Technique Taille et Palissage
Voilà une petite technique qui marche assez bien :
Vous palissez votre plante (de 2-3 semaines) avec un angle de plus ou moins 70° avec le sol :
Là normalement , il y a des feuilles plus hautes que d'autres (feuilles coté terre / feuilles coté lampe) , vous "tricotez" les feuilles entre elles (la plus basse va au dessus de la plus haute de l’étage suivant) de façon à ce que toutes les feuilles soient de chaque coté du tronc .
Ce tricotage de feuilles permet aussi aux branches secondaires d’être exposées en pleine lumière sans feuille qui les masque et d'avoir toutes les nouvelles pousses alignées. Voila la plante 5 jours plus tard :
Il faut "tricoter" souvent avec les feuilles car elles ont tendance à reprendre leur place d'origine.
Au bout d'une semaine max les branches secondaires sont bien sorties et il est temps de tailler l’apex (le sommet). Coupez au dessus du 5eme étage (même si vous avez une plante de 8-10 étages , c'est même mieux)
le palissage peut être maintenant relâché à 90° .
7 jours plus tard , miracle ! vous avez une plante avec 6-10 branches secondaires très bien développées et à la même hauteur en un à peu près 1 mois .
Le but de cette technique est de faire partir la plante sur deux têtes au lieu d'une, pour cela il suffit de couper la tête principale de la plante.
1. Explication:
Utilisez des ciseaux, un couteau, ou un cutter pour couper la pousse au milieu d'une internode (la mi-distance entre la pousse croissante et la paire de feuilles suivante en-dessous). Ne taillez pas les plantes avant qu'elles n'aient au moins trois paires de feuilles autrement vous retarderez leur développement. Tailler la pousse du haut encourage les pousses latérales (les branches de côté) à se développer.
Donc en coupant la tête principale, cela favorise le développement des branches secondaires, ce qui fait qu'au lieu d'avoir une tête on en obtient deux voir plus. Cette technique peut théoriquement être répétée à l'infini (même si c'est long lol) pour obtenir 4 têtes puis 8 puis 16 etc... Le résultat est que la récolte se développe avec une couche volumineuse de têtes à récolter plutôt qu'avec quelques sommets simples donc augmentation du rendement. (note de la team : voir le guide sur main-lining)
Les cultivateurs d'intérieur préfèrent généralement ne pas tailler leurs sommets de plantes parce qu'ils veulent remplir l'espace avec autant de plantes que possible. Taillez le sommet d'une plante seulement si elle dépasse nettement toute les autres plantes. Ou taillez les sommets si vous avez juste quelques plantes et voulez remplir l'espace horizontal. Ne taillez pas les pousses du sommet à maintes reprises. Si vous le faites, vous finirez avec des plantes avec de nombreuses pousses florissantes minces qui sont difficiles à manucurer et ont une petite substance ou un petit poids.
Là où beaucoup de cultivateurs se trompent, c'est en taillant trop souvent ou trop tôt dans la croissance. Si vous taillez trop souvent, en coupant à maintes reprises les pousses les plus robustes, vous récolterez quelques grandes têtes, voire aucune. Tailler trop tôt dans la croissance, pendant les deux premières semaines, et avant que des pousses latérales se soient développées, retarde le développement de la plante jusqu'à ce que de nouvelles feuilles se forment et qu'une croissance rapide reprenne. Attendez jusqu'à ce que la plante ait environ 1 mois avant de couper son sommet.
Voila pour la théorie...
2. En pratique:
Voici une plante de ma première culture :
C'est une nirvana spécial qui pousse sous ampoules économiques.
Voici l'endroit ou je vais tailler (la flèche rouge) :
La plante après la taille :
Puis la même plante une semaine après la taille :
On constate parfaitement que les branches secondaires se sont bien développées, ici j'ai eu pas mal de chance car j'ai 3 branches secondaires qui ont été boostées donc trois têtes !
Voici une plante de ma deuxième culture qui a également été taillée :
Il existe différentes tailles dont l'objectif est soit de multiplier le nombre de branches secondaires, soit de privilégier l'apex [=sommité] principal.
Elles se pratiquent toutes durant la croissance :
|Taille d'un Onebud
|Taillage d'une plante
|Technique Taille et Palissage : Supercropping
Lors du passage en floraison (> stretch 2/3 premières semaines), il est bon de pratiquer une dernière taille afin d'éliminer tout ce qui pourrait limiter l'apport des nutriments vers la canopée.
Dans cette optique, on veillera à ne pas laisser une ramification 'parasite' se développer si elle est antérieure à une branche plus développée.
Elle sera peu productive et la meilleure façon d'en tirer profit est encore d'en faire une bouture.
[Coupe des ramifications 'parasites']
Pour le reste, les feuilles sont indispensables à une bonne floraison.
Les feuilles sont des organes fonctionnels, la masse foliaire développée par le plant est proportionnelle à la puissance lumineuse disponible.
Par ailleurs, en fin de floraison, lorsque le rinçage est correctement effectué, les feuilles fournissent les derniers nutriments ce qui se traduit par un jaunissement généralisé [sénescence].
"[...]Deux patrons principaux de sénescence des plantes supérieures sont rencontrés dans la nature : la monocarpie et la polycarpie. La monocarpie est caractérisée par une phase reproductive simple précédant la mort de l'individu ; c'est le cas des plantes annuelles et bisannuelles et de quelques pérennes. Les plantes polycarpiques réalisent, quant à elles, plusieurs phases reproductives ; c'est le cas de la plupart des herbacées pérennes et des plantes ligneuses. Chez les plantes monocarpiques, il est établi que la sénescence est le résultat d’un épuisement consécutif à la reproduction, la plus grande partie des ressources se trouvant dans la plante étant été exportée dans les graines et les fruits. [...]" (S.Guthier,2006, Laval)
Donc en aucun cas les feuilles n'entrent en compétition avec la floraison. Pour bien dégager les bourgeons, il est préférable de pratiquer un bon palissage et un 'tricotage' [croisement] régulier des feuilles.
Il n'y a que lorsqu'elles se trouvent en dehors de la pénétration lumineuse utile et commencent à dépérir, ou lorsqu'elles viennent à former un amas dense, qu'il est possible d'en éliminer quelques-unes dans le but d'améliorer la circulation de l'air autour des plants essentiellement.
Pour ne récolter que des buds bien développés en fin de floraison, il convient d'éliminer les inflorescences naissantes, communément appelées les 'gourmands', situés à une certaine distance de la lampe.
En effet, à mesure que l'on s'éloigne de la lampe, l'intensité lumineuse décroit et le potentiel de croissance de certains bourgeons devient vite négligeable.
La distance est à apprécier selon le type d'éclairage, dispositif cooltube... le rapport de 3x est un grand maximum! > laisser plus d distance ne sert vraiment à rien ! ^^
Il est totalement inutile de cultiver des plants d'un mètre sous éclairage artificiel.
L'idéal est d'user des techniques de pinçage et de palissage afin que la taille des plants n'excède jamais de beaucoup la distance/lampe optimale :
250w > 30/40cm de plants
400w > 50/60cm de plants
600w > 70/80cm de plants
1000w > 110/120cm de plants
_________________________________
AVANT - APRES : Bouture ayant subi un 'supercropping' en tout début de croissance. 60J dont la plus grande partie sur un balcon
En In ou en Out, cette petite taille permet d'optimiser la floraison sur les parties plus susceptibles de fournir un bon produit.
________________________________
Même bouture : résultat d'une seconde taille effectuée sur l'un des 4 apex au 30ème jour de croissance.
________________________________
Autre exemple :
Les ramifications sont taillées sous la canopée, les feuilles sont conservées.
Le SCROG est un peu l'équivalent du SOG mais en moins risqué par rapport à la loi: moins de plants pour autant de récolte.
Le principe est simple: mettre un grillage horizontal à 20 ou 30cm du bas des plants et les empêcher de passer au travers. Quand les branches ont rempli le grillage, passage en flo et là, plein de têtes qui sortent du grillage. Il faut savoir que cette technique a un rendement m²/Gr équivalent au SOG mais qu'il faut un bon mois de croissance en plus (de 0 à 2semaines pour le SOG contre 1,5mois pour le SCROG).
Un petit schéma:
En réel:
Vu de sous le grillage:
Vous remarquez que le cultivateur a enlevé toutes les feuilles du dessous car la lumière ne passait plus à travers les feuilles du dessus; ça permet de ne pas perdre de l' énergie pour des feuilles qui n'en produisent pas ...
Encore une:
Vous imaginez un plan par tête ? impossible !
La voici presque mure:
Y'a de quoi être content de son placard quand on récolte ça
Une autre culture, encore plus poussée !
Un petit défaut sur celle-là: Le bac est transparent et les racines elles aiment pas ça
Source->> tacanenfumer (www.0verweed.com)
J'espère que ce sera utile en tout cas moi ça ma beaucoup aidé à comprendre!!! Manquent quelque tofs, par exemple une tof de scrog en placard en fin de croissance avec la variété du plant cité et le même en fin de flo!! De quoi avoir une comparaison et certains repères pour ceux qui débutent!!! De quoi ne pas sur-bonder son placo!!! et tout gâcher++
Le palissage c'est l'action de conduire une plante sur un support plan en y attachant ses tiges et branches à l'aide de liens (osier, ficelle, raphia, plastique, etc.).
Un palissage vertical est dit espalier s'il s'appuie sur un mur, sinon contre-espalier (utilisant des treillages ou rangs de fil de fer complétés par des lattes et soutenus par des poteaux, piquets, ferrures). Le plan support peut aussi être oblique ou horizontal
Cette technique permet de coucher une plante dans son environnement afin que les branches du dessous qui ont le moins de lumière puissent en avoir assez pour se développer correctement.
La Technique en dessins:
Etape 1
Etape 2
Etape 3
____________
Explications et précautions à prendre:
Cette technique peut être appliquée dès que le tronc commence à devenir un tronc et plus une brindille, c'est à dire aux alentours du 3eme/4eme étage de feuilles.
Le plant couché va continuer de se développer aux nœuds des feuilles basses....
Il faudra faire des nœuds pas serrés du tout, afin de laisser la plante se développer et pas l’étrangler, le mieux étant de faire des boucles autour du tronc....
Pour cela vous utiliserez une corde ou une ficelle assez épaisse afin qu'elle ne cisaille pas le tronc!
Vous fixerez l'autre coté des cordelettes au sol avec une pierre ou bien à d'autres branchages aux sol.
Ne vous inquiétez pas les feuilles vont se réorienter rapidement toutes seules....
Si le plant continue à pousser en hauteur, vous le plierez alors de nouveau délicatement et ainsi jusqu'à ce qu'il ait la forme voulue: bas et horizontal!
Le palissage s'effectue vraiment très doucement !
Lorsque vous attachez et que vous tirez une branche ou même le tronc, il faut être très prudent et ne surtout pas tirer trop fort (raccourcissez la ficelle de quelques centimètres chaque jour).
En effet, dans le cas où vous tirez trop fort, vous aller casser la branche (comme sur la photo) mais celle-ci ne se répare pas toujours.
En extérieur dans la nature, sauvage, le palissage possède beaucoup d'avantages:
-> du point de vue de la discrétion: un plant de quelques mètres de haut attirera plus le regard qu'un plant couché....
-> on peut du coup cacher les plants dans des champs d'orties, dans lesquelles le cannabis passera inaperçu. On continuera le palissage pour que le plant se développe couché.
-> Dans des endroits bien ensoleillés, on pourra coucher un plant pour qu'il profite du soleil sur toute sa longueur...
-> La sève arrive plus facilement aux têtes.
Par contre il faut faire attention aux liens qui peuvent céder en cas de vent fort; faire attention aux limaces qui sont plus proches des têtes que dans une position normale...
En intérieur, le principal avantage est de couvrir un maximum de surface dans le placard sans avoir à couper (ce qui ralentit la croissance).
Le palissage est une très bonne alternative à utiliser quand on a peu de plants femelles dans un placard afin d'optimiser la production de fleurs.
Source: Foreverlovingjah traduit par tacanenfumer (www. 0verweed .com)
Ce guide va vous apprendre à créer un One bud au point de vue esthétique. A vous de le suivre pas à pas, ou de le modifier selon votre espace, dans le cas où vous voudriez l'exploiter au maximum.
TECHNIQUE 1
1. Prélevez une bouture sur votre plante-mère.[Guide-bouturage] Quand la bouture est prête, mettez la en terre puis directement en cycle de floraison (12/12).
2. Laissez la bouture prendre racine durant 7 à 10 jours. Durant cette période d'enracinement, utilisez un stimulateur de racines et ne lui donnez qu'une seule fois l'engrais de croissance vers la fin de cette période.
3. Dans de rares cas, selon le squelette de base de la bouture, il sera peut-être nécessaire de tailler les branches secondaires qui seraient trop longues ou trop écartées entre les étages.
4. Laissez fleurir votre plante durant le temps requis selon la variété en préférant diviser par 2 les doses d'engrais de floraison.
Exemple:
La bouture mise en terre (CROI+0):
La même à CROI+1 et FLO+27:
Et à FLO+34:
ETC...
Cette bouture n'a subit aucun taillage. Remarquez que la floraison n'est pas autant avancé à FLO+33 que chez une plante normale. C'est tout simplement à cause du temps d'enracinement et de formation que nous décomptons dans les jours de FLO(12/12), alors que chez une plante normale, l'enracinement et la formation se décompte en Croissance(18/24). Nous pouvons donc estimer que ce One bud à FLO+34 est en réalité à FLO+20~24.
TECHNIQUE 2
1. Prélevez une bouture sur votre plante-mère.[Guide-bouturage] Quand la bouture est prête, mettez la en terre en cycle de croissance (18/24).
2. Laissez la bouture prendre racine et grandir un peu durant environ 15 jours. Durant cette période, utilisez un stimulateur de racines et un engrais de croissance puis tailler les branches naissantes qui seraient trop longues ou trop écartées entre les étages.
3. Passez votre plante en cycle de floraison (12/12) et laissez-la fleurir durant le temps requis selon la variété en utilisant un engrais de floraison.
LE TAILLAGE D'UN ONE BUD
Il y a plusieurs façons de tailler un One bud. Cela varie en conséquence du squelette de la plante. Ce qu'il faut retenir, c'est que les branches secondaires doivent être assez courtes (pour que, quand elles deviendront des têtes, elles se collent au tronc) et que les étages doivent être assez serrés (pour que les têtes puissent se rejoindre et n'en former qu'une seule). Donc à partir du moment où l'on a taillé les branches secondaires à la base du tronc d'un étage, il sera forcément obligatoire de tailler toutes les branches secondaires à la base du tronc de tout les étages en dessous, si l'on veut vraiment obtenir un ONE bud.
A. Si l'une des branches secondaires du tronc principal est trop longue, on la coupe à la base du tronc.
Exemple:
On peut voir sur l'image que quand cette branche secondaire trop longue deviendra une tête, il sera impossible qu'elle se colle au tronc principal et rejoigne les autres têtes du dessus.
B. Si l'une des branches secondaire du tronc principal est trop longue, mais comporte plusieurs nœuds, dont un, suffisamment proche du tronc principal, la coupe doit se faire juste au dessus de ce nœud.
Exemple:
On peut estimer sur cette image que si ces branches principales développent une tête à partir de leur premier nœud, la tête pourra donc se coller au tronc au fur et à mesure qu'elle grossira et pourra rejoindre les autres têtes du dessus.
C. Si l'écart entre deux étages est trop important, il faut couper les branches secondaires de l'étage du bas en question, puis toutes les branches secondaires suivantes du dessous.
Exemple:
On peut voir sur l'image que si la branche secondaire développe une tête, même à partir du premier nœud (comme le second est trop long), la tête ne pourra pas rejoindre les autres du dessus.
C'est pour cela que l'on peut obtenir plusieurs formes de One bud.
Exemples:
Si vous avez seulement tenu compte du point A et B.
Si vous avez tenu compte des points A, B et C.(en enlevant la petite tête d'en bas, à gauche)
Si vous n'avez pas tenu compte des points A, B et C.
Le pinçage est une pratique courante en horticulture.
Beaucoup de cultivateurs l'utilisent pour améliorer le rendement de leurs plantations cannabiques ou autres.
Il est souvent question de 'taille' des bourgeons apicaux.
Cette taille se pratique également mais il n'est plus alors, à proprement parler, question de pinçage.
|--> Taillage d'une plante
A l'instar d'une taille, le pinçage va permettre de stimuler le développement des ramifications tout en préservant les sommités en vue de la floraison.
Il est très utile pour uniformiser une canopée.
Pour réaliser le pinçage, il vous suffit de presser 'fermement' la tige [entre le pouce et l'index] aux environs de l'apex jusqu'à sentir un léger 'crAck'.
Cela aura pour résultat d'endommager les vaisseaux impliqués dans la circulation de la sève [situés dans le pourtour de la tige], la tige conserve toutefois une certaine rigidité.
Pour obtenir le même résultat, il est également possible de vriller légèrement la tige sur elle-même.
L'interruption du circuit d'alimentation entre le/les apex et le reste du plant va provoquer un déséquilibre hormonal qui aura pour conséquence le développement des ramifications antérieures au point de pinçage.
Pour comprendre le phénomène, il faut s'arrêter un instant sur les propriétés et la localisation des hormones intervenant dans la croissance :
L'auxine ou acide indol acétique (AIA): synthétisée dans l'apex, elle joue un rôle dans l'élongation (=auxèse) et la multiplication cellulaire. Elle stimule l'initiation des bourgeons mais inhibe leur développement (> phénomène de dominance apicale).
Les citokynines: synthétisées dans les racines, elles complètent le rôle de l'auxine dans l'allongement cellulaire en agissant là où cette dernière n'agit pas. Elles interviennent dans la néoformation des bourgeons en contrecarrant l'effet inhibiteur de l'auxine.
Il y a donc deux influences antagonistes : celle de l'auxine qui part des bourgeons terminaux vers les racines dont l'effet est inhibiteur, et celle des cytokinines qui part des racines pour monter aux bourgeons dont l'effet est stimulateur.
Bref, lorsque l'on pince un plant, on interrompt la diffusion de l'auxine (développement de(s) apex) au profit des cytokinines (développement des ramifications).
Inspiré de "Des bactéries à l'homme..."
Le pinçage d'un jeune plant ne doit pas se pratiquer avant la 3/4ème semaine (en général 1 mois de croissance avant de pincer/tailler, c-à-d 4/5 étages de feuilles).
Pour que l'effet perdure, il faut répéter l'opération tous les 4/5j car la plante va se rétablir, normalement le tronc va s'épaissir et durcir jusqu'à ne plus pouvoir être pincé à ce niveau.
Ces quelques interventions ponctuelles ne donneront pas lieu à un véritable stress.
A l'échelle du développement des végétaux, ce sont plutôt les facteurs agissant sur le long terme : engraissage, climat, photopériode, qui peuvent générer un stress.
Il faut souligner qu'un pinçage, sans palissage, n'est pas la meilleur technique pour développer efficacement les branches secondaires d'un jeune plant :
|-->Technique Taille et Palissage/Moricio
Pratiquez de la même manière mais en effectuant un pinçage régulier au lieu d'une taille pour conserver l'apex
[Certaines variétés gagnent à ne pas subir de taille d'apex : Mango, Master Kush, chronic, ...]
____________________________________________
AVANT - APRES :
Ici un plant pincé à 28 jours de croissance ...
... 5 jours plus tard
Aidé d'un bon palissage, les ramifications précédant le point de pinçage ont vite rattrapé l'apex.
Voici un petit guide illustré de la taille des one-buds. En effet cette question revient sans cesse sur le forum et il est temps de la traiter une fois pour toutes.
Prérequis
Il est indispensable d'avoir lu le guide de Radhamanthe sur le one-bud : Guide One-Bud.
Comme indiqué dans ce guide, il faut tailler les trois premiers étages de branches.
Avant la taille
On voit ici les trois étages qu'il va falloir tailler :
Premier étage : taillez selon le trait rouge, sans couper la feuille !
Deuxième étage : idem
Et enfin le troisième :
Après la taille
N'oubliez pas : il faut tailler la branche sans couper la feuille correspondante !
SALUT LES CANNAWEEDERS et LES WEEDEUSES !
VOICI MON APPROCHE DU MAIN LINING :
Le ML est une technique de dédoublement apical issue de la production fruitière permettant un développement linéaire de la plante comme sur des poiriers ou pommiers.
Elle a pour but de limiter la croissance de la plante en lui permettant un développement symétrique.
Par le biais de différents cuts à certains endroits et moments précis, vous allez favoriser une croissance similaire des futurs Buds
1.) le départ avec des semis !!! pour les boutures c 'est faisable
Laissez grandir vos jeunes plantes pour atteindre 5-6 noeuds
Coupez au dessus du 3ème nœud et de manière propre et sans bavure pour ne laisser apparaître que 2 secondaires et leurs "panneaux solaires"
2.) Créer 8 colas principaux
Laissez chaque côté croître entre 3 et 6 nœuds
début de palissage
De la manière précédente coupez proprement au 1er ou 3eme nœud en fonction de l'écartement désiré et du temps ... ( perso au 1 er quand les secondaires sont viables )
Si vous avez couper après le 3 eme nœud pensez à enlever les branches des nœuds précédents.
Vous avez maintenant 4 Buds
un peu cramée
Procédez de la même manière pour atteindre 8 buds par plante ... sachant que vous pouvez doubler le nombre en procédant de même à répétition 8 puis 16 , 32 , 64 ....
3.) la croissance
palissée :
En plus de l'entretien des plantes, il est primordial de veiller à ce que les différents apex poussent à la même hauteur ..
Pincez Palissez soyez vigilant ..
Et arrangez vous pour que ce soit bien tout au même niveau. C'est Plus facile à faire avant qu'une branche dépasse plutôt que d'attendre quelle soit rigide.
non palissée :
D'ailleurs pour vos palissage ... Préférez la veille des arrosages vous aurez moins de chance de casser les apex
De cette manière vous pourrez utiliser l'espace de culture avec des buds espacés de manière homogène
4.) la floraison
Je sais, ça fait plusieurs semaines que la croissance est lancée mais il est important d'attendre que vos plantes se soient remises de vos cuts successifs, que les étages se forment avant de lancer la floraison ... 5-6 nœud depuis le dernier cut
Pendant la stretch surveillez encore plus les différences de hauteur dans vos buds ... afin de favoriser leur équivalence
comme d'hab.. Pinçage palissage + Débarrassez la plante de ses gourmands
tout devrait bien se passer
mes conseils :
prenez votre temps
penser a votre temps de croissance , 50 jours facilement
grosse croissance gros pot
idéal pour de l'exté et un plaisir en inté
@bonbol
Sources :
https://www.growweedeasy.com/manifold
MAIN LININg by Nugbuckets
JDC
tuto original
Une légende urbaine tenace affirme que couper les feuilles permet de booster les têtes
C'est une immense connerie !
Le cannabis, comme toutes les plantes a besoin des feuilles pour respirer.
Couper les feuilles de votre plante c'est comme lui couper les poumons.
Les feuilles ne 'pompent' pas d'énergie, elles la transforment, par le biais de la photosynthèse.
Les feuilles sont les 'panneaux solaires' et les 'poumons' de votre plante.
En cas de coup dur, les feuilles peuvent aussi servir de réserves de nourriture (oligo-élements )
Si vous voulez tailler quelque chose, ce sont les tiges qu'il faut couper, ça s'appelle tailler...
Plusieurs techniques existent, mais ne doivent surtout pas être appliquées sur de jeunes pousses :
- Pour favoriser le 'one-bud' (une grosse tête unique), couper les petites tiges latérales (celles qui naissent à la base des feuilles, mais sans couper la feuille)
- pour avoir plusieurs têtes, c'est en coupant l'apex (le sommet du plant) mais il faut prévoir une croissance plus longue pour leur laisser le temps de se développer.
De temps en temps, on peut choisir de couper une grosse feuille qui masque une tête, ou pour favoriser l'éclairage du reste du plant, mais la plupart du temps, il vaut mieux les tricoter et/ou attacher (voire le guide palissage) plutôt que de procéder à l'amputation.
Pour plus de détails sur la taille d'entretien, Voir
FAQ sur taillage
A retenir !
Si je te coupe les bras, est-ce que tu vas courir plus vite ?
Ce guide a pour but de donner une méthode pour cultiver dans des petits placards sous des HPS de faible intensité (de 70 à 250W). Je ne parlerai pas de l'utilisation de HPS400, 600 et 1000, car cela dépasse la portée de mon expérience.
Les petites HPS
Les petites HPS sont parfaites pour faire pousser du cannabis dans des espaces restreints, car elles produisent plus de lumière pour une quantité d'électricité donnée qu'aucune autre lampe de culture, et produisent un spectre idéal pour la floraison. Le spectre n'est pas le meilleur pour la croissance, mais ce n'est pas vraiment important pour un SCROG car la période de croissance est courte. Une 250W peut produire autant par mètre carré en SCROG qu'une 1000W en culture normale. Une 70 seule peut produire assez pour un fumeur moyen dans un espace aussi petit que 30cmX30cm. Les MH existent en petites tailles, mais elles produisent moins de lumière et plus de chaleur que leurs homologues HPS, et la chaleur est une considération importante dans la culture en placard.
Notez que ces lampes sont plutôt faibles comparées aux 400, 600 ou 1000W utilisées dans las cultures plus importantes. L'intensité signifie que la lampe peut être placée plus loin des plantes tout en restant suffisamment brillante pour éclairer la canopée de tête. Cela est nécessaire pour avoir de bonnes grosses têtes.
Pour obtenir le meilleur rendement d'une HPS, vous devez garder les têtes à l'intérieur de la "gamme productive" de la lampe, une sphère dont le centre est l'ampoule. Pour une 250W, ce cercle de lumière fait 50cm de rayon. Pour une 70W, la distance maximum est d'environ 20cm. Un groupe de hautes et minces plantes sous une telle lampe ne sera éclairé qu'au sommet laissant les parties basses sous-éclairées, ne produisant au mieux que des petites têtes.
Idéalement vous voudrez que toutes les têtes restent dans le cercle magique de luminosité, et vous chercherez à ce que cette sphère de lumière soit complètement remplie de têtes. Comment y arriver?
Le SCROG
Le détail essentiel dans un SCROG est le grillage, habituellement du grillage à poule, tendu entre les plantes et la lampe. Les plantes grandissent jusqu'au grillage et sont "entraînées" dessous, donnant une zone de plante plate, un champ plus qu'une forêt. Comme toutes les têtes sont à la même hauteur, il est possible de les garder dans le cercle de lumière efficace, maximisant le rendement de l'espace. Cela est vraiment simple.
Bon, rien de nouveau sous le soleil, cette méthode a été utilisée pendant des années. Elle a été popularisée sur Internet par le travail de pH sur le newsgroup Alt Drugs Pot Cultivation, "ADPC" pour les intimes, où pH poste encore régulièrement. Mais cette méthode comme elle était initialement utilisée par pH était destinée à perfectionner la production dans de grands espaces sous néons, comme la culture en étagères expliquée dans l'article de N.P. Kaye sur son site Lycaeum. Il est à l'origine du terme "Screen Of Green", que pH a réduit à "SCROG".
Je suis conscient qu'au moins un cultivateur a déjà utilisé le SCROG sous HID (NDT : High Intensity Discharge, lampes à décharge de haute intensité, les HPS et les MH), d'après le livre de Robert Clark Marijuana Botany, qui fût aussi une source d'inspiration pour pH. Mais la plupart des travaux sur les SCROG et les lampes à décharge sont plutôt récents.
Avant de d'aborder cette méthode en détail, parlons de l'autre alternative pour les petites HPS, le SOG (Sea Of Green).
Le Sea Of Green
La méthode du Sea Of Green a été développée pour minimiser les temps de production dans des situations de hauteur limitée. Dans un SOG classique, les boutures sont plantées avec une densité de une plante pour 10cmX10cm. Après une courte période, la photopériode passe à 12h d'obscurité. Qu'arrive-t-il aux boutures?
Elles pourraient rester là, à s'étendre un peu sous la lumière, et fleurir, produisant une petite tête. Mais cela arrive rarement, très rarement. Au lieu de cela, elle va connaître une croissance accélérée, avec une tige principale épaisse pleine de branches. Si la plante convient pour le SOG, elle s'arrêtera près de la lampe et fleurira. La plupart des plantes à dominante indica sont assez courtes pour être cultivées comme cela. Ce processus est au cœur du SOG, car il s'agit de d'obtenir les plantes les plus petites possible fleurissant le plus vite possible.
Pourquoi les boutures agissent-elles de la sorte? Cela est sujet à débat. Je les soupçonne de repérer la baisse de lumière, et d'avoir un mécanisme qui "voit" qu'elles sont trop petites pour produire des graines. Elles partent alors dans une croissance furieuse qui ne s'arrêtera que quand les plantes auront une taille minimum définie par leur programme génétique, puis fleuriront. D'autres pensent que la réponse du clone n'est qu'un processus normal qui se produit dès que la floraison est forcée quelle que soit la taille du plant. Mais en fait, peu importe pourquoi elles réagissent comme ça, ce qui compte, c'est qu'elles le fassent.
Le problème avec le SOG sous petites HPS est que l'on obtient de nombreuses pointes sous la lampe, une forêt plus qu'un champ. Les plantes sont serrées les unes contre les autres et font de l'ombre aux parties basses, qui de toutes façons sont trop loin des sources de lumière. Comme je l'ai déjà dit, des plantes grandes et minces ne sont pas productives sous des petites lumières. Je faisais initialement pousser comme cela, en me basant sur des livres et des magazines avant de faire mon système sous 250W, et cela a fonctionné pendant des années, obtenant une récolte pas mauvaise du tout, mais qui aurait pu être bien meilleure.
SCROG de base
La méthode utilisée par pH consistait en une longue période de croissance pour couvrir une grande surface gardée près des fluorescents. La méthode que je vais décrire ici utilise la même procédure de croissance que dans une SOG, et est très rapide. Le grillage doit être placé à 20-30cm de hauteur (par rapport au sommet des pots) si possible, et cela pour 2 raisons. D'abord, pour pouvoir passer les mains dessous et ainsi manipuler les jeunes pousses ou enlever les feuilles à l'ombre. Ensuite, pour qu'il y ait suffisamment de place pour que les plantes développent des branches. Je préfère une hauteur d'environ 25cm pour une HPS250, mais certains cultivateurs préfèrent faire plus bas avec des lampes plus petites, aussi bas que 8 à 12cm.
Notez que le grillage n'a pas à être absolument plat, il y a d'ailleurs de grands débats pour savoir s'il ne devrait pas plutôt suivre la courbure du champ lumineux. Personnellement, je ne tends pas radicalement le mien, mais je tends son centre pour éviter qu'il soit poussé, ce qui serait improductif.
Les boutures doivent être placées sous le grillage avec une densité de une pour 30X30cm. Cela peut varier selon les variétés, mais c'est un bon point de départ. Notez que cette densité est bien moindre que pour une SOG, ce qui signifie moins de boutures à utiliser et donc moins de pieds-mères à garder constamment en croissance, un détail important par rapport à la loi (NDT: En effet, il vaut mieux se faire prendre avec cinq pieds que cinquante, quelle que soit leur taille!).
Pourquoi des boutures au fait? Parce qu'à partir de graines, quand le sexe des plantes se déclare, il est impossible d'extraire les mâles du grillage, puis de remplir les espaces vides avec des pousses de femelle sans que se soit un merdier pas possible. De plus les plantes issues de graines ont besoin de plus de hauteur avant que la tige principale ne soit assez mature pour avoir des branches, alors que les boutures en ont des le début. La hauteur est un facteur limitant typique de la culture en placard. Avec des graines féminisées il peut être possible de faire un SCROG en augmentant la hauteur du grillage, mais les plantes issues de graines peuvent réagir différemment à l'entraînement. Je n'ai aucune expérience en culture à partir de ces graines.
Les boutures sont mises en croissance. En admettant une hauteur de grillage de 20-30cm, le temps que les pousses traversent le grillage de quelques centimètres, environ deux semaines, la photopériode passe à 12h d'obscurité. La réponse devrait être celle expliquée plus haut (voir SOG). Au lieu d'arrêter de grandir et fleurir, les plantes vont accélérer leur croissance et remplir le grillage avec leurs branches. Avec une densité d'une plante pour 30X30cm, elles devraient normalement arrêter de grandir et se mettre à fleurir juste quand le grillage sera rempli. C'est vraiment magique de voir cela arriver. Notez que ce timing n'est pas universel. Certaines variétés peuvent avoir besoin de plus ou moins de temps de croissance. Mon conseil est de commencer par forcer la floraison tôt, car d'une sur-croissance résulte une canopée improductive, plus de salades que de têtes.
Cette période est critique. Vous devrez toujours être là pour guider les pousses sous le grillage et faire en sorte que chaque espace soit rempli, une tête par trou du grillage avec du grillage à poule standard (trous de 5-7cm). Les feuilles de croissance en trop doivent être enlevées, ce qui habituellement signifie toutes les grandes feuilles du soleil. Ne vous occupez pas des débats concernant le fait de laisser ou non ces grandes feuilles sur les plantes, c'est un animal différent, et la règle est ici que toutes les têtes doivent être à la lumière pour se développer. Du moins dans un petit SCROG, les grandes feuilles peuvent submerger les têtes avoisinantes. Prenez un rasoir, nettoyer vos ciseaux, et laissez les près de votre espace de croissance. Vous en aurez besoin régulièrement pendant cette période.
L'entraînement des plantes n'est pas vraiment difficile. Avec une plante souple je laisse généralement les pousses traverser verticalement le grillage, puis je les plie pour les faire retraverser le grillage vers le bas et une fois dessous je les maintiens horizontales pour aligner les futures têtes avec le grillage. Vous n'avez rien à attacher vers le bas, car la pression verticale de la tige va plaquer le feuillage contre le grillage, mais certains cultivateurs aiment attacher leurs plantes vers le bas dans les premiers stades du remplissage du grillage. Voici ce qu'Ultimate, un de ces cultivateurs, a à dire à ce sujet :
"Je ne jure que par les liens pour plantes et en ai un stock énorme. On peut en trouver partout, et les mieux sont ceux qui sont les plus flexibles et qui sont recouverts de plastique, car le papier finit par moisir.
Pourquoi nouer les plantes? Il y a deux raisons de faire ça dans un SCROG :
1.Pré-entraînement (placement exact des tiges principales, des pousses et des branches)
2.Entraînement des têtes (re-positionnement)
"Quand je passe en 12/12, les tiges principales qui touchent le grillage sont immédiatement pliées à 90° et entraînées parallèlement au grillage. Cela permet à la lumière de se concentrer sur les parties les plus productives de la plante, pour ainsi obtenir la croissance la plus efficace que la plante puisse faire. Les branches sous le grillage peuvent quelques fois atteindre la lumière, mais moins de la moitié verront la lumière car vous vous concentrez sur l'efficacité.
"J'aime laisser les liens jusqu'à ce que la plante ait la forme désirée. Cela prend environ deux semaines pour la tige principale, pour les branches ça change tout le temps. Les branches qui partent le long de la tige principale sont tirées le plus loin possible de celle-ci pour former une belle et plate canopée remplie de têtes.
"Au bout d'un moment les têtes se figent et la croissance ralentit. La hauteur est près d'être définitive, mais certaines plantes peuvent être plus vigoureuses que les autres et continuer de grandir au milieu des autres. Pour éviter la moisissure des têtes il faut repositionner celles qui poussent collées aux autres.
"Sans liens? Ma récolte fut plus petite. Quelques grosses têtes ont dû être tirées vers le bas, masquant la lumière directe aux têtes plus basses, sans parler du fait de devoir placer la lampe plus haut, réduisant la production (cela peut être résolu en utilisant une lampe plus puissante). Quelques branches ont produit des têtes avec des longues tiges entre le grillage et la base des colas pour rivaliser avec les grosses colas. Certaines plantes qui ont tendance à s'étendre plus que les autres se redressent après avoir été pliées à 90° et présentent moins de surface efficace à la lumière."
Certaines plantes ont des tiges fragiles, et sont difficiles à entraîner. Il est cependant possible de plier la tige en provoquant une légère cassure. Tant que la cassure n'est pas trop importante et que la sève peut encore circuler dans la plante, elle cicatrisera et n'en gardera aucune séquelle (merci à Uncle Ben pour ce tips). Il est aussi possible de tailler les plantes fragiles sous le grillage, pour obtenir plusieurs pousses souples. Je n'ai aucune expérience concernant la taille durant la croissance en SCROG.
La seconde taille se passe pendant et après que le grillage soit rempli. Toutes les pousses se trouvant sous celui-ci doivent être coupées. Les pousses à l'ombre flétrissent vite et meurent, rendant le milieu propice à la moisissure. Les feuilles et pousses en trop doivent être taillées près de la tige, pour éviter de laisser des moignons où la moisissure se développera. Robert Clarke recommande de tailler loin du tronc, mais bon nombre des conseils habituels sont à mettre de côté quand on a affaire aux conditions de la culture en SCROG. La zone sous le grillage est sombre et humide, et vous ferez en sorte qu'il s'y trouve le moins de matière végétale possible. Vous enlèverez des seaux de feuilles et de pousses en trop, mais les plantes peuvent le supporter. Coupez.
Les tailles ultérieures seront très rares une fois que les têtes se seront formées et que la croissance sera terminée. Certaines plantes développent de larges feuilles depuis les têtes elles-mêmes, et si elles font de l'ombre aux têtes voisines, elles doivent être retirées. Mais c'est tout. Dans la plupart des floraisons en SCROG il n'y a pratiquement plus rien à faire.
Si tout se passe bien, le temps nécessaire aux plantes pour atteindre le grillage avant la floraison est d'environ deux semaines. Aucun temps supplémentaire n'est requis pour remplir le grillage, car cette durée est la même que celle employée en SOG pour obtenir de la hauteur. Les plantes grandissent aussi longtemps, mais la croissance est dirigée horizontalement. Généralement, un SCROG ressemble à la fin à la canopée d'une forêt tropicale, avec un épais tapis de têtes s'étendant 20-25cm au-dessus du grillage. La zone sous le grillage contient les troncs qui supportent la canopée, comme des tuyaux reliant les racines à la canopée.
La manière utilisée pour créer la canopée est-elle importante? Pas particulièrement d'après mon expérience. Il ne semble pas y avoir de différences entre les têtes qui proviennent du bas des branches latérales et celles qui viennent du sommet de la plante. La plupart du temps, avec cette méthode, une tête est une tête. Notez que les têtes en SCROG sont chacune une partie de ce que serait une cola verticale. Chaque tête pousse à 90° par rapport à la tige. Vous savez qu'une cola est composée de grappes individuelles de fleurs connectées à la tige en une spirale se chevauchant, donnant une structure qui semble n'être qu'une seule unité. Dans un SCROG, chacune de ces petites fleurs devient de plein droit une petite tête , de 10 à 20cm , à peu près la taille d'un cigare. Ce ne seront pas des bites d'âne, et vous ne persuaderez pas les éditeurs du High Times (NDT : un magazine cannabique américain) de mettre vos têtes en double-page centrale, mais le poids est tout ce qui nous intéresse, pas l'apparence. Comme je dis, tout se ressemble dans le bong bowl (NDT : je ne sais pas ce que c'est! Si quelqu'un a une idée …).
Quel poids obtient-on? J'ai montré qu'il était possible d'obtenir environ 56g pour 30X30cm avec une plante convenable et suffisamment de lumière. Des cultivateurs sous 400W auraient obtenu 70g. Je pense que 75W pour 30X30cm est le minimum pour obtenir une récolte convenable, mais je n'en suis pas sûr. Il faut garder en tête que l'utilisation de SCROG sous HID est assez récente, et les résultats encore imprécis. Les vôtres peuvent varier, mais ferez certainement une meilleure récolte en SCROG qu'en SOG, quelle que soit l'intensité de la lumière. C'est parce que je suis un utilisateur expérimenté de la SOG que je me permets d'affirmer cela.
Une parenthèse sur les récoltes obtenues est appropriée ici. La plupart des cultivateurs du forum parlent en terme de poids par rapport à la surface utilisée. D'autres trouvent plus approprié de mesurer la production par rapport aux Watts utilisés, cela montrant avec quelle efficacité le cultivateur utilise sa lampe. En placard, la surface ne peut être agrandie, et les lampes sont généralement petites, en comparaison avec les chambres de culture. Les cultivateurs en placards veulent savoir comment obtenir la plus grosse récolte possible sur une surface donnée, pas comment conserver l'énergie de la lampe. En effet, il utilise généralement la lampe la plus puissante possible tant qu'elle ne surchauffe pas le placard. De ce fait, je préfère parler de poids par rapport à la surface, mais j'encourage à faire des rapports complets avec toutes les informations sur le mode de culture, comme ça les watts utilisés pourront être pris en compte par ceux qui le désirent. Un rapport "yield-o-rama" ou "YOR" est un bon compromis. Vous pouvez trouver des informations sur le YOR sur le newsgroup ADPC.
Qu'est-ce qui peut ne pas marcher avec un SCROG? La pire chose que vous puissiez faire est de laisser pousser les plantes trop longtemps. Vous pouvez penser que la masse végétale en trop peut être taillée ou dirigée vers des grillages verticaux, mais en pratique je trouve qu'il est difficile de rattraper un SCROG qui a malheureusement trop poussé. De plus les SCROG bien gérés produisent de plus grosses têtes que les plants qui ont trop poussé et qui ont dû être palissés.