Débat tv au parlement européen


Messages recommandés

Salut bob.

 

excellent ce débat! on y dénonce la mauvaise stratégie de l'ONU qui a entrepris une guerre contre la drogue en sachant pertinemment qu'elle ne serait jamais gagnée.

Que la prévention telle qu'est mise en oeuvre aujourd'hui est une illusion que les dirigeants politiques (pas vrai Sarko?) nous balancent à la face pour justifier le prix exorbitant qu'elle coûte aux contribuables.

 

 

On y apprend aussi qu'il existe une "mafia medico-pharmaceutique" qui a d'énormes intérêts dans cette guerre (création de vaccins anti-addiction ou neutralisant les effets du produit, tests anti-drogue).

 

Que 70 millions d'européens fument ou ont fumé du cannabis, que beaucoup d'entre eux sont des citoyens sans histoire, qui travaillent, ne causent aucun problème à la société, mais sont criminalisés pour leur consommation.

 

On y pose des questions essentielles auxquelles on répond sincèrement, sans aucune stratégie politique. Bref! un vrai plaisir à écouter, malgré la confirmation de la montée croissante de la coke et de l'héroïne afghane.

 

Dommage pour ceux qui ne comprennent pas l'italien, les interventions de ce monsieur sont avisées et pleines de bon sens.

 

Gracias bob.

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Salut,

 

M'a l'air bien intéressant ce débat, faudra que je le regarde entier quand j'aurais le temps.

 

Pour info, un reportage est passé samedi en fin de journée sur Arté, à propos justement de la culture du pavot en Afghanistan.

 

Il exposait justement tout les problèmes liés à ça.

Il y était démontré que la guerre acharnée et non réfléchie lancée par l'ONU n'arrange rien. En effet, il y a des zones très isolées du pays où, en ce qui concerne une très grande majorité des habitants de ces contrées, l'argent n'existe quasiment pas et est remplacé par l'opium. On y voyait des gosses aller acheter des biscuits et qui payaient en grammes d'opium.

 

Il faut dire aussi que là-bas les autorités prennent vraiment les gens de l'ONU pour des cons, on y voyait aussi un fauchage de champs de pavot par l'armée, histoire de faire plaisir aux caméras de l'ONU (d'ailleurs les soldats afghans n'y manquaient pas de faire les cons devant la caméra).

 

Mais le truc c'était que le fauchage n'a servi "à rien", car en regardant de plus près les bulbes, on constatait qu'ils avaient déjà été "saignés" (désolé me rappel plus du terme exacte) et que donc, le jus déjà récolté.

 

Tout comme un autre reportage (toujours sur Arté - quelle bonne chaine y'a pas à dire!) où pareil, pour faire plaisir à un émissaire de l'ONU, les autorités locales ont incinéré quelque palettes de weed (dont la qualité semblait médiocre, ressemblait à une sorte de skuff) et de plus, la quantité incinérée devait être vraiment dérisoire par rapport à la production réelle.

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Merci Bob pour ce débat.

 

J'ai commencé à le regarder hier soir, malheureusement, ma connexion internet à merdé, je regarderai ça dans la journée^^.

 

 

 

[mode HS on] Tu sais où il est passé, le forum du Circ ? [mode HS off]

 

++

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Invité JBdu14

Pareil,

 

impossible de s'y connecter ce matin encore ;-)

 

aurait on fait sauter le serveur par notre trop grand nombre de demande de visionnage.

Si quelqu'un qui s'y connait en info peut recupérer dans ses repertoire temps la video qui est resté dans le cache et le mettre peut etre sur Youtube ça serait sympa ;-)

 

cordialement ,jb.

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CONFERENCE DE PRESSE - MARDI 17 MARS - 11h00

 

Secrétariat national des Verts

247, rue du Faubourg Saint Martin

75010 Paris

 

Vienne 2009 : Sommet de l’ONU sur les drogues

“ Premiers bilans à chaud ”

 

En présence de:

 

Djamila Sonzogni, Porte-parole nationale des Verts

Anne Souyris, Membre du Collège exécutif

Jean Pierre Couteron, Président de l'ANITEA (Association nationale des intervenants en Toxicomanie et Addictologie)

Fabrice Olivet, Directeur d'ASUD

Jean Pierre Galland, Porte-parole de la délégation des ONG françaises à Vienne

Farid Ghehiouèche, Responsable du groupe de travail national DROGUES

 

 

 

Le sommet de l'ONU qui s'est ouvert mardi 11 mars à Vienne se terminera vendredi 20 mars.

 

A mi-parcours de la réunion annuelle de la CND (Commission des stupéfiants des Nations Unies), de « haut niveau » ministériel pendant deux jours (les 11 et 12 mars), quel bilan tirer à chaud ?

 

Quid des évolutions et des constats liés aux développements rapides du phénomène « de la drogue » ? Quels sont les progrès réalisés dans le processus de révision de la stratégie de l'ONU adoptée en 1998 ? Comment « l'année de réflexion » décidée lors de la CND 2008 a-t-elle été mise à profit ? La CND a-t-elle appris quelque chose pendant ces 10 dernières années et ira-t-elle jusqu'à promouvoir activement ce que tous s'accordent à trouver impossible à réaliser ? Est-ce que cette réunion marquera l'histoire et dans quel sens, celui de la continuité « Tolérance zéro » ou celui d'un moratoire « ouvert aux expérimentations » ?

 

Quelques questions importantes à soulever parmi tant d'autres sur le sujet de la politique de prohibition pour le « contrôle international des stupéfiants » engagée depuis un siècle (conférence de Shangaï en 1909).

 

Alors que l'administration Obama se met en place, il semblerait que les Etats-Unis puissent évoluer vers une politique plus humaine, tandis que l'Union Européenne a dévoilé les conclusions du rapport de la Commission Reuter signalant globalement que «la majorité des dommages observés proviennent des politiques menées, plutôt que des drogues elles-mêmes». Il est clair que l’ administration Obama a besoin de plus de temps pour élaborer sa politique. Naturellement, les Nations Unies ne peuvent laisser un seul pays déterminer leur politique. D’un autre côté, les États-Unis ont un pouvoir dominant global, peut-être plus encore dans le domaine des drogues que dans d’autres domaines.

 

Il faudra attendre la fin de la réunion pour tirer un véritable bilan. Cependant, on peut d'ores et déjà commenter les évènements qui se sont produits à Vienne depuis 4 jours.

 

Afin de faire le point de la situation, nous vous invitons pour entendre une réaction de la délégation française des ONG présente sur place à l'ouverture du sommet et d'experts de la politique de réduction des risques.

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