Cnn : legalize drugs to stop violence


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désolé j'ai un peu la flemme de traduire pour le moment, peut être plus tard dans la journée ;)

 

eh oui les états unis ils sont quand même plus sur la bonne voie que la france ...

 

ca ferais un scandale par ici si TF1 passait un article qui dit que la prohibition est une connerie

 

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CNN Commentary: Legalize drugs to stop violence

 

by economist Jeffrey Miron

 

CAMBRIDGE, Massachusetts (CNN), March 24 2009 -- Over the past two years, drug violence in Mexico has become a fixture of the daily news. Some of this violence pits drug cartels against one another; some involves confrontations between law enforcement and traffickers.

 

Recent estimates suggest thousands have lost their lives in this "war on drugs."

 

The U.S. and Mexican responses to this violence have been predictable: more troops and police, greater border controls and expanded enforcement of every kind. Escalation is the wrong response, however; drug prohibition is the cause of the violence.

 

Prohibition creates violence because it drives the drug market underground. This means buyers and sellers cannot resolve their disputes with lawsuits, arbitration or advertising, so they resort to violence instead.

 

Violence was common in the alcohol industry when it was banned during Prohibition, but not before or after.

 

Violence is the norm in illicit gambling markets but not in legal ones. Violence is routine when prostitution is banned but not when it's permitted. Violence results from policies that create black markets, not from the characteristics of the good or activity in question.

 

The only way to reduce violence, therefore, is to legalize drugs. Fortuitously, legalization is the right policy for a slew of other reasons.

 

Prohibition of drugs corrupts politicians and law enforcement by putting police, prosecutors, judges and politicians in the position to threaten the profits of an illicit trade. This is why bribery, threats and kidnapping are common for prohibited industries but rare otherwise. Mexico's recent history illustrates this dramatically.

 

Prohibition erodes protections against unreasonable search and seizure because neither party to a drug transaction has an incentive to report the activity to the police. Thus, enforcement requires intrusive tactics such as warrantless searches or undercover buys. The victimless nature of this so-called crime also encourages police to engage in racial profiling.

 

Prohibition has disastrous implications for national security. By eradicating coca plants in Colombia or poppy fields in Afghanistan, prohibition breeds resentment of the United States. By enriching those who produce and supply drugs, prohibition supports terrorists who sell protection services to drug traffickers.

 

Prohibition harms the public health. Patients suffering from cancer, glaucoma and other conditions cannot use marijuana under the laws of most states or the federal government despite abundant evidence of its efficacy. Terminally ill patients cannot always get adequate pain medication because doctors may fear prosecution by the Drug Enforcement Administration.

 

Drug users face restrictions on clean syringes that cause them to share contaminated needles, thereby spreading HIV, hepatitis and other blood-borne diseases.

 

Prohibitions breed disrespect for the law because despite draconian penalties and extensive enforcement, huge numbers of people still violate prohibition. This means those who break the law, and those who do not, learn that obeying laws is for suckers.

 

Prohibition is a drain on the public purse. Federal, state and local governments spend roughly $44 billion per year to enforce drug prohibition. These same governments forego roughly $33 billion per year in tax revenue they could collect from legalized drugs, assuming these were taxed at rates similar to those on alcohol and tobacco. Under prohibition, these revenues accrue to traffickers as increased profits.

 

The right policy, therefore, is to legalize drugs while using regulation and taxation to dampen irresponsible behavior related to drug use, such as driving under the influence. This makes more sense than prohibition because it avoids creation of a black market. This approach also allows those who believe they benefit from drug use to do so, as long as they do not harm others.

 

Legalization is desirable for all drugs, not just marijuana. The health risks of marijuana are lower than those of many other drugs, but that is not the crucial issue. Much of the traffic from Mexico or Colombia is for cocaine, heroin and other drugs, while marijuana production is increasingly domestic. Legalizing only marijuana would therefore fail to achieve many benefits of broader legalization.

 

It is impossible to reconcile respect for individual liberty with drug prohibition. The U.S. has been at the forefront of this puritanical policy for almost a century, with disastrous consequences at home and abroad.

 

The U.S. repealed Prohibition of alcohol at the height of the Great Depression, in part because of increasing violence and in part because of diminishing tax revenues. Similar concerns apply today, and Attorney General Eric Holder's recent announcement that the Drug Enforcement Administration will not raid medical marijuana distributors in California suggests an openness in the Obama administration to rethinking current practice.

 

Perhaps history will repeat itself, and the U.S. will abandon one of its most disastrous policy experiments.

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Je vais traduire une partie ou la totalité (selon mon envie). Ca vient... et ça vaut ce que ça vaut

 

"Légalisez les drogues pour arrêter la violence."

 

par l'économiste Jeffray Miron

 

Cambridge, Massachusetts (CNN), le 24 mars 2009.

 

Lors des 2 dernières années, la violence de la drogue au Mexique est devenue permanente dans les médias. Une part de cette violence concerne la guerre des cartels, une autre part implique les confrontations entre narcotraficants et forces de l'odre.

 

Des estimations récentes suggèrent que plusieurs milliers de personnes ont perdu la vie dans cette "guerre des drogues".

 

La réponse des USA et du Mexique à cette violence étaient prévisibles : mobilisation de la police et de l'armée pour un contrôle des frontières renforcé, et plus globalement un durcissement général. L'escalade est la mauvaise réponse. La prohibition des drogues est la cause de cette violence.

 

La prohibition crée de la violence car elle conduit le marché de la drogue vers la clandestinité. Cela signifie que les acheteurs et les revendeurs ne peuvent résoudrent leurs différents légalement, ils se tournent donc vers la violence.

 

La violence était également répandue dans l'industrie de l'alcool durant la période de prohibition, mais pas avant ni après.

 

La violence est la norme dans le marché des paris clandestins, mais pas dans le circuit légal. La violence est une routine lorsque la prostitution est illégale, mais pas lorsqu'elle est tolérée (NDT: pas d'accord du tout mais bon...). La violence est le résultat d'une politique qui crée des marchés noirs, ce n'est pas la caractéristique d'une activité ou d'un bien particulier.

 

Le seul moyen de réduire la violence est donc la légalisation des drogues. Fortuitement, la légalisation est la bonne politique pour une foule d'autres raisons.

 

La prohibition des drogues corrompt les politiciens et les magistrats en mettant la police, les procureurs, les juges et politiciens en position de profiter des profits d'un marché illicite. C'est pourquoi la corruption, les menaces et le kidnapping sont habituelles dans les industries prohibées mais sont rares dans les autres cas. L'histoire récente de Mexico illustre ceci dramaticalement.

 

(la suite + tard)

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Salut,

 

Voici la traduction google.(lien)

 

Merci pour cet article très intéressant. ;)

 

Je n'ai pas corrigé la traduction donc il y a pas mal de fautes, mais c'est toujours lisible et ça constitue une bonne base pour une vraie traduction.

 

++

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CAMBRIDGE, Massachusetts (CNN), 24 Mars 2009 -

 

Au cours des deux dernières années, la drogue et la violence au Mexique est devenu un élément des nouvelles quotidiennes. Certains de ces puits de violence contre les cartels de la drogue un de l'autre, certains des affrontements entre forces de l'ordre et les trafiquants.

 

Des estimations récentes suggèrent des milliers de personnes ont perdu la vie dans cette «guerre à la drogue."

 

Les États-Unis et du Mexique les réponses à cette violence ont été prévisible: plus de troupes et la police, plus de contrôles aux frontières et d'étendre l'application de toutes sortes. L'escalade n'est pas la bonne réponse, cependant, l'interdiction des drogues est la cause de la violence.

 

Interdiction engendre la violence, car elle pousse le marché de la drogue dans la clandestinité. Cela signifie que les acheteurs et les vendeurs ne peuvent pas résoudre leurs différends avec les poursuites judiciaires, d'arbitrage ou de la publicité, afin qu'ils recourent à la violence au lieu.

 

La violence est commune dans l'industrie de l'alcool quand il a été interdit pendant la prohibition, mais pas avant ou après.

 

La violence est la norme dans les jeux de hasard illicites, mais pas dans les marchés légaux. La violence est courante lorsque la prostitution est interdite mais pas quand elle est autorisée. La violence résulte de politiques qui créent un marché noir, et non pas des caractéristiques du bien ou de l'activité en question.

 

La seule façon de réduire la violence, dès lors, est de légaliser la drogue. Fortuitement, la légalisation est la bonne politique pour une série d'autres raisons.

 

Interdiction de la drogue corrompt les hommes politiques et d'application de la loi en mettant les policiers, les procureurs, les juges et les politiciens dans la position de menacer les bénéfices d'un commerce illicite. C'est pourquoi la corruption, les menaces et les enlèvements sont monnaie courante pour les industries interdite mais rares autrement. De l'histoire récente du Mexique illustre de façon spectaculaire.

 

L'interdiction porte atteinte à la protection contre les fouilles et la saisie, car aucune des parties à une transaction de drogue est une incitation à l'activité rapport à la police. Ainsi, l'application nécessite intrusive tactiques telles que les perquisitions sans mandat ou d'infiltration achète. La victime de ce prétendu crime encourage aussi la police de se livrer à du profilage racial.

 

L'interdiction a des conséquences désastreuses conséquences pour la sécurité nationale. En éradiquant les plantes de coca en Colombie ou en champs de pavot en Afghanistan, l'interdiction est source de ressentiment des États-Unis. Par l'enrichissement de ceux qui produisent et de la fourniture de médicaments, l'interdiction soutient les terroristes qui vendent des services de protection aux trafiquants de drogue.

 

L'interdiction porte atteinte à la santé publique. Les patients souffrant de cancer, le glaucome et les autres conditions ne peuvent pas utiliser de la marijuana en vertu de la législation de la plupart des États ou du gouvernement fédéral en dépit de nombreuses preuves de son efficacité. Malades en phase terminale ne peuvent pas toujours obtenir des médicaments contre la douleur, parce que les médecins mai crainte de poursuites par la Drug Enforcement Administration.

 

Les usagers de drogues font face à des restrictions sur des seringues propres que la cause de partager des aiguilles contaminées, la propagation du VIH, l'hépatite et autres maladies transmissibles par le sang.

 

L'interdiction de races non-respect de la loi, parce que malgré les sanctions draconiennes et une application, un grand nombre de personnes continuent de violer l'interdiction. Cela signifie que ceux qui enfreignent la loi, et ceux qui n'en ont pas, d'apprendre que l'obéissance à des lois est de drageons.

 

L'interdiction est une ponction sur les deniers publics. Fédéral, d'État et les collectivités locales dépensent environ $ 44 milliards par an pour faire respecter l'interdiction des drogues. Ces mêmes gouvernements de renoncer à peu près $ 33 milliards par an en recettes fiscales qu'ils pourraient recueillir auprès de la légalisation des drogues, en supposant que ces étaient taxées au taux semblables à ceux de l'alcool et le tabac. En vertu de l'interdiction, ces revenus reviennent aux trafiquants que l'augmentation des profits.

 

Le droit politique, donc, est de légaliser la drogue lors de l'utilisation de la réglementation et la fiscalité pour amortir l'attitude irresponsable de la toxicomanie, comme la conduite sous l'influence. Cela fait plus de sens que l'interdiction, car elle permet d'éviter la création d'un marché noir. Cette approche permet aussi de ceux qui croient qu'ils bénéficient de l'usage de drogues à le faire, tant qu'ils ne nuisent pas à autrui.

 

La légalisation est souhaitable pour tous les médicaments, et pas seulement la marijuana. Les risques pour la santé de la marijuana sont inférieurs à ceux de nombreux autres médicaments, mais ce n'est pas la question cruciale. Une grande partie du trafic en provenance du Mexique ou la Colombie pour la cocaïne, l'héroïne et autres drogues, tandis que la marijuana est de plus en plus la production domestique. La légalisation de la marijuana ne serait donc pas réaliser de nombreux avantages de la légalisation large.

 

Il est impossible de concilier le respect de la liberté individuelle avec l'interdiction des drogues. Les États-Unis a été à l'avant-garde de cette politique puritaine pour près d'un siècle, avec des conséquences désastreuses à la maison et à l'étranger.

 

Les États-Unis d'abroger l'interdiction de l'alcool à la hauteur de la Grande Dépression, en partie en raison de l'accroissement de la violence et en partie en raison de la diminution des recettes fiscales. Des préoccupations similaires s'appliquent aujourd'hui, et le procureur général Eric Holder a annoncé récemment que la Drug Enforcement Administration ne raid distributeurs de marijuana médicale en Californie propose une ouverture dans l'administration Obama à repenser la pratique actuelle.

 

Peut-être que l'histoire se répéter, et les États-Unis abandonnent l'une de ses expériences politiques les plus désastreuses.

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