[Topic Unique] reggae/ragga


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Salut

 

Je viens apporter ma pierre à l'édifice

 

D'abord la petite découverte dub

 

 

Encore du dub  :yepah:

 

Et pour finir petit dub hip hop  :)

 

 

Peace tout le monde

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La Philharmonie de Paris nous emmène à la découverte de la Jamaïque et de ses nombreux courants musicaux, à commencer par le reggae.

 

 

 

VIDEO. L'exposition «Jamaica Jamaica !» avec le chanteur de Danakil

 

 

C'est une île des Caraïbes à peine plus grande que la Corse. Mais elle a contribué à changer la musique du XXe siècle. Ludique, passionnante, surprenante, l'exposition «Jamaica Jamaica !» et ses 500 objets et documents racontent jusqu'au 13 août à la Philharmonie de Paris comment et pourquoi elle a engendré tant de styles — mento, reggae, ska, rocksteady, dub, dancehall — et de musiciens, du Salvador Dali du dub Lee Scratch Perry (qui s'y produira le 21 avril) à l'icône du reggae, Bob Marley, disparu en 1981. Visite en cinq mots et cinq disques.

 

Xaymaca

 

L'île s'appelle Xaymaca, «la terre de l'eau et du bois» et abrite des Indiens arawaks lorsque Christophe Colomb la découvre, en 1494. Les Britanniques la conquièrent en 1655. Ils en font une des plates-formes de la traite négrière. Durant trois siècles de colonisation, les esclaves venus d'Afrique et leurs descendants n'auront de cesse de résister et de se révolter. Cette histoire, que chanta Peter Tosh, l'une des stars du reggae, dans sa chanson «400 Years», donnera naissance au mento, première forme de musique créole jamaïquaine à la fin du XIXe siècle.

 

 

Reggae

 

Le terme viendrait de la réunion de «streggae», qui désignait une prostituée, et « ragged », dépenaillé. Il a été utilisé pour la première fois en 1968 dans l'album «Reggae Blast Off», du groupe Byron Lee And the Dragonaires. Pour faire simple, le reggae est une version ralentie du ska et du rocksteady. En 1973, ce sont les Wailers — alors portés par Bob Marley et Peter Tosh — qui vont le faire connaître, grâce à la reprise d'«I Shot the Sheriff» par Eric Clapton. Tosh parti, Marley devient, malgré sa mort précoce en 1981, le symbole absolu de la musique reggae.

 

Sound system

 

A la fin des années 1950, les sound systems — des discomobiles avec d'immenses haut-parleurs, le plus souvent construits en bois — vont proliférer dans les rues de la capitale, Kingston, puis sur l'île. Les artistes pourront tester grandeur nature la force de leurs nouveaux morceaux. De ces joutes entre sounds systems émergera la culture DJ. Sauf qu'en Jamaïque, le disc-jockey, ou «toaster», n'est pas aux platines mais au micro. C'est le «selecter» qui choisit et passe les disques.

 

Rasta

 

Le reggae est le porte-voix du rastafarisme, mouvement spirituel et sociopolitique né en Jamaïque dans les années 1930, à cheval entre pensée religieuse d'inspiration chrétienne et émancipation de la communauté noire. Ce nom provient du ras Tafari Makonnen, couronné empereur sous le nom d'Haïlé Sélassié, qui régna sur l'Ethiopie de 1930 à 1974. Considéré comme la réincarnation de Jésus, surnommé le Christ noir, c'est l'un des trois héros des rastafaris, avec les militants révolutionnaires Marcus Garvey et Leonard Howell.

 

Ganja

 

La ganja est la variété la plus commune de cannabis, Cannabis sativa. Si on en voit souvent la fumée dans les vidéos qui parsèment l'exposition «Jamaica Jamaica !», on peut regretter qu'aucun espace n'aborde son existence et son influence. «C'est un choix de l'évoquer sans la mettre en avant, avoue le commissaire de l'exposition, le journaliste Sébastien Carayol. Certes, la ganja est la plante rituelle des rastas, qui élève leurs âmes, mais nous ne voulions pas que les médias se focalisent uniquement sur ce cliché. D'autant que sa consommation est interdite.»

 

 

La Jamaïque en 5 albums

 

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The Skatalites, «Ska Authentic» (1964). Le groupe et l’album fondateurs du ska et du rocksteady, précurseurs du reggae. Sans eux, Madness et les Wailers n’auraient pas existé.

 

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BO du film «The Harder They Come» (1972). Le film qui fit découvrir le reggae aux petits Blancs du monde entier avec, entre autres, les classiques de Jimmy Cliff «The Harder They Come», et «Many Rivers to Cross».

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Peter Tosh, «Equal Rights» (1977). L’ancien cofondateur des Wailers — disparu en 1987 — réussit avec son deuxième album solo un coup de maître, avec de grandes mélodies et de grands textes portés par de grands musiciens.

 

 

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Bob Marley and The Wailers «Exodus» (1977). Le quatrième et plus célèbre album solo de Bob Marley, parfait équilibre entre chansons militantes, chansons intimes et tubes planétaires, tels «Jamming» et «One Love».

 

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Lee Scratch Perry «Arkology» (1997). Difficile de trancher dans une multitude d’albums inégaux. Alors optons pour cette anthologie en 3 CD du pionnier du reggae, qui le présente sous toutes ses facettes, chanteur, compositeur, producteur…

 

 

«Jamaica Jamaica !» jusqu'au 13 août à la Philharmonie de Paris, porte de Pantin (Paris XIX e). Du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures, 22 heures le vendredi et 20 heures le week-end. Tarif : 10 €, 5 € (moins de 26 ans), 8 € (de 26 à 28 ans). Programme des animations et concerts sur www.philharmoniedeparis.fr.

 

Source:  Le Parisien

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