Hash et skuff

Tuto Ice'Olator
Par Xtremeride,

WORK IN PROGRESS
 
Histoire et généralité de l'ice o lator alias Nederhash. Présentation des sacs Full mesh, avantages inconvénient Normal, avantages inconvénient Méthode de brassage Manuel Mécanique Machine à laver Temps de brassage Extraction Nombre de passe Matière première Récolte Séchage Curring Pressage ou non Consommation  
 
 
1. Histoire et généralité de l'ice o lator alias Nederhash.
Apparu dans les années 90 en hollande, le Neder hash (Ice o lator étant un nom commercial) a pour but d'isoler les trichomes sécréteurs de résine présents sur les buds et les feuilles environnantes de la matière végétale à l'aide de l'eau et du froid.
 
Les trichomes sont détachés par barattage dans de l'eau froide et de la glace, avant d'être récupérés à l'aide de sacs tamis. Le trichome se compose d'un ''pied'' ainsi qu'une ''boule'' a son extrémité, c'est dans cette boule que se retrouve tout les cannabinoides. L'iceolator est en faite un aglutinement de toute ces petite boules.
 

(Crédit Xtremeride)
 
Les cultivateurs utilisent principalement les "restes" issus de la phase de manucure pour la confection de leur bubblehasch, réduisant ainsi les pertes totales après récolte. D'autres totalement séduits par les différentes qualités du bubble y consacrent toute une récolte, "sacrifiant" la saveur des fleurs mûres à celle du bubblehasch fraichement pressé.
 
Dans tous les cas, afin de vous assurer d'une qualité optimale, prenez soin de ne sélectionner que les parties végétales où la résine est présente, c'est à dire principalement les fleurs et les petites feuilles qui les entourent. Parfois quelques plus grandes feuilles qui ont profité de chutes de résine durant la culture peuvent être utilisées mais les autres feuilles sont à mettre à l'écart de celles que vous comptez employer.
 
Plus vous serez méticuleux sur la sélection de la matière végétale, plus votre produit fini sera isolé des impuretés et chargé en cannabinoïdes.
Cela varie suivant la méthode choisie, et suivant la qualité des plantes mais en se basant sur l'utilisation de restes de récolte (feuilles et petites buds),
on estime pouvoir obtenir 10% en bubblehasch de la quantité de matière végétale utilisée.
 
Lors de l'utilisation de buds avec des restes de manucure, l'estimation va jusqu'à plus de 30%, bien qu'il n'y ait pas de chiffres plus détaillés.
 
Il va sans dire que les plantes dont on compte extraire la résine jouent un rôle majeur. Certaines variétés de cannabis sont connues pour leur grande production de trichomes et leur forte teneur en cannabinoïdes, ainsi que leurs arômes particuliers, qui font d'elles de très bonnes candidates à la confection de bubblehasch.
 
Parmi elles, les variétés dites "blue" sont connues pour leur production de résine, leurs arômes spécifiques et la qualité du bubblehasch qui en est extrait.
 
De nombreuses indicas, du fait de leur intense production de trichomes sont aussi de bonnes candidates pour faire du bubble, mais il n'y a pas de règle, une sativa peut très bien donner un bubble délicieux. Certains ont une préférence pour le bubble fait à partir de plantes cultivées OUTDOOR, il en va plus des goûts personnels de chacun, il ne tient donc qu'à vous de vous faire votre idée en essayant différents types de plantes.
 
 
2. Présentation des sacs
La méthode la plus répandue pour la confection du bubblehasch est sans aucun doute celle des sacs tamis. Il s'agit de sacs en toile, dont le fond est composé d'un tamis de différents maillages que l'on dispose les uns au dessus des autres dans un seau rempli d'eau et de glace.
 
On trouve différents kits dans le commerce allant de 2 sacs (1 nettoyeur / 1 récupérateur), à 6 ou 8 sacs, permettant la récupération et l'isolement des trichomes de différentes tailles, ainsi que le contrôle de la qualité.
Le maillage des sacs est généralement le suivant :
220mc = "sac de travail" ou "sac nettoyeur" 190mc 160mc 120mc 73mc 45mc 38mc 25mc On trouve bien évidemment les sacs intermédiaires à l'unité afin de pouvoir choisir ces différentes qualité de bubble, ou de confectionner son kit idéal.
 
2.1. Full mesh, avantages inconvénient

Les sacs Full mesh sont des sacs entièrement constitués de toile filtrante. Ils facilitent l’écoulement mais demande un peu plus d'entretien
 
2.2. Sacs Normaux, avantages inconvénient

Les sacs normaux eux, ont un corps en toile imperméable et le fond en toile filtrante, l’écoulement est plus long mais l'entretien est facilité du fait que seule le fond est à entretenir.
 
 
3. Méthode de brassage
 

 
Pour que la séparation s’opère, il faut que le mélange matière+eau+glace soit brassé, mélangé afin que l'eau entraine les trichomes dans le tamis des sacs.
 
3.1. Manuel

Un brassage lent, léger avec un outil à main (spatule, cuillère en bois etc)
 
3.2. Mécanique

Mélangeur à peinture, batteur électrique etc
 
3.3. Machine à laver

Il s'agit simplement de mini-machines à laver de camping de la taille d'une grosse friteuse, destinées à recevoir un sac nettoyeur rempli de matière végétale afin de la laver de ces trichomes. On y ajoute eau et glaçons et la machine se charge des phases de barattage, parfois contraignantes.
On dispose ensuite d'une vidange par laquelle on laisse s'écouler l'eau contenant les trichomes dans un seau préparé à l'avance et contenant les sacs tamis.
Il ne nous reste plus ensuite qu'à relever les sacs tamis comme précédemment expliqué et à récupérer la résine au fond de chacun d'eux.
 
Déclinés dans toutes les tailles, on trouve même des sacs nettoyeurs (ou sac de travail) prévus pour une machine à laver classique avec un tambour de 3/4kg, dans l'éventualité d'une grande quantité de matière végétale à laver...
 
L'attrait principal étant que la machine se charge du barattage, nous n'avons plus qu'à récupérer la résine dans les tamis.
 
3.4. Temps de brassage
Le temps de brassage en manuel ( spatule ou fouet) , en y allant doucement, des passes de 5 min sont suffisant, laisser un temps de repos, puis récolter. ( à répéter autant de fois que possible jusqu'a l'apparition de contaminants/matière végétal)
 
Le temps de brassage au batteur électrique ou autre outil de ce genre devrais être plus court comme c'est un brassage un peu plus violent, suivie d'un temps de repos avec la récolte ( à répéter autant de fois que possible jusqu'a l'apparition de contaminant/matières végétal)
 
Le temps de brassage en machine peu commencer à 15s et augmenter progressivement jusqu'a l'apparition de contaminant/matières végétales. Toujours aussi observer un temps de repos avant la récolte.
 
 
4. Extraction
4.1. Nombre de passe
Le nombre de passe influe énormément sur la qualité du produit fini, comme le temps de brassage.
Augmenter le nombre de passe revient indirectement a augmenter le temps de brassage et donc a augmenter les polluants (morceaux de feuilles, tiges de trichomes etc) 
4.2. Matière première

 
La matière première est très importante pour avoir une bonne qualité, on peu partir de matières sèche ( manucure, petite bud, ou plante complète), conservé dans le congélateur afin de figer les terpènes et d'aider a décrocher les trichomes, ou alors on peu partir de matière fraiche congelé ( plante coupé et mise directement dans le congélateur sans passé par la case séchage), le résultat sera extraordinaire pour autant que la plante sois de qualité, cependant le rendement sera moindre qu'avec de la matière sèche, c'est à prendre en considération.
 
 
5. Récolte

 
Vous devez relever votre premier sac tamis, doucement afin de laisser s'écouler l'eau dans le contenant qui se trouve en dessous.
Une fois presque vide, saisissez la partie tamis du sac à l'aide de plusieurs carrés d’essuie-tout empilés afin d'en retirer l’excès d'eau restant.
 

220u
 

120u
 

70u
 

25u
 
Faites attention durant cette phase, ne pressez pas trop la résine dans le tamis, serrez fermement sans écraser. Le but étant simplement de rassembler les cristaux pour faciliter leur extraction du tamis.
 
A ce moment, vous pouvez tendre le tamis avec vos doigts  ou tendre le tamis sur un bol pour pouvoir racler la résine plus facilement.
Placez ensuite le contenu sur le carton ou sur le support qui lui est destiné.
 

 
Dans le cas d'un kit multi-bags, vous n'avez plus qu'à renouveler les étapes de relevé de sac, d'égouttage, assemblage et récolte des cristaux.
 
Photo macro
 
x2

 
x10

 
6. Séchage
Vous devez égoutter la boulette qui s'est formée de façon à faciliter le séchage et à éviter la moisissure, qui se répand très vite avec la résine. Une carte d'identité ou autre font très bien l'affaire, presser la boulette au travers d'une passoire métallique peut bien fonctionner aussi.
Il s'agit ici de l’étaler le plus possible afin qu'elle sèche rapidement et uniformément.
 
 


 
 
 
 
 
7. Curring
La question de la maturation du bubble est souvent posée. On connait son pouvoir sur le goût et les effets de la résine extraite à sec à l'aide de tamis ou avec un pollinator.
 
Il semblerait que le bubble s'améliore lui aussi gustativement et psycho-activement après une phase de curing, qu'il soit conservé sous forme pressée ou non.
 
Le bubblehasch étant consommable dès qu'il est sec, cela ne tient qu'à vous de le laisser mûrir... Ce que je conseille vivement pour les appréciateurs de hasch goûteux.
 
7.1. Pressage ou non
Que vous employiez des kits de sacs simples, ou des "wash machine", vous vous retrouverez avec de la résine en "poudre", ou en grosses miettes après la phase de séchage.
 
A ce moment, deux choix s'ouvrent à vous, presser ou non votre bubblehasch ?
 
A l'état non pressé, votre bubblehasch se consumera en une effusion de bulles, c'est à l'état pressé que se révèlent pleinement les arômes et effets qu'il contient.
 

 
Le presser et le chauffer légèrement, comme cela se fait parfaitement entres ces mains ou à l'aide d'une presse et d'une source de chaleur ( bouteille en verre avec eau chaude)  permet d'activer des cannabinoïdes non actif à l'état brut.
Votre bubblehash prendra à ce moment une teinte plus sombre, du fait des huiles et cannabinoïdes qui sont libérés et qui se mélangent durant le pressage.
 


 
Chacun au gré des expériences trouvera la méthode la plus apte à produire un bubblehash convenant à ses préférences.
 
 
Exemple de pressage de 70U

 
Exemple de pressage de 25u

 
 
8. Consommation
Si vous vous êtes bien débrouillés, vous devriez vous retrouvez avec un produit final de grande qualité, lavé de toutes impuretés, et ne contenant pour grande part que des cannabinoïdes prêts à se consumer pour votre plus grand plaisir.
 
Les taux de THC que contient le bubblehash sont très élevés, ils avoisinent généralement les 30/40%, et peuvent atteindre 50/75% dans des conditions optimales.
 
Autant dire que les effets sont intenses, tout autant que les arômes qui se dégagent du bubble se consumant sur la grille d'une pipe, dans une douille, ou dans un joint.
On dit qu'on retrouve souvent certains arômes de la plante dont il est extrait dans le bubble frais, et que ces arômes s'estompent avec le temps pour laisser place à des effluves plus proches du hasch, tout en gardant le caractère spécial du bubble. Le choix d'un curring peut donc se révéler intéressant.
 
Il ne vous reste plus qu'à apprécier les différentes qualités de votre produit fini, que vous avez obtenu, comme toute bonne chose, par mérite. Ce mérite correspond au temps de culture des plantes, et à la patience d'accumuler assez de trims pour faire un run digne de ce nom
 
Exemple de live bubble hash

 
 
Bubble Hash chauffé au briquet

 
 
 
 
 
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Ice O lator Facon Xomaxso
Par XomaxSo,
Yop les amis ! 
J’espère que ça roule gentiment pour vous ? 
 
Premier post depuis quelques temps et du coup je viens partager avec vous les étapes de ma dernière session d’Ice O ainsi que ce que j’ai appris de cette session 🤓😁
 
Déjà pour rappel la session remonte au 22 Juillet 2024 
 
J’ai utilisé environ 120-130g de matière première (75% trim et 25% lose buds) à partir de Tangie Cookie de chez @beuh-chat ainsi que de la Grande Gotti de chez Aficionado 
 
Matériel Utilisé :
 
Machine à laver 5 Gallons  2x Glacières souples  Sacs 190u, 160, 120, 45u et 25u (le 25u restera dans le seau de 12L) Seau 25L et 12L pour récupérer l’eau + couvercles Couteau à beurre  Grande cuillère  Essuie-tout et screen 25u Assiette  Tupperware  Alcool Iso et brosse à dent  Papier parchemin   
Et forcément de la glace et de l’eau ^^ 😂
 
Un mot sur la matière utilisée :
 
La matière première utilisée a été cut une quinzaine de jours avant de passer à la machine 
Ce qui nous donne à peine 10 jours de séchage (plein mois de juillet forcément il faisait chaud donc séchage assez rapide) et quelques jours pour gérer la manucure des plantes puis pour la placer au congélateur 🥶🥶
 
À noter qu’avec si peu de temps entre récolte et passage en machine aucun curing n’a été réalisé et les plantes n’étaient sèches comme j’ai l’habitude de le faire ! 😅
 
Allé passons à la pratique ! 
 
Du coup mise en place du « lab » (oh ça va on peut bien se donner un genre 🥲🥲🥲)
 
La machine perchée pour un meilleur écoulement habillée de sa magnifique glacière souple (on fait ce qu’on peut pour conserver un peu de froid 😂)

 
On peut voir la petite table à côté qui me sert de plan de travail ! 
 
Et les différents seaux et sacs, d’un côté avec le seau de 25L pour récupérer un max d’eau et dans la douche le seau de 12L pour rincer les sacs et récupérer ce qui pourrait se perdre ! 
 
Je me suis également fait un petit coin propre pour pouvoir déposer les sacs après utilisation et éviter un max de contamination par la poussière etc en les recouvrant des couvercles des seaux 
 
Allé c’est parti ! 
 
On place glace, trim et puis re glace dans la machine puis l’eau et on laisse réhydrater  (méthode Frenchy !) 
Frenchy recommande 10-20 minutes de moyenne perso je pars direct sur minimum 30 minutes 🤓
 
Je garde dans une deuxième glacière souple la glace ainsi que les quelques ustensiles pour manipuler la résine dans les sacs !
 
 
Les 30 minutes sont passées du coup on spin ! 😁🔃😵‍💫🔃😵‍💫
 

 
On commence par une session d’une minute puis on augmentera de 2 minutes à chaque fois jusqu’à arriver à des brassages de 15 minutes 
 
Après le brassage on laisse écouler tout ça dans le premier sac qui me servira à récupérer la matière première et éviter un max les contaminants
 
 
Je laisse tout bien s’écouler de la machine puis passer correctement entre les sacs dans le seau de 25L avant de remettre l’eau directement dans la machine (faut conserver le froid !)
 
Passage des sacs au dessus du seau de 12L et on commence à rincer dans les sacs à l’aide du pommeau de douche (mauvaise idée en été l’eau n’est jamais vraiment très froide … 😂)
 
Je rassemble la résine à l’aide du couteau à beurre et je la récupère à l’aide de la cuillère bien froide pour la déposer sur l’assiette recouverte du screen 25u 👌

 
La résine, n’ayant pas été séchée lentement et correctement, est extrêmement grasse et collante, une galère 😂😂
J’ai l’impression de bosser avec une résine mi fresh Frozen mi séchée 🥲
 
Du coup nettoyage de tout les sacs, tout les deux wash dans un plat avec de l’alcool Iso à l’aide de la brosse à dent ! 
 
On éponge un peu la petite masse de résine à l’aide de l’essuie-tout à travers le screen de 25u (attention à ne pas presser trop fort et à ne pas garder la main trop longtemps dessus si votre résine est très melty c’est les problèmes 😂😂)

 
Et direct dans une petite « enveloppe » de papier parchemin puis placée dans le Tupperware avec de l’essuie-tout (ne pas fermer complètement le Tupperware) pour absorber un peu d’humidité et direct au frigo jusqu’à la fin de la session (ce que je n’ai pas fait sur ce run mais je vous recommande de le faire ! ⚠️)
 
Et bien évidement on recommence toutes ces opérations le temps nécessaire (ou tant que vous êtes motivés ça dépend aussi 😂)
 
Une fois tout vos wash réalisés et toutes la résine récoltée, perso je place deux passoire en inox ainsi que deux grandes cuillères en inox au congèle avec la résine (toujours dans le Tupperware) pendant deux ou trois heures pour pouvoir la broyer ensuite et la mettre à sécher correctement ! 
 
Exemple d’une résine bien broyé 😁
 
Et la … une résine qui va être franchement galère à broyer 😂😂
 
Pourquoi deux de chaque ? Pour avoir toujours au moins un jeu à la bonne température pour broyer la résine (en vrai je l’avais pas fait sur ce run mais la résine était tellement collante et melty que j’ai vite compris que j’avais merdé 😂 vous le verrez sur les photos qui suivront) 
 
Voila le résultat de ce que j’ai pu faire de mieux avec la résine ultra collante et grasse ^^
 
Une fois la résine broyée le plus finement possible, retour dans le Tupperware avec de l’essuie-tout propre et bien sec, et go au frigo pour une durée de minimum 3 jours pouvant aller jusqu’à 7-10 jours selon la surface de séchage et la quantité à sécher ! 
 
La résine est sèche lorsque celle ci a la consistance du sable (on pourrait parler de couleur si l’on travaillait tous avec un freeze dryer mais bon … 😅)
 
Et maintenant libre à vous de presser ou non, emballer sous vide ou non, curing à température ambiante ou cold cure etc etc ! 
 
Ne pas hésiter à faire des tests au risque de perdre un peu de votre résine (ne jamais tout mettre lorsque vous essayez quelque chose de nouveau au risque de vraiment tout perdre ..)
 
Et voila on est arrivé au bout de l’opération ! 
 
Pour conclure ce que je retiens de cette session, déjà les sessions bubble hash en été c’est terminé ! 😂😂😂
Maintenant ce sera soit avec une matière parfaitement séchée et curée soit vraiment du Fresh Froze à la récolte (dépendra des conditions environnementales ^^)
Bien étudier la « morphologie » (on peut dire ça ? 🤔😐) des trichromes que je vais spin car le brassage ne sera pas le même pour une plante à long trichromes fins que pour une plante avec de courts trichomes et plutôt bien épais ^^
 
En tout cas j’aurais encore appris de cette session 😁🫡
 
J’essaierais de vous faire un second post pour le curing, stockage, transformation etc à travers le temps (après tout ça ne fait que deux mois que je l’ai fait celui ci et je trouve encore un peu jeune !)
 
 
Voilà voilà les copains j’espère que ce post aura une quelconque utilité pour ceux qui souhaitent se lancer ou ceux qui avaient peut être besoin de précisions sur le process  😉
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Par durga,
AFFINAGE DU HASCH

Bonjour/Bonsoir à toutes et tous
 
Avec ce topic je vous montre une petite expérience que j'ai réalisée afin de mieux affiner mon hasch, c'est toujours meilleur de fumer un bon hasch home made avec beaucoup de goût.
 
Chronologie méthode pré extraction:
Un premier détail et non des moindres, je ne réalise mes extractions que sur de la weed sèche c'est à dire:
1 - Séchage des pieds à température constante entre 15 et 19°C et environ 40% d'HR pour être précis et bien évidemment dans le noir pour au minimum 2 semaines.
 
2 - Au moment de la mise en pot pour le curing, là je procède de deux façons:
- soit je fais un curing sur ma manuc
- soit hop direct dans des sac congélation (euh juste comme ça et entre nous la marque Alb.. est nickel avec les sacs à double fermeture). Une fois congelé, après un minimum de 48h je réalise mes extractions.
 
Note perso : même si je réalise des extractions sur de la manuc avec un bon curing (au moins 2 mois de curing) le processus d'affinage ne rend le produit final que meilleur.
 

étape 1 : Extraction
 
Tamisage à sec. je ne ferai que cette méthode car, et oui, c'est celle que j'aime

Voilà la matière :




 
Voici mon extracteur de résine home-made :
 


Et un plan pour la réalisation de mon extracteur:
 

 
 

étape 2 : Mise en forme
 
Pressage et compression pour avoir un certain suivi, j'indiquerai pour chaque méthode comment j'ai fait cette étape, voire si je le sens, je ferai différentes méthodes pour chaque config (bon bah j'ai eu la flemme et je n'ai fait que la technique expliquée ci-dessous, en même temps ça donnera un suivi plus juste).

Par pressage et compression j’entends :
 
Une foi la matière agglomérée (manuellement ou à l'aide de film alimentaire genre papier cuisson), à l'aide d'une bouteille en verre avec un liquide chaud dedans (perso je prend une bouteille d'huile (très vieille et inutilisable en cuisine) que je mets au bain-marie afin d'avoir la bouteille et son liquide à une température d'environ 50°C), je fais en sorte d'avoir une "galette" la plus plate possible en gros j'étire ma pâte , puis je replie cette galette sur elle-même et rebelote je recommence cette opération 5/6 fois.
 
(rendons à césar ce qui appartient à Pikachu c'est une très vielle technique que certain nomme Frenchi Cannoli mais qui est bien plus ancienne que ce que l'on pourrait croire).
 
En gros pour information, quand on presse à la bouteille on s’aperçoit que la couleur de la croute de la galette vire doucement vers une couleur un peu plus brune. Je ne cesse cette opération qu'une fois la couleur de la galette uniforme.
 
étape 3: affinage
- En pot de terre :


 
 

 Ce pot à été mis en terre fermé de manière bien hermétique et enterré sur mon spot à environ 30cm de profondeur.

-- gout/odeur : assez terreux très hasch peu fruitée, à noter peux-être que cela vient de ma méthode mais je trouve que ce hasch est assez piquant sur la langue l'effet est très narcotique.

--- texture: assez souple, très facile de faire des fils (ou queues de rats spécial dédicace )

poids avant:10g
poids après:9.70g

- en sachet "plastic"
 

-- gout/odeur très, mais alors très très hasch manque de rondeur (hasch plus que classique sans trop de qualités organoleptiques)

--- texture: encore plus souple que dans le pot de terre, limite chiant en fait trop gras

poids avant:10g
poids après:10g


- à l'air libre
 

 
-- gout/odeur: beaucoup plus fruité que les précédents à noter l'affinage a été réalisé dans le noir dans une pièce à température constante de 22°C

--- texture: Besoin d'un briquet pour effriter ce que je n'aime que très moyennement.

poids avant:10g
poids après:9.2g


- dans un incubateur

Ceci est un modèle domestique, le mien est plus grand bien plus grand
 

 
-- gout/odeur: plutôt fruité mais avec un fond très hasch, gout très profond en bouche et à l'expiration. En fait cela ressemble fortement à une weed avec un très long curing

--- texture: assez facile de faire des fils ou queues de rat, plutôt grasse mais pas gênant .
 
poids avant:10g
poids après:10g
 
Pour plus de techniques ou façon de faire, voici un copier/coller de selfmade avec le lien de son jdc: https://www.cannaweed.com/topic/150436-terre-destroyer-stackedog-pinneapple-express-taskenti-sensi-star/:
quelques extrait très intéressant :
 
 
 
Deux petit bonus:
 
la réalisation de mon jelly hasch:
 
Technique :
 
Bah c'est pas très compliqué:
 
- réalisation d'un hasch classique que je mets en forme de plaque le plus plat et fin possible
- réalisation d'un bho (dégazage etc. etc.)
- je pose mon bho sur ma "plaque de hasch" et je replie le hasch dessus puis je recommence l'opération de malaxage c'est a dire pliage repliage et re-repliage .... En fait jusqu'à ce que le produit soit uniforme et zou, dans une boite de conservation de ce type :
 

 
Proportion (personnelle hein attention ça tape ce machin):

 
Je le rappelle ce sont mes proportions, chacun est différent face à ce produit 
donc personnellement je mets 1/4 du poids du hasch en bho et je garantie que ça tape déjà bien fort !!!
 
 
Bonus photo hasch :
 
Sur les trois photos qui suivent, on voit bien un manque d'uniformité sur la couleur du hasch c'est normal les photos ont été prises pendant l'étape pliage repliage .....
 

 

 

 
Autre bonus, une t'ite vidéo sympa.
 
https://youtu.be/WMsNfWC29NI

  Dudu
 
Vu Dad
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Par Invité,
Je viens juste de récolter et je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire de mes déchets de manucure... Et pourquoi pas du skuff?? J'ai fait quelques recherches et je suis tombé sur un tutoriel plutôt simple et qui a l'air de fonctionner...
 
Pour le matériel, il faut :
 
- un tupperware (ou une boite qui se ferme hermétiquement avec un couvercle).
 
- de la toile à beurre, qu'on peut acheter dans n'importe quel magasin de tissu au m2 (environ 1 euro chez moi).
 
- de la verdure, j'y ai mis tous mes déchets de manucure (feuilles, troncs et toutes petites têtes) parfaitement secs.
 
- des bras musclés et endurants pour secouer le tout.
 
Pour commencer, voici la boite que j'utilise:
 

 
 
On place la toile à beurre dans la boite et on y ajoute la verdure:
 

 
 
Ensuite on ferme la boite et on secoue...
 
Voici le résultat obtenu:
 

 
 
On peut faire différents passages, et vous constaterez que le résultat est différent à chaque fois!
 
De même le skuff qui se colle aux parois verticales est beaucoup plus clair et largement meilleur que celui qui tombe au fond.
 
Plus on fait de passes, plus on récupère du skuff mais moins la qualité est au rendez vous.
 
Je vais mettre en exemple ce que j'ai fait.
 
J'ai utilisé environ 70 à 80 grammes de feuilles et petites têtes.
 
- une première passe en remuant doucement uniquement de droite à gauche pendant 5 minutes sans les troncs ou branches :
 
=> 2 grammes de skuff de folie
 
- une deuxième passe où j'ai rajouté les troncs et branches coupées en petites sections de 3 à 5 cm et remué doucement encore une fois pendant une dizaine de minutes:
 
=> 4 grammes d'un très bon skuff
 
Première passe dans la coupe et deuxième passe sur le carton bleu:
 

 
 
- une troisième passe où j'ai secoué comme un ouf dans tout les sens pendant un bon 1/4 d'heure (j'avoue que j'ai été relayé par des potes):
 
=> 7 grammes de skuff beaucoup plus vert (à cause de morceaux de feuilles à l'intérieur)
 
Début de la troisième passe:
 

 
 
 
Une photo pour voir la différence entre du hash et du skuff:
 

 
 
Apparemment on peut également utiliser un bas nylon à la place de la toile à beurre.
 
Ensuite il faut presser la poudre afin d'obtenir un beau petit bloc de skuff.
 
Pour cela il y a plusieurs techniques possibles:
 
Avec un four traditionnel
 
1- Mettre toute la poudre récoltée dans un sachet plastique bien serré (fermé avec un bout de scotch).
 
2- Enrouler ce dernier dans du papier (apparemment assez épais), fermer aussi avec un bout de scotch (le tout bien serré également).
 
3- Passer le petit paquet sous l'eau chaude (au robinet)
 
4-10 minutes au four traditionnel (thermostat 3)
 
5- Presser, presser, presser, presser: Déposer le paquet sur une table (ne pas déballer!) et le presser suivant le même principe que le rouleau à pâtisserie.
 
6- Déballer le tout, et oh surprise : Une petite plaquette de skuff tout frais et bien appétissant !!
 
Avec une voiture!
 
1- Mettre toute la poudre récoltée dans un sachet plastique bien serré (fermé avec un bout de scotch).
 
2- Enrouler ce dernier dans du papier (apparemment assez épais), fermer aussi avec un bout de scotch (le tout bien serré également).
 
3- Placer le paquet entre deux planches.
 
4- Rouler sur la planche avec une voiture (de préférence avec les roues de devant).
 
5- Déballer le tout, et oh surprise : une petite plaquette de skuff tout frais et bien appétissant !!
 
Avec une porte!
 
1- Mettre la poudre de SKUFF dans du papier alu et faire un petit paquet de la taille de la barrette désirée.
 
2- Mettre le tout entre un mur et une porte (porte blindée étant le mieux..) à la verticale du coté des charnières.
 
 
3- Fermer la porte et la laisser fermée pendant 2 minutes.
 
4- Récuperer votre skuff ...et HOP jolie chtite barrette
 
Voilà j'espère que ce tuto vous servira!
 
Par TheDude le 08-29-2004
 
v/c Dad-
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Par Invité,
Voilà encore un tuto sur la fabrication du hasch mais une technique hawaïenne apparemment cette fois (si l'on se fie à youtube).
 
1- LE MATÉRIEL :
 
Voilà la liste du matériel nécessaire à la préparation du gumby haschich :



 
- un seau, évitez les seaux avec des rebords dans tous les sens, et préférez donc le seau le plus lisse possible.
- un pot en verre le plus lisse possible également.
- un tuyau, choisissez un tuyau transparent, de petit diamètre.
- une pipette
- de l'eau
- de la glace pilée, ou des glaçons
- un petite passoire
- un fouet électrique, ou une perceuse munie d'un mélangeur de peinture
- une marise (le truc pour racler les plats )
- du papier sulfurisé, de l'alu, ou n'importe quel autre matériau hydrophobe.
- des feuilles de manucure
- deux couteaux
 
2- PRÉPARATION :
 
Commencez par mettre de l'eau bien froide dans le seau, puis ajoutez les feuilles et les glaçons.

Battez ensuite pendant 15-20 minutes avec un fouet électrique ou avec un mélangeur de peinture monté sur une perceuse.
 

Après, retirez les feuilles (qui flottent) à l'aide de la passoire, en les pressant bien pour récupérer l'eau chargée de trichomes.
 
Attendez maintenant 4 heures, pour que les trichomes aient le temps de redescendre au fond du seau. Vous pouvez même faire la préparation le soir, et faire la suite le lendemain matin.
 
3- ÉVACUATION DE L'EAU :
 
Pour cette étape, munissez vous d'un tuyau souple, transparent de préférence (pour éviter de boire trop d'eau en siphonnant) puis siphonnez l'eau du seau en vous arrêtant un peu au dessus des trichomes (arrêtez-vous dès que vous voyez que des trichomes sont aspirés, autre avantage du tuyau transparent ).

Vous devriez vous retrouver avec quelque chose comme ça :

 

Ensuite, versez les contenu du seau dans un récipient plus petit, en le filtrant avec la passoire, pour supprimer les éventuels morceaux de verdure qui se trouveraient là, puis attendez à nouveau 2h, et enfin, re-siphonnez l'eau (en vous arrêtant encore au moment ou les trichomes montent dans le tuyau).

Après, éliminez le reste d'eau à l'aide d'une pipette, en faisant là encore attention à ne pas aspirer les trichomes.
 
Vous devriez en être là :

 
4- FINALISATION DU HASCH :
 

C'est bientôt fini, il faut maintenant sécher le hasch, posez-le sur un morceau de papier sulfurisé (ou même sur de l'aluminium ou sur un marbre propre, enfin vous avez le choix quoi ).
 

Commencez par extraire l'eau à l'aide de papier absorbant (PQ ou sopalin) mais faites, une fois de plus, très attention à ne pas absorber de trichomes, qui viendraient se coller sur le papier.
 
Utilisez ensuite un ventilo, ou votre souffle, pour sécher le reste, choisissez en fonction de la quantité à sécher (pour moi c'est fait à la bouche)
 


Vous pouvez par ailleur sécher le hasch en le comprimant entre deux lames de couteaux propres, ce qui aura pour effet de faire sortir l'eau.
 

Enfin, quand le matos est assez sec, vous pouvez finir le travail à la main, en comprimant entre deux doigts pour extraire les dernières gouttes d'eau.
 
Pour finir, certains préconisent de mettre le hasch au congélateur, afin de vraiment extraire le peu d'eau qui s'y trouve encore, je n'ai encore jamais essayé.
 
5- RÉSUMÉ ET RÉSULTATS :
 
Pour résumer, cette méthode est longue, mais l'étape la plus longue est aussi la plus facile, puisqu'il s'agit de ne rien faire, et d'attendre.
Le hasch obtenu est de très bonne qualité malgré le fait que le seul tamis utilisé est une vulgaire passoire car les feuilles trempées dans l'eau se cassent moins facilement que sèches et tapées contre un tamis, donc on ne nécessite pas de tamis ultra fin pour retirer les morceaux de feuilles.
 
Ici, j'avais 6.9g de feuilles, et j'ai récupéré 0.9g de hasch, soit environs 13% massique :

 
 
J'attends des avis d'utilisateurs d'ICE-O, pour éventuellement donner leurs méthodes de séchage, ou faire des remarques à propos de cette technique.
 
6- SOURCE :
 
La vidéo explicative, en anglais :
https://fr.youtube.co...h?v=8kbCtKE2Ghk
 
Byebye et merci d'avoir lu !
 
v/c Dad-
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Par Invité,
Bonjour
 
Voici un petit tuto illustré pour faire son H tout simplement en 15 minutes.
 
 
Matos:
 
Saladier
- 2 cuillères en bois
- de la bâche
- de la trame (en l'occurrence trame alu 140 µm)
- évidement de la matière sèche (congeler auparavant)
- deux serre joints
- deux bouts de planche
 
 
Place aux tofs:
 
 
Première étape, mise en place du tamtam:
 

 

 

 

 

 
Là on tape 5 min puis après on ré-ouvre:
 

 
Ah ça a marché ^^
 

 

 
On récupère la "poudre"
 

 
 

 
Et voilà le résultat:
 

 
Après on compresse à l'aide de deux serre joints et de deux bouts de planche:
 
Voilà si vous avez des questions, remarques, critiques, n'hésitez pas.
 
 
Alexxx
 
v/ Dad-edit boog:photos par dm
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