Attention: La fréquence d'arrosage dépend des conditions propres à chacun et du stade de la plante: lui à son stade c'est tous les 4 jours, ce ne sera pas forcément votre cas.
Et pour les quantités on est toujours sur 1/4 de la contenance du pot (ex: pour un pot de 11l il faut arroser avec environ 2.75l ) QUEL QUE SOIT LE STADE DE LA PLANTE, et ce même sur les autofloraisons.
Rappel : un sur-arrosage avec des pots troués ne peut se produire que lors d'arrosages trop rapprochés, même en balançant 10l d'eau dans un pot de 2l il n'y aura pas sur arrosage, l'excédent d'eau s'évacuera par les trous (avec les nutriments et l'oxygène par contre ^^ )
PAR CONTRE LE PREMIER POT DOIT FAIRE MOINS DE 3.6L pour faciliter les arrosages et assurer un bon développement.
Même pour les autos, un rempotage correctement effectué n'a pas de conséquences négatives contrairement à ce qu'indiquent les guides (obsolètes) qu'on peut trouver partout. Pour ceux qui veulent des preuves, mon dernier JDC en est l'exemple.
Quand j'ai commencé à me renseigner sur la culture, j'ai très vite compris qu'une des plus grosse difficulté était l'arrosage.
Il suffit de voir le nombre de post en diagnostique pour s'en rendre compte.
Je vous fais part de ma manière de procéder à l'arrosage, et comment je juge le bon moment.
Tout ca, je ne l'invente pas, c'est juste ma manière d'appliquer ce que j'ai appris ici .
Je ne me suis concentré que sur le terreaux, à noter que pas mal de paramètre qui rentre compte.
Si tu es sous Led ou Hps, la gestion de l'arrosage est la même, seul la fréquence d'arrosage sera différente (car souvent plus chaud sous HPS -> les plantes boivent plus vite).
De même, si tu as air/smart pot ou geotextile, ce ne sera pas la même chose que dans des pots standards noirs
etc .etc .....
Si cela peut etre utile a quelqu'un qui commence car faut l'avouer qu'entre tout, c'est un joyeux bordel
Pour commencer, il faut savoir que les plantes ne supportent pas les chocs thermiques au niveau racinaire et qu'il vaut mieux leur donner de l'eau à température ambiante (de la pièce de culture), laisser l'arrosoir reposer quelques heures dans las pièce de culture est par exemple un bon moyen simple de s'en assurer.
De plus, au bout d'un certain temps avec certains terreaux, une "croute" se forme en surface, il est bon de gratter superficiellement (sans attaquer les racines dessous) cette croute pour permettre une réhydratation optimale lorsqu'elle est présente.
Pour ceux qui s'intéressent au pourquoi du comment :
Je vois tous les jours des erreurs d'arrosage dû au flou des guides actuels et il permettrais de bien les compléter.
Le "Blumat" est un système d'irrigation automatique fonctionnant sans pompe à eau ni « électricité. » (Sauf si engraissage via le système, pompe de brassage obligatoire.)
Bien qu'employé majoritairement par les cultivateurs durant leurs absences, il se révélera tout aussi efficace tout au long de l'année.
2 - "Blumat", une même marque, deux systèmes.
Cet irrigateur est décliné en deux versions:
-La version simplifiée tout d'abord.
Je ne m'attarderai pas trop sur celui-ci; en effet, ce système arrosant en permanence le substrat, il n'est par conséquent pas trop conseillé pour notre plante favorite.
Son fonctionnement est simple : L'eau remonte par capillarité le long du tuyaux et humidifie la terre à travers la carotte par le pouvoir de succion naturel du terreau.
-La version "Tropf":
C'est la version qui nous intéresse !
Par un fonctionnement plus complexe, il empêche tout risque de sûr/sous arrosage (à condition de bien le régler, (cf chapitre 4.)
Il existe quatre types de carottes.
1 : Tropf-Blumat bonzaï, idéal pour les plants mère.
2 : Tropf-Blumat « classique », idéal pout des pots allant jusqu’à 6-7L.
3 : Tropf-Blumat MAXI, idéal pour des pots supérieur à 6-7L
(cf images bas de page)
3-Le montage (IMPORTANT !! vous devez avoir préalablement préparé vos carottes (cf chapitre 4) ?
Il faut savoir que le "blumat" peut être relié soit sur un réservoir placé en hauteur, soit sur un robinet directement en prenant soin d'utiliser un réducteur de pression, comme ici :
Sachez que le système le plus fiable, reste le réservoir, à vos risques et péril donc.
Si vous optez pour le réservoir, et afin d'obtenir une pression suffisante, sachez que celui-ci doit être placé à une hauteur minimale de 50 cm au-dessus du niveau des pots pour 5 m de tuyau, 1m pour 10m, etc...
Ensuite, une fois l'emplacement de votre réservoir déterminé, vous devrez mettre en place le circuit de tubage.
Percez le réservoir avec un foret de diamètre 11 à l’aide d’une visseuse ou perceuse et mettez en place le raccord livré à cet effet :
Je vous conseille de faire un « anti bulle d’air » à l’aide d’un « T » et d’un bout de tuyau, il sera placé après le raccord du réservoir et devra être plus haut que celui-ci :
Raccordez-y et faites descendre une première longueur de tuyau (...)
(...) jusqu’au premier de vos pots et raccordez la première carotte.
Raccordez une autre longueur de tuyau jusqu'au deuxième pot et raccordez la deuxième carotte.
Etc, etc...
Le schéma de montage :
Pour terminer le circuit, surtout utilisez bien « T » de "fin de course" !
4 -Comment fonctionne le "blumat" comment préparer ces carottes et comment se règle-t-il ?
(Ça fait beaucoup de trucs, mais je vais essayer de faire simple ^^)
Pour comprendre, avant toutes choses, vous devez savoir que la terre et la carotte en céramique ont tous deux un pouvoir absorbant naturel.
Mais, à présent, si vous le voulez bien, rentrons dans le vif du sujet !
Tout d'abord, voici à quoi ressemble la carotte :
(Comme vous le constatez, il y a sur cette version un petit tube en caoutchouc. C'est par celui-ci que le "goute à goute" se fera.)
Bien, dévissons la carotte ! :
Vous le voyez, la céramique est creuse.
Puis, observons l'intérieur de la "tête" à présent (Vous avez ici une membrane destinée à ouvrir ou fermer l'arrivée d'eau.):
La membrane en vue de coupe :
Bon, c'est bien joli tout ça, mais ça ne m'explique pas comment ça marche !!
Tranquille, j'y viens !
Alors, en premier lieu, il vous faudra remplir les carottes d'eau puis les laisser tremper durant toute une nuit dans l'eau pour bien les imbiber.
Dans votre substrat bien arrosé au préalable (c'est très important !!) vous n'aurez plus qu'à planter la carotte jusqu'à la "tête", comme ici :
Avant la mise en eau du système, veillez à fermer les robinets de toutes les carottes.
Un premier réglage s'impose...
Ouvrez le robinet situé sur la tête de votre premières carotte dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et faites couler l'eau :
Refermez le robinet tout doucement (dans le sens des aiguilles d’une montre cette fois^^) jusqu'à ce qu'une goutte d'eau reste en suspension aux tuyaux;
Comme ça :
Resserrez à nouveau de 0 à 3 repères supplémentaires le robinet :
Faites de même pour le restes des carottes, 1ère, 2ème, etc...
Vous y êtes !
Hein ? Vous ne savez toujours pas comment ça fonctionne !?? Ah oui, pardon ! J'explique !
A présent, que va-t-il se passer ?
Eh bien, au fur et à mesure que la terre s'assèche, son pouvoir absorbant va "vider" l'intérieur de la carotte en "buvant" son eau.
Ce qui aura pour conséquence d'ouvrir la fameuse membrane de la tête.
L'eau peut alors s'écouler en "goutte à goutte" à travers le tuyau.
Au bout d'un certain temps, quand le terreau redeviendra humide, c'est l'opération inverse qui va se produire !
En d'autres termes, c'est la céramique qui va "pomper" l'humidité de la terre.
La carotte se remplit à nouveau et le clapet se referme empêchant ainsi l'eau de s'écouler !
Etc, etc !!!
C'est pas con non ??!!
Pour le réglage de la vis de tête, tout dépend du substrat utilisé et du volume des pots :
A titre d’exemple, en coco je ferme uniquement d’un demi-cran, et en terre je fermais d’un cran et demi en pot de 11L
3 crans, si vous partez en vacances, vous voulez jouer l’économie et la survie des plantes
2 crans, vous souhaitez un arrosage régulier sans soucis d’économie d'eau etc
1 cran et moins, à réserver pour la coco.
Vérifiez régulièrement l'état de vos plantes et de votre substrat durant les quinze premiers jours et affinez au besoin )
5- Et comment j'engraisse moi alors maintenant hein ?? :
En terre.
-Vous pouvez choisir la solution de la simplicité, avec un amendement organique. (cf topic organique)
- manuellement en engraissage liquide (minéral, organo-minéral, organique) mais là, on perd une partie de son utilité.
-en engraissant via le système, avec des engrais minéraux ,il faudra donc rajouté une petite pompe de brassage dans le bac.
Mais, comment je fais pour engraisser une fois sur deux, ou deux fois sur 3 ?
Eh bien, vous faite la préparation du bac avec eau+engrais, et tous les 7 jours, vous allez « vidanger » le bac (pas plus bas que le raccord réservoir) et vous allez mettre uniquement de l’eau et ce, pendant trois ou quatre jours, et ainsi de suite.
En 2ème option, vous pouvais engraisser en continue, à faible dose, mais je conseil la première.
En coco
-Vous pouvez choisir la solution de la simplicité, avec un amendement organique. (cf topic organique)
-En engraissant via le système, avec des engrais minéral ,il faudra donc rajouté une petite pompe de brassage dans le bac. (FTW)
Si engraissage manuel :
Vous l'avez compris : plus la terre est humide, moins le "goutte à goutte" fonctionne.
Donc, si vous arrosez à la main -et avec l'humidité que vous apportez à la terre par la même occasion- le système ne se déclenchera pas, et par conséquent, vous ne courrez aucuns risques de sur-arrosage
6-Choix du bac et de son support.
Il vous faudra choisir votre réservoir en conséquence de votre espace de culture et du nombre de plantes.(De préférence opaques et avec un couvercle mais il faut quand même un peu d’air, sinon votre bac risquerai d’être sous pression !)
A titre d’information, je dispose d’une malle de rangement de 60L, avec 8 plantes, je tiens environ 8 jours, suivant le stade de culture.
Il vous faudra un contenant relativement costaud, pour éviter tout risque d’inondation.
Le support, reste un choix à ne pas négliger non plus, il vous faudra une étagère, (ou meuble) qui supportera son poids.
Si vous utiliser une étagère, je vous conseille de la fixer à votre placard de cultures, si il est en dure.
Sinon, fixer là au mur, 2 trou c’est plus facile et rapide à boucher qu’une inondation, et tout ce qui peut en suivre.
Dernières petites astuces :
Nettoyez vos carottes après chaque session avec une petite brosse à dent.
Faites en sorte que le réservoir n'arrive jamais à la fin ou vous auriez à recommencer tous les réglages !
Après chaque session, passer un coup d’eau chaude dans le circuit, ça va permettre de bien le nettoyer.
Vous pouvez laver votre système au vinaigre blanc entre chaque session (tuyaux, raccord, bac, carottes), surtout si de l’engrais passe dedans et si votre eau est calcaire.
Pour les utilisateurs d’air pots, et pots géotextile, ne pas mettre la carotte trop proche du bord, car ça a tendance à sécher bien plus vite sur les bords.
Si vous souhaiter un arrosage optimal et homogène, je vous conseille de rajouter des goutteurs, comme ceci :
-Le guide d'installation des goutteurs:
Photo illustrant la différence de taille entre la carotte classique et la maxi :
Modèle Bonsaï :
Avantages du système tropf blumat :
-Fini la corvée d' arrosage.
-Le ph et l'ec de la soupe reste stable
-Un arrosage bien géré
-Vous pouvez vous absentez pendant plusieurs jours.
...
Inconvénients:
-Déplacement des pots limité
...
Petites "perles" du DIY :
Tout d'abord, la rallonge a blumat:
Alors ici il s'agit d'un blumat tropf classique auquel le gars a coupé la tête pas de vis. Il a ensuite collé un tuyau avec la colle pvc dans le blumat et a l'autre extrémité il a refixé le pas de vis précédemment coupé.
Ici nous arrivons sur du grand arts d’ingéniosité, nous avons tous butés a un moment ou un autre sur comment utiliser mon blumat tropf prévu pour des pots de 6/7 l max dans un pot de 50/60l et plus?
Et bien lui il a la réponse !
Le site officiel
Consulter le mode d'emploi original
Quelques vidéos pour compléter...
@plus la communauté
addendum du 17/12/20
Par Apo & Boubou 2011
Publication originale de Nacsx
-L'eau dans nos foyers contient souvent,
calcium et magnésium en excès (eau dure),
elle contient également du chlore,
ou pire des chloramines.
ce qui nous pose problèmes, à nous cannabiculteurs.
carte sur la dureté de l'eau en France
-les dépôts calcaires, bouchent les systèmes d'irrigation.
-l'excès de calcium, exacerbe les carences en potassium,
magnésium, manganèse et fer.
-le chlore ou la chloramine (chlore+ammoniac)
détruisent la flore microscopique du sol.
pour en savoir plus :
la chaîne nutritionnelle par jarhoïd
la nutrition minérale du wiki cannabique
on comprend donc facilement l'intérêt d'adoucir l'eau,
en éliminant le calcium/magnésium excédentaire
et d'éliminer certains produits indésirables.
plusieurs techniques s'offrent à nous, toutes ne sont
pas envisageables, certaines sont même à proscrire.
2/ MÉTHODE PH DOWN BLOOM
(acide phosphorique) :
A/ EXPLICATIONS:
l'eau du robinet contient des ions hydrogénocarbonate HCO3-,
des ions calcium Ca2+, et des ions magnésium Mg2+.
(il y en a d'autres, mais en quantité beaucoup plus faible
et nous n'en tiendrons pas compte)
si l'on ajoute de l'acide phosphorique H3PO4(PHdownbloom)
à l'eau du robinet, 3 effets se produisent :
1) -on acidifie la solution en ajoutant des ions H3O+
(baisse du PH)
2) -une grande partie des ions H3O+ ainsi créés
vont réagir avec les ions HCO3- et former de l'eau H2O
et du gaz carbonique CO2.
ces deux substances ne forment pas d'ions et
ne contribuent donc pas à la conductance (EC)
3) -les ions calcium Ca2+ et magnésium Mg2+ en présence
des ions phosphates PO4 vont former du phosphate de calcium
Ca3(PO4)2 et du phosphate de magnésium Mg3(PO4)2.
attention, le phénomène de précipitation
n'est possible qu'a un PH > à 6.4
pour résumer, l'addition d'acide phosphorique à l'eau
du robinet, conduit à la formation de substances
qui n'ont pas d'ions :
gaz carbonique Co2, eau H20, phosphate de calcium
et de magnésium ce qui diminuera la dureté
de l'eau traitée.
B/ APPLICATION :
-le procédé consistera donc à transformer
une partie des ions calcium et magnésium ,
(soluble dans l'eau)
en phosphate de calcium et de magnésium,
(insoluble dans l'eau) et à éliminer
les boues ainsi obtenues après décantation
par filtration.
pour cela nous allons ajouter l'acide phosphorique
(PH down bloom) à l'eau du robinet,
pour amener le PH à 6.4.
le ph sur le WIKI Cannabique
(attention, l'acide nitrique PH down grow ne convient pas)
nous allons ensuite brasser la solution 24H minimum
à l'aide d'une pompe d'aquarium, puis laisser reposer
la solution quelques heures, afin que les boues
se déposent, puis enfin filtrer l'eau adoucie.
(attention, le brassage est obligatoire pour que la réaction chimique se produise.)
C/ LES DIFFÉRENTES ÉTAPES EN PHOTOS:
vous allez voir, que la pratique est plus simple
que la théorie...
- dans mon cas cela donne, 50 litres d'eau du robinet.
- ajout de 15ml de ph down bloom pour amener
la solution à PH 6.4.
- brassage par pompe 400l/h.
- après 20 heures de brassage, suivi de 3 heures de repos,
on voit nettement le dépôt formé par les phosphates
de calcium et de magnésium.
- à l'aide de ma pompe je siphonne l'eau débarrassée
du "calcaire" dans une autre poubelle.
- au final ne reste d'un côté,
que la boue de phosphate de calcium/magnésium,
- et de l'autre l'eau débarrassée d'une partie
de son calcium/magnésium.
- L'utilisation de coagulant/floculant est fortement
recommandée pour une décantation rapide et complète
des colloïdes, pouvant entraîner une accumulation
de composés non assimilables dans le substrat.
L'adjonction d'anti-chloramine est également préconisée.
(on trouve ces 2 produits dans les magasins spécialisés
en aquariophilie)
En cas d'utilisation de ces produits,
ils ne doivent être rajoutés qu'après la précipitation
du calcium/magnésium obtenue, soit 24 heures après.
le brassage doit alors se poursuivre encore 24 heures
pour l'élimination de la chloramine.
produits anti-chlore et/ou anti-chloramine
D/ MESURES AVANT ET APRÉS TRAITEMENT :
Seules les mesures de la composition de l'eau,
peuvent nous fournir la preuve formelle
que le procédé a bien débarrassé l'eau
d'une partie des son calcium et de son magnésium.
Les mesures effectuées seront:
-L'électroconductivité (EC) l'électroconductivité sur le WIKI Cannabique
-La dureté de l'eau (GH) la dureté de l'eau : source WikipédiA
-Le potentiel hydrogène (pH) le ph sur le WIKI Cannabique
Les mesures du test en photo nous donnent :
avant traitement :
- EC : 0.79
- GH : 31 eau très très dure (soit 550mg/l de CaCO3)
- PH : 7.60
Astuce : Pour me faciliter le travail,
j'ai branché ma pompe de brassage sur un timer,
qui arrête automatiquement ma pompe,
pour que l'eau soit décantée à mon arrivée,
E/ PARAMÈTRES ESSENTIELS :
certains paramètres sont à respecter obligatoirement
si l’on veut que la réaction souhaitée se produise.
-Emploi de ph down bloom (acide phosphorique)
obligatoire.
Le grow contient de l’acide nitrique et ne convient pas
à cet usage.
-Ne pas descendre sous un PH de 6.4.
-Le brassage est obligatoire, mais ne doit pas être
trop violent.
Les réservoirs cylindriques sont préconisés et la pompe
doit être placée de manière à obtenir un effet centrifuge.
-L'élévation de la température favorise les précipitations
-Les tensioactifs contenus dans les produits ménagers,
empêchent le précipité de calcium/magnésium recherché.
les tensioactifs:source WikipédiA
- Les engrais et additifs divers, ne doivent être
ajoutés qu'après le traitement par précipitation.
F/ CONCLUSIONS :
Sans rien changer dans les ingrédients habituels
de mon eau d'arrosage, simplement en brassant
celle-ci , additionnée d'acide phosphorique
pendant 24 heures minimum puis en laissant
reposer avant de filtrer,
j'ai réussi à :
- à diviser mon EC par 1.9 (de EC0.79 à EC 0.42),
- à débarrasser l'eau d'une partie importante
de son calcium/magnésium.
- à amener mon eau sur une plage de pH correcte
pour pouvoir y ajouter mes engrais.
Au final cela ne m'aura rien coûté, juste un peu de travail.
3/ LA TOURBE :
1) Comment ça marche:
La tourbe peut-être utilisée pour adoucir l'eau.
elle contient des acides humiques qui sont
des acides dits faibles.
En cédant leurs ions H+ et en captant des ions Ca2+/Mg2+
ils ont le pouvoir d'adoucir l'eau.
L' efficacité de la tourbe ne se fera sentir que sur les
eaux douces, le pouvoir tampon des eaux trop dure
retient fortement les ions Ca2+/Mg2+ et contrebalance
l'action des acides humiques.
l'efficacité de la tourbe est donc nulle
sur les eaux dures.
2) Méthode:
Attention: La tourbe utilisée doit être
exempte de fertilisants ou d'additifs
- Il suffit de placer la tourbe dans une
chaussette en maille, que l'on placera
dans le bac contenant l'eau à adoucir.
On placera un bulleur, et on aèrera
le mélange au moins une à deux semaines.
Astuce: Pour que la tourbe coule,
il faut la faire bouillir au préalable
- La quantité de tourbe à incorporer à l'eau
est difficile à déterminer, la concentration
en acide humique étant différente d'une tourbe
à l'autre.
- Je rappelle, que l'acide humique, est un acide
faible et que par conséquent, le pouvoir tampon
des eaux dures ne convient pas à cette technique.
4/ LES CARTOUCHES FILTRANTES :
1) Polyphosphates :
Ils captent, par l'intermédiaire
d'une résine échangeuse d'ions + sels,
les ions calcium et magnésium et relâchent
en échange des ions sodium.
les cartouches filtrantes de ce type,
sont donc à proscrire, le sodium (sel de cuisine)
étant néfaste pour les plantes.
2) Charbon actif :
C'est un charbon rendu très poreux,
qui a la particularité d'absorber des particules
et des micro-organismes.
il retient le chlore, les pesticides, les colorants,
les insecticides, les résidus médicamenteux, ainsi
que les bactéries.
mais, il retient également le cuivre, le fer
et autres métaux.
la plupart des différents types de charbon actif,
rejettent des phosphates.
PDF sur le charbon actif.
5/ OSMOSEUR:
L'osmose inverse est le procédé par lequel l'eau passe
au travers d'une membrane ultra fine, semi-perméable.
Cette membrane n'est perméable qu'aux molécules
les plus fines, c'est à dire H2O.
Ce procédé naturel ne stocke pas les contaminant,
à l'inverse des filtres classiques.
Le procédé est dit "inverse" car il nécessite une pression
suffisante pour "forcer" l'eau pure à passer à travers
la membrane.
Ce procédé abouti à de très bons résultats,
car il élimine de 98% à 99% des particules solides dissoutes
et 100% des micro-organismes.
Un système de filtration par osmose inverse
a un coût initial assez élevé et peut nécessiter
l'intervention d'un plombier à votre domicile.
Autres désavantages et non des moindres, pour un litre
d'eau traitée, quatre à sept litres d'eau environ
sont rejetés à l'égout, car la membrane est "rincée"
en permanence.
Pour éviter les carences en minéraux
l'utilisation d'un fertilisant complet et compatible
avec l'eau osmosée est obligatoire.
6/ TRAITEMENT IONIQUE OU PAR CHAMP MAGNÉTIQUE MOBILE :
La méthode consiste à transformer, par micro électrolyse
ou par un champ magnétique puissant, le tartre en aragonite.
Ce système ne supprime en aucun cas le calcium/magnésium
mais l'empêche de se déposer et à des propriétés anti-tartre.
La méthode ne présente donc qu'un intérêt secondaire
dans notre cas, celui d'éviter les dépôts dans les canalisations.
attention, ces systèmes sont coûteux
et de simples aimants ne suffisent pas.
7/ MÉTHODE DE L'EAU BOUILLIE:
La dureté totale de l'eau se décompose en deux parties,
1/La dureté permanente :
Elle représente la dureté résiduelle, après ébullition.
Cette dureté résiduelle est liée à la présence simultanée
d'ions calcium/magnésium et d'ions chlorure
et/ou d'ions sulfate.
En effet, le sulfate ou le chlorure de calcium/magnésium
sont des sels très solubles même à chaud.
2/La dureté temporaire :
Elle correspond à la présence d'ions hydrogénocarbonate
et d'ions calcium/magnésium.
En chauffant l'eau, les hydrogénâtes de calcium/magnésium
se décomposent suivant le bilan ci-dessous :
2HCO3- <--> CO3²- + CO2 + H2O
On produit donc de l'eau H2O, le dioxyde de carbone
s'évapore, reste les ions carbonates qui vont
précipiter avec le calcium/magnésium selon
le bilan ci-dessous :
-Conclusions: en élevant la température de l'eau,
celle-ci perd sa dureté temporaire,
et se retrouve ainsi en partie adoucie.
8/ LE DISTILLATEUR SOLAIRE:
Le système est composé d'un bac partiellement
rempli d'eau, et surmonté d'une vitre.
sous l'action du flux solaire, le liquide s'échauffe,
s'évapore, se condense sur la vitre, pour enfin être
récupéré dans un réceptacle.
Il faut savoir que la production d'un tel système
est faible.
dans des conditions optimales, il est malgré tout
possible d'obtenir 4 litres d'eau distillée/m² par jour.
et cela entièrement gratuitement.
Liens sur les distillateurs solaires :
ici
et là
Pour éviter les carences en minéraux
l'utilisation d'un fertilisant complet et compatible
avec l'eau douce est obligatoire.
9/ LE KATI ANI:
Ce procédé consiste à filtrer l'eau
par passage successif sur deux résines
échangeuses d'ions.
L'appareil se présente généralement sous la forme
de deux tubes transparents.
L'un des tubes contient une résine cationique(Kati)
et l'autre une résine anionique(Ani).
Au passage de l'eau, des anions et des cations minéraux
sont captés par les résines et celles-ci relâchent
des ions hydrogène (H+) oxhydryle (OH-).
il est nécessaire de régénérer les résines
périodiquement.
Pour cela, on les "rince"avec une solution
à base de lessive de soude pour le Ani
et d'acide chlorhydrique pour le Kati.
Il est nécessaire de laisser l'eau se reposer
et de la brasser quelques heures
avant son utilisation.
Ce procédé comporte l'avantage principal
de ne pas avoir de gaspillage d'eau
à l'utilisation.
Tout au plus quelques litres d'eau sont nécessaires
pour rincer les résines lors des régénérations.
..............................................................
Je tenais à remercier tous ceux qui
m'ont aidé dans cette tâche.
Certains en orientant mes recherches,
d'autres en m'expliquant certains points techniques.
Je voulais remercier tous les intervenants pour
les discussions intéressantes que la réalisation
de ce tuto à engendrées.
Je cite dans le désordre :
maurice (forum chimie), charlie-chaplin, JB, LittleBig,
Sampalmeras, Ricco, Jahroïd, Alphonse.B....
Merci à vous tous.
Cordialement viudiv.
Question quasiment existentielle dont la réponse l'est tout autant : ça dépend. Il s'agit dune notion essentielle à connaître lorsque l'on débute en indoor et en terre.
Facteurs influençant la fréquence d'arrosage et la quantité
Ils sont nombreux (directs et indirects) et sans être exhaustif, on peut citer :
-le développement racinaire
-la taille de la plante
-la taille du pot et sa matière
-l'éclairage
-la ventilation
-l'hygrométrie
-la température
-le mélange de terre (plus ou moins drainant)
-etc
A quelle fréquence arroser ?
Cela dépend du développement des racines. Une plante dans le premier stade végétatif n'a qu'un système radiculaire très réduit. La terre doit donc rester assez humide. En effet, la plante n'a la capacité de récupérer de l'eau que dans son environnement immédiat. Il faut donc arroser peu mais souvent.
Une plante en fin de croissance avec son système radiculaire bien développé ne nécessite qu'un arrosage tout les 2-3 jours.
En dehors des premiers jours de croissance qui nécessitent une humidité soutenue, on conseille généralement d'attendre que la terre soit sèche pour arroser.
Comment savoir si la terre est sèche ?
Question importante car une fois que le stade semis et bouturage est dépassé, il est mauvais de laisser la plante dans une terre trop humide. Cela entraîne retard de croissance et maladie. Et du fait de la ventilation et de l'éclairage, la terre peut sembler sèche en surface alors quelle est encore humide en profondeur.
Les méthodes pour évaluer l'hygrométrie sont nombreuses, on peut citer :
-le poids du pot
-le bruit du pot lorsqu'on tapote sur le coté
-mettre le doigt pour évaluer l'humidité à 5cm de profondeur
-les sticks thermo-hygromètre
-etc..
Comment arroser ?
Il s'agit surtout d'une question de bon sens, c'est-à-dire :
-ne pas raviner la terre en arrosant mais arroser doucement en faisant le tour du tronc
-ne pas utiliser d'eau glacée mais de l'eau à température ambiante
-arroser par le haut, et vider les coupelles (ne jamais laisser d'eau stagner dans les coupelles)
Quelle quantité d'eau apporter aux plantes ?
Pour donner un ordre de grandeur, une plante en début de croissance a besoin de 20 cl contre quasiment 1 litre en fin de période végétative.
Il faut éviter de lessiver le sol. Pour cela, il faut bien évaluer la quantité d'eau que le mélange est capable de retenir.
Méthode:
-verser de l'eau jusqu'à ce qu'elle ruisselle dans le bas du pot
-utiliser cette quantité d'eau moins 25% pour arroser
On peut aussi utiliser la méthode dite du lessivage:
-utilisez un mélange type Promix et rajouter 10-20% de perlite
-arrosez jusqu'à ce que 15% de l'eau versée ruisselle
-et recyclez l'eau de ruissellement riche en nutriments
Comment récupérer des erreurs d'arrosage ?
Une plante insuffisamment arrosée aura les feuilles tombantes et évidemment la terre sera très sèche en profondeur. Il suffit d'arroser et en quelques heures les feuilles retrouvent leur maintien habituel.
Une plante trop arrosée aura les feuilles basses et si cela empire, sèches et jaunissantes. Par contre la terre sera humide. Il suffit d'arrêter d'arroser. Si le mélange de terre est bien aéré et bien drainant, le problème se réglera de lui-même. (cela peut prendre quelques jours le temps que le substrat sèche)
Et lorsque l'on pense arrosage, il est essentiel de se poser ces questions :
-mes pots sont-ils adaptés à mes plantes ?
-mon mélange de terre est-il suffisamment drainant et aéré ?
EDIT d'un lecteur:J'ai fais le test, l'ec indiqué est plus faible que le résultat obtenu par un testeur calibré (0.19 de différence). Je vous dit cela pour que vous sachiez que le résultat que vous obtiendrez sera inférieur a la réalité. Exemple: j'ai un ec de 0.49, mon eau est a 22° français. Après conversion, j'obtiens 220 ppm. Sur le tableau, j'arrive a peu près a EC 0.3. Selon votre eau, la différence sera plus petite ou plus grande mais on arrive quand même a se rapprocher un peu de la réalité. Merci pour l'astuce.
v/c Dad-
Salut,
voici un petit topic qui pourra peut-être (j’espère ) aider à ne pas faire les mêmes erreurs que j'ai commises au début :-?
alors
Les excès d'eau
C'est la cause le plus fréquente du dépérissement d'une plante en pot.
Une longue période de pluie, un excès d'arrosage, une humidité du sol trop élevée (pas assez de drainage dans la composition du terreau, trou de drainage bouché, etc) peuvent causer la mort de la plante par asphyxie racinaire.
Les premiers symptômes se voient par le jaunissement des feuilles les plus anciennes.
Croyant :-? à un manque d'eau, on a tendance à arroser copieusement ce qui va accentuer le problème et qui risque d'entrainer la mort de la plante.
Elle va d'abord jaunir complètement et les racines vont pourrir.
un arrosage excessif même temporaire peut être la cause de ce dépérissement et l'affaiblissement de la plante c'est une porte ouverte aux maladies et aux parasites
Le manque d'eau
La sécheresse se voit dans les premiers temps par un jaunissement des feuilles (souvent une partie des racines se sont desséchées)
si l'arrosage est repris à temps la plante refait son système radiculaire et s'en remet
Par contre si le manque d'eau persiste, la plante atteint le stade de flétrissement temporaire (les feuilles seront molles et elles pendront là il faut arroser en toute urgence !!! sinon la plante passera au stade de flétrissement permanent
La plante mourra de soif et il n'y a plus rien à faire.
Le pH
Cliquez sur les liens pour en savoir plus
lien 1
lien 2
Valeurs optimales en hydro
5,5 - 6,1
Valeurs optimales en terre
6,3 - 6,8
Voila voila j'espère que ça pourra aider.
A++
Source de la photo du sur arrosage -foreverlovingjah-
edit RICCO: Tuto mis à jour (schémas, tableaux et valeurs pH)
GÉNÉRALITÉS
Le système racinaire des plantes (herbacées) a besoin de 100 % d’humidité (ou presque). Sinon l’extrémité des radicules se meurt. L’extrémité des radicules se forme au bout des racines puis se divise en trois. Leur longueur est variable et dépend de plusieurs paramètres: la variété, la température, la quantité d’eau... Ses extrémités sont responsables de l’absorption des minéraux et de l’eau. Les poils absorbants facilitent la captation.
Les racines commencent leur lignification et deviennent (presque) imperméables à l’eau et aux nutriments. Si l’extrémité des racines meurt, les racines devront se régénérer avant de continuer à se développer.
Les racines aiment l’obscurité et tentent réellement de croître sans lumière. Gardez les à l'abri de la lumière pour un développement optimal de votre système racinaire
Vous devez ajuster votre arrosage en fonction de vos périodes d’obscurité, car les plantes absorbent beaucoup moins d’eau pendant ce cycle. Ce cycle d' obscurité est essentiel pour le développement végétal .
CROISSANCE RACINAIRE
Les racines grandissent en fonction des zones du substrat appauvries ainsi qu'aux endroits où les racines ont absorbés tous les nutriments et toute l'eau. Lorsque ces nutriments ne sont pas remplacés, les racines grandissent afin d’en trouver d'autres. Lorsque les nutriments et l’eau sont en quantité abondante, la masse racinaire ne se développe pas en adéquation avec la masse aérienne, et la plante se trouve en manque d’hydrates de carbone, ce qui l’affaiblit.
Il faut laisser le temps au substrat de s’assécher et à la plante d’utiliser tous les éléments minéraux présents. Cependant, si vous gardez votre substrat trop sec, votre plante souffrira de déshydratation chronique. L’extrémité des racines dépérira, ce qui limitera le développement futur de votre plante.
SUR-ARROSAGES
Les sur-arrosages arrivent suite à une submersion des racines dans l'eau sans leur laisser accès à l'oxygène. Il est ici question de temps de drainage plus que de volume (Ne laissez jamais les racines pour plus de 20 minutes dans l'eau). Même dans ce cas, il y aura un certain dépérissement de vos racines. Souvenez-vous que les racines ont besoin d’oxygène et que cet oxygène vient de la diffusion effectuée à la surface.
SUBSTRATS ET DRAINAGE
Un substrat bien drainant, peut être arrosé pour une plus longue période, car l’excédent d’eau se draine rapidement lorsque cesse l’arrosage. Les substrats qui ne sont pas drainant ne peuvent être arrosés pour aussi longtemps mais l’arrosage doit être fait plus lentement pour que l’absorption se produise.
COMMENT ARROSER
Une règle un peu généraliste existe pour arroser des plantes avec des racines saines : Pour 1m² de surface couverte de feuilles, utilisez 4 à 6L d’eau /jour. Si le mètre carré n’est pas couvert de feuilles, utilisez environ 2 à 3L /jour. Cela reste relativement fiable peu importe le nombres de plantes dans votre M² . Servez vous de cela comme un repére, si vos plantes utilisent moins d’eau alors il peut en découler que: les racines peuvent rencontrer une difficulté, l'hygro% est peut être trop élevée, la T°C est peut être trop basse...
Lorsque vous voulez arroser pour une culture de plus d’une plante, faites une moyenne de la consommation en eau de vos plantes pour estimez l'arrosage. Par exemple: la majorité des substrats devraient être arrosés lorsque 1/2 du volume d’eau a été utilisée par la plante ou/et s'est évaporé. Pour ce faire, ne changez rien! Ni substrat, ni la taille des plantes, ni le cycle lumineux, ni vos cycles d'extractions, ventilations.... Il est important de conserver un développement homogène de vos plantes.
Souvenez-vous que dans un pot avec des trous de drainage il est compliqué de trop arroser vous pouvez par comtre arroser trop lentement. Par exemple, dans un un pot de 11L , on peut contenir 2 à 3L d'eau en 10 min. ou 4 à 5 L en 30 sec /1min pour des substrat comme la coco par exemple mais, après la fin de l’arrosage, il restera la même quantité d’eau dans votre substrat c'est à dire 2 à 3L car sur votre arrosage de 4 ou 5 L il y aura 2 à 3 L de drainé. C’est ce qu’il faut retenir.
PESER POUR SAVOIR QUAND ARROSER
Dans certains cas, vous pouvez peser votre pot lorsque le substrat est sec, et le peser à nouveau après avoir arrosé. La différence vous indique quelle quantité d’eau le substrat peut tenir ( 1KG = 1L d'eau).
Arrosez de nouveau lorsque la balance vous indique que la moitié de cette différence a été consommée ou s'est évaporée. A mesure que votre plante prendra du poids vous devrez en tenir compte pour faire la déduction de la quantité à arroser.
Je vais partager avec vous la réflexion faite par un "industriel" horticole concernant l'arrosage de nos plantes.
Bien qu'il s'agisse d'un témoignage pour la marque Canna, j'ai trouvé son analyse juste et lucide.
La question de la fréquence d'arrosage est récurrente et les
avis divergent...
Pourtant, ce facteur est un élément essentiel à l'obtention
d'une récolte homogène et sans carences.
Voici le résumé:
Tout d’abord, les systèmes racinaires des plantes herbacées ont besoin de près de 100 % d’humidité, et ce, en tout temps, ou l’extrémité radiculaire dépérira.
L’extrémité radiculaire se forme tout au bout des racines et se divise en trois zones. Sa longueur est variable et dépend de plusieurs facteurs, tels que la variété de la plante, la température, la quantité d’eau, etc. Cette extrémité radiculaire est responsable de l’absorption de la grande majorité des minéraux et de l’eau. Les poils radiculaires facilitent cette absorption ; on les retrouve dans la dernière zone, soit la troisième. Après la troisième zone, le tissu racinaire commence à se lignifier et devient plus imperméable à l’eau et aux nutriments. Si vous tuez l’extrémité racinaire, la racine devra se régénérer avant de continuer à croître.
Les racines croissent en réponse à des zones appauvries ou à des endroits où la racine a absorbé tous les minéraux et toute l’eau. Lorsque ces matériaux ne sont pas remplacés, la racine croît afin d’en trouver davantage. Les racines doivent croître. Lorsque les nutriments et l’eau sont abondants, le système racinaire ne se développe pas en équilibre avec les pousses, et la plante se trouve en manque d’hydrates de carbone, ce qui l’affaiblit. Permettez au substrat de s’assécher et aux plantes d’utiliser tous les éléments minéraux présents. Cependant, si vous les gardez trop sèches, elles pourront souffrir de déshydratation chronique. L’extrémité racinaire dépérira, ce qui limitera le développement futur de la plante.
Le surarrosage survient lorsque l’on garde les racines submergées dans l’eau, sans leur permettre d’obtenir de l’oxygène. C’est davantage une question de temps et de drainage qu’une question de volume. À l’exception de la culture en eau profonde, qui est belle à voir, mais plutôt inutile pour tous sauf les cultivateurs les plus expérimentés, ne laissez jamais les racines submergées pour plus de 20 minutes. Même dans ce cas, il y aura un certain dépérissement. Souvenez-vous que les racines ont besoin d’oxygène pour faire leur travail, et que cet oxygène vient de la diffusion effectuée à la surface des racines. Lorsque le substrat est bien drainé, on peut l’arroser pour une plus longue période, car l’excédent d’eau se draine rapidement du substrat lorsque cesse l’arrosage. Les substrats mal drainés ne peuvent être arrosés aussi longtemps (mais l’arrosage doit être fait plus lentement pour que l’absorption se produise), car il lui faudra plus de temps pour drainer l’excédent d’eau de la surface des racines. (Les substrats très mal drainés causent de graves problèmes, car l’arrosage doit se faire lentement pour favoriser l’absorption, mais on ne peut jamais les arroser convenablement, car le temps de drainage est trop long).)
Voici une règle pratique et générale pour établir les besoins en irrigation de racines saines : pour un mètre carré de surface couverte de feuilles, utilisez de quatre à six litres d’eau par jour. Pour de nouvelles plantes ou, si le mètre carré n’est pas totalement couvert de feuilles, utilisez environ trois litres par jour en moyenne. Cela est vrai, que vous ayez disposé deux plantes ou vingt dans ce mètre carré. Concevez votre système de façon à pouvoir fournir cette quantité d’eau lors de chaque arrosage. Utilisez cette règle pour déterminer comment se portent les plantes. Si les plantes utilisent moins d’eau, les racines peuvent connaître des difficultés, l’humidité peut être trop élevée, la température pourrait être trop basse, etc.
Lorsque vous établissez un cycle de l’arrosage pour une culture de plus d’une plante, fondez vos calculs sur la moyenne de toutes les plantes. Par exemple, sauf en aéroponie, la plupart des substrats devraient être arrosés lorsque la moitié du volume d’eau a été utilisée ou a disparu. Réglez des systèmes automatiques qui démarreront lorsque la moitié de la culture sera prête. Pour ce faire, ne changez rien : ni le substrat, ni l’âge ni la taille des plantes, ni le temps d’exposition à la lumière, ni les courants d’air, etc. Par-dessus tout, il importe de conserver un développement homogène de la récolte.
Si vous utilisez des substrats organiques ou inertes, arrosez lorsque la moitié de l’eau que vous avez versée la dernière fois a disparu. Dans certains cas, l’horticulteur peut peser le contenant lorsqu’il est sec, et le peser à nouveau après avoir arrosé. La différence vous indique quelle quantité d’eau le contenant peut tenir. Arrosez lorsque la balance vous dit que la moitié de cette quantité a disparu. Après la plantation, cela demeure vrai pour les premiers stades. D’ici là, l’horticulteur devrait savoir quand arroser, pour autant qu’il comprenne que la plante gagne également en poids.
Dans les systèmes aéroponiques, vous devez être aptes à juger lorsque la surface des racines vient tout juste de perdre son humidité, sans laisser l’humidité de l’air tomber bien au-dessous de 100 %. Pour cela, il faut un contrôle constant, surtout lorsque les racines sont exposées à l’air libre.
Poids juste après l’arrosage
Les racines aiment l’obscurité et tentent réellement de croître sans lumière. Gardez-les dans l’obscurité le plus possible, dans des systèmes aux parois de PVC ou dans une chambre d’air.
Souvenez-vous que, dans un contenant avec du substrat et des trous de drainage, vous ne pouvez mettre trop d’eau
Vous devez ajuster les cycles d’arrosage de la période d’obscurité, car les plantes absorbent alors beaucoup moins d’eau. Le cycle d’obscurité est essentiel au développement végétal. Cela est vrai, même les jours nuageux, même durant les périodes d’humidité intense. Le substrat (mousse de tourbe, laine de roche, etc.) retient l’eau et n’a que rarement besoin d’être arrosé durant la nuit, pour autant que l’horticulteur ajuste le cycle d’irrigation pour que l’arrosage se déroule durant la première ou la dernière demi-heure d’éclairage. En aéroponie ou sur billes d’argile, un arrosage sera bénéfique quelques fois durant la période obscure.
Bon grow à tous et n'oubliez pas de commenter cet article!!
vu la grande confusion qui règne quand on parle du bassinage, j'ai ouvert ce guide dans le but d'expliquer clairement comment on effectue cette technique.
C'est une forme d'arrosage qui est utilisée pour les semis et pour certaines plantes en particulier, comme les bonsaïs.
Cette technique simple consiste à arroser légèrement en se servant d'un arrosoir ou d'un pulvérisateur, afin d'imiter une pluie fine qui va humecter la terre sans pour autant la tasser.
Comme on peut le constater cela n'a absolument rien à voir avec la technique d'immersion des pots
L'immersion des pots
L'immersion comme son nom l'indique, consiste à immerger ou à plonger un pot dans un récipient rempli d'eau. C'est une technique que l'on utilisera avec parcimonie car elle a tendance à tasser le substrat.
Quand doit-on pratiquer cette opération?
Quand le terreau est trop sec et qu'il a du mal à absorber l'eau.
Comment faut-il procéder?
C'est une opération très simple. Il suffit d' immerger le pot en entier (mais pas la plante) et de le laisser quelques minutes, qui peuvent varier en fonction de la taille des pots utilisés.
On observera que des bulles d'air remontent à la surface. L'immersion sera terminée une fois que l'on ne verra plus de bulles, l'air ayant été chassé par l'eau.
Voilà, j'espère que ce sujet dissipera les doutes de nombreux membres, souvent mal informés sur la technique du bassinage.