Ampoules éco, halogène, incandescence


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Salut,

 

Un petit article de Quechoisir disponible en ligne sur leur site ici : https://www.quechoisir.org/Article.jsp?id=Ressources:Articles:0B3A787558812AA2C1256E150053A7AA&catcss=EQU000

 

 

Ampoules

Tout pour prendre une décision éclairée

 

Choisir une ampoule est loin d'être à négliger si l'on veut s'assurer un bon confort visuel tout en limitant la dépense en énergie.

 

Difficile d'y voir clair entre les ampoules traditionnelles, les halogènes dépensiers et les « fluocompactes » économes mais peu décoratives, sans parler des formes et des couleurs presque infinies. Si on ajoute à cela la puissance, le voltage, la forme du culot ou encore l'efficacité lumineuse, on n'est pas loin de devoir suivre des études d'ingénieur pour s'y retrouver. Quelques explications éclairées s'imposent.

 

Les traditionnelles ampoules à incandescence contiennent un filament en tungstène qui s'échauffe dès qu'un courant électrique le parcourt. Elles ont pour avantage d'offrir une lumière de bonne qualité et un coût très faible à l'achat (0,40 à 2 euros). Seulement, elles ont pour défaut principal de produire trop de chaleur et donc de dépenser beaucoup d'électricité et d'augmenter les risques de brûlure. De plus, leur durée de vie est relativement courte et leur efficacité lumineuse assez faible (environ 12 lumens/watt). Mieux vaut donc les installer dans des endroits difficilement accessibles où elles seront allumées pour de courtes durées (cave, escalier, placard...). Par ailleurs, si elle est visible, une ampoule « opale » ou « mate » est la bienvenue car elle évite l'éblouissement.

 

Les halogènes sont aussi constitués d'un long filament en tungstène, mais celui-ci est entouré d'un gaz inerte mélangé à des composés halogènes (fluor et chrome, par exemple), le tout couvert d'une protection réalisée à base de quartz. Le plus souvent sous forme de « crayon », elles dispensent une lumière blanche proche de la lumière naturelle pour un prix d'achat abordable (3 à 5 euros). Toutefois, leur luminosité insuffisante (de l'ordre de 18 lumens/watt), leur fort dégagement de chaleur et leur consommation importante en électricité les limitent aux éclairages d'ambiance. Seule précaution : l'ampoule ne doit jamais être touchée directement avec les doigts, sous peine de fragiliser le quartz. Il existe également des ampoules halogène basse tension (12 ou 24 volts), idéales pour une liseuse.

 

Les ampoules « économiques » méritent leur nom

 

La dernière grande famille d'ampoules est celle des fluocompactes. Celles-ci renferment un mélange de vapeurs de mercure et de gaz rares qui, grâce à la création d'un champ électrique, émet un rayonnement ultraviolet qu'une poudre électroluminescente transforme en lumière visible. Avec leurs longs tubes qui s'engouffrent dans une base en plastique, les fluocompactes sont pour la plupart relativement inesthétiques. Heureusement, des modèles récents ont pris l'aspect d'ampoules traditionnelles. Leur principal attrait vient de leur faible dépense en énergie, cinq fois inférieure à celle de leurs concurrentes. De plus, leur surface qui ne devient jamais brûlante, leur durée de vie bien supérieure et leur excellente efficacité lumineuse (30 à 80 lumens/watt) permettent de les utiliser dans des endroits où elles seront destinées à rester allumées longtemps. Enfin, elles ne s'apparentent plus systématiquement à de longs tubes recourbés. Désormais, il en existe de toutes les formes. Seuls défauts : elles nécessitent quelques dizaines de secondes avant d'atteindre leur pleine luminosité et leur prix à l'achat reste élevé (de 5 à 15 euros).

 

Choisir la puissance selon l'utilisation

 

Enfin, au moment de l'achat, pensez à choisir le bon culot : à baïonnette (référence B22) pour les unes, à grosse vis (référence E27) ou à vis étroite (référence E14) pour les autres. Regardez aussi l'emballage avec attention. Plusieurs indications doivent y figurer : efficacité énergétique (de A à G), luminosité (en lumens), durée de vie (en heures) et puissance (en watts). Le choix de cette dernière dépend de l'utilisation que vous souhaitez faire de votre ampoule. Pour regarder la télévision ou créer une ambiance dans un salon, elle doit se situer entre 40 et 60 watts pour une ampoule classique, 20 et 35 watts pour une ampoule halogène et 5 et 11 watts pour une fluocompacte. En revanche, pour lire ou travailler, la puissance doit rester entre 75 et 100 watts pour une ampoule classique, 60 et 100 watts pour une ampoule halogène et 11 et 23 watts pour une fluocompacte.

 

Les grands magasins de bricolage offrent certainement le plus large choix, mais quel que soit votre lieu d'achat, pensez à faire vos réserves.

 

 

Evidemment ca ne parle pas des HPS, mais le point sur les halogènes est quand même édifiant.

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Salut,

 

Je me souviens d'une lampe halogène de salon (Sur pieds, avec son boitier vario-régulateur de tension) sur laquelle je pouvais allumer un cône, une fois le briquet enfoui dans les tréfonds du canapé...

 

Pratique sinon, les Halo basse tension en tant que lampe de bureau d'appoint, consommation inférieure à une éco (14w pour moi) avec un encombrement minime. Mais des difficultés à trouver des "munitions" adaptés même auprès des enseignes les plus connues.

 

Au risque de m'abaisser, pourrais tu préciser ce que tu trouve d'édifiant sur le paragraphe halogène?

 

Lat'

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Au risque de m'abaisser, pourrais tu préciser ce que tu trouve d'édifiant sur le paragraphe halogène?

 

Lat'

 

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leur luminosité insuffisante (de l'ordre de 18 lumens/watt), leur fort dégagement de chaleur et leur consommation importante en électricité

 

;-)

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;-)

 

Par édifiant, je m'imaginais plus un coté dangereux(*) que j'aurais loupé dans le texte plutôt que la "redoutable" (;-)) efficacité des halogènes qui nous est majoritairement connus comme Barabas.

 

 

Il est vrai que 500w pour 9000 Lm; c'est édifiant.

Comme quoi, à chercher la petite bête on loupe les éléphants! ;-)

 

Bon article.

Lat'

 

(*) J'en étais déjà à vérifier la toxicité pour l'homme des composites énoncés de l'halogène.

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