bob. 0 Posté(e) février 20, 2008 Partager Posté(e) février 20, 2008 Proposition pour un cadre légal de production de cannabis de Martin Barriuso président de la Fédération des Associations Cannabiques Espagnoles ainsi que du Collectif de Culture "PANNAGH" Ci-dessous il ne s’agit que de la troisième partie du développement de Martin.Le document intégral est associé en piece jointe sur sur ce lien . Et en attendant ,qu’est-ce qu’on fait ? Dans les limites de la légalité : Après avoir proposé un modèle plus ou moins "idéal" pour réglementer la production et le commerce du cannabis, on doit de nouveau se creuser un peu. Le schéma que je viens de proposer est très alléchant, oui, mais aussi très lointain, mais nous parlons de propositions tout-à-fait possibles et je crois raisonnables. Nous vivons dans un monde où l’interdiction des drogues occupe tout le terrain et il est peu probable qu’à court ou moyen terme nous voyions les changements légaux profonds qui seraient nécessaires pour que cette proposition puisse être mise en pratique. Donc il paraît obligé de proposer une voie intermédiaire, une proposition de transition qui nous permette d’avancer un peu sans avoir besoin de traiter par dessus la jambe les conventions sur les drogues de l’ONU. L’état espagnol est régi par une législation prohibitionniste depuis 40 ans , concrètement depuis la ratification, le 3 septembre 1966, de la Convention Unique des Stupéfiants de 1961 et de l’approbation par voie de conséquente de la Loi 17/1967 sur les Stupéfiants. Depuis lors, les difficultés ont commencé par, tout comme dans le reste du monde. Mais contrairement à d’autres pays, où la simple possession et la consommation de toute substance illicite est punie avec des peines de prison, le Tribunal Suprême espagnol avait déjà décidé l, depuis 1974, que la simple consommation et, par conséquent, la possession destinée à cette utilisation, ne devaient pas être punis par voie pénale. Et à partir de là, les sentences successives du Tribunal Suprême en matière de drogues ont ratifié majoritairement ce critère initial. En cohérence avec cette dépénalisation initiale de la consommation et de la la possession non destinée au trafic, la Justice a aussi décidé que la consommation partagée ou l’autoconsommation collective n’est pas une infraction de même que ne l’est pas le fait de fournir une drogue à un toxicomane par compassion, comme celui d’alléger son syndrome d’abstinence. Or, une chose est de consommer une substance et une autre l’obtenir. Dans le cas de drogues comme l’héroïne ou la cocaïne, qui sont celles auxquelles se réfèrent la majorité de sentences du Tribunal Suprême sur la consommation partagée ou la donation altruiste, car il est courant de les acheter sur le marché noir. Dans le cas du chanvre, comme nous le savons bien, nous avons aussi la possibilité de le cultiver pour notre compte et le consommer ensuite quasiment sans manipulation. Si nous ajoutons le fait que, dans le cas de la culture en extérieur, le plus courant est d’effectuer une seule récolte par an et, par conséquent, il est nécessaire de faire des provisions pour douze mois, la jurisprudence sur d’autres substances s’avère peu adéquate pour le chanvre. Pour cette raison, puisqu’il y a peu de sentences de ce type relatives au cannabis, on voit parfois une certaine confusion sur les conditions dans lesquelles l’autoproduction et la consommation partagée de la plante peuvent entrer dans la loi, avec des sentences parfois contradictoires ou peu de claires. Toutefois, bien que la culture de cannabis,tout comme sa distribution, soit en principe interdite, actuellement les tribunaux espagnols montrent une tendance presqu’unanime à classer l’affaire ou à absoudre dans les cas de culture individuelle (pourvu que le nombre de plantes se maintienne dans les limites du raisonnable), tendance aussi très majoritaire dans les plantations collectives les plus conflictuelles. À ce sujet, il y a déjà plusieurs années que Juan Muñoz et Susana Bosquet, à la demande du Commissaire pour la Drogue de l’Assemblée d’Andalousie, ont élaboré un rapport dans lequel, après avoir exhaustivement analysé la jurisprudence sur le cannabis et d’autres substances illicites,qui établissait une série de critères selon lesquelles il serait possible de mettre en place des établissements dans lesquels on pourrait obtenir du cannabis a des fins autant ludiques que thérapeutiques en respectant le cadre légal actuel. La principale conclusion à à laquelle ils arrivaient dans leur étude (de fait, la tentative la plus sérieuse menée à bien jusqu’à présent pour analyser le panorama légal de cette question) était la suivante : "Cette initiative prendrait place dans notre cadre juridique seulement si elle se présente comme un projet relatif à la création de centres non ouverts à un public quelconque, mais d’accès restreint aux fumeurs de haschich ou de marijuana, dans lesquels on exigerait comme mesure de contrôle de l’accès de présenter les conditions de consommateur habituel. Il s’agirait, par conséquent, de lieux de consommation privée entre des consommateurs habituels dans lesquels il pourrait être acquis et consommer des quantités qui ne dépassent pas la limite d’une consommation normale. Ne serait pas permis le trafic de cannabis entre les consommateurs et la quantité de cannabis acquise devra être consommée dans l’enceinte ". -Les clubs de consommateurs : Le rapport juridique Muñoz et Bosquet a poussé quelques groupes d’utilisateurs de cannabis qui cherchaient la manière de développer leurs activités dans le cadre légal. Quand on fît connaître le rapport - en 1999, bien qu’il n’ait été publié qu’en 2001- il y avait déjà eu deux expériences de culture collective à caractère associative, l’expérience d’ARSEC en 1994 et celle de Kalamudia en 1997. Bien que la deuxième ait récupéré sans problème après qu’ait été prononcé un non-lieu après les poursuites ouvertes par la cour d’instruction correspondante, le cas d’ARSEC s’est conclu par une condamnation quelques mois plus tard, du Tribunal Suprême le 17 novembre 1997. La sentence contre ARSEC a provoqué un arrêt brusque dans les expériences de culture collective, mais Kalamudia a mené à bien à nouveau deux autres cultures - avec une vaste publicité dans les medias du pays basque - en 1999 et 2000, ils n’ont même pas provoqué l’ouverture de poursuites préalables par aucune cour. C’est alors que nous avons eu connaissance du rapport Muñoz et Bosquet et ce dernier a donné lieu à un nouveau bond qualitatif : La création d’associations d’utilisateurs (jusqu’alors presque toutes les associations cannabiques se prétendaient "d’étude du cannabis"), plus connues sous le nom de clubs de consommateurs. Ces associations développent leurs activités en prenant comme référence le rapport Muñoz et Bosquet et les expériences préalables des groupe d’autoproduction. Le premier à faire son apparition a été le Club de Dégustateurs de Cannabis de Barcelone (CCCB), en 2001, bien que jusqu’à présent il n’ait pas mené à bien,selon ce que nous savons, aucune initiative de culture destinée à leurs partenaires. Une fois de plus, la mise en pratique de l’idée eu lieu en Euskadi (Pays Basque), où à partir de 2002 sont apparues plusieurs associations présentant les mêmes caractéristiques, jusqu’à un maximum de cinq : En Bizkaia, Bangh et Pannagh ; en Gipuzkoa, Ganjazz et Paotxa ; et en Alava, Amalurra, dissoute en 2005. Toutes ces associations ont mené à bien des cultures collectives associatives. Comme son nom l’indique, les associations d’utilisateurs de cannabis sont faites par des personnes qui consomment du cannabis. C’est une condition indispensable pour acquérir la condition de sociétaire. Dans quelques cas, comme nous le faisons à Pannagh, on admet aussi à des personnes qui souffrent de maladies pour lesquelles l’utilisation de cannabis est indiquée, puisque nous comprenons que, en plus de nous trouver devant ce qu’en droit on appelle "état de nécessité", dans ce cas il n’y a pas risque pour la santé publique, au contraire puisque nous parlons d’une utilisation médicinale avec un solide fondement scientifique, quelque chose qui apparaît aussi dans le rapport andalou. Pour entrer à l’association nous exigeons une déclaration dans laquelle on reconnaît la condition de personne utilisatrice, signée par la personne qui souhaite accéder à l’association et garantie par une autre personne qui a déjà la condition de membre de l’organisme. Tout cela afin d’éviter que l’association soit ouverte , sans discrimination, au public en général et de réduire le risque de cession à des tierces personnes. Évidemment, on exige l’âge minimum de la majorité pour pouvoir adhérer, afin d’éviter le risque que notre marijuana arrive aux mains de mineurs. Quant au fonctionnement de l’activité de culture associative, nous avons tenu compte aussi de nos expériences préalables, spécialement la première plantation de Kalamudia, dans laquelle on a considéré qu’il n’y avait pas infraction bien qu’il ne s’agissait pas de quantités minimales pour la consommation immédiate et qu’il n’existait pas de local fermé pour sa consommation. Donc l’association loue un terrain à son nom et là il cultive pour les partenaires qui le souhaitent, en fonction de leurs respectives prévisions de consommation, pour éviter qu’il existe une surproduction. On additionne les frais de la plantation (loyers, semences, engrais, traitements, équipements, voyages, etc..) et on les divise par le total de la récolte, de sorte que la quote-part à payer par chaque participant (calculée en EURO/gramme) couvre les frais de manière proportionnelle à la consommation de chacun. Les utilisateurs thérapeutiques ont leur quote-part réduite de 25%. Autant les frais que les recettes sont effectués à travers d’un compte bancaire et de cartes de crédit au nom de l’association, afin de garantir la transparence et le contrôle des frais. En outre, pour éviter que quelqu’un puisse destiner une partie de son herbe à la vente, nous avons établi un maximum annuel de 350 gr/personne, maximum qui peut exceptionnellement seulement être dépassé, à la demande de l’intéressé en expliquant ses motifs. Une autre question importante ,qui reste à résoudre , est celle du transport. Dans le cas d’associations qui mènent à bien des cultures d’intérieur avec lumière artificielle, il s’avère possible de placer dans un même local la zone de production et le secteur destiné à la consommation. Toutefois, ce système s’avère cher et exige une grande quantité d’espace et d’énergie, c’est pourquoi, à partir d’un certain nombre de membres, cette solution commence à être moins viable. Ce qui est raisonnable, d’un point de vue économique et écologique, est de cultiver en extérieur. Mais ce système implique le transport de la marijuana, parfois dans d’importantes quantités, depuis un lieu à un autre, ce qui contrevient aux dispositions de la Loi de Sécurité des Citoyens. Même si le transport était fait dans des quantités peu importantes (au delà de 625 gr commence actuellement "la présomption de cession à des tiers" dans le cas de la marijuana), de sorte qu’elle puisse être déclarée comme destinée à l’utilisation personnelle, dans tous les cas il y a risque de sanction et , surtout ,de saisie. Par conséquent, la réforme de cette Loi serait une des conditions nécessaires pour donner un minimum de sécurité aux activités de culture collective. De plus, ce qui est souhaitable ce serait un règlement ad hoc qui résoudrait expressément les problèmes du transport , et le stockage qui est aussi illicite conformément à la Loi 17/1967... -Un modèle qui présente beaucoup d’avantages : A notre avis, ce type de plantations collectives associatives s’imbrique parfaitement dans la légalité en vigueur, sans avoir besoin d’aucune réforme légale, puisque l’autoproduction collective non seulement est très répandue, mais est généralement impunie. En outre, elle permet à des personnes qui, soit par manque de moyens ou de temps ,soit pour des problèmes de santé, ne peuvent pas cultiver pour leur compte de déléguer à l’association les tâches agricoles et qu’ils puissent ainsi éviter de devoir recourir au marché noir. Si on généralisait notre modèle, on réduirait considérablement la somme d’argent qu’absorbe ce marché, on diminuerait les ressources publiques actuellement utilisées dans des tâches répressives et on augmenterait la collecte d’impôts par l’état, puisque la plus grande partie de l’argent que l’utilisateur dépense actuellement pour acheter de la marijuana ou du haschich sur le marché illicite dériverait vers d’autres concepts actuellement grevés par la TVA (matériel agricole, péages, locations, électricité) et y compris des impôts spéciaux (comme l’essence, quand la culture implique des déplacements). En outre, les personnes associées profiteraient d’une réduction prévisible dans le coût économique que suppose la consommation. D’autre part, on pourrait aussi produire un bon nombre de postes de travail, puisque, bien que quelques cultures puissent être gérées de manière solidaire entre les participants eux-mêmes, d’autres pourraient être gérées par des personnes engagées par l’association (jardiniers, gardiens, employés de bureau, etc.), avec pour conséquente collecte de charges et assurances sociales. Selon plusieurs juristes que nous avons consulté, le fait que les associations disposent d’employés chargés des soins et de la garde de la culture il ne contredit pas la nature non commerciale et privée de cette dernière. En effet, il n’existera pas de vente parce que l’employé de l’association n’est pas propriétaire des plantes mais il se limitera à surveiller une propriété de partenaires. Et il n’y a pas non plus profit , c’est-à-dire, profit illimité , mais prestation de services en échange de laquelle on reçoit une rémunération fixe en fonction, non du volume de la récolte, mais du travail qui est effectué pour le groupe. Bien que, sûrement, le plus grand avantage de ce système soit sa contribution à la réduction des risques et dommages associés à la consommation. On a plus l’incertitude sur la qualité et le possible frelatage du produit acquis sur le marché noir. Dans un système de production en circuit fermé, le membre connaît la qualité de ce qu’il consomme, de quelle variété il s’agit, comment il a été cultivé, etc.. En outre, l’association peut servir de point de consultation et d’échange d’information, en aidant à produire une nouvelle culture d’utilisation, quelque chose qui, comme nous l’avons déjà commenté, s’avère fondamental pour une véritable normalisation. -Avec ou sans impôt ? Jaime Prats, un des fondateurs du CCCB (Club de Consommateurs de Barcelone), a déjà proposé il y a un certain temps d’implanter le modèle de clubs de consommateurs pour régulariser partiellement le marché, proposition que la revue Cáñamo a récemment repris. Bien que la proposition soit peu développée, je partage une grande partie de ce qui est proposé dans les deux textes, bien qu’il y ait un ou deux pour lesquels j’ai des divergences . D’une part, dans les quantités qui sont proposées comme référence. Établir une consommation maximale annuelle de 10-12 kg/personne me paraît exagérée et peut ouvrir la porte à des abus et à des marchés parallèles. Mais je suis encore moins d’accord dans la question des impôts. Selon l’approche de Prats, les plantations individuelles sont exemptes d’impôts, mais les plantations collectives payeraient un impôt spécial en fonction de la production, auquel on ajouterait, dans le cas des clubs, un impôt de plus pour la vente au détail. Indépendamment de la contradiction que suppose de parler de vente au détail dans un modèle hypothétiquement non commercial, payer des impôts pour une activité privée et non lucrative suppose une injustice. S’il n’y a-t-il pas vente et tout reste à l’intérieur, pourquoi allons-nous devoir payer ? Y a-t-il paiement d’impôts pour celui qui produit du vin chez lui ou distille de l’ eau-de-vie pour faire cadeau aux amis ? En outre, s’il n’y a pas vente, il n’y a pas TVA et on ne peut pas faire une déclaration de cet impôt, ce pourquoi on ne récupère pas non plus la TVA payée en achetant des produits ou des services pour l’association,ainsi les impôts sont payés sous la forme indirecte. Donc il n’y ait pas de justification pour ajouter encore plus d’impôts. Tant qu’on ne nous permettra pas de fonctionner avec normalité il n’y a pas raison pour payer des impôts normaux. -Le cadre légal international : Après l’opération policière de l’an passé contre la plantation collective de notre association, Pannagh, l’eurodéputé italien Giusto Catania a présenté une question écrite à la Commission Européenne sur notre arrestation. Dans sa question, Catania demandait qu’on clarifie la question de l’autoproduction dans l’état espagnol. En résumé, ce que posait le député était ce qui suit : Si la législation espagnole permet qu’on légalise une association de personnes utilisatrices de cannabis, et s’il existe la possibilité de cultiver cette plante, pourvu que ce soit sans fin commerciale, pourquoi y a-t-il eu intervention par l’intermédiaire de la Justice contre une association légalement constituée qui cultive pour sa propre utilisation ? N’est-ce pas une incohérence qui porte atteinte au principe de sécurité juridique et au droit d’association ? La réponse de la Commission à Catania est très claire : Il n’appartient pas à l’Union Européenne de régler les conduites en rapport avec la possession et la consommation. Pour tout ce qui concerne le trafic illicite, les états membres, en tant que signataires des conventions des Nations Unies sur les drogues, doivent s’en remettre à ces dernières et poursuivre la législation qui concerne la distribution commerciale de drogues illicites. En effet, conformément à une Décision Cadre de l’Union Européenne, "les États membres garantiront que la culture de la plante de cannabis, quand elle sera effectuée sans droit, est répréhensible". Mais cette obligation disparaît dans le cas de l’autoproduction, puisque, comme dit textuellement le commissaire Frattini au nom de la Commission, "l’article 2.2 exclut de la Décision Cadre du Conseil la culture de cannabis pour consommation personnelle,étant définie par les lois nationales". -Un règlement spécifique : La conclusion que nous pouvons déduire de la réponse de la Commission Européenne à Catania est qu’il est possible tant au niveau de la législation de l’ONU que celle de l’Union Européenne, qu’un état tolère la culture de cannabis quand il est destiné à l’utilisation personnelle et non à des fins de profit. Par conséquent, il est parfaitement possible que l’état espagnol élabore son propre règlement administratif dans lequel on établit les conditions dans lesquelles on peut mener à bien la production individuelle ou collective de cannabis, sans nuire de cette façon à la législation internationale. Ce règlement permettrait de mettre un terme à l’actuelle insécurité juridique concernant l’autoproduction de cannabis. Dans ce règlement on devrait établir une fois pour toute quel est le nombre maximal de plantes ,(ou surface équivalente, s’il s’agit de culture intérieure ) qu’une personne peut cultiver pour sa consommation personnelle. Quant aux cultures collectives, pendant cette période de transition (puisque ce qui est souhaitable serait d’arriver à une véritable normalisation légale selon un modèle semblable à celui qui est exposé dans le chapitre précédent), le modèle de référence serait celui des clubs de consommateurs, qui présente plusieurs avantages face aux coffeeshops néerlandais. D’une part, parce que la seule chose qu’il permette est la culture (individuelle ou collective) destinée à l’utilisation personnelle, dans le cadre privé et sans fin commerciale, de sorte que le règlement soit maintenu dans les limites des compétences réservées aux états, c’est-àdire, dans le terrain de la consommation personnelle, sans incompatibilité avec les traités internationaux comme cela arrive dans le cas de la Hollande. En outre, s’agissant d’organismes privés il ne peut y avoir vente libre au public, on n’évite ce que l’on appelle le "tourisme cannabique", qui provoque des pérégrinations authentiques en masse à Amsterdam et dans d’autres villes néerlandaises et a provoqué tant de frictions entre le gouvernement néerlandais et ceux des pays voisins. D’autre part, les clubs ont déjà une entité légale en Espagne, des associations de ce type sont inscrites dans le registre d’associations de plusieurs Communautés autonomes, au moins dans un cas suite à une sentence judiciaire qui a rendu possible son inscription. De cette manière, on apporterait la sécurité juridique à des organismes qui s’efforcent d’opérer dans la légalité, on offrirait une alternative sûre face au marché illégal et on permettrait que beaucoup d’entre-elles créent des postes de travail. En définitive, le modèle de clubs de consommateurs permet, sans avoir besoin de changements légaux, de faire un pas important vers la normalisation, en aidant à mettre en pratique ce qui a mon avis devrait sonner la fin des politiques sur le cannabis : Assurer aux personnes qui en ont besoin ou le souhaitent, l’accès à du cannabis de qualité et à l’information nécessaire pour une utilisation raisonnablement sûre, au moyen de règlements et d’interventions visant à maximiser les apports bénéfiques et à réduire le plus possible les risques et les dommages associés avec l’utilisation de cette plante. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 21, 2008 Partager Posté(e) février 21, 2008 Salut bob. à mon avis l'Espagne est LE pays qui va peu à peu transformer le statut juridique du cannabis. Vu de la France on ne se rend pas bien compte de l'extraordinaire énergie qui pousse tous les acteurs du monde cannabique espagnol à cette évolution/révolution. Merci à toi de faire passer le message sur ce site !Hasta luego, colega! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 21, 2008 Partager Posté(e) février 21, 2008 HASTA LA VICTORIA SIEMPRE!!!!!! Une fois de plus, la mise en pratique de l’idée eu lieu en Euskadi (Pays Basque), où à partir de 2002 sont apparues plusieurs associations présentant les mêmes caractéristiques, jusqu’à un maximum de cinq : En Bizkaia, Bangh et Pannagh ; en Gipuzkoa, Ganjazz et Paotxa ; et en Alava, Amalurra, dissoute en 2005. Toutes ces associations ont mené à bien des cultures collectives associatives. Comme son nom l’indique, les associations d’utilisateurs de cannabis sont faites par des personnes qui consomment du cannabis. C’est une condition indispensable pour acquérir la condition de sociétaire. A les basques!!!!!!!!!!!! Fière dans être un. Merci pour les infos.. + Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loki92 0 Posté(e) février 23, 2008 Partager Posté(e) février 23, 2008 Bonjour Euh c'est pas dit vu comment se comporte la guardia civil, me suis fait controlé qu'une fois mais vu comment ils me parlaient si je m'était pas mis a sortir un "no comprendo que me digo, yo le crees que esta legal" avec un bon accent français bien prononcé je pense que j'était bon pour un sale moment Loki92 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 23, 2008 Partager Posté(e) février 23, 2008 Salut Loki92, La Guardia civiL est aux ordres des politiques, donc si ceux-ci décident de laisser tranquille les consommateurs de cannabis ils le feront. En Espagne on peut monter une association collective de culture du cannabis en demandant une autorisation au ministère, et cela tant que la production reste confinée à un endroit privé et interdit aux mineurs. Cite moi les pays qui en Europe en font autant. La justice espagnole à même restitué 17,4 kg d'herbe à une de ces associations, la fameuse PANNAGH Là aussi cite un pays où ce précédent existe La pression populaire en Espagne est énorme, les associations activistes sont de plus en plus nombreuses et l'énergie des espagnols qu'ils soient Basques, Catalans ou Andalous est impressionnante. Après avoir supporté 40 ans de vrai fascisme avec un vrai méchant dictateur au pouvoir ( pas comme en France où on flippe avec Sarko quand celui-ci n'est en vérité qu'un démocrate élu par le peuple) les espagnols n'ont pas peur du futur car ils savent par expérience que c'est le peuple qui, avec ses luttes, le construira. En Espagne on ne se cache pas quand on fume de l'herbe, on fume partout où l'on a envie. A plus Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loki92 0 Posté(e) février 23, 2008 Partager Posté(e) février 23, 2008 En Espagne on ne se cache pas quand on fume de l'herbe' date=' on fume partout où l'on a envie[/b']. Euh pas vraiment, mes amis la bas se cachent pour fumer et dès qu'ils arrivent sur un spot leur premier reflexe est de planquer leur bout dans un coin Et pourtant ils sont dans un village de 4000 habitants au fin fond de la montagne Par contre effectivement ils sont très ouvert, je connais au moins 5 bars ou les jeunes peuvent aller fumer dans l'arrière salle, en france je n'en connais aucun meme si bon les bars espagnols ne sont pas tout a fait comme les bars français. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 23, 2008 Partager Posté(e) février 23, 2008 Re Loki92, ça doit être l'exception qui confirme la règle, ou alors s'ils sont très jeunes c'est parcequ'ils ne veulent pas que les ragots (redoutables dans les villages) arrivent aux oreilles des parents, mais crois-moi on fume partout et sans aucun complexe. D'ailleurs dès que reviens d'un séjour là-bas faut que je fasse attention aux mauvaises habitudes comme celles de marcher en roulant un spliff, ou de retirer le bedo coincé sur mon oreille. Ma mère andalouse avait l'habitude de dire qu'en Espagne " fuman porros hasta los curas" Il y a un texte très intéressant à lire sur ce sujet en page d'accueil de cannaweed, intitulé " petite histoire du cannabis chez les Ibères" A plus Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loki92 0 Posté(e) février 23, 2008 Partager Posté(e) février 23, 2008 Ben ils sont jeunes mais c'est pas des gamins non plus, ils ont tous entre 20 et 30 ans mais depuis 6 ans que je les connais je les ai jamais vu fumer un joint sans se cacher. Après c'est clair que c'est pas comme en france, le jour ou j'ai voulu fumer, je les ai trouvé en moins de 20 secondes (avec une phrase mémorable de cette époque ou je parlais a peine espagnol: "sabes donde puedo tener marijuana?") Par contre le truc qui m'a toujours étonné en espagne c'est les types qui se font des rails de cokes juste devant les bars Loki92 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 23, 2008 Partager Posté(e) février 23, 2008 Re malheureusement depuis quelques années la coke a envahi l'Espagne, elle ne coûte rien et on en trouve partout. Le pire c'est qu'elle correspond bien au caractère fêtard et à la vitalité nocturne espagnole. Tu auras d'ailleurs certainement remarqué que les espagnols, qui adorent vivre dehors et qui ont une vie sociale intense, préfèrent les sativas aux indicas, parceque là aussi elles correspondent mieux à leur rythme de vie Je me rappelle être descendu avec des amis français chez moi, à Granada, et ils avaient halluciné de constater la quantité de personnes de tout âge qui se balladaient à 10 heures du soir dans les rues de la ville, avec des scooters partout, les gens qui parlaient fort et rigolaient à plein poumon. Dans ce genre d'ambiance c'est sur qu'il vaut mieux une bonne montée jouissive de sativa qu'un gros stoned indica qui paralyse le corps et le cerveau Hasta luego Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loki92 0 Posté(e) février 24, 2008 Partager Posté(e) février 24, 2008 Bonjour Ah ça par contre dans les asturies il n'y a pas un gramme de beuh, que du shit (mais de bien meilleure qualitée qu'en france meme si ça reste du shit), l'année après les avoir rencontré j'était venu avec un zedou de beuh, la plupart en fumait pour la première fois La seule fois ou je les ai vu en fumer sans que ce soit la mienne c'était l'année dernière car l'un d'entre eux en avait fait pousser et ils ne savent meme pas la fumer (ils la fument presque toujours au marrocco) Sinon effectivement l'ambiance est grandiose la bas, je ne compte meme plus le nombres de semaines ou chaque soir je partait en soirée et ou chaque matin pendant le lever du soleil je rentrait complètement déchiré après une soirée d'enfer Loki92 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 24, 2008 Partager Posté(e) février 24, 2008 Hola Loki92, on cultive pourtant dans les Asturies. Il existe une assos appelée Asociacion Estudios del Cannabis de Asturias qui organise depuis 4 ans une Copa Asturias pour récompenser les meilleures herbes du coin catégories indoor et outdoor L'association a un site web sympa www.AECA.iespaña.es A ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
negura 39 Posté(e) février 25, 2008 Partager Posté(e) février 25, 2008 Salut, J'aime bien ce sujet, il y flotte une douce odeur de vacances et de spliffs ensoleillés :-D ! L'espagne sa vous gagne Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) février 25, 2008 Partager Posté(e) février 25, 2008 citation de loki :et ils ne savent meme pas la fumer (ils la fument presque toujours au marrocco) perso ça fait longtemps que je consome et tu ne me fera jamais fumer un truc avec un sale bout de carton au bout:-x lol meme si y'a de la zeb de folie dedant bref ça veu rien dire chacun ses gouts (vive les marocos bien serrés lol) Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loki92 0 Posté(e) février 26, 2008 Partager Posté(e) février 26, 2008 Bonjour on cultive pourtant dans les Asturies. Oui je sais mais la ou je vais très peu' date=' une fois je suis tombé sur une dizaine de pieds de cannabis dans la montagne, visiblement le lieu était connu et fréquenté, j'ai également un ami qui cultive depuis 2007 mais quand je l'ai vu il avait totalement foiré son séchage Il existe une assos appelée Asociacion Estudios del Cannabis de Asturias qui organise depuis 4 ans une Copa Asturias pour récompenser les meilleures herbes du coin catégories indoor et outdoor Ah ben il va ètre content le pablin Loki92 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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