elles pourraient même prendre quelques jours de plus. Vous pouvez toujours choisir de sécher une énorme tête en entier ou de la couper d’abord car la structure d’une grosse tête est composée de plus petites qui ont poussé ensemble. Les petites têtes sèchent plus vite et si le temps est un facteur important, il vaut mieux les diviser.
L’astuce pour savoir si le cannabis est bien sec, c’est de prendre une grosse tête et essayer d’en casser une brindille. Si la brindille se rompt facilement, c’est que la tête est bonne. N’essayez pas de vous convaincre en faisant l’essai sur la brindille d’une petite tête. Toutes les têtes doivent être bien sèches avant de devenir mature. Les têtes séchées seront bonnes à fumer après deux semaines. Elles n’ont pas encore atteint leur sommet mais feront l’affaire. Finalement, il est temps de les tester tout en sachant qu’elles ne seront que meilleures dans le futures.
Quand les têtes sont vraiment sèches, on peut commencer à s’occuper du stockage. Afin de conserver la qualité du cannabis, il faut le stocker dans un endroit frais et sombre. Il suffit de le mettre dans un récipient opaque en plastique ou dans un pot en verre placé dans un endroit sombre. La lumière détruit le THC. Si quelques-unes des têtes ne sont pas sèches assez et que vous les stocker avec les autres, elles seront à nouveau humide, même celles qui étaient sèches. Il faut maintenant laisser les têtes où elles sont pendant deux semaines de plus pour qu’elles mûrissent, ce qui prend un mois à partir de la récolte. Grâce au processus de maturation, les têtes ont meilleur goût et l’effet sera meilleur également. Comme je l’ai dit, le cannabis a besoin de temps. Après ce mois, le goût sera bien développé.
Certaines variétés ont besoin d’un peu plus de temps que d’autres pour devenir excellentes. Naturellement, les têtes seront bonnes, mais elles peuvent toujours avoir un petit plus... Tout est bien qui fini bien. Il nous reste encore un gros volume de feuilles, dégoulinantes de THC, pour lesquelles nous avons de formidables plans.
Non seulement nous avons une bonne cargaison de matière fumable et en plus, nous pouvons maintenant faire un bon water hasch, essayer des recettes de cuisine cannabiques, etc...
Enfin, vous avez après deux longs mois de floraison et une période de pré-croissance des têtes de cannabis élevées par vos propres mains. Mais les réjouissances ne s’arrêtent pas là. En plus du cannabis, nous pouvons faire du skuff ou du water hasch avec les plantes récoltées. Tous deux sont super faciles et efficaces.
En résumé, la récolte n’est pas encore tout à fait terminée... Toutes les têtes devraient maintenant être joliment rangées pour le séchage et les toutes petites têtes devraient même être assez sèches pour une fumette test. Deux semaines supplémentaires et toutes les têtes devraient être suffisamment sèches ou du moins, avoir l’air sec de l’extérieur. Mais à l’intérieur, la plupart ne le seront pas encore entièrement. Les têtes les plus grosses auront besoin d’un peu plus de temps.
Laissez-les toutes sécher lentement dans une pièce sombre grande assez et équipée d’un ventilateur pour que l’humidité qui s’échappe des têtes puisse être évacuée. Dès que les petites brindilles des têtes sont proprement nettoyées y compris celles des plus grosses têtes nous pouvons les rassembler toutes pour les laisser mûrir afin que le goût et l’odeur du cannabis puisse se développer entièrement. Ne vous inquiétez pas si le cannabis à toujours une odeur de verdure pendant les premières semaines; certaines variétés ont besoin de plus de temps pour développer l’odeur typique du cannabis.
Le Skuff
Durant ce temps, nous avons également laissé sécher le volume considérable de feuilles restant après le curage. En fonction de la variété que vous venez de cultiver et du nombre de feuilles produites par cette variété, vous devriez avoir environ la même quantité de matériaux secs que le poids de têtes. En d’autres termes, environ 500 grammes de cannabis secs issus de vos plantes devraient donner environ 500 grammes de feuilles sèches.
Bien entendu, il y en aura beaucoup plus avec une variété plus feuillue et dans la même logique, si vous cultivez une variété qui produit peu de feuilles pour couvrir les têtes, vous en aurez moins. Nous ne gardons que les feuilles qui ont sur elles du THC de manière évidente, généralement les feuilles qui entourent les têtes riches en THC. Nous utilisons également les grandes feuilles qui ont du THC sur elles. Toutes les autres feuilles qui n’en montrent pas peuvent être triées. Cela se fait généralement pendant le curage des têtes, quand on commence par enlever les grandes feuilles puis qu’on nettoie soigneusement autour des têtes.
De cette façon, vous pouvez faire deux tas de feuilles pendant le curage. Un tas pour les grandes feuilles sans THC et l’autre pour les feuilles riches en THC. Ca n’a pas de sens de mélanger ensemble les deux types de feuille parce que ça réduirait considérablement la qualité du hasch. Il y aura beaucoup moins de contamination par les feuilles pauvres en THC dans votre hasch. Il est très important dans tous les cas de laissez convenablement sécher les feuilles.
Habituellement, cela prend plus longtemps que les têtes. Un simple séchage ne suffit pas; le feuillage doit être sec au point de tomber en poussière quand on le frotte entre les doigts. Plus il est sec mieux c’est et plus la récolte en hasch sera bonne. Les cristaux de THC se séparent alors plus aisément du feuillage que lorsqu’il n’est pas tout à fait sec. Par exemple, quand les feuilles ont l’air sec mais ne s’effritent pas sous les doigts. Dans ce cas, le feuillage ne donne a que peu de cristaux de THC. Notre but est d’obtenir autant de cristaux de THC que possible et de les agglutiner ensemble pour faire nous-mêmes un beau morceau de teuch. La poudre jaune-dorée qui se trouve sur les têtes a un effet très différent quand vous la fumez pure et certains fumeurs préfèrent la douce montée et les effets du hasch aux effets plus dévastateurs de la fumée des têtes de cannabis. Chacun ses goûts.
Quand vous roulez un joint avec des têtes de cannabis bien séchées, vous remarquerez que vos doigts sont enduits d’une sorte de poussière jaune-doré collante. Il s’agit des cristaux dont je vous ai parlé auparavant. L’avantage à faire du hasch, c’est qu’en plus de votre récolte normale de têtes de cannabis, vous aurez une quantité non négligeable de hasch avec la même récolte. Supposons que vous ayez récolté 500 grammes de têtes et qu’il vous reste 600 grammes de feuilles sèches. Vous pouvez espérer en tirer environ 60 grammes de hasch. Ce 10% de la récolte est une bonne moyenne si on utilise du feuillage bien sec. Naturellement, la même règle s’applique ici : plus la qualité du feuillage sera bonne, plus vous trouverez de cristaux et plus grosse sera la récolte. Si vous avez cultivez une variété très blanche, très productive de THC, logiquement, vous aurez une récolte en hasch plus importante.
Normalement, vous obtiendrez plus que 10% de la récolte avec une culture intérieure de cannabis; certains cultivateurs sont réputés pour avoir eu plus de 16% et plus en utilisant de bonnes feuilles. Quand on cultive à l’extérieur, il y en aura beaucoup moins, surtout dans les régions à l’automne pourri qui va réduire le taux de THC des feuilles et donc la récolte sous les 10%. C’est pour cela qu’il est important de ne pas vous mettre la pression, car il n’y a aucune raison de mélanger 400 grammes de feuilles riches en THC avec 200 grammes de grandes feuilles avec le faux espoir que cela donnera 600 grammes de bon feuillage. Vous n’aurez toujours que 400 grammes de bon feuillage. Par mélanger, je veux dire qu’au lieu d’utiliser uniquement les feuilles riches en THC soigneusement curées, vous y ajoutez les grandes feuilles pauvres en THC.
Bien entendu, il est chouette de savoir que si la récolte est bonne ou mauvaise, vous pourrez toujours avoir un beau morceau de hasch en plus. C’est toujours pratique quand vous avez une maigre récolte en têtes qui vaut à peine l’effort, comme cela peut arriver avec les cultures en extérieur. Il vous reste alors à faire du hasch avec le tout.
La Pollinisation
En principe, il est très facile de faire du hasch grâce aux cristaux de THC qui tombent des feuilles.
On peut y arriver de diverses manières. Avec un tamis sur lequel on étale le feuillage puis on secoue le tout ou on fait vibrer le tamis. Le tamis utilisé doit être suffisamment fin pour retenir tout le feuillage et laissez seulement passer les cristaux.
Il existe des dispositifs spécialement conçus pour le hasch dans lequel on met une petite quantité de feuilles et puis on secoue le tout manuellement.
Les toutes nouvelles broyeuses fonctionnent selon le principe de confection du hasch. De nombreuses broyeuses incorporent maintenant un petit tamis qui permet de récolter les cristaux de THC dans un compartiment séparé tandis que le cannabis perd un peu de sa puissance. Vous serez surpris par la quantité de poudre de hasch que vous pourrez récolter en utilisant une broyeuse classique ou en effritant les têtes à la main.
Par contre, si vous souhaitez traiter une grande quantité de feuillage, vous aurez besoin d’un polinator. Un polinator, c’est une machine munie d’un tambour rotatif entouré d’un tamis qui détache les cristaux. Il suffit de mettre le feuillage dans le tambour et c’est un moteur qui le fera tourner. Le feuillage est secoué dans tous les sens ce qui libère les cristaux de THC du feuillage . Après quelques temps 30-40 minutes suffisent généralement on peut arrêter le polinator et rassembler la poudre de hasch en tas, et si l’on veut, presser cette poudre directement (avant de le stocker pour au moins un an afin qu’il mûrisse).
Cette poudre pressée s’appelle skuff. La raison pour laquelle on presse le hasch, c’est que cela améliore le goût et l’odeur. Il est également plus facile d’en faire un joint et plus facile à transporter. Un morceau pressé de hasch est plus facile à partager avec quelqu’un qu’un tas de poudre collante. Avec du hasch de moins bonne qualité, il faudra une presse qui exercera une plus grande pression car les cristaux sont mélangés avec tellement de matière végétale qu’ils ne collent pas les uns aux autres.
Le feuillage utilisé doit être très sec et il est pratique de le laisser une nuit au frigidaire, surtout si vous utilisez un polinator. Le froid intense permet aux cristaux de se détacher plus facilement. Dans le meilleur des scénarios, vous pourrez faire votre hasch dans une chambre froide ou dans un autre endroit qui vous permettra de maintenir une température fraîche. C’est ainsi que vous obtiendrez le meilleur produit mais bien sûr, il n’y a pas beaucoup de monde qui dispose d’un tel dispositif. Mais si vous connaissez quelqu’un qui peut vous prêter de tels dispositifs, ça vaut le coup de se donner la peine de les utiliser.
On reste toujours émerveillé de voir la quantité de poudre de hasch que l’on peut extraire même de petite quantité de feuilles. Il n’est pas nécessaire de polliniser les têtes étant donné la qualité du feuillage mais bien entendu, si vous êtes un grand fan de hasch et n’aimez pas fumer les têtes, allez-y et polliniser toute votre récolte. Veillez cependant à briser les têtes auparavant pour que les cristaux puissent se détacher de chaque recoin. Ca va incroyablement augmenter votre récolte de hasch. Veillez également à ce qu’il n’y ait pas de brindilles (le moins possible en tout cas) dans les têtes car elles peuvent endommager le tamis. Une pièce de tamis coûte assez cher et il est plus qu’ennuyeux de le déchirer.
Même si un polinator ou une machine du genre coûte entre 300 et 500 euros, c’est un investissement qui sera rentabilisé dès la première production de hasch. En plus, il pourra fonctionner pendant plusieurs années sans problème. Le seul prérequis si vous vous équipez d’un tel engin, c’est qu’il faut une bonne quantité de feuillage tous les quelques mois avec laquelle travailler. Cela n’a pas de sens d’acheter son propre polinator si vous n’avez que quelques feuilles à traiter car le polinator resterait alors plus longtemps dans l’armoire qu’en action. Les vrais amoureux du hasch laissent mûrir leur hasch au moins un an avant même de penser à le consommer. Cela vaut vraiment la peine de laisser au moins une partie de la récolte de côté. Si vous faites cela chaque année, vous vous constituerez une belle réserve en hasch de qualité fantastique.
Guide section Hash & Skuff, avec des méthodes alternatives au polinator
J’espère que vous avez pu lire tous les épisodes de La culture pour les nuls et que vous les avez compris. Si c’est le cas et que vous avez suivi les instructions de base de cette série, à ce jour, vous devriez être sur le point de récolter votre propre récolte.
Félicitations! Vous n’êtes plus un Nul mais un cultivateur
Je suis un petit habitué de se site, mais par peur je n'ai jamais rien posté ou autres.... (pardon)
Cependant, j'ai décidé de faire un "petit" recueil de tout les guides/tutos incroyablement bien rédigés (et qui m’ont d'ailleurs énormément aidé).
Ce pdf qui fait pour l'instant 902 pages et une "bible" sur notre chère Marie (histoire, culture, tuto, lexique, recette etc.) Je me permets de vous joindre une première esquisse.
Naturellement, comme 100 % des infos viennent de ce site je vous donne un lien pour télécharger ce petit pdf.
Mon travail, consiste essentiellement à faire de la mise en page. Rassurez-vous aucun article n'est modifié et tous les noms de leurs auteurs sont conservés. Je change la forme, pas le fond !
Pour ma part, ce livre trônera fièrement dans ma bibliothèque me rappelant ma folle jeunesse et sera ma façon (lâche certes) de dire merci à toutes les personnes de ce forum pour leur incroyable volonté de partage.
Bien cordialement
EDIT : j'ai trouvé via un lien sur le fofo le cultissime "Marijuana Grower's Insider's Guide" en FR ce dernier est inclus en bonus dans le livre
Les questions à se poser avant de lancer une culture indoor.
Pour les débutants sans connaissance sur la culture, on ne sait pas par quel bout commencer. Réfléchir à la conception d'un placard est un casse tête : Quelle lampe ? Quel mode de culture ? Quelle variété ? Quel aménagement ?
Tant de questions... mais la réponse est toujours la même : ça dépend...!!
Tous ces éléments interagissent entre eux.
Voici donc quelques points de repère...
ESPACE
Le critère à considérer en premier est l'espace disponible.
(Compter au minimum : largeur 60cm x profondeur 40cm x hauteur 80 cm)
En dessous, ça devient tendu. Pas moyen de loger un réflecteur, sauf si 'fait maison' (avis aux bricoleurs)
Dans l'idéal les dimensions se rapprochent plutôt des 100x60x180h mais... tout dépend !
...avec un cool tube, une solide extraction ou une lampe MG, on arrive parfois à faire des miracles dans de petits espaces. (il y en a même qui font pousser dans tour de PC )
L'espace disponible est la pierre angulaire de votre futur placard :
D'une part car c'est souvent le paramètre qu'on ne peut pas faire varier,
D'autre part, parce que, de lui va dépendre le type de lampe ou d'installation que vous pourrez utiliser.
BUDGET
Le deuxième paramètre à prendre en compte est le budget.
À moins de 100 € difficile d'envisager une installation 'indoor' correcte, à moins d'être très bricoleur et de posséder déjà une partie du matériel.
Pour 500 €, vous pouvez disposer d'une serre artificielle à la 'maison' toute équipée avec lampe aérateur , brumisateur , ventilation et filtres intégrés pour un contrôle total des conditions climatiques de votre espace.
De nombreux topics très didactiques proposent des modèles d'installation indoor, avec la liste complète du matériel à acheter.
Vous avez également à disposition une section "viabilité' pour vérifier votre liste de course avant achat
Le topic 'Quel placard pour quel budget' vous donnera quelques points de repère et la 'liste des courses' de l'apprenti cannaweedeur.
Quelle VARIÉTÉ ?
Voir l'excellent Guide variétés ! made in Moricio-land
et si vous hésitez entre réguliere, fem et auto c'est par ici pour comprendre leur différences Le forum 'graines / Variétés' regorge d'avis pour choisir la variété et aussi le breeder en fonction de VOS critères (goût, précocité, productivité, ...),
Inutile de poster sur le forum la sempiternelle question 'je voudrais une variété facile, puissante, poussant vite, murissant tôt et produisant beaucoup ?' on l'a trop vue, celle là... Si elle existait, c'est celle qu'on ferait tous pousser...
pour demander de l'aide c'est par ici
Quelle quantité attendue ?
Un bon cannabiculteur peut espérer une récolte de 0,5 g / watt (sec) tous les 3 mois environ.
Plus la lampe est puissante, plus on peut espérer récolter.
Mais attention les watts sont aussi des calories...
Avec des configurations à 2-300 euros on peut se faire une petite récolte de 50 à 200 g tous les 3 mois sans trop de difficulté.
Quel MODE DE CULTURE ?
La question piège !
La réponse est pourtant évidente : ça dépend !
En fait, là, c'est à vous de choisir...
Voici quelques points de repère.
Pressés de récolter, choisissez le One bud
Obsédés du rendement, optez pour le Supercropping
Avec une lampe à faible pénétration lumineuse, le palissage ou le Scrog font des merveilles
Le palissage est indispensable dans les petits espaces.
En taillant l'apex (le sommet) d'un plant on favorise le buissonnement du plant. De nombreux conseils sur la taille sont disponibles dans les guides.
Vous êtes débutant ? Ne vous laissez pas dérouter par ces termes techniques, et optez pour le plus simple des modes de culture : la classique ! laissez pousser ! (mais vous pouvez ôter les gourmands quand même ou faire du pinçage)
HYDRO OU TERRE ?
pour un débutant, commencez par cultiver en terre, (en choisissant un bon terreau adapté au canna (pH 6.5 - bien drainant), c'est un élément ESSENTIEL de la culture).
Vous pourrez explorer les techniques plus élaborées telles que l'hydroponie ou l' aéroponie une fois que vous aurez appris à maitriser les paramètres de base d'une culture.
La culture en terre requiert généralement un investissement moins important et pardonne plus les erreurs. La plupart du matos sera réutilisable si vous décidez de passer à l'hydro par la suite, l'hydro permet des rendements bien plus élevés.
Quelle LAMPE ?
En placard une lampe spéciale est indispensable. Voir le topic Quelle lampe pour faire pousser ?
Pour les petits espaces, la MG/envirolite est irremplaçable.
Pour les espaces de grande taille et dotés d'une aération efficace, un meilleur rendement est possible avec les HPS, disponibles en plus fortes puissance ("wattage"). Mais attention, ça CHAUFFE! Sauf a disposer d'un endroit frais dédié (cave), la culture sous HPS l'été est très difficile, voire impossible.
Pour des placards de croissance, les néons sont la solution la moins chère.
Compter qu'une 400W HPS éclaire environ 1m²
Quels Pots ?
Ce paramètre dépend de tous les autres.
Mais il dépend surtout de la taille de l'espace, et de la méthode de culture.
Exemple dans un espace de 60cm x60cm (0.36 m²), on case :
16 beaux one buds en pots de 15 x 15cm
ou
4 pieds en scrog (ou palissés) de 30x30 cm (par exemple)
Pour approfondir le sujet des 'méthodes de culture' et répondre à toutes les questions que ce guide sommaire n'aura pas manqué de susciter en vous, je vous invite à lire le guide complet compilé par G2LOQ ICI !
A mettre entre toutes les mains !
Et enfin, n'oubliez pas la lecture de l'indispensable Guide du boulet !
Bonjour à tous, voilà en lisant et répondant à un topic sur les nouvelles idées de Sarko pour dépister les indoor-weeders je me suis dit qu’un petit guide des trucs à ne pas faire en IN ne serait pas une mauvaise idée.
Il existe déjà un guide très bien fait pour les trucs à ne pas faire en OUT ici pour avoir une idée de ce que je voudrais faire.
Donc, voici un début des grands trucs à éviter si on veut pas se faire attraper à cause de sa culture IN :
1. L’installation électrique :
Une installation électrique douteuse, voire vétuste est un gros risque à la fois pour la vie du weeder et aussi pour la discrétion de son installation.
Les points à vérifier (à confirmer par les pros de l’électricité) :
- les fusibles et voir si leur intensité maxi supporte l’installation prévue (lampe, ventilos, brumi…)
Les normes c'est 16A et câble 3G2.5 pour une prise, mais il est bon de le vérifier. Ce dont il faut se soucier c'est de tous les appareils qui sont branchés sur le départ que vous utilisez car en général plusieurs prises sont en dérivation sur un fusible. (cf. BaSStard)
- le raccordement à la terre de toute l’installation pour éviter les électrocutions.
- éviter les multiprises branchées sur une multiprise, etc… ça peut créer un effet fusible (au mieux) si le courant consommé dépasse l'intensité admissible max. Dans le pire des cas, le fil ne fait pas fusible mais la gaine fond et prend feu. (cf. BaSStard)
- bannissez tout morceau de fil, câble, cosse dénudée laissant apparaître du fil de cuivre à nu : en cas de contact avec de l’eau ou autre ça peut créer des court-circuits ou on peut se prendre le courant. Mettre du chatterton ou autre scotch d’électricien. Pour protéger, moins pratique pour la maintenance mais plus performant, il y a la colle à chaud ou le silicone
2. Les installations hydro ou arrosages goutte-à-goutte automatiques pour culture coco ou terre :
Une inondation ou une petite cascade chez le voisin du dessous est jamais une très bonne idée. C’est une visite des pompiers si vous êtes absents ou si vous êtes là le risque que la personne concernée voit votre petite installation.
Donc:
- toujours tester son système d’irrigation/g-à-g/NFT avant de partir, même pour la journée.
- ne pas laisser la moindre petite fuite, avec un seau en dessous. Réparer de suite !
3. Les odeurs :
Bon, là je pense que c’est pas vraiment la peine de vous faire un dessin, en flo quand on habite près d’autres personnes (appart, cité U, résidences) il vaut mieux avoir un filtre à charbon….
Petit tour vers : Guide sur les odeurs par TTC
4. Les bruits :
C'est un élément facile à gérer quand on cultive avec des Mg ou des néons car de simples ventilos de PC très silencieux suffisent mais ça devient vite un problème quand on a un RVK 400m3/h...
Donc, les truc bien pour éviter de se faire attraper à cause de ce genre de bruit:
- utiliser de la gaine insonorisée
- préférer les diamètres un peu plus grand et un réducteur plutôt que de la gaine plus fine et un réducteur "pris à l'envers" car plus une gaine est fine plus elle "siffle" en sortie d'air et plus elle vibre.
- Préférez les extracteurs de gaine pour les petites puissances de lampe: entre 150 et 250W HPS/MH et pour toutes les Mg.
- Pour les RVK, RUCK et autres OVNI, bricoler un "caisson insonorisé" est assez simple avec de la laine de verre (ou laine de roche, encore mieux) ou de la mousse d'isolation phonique pour maison trouvable dans tout magasin de bricolage qui se respecte.
Il suffit de faire une boite en carton ou en bois et placer l'extracteur dedans en laissant deux trous pour les gaines et de remplir l'espace vide de laine de verre, mousse, mousse phonique.
Suspendre le tout avec des tendeurs en caoutchouc pour limiter au maximum les vibrations.
(cf. BaSStard).
- l'utilisation de caoutchouc, chambre à air et aussi une bonne méthode pour les ventilos PC qui peuvent "ronronner" un peu lorsqu'ils sont vissés directement sur le bois. Mettre quelques millimètres de morceaux de chambre à air entre le plastique et le bois permet d'atténuer les vibrations...
5. Les fuites de lumière :
Bon, il semblerait que ce soit quand même un paramètre important à prendre en compte dans nos placos pour être le plus discret possible donc voici quelques petites choses à éviter :
- laisser la porte ouverte ou entrebâillée, même si on économise les frais d’un bon extra, c‘est jamais tip-top une lueur jaune/orangée à la fenêtre toute la nuit ou pire, lorsque vous êtes pas censés être là. Plus d’un se sont fait perqui par malchance à cause des voisins qui ont vu de la lumière alors que le proprio était en vacances …
- faire une intra passive trop grande, c’est pas la peine et ça laisse passer encore plus de lumière au bas du placo, même avec 400m3/h en extra, un rectangle de 30cmx15cm suffit amplement…
Les petits trucs pour masquer les fuites de lumière :
- faire un « surplus » avec de la bâche N/B ou le mylar (la couverture de survie est trop fine il faut trouver autre chose) au niveau des portes et des jointures pour qu’une fois fermées le surplus passe par-dessus la séparation entre les portes et ainsi, bloque la lumière…
- Au niveau des intras, même passives, il y a toujours un flux d’air donc en laissant un morceau de tissu occultant pendouiller au dessus, comme ça le flux d’air entrant soulève le tissu mais la lumière qui arrive par au dessus rencontre le tissu bien avant de sortir et donc elle est bien atténuée.
- les joints mousse et autre mousse expansive sont assez bien pour colmater les petites fuites de lumières restantes au niveau des portes…
- pour l’extra, un moyen d’éviter les sorties de lumières est bien sur une gaine dans laquelle il y a UN bon coude ou alors si elle est reliée directement au filtre à charbon.
On a les cas suivant : => Filtre Charbon====Extra => ou => Filtre Charbon (ou pas) == Cooltube == coude dans la gaine == extra =>.
La lumière se propagera beaucoup moins bien à cause du coude et les extracteurs genre RVK ou RUCK ne laissent presque pas passer la lumière, seul les ventilos PC et les extracteurs de gaine sont problématiques…
Voilà, si vous avez d’autres suggestions/remarques sur le guide, laisser des coms et je tenterai de faire les modifs qui s’imposent…
Ceci est une ébauche, autrement dit une carcasse de faq en recomposition afin de produire un guide le plus simple possible, en tirant les prix vers le bas tout en obtenant à terme une install complète.
Je complèterai au fur et à mesure, pour l'instant je m'occupe déjà du fond
Nous rêvons tous de posséder une culture discrète et autonome sans pour autant nous ruiner.
Il existe bien des guides et des solutions pour réduire les dépenses sans pour autant négliger le confort des plantes et celui du cultivateur.
Aussi je propose d'aborder les éléments clefs pour obtenir une installation complète tout en évitant les dépenses superflues.
Savoir dans quel ordre investir, quelques astuces et avis perso au passage, des liens vers quelques guides et un exemple de configuration modulable avec une idée des prix pour finir.
De quoi ont besoin les plantes ?
On peut décomposer les besoin d'une plante en cinq points :
- L'espace, selon le résultat voulu, les besoins et possibilités.
- La lumière, directement liée à la taille l'espace et à son utilisation.
Un dégagement de chaleur est à prendre en compte, selon la lampe et sa puissance (Watts).
- L'air, à commencer par sa température et son abondance directement liées au système d'extraction et d'intraction (passive ou non) qui permet d'évacuer la chaleur.
Le brassage de l'air permet diffuser ce dernier et la chaleur dégagée par les lampes (ou un éventuel chauffage) ainsi que de fortifier les plantes.
- L'eau, à commencer par son pH (et EC en hors sol et coco) et par les engrais qu'elle permet d'apporter aux plantes.
- Le sol, substrat et amendements, directement liés à la gestion des besoins en eau et en nutriments, sa qualité, sa richesse, son volume, son drainage et son aération sont des facteurs essentiels à gérer.
Définir les objectifs
Un seul espace de culture ?
Des plantes toutes en croissance, floraison ou les deux selon les besoins ?
Un espace floraison et un espace croissance ?
Quels sont les besoins en croissance et en flo ?
Croissance -> peu de volume racinaire (petits pots), besoin en lumière facilement limitable (boutures, pm, jeunes semis = besoin en lumière généralement peu élevé), plantes souvent jeunes et/ou petites donc hauteur limitée
-> Besoin peu élevés en surface, hauteur et puissance lumineuse, tout l'inverse de la floraison
Floraison -> Nécessité de maximiser le volume racinaire, la puissance lumineuse et la pénétration lumineuse. Possibilité de conserver une hauteur limitée mais au détriment du rendement conséquent d'une HPS 600w (distance lampe plante et chaleur élevée) par exemple.
-> Surface, puissance lumineuse, et pénétration lumineuse à exploiter au mieux, hauteur conséquente préférable
Par conséquent on privilégiera nécessairement l'espace floraison, tant par sa surface et sa hauteur que par la puissance de la ou les lampe(s) utilisée(s) (HPS de préférence, enfin si on peut se le permettre), mais aussi du système de ventilation, à noter qu'un filtre à charbon n'est vraiment pas un luxe .
D'un point de vue plus personnel j'estime que le fait de disposer d'au moins deux espaces de culture séparés est une option à privilégier, mieux vaut voir moins gros mais pouvoir bouturer, sélectionner et faire des roulements aisément, quand on voit le prix des graines
Il convient à chacun de choisir selon ses besoin, lancer des semis outdoor avec quelques écos et un ventilo ou obtenir un roulement avec plusieurs variétés sélectionnées au préalable et conservées sous forme des pieds mères ?
Dans quel ordre investir ?
Il y a deux paramètres à distinguer :
Le confort des plantes, et celui du cultivateur
Le confort de ces dames est bien souvent le premier paramètre pris en compte, mais il ne faut pas confondre confort et optimisation.
Exemple, les engrais : Une culture en terre peut être parfaitement menée à terme, avec un bon rendement, sans pour autant utiliser autre engrais qu'un croissance et un floraison, ou un tripack, le reste c'est de l'optimisation, et souvent hors de prix !
Une chambre de culture silencieuse et discrète (fermée ) c'est une bonne assurance !
Un paramètre à ne surtout pas négliger reste la température et l'isolation de la pièce accueillant le placard de culture.
La température du placard et de la pièce seront nécessairement supérieure et il convient de pouvoir jouer sur les flux d'air, de la simple fenêtre ouverte à l'intraction reliée à une pièce fraiche.
L'hiver une HPS constitue un bon chauffage :-D
Pour toutes ces raisons, avant de faire germer ou d'accueillir quelque bouture ou graine que ce soit, finissez l'installation (en prenant votre temps) et faites des tests à vide pour contrôler les conditions climatiques (sous la lampe mais à l'ombre ), le bruit, les fuites de lumière... Au moins pour l'espace croissance
Prenez de la marge, pensez aux plantes
A noter qu'on peut utiliser un petit placard plutôt destiné a la croissance pour faire fleurir des boutures et éliminer les mâles et/ou sélectionner, le fait de privilégier les HPS est simplement une question de rendement, le tarif inclus.
Quel matériel ?
Nous allons évoquer uniquement le matériel indispensable à une culture propre mais toujours en limitant le budget, aussi je vais prendre un exemple "de base" et le reprendre au fur et à mesure .
Les espaces de culture :
Par ordre de prix
- Home box maison : Il suffit de construire vous-même la structure, en bois, métal (structures d'étagères par exemple ou en plastique.
Puis d'y fixer de la bâche horticole noir/blanc et/ou du mylar, agrafés ou fixés avec des tasseaux.
-> Isolable,sur mesure, peu cher mais plus dur à démonter)
- Armoire montée, à monter, prête à recevoir des coups de perceuse/scie, nous partirons sur cette base.
Le prix est légèrement plus élevé qu'une box maison (et encore, en faisant de la récup), mais le principal intérêt reste de pouvoir garder une façade "neutre" et donc une bonne discrétion.
Sans oublier tout les petits meubles à transformer en petit espace PM et/ou bouturage, soyez créatif
Modèle premier prix grande surface = 2 espaces, facile à compartimenter, discret, solide -> 40-80 €
- Box toutes prête style Home box, pratique, rapide à démonter et remonter, pas de bricolage mais moins discret et bien évidemment plus cher. Si vous avez la flemme et les moyens
Et n'oubliez pas que la surface correspond à la ou les lampes utilisées et à leur utilisation.
La lumière :
Avant tout voilà quelques rappels sur le rapport surface/puissance de mon point de vue :
largeur x profondeur x hauteur mini/maxi -> puissance mini-max
Je n'aborderai que les lampes fluorescentes (néons et écos/MG) et les haute pression (HPS et MH) pour des raisons de simplicité et de coût, et je n'ai testé que ces dernières
D'un point de vue général, je préfère prendre du Phillips tant que possible, mais c'est vraiment perso, pas de prosélytisme !
Eco et néons
Parfaits pour les espaces croissance, chauffent peu et le spectre lumineux et excellent pour les jeunes plantes et PM ou boutures, la puissance étant facilement modulable.
Les néons, en particulier les turbo néons ou TN, sont un peu plus chers à l'achat mais beaucoup plus pratiques et moins coûteux aux changements de tubes.
Leur hauteur est plus faible, la lumière mieux repartie et à l'inverse des lampes éco on peut changer les tubes (pour cause d'usure ou de spectre à modifier) indépendamment des ballasts, et donc placer ces derniers hors de l'espace de culture (moins de chaleur, moins d'encombrement).
Les écos sont souvent très chères, mais on trouve de bonnes affaires et les modèle de petite taille (18w par exemple) se trouvent à très bon prix sur le net.
Ils ont l'avantage d'être facilement modulable et utilisables dans de très petits espaces, contrairement aux gros modèles et plus encore aux TN.
Dans l'absolu on privilégiera les TN, puis les écos, selon les moyens et l'espace à disposition, au delà de 60x60cm de surface et 1m de hauteur l'emploi d'une lampe MH est préférable.
Mais tant qu'on ne dépasse pas les 300w en fluo la ventilation peut être assurée par des petits extracteurs ou des ventilateurs de PC, modulables et peu couteux.
HPS et MH
La lampe de floraison, chaleur élevée à prendre en compte (ventilation et distance lampe plante), la meilleure solution pour les grand espaces.
L'emploi d'une MH en croissance reste du domaine de l'optimisation, il convient simplement de savoir que les lampes à spectre chaud comme les HPS favorisent des internœuds plus longs, les plantes seront donc moins trapues mais rien de dramatique si bien géré, et l'utilisation d'une lampe à spectre enrichi en bleu style grolux/greenpower est une alternative intéressante.
Réflecteur :
- Réflecteur maison bien sûr, l'arme du bricolo radin xD
Du carton, de l'alu ou que qui vous inspire pour la forme
Scotch, agrafes, colle, vis, ficelles pour faire tenir le tout
Et du mylar de préférence pour la réflection (couverture de survie voire alu ou bâche blanche pour les radins !)
Ecos néons : Mylar normal (lisse ?!), les écos fonctionnent bien avec un réflecteur parabolique et à la verticale mais on préfère généralement utiliser un réflecteur horizontal par soucis de place... et de flemme xD ?
Tu as de l'argent à dépenser ? Réflecteur parabolique de préférence.
HPS/MH : Attention ça chauffe, et il faut penser à utiliser du mylar prévu pour, le nom à retrouver !, afin d'éviter les points chauds.
En profiter pour bricoler un cooltube maison si la hauteur est limitée et la chaleur un problème
Tu as de l'argent, achète un réflecteur Adjust A Wing
En simplifié :
Bouturage, semis : besoin de peu de lumière
Croissance : plus de lumière pour plus de croissance, et plus de chaleur à évacuer
Floraison : Un maximum de lumière est préférable afin de favoriser la formation des fleurs
L'air :
Après le choix de(s) l'espace(s) de culture et de l'éclairage, passons au troisième point, le traitement de l'air qui fournira de l'air frais aux plantes et évacuera la chaleur dégagée par les lampes.
Il convient de distinguer deux besoin, le brassage de l'air qui évitera les points chauds et fortifiera les plantes, son renouvellement (intraction et extraction) qui apportera l'air frais nécessaire aux plantes et évacuera la chaleur en excès.
Sous HPS/MH et dans le cas d'un gros espace on privilégiera l'emploi d'un ventilateur oscillant de table qu'on pourra coincer dans un coin de l'espace non utilisé, idéalement braqué sur la lampe.
Pour les plus petits espace quelques ventilo de PC de 12cm suffiront amplement.
Le renouvellement de l'air
Toujours la règle qui dit 1m3/h par watts pour être tranquille, autrement dis pour 250w d'éclairage on compte 250m3/h d'extraction, à pondérer selon le type de lampe (fluo = moins, HPS = plus en gros !).
Je ne parlerai pas de l'intraction dans la mesure ou une intraction passive (simple trou avec grille, de préférence plus grand que le diamètre de l'extra) suffit, après c'est de l'optimisation non mais oh
Néons et éco
Peu de chaleur donc peu d'extraction nécessaire, on peux utiliser des Sunon, des petits extracteurs de sdb ou des ventilos de pc branchés sur transfo réglable de 3 à 12v, solution que je préfère pour la discrétion, en dessous de 7v le bruit est très léger.
-> Bon pour la croissance, les semis, le bouturage, et la flo si peu d'espace (moins de chaleur à gérer)
HPS/MH
Un bon système d'extraction est nécessaire, il est fortement conseillé d'investir dans un bon extracteur style RVK ou Torin.
Le principal inconvénient reste le coût et le bruit élevé des extracteurs de ce type.
Mais c'est un excellent investissement, on peut y connecter un filtre à charbon pour ne plus avoir d'odeur, une discrétion qui n'est pas à négliger, c'est pas de l'optimisation :-D
Quant au bruit, la solution existe mais a un coût comme toujours.
Il ne faut pas hésiter à prendre un extracteur plus puissant (600 m3 pour 400w par exemple, mais pour les RVK il n'y a souvent que 20 euro de différence entre un 400 et un 600), privilégier un diamètre plus élevé et y coller un variateur de puissance pour extracteur, de la gaine insonorisé, caisson insonorisé pour l'extracteur, voire encore un silencieux si on ne veux vraiment aucun bruit.
Eau, engrais et substrat :
Maintenant que la question de l'air et de la lumière est réglée passons à l'eau et par conséquent à la nourriture et au substrat.
Je ne parlerai que de la culture en terre, plus simple pour un débutant, mais il faut savoir que l'hydroponie ne coute guère plus cher, c'est l'investissement de départ qui change (besoin de deux testeur PH et EC et d'un système complet) mais à terme c'est souvent plus pratique et moins cher quant on a acquis l'expérience.
La gestion de la nutrition passe par un contrôle du pH de l'eau d'arrosage, bien qu'il soit possible de cultiver en terre sans corriger le pH si ce dernier reste voisin de 7, mais avec de plus grands risques de carences.
Il vaut donc mieux investir dans un pH test, les modèles papiers et liquides sont moins chers mais beaucoup moins pratiques qu'un modèle digital.
Aussi je vous conseille d'investir à ce niveau, un pH test digital coûte entre 20 et 40 euros, comptez 5 euros de liquide de calibrage être peinard et c'est bon.
Une bouteille d'1L de ph moins coûte 10 euros, et il y a en pour un paquet de cultures !
Les engrais :
En terre vous n'aurez besoin que d'un engrais croissance et engrais floraison ou un tripack comme le flora serie de GHE.
Les tripack sont à peine plus pointus à utiliser mais c'est une excellente solution à moindre coût.
Pour les dosages, pensez à vous référer aux tableau d'engraissage du fabriquant et au différents avis sur le forum et dans les JDC.
Comptez entre 20 et 30 euro pour 2 bouteilles d'1L ou un tripack en 500 (20 euros) ou 1L (30 euros).
Le reste, complexe racinaire, enzymes, pk 13/14, acides humique/fulvique, additifs et boosters, hormones... etc, n'est pas indispensable, c'est juste de l'optimisation. En outre, le PK 13/14 est inutile avec un tripack, attention au double emploi.
Personnellement je me limiterai aux produits suivants, dans l'ordre :
- Stimulateur racinaire
- Enzymes
- Anti-chlorose, pratique en cas de petite carence
- Acide Humide/fulvique (Diamond nectar chez GHE)
Après les booster de flo y'en a plein, à vous de vous faire votre avis.
Le substrat :
De préférence de la même marque que les engrais, mais c'est pas indispensable. Si vous optez pour du terreau je vous conseille vivement de l'acheter en growshop afin d'être certain de la qualité.
Composer soit même son mélange reste un excellente solution, mais pas forcément moins chère et à éviter quand on débute .
Je préfère les mix bien enrichis, style Allmix de Biobizz et surtout le Royalty mix de Plagron, ces derniers laissant bien le temps à la plante de puiser dans la substrat avant d'avoir besoin d'engrais (de 2 à 6 semaines après rempotage, en gros).
De mon point de vue la transition est plus facile qu'avec du light mix et je préfère utiliser moins d'engrais liquides, mais dans tout les cas il faut privilégier un bon terreau, qui soit bien enrichi ou non.
Le light mix est pratique (mais pas indispensable) pour lancer des semis et des boutures sinon, pas de risque d'excès d'engrais.
Les pots :
On privilégiera des pots carrés pour optimiser la surface
0.5 à 2L pour les semis, l'arrosage est moins fréquent mais plus délicat à gérer avec des pot trop grand pour la plante qu'ils accueillent, germination direct en terre pour ma part.
3 à 7L en croissance
3 à 11L en floraison, du one bud passé direct en flo au pied avec déjà un bon mois de croissance.
Dernier rempotage une semaine ou deux avant la flo, pas plus de préférence.
Voilà, nos plantes ont des pots, une bonne terre, de l'eau au bon pH, de l'air frais et de la lumière.
Je n'ai volontairement pas abordé des points comme l'utilisation d'un brumisateur, trouvant cette dépense superflue -> NON le canna pousse très bien avec 40% d'hygrométrie, plus c'est une fois encore de l'optimisation :-D
Et toutes les babioles que j'ai oublié :
- Multiprises, programmateurs, rallonges...
- Etanchéité à la lumière : joints, système de fermeture (box maison) aimants
- Visserie, ficelle, chaine pour suspendre le réflecteur ou easy roll pour les plus riches
A compléter !
L'addition :
Maintenant on va essayer de faire une petite addition pour une install complète, partant d'un meuble (pour l'intégration au décor) et souhaitant obtenir au moins deux espaces et une installation complète et fiable.
On partira sur un tarif de base "confort des plantes" plus une option "confort du cultivateur" pour le silence
Les différentes marques citées ne sont que des exemples, pas une règle à suivre.
- Eclairage : kit hps réflecteur basique et ballast ET duo avec ampoule HPS 250w ou 400w Phillips t pia en flo = 60€
2 TN 2x55w en croissance, spectre 6500k = 90€
-> 150€
Gestion de l'air
Floraison :
RVK ou Torin 250m3 + filtre à charbon (+ cooltube si nécessaire) = 50-70 + 30-50
-> 80-120€
Version silence = Torin 500 voir RVK 680 + variateur + filtre à charbon = 80-130 + 20-50 + 50-80 total = 150-260€
-> 70-150€ de supplément silence
+ 15€ ventilo de brassage et 35€ de cooltube si nécessaire ou bricolage
Croissance : 8 ventilo de PC 12cm et 12V (à la louche, 2 intra et brassage, 2 extra pour chaque espace) + transfo 3A minimum réglable de 3v à 12v de préférence + filtres ou gaines noirs (filtre à charbon de hotte par exemple) pour filtrer la lumière = (4x8=32) + 20-30 max + 10
-> 60-70€, silencieux, peu encombrant et modulable.
Eau, engrais et substrat
- pH test digital + solution de calibrage = 20-40 €
- 1L ph down = 10€
- Tripack GHE flora (ou Alga grow et Alga bloom Plagron en organique + complexe racinaire + enzymes = 50 €
- Royalty mix 3x50L = 55 €
- 50L coco Canna (avec myco tant qu'à faire) = 15€
- Pastilles de tourbe, fleximix ou petit pots et 20L de light mix + mini serre pour boutures = 10-30€ selon l'âme du bricoleur
- Pots
20x 10x10x20 1.5L + 20 x 12x12x12 (1.5L) + 30x 15x15x20 (3L) + 9x 26x26x25 (11L) = 20 + 20 + 40 + 20 = 100€ max
J'ai oublié pas mal de petit points, je pars sur du neuf en me basant sur les prix moyens et on peut réduire la note de plusieurs centaines d'euros en bricolant et récupérant un max.
Mais on se rend mieux compte du cout d'une installation complète
Optimisation :
- Réflecteur AAW = 80€
- Ballast électro réglable 250-750w = 120€
- Ampoule pour l'accompagner : MH 250 + 400 HPS green + 600 HPS t pia = 120€
soit 320 €
-> Supplément de 270 €
Total = 945 - 1155
Désoptimisation :
Ce qu'on peut virer
Enzymes, racinaire, le deuxième espace croissance... en construction !
A définir :
Dans quel ordre investir, d'après quels critères ?
Il faut compter au moins 400 euros et jusqu’à 1000 au total pour une installation complète à "top compétition" avec espace floraison et croissance séparés, le tout dans une seule armoire.
Enfin pour le "top compétition" tout est relatif... en restant radin bien sûr
Comme j'ai la flemme de finir je laisse le gros brouillon tout moche et je poursuit plus tard !
Evidemment ce n'est qu'une ébauche à travailler, je compte ajouter une chiée de liens, des tofs, une mise en forme correcte puis uniformiser le tout et bien évidemment y ajouter vos diverses remarques et suggestions !
A noter que cette FAQ ne se veut pas comme la bible du placo, elle existe déjà par G2loq et le wiki !
Le but est essentiellement de donner des pistes simples aux débutants afin qu'ils différencient bien les dépenses utiles de celles qui peuvent attendre ou être évitées (l'optimisation !)
Je n'ai pas abordé l'hydro faute d'en avoir une expérience suffisante, si il y a des motivés pour compléter ça pas de souci