Prédateurs

Cochenille
Par Invité,

Cochenille
 
 
Géneralité:
 
Moins fréquents en intérieur que les araignées rouges ou les thrips ce sont insectes particuliers qui ont suivi une évolution régressive (atrophie et disparition des pattes et des antennes) et une exacerbation de la fonction nutritive.
 
Les cochenilles présentes un dimorphisme sexuel très prononcé.
Les femelles sont toujours aptères, avec un corps aplati protégé par un bouclier pourvu de glandes sécrétant de la cire qui les soudent au végétal hôte.
 
Les mâles très rares, ne possèdent que des ailes antérieures. La reproduction parthénogénétique est de règle.
 
La plus courante chez nous est la cochenille farineuse
 
 
Dégat:
 
 
La cochenille farineuse cause de dégâts importants et la croissance de la plante peut être considérablement ralentie ou arrêtée. La plante est plus sensible aux infections cryptogamiques.
 
Outre l'inhibition de la croissance, le jaunissement des feuilles et leur chute, on constate aussi des dégâts esthétiques dus à la masse laineuse blanche et duveteuse.
 
La cochenille, parce qu'il est un insecte piqueur-suceur, est un parasite des plantes. Sa présence est nuisible car il peut engendrer des dégâts directs et indirects.
 
• Les dégâts directs:
 
- le prélèvement de la sève et des liquides intracellulaires;
- des effractions de la paroi du végétal, véritables blessures pouvant suinter;
- et l'injection d'une salive plus ou moins toxique pouvant entraîner une déformation des végétaux, parfois la chute de feuilles, voire même la coloration des fruits
 
• Les dégâts indirects:
 
- le dépôt de miellat
- les souillures
- et la transmission de virus
 
Le miellat correspond aux excréments liquides de la cochenille qui se dépose sur les organes végétaux. Riche en sucres et en acides aminés, il brûle les tissus et favorise le développement de la fumagine (champignons noirs)
 
Brûlures et fumagine diminuent la photosynthèse et forment des souillures, qui persistent même lorsque la plante est traitée et l'ennemi éradiqué.
 
Temps de reproduction
 
Le cycle de vie dépend fortement de la température:
90 jours à 18°C
30 jours à 30°C
 
 
Cochenilles rouges ou floconneuses
(Pulvinaria vitis)

 
1500 à 2000 oeufs brun foncé pondus de mai à juillet. Ils sont enfermés dans un énorme ovisac cotonneux de couleur blanche qui déborde du bouclier.
Les femelles hibernent fixées aux sarments et vont perdre en grandissant leurs pattes et les antennes vont s'atrophier. Eclosion en juin, les larves sont de couleur rouge et ont 6 pattes.
Elles seront présentes sur les rameaux et sur la face inférieure des feuilles tout l'été.
 
Cochenilles blanches ou farineuses
(pseudococcus citri)
 
4 à 5 générations durant l'été en France.
Espèce mobile toute sa vie durant. La femelle de couleur gris rose est entièrement saupoudrée de matière cireuse blanche et farineuse sécrétée par toute la surface de son corps.
L'hibernation se produit à tous les stades, elles s'abritent sous les écorces, les bras et même sur les grosses racines du sol.
Dès le départ de la végétation au printemps, la migration se produit vers les parties aériennes.
La ponte débute en mai chaque femelle dépose 400 à 500 oeufs en masse (ovisacs) sur les organes verts
 
 
Différent stade
 
La cochenille farineuse est recouverte d'une sécrétion de cire blanche. Une femelle pond de 300 jusqu'à 500 oeufs dans un sac.
Après avoir pondu les oeufs, ce qui peut prendre 5-10 jours, la femelle meurt.
 
Les jeunes cochenilles, qui sont très mobiles, se dispersent et cherchent l'endroit idéal afin de sucer la sève de la plante.
Avant d'atteindre le stade adulte, la cochenille farineuse subit 3 nymphoses.
 
2 stades larvaires :
 
Le premier ressemble à des pucerons très mobiles en juillet et se qui déplacent sur la face inférieure des feuilles le long des nervures.
 
Le deuxième, de coloration brune, hiberne sur le tronc et les bras de la souche.
Les adultes sont présents dès la fin avril.
 
Prévention:
 
Comme il est très difficile de combattre les cochenilles mieux vaut traiter en préventif avant de passer en flo
 
Eviter une trop grande promiscuité entre vos plantes. Les contacts feuille à feuille facilitent la propagation de proche en proche des insectes rampants. Dans le même ordre d'idée, éviter les expositions en plein courant d'air
 
Regarder souvent vos plantes avec attention, à la recherche de tout signe anormal.
Une attaque des cochenilles, se voit facilement mais encore faut-il la chercher et une fois trouvée, y croire!
 
 
 
Traitement:
 
 
Lutte biologique:
 
La cochenille farineuse est un des ennemis les plus difficiles à combattre.
Le corps est couvert de filaments blancs et cireux, ce qui entraîne une lutte chimique ayant peu de succès.
 
Auxiliaire
 
CRYPTOLAEMUS MONTROUZIERI (coccinelle d’Australie)

 
Le cryptolaemus est une coccinelle d’origine australienne qui élimine les populations de cochenilles de manière très efficace.
La larve est, comme la larve de la cochenille, recouverte de cire blanche, mais se distingue par sa plus grande taille et sa mobilité.
 
Le développement de l’oeuf jusqu’au stade adulte dépend fortement de la température. La femelle vit deux mois et pond environ dix oeufs par jour. Le cryptolaemus est très actif par beau temps et par forte humidité
 
Mettre environ 3 individus par colonie de cochenilles.
 
Il est impératif de déposer les coccinelles le matin ou le soir, en l'absence de lumière vive, dans les colonies de cochenilles.
 
Présence d'adultes pendant quelques temps. Après 15 jours, apparition de larves de coccinelles. Ces larves ressemblent à s'y méprendre à des cochenilles.
 
Cet auxiliaire doit être appliqué entre 16 et 33°C.
Il est indispensable d’éloigner les fourmis (friandes du miellat rejeté par les cochenilles) pour ne pas compromettre le traitement.
 
Vous pouvez aussi capturer quelques coccinelles de votre jardin et les ramener dans le placard si le nombre de cochenilles est peu important...
 
Lutte chimique:
 
La plupart des traitements insecticides dit de "contact" sont peu efficaces.
En effet, un traitement par contact implique que les substances toxiques entrent en contact direct avec l'insecte à éliminer or il faut savoir que le bouclier de cire qui recouvre la cochenille, possède un rôle protecteur.
Certains produits tentent de détourner l'obstacle en rajoutant à la composition des huiles minérales.
 
Ces dernières ont pour objectif de dissoudre la protection cireuse et permettre ainsi dans un second temps à l'insecticide d'opérer
 
Aspersion avec de l'eau contenant:
 
-un peu de savon (pour passer la barrière hydrophobe de la cire qui recouvre l'animal)
-du jus de tabac macéré (qui est un très bon insecticide).
Certaines personnes utilisent aussi une pulvérisation de produit gras (huile de paraffine il me semble) qui englue l'animal et l'empêche de respirer.
 
Le "Bactospeine" contient de la pyréthrine et des bacillus thuringlensis (bactéries) qui s’avère très efficace
 
 
 
 
sources:
 
Charriere distribution
Biobest
La maison des insectes
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Les tarsonèmes
Par Invité,
Tarsonème ou Phytonemus pallidus /
Steneotarsonemus pallidus
 

 
Phytonemus pallidus

 
Steneotarsonemus pallidus

 
 
Généralité:
 
Pour ces acariens, éviter la lumière et avoir un taux élevé d'humidité pour survivre est primordial.
Ils vivent donc dans des zones abritées et ont une préférence pour le calice (en flo), l'apex et les feuilles en croissance.
Ces acariens sont très sensibles à la dessiccation et meurent en quelques heures d'exposition à la lumière directe du soleil.
 
 
Dégât:
 
En cas d'attaque modérée, la face supérieure de la feuille apparaît froissée ou ondulée, avec parfois de petits pustules.
La plante buissonne du fait que les pétioles ne peuvent croître.
Une attaque sérieuse se traduit par le nanisme du cœur de la plante; les jeunes feuilles ne parvenant pas à s'ouvrir complètement. Leur limbe et leur pétiole restent petits. Ultérieurement elles jaunissent, deviennent friables puis brunissent et meurent
En flo on remarque une oxydation des pistils.
 

Temps de développement et reproduction :
 
Le cycle de vie de l’œuf à l'adulte est de 2 à 21 jours.
Les acariens vivent et se reproduisent entre les jeunes feuilles imbriquées à l'apex de la pousse.
 
Différent stade:
 
Morphologie
Le mâle (0,22 X 0,115 mm) est jaune, avec les pattes postérieures fortement modifiées pour le transport des stades immatures et la copulation. La femelle (0,3 X 0,15 mm) est brun clair brillant, avec une cuticule coriace
 
Cycle de vie
Les conditions optimales pour le développement du tarsoneme sont quand les températures varient entre 15 et 20°C et l'humidité relative de 80% à 90%
Dans les régions tempérées, la ponte diminue en août et s’arrête en Octobre
Il peut y avoir 7 générations successives.
- La 1ère génération se développe en 1 mois
pendant l'été, la succession des générations est plus rapide (10 jours).
Lucifuges,les individus se regroupent là où la végétation est la plus dense,au coeur de la plante particulièrement dans les tètes.
 
Oeuf
Les oeufs sont relativement plus important que chez d'autres acariens.
La taille de l'oeuf est d'environ la moitié de la taille de la femelle adulte. Il est de forme elliptique, opaque blanc, et a une surface lisse.
Les œufs sont généralement regroupés en 2 ou 3 "poches" au coeur de la plante (en flo c'est très dur de les voir)
Les larves peuvent être vues à travers la mince coquille d'œuf.
Les oeufs éclosent en 3 à 7 jours à une 25°C
 
Larve
Le stade larvaire est opaque blanc, presque transparent et possède six pattes
Le stade larvaire dure de 1 à 4 jours
 
Pseudonymphe
Il n'y a pas de mue entre le stade larvaire et de pseudonymphe.
Ce stade est caractérisé par une phase de repos de la larve. Au cours de cette période, les larves sont gorgées, immobiles.
Les adultes éclosent en 2 à 7 jours.
 
Adulte
C'est l'un des plus petits acariens s'attaquant aux plantes ornementales et, nous concernant, au cannabis.
Le mâle mesure environ 0,75 mm de long et la femelle 1 mm, ils ont huit pattes.
Les femelles adultes varient d'un blanc laiteux à brun jaunâtre et sont de forme elliptique. (voir photos plus haut)
 
Prévention:
 
Étant donné les "emmerdes" que j'ai pu avoir je vous conseille de balancer régulièrement des auxiliaires (ceux sont les acariens revenants le plus chez vous)
 
Traitement:
 
 
A l'ancienne:
 
-1L d'eau macérée 24H
-Une ou deux gousses d'ail finement coupés
-Piments de Cayenne finement coupés
-L'extrait spiritueux de dauphinelle ou une infusion de tomates, de prêle, de réglisse, d'oeillet d'Inde.
-Vaporisez régulièrement, genre tous les 3 jours.
 
 
Chimique:
 
Concernant le pyrèthre dissolvez le à un pH inférieur à 7, sinon cela ne sert à rien!
Prenez les précautions d'usage d'utilisation de ces produits!
 
Tous les acaricides sauf le polysect (Voir les autres FAQ sur les acariens) même si perso j'opterais pour les auxiliaires.
 
 
Les insecticides à base d'acéphate et de malathion sont apparement efficaces
Répétez le traitement trois fois à 7-10 jours d'intervalle, en prenant soin d'alterner ces produits pour ne pas que le tarsonème développe une résistance envers eux.
 
ATTENTION
Si vous l utilisez tard en flo, pour éliminer les cadavres d'insectes:
Lors de la récolte,
-Coupez les têtes,
-Manucurez directement
-Pulvérisez de l'eau et du savon liquide (pour faire glisser les cadavres)
-Puis mettez les buds dans la baignoire, avec le jet de la douche, passez bien partout pour enlever le savon et les bestioles.
-Ensuite water curing 2 heures dans l'eau tiède en remuant souvent.
-Puis essoreuse à salade, histoire d'enlever toute la flotte,
-Enfin séchage
 
Les auxiliaires:
 
Cela reste pour moi le meilleur moyen à condition de ne pas les faire intervenir trop tard c'est pour ça que je vous conseille de les utiliser en préventif
 
Le phytoseiid:

 
Amblyseius cucumerus:

 
Auxiliaire de moins d'1mm, de couleur beige possédant 8 pattes est habituellement utilisé contre les thrips mais il se révélerait efficace contre les tarsonèmes.
C'est un prédateur très mobile qui pond quelques oeufs par jour et vit environ 3 semaines.
Pour qu'ils soient en condition optimale gardez une hygrometrie superieur à 65%.
 
sources:
-Department of Entomology Honolulu, Hawaii
- Revision of the Tarsonemidae of the Western Hemisphere (Order Acarina), Univ. Kansas Sci
-www.agrireseau
-Et des infos que j'ai recoupées sur des revues spécialisées.
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Araignées rouges (2)
Par Invité,
J'évoque le sujet de la bête noire dans la culture d'intérieur, l'araignée rouge autrement appelée Tetranychus Urticae.
 
Plus la chaleur est élevée dans votre espace de culture, plus elle favorisera le développement d'araignées.
 
Dans un premier temps augmentez le taux d'humidité et baissez la température ambiante du placard, cela ralentira la progression des araignées.
 
Les araignées rouges pompent la sève de votre plante, elles s'installent en dessous des feuilles (petits points noirs)
 
Quels sont les symptômes ?
 
- Petits points blanc-jaune sur le dessus des feuilles.
- Points noir en dessous des feuilles.
- recroquevillement de la pointe des feuilles.
- toile d’araignée sur la sommité des feuilles jusqu'à la tige.
 
Ces étapes sont dans l'ordre de la propagation des araignées.
 

Cycle de vie
 
L'araignée rouge à 5 stades dans son cycle de vie : Oeuf, larve, premier stade nymphal (protonymphe), second stade nymphal (deutonymphe), et adulte.
 
Durant la période du stade larvaire et du stade deutonymphal, une phase active et une phase passive peuvent être distinguées.
 
Les oeufs de l'araignée rouge peuvent être facilement remarqués sous la surface des feuilles. Ils sont ronds, d'un diamètre d'environ 14 mm, et sont transparents lorsqu'ils viennent d'être déposés. Plus tard, ils deviennent opaques foncés. Lorsque le temps est venu pour la larve de sortir de l'oeuf, ils prennent une couleur paille.
 

 
 
La larve sort de l'oeuf sans couleur, avec 2 yeux rouge foncé et elle a trois paires de pattes. Lorsqu'elle a mangé, sa couleur change pour devenir vert clair ou foncé, voire brunâtre. A ce stade, 2 points foncés apparaissent vers le milieu du corps. Dès qu'elle s'est suffisamment nourrie, la larve se pose sur une feuille, ses pattes repliées sous elle jusqu'à son développement en protonymphe.
 
La protonymphe a quatre paires de pattes, est légèrement plus grosse que la larve et sa couleur varie du vert pâle au vert foncé. Les 2 points noirs du milieu du corps ont grossi et pâli. Après une période où la protonymphe se nourrit, elle se repose et se développe en deutonymphe.
 

 
 
La deutonymphe est plus ou moins identique à la protonymphe en plus gros. A ce stade, la différence peut être faite entre mâles et femelles. Le mâle est de forme oblongue et légèrement plus petit que la femelle. La deutonymphe passe une période où elle se nourrit, puis se repose pour terminer son développement et parvenir au stade adulte.
 
La femelle adulte est de forme ovale arrondie à l'arrière. Sa couleur est très variable : orange, jaune, vert pâle à vert foncé, brun-rouge, voire même noire. Le mâle adulte est plus actif que la femelle. Il est un peu plus petit et sa forme à l'arrière est plus pointue. Sa coloration peut être jaune pâle, orange, jaune foncé ou brun-rouge. Les mâles et les femelles adultes arborent habituellement tous deux 2 gros points noirs pointus de différentes tailles et longueurs.
 
On remarquera que la coloration de ce parasite une fois adulte dépend souvent de la plante qu'il infeste. Par exemple, il sera plutôt jaune-vert sur un plant de concombres, et plutôt brun-rouge sur un plant de tomates.
 
Développement selon le facteur "chaleur"
 
A 15°C, le développement est le suivant :
 
14,5 jours oeuf
 
6,5 jours larve
 
5,5 jours protonymphe
 
6,5 jours deutonymphe soit 33 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'Å“uf
 
+ 3,5 jours pré-oviposition soit 36,5 jours jusqu'au dépôt du premier Å“uf
 
A 20°C, le développement est le suivant :
 
6,75 jours oeuf
 
2,75 jours larve
 
2,25 jours protonymphe
 
3 jours deutonymphe soit 14,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'Å“uf
 
+ 1,75 jours pré-oviposition soit 16,5 jours jusqu'au dépôt du premier Å“uf
 
A 30°C, le développement est le suivant :
 
2,75 jours oeuf
 
1,25 jours larve
 
1,25 jours protonymphe
 
1,5 jours deutonymphe soit 6,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l'Å“uf
 
+ 0,5 jours pré-oviposition soit 7,25 jours jusqu'au dépôt du premier Å“uf
 
Une colonie d'araignées rouges se compose de 75% de femelles et 25% de mâles. Les mâles traînent aux alentours des femelles déjà durant le dernier stade du développement de celles-ci. Dès que la femelle a atteint son stade adulte, un mâle s'accouple avec elle. Un seul accouplement suffit pour fertiliser tous les oeufs et la femelle fertilisée déposera des oeufs jusqu'au terme de sa vie. Une femelle non fertilisée déposera quand même des oeufs, mais ceux-ci produiront uniquement des mâles, alors qu'une femelle fertilisée déposera des oeufs produisant aussi bien des femelles que des mâles.
 
Suivant la température, cela prend d'un demi-jour à trois jours et demi à la femelle devenue adulte pour qu'elle commence à déposer des oeufs. Le nombre d'oeufs qu'elle déposera par jour et le nombre de jours pendant lesquels elle produira des oeufs dépend de la température, du taux d'humidité, de la nourriture de la plante et du nombre d'expositions aux produits pesticides. Sous des conditions favorables, une femelle peut déposer plus de 100 oeufs au cours de sa vie.
 
Grâce à son développement rapide, à son haut taux de reproduction et à sa facilité d'accoutumance, l'araignée rouge développe rapidement des résistances aux accaricides.
 
Lorsque les circonstances environnementales ne lui sont pas favorables, une femelle adulte est capable d'entrer en diapause (sorte d'hibernation). Ces circonstances peuvent être un raccourcissement brutal de la durée journalière d'exposition à la lumière, baisse importante de la température ou disparition ou détérioration de la nourriture à disposition. Dans ces cas-là, une fois les femelles adultes, elles deviennent rouge-orangées en trois à cinq jours. Une fois qu'elles ont été fertilisées, elles hibernent à des endroits cachés ou protégés, pas forcément sur les plantes elles-mêmes. Elles ne mangent pas durant cette période et ne déposent pas d'oeufs. Dès que les circonstances s'améliorent, (par exemple avec l'arrivée du printemps), les femelles redeviennent actives et recommencent à déposer leurs oeufs.
 
 
Les remèdes (de grand mère ou non )
 
- Vaporisation de savon sur les feuilles.
Le savon a le pouvoir d’étouffer les araignées, elle mourrons sous peu de temps. (penser à rincer le savon)
 
- Huile de NEEM à utiliser en vaporisation
 
- Buzz Off de BioBizz
Diluer 1 à 2 ml par litre d'eau à vaporiser sur la plante.
 
- Acariens de + grande taille et autres araignées dévorant les araignées rouge.
 
- Augmenter l'humidité du placard :
- Serviette humide
- Eau en évaporation
- Brumisateur (en croissance seulement)
 
- La douche froide par HMI
Citation :
Si tu as une baignoire, recouvre la terre de ton pot avec quelque chose d’étanche, et ouvre l'eau froide ( le + froid possible ) et avec le pommeau de douche tu arrose partout délicatement toutes les feuilles et surtout en dessous mais avec de la pression quand même !   L’idéal c'est de combiner les 2 techniques ce qui à l'avantage de rincer le BUZZOFF qui seul n'est parfois pas assez efficace.  
Pour empêcher ce phénomène :
 
- Liquide Homéopathique d'Humacult (pour culture en terre, arrosage et vaporisation)
 
Pour lutter contre ce phénomène :
 
- B'Cuzz Bio-Défense
- Bio protect de GHE
- Phytoseiulus persimilis (en vente dans les growshop) ce sont des acariens, mais prédateur des Tetranychus, ils les mangent jusqu'à la dernière et une fois qu'il n'y a plus de proie, les prédateurs meurent à leur tour.
 
Il vaut mieux traiter la plante pendant qu'il en est encore temps en période de croissance, les produits et résidus d’araignées seront toxiques pour la consommation.
 

 
 

 

 
 

 
 
 
 
 
 
 
addenduml 12-2019:
un petit deroulé de photos de qualité par @metaphase3
 








 
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Par Invité,
Volume 4 : Les insectes
 
 
1. Les chenilles
 
1.1. Symptômes
 
Chenille est un terme général pour beaucoup de larves de papillons. Elles ont un appétit énorme et le premier signe de leur présence est que des portions de feuilles seront mangées. Certaines chenilles prennent la couleur de la plante hôte, et sont donc dures à repérer. La méthode de "recherche et de destruction" est efficace si vous prenez le temps de les rechercher. Certaines chenilles gravitent naturellement vers les pousses les plus succulentes; donc regardez d'abord le long de la tige des pousses du haut.
 
 

 
 
 
1.2. Traitement
 
 
L'orthène et le diazinon sont des tueurs efficaces pour la plupart des chenilles. Pour un contrôle à long terme, vaporiser souvent avec la Bacille thuringiensis (une bactérie bénéfique) évite et élimine les chenilles, et beaucoup d'autres problèmes de larves ou de vers. Si vous trouvez des feuilles avec des parties mangées mais que vous ne pouvez pas trouver les chenilles, attendez quelques heures après que les lumières aient été éteintes. Rallumez les lumières, et vous trouverez probablement ces prédateurs de nuit près du sommet des plantes.
 
 
 
 
 
 
2. Les pucerons (verts,noirs,roses etc...)
 
Il en existe environ 8000 espèces !
 
 
 
2.1. Symptômes
 
 
N'épargnant rien ni personnes, les pucerons dans toute leur richesse constituent un fléau pour le jardinier. Les feuilles se crispent et s'enroulent suite à leurs piqûres pour y extraire la sève. Des boursouflures peuvent apparaître accompagnées de coloration rougeâtre. Les feuilles deviennent collantes.
Ils inhibent la croissance et sont vecteurs de maladies.
 
 

 
 
 
2.2. Traitement
 
 
Purin d'ortie.
 
Cette préparation, obtenue par macération de feuilles hachées dans l'eau (1 kilo pour 10 litres) puis dilution (20 fois), est assez efficace et tout à fait écologique.
 
 
Vous accorderez votre préférence aux produits à base de pyréthrines naturelles, de deltaméthrine, de roténone ou d'acides gras (savon noir insecticide).
 
 
Utilisation de coccinelles.
 
 
 
 
2.3. Remarque
 
 
Certaines plantes sont réputées éloigner les pucerons. C'est notamment le cas des : oeillets d'inde, menthe, thym, absinthe, sarriette.
 
N'hésitez pas à les planter à proximité des cultures exposées.
A l'inverse, il est bien connu que la capucine est un met de choix pour ces parasites. Il la préfère à tout le reste. Alors, si vous aimez les sacrifices...
 
 
[p]Qui dit pucerons dit fourmis. Très friandes du miellat qu'ils sécrètent en suçant la sève, les fourmis mènent les pucerons dans les branches des arbres et des arbustes où elles pratiquent l'élevage intensif.
 
Le meilleur remède est ici la traditionnelle bande de glu, que vous apposerez à 80 cm du sol, et qui constituera un obstacle infranchissable.
 
Vous pouvez également appliquer au couteau de la glu achetée en pot ; c'est tout aussi efficace à condition de rajouter un tissu ou une corde qui empêchera trop d'écoulement vers le bas.
 
 
 
 
 
 
3. La mite araignée & araignées rouges (Eriaphyid, Tetranychus urticae)
 
 
 
3.1. Symptômes
 
 
Les mites sont de minuscules crabes ou des créatures comme des araignées (0,25 mm à 1,6 mm) qui peuvent être noires, rouges, vertes ou jaunes (généralement, elles sont en partie noires et en partie transparentes). Vous noterez probablement d'abord que les surfaces supérieures des feuilles les plus basses ont des mouchetures - des petites taches minuscules blanches ou jaunes causées par les sucions des mites. Regardez la lumière au travers d'une feuille endommagée, et vous pourriez voir les mouchetures transparentes des dégâts des mites, ou des mouchetures noires, qui sont les mites elles-mêmes. Poussez-les avec votre doigt, et elles s'enfuiront (vous savez maintenant que vous avez un problème). Une mite, la mite eriaphyid est spécifique au cannabis. Si l'infection est bien établie, vous verrez des toiles d'araignée aux intersections des branches et des pétioles. A ce moment, vous serez en réelle difficulté, et si les plantes sont proches de la maturité, essayez juste de conserver les dégâts à un minimum avant de récolter.
 
Les premiers signes d'une attaque de mites araignées à deux points sont généralement des petits points décolorés puis des nécroses. Cependant sur des feuilles épaisses ce n'est pas toujours apparent.
 
Alors que les araignées se nourrissent sur le dessous des feuilles, elles retirent le contenu des cellules y compris la chlorophylle qui donne cette coloration verte aux végétaux.
 
Sans cette chlorophylle ces cellules apparaissent blanchâtres ou cuivrées. Les feuilles trop attaquées deviennent jaunâtres, sèchent puis tombent. Une grande population peut sévèrement effeuiller un plant, voire le tuer (moins de feuilles = moins de photosynthèse = croissance stoppée).
 
Les mites fabriquent aussi de fines toiles sur lesquels elles se déplacent. La face inférieure de la feuille est souvent recouverte de cette toile et si les araignées mites deviennent trop nombreuses, elle peuvent emballer les feuilles, les fleurs ou le plant entier et le rendre méconnaissable.
 
 

 
 
 
3.2. Traitement
 
 
Traitement pour araignées rouges et jaunes de Vilmorin qui est d'une redoutable efficacité et qui peut éradiquer les araignées pour plusieurs mois. Il faut appliquer ce produit sur les boutures ou les jeunes plants pour être sur de ne pas fumer de l'herbe étant rentrée à son contact. Ce produit est utilisable sur les cultures légumières et s'est complètement dégradé au bout de 28 jours. Or entre le moment ou on applique le produit et celui ou on consomme l'herbe plus de 2 mois vont s'écouler ce qui constitue une bonne marge de sécurité.
 
Faites très attention lors de la manipulation de ce produit, protégez vous la peau lors de la vaporisation, vaporisez également l'espace de culture.
 
 

 
 
 
 
 
4. Les cochenilles (Pseudococcus, Planococcus)
 
 
 
4.1. Symptômes
 
 
La cochenille ponctionne la sève du végétal-hôte. Elle infeste les rameaux et les feuilles (face inférieure de préférence). Ses dégâts directs (affaiblissement de la plante par prélèvement de sève) sont difficiles à évaluer. Le miellat provoque le développement de la fumagine qui entravent gravement l'activité photosynthétique ; de tels dégâts indirects sont en général plus sérieux.
 
Les populations de la Cochenille noire se réduisent sur les arbres qui manquent d'eau.
 
Remarque:
 
Comme le puceron, certaines Cochenilles entretiennent avec les Fourmis des relations de mutualisme : la Cochenille fournit du miellat (aliment énergétique) et, en retour, la Fourmi, par ses mouvements incessants, limite fortement l'action des entomophages (champignon parasite) de la Cochenille.
 
Une variété de cochenille sert à la fabrication d'un colorant alimentaire présent dans certains Chorizo.
 
 

 
 
 
4.2. Traitement
 
 
Utilisez une coccinelle prédatrice, Cryptolaemus montrouzieri, en début d'attaque.
 
 
Pulvérisez des huiles insecticides.
 
 
 
 
4.3. Remarque
 
 
Super-famille d'Homoptères caractérisée par un très fort dimorphisme sexuel. Les cochenilles sont généralement séparés en deux catégories :
 
- les cochenilles farineuses et floconneuses, d'un aspect blanc cotonneux
- les cochenilles à carapace, dont l'insecte est protégé par une épaisse carapace, souvent foncée.
 
La femelle adulte ressemble à une larve, en forme d'écaille, de galle ou couverte de cire. Le mâle possède une seule paire d'ailes (antérieures), des antennes et des pattes (tarses uni-articulés) développées et ne se nourrit pas.
 
On y trouve plusieurs familles importantes dont les Diaspididae et les Lecaniidae.
 
La cochenille est particulièrement polyphage, bien que certaines se spécialisent sur quelques types de plante. Parmi ses plantes-hôtes : l'Olivier, les agrumes, le Figuier, l'Abricotier, le Lierre (Helix), les Pittosporum, le Laurier-rose, etc...
 
Les larves de 2e et 3e stade qui ont hiverné muent et se transforment en femelles en avril-mai. Ces dernières se mettent à pondre rapidement. Chacune peut produire 150 à 2 500 oeufs. La période d'oviposition dure 10 à 15 jours au printemps et le double en fin de saison. Les 1ères larves de l'année apparaissent en juin, les dernières début août. En septembre, on observe un mélange de larves de différents stades avec quelques jeunes femelles adultes.
 
Les oeufs sont stockés par la femelle sous sa carapace. Leur éclosion survient au bout de 15 à 20 jours.
 
Ces dernières peuvent, si les conditions automnales sont clémentes, donner naissance à une 2e génération partielle.
 
 
 
 
 
 
5. Les mouches blanches(Trialeurode vaporariorum, Aleyrodes proletella)
 
 
 
5.1. Symptômes
 
 
Les feuilles deviennent poisseuses et se couvrent de fumagine.
 
Ces petites " mouches blanches " s'envolent au moindre mouvement de feuille. Cela vous montrera immédiatement leur présence. Comme tous les insectes piqueur suceur leur production de miellat rend les feuilles collantes, et apporte la fumagine. En soi la fumagine n'est pas un champignon dangereux car vous pouvez tout à fait l'enlever à l'aide d'un tissu humide. Par contre l'aleurode résiste assez bien au produit chimique, ce qui justifie l'utilisation d'Encarsia formosa. Utilisez-là entre avril et octobre car il lui faut une température assez élevée pour survivre et assez tôt par rapport au début de l'attaque car il lui faut du temps pour se reproduire. Les insecticides sont dangereux pour la guêpe n'utilisez que les savons insecticides pendant sa présence.
 
 

 
 
 
5.2. Traitement
 
 
Utilisation d'une guêpe parasite Encarsia formosa pour les plantes d'intérieur. Suspendre des pièges englués de couleur jaune ou viendront s'engluer les insectes adultes. Les savons insecticides réduisent le nombre d'aleurode. Dans le commerce spécialisé, vous trouverez aussi Macrolophus caliginosus qui est une punaise verte qui dévore aussi les aleurodes adultes que les oeufs.
 
 
Traitement chimique : déconseillé car les aleurodes ont développé une certaine résistance à ces produits.
 
 
 
 
 
 
6. La sauterelle des feuilles
 
 
 

 
Si vous avez déjà eu un jardin d'extérieur, vous avez probablement vu des sauterelles de feuilles. Généralement, elles sont vertes avec des rayures rouges et font environ 1,3 cm de long, bien qu'elles puissent être d'autres couleurs ou combinaisons de couleurs. Elles ne devraient pas être un problème d'intérieur.
 
 
 
 
 
 
6.2. Traitement
 
 
Si vous en voyez beaucoup, prenez le temps de vaporiser avec du pyrèthre, du malathion, ou du diazinon avant que tout problème sérieux n'apparaisse. Deux vaporisations minutieuses avec un de ces insecticides devraient éliminer ces insectes. Les cartes jaunes suspendues avec un revêtement collant, ou une aspiration, aident aussi dans les petits jardins.
 
 
 
 
 
 
7. Les coléoptères (Anobiidae)
 
 
 
7.1. Symptômes
 
 
Les puces (coléoptères) sont minuscules, noires ressemblent à des coléoptères et sautent comme des puces. Elles attaquent généralement seulement les fleurs, et apparaissent rarement sur la marijuana.
 
 
 
7.2. Traitement
 
 
Un traitement avec du diazinon ou du malathion devrait les éliminer du jardin.
 
 
 
 
8. Les thrips (Thrips tabaci, Frankliniella occidentalis)
 
 
 
8.1. Symptômes
 
 
La femelle pond ses oeufs dans le tissu végétal. Les larves qui apparaissent sont très mobiles et commencent immédiatement à se nourrir. Après le deuxième stade larvaire, elles se laissent tomber au sol afin de se transformer en pupe. La durée du développement oeufs->adultes prend 20 jours à 20°C jusqu'à 12 jours à 30°C. Si la température est assez élevée, une femelle peut produire plus de 100 descendants.
 
Les thrips causent des dégâts en suçant les cellules de l'épiderme. Les cellules sucées se remplissent d'air et donnent de cette façon une apparence argentée sur laquelle on voit de petits points noirs (les excréments). On peut constater encore d'autres dégâts, suivant la plante hôte.
 
Bien que moins ravageurs que les araignées rouges, les thrips endommagent vos cultures et vos plantes sont en mauvaise santé. Dans ce cas vous pouvez utiliser un insecticide polyvalent (vérifiez qu'il combat bien les thrips). Toutefois si le nombre de thrips est assez faible ne mettez pas d'insecticide vos plants seront un peu tachés mais ce ne sera pas dramatique.
 
 

 
 
 
8.2. Traitement
 
 
Insecticide spécifique ou PURIN D'AIL ET DE PIMENT ROUGE :
3 gousses d'ail ou une c. à table de poudre d'ail
1 gros oignon
1 c. à thé de poivre de Cayenne moulu ou 2 piment forts rouges
1/2 once de savon doux ou 1 c. à table de détergent liquide
1 pinte d'eau
 
 
Mélanger ces ingrédients et laisser reposer 1 heure. Filtrer le mélange et laisser couler dans un pulvérisateur. Appliquez.
 
 
 
 
 
 
9. ANNEXE : Les amis
 
 
 
9.1. Le ver de terre (Lumbricus terrestris)
 
 

 
Les vers de terre se nourrissent de matières végétales en décomposition. En traversant le tube digestif du lombric, la matière organique s'enrichit d'une flore microbienne très active qui favorise la fabrication de phytohormones indispensables à la croissance des plantes.
 
De par leurs galeries, ils assurent une bonne aération de la terre.
 
 
 
 
 
9.2. Les coccinelles (Coccinella septempunctata)
 
 

 
Soyons sérieux ! Bien sûr, il m'arrive de manger 150 pucerons par jour, mais je n'aime que ça ! Et moi, je ne tue que pour manger !
 
A la naissance je mesure 1 mm, et maintenant plus d'un cm. J'ai l'air un peu lourdaud, mais regardez comme je me faufile partout à la recherche des pucerons cachés sous les feuilles.
 
Je n'ai pas d'ailes et je suis aveugle (larve : photo du centre). Là où vous me mettez, je reste, à condition qu'il y ait des pucerons ! Alors s'il y a quelqu'un qui peut veiller sur vos plantes, c'est bien moi !
 
 
 
 
 
9.3. La droséra aliciae (Plante carnivore)
 
 

 
Grâce à cette plante carnivore, fini les soucis de moucherons dans votre placard !
 
Cette plante aime particulièrement la lumière, ne nécessite aucun entretien.
Attention, ne jamais donner d'engrais, et pour l'arrosage, utilisez uniquement de l'eau déminéralisée.
 
Genre eau pour batterie, fer à repasser. L'usage de tout autre type d'eau tuera cette plante !
 
Prix approximatif, entre 5 et 7 euros.
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Pucerons
Par Invité,
PUCERONS
 
Pucerons verts:

 
Pucerons noirs:

 
 
Géneralité:
 
Les pucerons sont des insectes de très petite taille, dont la longueur au stade adulte est comprise entre 2 et 5 millimètres.
Très polymorphes, ils forment un groupe de plus de 4000 espèces.
Cette variabilité marquée est également présente entre les individus d'une même espèce. Elle s'exprime pour différents caractères, tels que la taille, la morphologie, la coloration, le cycle de vie.
 
 
 
Dégat:
 
• croissance réduite
• feuilles flétries
• branches desséchées
• aiguilles rabougries
• feuillage frisé
• feuillage jauni ou descendant
 
 
- Les pucerons s’attaquent d’abord aux jeunes pousses tendres gorgées de sève ; on peut voir des colonies d'insectes entassés sur les tiges et sous les feuilles des jeunes rameaux en croissance.
 
- Certains pucerons s’enduisent d’une sécrétion cireuse blanche, semblable à de l’ouate ou de la laine (pucerons lanigères) ; d’autres espèces causent le développement de nodules, de chancres ou de gales sur certaines espèces de végétaux (pucerons à gales).
 
- Leur pompage de sève incessant cause la décoloration et l’enroulement des feuilles et retarde la croissance des jeunes pousses ; les aiguilles de conifères semblent rabougries ; les bourgeons piqués donnent naissance à des feuilles, des fleurs ou des fruits déformés et peuvent causer leur chute.
 
- Du miellat, une substance sucrée et gluante, recouvre les feuilles et les tiges, ce qui attire les fourmis, les guêpes et les abeilles.
 
- Lors d’une infestation sévère, le miellat s’écoule des arbres à grosses gouttes engluant les feuilles, les troncs, les trottoirs et les voitures.
 
- Une moisissure noire, appelée fumagine, se développe sur le miellat.
 
- Les plantes infestées manifestent un retard de croissance et un manque de résistance générale ; en grand nombre, les pucerons peuvent faire mourir des branches entières.
 
- Leur piqûre peut aussi transmettre des toxines et des maladies.
 
 
Cycle de vie
 
Les pucerons sont des insectes à métamorphose incomplète (hémimétaboles). Le jeune puceron est semblable à l'adulte ; pour grandir, il subit des mues (au plus 4).
 
Il existe deux types de reproduction chez les pucerons :
 
la reproduction sexuée ;
la parthénogenèse (sans fécondation).
 
 
 
Temps de développement et reproduction :
 
Les pucerons font partie de l'ordre des Homoptères, comme les cigales, les aleurodes et les cochenilles. Leur métamorphose est dite incomplète car il n'y a pas de stade larvaire. Les jeunes pucerons naissent semblables aux adultes puis subissent quatre mues successives.
 
Adulte:
 
corps mou en forme de poire, mesurant environ 2,5 mm (entre 1 et 4 mm) ; muni de six pattes, de deux paires d'ailes ou aptères (sans ailes)
Tête portant de longues antennes et un rostre suceur articulé (pièces buccales)
Abdomen muni d'un genre de queue (cauda) qui facilite l'écoulement du miellat et parfois équipé de deux petits tubes (cornicules)
Couleur variable : vert, rouge, noir, rose, jaune, marron ou bleuâtre
Les pucerons lanigères sécrètent une cire blanche semblable à de la ouate.
 
Nymphe:
 
Semblable à adulte mais de plus petite taille.
 
Œufs:
 
Petits, noirs et luisants.
 
Les pucerons ont un cycle biologique inhabituel et complexe. Certains pucerons passent leur vie sur la même plante tandis que d'autres doivent changer de plantes hôtes pour compléter leur cycle vital.
 
Certaines espèces s'adonnent à la reproduction sexuée tandis que d'autres se multiplient uniquement par parthénogenèse (sans fécondation).
Quelques espèces combinent ces deux méthodes en produisant d'abord une succession de générations unisexuées (femelles) suivie de quelques générations bisexuées (mâles et femelles) permettant l'accouplement et la fécondation des oeufs.
 
Dans les régions tempérées, les pucerons hibernent habituellement sous forme d’œufs, cachés entre les écailles des bourgeons, les crevasses de l'écorce ou enfouis sous terre. Certaines fourmis, qui font l'élevage des pucerons pour le miellat, abritent les œufs dans leur nid pour l'hiver. Au retour du temps chaud, elles les transportent sur les plantes hôtes pour les mettre en pâturage.
 
Au printemps, les œufs hivernants éclosent et la première génération est composée exclusivement de femelles aptères (sans ailes). Une fois matures (environ 8 jours à 20 °C), elles ne pondent pas d'œufs mais donnent naissance à de petits pucerons femelles déjà formés (ovovivipares), sans avoir besoin d'être fécondées. Durant leur courte vie (vingt à trente jours), chaque femelle peut engendrer de quarante à cent pucerons.
 
Au cours de l'été, des femelles ailées apparaissent régulièrement et migrent vers d’autres plantes pour former d'autres colonies. Elles continuent à se reproduire par parthénogenèse.
 
À l'automne, les femelles donnent naissance à des mâles ailés et à des femelles aptères. Après l’accouplement, les femelles fécondées pondent des petits œufs noirs et luisants, qu'elles collent sur la plante hôte entre les interstices de l’écorce et des bourgeons.
 
Selon le climat, il peut y avoir jusqu’à 12 générations par année
 
 
Conditions favorables :
 
Les températures chaudes en été ainsi que les automnes et les hivers cléments favorisent les pucerons. L’utilisation de fertilisants riches en azote ou à action rapide provoque la croissance rapide de pousses tendres et succulentes qui les attirent.
 
 
Prevention:
 
- Inspecter rigoureusement les nouvelles acquisitions de plantes pour éviter d’introduire des intrus dans votre jardin.
 
- Éviter les tailles drastiques et les excès d’engrais riches en azote qui favorisent la prolifération de pousses tendres et succulentes ; choisir des engrais à libération lente et à teneur modérée en azote.
 
- Intercaler quelques plantes pièges dans vos plates-bandes pour attirer et capturer les pucerons ; détruire et remplacer les plantes régulièrement ; choisir des espèces sensibles : capucine, pétunia…
 
- Planter des végétaux contenant des huiles répulsives au pied des arbres, dans les plates-bandes et autour du potager pour repousser les intrus : ail, citronnelle, absinthe, mélisse, menthe...
 
 
 
Traitement:
 
 
Traitement biologique:
 
Les insecticides végétaux tels que les purins d'absinthe, de feuilles de fougères sont efficaces contre les pucerons. Les larves de coccinelles se nourrissent des pucerons. Utilisez aussi les insecticides à base de pyréthrine naturelle ou de roténone.
Les pucerons sont très souvent élevés par les fourmis pour le miellat qu'ils sécrètent en suçant la sève.
 
Le purin d'orties est un répulsif naturel pour les pucerons et les acariens mais il a d'autres vertus : il sert également d'engrais, il stimule la croissance, renforçant ainsi les défenses naturelles des plantes. Il peut être ainsi utilisé aussi en prévention contre certaines maladies.
 
Le purin est obtenu par fermentation dont la durée est dépendante de la température.
Il est riche en azote ( N ), en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments.
Évitez la distribution aux plantes en fleurs, car sa forte contenance en azote favorisera le feuillage au détriment de la floraison. Préférez donc son utilisation pendant le printemps au moment ou la végétation redémarre ou après la fructification ou la floraison pour aider les plantes à refaire leurs réserves avant l'hiver.
 
Recette:
 
Fauchez 1 kg d'orties avant qu'elles soient montées en graine puis coupez-les en petits morceaux dans 10 litres d'eau de pluie.
 
Laissez macérer 3-4 jours à 18° C pour l'utiliser comme répulsif. Pour cela, filtrez la potion, diluez 1 litre pour 20 litres d'eau et pulvérisez vos plantes sensibles.
 
Laissez macérer 15 jours à 18° C pour une utilisation en tant qu'engrais. Remuez régulièrement votre potion. Laissez-la dans un coin à l'extérieur car l'odeur produite est plutôt désagréable.
 
Filtrez et diluez 1 litre de purin pour 10 litres d'eau et arrosez vos plants tous les quinze jours. Le contenu du filtre est à mettre au compost.
 
Le purin d'ortie est également un accélérateur de décomposition du compost, versez-en sur celui-ci.
 
Le purin d'ortie se conserve au frais près d'un an au garage ou au sous-sol dans des bouteilles hermétiquement fermées pour éviter que la fermentation ne reparte.
 
 
Les auxiliaires:
 
Il n'est pas recommandé d'acheter des coccinelles pour contrôler les pucerons à l'extérieur car, une fois matures, elles ont tendance à s'envoler vers d'autres lieux
 
Traitement chimique:
 
 
-Le meilleur est apparemment de pulvériser un aphicide à base "de Methomyl" ou de Malathion
 
-Insecticides à base de bifenthrine, de cyperméthrine ou de pyrimicarbe.
 
-Contre les pucerons noirs, laisser macérer un paquet de tabac pendant 24 h, ensuite vous filtrez et vous y ajoutez dans le litre obtenu, 15 cl de vinaigre et 15 cl de savon, vous vaporisez.
 
-Pour éradiquer l'invasion des pucerons dans votre jardin sans nuire aux autres insectes (abeilles, papillons...) utilisez une décoction de feuilles de rhubarbe.
Couper 500g de feuilles de rhubarbe en lanières, les faire macérer dans 5l d'eau froide pendant 24h.
Ensuite faire bouillir le tout 30' laisser refroidir puis filtrer le liquide. Conserver dans des bouteilles au noir.
Ce liquide contient un acide qui paralyse les pucerons et les tue. Bien plus efficace que la plupart des produit chimique.
 
En floraison, c'est plus délicat, un produit cependant se révèle très efficace
 
l'insecticide Polysect de KB
 

 
il est composé de 0.02g/l de Bifenthrine
Ce produit se dégrade en 7 jours pour les légumes et 14 jours pour les fruits donc on peut l'utiliser jusqu’à 10 jours avant de récolter nos plants!
 
 
Sources:
 
 
Canna Tech
Au jardin infos
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Lutter contre les araignées rouges
Par Invité,
Salut
 
Devant le nombre de cannabiculteurs touchés par ce fléau et ses ravages, j'ai décidé de faire une FAQ plus complète sur la bête noire des cultures d'intérieur!
 
Araignée rouges et jaunes
 
Tetranychus urticæ ou Tétranyque tisserand
 

 
Géneralité:
 
Ce n'est pas un insecte.
Il appartient à la classe des Arachnides, ordre des Acariens. Chaque individu (taille inférieure au mm) est pratiquement invisible mais les colonies importantes ne peuvent échapper au regard.
L'acarien, que l'on désigne volontiers sous le nom d'araignée rouge ou jaune, est un minuscule animal proche des araignées; il se distingue des insectes par l'existence d'un céphalothorax, l'absence d'ailes et la présence de quatre paires de pattes.
 
En général on ne les voit pas, il faut regarder sous les feuilles avec une grande attention
Prenez un microscope en cas de doute
Je vous préviens ça fait un choc!
 
La seule façon de mettre en évidence une attaque d'araignée rouge est de pulvériser de l'eau sur le feuillage avec un brumisateur; déjà elles détestent l'humidité, mais surtout cela permet de mettre en évidence les invisibles petites toiles qu'elles tissent autour de la plante.
Elles adorent l'azote ont les retrouvent sur les grandes feuilles
 
 
Dégat:
 

 
Les araignées rouges se développent surtout en milieu sec et chaud. La serre leur convient très bien.
Elles sucent le suc des cellules provoquant le jaunissement, la nécrose et la chute des feuilles.
 
Les acariens provoquent des dégâts aux feuilles comme aux jeunes bourgeons des plantes en leur faisant perdre leur belle couleur verte. Les feuilles deviennent gris mat (légèrement piqués de points blancs), puis des toiles d'araignée apparaissent; affaibli par les morsures répétées qui l'épuisent le feuillage sèche et enfin la plante meurt.
 
En appartement, les générations éclosent à un rythme effréné. Voici quelques repères qui vous permettront de mieux cerner ce parasite redoutable.
 
La lutte contre les acariens doit être systématique et répétée afin de stopper tout développement des colonies.
 
Seules les araignées jaunes tissent des toiles et quand elles en sont à ce stade c'est que vous êtes totalement envahi
 
Cycle de vie
 
L’araignée rouge a 5 stades dans son cycle de vie:
 
-Oeuf
-Larve
-Premier stade nymphal (protonymphe)
-Second stade nymphal (deutonymphe
-Adulte
 
Durant la période du stade larvaire et du stade deutonymphal, une phase active et une phase passive peuvent être distinguées.
 
Les oeufs de l’araignée rouge peuvent être facilement remarqués sous la surface des feuilles. Ils sont ronds, d’un diamètre d’environ 1.4 mm, et sont transparents lorsqu’ils viennent d’être déposés. Plus tard, ils deviennent opaques foncés. Lorsque le temps est venu pour la larve de sortir de l’oeuf, ils prennent une couleur paille.
 

 
 
Temps de développement et reproduction :
 
Le temps du développement de l’araignée rouge dépend de la température, du taux d’humidité, du type de plantation et de l’âge des feuilles. De ces différents facteurs, la température est le plus important. A des températures inférieures à 12°C, son développement est stoppé, ainsi qu’à des températures supérieures à 40°C.
 
Le développement est le suivant:
 
A 15°C:
 
-14,5 jours œuf
-6,5 jours larve
-5,5 jours protonymphe
-6,5 jours deutonymphe
soit 33 jours pour devenir adulte depuis la pose de l’oeuf
 
+ 3,5 jours pré-oviposition soit 36,5 jours jusqu’au dépôt du premier oeuf
 
A 20°C:
-6,75 jours œuf
-2,75 jours larve
-2,25 jours protonymphe
-3 jours deutonymphe
soit 14,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l’oeuf
 
+ 1,75 jours pré-oviposition soit 16,5 jours jusqu’au dépôt du premier oeuf
 
A 30°C:
 
-2,75 jours oeuf
-1,25 jours larve
-1,25 jours protonymphe
-1,5 jours deutonymphe soit 6,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l’œuf
 
+ 0,5 jours pré-oviposition soit 7,25 jours jusqu’au dépôt du premier oeuf
 
Prevention:
 
Les araignées rouges détestent l’eau. Certains préconisent de procéder à des pulvérisations pour les éliminer... ça ne peut pas faire de mal !
Des brumisations régulières peuvent avoir un effet préventif.
Vous pouvez aussi pulvériser une mixture de 50% de citron et 50% d'eau!
En effet, les acariens détestent les milieux acides
 
 
Traitement:
 
 
Il existe plusieurs recettes ou produits
 
- Buzz off et tous les produits grow shop
 
- 1L H20 + 30 ml (H2O2 17,5 vol) + 15 ml d'alcool à 70° non camphré (en pharmacie)
 
- Vilmorin pour araignées rouges et jaunes
 
- Saupoudrer au soufre, à la suie ou à la chaux vive.
 
- Une infusion d'épluchures d'oignons, d'épluchures de pommes de terre ou de feuilles de rhubarbe, à appliquer de manière répétée
 
- L'extrait spiritueux de dauphinelle ou une infusion de tomates, de capucine, d'ail, de prêle, de réglisse, de tagète (oeillet d'Inde) ou de soucis, feront également l'affaire
 
- Tous les produits à base de Pyrèthre
 
Bref, vous l'aurez compris la liste est longue!
 
Je vais m'attarder sur les deux plus efficace semble-t-il
 
Dans un premier temps, dès la découverte des spiders, sortez les plants afin de les traiter et nettoyez totalement le placard à la javel plusieurs fois. Les spider nichent partout, vous pouvez même arracher le mylar...
 
Chimique:
 
 
Il existe plusieurs produit efficaces comme le vilmorin ou le Polysect de KB pour araignées rouges et jaunes, mais ces produits ne sont pas absolument pas conseillés en flo de par leur toxicité
 
Par contre, en croissance vous pourrez vous en débarrasser facilement avec les produits bien chimiques^^
 
 
 
pour éliminer les cadavres d acariens lors de la récolte,
-Couper les têtes,
-Manucurer directement
-Pulvérisé de l'eau et du savon liquide (pour faire glisser les spiders)
-Puis mettre les bud dans la baignoire, avec le jet de la douche passer bien partout pour enlever le savon et les bestioles.
-Ensuite curing 2 heures dans l'eau tiède en remuant souvent.
-Ensuite essoreuse à salade, histoire d'enlever toute la flotte (et virer les derniers cadavres de spid)
-Puis séchage
 
 
 
Les auxiliaires:
 

 
 
Phytoseiulus persimilis
 
Ce prédateur est utilisé dans de grands espaces et est difficile en culture intérieure!
 
En revanche en out cela peut s’avérer très utile...
 
L’acarien prédateur : phytoseiulus a plus ou moins la même taille qu’un tétranique tisserand mais il est beaucoup plus mobile et a un corps en forme de goutte. Il se distingue également par sa couleur vert clair au début de son développement puis orangé.
 
Depuis longtemps, il est utilisé contre l'araignée. Par sa voracité et par son développement rapide, cet acarien prédateur peu exterminer entièrement un foyer de tétranique. Un adulte avale tous les stades de l’araignée rouge, environ cinq araignées adultes, 20 oeufs ou larves par jour. Quand il n’y a plus de proies le Phytoseiulus meurt.
 
Contrairement à l’araignée rouge, le phytoseiulus n’apprécie pas l’air sec. L’humidité de l’air est surtout important pour les oeufs et les très jeunes acariens prédateurs. En vaporisant de l’eau sur les plantes, on peut remédier à ce problème, ainsi son taux de reproduction augmente alors que celui des araignées diminue.
 
 
METHODE D'APPLICATION
 
Les Phytoseiulus sont livrés à l’état de nymphes et d’adultes sur vermiculite dans un petit tube.
Pour l’application il faut enlever le sticker de l’ouverture puis répandre les auxiliaires en saupoudrant sur une feuille dans l’ombre et sur la partie supérieure de la plante chaque secousse libère un peu moins de 10 acariens.
Avec un petit tube, on peut traiter jusqu’à 25 plantes de 2 m de haut ou jusqu'à 25m²
 
Il serait séduisant de se débarrasser des tétranyques en utilisant un de ses prédateurs naturels.
Phytoseiulus persimilis est un autre acarien qui dévore les araignées rouges à tous les stades de leur développement (oeufs, larves, adultes).
 
Comportement du prédateur:
 
La femelle Phytoseiulus persimilis se nourrit de Tetranychus urticae à tous stades. La larve ne mange pas, mais la nymphe mange les oeufs, les larves et les protonymphes de l’araignée rouge.
Le nombre de proies mangées dépend du nombre de proies et de prédateurs, de la température et du taux d’humidité.
 
Lorsque la température augmente, la consommation des araignées rouges augmente aussi. Cependant, Phytoseiulus persimilis est sensible aux températures supérieures à 30°C. A plus de 30°C, elle peut même arrêter de manger. La meilleure température pour un bon contrôle de l’araignée rouge se situe entre 15°C et 25°C.
 
A 20°C, une araignée prédateur adulte peut tuer cinq araignées rouges adultes ou vingt jeunes larves ou oeufs. L’activité du prédateur et le nombre de proies tuées augmente lorsque le taux d’humidité diminue, mais il faut alors noter qu’avec moins de 60 % de taux d’humidité, le temps de développement et l’éclosion des oeufs sont ralentis.
 
Etant donné que le temps de développement de l’oeuf au stade adulte est à peu près deux fois plus rapide chez le prédateur, sa population va rapidement augmenter alors que celle de l’araignée rouge va rapidement décroitre.
 
Les femelles Phytoseiulus persimilis en particulier sont de bons prédateurs d’araignées rouges. Elles utilisent la nourriture pour leur propre métabolisme mais principalement pour la production de leurs oeufs. Une femelle peut déposer jusqu’à cinq oeufs par jour jusqu’à un total de poids identique à son propre poids.
 
Phytoseiulus persimilis est presque complètement dépendant de Tetranychus urticae en ce qui concerne sa nourriture. Cette araignée prédateur se nourrit des araignées du genre Tetranychinae. S’il y a pénurie de proies, Phytoseiulus persimilis se nourrit alors de ses propres rejetons. Lorsqu’il n’y a plus de nourriture du tout, elle peut survivre quelques temps dans de l’eau et du miel. Cependant, la reproduction cesse dans ce cas-là.
 
Normalement, il faudrait recréer un écosystème complet mais apparemment le prédateur en question se nourrit uniquement de red spider et meurt quand il n y en a plus...
 
Toutefois pour ceux que ça intéresse,voici le développement des red spider et de leur prédateur...
 

 
L’araignée prédateur Phytoseiulus persimilis peut être utilisée pour contrôler l’araignée rouge Tetranychus urticae dans beaucoup de sortes de plantations. Dès que la première araignée rouge est détectée, l’introduction du prédateur peut commencer.
 
Le taux d’humidité ne doit pas être trop bas et la température doit être, pour obtenir les meilleurs résultats, régulièrement aux alentours de 20°C. Ainsi l’araignée prédateur peut garder le contrôle de l’araignée rouge durant toute l’année.
 
L’araignée prédateur Phytoseiulus persimilis est fournie généralement en bouteilles-spray, ce qui permet une répartition efficace dans la plantation, ou en sachets papier qui peuvent être facilement attachés à la plante. Ce second système est particulièrement recommandé pour le contrôle de l’araignée rouge en serre.
 
 
Il existe d'autres prédateurs comme le Amblyseius californicuscelui ci peut survivre plus longtemps et une fois les araignées exterminées, il se nourrit de pollen ou le Feltiella acarisuga qui lui est une larve.
 
Conclusion
 
Les Red Spiders sont les bêtes noires du cannabiculteur, elles s'installent très facilement et selon la température se propagent très vite
On peu limiter le risque en gardant une température faible 22° le jour,une environnement acide (pulvé de citron) les feront réfléchir à 2 fois, je vous conseille de pulvériser à titre préventif du KB polysect tt les 15jours ainsi que sur la terre
 
En cas d'attaque:
 
-Appliquez le traitement de KB Polysect
-Diminuer l'azote
-Augmenter l'hygrométrie
 
Ces araignées viennent de dehors, elles sont transportées par le vent, les vêtements, les plantes intérieures peuvent les attirer, bref très difficiles à gérer...
 
Je fais ce tuto car j'ai bien galéré à m'en débarrasser et là je tiens le bon bout...
 
 
 
 
 
Sources:
PAUL-ALAIN MAGNOLLAY, HORTICULTEUR
Charriere distribution
The Green Touch SA
Plantes et jardins
Cann-Tech
 
Remerciement:
 
Toutancarton pour les photos
Gen&tik
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Les thrips description et lutte
Par azmaster,
LES THRIPS
 

1 Généralité:
 
Les thrips sont des insectes allongés et minuscules avec des ailes qui ressemblent à des plumes. Les femelles sont parthénogéniques, ce qui veut dire que les thrips peuvent se reproduire sans les mâles, du moins pendant quelques temps. Les nymphes ressemblent aux adultes sauf qu'elles n'ont pas d'ailes et sont plus pâles. L'identification des différentes espèces de thrips est difficile étant donné que ces insectes sont très petits.
 
F. occidentalis est une espèce remarquablement polyphage, signalée sur 244 espèces végétales de 62 familles. Aux Etats-Unis, le ravageur s'attaque surtout aux fleurs de cultures d'extérieur, comme abricotier, Cucurbitaceae, fraisier, glaïeul, oeillet, nectarinier, pêcher, pois, pois de senteur, poivron, prunier, rosier, tomate.
En Europe, il est connu surtout en serre, sur une gamme de plantes-hôtes qui ne cesse de s'étendre. Les plantes-hôtes les plus fréquentes sont chrysanthème, Gerbera, rosier et Saintpaulia.
 
 
 
2 Dégât:
 
Les nymphes et les adultes des thrips endommagent les plantes en frottant et en égratignant les tissus végétaux ce qui laisse sortir la sève qu'ils suçent par la suite.

Ceci a pour effet de provoquer l'apparition de taches pâles et argentées et la déformation des points de croissance mais ils peuvent aussi se nourrir de pollen et de nectar. La dispersion de pollen ainsi occasionnée peut conduire à la pollinisation et ainsi à la sénescence prématurée des fleurs. Ceci peut détériorer gravement la valeur commerciale de certaines cultures florales comme les Saintpaulia.  
Ils ne dépassent pas 2,5 mm de long. De nombreuses espèces sont décrites.
Les infestations par F. occidentalis se manifestent principalement par une décoloration de la face supérieure des feuilles, avec dépressions aux points d'attaque
 
Le thrips est ainsi un ravageur direct, à l'encontre des acariens ou mineuses, ravageurs indirects qui s'attaquent aux feuilles et laissent une possibilité de traitement avant que les dégâts visibles ne réduisent la qualité.
 
.
3 Contamination
 
Les thrips sont aisément disséminés par le vent, ainsi les serres peuvent être rapidement recontaminées.
Ils sont aussi portés sur les cheveux et les vêtements ainsi que sur du matériel et des conteneurs mal nettoyés .
Le comportement agressif des femelles les amène à une activité intensifiée dans la culture. En courant, sautant ou volant, de petites populations se disséminent rapidement dans une serre.
 
a_Temps de développement et reproduction :
 
le cycle de reproduction étant de 20 jours environs, il faut traiter toutes les semaines pendant au moins 3 à 4 semaines .
La femelle pond ses oeufs dans le tissu végétal. Les larves qui apparaissent sont très mobiles et commencent immédiatement à se nourrir. Après le deuxième stade larvaire, elles se laissent tomber au sol afin de se transformer en pupe. La durée du développement oeuf-adulte prend/
La durée totale du cycle est de
 
- 44,1 jours à 15°
- 22,4 jours à 20°
- 18,2 jours à 25°
- 15 jours à 30°
 
Chaque femelle pond de 20 à 40 oeufs.
 
La période de pré-ponte est de 10,4 jours à 15°C,
de 2-4 jours à 20 et 30°C.
Le taux de reproduction est maximal à 20°C (95,5 oeufs éclos par femelle).
Les oeufs sont insérés dans le parenchyme des feuilles, des fleurs et des fruits, et éclosent en 4 jours à 27°C (en 13 jours à 15°C). Les oeufs sont très sensibles au dessèchement, et subissent une forte mortalité à ce stade
 
Si la température est assez élevée, une femelle peut produire plus de 100 œufs .
 
 
 
Différent stade:
 
Morphologie
 
Oeuf
Opaque, réniforme et 200 µm de longueur.
Larve
Les deux premiers stades sont petits, le premier transparent, le deuxième jaune doré.
Pseudonymphe
La première porte des ébauches alaires et des antennes courtes et érigées. La deuxième est inactive, avec des ébauches alaires plus longues. La distribution adulte des poils commence à s'établir. Les antennes sont recourbées vers l'arrière. Les deux sont blanches.
Adulte
Mince et minuscule (moins de 2 mm); ailes jaunâtres, étroites et frangées. Le mâle est plus petit, avec abdomen étroit à extrémité arrondie et jaune pâle, presque blanc. La femelle a un abdomen plus arrondi mais portant une pointe à l'extrémité et sa couleur peut passer du jaune au brun.
 

Il y a trois ou quatre stades larvaires:
 
Deux premier: les larves s'alimentent activement,
Deux derniers correspondent à des pseudonymphes, respectivement ‘prénymphe’ et ‘nymphe’, qui ne s'alimentent pas.
 
La larve du premier stade émerge du tissu végétal la tête la première, et commence à se nourrir presque immédiatement.
 
La première mue intervient après 1-3 jours à 27°C (7 jours à 15°C).
 
Les larves de 2e stade sont très actives et recherchent des sites bien enfermés pour s'alimenter.
La durée de ce stade varie entre 3 jours à 27°C et 12 jours à 15°C.
 
La larve de 2e stade devient inactive, puis se mue en pseudonymphe, stade qui dure 1 jour à 27°C et 4 jours à 15°C.
 
La nymphose peut avoir lieu à des sites assez variés, souvent dans le sol mais aussi, par exemple, dans une fleur, surtout si celle-ci, de part sa structure, offre un site très bien protégé. Le dernier stade larvaire est totalement inactif. Sur un cycle de 30 jours, plus de 10 jours peuvent se passer à ce stade dans le sol.
 
En général, l'adulte émerge après 2 à 9 jours, selon la température.
 

La femelle nouvellement émergée reste peu active pendant 24 h, mais devient extrêmement active quand elle atteint la maturité.
 
Elle vit 48 jours en condition de laboratoire, mais peut survivre jusqu'à 90 jours. Le mâle a une longévité de 5 % de moins.
La ponte commence 72 h après l'émergence et continue de manière intermittente, pendant la vie de l'insecte.
 
A 27°C, une femelle pond en moyenne de 0,68 à 1,63 oeufs par jour. Les populations naturelles comprennent généralement 4 fois plus de femelles que de mâles, ces derniers provenant d'oeufs non fertilisés que peuvent pondre des femelles vierges.
 
 
 
3 Prevention:
 

Le dépistage est très important pour les thrips car ils se reproduisent très rapidement et sont difficiles à contrôler. Parce qu'ils sont très petits et plutôt discrets, les thrips peuvent être très nombreux avant qu'on ne détecte leur présence .
 
Des petites marques argentées sur les feuilles et les fleurs ainsi que des petits dépôts noirs (excréments) sont des signes que des thrips sont présents. Souvent, les dommages sont plus importants en été alors que les populations s'accroissent sans qu'on s'en rende compte.
 
Les thrips adultes se retrouvent souvent sous le feuillage. L'adulte du thrips des petits fruits se cache aussi dans la fleur où il est facile à voir. Lorsqu'on suspecte leur présence, un moyen simple de détecter les thrips est de secouer vigoureusement une fleur dans la paume de la main et d'examiner à la loupe.
 

• Inspectez méticuleusement les plantes que vous introduisez dans la maison, celles que vous venez d’acheter et celles qui ont passé l’été à l’extérieur.
 
• Maintenez la vigueur des végétaux en les arrosant régulièrement.
 
• Désinfectez les outils de taille avec de l’alcool isopropylique à 70 % (alcool à friction).
 
• Procédez à un dépistage fréquent.
 
5 Traitement:
 
a_Moyens de lutte physiques
 
• Isolez les plantes dans une pièce fraîche.
 
• Taillez et détruisez les tiges et les feuilles très endommagées.
 
• À l’extérieur, délogez les thrips avec un jet d’eau assez fort, avant de les entrer.
 
• À l’intérieur, passez les plantes sous la douche.(Un jet d'eau va assomer les thrips et les faire tomber des plants. Le même jet d'eau additionné de savon va les étouffer)
 
• Si l’infestation est importante, effectuez un rempotage avec un terreau sain.
 
 
 
b_moyen de lutte biologique
 

Acariens prédateurs
des acariens predateurs il en existe plein :
amblyseius cucumeris et ambuseius barkari,Neoseiulus cucumeris, iphiseius degenerans ,Neoseiulus barkeri et Euseius hibisci
 
l' Amblyseius cucumeris, est un acarien prédateur qui peut maintenir les populations de façon à ce que les dommages soient faibles. Amblyseius est de couleur rose pâle et dépose ses oeufs sous les feuilles le long des nervures. Un proche parent, Amblyseius mckenziei (=barkeri), est aussi utilisé contre le thrips de l'oignon et le thrips des petits fruits.
 
Les Amblyseius ne s'attaque qu'au nymphes (les adultes sont trop gros) et même souvent qu'au premier stade nymphal. En conséquence, le contrôle n'est pas immédiat et prend plusieurs mois à s'effectuer. Un autre inconvénient d'Amblyseius est qu'il entre en diapause à l'automne. Ce prédateur ne pond pas pendant les jours courts d'octobre à février. Des températures supérieures à 21C la nuit et l'éclairage artificiel peuvent induire la ponte pendant cette période. Il est toutefois péférable de ne l'employer que de février à septembre. La température idéale pour Amblyseius est entre 20 et 25C et le taux d'humidité de 70%.
 
Pour un contrôle efficace, il faut introduire les acariens prédateurs tôt afin que la population soit assez grande lorsque les thrips pullulent. Cela veut dire de les introduire soit quand les plants sont petits, quand moins de 25% des feuilles sont infestées de nymphes ou quand moins de 10% des feuilles sont infestées d'adultes. Amblyseius va survivre même avec des populations de thrips très basses. Malgré tout, les thrips vont souvent entrer de l'extérieur de la serre au printemps et la population de prédateurs n'est pas suffisante pour assurer un contrôle satisfaisant dans ce cas.
Tableau 1 - Densité de l'acarien prédateur Amblyseius cucumeris à introduire pour lutter contre le thrips des petits fruits selon la culture
 
Amblyseius n'est pas très efficace sur le concombre. Il a de la difficulté à se déplacer sur les feuilles pubescentes du concombre. Il est donc important de mettre des prédateurs sur au moins deux feuilles de chaque plant et sur 75 à 100% des feuilles infestées. Sur le concombre, les applications se poursuivent jusqu'à ce que le ratio prédateur/ravageur soit de 1, soit jusqu'à ce qu'il y ait autant de feuilles avec des prédateurs qu'avec des thrips ou même plus si l'infestation est forte.
 
Les prédateurs sont expédiés dans du son de blé ou de la vermiculite habituellement. Il est bon de mélanger le son avant de le mettre sur les feuilles et de ne pas le laisser en tas sur les feuilles.
 
En plus d'Amblyseius cucumeris, il est conseillé aux producteurs en serre d'introduire d'autres acariens prédateurs, du genre Hypoaspis. Ces acariens vivent en colonie au sol et vont se nourrir des nymphes de thrips qui tombent des plants pour la pupaison. Les Hypoaspis sont utilisés surtout dans la lutte contre les sciarides, mais il a été démontré qu'ils réduisaient jusqu'à 30% l'émergence des thrips adultes.
 
_Insectes prédateurs
 
Les syrphides, disponibles commercialement, attaquent les thrips comme bien d'autres insectes. Plus spécialisés, les anthocorides (punaises prédatrices) sont maintenant disponibles commercialement spécifiquement pour la lutte aux thrips en serre. Ainsi, la punaise pirate (Orius tristicolor - Minute pirate bug) attaque tous les stades des thrips et est utilisé depuis 1992 dans les serres québécoises avec plus de succès qu'Amblyseius. On retrouve naturellement cette punaise sur la luzerne et la verge-d'or entre autres.
 
les guêpes parasites: thripobis semiluteus Ceranisus menes,Goetheana shakespearei)
 
les colleopteres de l'espèce Orius
Insecticides végétaux
 
Pour les plantes ornementales, les purins et poudrages à base de tabac sont efficaces (non-homologués en production biologique). Les poudrages de souffre et de tabac combinés ont été la mesure par excellence contre les thrips pendant de nombreuses années dans les serres.
 
Dans des serres hollandaises, on a utilisé avec succès l'ail contre les thrips. Il s'agit de placer un plant d'ail par 25 mètres carrés (270 pieds carrés) de banc de culture. L'ail peut aussi être utilisé en purin.
 
La roténone ou le pyrèthre sont les recours d'urgence quand rien d'autres ne fonctionne.
 

le champignon verticillium lecanii
est efficace aussi
 

Mulchs
 
Comme pour dans le cas des pucerons, les mulchs d'aluminium empêchent les thrips d'attaquer les plantes qui ne poussent pas trop en hauteur. Pour les rosiers, on peut par exemple fabriquer une plaque recouverte d'aluminium qui va couvrir la base du plant et la dépasser de 30 à 60 cm. Les thrips perdent le sens du haut et du bas à cause des reflets.
 
insecticide bio
Laissez macérer une ou deux gousses d'ail dans un litre d'eau pendant 24 heures. Filtrez la macération et ajoutez-y une cuillère à soupe de savon à vaisselle sans phosphate. Pulvérisez ensuite toutes les parties de la plante infestée, jusqu’à égouttement. Répétez le traitement tous les cinq jours pendant trois ou quatre semaines.
 
• Des insecticides à base de savon sont également offerts dans le commerce. Suivez les directives du fabricant.
 
d_Autres
 
La terre diatomée est efficace lorsque appliquée au sol autour des plants pour contrôler les nymphes et les pupes et sur les fleurs ou sous les feuilles. Le savon insecticide est surtout approprié dans le cas des thrips de serre qui passe toute leur vie sur les plantes
 
les plaques collantes bleues ou roses
le retrait manuel donne aussi des résultats SI la population se limite à quelques individus ...
 
recette PURIN D'AIL ET DE PIMENT ROUGE
 
3 gousses d'ail ou une c. à table de poudre d'ail
 
1 gros oignon
 
1 c. à thé de poivre de cayenne moulu ou 2 piment forts rouges
 
1/2 once de savon doux ou 1 c. à table de détergent liquide
 
1 pinte d'eau
 
Mélanger ces ingrédients et laisser reposer 1 heure. Filtrer le mélange et laisser couler dans un pulvérisateur. Appliquer
 

c_lutte chimique
 

En croissance vous pourrez vous en débarrassez facilement avec les produits bien chimique^^
 
En floraison,c'est plus délicat,un produit cependant se révèle très efficace:
 

Puceron systemique. Fertiligène
Insecticide longue durée qui protège toutes les cultures ornementales contre les pucerons, cochenilles, mouches blanches, thrips, cicadelles et mineuses du marronnier.
Liquide à diluer.
 
Systémique: en circulant dans la sève, il corrige les défauts d'application, il reste actif pendant 3 à 4 semaines et prévient donc des réinfestations.
 
1 ers résultats en 24 heures sur pucerons.
Sans classement toxicologique pour l'homme ni pour l'environnement.
 
l'insecticide Polysect de Kb
 
Il est composé de 0.02g/l de Bifenthrine
Ce produit ce dégrade en 7 jours pour les légumes et 14j pour les fruits donc on peu l utiliser nous jusqu'à a 10jours avant de récolter nos plants!
 
Si vous l utilisez tard en flo pour éliminer les cadavres d insecte:
Lors de la récolte,
-Couper les têtes,
-Manucurer directement
-Pulvérisé de l'eau et du savon liquide (pour faire glisser les spiders)
-Puis mettre les bud dans la baignoire,avec le jet de la douche passer bien partout pour enlever le savon et les bestioles.
-Ensuite curring 2 heure dans l'eau tiède en remuant souvent.
-Ensuite essoreuse à salade, histoire d'enlever toute la flotte,
-Puis séchage
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Les aleurodes ou mouche blanche .
Par Invité,
Voila, depuis quelques temps , les Aleurodes
ont élu domicile sur mes deux Salvias et elles ont tendance à flirter avec mes PM.
 

Après de multiples recherches et un bon , j'ai testé un mix de solutions internet.
 
Temps :50 minutes ( mais 35 de pose )
Matériel: du tabac a rouler (la moitié d'une cigarette)
: du savon liquide (ou solide dissout dans de l'eau)
: une baignoire
: un récipient résistant à la chaleur
: deux sacs plastique
 
Comment faire :
 
Préparez vos récipient avec le tabac à l'intérieur.
Emballez votre petite par le dessus avec le sac plastique
Déposez votre tabac au pieds de votre petite
Allumez le tabac est faites le fumer au maximum
Refermez le tout en passant le sac sous le pot
 
Puis (la partie que je préfère), ne rien faire, et patienter pendant une trentaine de minutes.
 
Après la pause, déballez délicatement votre cadeau.
 
Vous retrouver la plupart des adultes, morts ou agonisants .
 
Puis dans la baignoire, prenez le second sac pour désormais protéger la terre .
Avec le savon, frottez le dessous des feuilles ( pour ma part j'utilise un petit pulvérisateur qui permet de mieux faire mousser ) puis laissez reposer cinq minutes .
 
Il vous suffit maintenant de frotter légèrement le dessous des feuilles pour décoller les larves .
 
Pour finir, prenez votre douchette et rincez délicatement chaque feuille.
 
Lutte Bio
 
Plusieurs options sont disponibles pour contrôler les sciarides de façon biologique, mais toutes ces options ne s’attaquent qu’aux larves et aucune ne touche aux adultes.
 
 
-Hypoaspis miles est un acarien qui vit au sol et qui se nourrit de larves de sciarides.
Il est empaqueté dans du bran de scie que l’on peut saupoudrer directement sur la surface du sol ou incorporer dans le terreau avant de planter.
Ces acariens se reproduiront en serre, ce qui signifie qu’une seule application peut souvent suffire.
Ils sont actifs quand les températures de sol sont supérieure à 50°F et sont plus efficaces quand les plateaux ou les pots sont côte à côte, ce qui facilite leur dispersion.
Si les sciarides sont déjà en grand nombre, ces acariens prédateurs devront probablement être utilisés en combinaison avec soit le Vectobac (Bacillus thuringiensis var. israelensis) ou les ématodes (Steinernema feltiae) quand ils seront relâchés, car cela peut prendre plusieurs semaines pour que les populations de Hypoaspis miles atteignent un niveau de contrôle efficace.
Ils se nourriront d’autres proies (telles que les pupes de thrips) en l’absence de larves de ciarides.
Les pesticides qui tombent au sol peuvent affecter Hypoaspis.
 
 
-Bacillus thuringiensis israelensis est un pathogène contre les insectes qui est vendu sous la marque commercial Gnatrol aux Etats-Unis, alors qu’au Canada, on le vend sous la marque commerciale de Vectobac.
Cette sous-espèce de bactérie est spécifique à certaines larves de Diptères, ordre qui englobent les mouches.
La bactérie doit être ingérée par la larve de sciaride.
Puis cette bactérie relâche une protéine mortelle en forme de cristal dans l’estomac de l’insecte.
L’insecte infecté cesse de se nourrir en dedans de quelques heures, mais la mort peut survenir plusieurs jours plus tard.
La bactérie ne quitte pas la larve infecté et ne peut donc se répandre à d’autres larves de sciarides.
Le matériel est le plus efficace quand les jeunes larves de sciarides se nourrissent activement; les plus vieilles larves doivent se nourrir plus longtemps pour ingérer une dose mortelle de bactéries.
Une à trois applications peuvent être nécessaires, dépendamment du niveau d’infestations des sciarides.
Le matériel ne devrait pas être mélangé dans le pulvérisateur avec des concentrés de fertilisants (mais des solutions diluées peuvent être appliquées en même temps) ou avec tout autre composé contenant plus de 100 ppm de cuivre ou de chlorure.
Il a une durée de vie d’une année lorsqu’il est entreposé sous conditions de réfrigération et est compatible avec la plupart des pesticides.
 
 
-Steinernema feltiae est un nématode ressemblant à un ver microscopique.
Il est vendu et homologué au Canada sous les marques commerciales de Entonem ou Nemasys.
Les nématodes sont mélangés avec de l’eau et appliqués à l’aide d’un injecteur ou d’un pulvérisateur à basse pression en prenant soin d’enlever les filtreurs.
Les nématodes se déplacent dans le substrat à l’aide du film d’humidité et pénètre dans la larve de sciarides par les ouvertures naturelles du corps.
Une fois dans le corps de l’insecte, les bactéries relâchent une toxine qui tue la larve en moins d’un à deux jours.
Les nématodes se reproduisent à l’intérieur de la larve et peuvent continuer d’infecter d’autres larves de sciarides.
Une humidité de sol adéquate est requise pour que les nématodes se déplacent dans le sol et trouvent leurs hôtes.
Une application est parfois suffisante, spécialement si elle est utilisée en combinaison avec le Vectobac.
Ces nématodes bénéfiques ne peuvent absolument pas être utilisés en combinaison avec des nématicides (pesticides chimiques)
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Par azmaster,
Introduction :
 
Bonjour, le but de cette FaQ est d'insister sur l'importance, lors d'une lutte (chimique) contre quelconques envahisseurs du règne des insectes ou des arachnides, d'alterner les produits.
 
(Préférons avant le chimique, les solutions via prédation, ou autres décoctions bio.)
 
Problématique :
 
Le problème est le suivant : souvent une population d'insecte est composée de nombreux individus, à différents stades (Oeufs, larvaires, adultes, ...)
 
Donc, on peut en déduire que plus il y a d'individus, plus il y a de différences de bagage génétique.
 
Ce qui m'amène à vous montrer ce super schéma :
 

 
Voilà donc le vrai problème, souvent un individu présentera une résistance.
 
Cas fréquent :
 
A) Le weedeur remarque une infestation de, disons, des araignées rouges. (Vous les adorez, donc :-D )
 
Il traite au KB Polysect (bifenthrine) et tue, souvent, presque toute, voire toute (s'il a du bol) la population d'envahisseurs.
 
C) Il reste (comme dans le schéma) des survivants résistants.
 
D) Il retraite.
 
E) Il en a trop marre, alors il achète, admettons, du Multisect, qu'il applique exactement comme ci-dessus.
 
F) Résultat : Il a une super espèce sélectionnée de spider résistante.
 
 
Solutions :
 
-Traiter dès le début de l'infestation, avec plusieurs produits.
 
-Utiliser un systémique, mais pas plus de 2 fois le même, sinon -> Schéma.
 
-Utiliser un produit non systémique ; Huile de neem, SNS-217 (Miraculeux) ...
 
-Ne pas traiter deux environnements avec le même produit (pour éviter propagation de Cro en Flo, par exemple).
 
Systémiques :
* Kb Polysect, Edialux Formusect -> Bifenthrine
* Kb Multisect -> Acetamipride
* Confidor -> Imidaclopride
* Masai -> Tebufenpyrad
D'après moi, avec ces trois là, impossible de ne pas venir à bout d'un envahisseur quelconque.
 
 
Voici la fin de cette FaQ, en espérant qu'elle anéantira ces mauvaises habitudes, à savoir : Acheter un nouveau produit quand on a sur-utilisé le précédent.
 
Cordialement.
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