wanaka 14 Posté(e) avril 16, 2009 Partager Posté(e) avril 16, 2009 Lutte biologique En agriculture, la lutte biologique est une méthode de lutte contre un ravageur ou une plante adventice au moyen d'organismes naturels antagonistes de ceux ci, tels que des phytophages (dans le cas d'une plante adventice), des parasitoïdes (arthropodes…), des prédateurs (nématodes, arthropodes, vertébrés, mollusques…), des agents pathogènes (virus, bactéries, champignons…), etc…dans le cas d'un ravageur phytophage. source wikipédia Mouche des terreaux ou sciaride Les larves se nourrissent du tissu radiculaire, des tiges de greffons, des jeunes plants et des semis. Elles les perforent ce qui les affaiblies face aux maladies telles que Botrytis, Phytium, Fusarium etc. Ceci ayant pour effet l’étiolement, le ralentissement de la croissance et la mort du plant. (Mouche des terreaux ou sciaride) Couleur : adulte-noir, larve-translucide Taille : adulte : 2 à 5 mm Autre : Sex ratio : 50/50 Mode de vie Comportement : les larves étant dans le sol, elles s’attaquent aux systèmes racinaires des plants, ralentissant ainsi leur croissance, et les affaiblissant face aux bactéries et maladies Ponte : 100 à 200 œufs / femelles (20°C) Développement : 3 à 4 semaines (20°C) Longévité : 1 semaine (20°C) Alimentation : les larves se nourrissent de racines TRAITEMENTS : Réduire le nombre d'arrosage : ces insectes apprécient tout particulièrement l'humidité. Le pièges collants jaunes : cette bande collante permet de réguler la population adulte mais en aucun cas de venir à bout d’une infestation sévère. C’est le bon complément d’un traitement de fond. La plante carnivore : cette alliée ludique du cultivateur d’intérieur s’acclimate fort bien. Elle réclame beaucoup de lumière et une humidité constante (éviter l’eau du robinet). Comme pour les pièges collant jaunes, peuvent êtres utilisés pour réguler la population de sciarides adultes. Une couche de sable ou de perlite au dessus du terreau permet d’empêcher les adultes de pondre et de se nourrir. > Solution 1 : Hypoaspis miles/aculeifer > Solution 2 : Steinernema feltiae Lutte biologique dans le jardin : les plaque engluées jaunes pour attirer la majorité des insectes dont mouches, aleurodes, mineuses, noctuelles, pucerons… Piège chromatique : pour quel usage ? Ces pièges collants et colorés vous permettent d'attirer et capturer les insectes ravageurs mais ils permettent aussi leur identification, leur suivi, et le contrôle des populations d’insectes dans les cultures. Piège chromatique : comment ça marche ? Les insectes attirés par la couleur sont retenus par la glue des pièges chromatiques. Ce piège risque-t-il d'atraper aussi les abeilles ? Non, il n'y a aucun risque. Les fréquences lumineuses émises par la couleur jaunes des plaques engluées sont étudiées pour attirer exclusivement les ravageurs des plantes. Il s’agit d’une gamme de fréquences spécifique qui attire principalement les aleurodes, les diptères (c'est-à-dire les mouches, en particulier les mouches mineuses (Liriomyza spp)) et pucerons. Les abeilles n’ont pas le même système de vision et sont attirées par d’autres nuances de jaune (plus proches des Ultraviolets que des Infrarouges). Ces nuances ne sont pas perceptibles par l’œil humain. Les plaques engluées n’attirent donc pas les abeilles (les très rares captures seraient dues à un vol maladroit d’une abeille !). Utilisation des plaques engluées installer les pièges chromatiques pour capturer les insectes ravageursEnlever le papier protecteur de chaque côté du panneau pour libérer les surfaces collantes et l’accrocher sur un support à proximité des plantes suivant les schémas ci-dessus. Densité : Compter 1 piège pour 10 à 50m2 La grille imprimée sur les panneaux permet le comptage des insectes capturés. Les panneaux sont résistants à l’eau et biodégradables : ils peuvent être laissés dans la terre après utilisation. _____________________________________________________________________ _____________________________________________________________________ Thrips Les thrips sucent la sève des cellules de l’épiderme qui se remplissent alors d’air prenant ainsi une apparence argentée avec des petits points noirs dus aux excréments. Déformations des fruits de concombres et de poivrons. Déformation et décoloration des fleurs en cultures ornementales. Les thrips sont également des vecteurs de virus. (Thysanoptère) Couleur : grisâtre, jaune ou brune Taille : 1 à 2 mm Autre : ailes frangées typiques Sex ratio : 50 à 65 % de femelles Mode de vie Comportement : nuisible des cultures. Pond ses œufs dans le tissu végétal, suce les cellules de l’épiderme qui se remplissent ensuite d’air ce qui donne une apparence argentée, avec des points noirs (excréments) se situe essentiellement dans la fleur Ponte : 120 à 225 œufs / femelle Développement : 19 jours (20°C) après le deuxièmes stades larvaire, la larve tombe au sol pour se transformer en pupe Longévité : 4 à 7 semaines Alimentation : tous les stades se nourrissent de la sève > Solution 1 : Amblyseius cucumeris > Solution 2 : Amblyseius degenerans > Solution 3 : Orius laevigatus Piège chromatique : pour quel usage ? Ces pièges collants et colorés vous permettent d'attirer et capturer les insectes ravageurs mais ils permettent aussi leur identification, leur suivi, et le contrôle des populations d’insectes dans les cultures. Piège chromatique : comment ça marche ? Les insectes attirés par la couleur sont retenus par la glue des pièges chromatiques. Utilisation des plaques engluées installer les pièges chromatiques pour capturer les insectes ravageurs Enlever le papier protecteur de chaque côté du panneau pour libérer les surfaces collantes et l’accrocher sur un support à proximité des plantes suivant les schémas ci-dessus. Densité : Compter 1 piège pour 10 à 50m2 La grille imprimée sur les panneaux permet le comptage des insectes capturés. Les panneaux sont résistants à l’eau et biodégradables : ils peuvent être laissés dans la terre après utilisation. # Conditionnement : lot de10 plaques # Dimension d'un piège chromatique : 23x10cm # Période d'utilisation : fin Avril à début Aout # Piège bleu contre : Thrips sur tout type de culture légumière Qu'est-ce qu'un Thrips ? Il existe les Thrips du tabac (Thrips tabaci) ou Thrips californien (Frankliniella occidentalis). Hôte principal : Les Thrips sont très polyphages. Ils s’attaquent : aux plantes potagères (oignon, poireau, tomate, haricot, aubergine, fraisier, poivron, choux, betterave, pomme de terre), arbres fruitiers (pêcher, prunier, pommier), plantes ornementales (cyclamen, œillet, chrysanthème, Saintpaulia). Les thrips vivent dans les fleurs, les pousses, les bourgeons et les fruits. Ils se réfugient fréquemment sur la face inférieure des feuilles. Cycle biologique : Le cycle biologique comprend : oeuf, larve, prépupe, pupe et adulte. La femelle adulte du Thrips des petits fruits vit jusqu'à 30 jours et pond 2-10 oeufs/jour. Le passage de l'oeuf à l'adulte prend environ 19 jours à 20°C et seulement 13 jours à 25°C. En serres comme en plein champ les générations de thrips se succèdent à un rythme rapide (entre 5 générations en plein champ à jusqu’à 14 sous serres). Nuisibilité : Les dégâts directs par piqûres des cellules des feuilles et des fleurs sont importants (tâches, fortes décolorations et déformations). Les Thrips sont aussi vecteurs du virus de la mosaïque bronzée de la tomate qui cause des dégâts très importants à diverses plantes. ________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________ Puceron vert du pêcher larves et adultes sucent la sève et sécrète l’excès de sucre sous forme de miellat sur lequel se développe la fumagine (le champignon Cladosporium). Celle-ci recouvre les feuilles et les fruits, empêchant la plante d’effectuer photosynthèse et respiration nécessaires pour son développement. Les pucerons peuvent également être un vecteur de virus. Ils privent également la plante de ses éléments nutritifs perturbant sa croissance et causant la déformation des feuilles. (Myzus persicae) Vert, rouge 1,2 à 2,6 mm Tubercules frontaux bien visibles Mode de vie Comportement : nuisibles polyphages. ils retirent des éléments nutritifs à la plante et lui transmettent des virus et des toxines de plus ils secrètent du miellat, cause de fumagine Ponte : vivipares en l’absence d’accouplement (sexualité et mâles en automne) 3 à 4 nymphes / jours Développement : 4 stades nymphaux. mues blanches indicatrices, changement de plante hôte l’hiver pour certaines espèces les adultes réalisant ce transfert sont ailés durée du développement variable selon l’espèce, entre 7 et 12 jours Longévité : plusieurs semaines Alimentation : tous les stades se nourrissent de la sève > Solution 1 : Aphidius colemani > Solution 2 : Aphidoletes aphidimyza > Solution 3 : Adalia bipunctata ____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________ Puceron du coton larves et adultes sucent la sève et sécrète l’excès de sucre sous forme de miellat sur lequel se développe la fumagine (le champignon Cladosporium). Celle-ci recouvre les feuilles et les fruits, empêchant la plante d’effectuer photosynthèse et respiration nécessaires pour son développement. Les pucerons peuvent également être un vecteur de virus. Ils privent également la plante de ses éléments nutritifs perturbant sa croissance et causant la déformation des feuilles. Aphis gossypii : jaune clair, vert noir ; 0,9 à 1,8 mm ; cornicules courtes et noires Mode de vie Comportement : nuisibles polyphages. ils retirent des éléments nutritifs à la plante et lui transmettent des virus et des toxines de plus ils secrètent du miellat, cause de fumagine Ponte : vivipares en l’absence d’accouplement (sexualité et mâles en automne) 3 à 4 nymphes / jours Développement : 4 stades nymphaux. mues blanches indicatrices, changement de plante hôte l’hiver pour certaines espèces les adultes réalisant ce transfert sont ailés durée du développement variable selon l’espèce, entre 7 et 12 jours Longévité : plusieurs semaines Alimentation : tous les stades se nourrissent de la sève Solution 1 : Aphidius colemani > Solution 2 : Aphidoletes aphidimyza > Solution 3 : Adalia bipunctata ______________________________________________________________________ ______________________________________________________________________ Puceron vert de la tomate larves et adultes sucent la sève et sécrète l’excès de sucre sous forme de miellat sur lequel se développe la fumagine (le champignon Cladosporium). Celle-ci recouvre les feuilles et les fruits, empêchant la plante d’effectuer photosynthèse et respiration nécessaires pour son développement. Les pucerons peuvent également être un vecteur de virus. Ils privent également la plante de ses éléments nutritifs perturbant sa croissance et causant la déformation des feuilles. Vert, yeux rouge vif ; 2 à 4 mm ; antennes plus longues que le corps Mode de vie Comportement : nuisibles polyphages. ils retirent des éléments nutritifs à la plante et lui transmettent des virus et des toxines de plus ils secrètent du miellat, cause de fumagine Ponte : vivipares en l’absence d’accouplement (sexualité et mâles en automne) 3 à 4 nymphes / jours Développement : 4 stades nymphaux. mues blanches indicatrices, changement de plante hôte l’hiver pour certaines espèces les adultes réalisant ce transfert sont ailés durée du développement variable selon l’espèce, entre 7 et 12 jours Longévité : plusieurs semaines Alimentation : tous les stades se nourrissent de la sève > Solution 1 : Aphelinus abdominalis > Solution 2 : Aphidius ervi > Solution 3 : Aphidoletes aphidimyza > Solution 4 : Adalia bipunctata ____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________ Mouche mineuse Les larves creusent des galeries le long des nervures des feuilles causant une carence en chlorophylle pour la plante et un assèchement des feuilles. Les piqûres des adultes laissent des marques caractéristiques (Diptère) Couleur : noire et jaune Taille : 2,5 cm pour les femelles et 1,5 cm pour les mâles Autre : point jaune sur le dos Sex ratio : 50/50 Mode de vie Comportement : perfore la feuille sur la face supérieure pour se nourrir et pondre les mâles ne peuvent perforer car ils n’ont pas de tarière dentée Ponte : dans les piqûres ovales, 140 à 230 œufs / femelles Développement : les larves mangent le tissu végétal et y creuse des galeries 3 stades larvaires, d’abord transparent puis blanc à ocre avant la pupe, la larve sort de la feuille par un trou en croissant la pupe est formée soit au sol soit sur le plant selon l’espèce la pupe est rouge brune Longévité : 1 à 2 semaines Alimentation : suce la sève > Solution 1 : Diglyphus isaea > Solution 2 : Dacnusa sibirica ______________________________________________________________________ ______________________________________________________________________ Acarien L’araignée rouge suce le contenu des cellules végétales, causant le jaunissement par petits points jaunes de la face supérieure de la feuille. Le manque de chlorophylle pour la plante va induire le ralentissement de sa croissance. Les toiles entraînent une dépréciation ornementale des cultures horticoles. (Tétranyque tisserand ou araignée rouge) Couleur : pâle à vert foncé ou brune ou encore orange deux tâches foncés au milieu du corps Taille : 0,5 mm Autre : 8 pattes chez les adultes mâle plus mobile, plus petit et plus fin mais présent qu’à 25% Mode de vie Comportement : nuisible des cultures surtout par temps chaud et sec sucent le contenu des cellules végétales qui jaunissent Ponte : 50 à 100 œufs de 0,15 mm sur la face inférieur des feuilles / femelles Développement : 2 semaines (20°C) larves puis protonymphe puis deutonymphe puis adulte les stades sont séparés par des périodes de repos. Une fois adulte, la femelles attends 2,3 jours pour pondre Longévité : 18 jours Alimentation : tous les stades sucent la sève > Solution 1 : Feltiella acarisuga > Solution 2 : Phytoseiulus persimilis __________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________ Cicadelle éclaircissement du bord des feuilles (chlorose) et dessèchement possible. Piqûres sur la face supérieure de la feuille. Si fortes populations, présence de fumagine sur les feuilles et les fruits. (homoptère) Couleur: verte à partir du troisième stade larvaire Taille: 3 à 4 mm Autre: ailes antérieures translucides et membraneuses Mode de vie Comportement : suce les cellules de l'épiderme des feuilles Ponte : 50 œufs/femelles pondus isolément, entre avril et mai, environ 6 jours d'incubation Développement : 5 stades larvaires, 3 génération / an durée : 3 à 4 semaines les mues sont observables sur la face inférieure des feuilles les adultes hibernent sur des feuillages persistants Longévité : 6 à 7 semaines Alimentation : tous les stades se nourrissent de la sève > Solution : Anagrus atomus ______________________________________________________________________ ______________________________________________________________________ Chenille Les chenilles rongent les feuilles et les fleurs du plant, formant souvent ainsi des trous sur la feuille. Au début de la saison, ce sont les premières feuilles de la base de la plante qui sont les premières touchées. Les caractéristiques de mode de vie et morphologiques varient énormément selon les espèces. Les chenilles se servent de leurs puissantes mandibules pour ronger feuilles et fleurs de plants. Les larves des papillons de nuit (noctuelle) sont parmi les plus nocives. Les principales espèces de noctuelle observées sont : Les papillons à chenilles arpenteuses vertes : Autographa gamma, adulte. Chysodeixis chalcites, adulte. Les papillons à chenilles marron clair : Mamestra brassicae, adulte. Mamestra brassicae, larve. Et enfin, voici un exemple d'oeufs de lépidoptères : > Solution : Bacillus thuringiensis _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ Les coccinelles ne restent pas sur mes plantes Si vous désirez capturer des coccinelles pour les lâcher sur vos végétaux, essayer de capturer ou bien acheter des larves d'Adalia. Celles-ci sont plus voraces que les adultes et sont dépourvues d'ailes, elles ont donc moins tendance à se sauver chez le voisin. Pour conserver les coccinelles chez vous il faut qu'elles aient de quoi se nourrir donc une grande quantité de pucerons… Quels sont les insecticides biologiques ? Savon noir, pyrèthre… Ils sont nombreux et parfois efficaces, mais ils ont tous le même défaut ils ne distinguent pas les ravageurs des cultures et les auxiliaires du jardinier. Moralité le grand nettoyage…Plus rien ne bouge. Pour pouvoir jardiner en respectant la nature préférer l'association de plantes répulsives et les lâchers d'insectes auxiliaires et sur les petits espaces, le nettoyage manuel des végétaux est très efficaces et sans danger, sauf pour les ravageurs Dans le domaine de la lutte biologique, l’emploi de plantes comme auxiliaires de nos cultures est plus que jamais d’actualité. On connaissait les végétaux anti-chats comme le Coleus canina (contrairement aux népétas, valérianes et racines d’actinidias qui les attirent) mais c’est vis-à-vis d’autres prédateurs de nos cultures que l’on se prémunit ainsi. Les taupes sont repoussées par des plantations d’une euphorbe (Euphorbia lathyris dont il ne faut pas confondre les fruits toxiques avec des câpres) tandis que des magazines vantent aussi les mérites, dans le même but, des racines de l’incarvillée delavayi. Les campagnols auraient aussi horreur des exhalaisons d’une belle bulbeuse et liliacée exotique appelée Tulbaghia. Plus aisément, les narcisses repoussent les rongeurs. L’ail et les oignons, la ciboulette plantés parmi les rosiers les rendent plus résistants aux maladies et parasites. Quant aux superbes radiaires (Astrantia cv.) elles éloigneraient les gastéropodes, escargots et limaces en goguette. _____________________________________________________________________ _____________________________________________________________________ PLANTES RELAIS Utilité et fonctionnement : Une plante relais permet en fait d’effectuer un mini-élevage d’auxiliaires nécessaires et choisis, au sein même de la culture à protéger. Le principe est simple : Tout d’abord, la plante relais reçoit des insectes phytophages qui lui sont spécifiques (permettant ainsi de sécuriser la culture). Puis on introduit sur ce petit écosystème des insectes auxiliaires qui pourront ainsi se reproduire (parasitoïdes) ou se nourrir (entomophages). On ne dispose pas plus de 5 plantes relais pour 1000 m². La plante relais, souvent une graminée, présente généralement peu de contraintes culturales. Avantages : - La plante relais permet d’anticiper les carences, en auxiliaires, de la culture et donc également toute attaque d’insectes nuisibles. Elle attire également toute une faune d’auxiliaires naturels. - La plante relais permet de gérer et surveiller les populations d’auxiliaires. - La multiplication sur plante relais d’auxiliaires permet surtout de réduire le coût de la Protection Biologique sur la culture. ______________________________________________________________________ ______________________________________________________________________ Biotaxonomie des Hyménoptères entomophages source wikipedia * Gasteruptioidea o Gasteruptiidae parasitoïde de Sphecidae, Apidae o Aulacidae parasitoïde de larves xylophages (Sericidae, Coléoptères) * Ceraphronoidea o Megalyridae parasitoïde de Coléoptères o Ceraphronidae Ectoparasitoïde de pucerons, Cochenilles, Cécydomies,Hyménoptères. * Diaproidea o Diapriidae parasitoïde de pupes de Diptères * Chalcidoidea o Leucospidae parasitoïde d'Apoides solitaires o Chalcididae parasitoïde de Lépidoptères, etc… o Torymidae Phytophage en majorité, parasitoïde d'oothèque de mantes o Ormyridae parasitoïde de Cynipidae o Perilampidae Parasite de Névroptères, Coléoptères, Hyménoptères o Eucharitidae Parasite de fourmis o Eurytomidae Phytophage en magorité o Pteromalidae parasitoïde de Coléoptères, Diptères, Hyménoptères o Eupelmidae parasitoïde de Lépidoptères, Cynipides, Coléoptères, Hémiptères, Diptères o Encyrtidae parasitoïde de Cochenilles en majorité, Lépidoptères, Hyménoptères, Diptères o Aphelinidae parasitoïde de pucerons, cochenilles, hyperparasite de cochenilles o Signiphoridae parasitoïde d'Homoptères et pupe de Diptères, hyperparasite d'Encyrtidae o Eulophidae parasitoïde de Lépidoptères, Diptères, Pucerons, Cochenilles o Elasmidae Hyperparasitoïde de Lépidotères, Parasite de Lépidoptères, o Trichogrammatidae parasitoïde oophage de Lépidotères, Cochenilles o Mymaridae parasitoïde oophage de Coléoptères, Hyménoptères, Hémiptères, Lépidoptères, Névroptères * Cynipoidea o Ibaliidae parasitoïde de Siricidae o Figitidae parasitoïde de Chrysopes, Syrphes ou de larves de Diptères o Eucoilidae parasitoïde de larves et nymphes de Diptères o Cynipidae Phytophage (galle) o Charipidae parasitoïde de Psylles; hyperparasite de pucerons o Anacharitidae parasite de Névroptères planipennes * Serphoidea o Serphidae parasite de Coléoptères, Diptères, Myriapodes o Heloridae Parasite de larve de Chrysopes * Evanioidea o Evaniidae parasite de blattes * Scelionoidea o Scelionidae parasite oophage de Lépidotères, d'Orthoptères, d'Araignées o Platygastridae parasite de Cecidomyiidae * Ichneumonoidea o Ichneumonidae parasite de Lépidoptères, Coléoptères, etc… o Braconidae parasite de Lépidoptères, Coléoptères, etc… o Aphidiidae parasite de Pucerons * Trigonaloidea * Trigonalidae Hyperparasite de Lépidoptères, Symphites ou Vespides. * ACULEATA * Bethyloidea o Bethylidae Prédateur larves de Lépidoptères et de Coléoptères o Dryinidae Parasite de cicadelles o Chrysididae parasite d'Apoides, Sphécides et Vespides solitaires * Mutilloidea o Tiphiidae Prédateur de Coléoptères lamellicornes o Mutillidae parasitoïde de larves de guêpe et abeille (guêpe coucou) o Sapygidae parasitoïde de larves d'Apoides (guêpe coucou) * Scolioidea o Scoliidae Prédateur de larves de Coléoptères lamellicornes * Formicoidea o Formicidae Prédateur polyphage, phytophage * Pompiloidea o Pompilidae Prédateur d'Araignées * Vespoidea o Eumenidae Prédateur de Lépidoptères, Coléoptères, Tenthrèdes o Vespidae Prédateur polyphage ou melliphage * Sphecoidea o Sphecidae Prédateur de Lépidoptères, Orthoptères, Araignées Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) avril 17, 2009 Partager Posté(e) avril 17, 2009 Ciao Wanaka!!! Nice ton tuto. Par contre, pourrais tu rajouter les aleurodes, j'en ai souvent, quels conseils pourrais-tu me donner je traite à l'imicladopride, mais elles sont de +/ résistantes ces sales bebêtes!!!! Encore merci pour ce tuto fort sympathique Olif". Lien à poster Partager sur d’autres sites
wanaka 14 Posté(e) avril 17, 2009 Auteur Partager Posté(e) avril 17, 2009 lutter contre les araignées rouge TUTO Parmi les parasites qui infestent la weed, l'araignée rouge est certainement un des plus pernicieux et redoutable. Tetranychus urticæ ou Tétranyque tisserand n'est pas un insecte. Il appartient à la classe des Arachnides, ordre des Acariens. Chaque individu (taille inférieure au mm) est pratiquement invisible mais les colonies importantes ne peuvent échapper au regard. Les toiles qui sont tissées sont également très difficiles à voir. On peut les mettre en évidence en vaporisant de l'eau (brumisateur en bombe). Les araignées rouges se développent surtout en milieu sec et chaud. Les placards leur convient très bien. Elles sucent le suc des cellules provoquant le jaunissement, la nécrose et la chute des feuilles. Importante colonie d'araignées rouges établie sur la tige à la naissance d'un pétiole d'un brugmansia. La toile est quasiment invisible IL EST IMPERATIF DE S'EN DEBARRASSER. Les araignées rouges détestent l’eau. Certains préconisent de procéder à des pulvérisations pour les éliminer... ça ne peut pas faire de mal ! Des brumisations régulières peuvent avoir un effet préventif. Mais en cas d’infestation massive, il faut employer les grands moyens. On trouve dans le commerce des produits spécialisés en bombes qui se révèlent assez efficaces. Pour éviter l'accoutumance, il est recommandé de changer fréquemment de produit. Tenir les plantes infestées en quarantaine. PREDATEURS NATURELS Il serait séduisant de se débarrasser des tétranyques en utilisant un de ses prédateurs naturels. Phytoseiulus persimilis est un autre acarien qui dévore les araignées rouges à tous les stades de leur développement (oeufs, larves, adultes). Mais cette technique n'est pas réaliste dans une culture d'amateur car il faudrait recréer tout un écosystème où s'équilibreraient, les populations qui mangent et celles qui sont mangées. --------------------------------------- --------------------------------------- ------------------------------------ ----------------------------------- L'aleurode ou mouche blanche est un insecte minuscule (3 mm). C'est un véritable fléau qui sévit principalement dans les serres. Pratiquement toutes les plantes lui conviennent mais elle a une prédilection particulière pour la chélidoine, les fuchsias, les cucurbitacées, les solanacées (aubergines, tomates et bien entendu les brugmansias). L'insecte et les larves vivent sous les feuilles où elles forment des colonies innombrables. Adultes et larves piquent les plantes pour sucer la sève ce qui peut provoquer le dépérissement complet. De plus ils produisent un miellat qui perturbe l'assimilation chlorophyllienne et sur lequel se développent bactéries et champignons destructeurs. Si on secoue le feuillage d'une plante infestée, tout le monde s'envole en une sorte de "nuage" blanc… d'où le nom latin de l'espèce : vaporariorum Trialeurode vaporariorum au revers d'une feuille de Brugmansia... et c’est comme cela sous chacune des feuilles de la plante ! Ça fait du monde !!! ALEURODEInsecte de l'ordre des Homoptères (id. pucerons). Deux espèces peuvent nous faire des misères : - Trialeurode vaporariorum (aleurode des serres) - Bemisia tabaci (aleurode du tabac) La reproduction est essentiellement parthénogénétique et une femelle peut pondre de 100 à 600 œufs (0,2 mm) selon la plante-hôte et la température. Il est très difficile de s’en débarrasser... mais c’est impératif ! Les bombes insecticides traditionnelles sont assez efficaces sur l’imago mais inopérantes sur les œufs et les larves protégés par une pellicule cireuse. Il faut traiter tous les jours pendant plusieurs semaines pour ne pas laisser aux nouvelles femelles le temps de pondre. C’est un moyen lourd et contraignant pour des résultats aléatoires. La seule méthode capable d’éradiquer totalement une attaque massive d’aleurodes est d’utiliser un insecticide systémique. Ce produit, véhiculé par la sève, empoisonne les insectes et leurs larves. Il faut traiter en dehors des périodes de floraison pour ne pas nuire aux abeilles et aux autres insectes butineurs. Tenir les plantes infestées en quarantaine. PREDATEURS NATURELS Se débarrasser de l'aleurode en se servant d'un de ses prédateurs naturels, est une idée intellectuellement et affectivement séduisante. Encarsia formosa est une mini-guêpe à peine plus grosse que le ½ mm qui pond ses oeufs sur les larves des aleurodes (parthénogenèse). Mais cette technique difficile n'est pas réaliste dans une culture d'amateur. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) avril 17, 2009 Partager Posté(e) avril 17, 2009 Re... Whaououoou!!! Nice man ta présentation Trés attrayant tes deux présentations sur l'araignée et les aleurodes, tu devrais éditer ton premier post et le faire sur le modèle de présentation du second post, vraiment superbe ta mise en page re !!! Si tu es motivé tu le feras mais je n'en doute pas Continus et bravissimo ragazzzoooo!!! Olif". Lien à poster Partager sur d’autres sites
wanaka 14 Posté(e) avril 17, 2009 Auteur Partager Posté(e) avril 17, 2009 Salut, Re... Nice man ta présentation Trés attrayant tes deux présentations sur l'araignée et les aleurodes' date=' tu devrais éditer ton premier post et le faire sur le modèle de présentation du second post, vraiment superbe ta mise en page re !!! Si tu es motivé tu le feras mais je n'en doute pas Continus et bravissimo ragazzzoooo!!! Olif". [/size'] Je n'ai rien fait de mieux qu'un copier coller de ce site : Lien à poster Partager sur d’autres sites
Firstplaco 0 Posté(e) avril 17, 2009 Partager Posté(e) avril 17, 2009 Salut Wanaka. Joli topic bien fait. Pourrais-tu ajouter ces saloperies de tarsonèmes ? J'ai eu une invasion massive qui va me réduire à jeter (la mort dans l'âme) la moitié de mes plantes en croissance. ++ l'ami. Cannamitiés. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Roots_63 15 Posté(e) avril 18, 2009 Partager Posté(e) avril 18, 2009 Salut, Wanaka très intéressant effectivement, une technique très utilisé en maraichage Bio est l'association de plantes, les œillets d'Indes, les capucines, le pyrèthre (par exemple) ont la caractéristique d'éloigner (répulsif) ou d'attirer les insectes (qui attaquent alors la plante laissant la culture de coté). je te conseil de jeter un œil sur ce site il y a déjà pas mal d'associations. Il parle notamment de la lutte contre l'aleurode qui peut nous être utile. A+ edit : c'est principalement des techniques préventives qui peuvent en plus apporter un peu de couleur a nos cultures uniformément verte. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) avril 18, 2009 Partager Posté(e) avril 18, 2009 hello! et bien pour commencer! très beau travail que tu nous fais là. un bon concentré d'infos bien sympathiques et utiles. je reviens à ce qui a été dit en dessous. une technique très utilisé en maraichage Bio est l'association de plantes' date=' les œillets d'Indes, les capucines, le pyrèthre (par exemple) ont la caractéristique d'éloigner (répulsif) ou d'attirer les insectes (qui attaquent alors la plante laissant la culture de coté).[/quote'] effectivement y'a beaucoup de méthode préventive "type bio" avec les associations végétales ou avec certaines plantes "répulsives" ou "attractives". mais là c'est plus un tuto mais un livre que tu vas nous faire... en tout cas je pense qu'il serait bien de faire un petit chapitre dessus, avec au pire des liens. enfin je pense que tu as assez de boulot pour le moment. je vais conclure avec un BRAVO!!! et merci a toi!!! ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Sardinha Posté(e) mai 25, 2009 Partager Posté(e) mai 25, 2009 Sal'Huch amigo !!! Très sympa ton topic , ça en aidera certainement plus d'un Je passe juste déposer un post sur un truc que l'on m'a conseillé ( et qui marche ) aprés avoir subit simultanément des attaques d'Aleurodes , Araignées Rouges et de Pucerons Chépakoi , à mi-flo..... Les "vieux " d'ici m'ont recomandé de faire un type de " purin de tabac " , du genre tabac à pipe , qu'il faut donc laissé tremper dans de l'eau ( chaude au départ ) pendant 24h . J'ai utilisé comme proportions 50gr de tabac dans 1L d'eau , j'ai donc pulvérisé c'truc là sur un plant , bien uniformément dessus/dessous les feuilles , pis valà !!! Bon , le plant sentait le vieux cendrier de bar pendant 2 ou 3 jours , mais 10 jours aprés ne voyant plus de bestioles j'ai pulvérisé à l'eau claire pour enlever le "dépot de tabac " , et c'est tout . ( PS : je rappelle que le plant en était à mi-flo et qu'il est impossible d'utiliser des insecticides chimiques à ce stade de culture ) J'ai vaguement cherché le "pourquoi du comment " sur le net , je n'ai pas trouvé grand chose , mais parait'il que le tabac utilisé sous cette forme éloignerait les parasites vivants et les larves qui viendraient a éclores par la suite seraient triso ou faibles , sans vigueur suffisante pour continuer a s'alimenter et surtout reproduire ! Si quelqu'un a une explication technique plus précise qu'il ne se gène surtout pas , mais pour ma part j'ai fais un test " pratique " , ben ça marche ! Labizatous PAZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz................. Lien à poster Partager sur d’autres sites
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