Rebel_Lion 9 Posté(e) juin 3, 2007 Auteur Partager Posté(e) juin 3, 2007 Intéressant,et heureux de voir kia pas que des asseneurs de dogmes sur le site... Et pour ceux à l' esprit ouvert je pose cette question : - Et si tous les plants (plutôt que déterminés génétiquement) étaient potentiellement monoceiques ? Nous voyons cela comme une tare avec nos prejugés de planteurs amateurs de harems végétaux... Mais si c' était une capacité de la plante, et non un défaut, une dégénérescence ... Personne n' a évoqué, ou trés légèrement, le problème des hormones, qui chez l' humain peuvent grandement intervenir dans le développement des organes sexuels, dans un sens comme dans l' autre (femmes à barbe et mecs à nichons ) Alors ou est le déterminisme génétique si en l' occurence de simples substances en relativement faibles quantités sont capables de transformer Candy en Mauresmo et Schwarzy en androgyne metrosexuel .... Vous devriez savoir que de simples produits chimiques présents dans nombre de cosmétiques ou de lotions pour bébés ont scientifiquement été répertoriés comme ayant un effet influent sur le développement sexuel (que l' on mesure par l' évolution de la DAG, distance ano-génitale, caractéristique)... Bref il ne sert à rien de vouloir se rassurer avec des vérités fondamentales, toutes furent et/ou seront revisitées , améliorées d' ici à ce qu' on réussisse à.. retranscrire la grande équation du tout... ... il n' y a pas de vérités immuables, seulement des faits, des niveaux de compréhension proportionnels qui comme notre adn sont heureusement en constante évolution. La Terre est ronde, n' importe quoi!!! Lien à poster Partager sur d’autres sites
NightAvenger 16 Posté(e) juin 3, 2007 Partager Posté(e) juin 3, 2007 Hum... Je remets pas en cause ce que tu dis, je dis juste que l'expérience mériterait d'être faite à plus grande échelle (style 800 femelles sur 1000 plantes là ça serait tout de suite plus parlant). Ensuite je vois pas l'intérêt de mettre des pommes alors qu'il suffirait d'imbiber un coton de rhum ou de vodka, ce qui serait bien plus efficace au niveau vapeurs d'éthanol. Ensuite laisse-moi te corriger : d' autant plus que les pommes du commerce sont sélectionnées et ont une période de putréfaction hyper longue C'est surtout que les pommes sont irradiées (ionisées comme ils disent), paf prends des becquerels dans la gueule, tu m'étonnes que les insectes et autres saprotrophes aient pas envie de s'y aventurer . Sinon je suis d'accord avec Rebel-Lion, gaffe aux dogmes, on se croirait au XVIe siècle, il manque plus que le bûcher . Lien à poster Partager sur d’autres sites
cañamo 0 Posté(e) juin 3, 2007 Partager Posté(e) juin 3, 2007 yop personne a pensé a sa , 1 pulvirisation sous les feuilles pendant 15 jours et hop Lien à poster Partager sur d’autres sites
sinsemilia-farmer 8 Posté(e) juin 4, 2007 Partager Posté(e) juin 4, 2007 La monoécie et les autres phénomènes d'intersexes ne concernent que les individus polyploïdes. Bien sur, on peut faire apparaître des fleurs staminées sur une plante génétiquement 100% femelle par l'utilisation d'hormones (en l'occurence le GA3), mais cette plante restera génétiquement 100% femelle. De même, on peut faire apparaître des fleurs pistillées sur une plante génétiquement 100% male par l'utilisation d'hormones (en l'occurence le GA3), mais cette plante restera génétiquement 100% male. La comparaison avec l'être humain est foireuse, pour ne pas dire du gros n'importe quoi, mais on va s'y risquer puisque tu y viens. Si tu transformes Schwarzy en fillette en le bourrant d'hormones et que tu effectues un cariotype, tu te rendras compte qu'il possède une paire d'hétérosomes XY, ce qui en fait un Monsieur, c'est incontestable (en espérant qu'il n'y ait pas de polyploïdie sur la paire de chromosomes 23 de Schwarzy, sinon ça complique tout ^^). Tu parles de "dogme". Mais sache qu'il n'y a pas de dogme en science, soit c'est une théorie démontrable, soit c'est une conclusion empirique basée sur des expériences. Une théorie est considérée comme "vraie" juqu'à ce qu'on en trouve une meilleure. Alors, quand on veut casser un "dogme", il serait bon de se documenter un minimum pour savoir quel "dogme" est reconnu par la grande majorité de la communauté scientifique. Le cannabis est une plante dioïque (organe mâles et femelles sur des plantes séparées), sauf exception. Donne moi une source fiable pour me prouver le contraire... je suis tout ouïe. ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Phonosynthese 23 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 Re, Donne moi une source fiable pour me prouver le contraire... je suis tout ouïe. Ceci ne prouve rien mais je tenais juste à le signaler: En mandarin, le chanvre se dit "Ma" et signifie "Qui a les deux sexes" ou "hermaphrodite" ! Cet exemple se retrouve dans d'autres langues asiatiques (viet, thaï,...) Justement dans la région ou le cannabis à de fortes tendances herma. Justement dans la région d'ou provient le chanvre historiquement. curieux non ? Peace Lien à poster Partager sur d’autres sites
Matkiller 2 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 Yow Mr le Farmer, t'as l'air calé sur le sujet mais là je suis pas vraiment d'accord avec toi: Si tu transformes Schwarzy en fillette en le bourrant d'hormones et que tu effectues un cariotype' date=' tu te rendras compte qu'il possède une paire d'hétérosomes XY, ce qui en fait un Monsieur, c'est incontestable (en espérant qu'il n'y ait pas de polyploïdie sur la paire de chromosomes 23 de Schwarzy, sinon ça complique tout ^^).[/quote'] Et alors comment t'expliques que dans "Junior" notre Schwarzy adoré est enceinte? Hein?!! :-D:-P:-D:-P:-D Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sir_Galahad 28 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 Hello, une petite question qui me turlupine depuis un moment: on peut faire apparaître des fleurs staminées sur une plante génétiquement 100% femelle par l'utilisation d'hormones (en l'occurence le GA3)' date=' mais cette plante restera génétiquement 100% femelle.[/quote'] Dans ce cas, où la plante va t elle chercher le "plan" pour faire une fleur mâle puisqu'elle est génétiquement femelle ? Pourquoi une plante femelle aurait elle le "plan" d'un fleur mâle dans son génome ? Le "plan" de la la fleur mâle serait donc inscrit dans un chromosome non-sexuel ou alors dans le chromosome X... Bizarre tout ça... ++ PS: j'ai renomé le topic car la conversation a évoluée... Lien à poster Partager sur d’autres sites
talibush 7 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 Bijour!!! Voila une question interessante! Si les pros de la génétique pouvaient nous éclairer sur ce point la, sa serait sympa. Mais faudra être convaincant, car aprés avoir enflamé rebel_lion, on veut du concret! a+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
sinsemilia-farmer 8 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 pour le sexe de la plante c'est uniquement génétique... pas de hazard la dedans... dés la graine c'est programé. le fait de virer herma comme vous dites n'a rien a voir! c'est aussi du a la génetique, et aux nombreux cross de ces dernieres années. et des traitements a la colchicine éffectués bien avant... c'est du au fait que 80% des plants sont polyploides... au lieu des souches originelles diploides elles. un plant diploide a deux chromosomes XX et XY. la c'est clair : femelle et male les traitement a la colchicine on engendrés des plants polyploides a plus de deux chromosomes. en géneral trois ou quatres.. XXXY ou XYX ou YYXX etc.... et la c'est moins clair.... on sait que XX c'est fille mais on sait aussi que Y c'est pas forcement garcon...( c'est la que ca se corse !) en fait c'est le manque de X qui determine le sexe... ds les trois cas si dessus, la plante poussera femelle.. si ca avait été : YYX ou YXYY ca aurait été male... ds le cas d'une plante XXXY par exemple, un stress peu engendrer un disfonctionement de la mitose (division des cellules, pour multiplication, c'est comme ca que la plante grandit) une mauvaise separation de cette tetraploade (4 chromosomes), et une cellule souche peut se séparer ainsi XX et XY et la on se retrouve avec une cellule male qui va se diviser a son tour => tout ce qui sera engendré par cette cellule sera male... le plant deviens "monoïque", ce que quasiment tout le monde appelle herma, des fleurs males completes apparaissent sur le plant qui etait femelle jusqu'alors Source : Crazzydog, Canna-Tech Le plus logique est de considerer que les caracteristiques initiales du cannabis, tel que le dimorphisme sexuel des plantes préflorales et la differentiation primaire sont determinées par un heritage genetique du type XY. Bien que la forme sexuelle initiale soit déterminée, la production finale des organes peut etre influencée par d'autres genes et les conditions environementales, qui peuvent passer outre l'expression du type sexuel hérité. les effets de l'environement peuvent changer le processus d'élaboration chimique de la plante : par exemple, les ratios hydrate de carbone sur azote et les fluctuations des niveaux métaboliques a l'intetrieur du cytoplasme peuvent masquer ou altérer les interpretations chimiques des carracteres sexuel transmis par les messager a l'interieur du cytoplasme. de nombreuses variétées tropicales psychoactives deviennent hermaphrodites une fois transplantées sous des climats tempérés.C'est probablement une réaction a l'introduction dans un nouvel environement. Source : R.C. Clarke, La botanique du cannabis Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 hello, merci sinsemilia-farmer, cela confirme tout le mal que je pensais de la colchicine... pour la question de Sir_Galahad (toujours fan de questions à s'éclater le cerveau :-D)), j'ai bien compris le principe permettant l'apparition de fleurs staminé (application de GA3, nitrate d'argent...) mais ce qui resteras certainement sans réponse c'est le mécanisme interne à la plante lui permettant de créér cette inflorescence. On pourrait facilement le comprendre si l'on passe par le principe que la plupart de nos souches sont des plants polyploïde. (un "hermaphrodisme latent ne se déclarant qu'en conditions extrèmes... voir pas du tout...). Dans ce cas l "plan" de la fleur staminée se trouverait sur le chromosome Y... Mais dans le cas d'une plante XX (réelement 100% femelle)?? D'ou mon intérogation, existe t'il encore des plants de cannabis réellement 100% femelles??? @+++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
sinsemilia-farmer 8 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 Salut Joke pour la question de Sir_Galahad (toujours fan de questions à s'éclater le cerveau ) Je suis désolé pour Sir_Galahad, mais je ne m'y connais pas assez en physiologie végétale pour expliquer les mécanismes biologiques liés à l'apparition de fleurs staminées suite à l'application locale de GA3 concentré sur une femelle diploïde (XX) Mais c'est uniquement phénotypique. Et le pollen issu de ces étamines est 100% femelle (uniquement des gamètes porteurs de l'hétérosome X), ce qui permet d'obtenir des graines femelles fiables à 100%. D'ou mon intérogation, existe t'il encore des plants de cannabis réellement 100% femelles??? Bien sur ! Mais chez certains breeders peu scrupuleux, les probabilités d'en avoir une sont faibles. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sir_Galahad 28 Posté(e) juin 7, 2007 Partager Posté(e) juin 7, 2007 On pourrait facilement le comprendre si l'on passe par le principe que la plupart de nos souches sont des plants polyploïde. (un "hermaphrodisme latent ne se déclarant qu'en conditions extrèmes... voir pas du tout...). Dans ce cas l "plan" de la fleur staminée se trouverait sur le chromosome Y Ben justement' date=' le délire c'est de faire ça sur des plantes 100% femelles pour eviter d'eventuels plants monoéciques dans la descendance. D'où mon questionnenement de la provenance du "plan" de la fleur mâle... Juste un truc louche: les traitement a la colchicine on engendrés des plants polyploides a plus de deux chromosomes.en géneral trois ou quatres.. Pourtant les hermaphrodites (comme la thaï) existait bien avant les bidouillages de l'homme... ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
talibush 7 Posté(e) juin 8, 2007 Partager Posté(e) juin 8, 2007 Bijour!!! J'ai vaguement l'impression que je commence a comprendre. Mais du coup je me pose une question: puisque certaines actions (climatologique ou nutritionnelle) peuvent entrainer un herma "latent" a se déclarer, n'y aurait il pas d'autres "actions" inverses, qui "stabiliserai" le plant? D'ou la recette de l'auteur initial du topic, rebel-lion, qui ne serait pas une recette "pour avoir pleins de femmelles" mais plutot pour "éviter d'avoir des hermas"? En tout cas grand merci a (entre autres) joke, sinsemillia et sir pour avoir entretenu une discution argumentée et interessante au plus haut point, sans tomber dans le "ti comprend rien, laisse béton" qui semblait se profiler en début de topic... a+++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
sinsemilia-farmer 8 Posté(e) juin 8, 2007 Partager Posté(e) juin 8, 2007 Juste un truc louche: les traitement a la colchicine on engendrés des plants polyploides a plus de deux chromosomes.en géneral trois ou quatres.. Pourtant les hermaphrodites (comme la thaï) existait bien avant les bidouillages de l'homme... Les traitements à la colchicine sont la cause de la polyploïdie de la plupart des hybrides commerciaux actuels. Pour les variétés sud-asiatiques' date=' je suppose qu'il s'agit d'une polylpoïdie d'origine naturelle qui s'est transmise à travers les générations. Mais sur ce coup là, je n'émet qu'une hypothèse, je ne suis sur de rien. Mais du coup je me pose une question: puisque certaines actions (climatologique ou nutritionnelle) peuvent entrainer un herma "latent" a se déclarer, n'y aurait il pas d'autres "actions" inverses, qui "stabiliserai" le plant? Avoir des conditions optimales, éviter les stress, les déreglements dans la photo-période, etc... Mais même si tu suis ces conseils à la lettre, tu ne sera jamais à l'abri de tomber sur un plant herma. Perso, je cultivais une souche de Fraise Sativa. J'avais déja cultivé cette souche en intérieur et un pote l'a cultivé en extérieur sans jamais voir la moinde fleur staminée. Au troisième essai, sur 6 clones issus du même pied-mère, 1 seul a declaré sa monoécie, alors qu'il étaient tous cultivés dans les mêmes conditions avec la même nutrition. A mon avis, pour être certain de la féminité de sa souche il faut l'avoir déjà cultivé des dizaines de fois. Ou mieux disposer d'un labo de biologie et effectuer un cariotype. Lien à poster Partager sur d’autres sites
talibush 7 Posté(e) juin 8, 2007 Partager Posté(e) juin 8, 2007 re!!! Donc exit les remèdes de grands-mères et potion miracles? Bon, ben merci de la confirmation, il ne me reste plus qu'a optimiser mon placo, et croiser les doigts... a+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sir_Galahad 28 Posté(e) juin 8, 2007 Partager Posté(e) juin 8, 2007 Pour les variétés sud-asiatiques' date=' je suppose qu'il s'agit d'une polylpoïdie d'origine naturelle qui s'est transmise à travers les générations. Mais sur ce coup là, je n'émet qu'une hypothèse, je ne suis sur de rien.[/quote'] C'est que je pense aussi, mais dans la phrase de Crazzydog semblait affirmer que les polyploïdes étaient le fait de l'homme... C'etait juste histoire d'apporter une rectification ++ PS: le coup du nom en chinois qui veut dire "deux sexes" demontre bien le caractère naturel de cette polyploïdie... Mais finalement, en allant plus loin, est on sur que les plantes monoéciques sont forcément polyploïdes ? Le traitement au GA3 fait bien apparaitre des fleurs mâles sur des plantes 100% femelles, alors pourquoi cela ne pourrait il pas également arriver naturellement ? Juste une question comme ça ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rebel_Lion 9 Posté(e) juin 9, 2007 Auteur Partager Posté(e) juin 9, 2007 eh hé ... Dans ce cas, où la plante va t elle chercher le "plan" pour faire une fleur mâle puisqu'elle est génétiquement femelle ? Pourquoi une plante femelle aurait elle le "plan" d'un fleur mâle dans son génome ? Le "plan" de la la fleur mâle serait donc inscrit dans un chromosome non-sexuel ou alors dans le chromosome X... Pour comprendre ça simplement , utilisons la symbolique des lettres plutot claire :homme =XY femme = XX Y et X, le Y a trois branches, c 1 morceau d' X, un Y est un X sans un des 4 segments...(c' est nous qui "avons un bout de moins" que les femmes en fait tricky nature xD je cite un pote d' 1 site : "mais un homme, un jour, n’a-t-il pas donné naissance à une femme ? Se nommerait-il Adam, l’homme dont la hanche a donné naissance à une femme d’après le Bible ? Pourtant, « Adam est dans Madame », dans tous les sens du terme : dans le mot (si on enlève le M et le e aux extrémités du mot), dans le vagin (si on parle de l’accouplement) et dans l’utérus (si on parle de l’enfant), encore un multi-sens." .. donc la bible fut falsifiée par des clergé-Macho mens ! En fait l' homme fut et est toujours crée à partir de la femme On voit bien sur ces representations de Wikipedia, que le Y est un bout de l' X : X: Y: Donc le plan du "mâle" est contenu dans le plan "femelle", c' est pourquoi les femmes nous connaissent si bien, alors que pour nous elles restent un mystère En fait organes males et femelles ne sont pas si différents, les ovaires de la femme sont des "testicules internes", je crois avoir déjà dit qu' un embryon était androgyne même aprés avoir déclaré son sexe, en fait il se produit à un certain stade un "flash" d' hormones (testosterone) qui "valide" la sexuation du mâle , différenciant son développement, ce serait la raison pour laquelle la myopathie touche majoritairement des garçons, le flash de testosterone, d' un taux equivalent à la puberté , culmine au 6éme mois et semble "fixer" la deficience musculaire qui se resoud chez les femelles...(1 peu hors sujet mais bon, ça montre l' importance des hormones)... La colchicine, semble utilisée comme agent féminisateur ... Il faut savoir que c' est aussi un antimitotique, donc un anti cancéreux (connu déjà par Padanius Dioscoride, dans "De Materia Medica" 400 ans av.J-C) puisqu'il bloque la division des cellules ... simple remarque , je ne dis pas que le pénis est une tumeur ... De toutes façons il nous reste bcp à comprendre sur ces substances mystérieuses que sont les hormones, et encore plus au niveau génétique, pour celui qui me fait une leçon sur theorie/dogme et l' esprit scientifique, je suis entèrement d' accord avec lui et adhère bien entendu à cette approche de base qui réunit les scientifiques dans un esprit d' ouverture progressiste, seulement il y a toujours quelques frustrés du bulbe qui ne se contentent pas de ce constat et se plaisent à "asséner " les théories comme si elles étaient des "dogmes" Et je suis pas le seul à l' avoir remarqué, ici jme plains pas , le débat est amusant et documenté, c 1 plaisir de discuter sous les auspices de l' herbe de vie Mais essayer genre d' aller parler d' énérgie libre sur un forum scientifique , c topic clos et censure active, pareil en politique ou culturellement quand on va critiquer un engagement religieux , les hommes se heurtent dans leurs convictions, gaspillant une énérgie qu' ils pourraient dépenser à meilleur escient, ou peut être inconsciemment sont ils seulement les soupapes de notre pouvoir à façonner la réalité ... ah les conservateurs ... Bref c 1 peu new age, mais si un papillon peut d' un battement d' ailes causer un typhon à l' autre bout du monde, pourquoi des pommes ne pourraient pas influencer la sexuation d' une plante, je ne prendrais pas la symbolique biblique de la pomme comme excuse ... peut etre n' est elle qu' un canalisateur "placebo" de notre volonté d' obtenir des plants femelles qui à un certain degré revêterait une importante influence (à la manière du paradoxe demontré par l' "expérience du chat de Schrödinger imaginée en 1935 par le physicien Erwin Schrödinger (postcurseur de la methode Coué ©), afin de mettre en évidence des lacunes supposées de l'interprétation de Copenhague de la physique quantique, et particulièrement mettre en évidence le problème de la mesure." merci wiki Si vous voulez mon avis , on n' a pas commencé à finir de comprendre tous les mystères pourtant simples de la Nature Prenez l' exemple des oranges Navel : Une mutation unique en 1820, dans l'orangeraie d'un monastère du Brésil, a donné naissance à l'orange navel, aussi connue sous les noms de navel Washington, Riverside ou Bahia. Une seule bouture de l'arbre original a été ensuite transplantée à Riverside, en Californie, en 1870, créant ainsi un nouveau marché mondial. La mutation a créé un fruit double : une orange miniature et sous-développée, ressemblant à un nombril humain, est imbriquée dans la partie extérieure du fruit, à l'opposé du pédoncule, d'où le nom navel. Cette variété est presque toujours dépourvue de graines et est généralement plus grosse que les autres types d'orange. Les fruits sont produits par parthénocarpie, c'est-à-dire sans fécondation. La variété scarlet navel présente la même mutation diploïde. (re merci Wiki) reste plus qu' à attendre la même chose pour la weed, priez cannaweedeurs ! la navel des weeds debarque bientôt ! si vous êtes sages (et là y a 1 gars qui va me dire que j' ai rien copris, que ça existe déjà, que c' est ceçi çelà, et je l' attends avec impatience lol Sinon ce dernier terme de parthenocarpie est fort interessant, si qq'uns peuvent fournir plus d' infos (que Wikipedia), vulgariser 1 peu ce serait sympa , qq exemples : Lien wiki Parthenocarpie Certaines plantes sont naturellement partiellement parthénocarpiques mais on peut provoquer la parthénocarpie sur n'importe quelle plante à l'aide d'agents chimiques tel l'éthylène, d'hormones végétales naturelles (auxines, gibbérellines) où de substances synthétiques imitant les hormones (acide 2-naphtoxyacétique). Ces produits sont appliqués ou vaporisés sur les plants, ils peuvent aussi être injectés directement dans les jeunes fruits. l' ethylène ..pas l' ethanol , comme on m' avait corigé ... ah le téléphone arabe La possibilité de produire des fruits sans graine est intéressante commercialement pour les fruits à graines dures tels que l'ananas, la banane, l'orange et le pamplemousse. aahh y a 1 marché ... On pense que certaines plantes utilisent la parthénocarpie comme moyen de défense contre les prédateurs de graines[1]. Ainsi 20% des fruits du panais sauvage sont parthénocarpiques. Les panais sans graine sont préférés par certains herbivores, ce qui permet aux panais fécondés de se développer sans problème. De plus, être capable de produire des fruits sans graines quand la pollinisation a échoué peut être un avantage pour la plante car cela permet de fournir de la nourriture aux animaux disperseurs qui, sans cela, pourrait mourir de faim ou migrer, ce qui empêcherait les dispersions de graines les années suivantes. ... je dirais jamais assez mon admiration pour l' intelligence de la nature .... Allez et vive le débat ! ps : comment on fait pour suivre un topic, recevoir des notifications de reponse par mail ? c posible sur ce forum ? Mci! Lien à poster Partager sur d’autres sites
sinsemilia-farmer 8 Posté(e) juin 9, 2007 Partager Posté(e) juin 9, 2007 Mais finalement' date=' en allant plus loin, est on sur que les plantes monoéciques sont forcément polyploïdes ? Le traitement au GA3 fait bien apparaitre des fleurs mâles sur des plantes 100% femelles, alors pourquoi cela ne pourrait il pas également arriver naturellement ? Juste une question comme ça ^^ [/quote'] Sir_Galahad, je ne sais pas si ça répond vraiment à ta question, mais c'est peut-être un début d'explication. Le cannabis est un organisme généralement diploïde (2n chromosomes ) avec n égal à 10 (Menzel ,1964) . Parmi ces 20 chromosomes, 9 paires d’autosomes et 1 paire d’ hétérosomes. Cette paire de chromosomes sexuels est constituée soit: - de deux chromosomes X et le plant sera génétiquement femelle - d’un chromosome X et Y, génétiquement male Le plant de cannabis male est une plante hétérogamétique, c'est-à-dire que les hétérosomes sont différents. Cependant, la détermination sexuelle serait plutôt basée sur l’équilibre X-autosome que sur un mécanisme Y actif (Westgaard, 1958; Grant et al., 1994). De nombreuses études récentes ont mis en évidence l’existence de marqueurs sexuels spécifiques ( Mandolino et al.,1998, 1999) tendant à prouver l’origine génétique de la détermination sexuelle. Quant aux intersexes, ils ont eux aussi une origine génétique comme le prouve la capacité de certaines variétés à subir une conversion sexuelle aisément (Fibranova cv., landraces Thailandaises ) ou au contraire à y être très résistant (ecotype italien Carmagnola). Les origines de ce caractère seraient : -la polyploïdie (Warmke et Zhatov) -l’existence d’un ou plusieurs allèles directement responsables de l'intersexualité par le biais "d'un mécanisme polyfonctionnel de détermination sexuel [chez le cannabis intersexué] controlé par l'interaction d'alleles appartenant aux chromosomes sexuels et d'alleles appartenant aux autosomes" (Migal) L'extension de l'expression d'un phénotype intersexué est quant à elle en partie dépendante des conditions du milieu (stress divers et variés, pollution lumineuse, ... ). Le cannabis est une espèce possédant une grande plasticité dans l'expression de son phénotype sexuel ce qui a quelques consequences non négligeables. Source : Cr4b, FAQ La sexualité du cannabis, Cannaweed.com La colchicine' date=' semble utilisée comme agent féminisateur ...[/quote'] Tu confonds... En botanique, la colchicine est utilisée pour modifier les chromosomes et induire une polyploidïe dans les cellules végétales en cours de mitose. Elle est aussi utilisée pour réaliser un caryotype. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rebel_Lion 9 Posté(e) juin 10, 2007 Auteur Partager Posté(e) juin 10, 2007 Merçi de la rectification sur la colchicine... Et simplement, au niveau hormonal cette fois, hommes et femmes ont tous deux de l' hormone femelle (c' est notre part féminine Ainsi ceux qui ont leurs recepteurs de testosterone bloqués, ont l' apparence externe d' une femelle (pseudohermaphrodisme mâle)... je me demande si l' on a identifié chez les plantes diploïdes des hormones homologues ou un système de post différenciation equivalent et merci aussi de citer çela : L'extension de l'expression d'un phénotype intersexué est quant à elle en partie dépendante des conditions du milieu (stress divers et variés, pollution lumineuse, ... ). Le cannabis est une espèce possédant une grande plasticité dans l'expression de son phénotype sexuel ce qui a quelques consequences non négligeables. Celà veut dire clairement que même si l' on "milite" pour le determinisme génétique des plants, il est nécessaire de reconnaitre l' influence des "conditions du milieu" (c' est le même constat dans le débat humain de l' inné/acquis), que çes influences soient des pommes , de l' ag3 ou des pilules diluées, des stress de coupe ou lumineux etc... C'est la plasticité du cannabis qui est remise en cause par les adeptes du 100% génétique, or même l' ADN mute (à une fréquence trés faible il est vrai, çelà pouvant d' ailleurs être la raison de l' existence d' autres mécanismes" d' adaptation" dont nous ne savons que peu de choses, dans tout le domaine du vivant : certaines recherches récentes et tirant leur inspiration d' autres etudes plus anciennes et tout ussi sérieuses explorent la voie de l' intelligence de la cellule, au delà du code ADN, les cellules elle-mêmes seraient auto-intelligentes, dans leur capacité à se développer différemment en fonction de stimulis variés -recherche sur les centrioles d' ALBRECHT-BUEHLER, "Cell Intelligence" 1916- NELS QUEVLI) Ainsi cette mode du tout génétique pourrait bien s' effondrer bientôt lorsque nous comprendrons que "tout est dans tout" et non de bloquer sur le fait que "tout est dans un", le "un" changeant regulièrement au fil des "modes"... Je vais continuer mes investigations sur la parthénocarpie, c' est une voie interessante je le sens (la part de pisteur indien contenue dans mon adn Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sir_Galahad 28 Posté(e) juin 11, 2007 Partager Posté(e) juin 11, 2007 Ouaip, Cependant, la détermination sexuelle serait plutôt basée sur l’équilibre X-autosome que sur un mécanisme Y actif (Westgaard, 1958; Grant et al., 1994). Cela prouve bien que le "plan" de la fleur mâle ne se trouve pas sur le chromosome Y mais bien ailleurs (sur le chromosome X ou sur un chromosome non sexuel)... La determination en mâle viendrait donc du manque de chromosome X plutot que de l'expression du chromosome Y... Interressant tout ça... Celà veut dire clairement que même si l' on "milite" pour le determinisme génétique des plants, il est nécessaire de reconnaitre l' influence des "conditions du milieu" Tout à fait d'accord, je l'ai toujours pensé comme cela. Reste que l'on préfère généralement simplifier les choses pour ne pas rentrer dans des débats sans fin (avec les néophytes notamment ^^) ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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