[sous réserve de modifs][tutoriel bubble hasch]


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[Je poste l'ébauche afin de pouvoir retoucher plus facilement, et ajouter ce qui manque au bon endroit, si il y a des choses que vous aimeriez voir préciser, je suis ouvert à toutes propositions :-P]

 

[vyking, panique pas, je sais que j'ai pas mis les bonnes balises pour l'instant, ce sera fait très bientôt :davb:]

 

 

 

LE BUBBLE HASCH

 

 

1°- Principe:

 

Isoler les trichomes sécréteurs de résine présents sur les buds et les feuilles

environnantes de la matière végétale à l'aide de l'eau et du froid.

Les trichomes sont détachés par barattage dans de l'eau froide et de la glace, avant d'être récupérés à l'aide de sacs tamis.

 

Rappel en photos de l'aspect des trichomes:

 

> au naturel:

 

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> "coloured scanning electron micrograph" (CEM) photos

 

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2°- Généralités:

 

Les cultivateurs utilisent principalement les "restes" issus de la phase de manucure

pour la confection de leur bubblehasch, réduisant ainsi les pertes totales après récolte.

D'autres totalement séduits par les différentes qualités du bubble y consacrent

toute une récolte, "sacrifiant" la saveur des fleurs mûres à celle du bubblehasch

fraichement pressé.

 

Dans tous les cas, fin de vous assurez d'une qualité optimale, prenez soin de ne séléctionner que

les parties végétales ou la résine est présente, c'est à dire principalement les

fleurs et les petites feuilles qui les entourent. Parfois quelques plus grandes

feuilles qui ont profiter de chute de résine durant la culture peuvent être utilisées,

mais les autres feuilles sont à mettre à l'écart de celle que vous comptez employer.

 

Plus vous serez méticuleux sur la séléction de la matière végétale, plus votre

produit fini sera isoler des impuretés et charger en cannabinoïdes.

 

> exemple de feuilles séléctionnées pour la confection de bubblehasch:

 

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Cela varie suivant la méthode choisie, et suivant la qualité des plantes,

mais en se basant sur l'utilisation de restes de récolte (feuilles et petites buds),

on estimes pouvoir obtenir 10% en bubblehasch de la quantité de matière

végétale utilisée.

 

Lors de l'utilisation de buds avec des restes de manucure, l'estimation va jusqu'à

plus de 30%, bien qu'il n'y ai pas de chiffres plus détaillés.

 

Il va s'en dire que les plantes dont on comptes extraire la résine jouent un rôle

majeur. Certaines variétés de cannabis sont connus pour leur grande production

de trichomes et leur forte teneur en cannabinoïdes, ainsi que leurs arômes

particuliers, qui font d'elles de trés bonnes candidates à la confection de

bubblehasch.

 

Parmis elles, les variétés dites "blue" sont connues pour leur production de résine,

leurs arômes spécifiques et la qualité du bubblehasch qui en est extrait.

 

De nombreuses indica, du fait de leur intense production de trichomes sont aussi

de bonnes candidates pour faire du bubble, mais il n'y a pas de règles, une sativa

peut trés bien donner un bubble délicieux.

Certains ont une préférence pour le bubble fait à partir de plantes cultivées

OUTDOOR, il en va plus des goûts personnels de chacun, il ne tient donc qu'à vous

de vous faire votre idée en essayant différents types de plantes.

 

3°- Méthodes / appareils / accessoires:

 

- ice-o-lator / bubblebag

 

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La méthode la plus répendue pour la confection du bubblehasch est sans aucun doute

celle des sacs tamis. Il s'agit de sacs en toile, dont le fond est composer d'un tamis de

différents maillages que l'on disposes les uns au dessus des autres dans un seau

rempli d'eau et de glace.

 

On trouves différents kits dans le commerce allant de 2 sacs (1 nettoyeur / 1 récupérateur),

à 6 ou 8 sacs, permettant la récupération et l'isolement des trichomes de différentes tailles, ainsi

que le contrôle de la qualité.

On trouves bien évidemment les sacs intermédiaires à l'unité afin de pouvoir choisir ces différentes

qualité de bubble, ou de confectionner son kit idéal.

 

> exemple kit 2 sacs

 

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> exemple kit 8 sacs

 

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Le maillage des sacs est généralement le suivant :

 

-220mc = "sac de travail" ou "sac nettoyeur"

-190mc

-160mc

-120mc

-73mc

-45mc

-38mc

-25mc

 

> PROCESSUS DETAILLER :

 

Pour débuter, vous devez mettre votre matière végétale au congélateur quelques heures, voir la veille au soir du jour ou vous comptez en extraire la résine. Cela permet au têtes des trichomes de mieux se détacher lors du processus, ou le froid jour un rôle important.

 

> trims aprés congélation :

 

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La matière végétale dégèle trés rapidement pensez-donc à ne sortir les trims du congélateur / freezer qu'un instant avant de les plongées dans le sac de travail afin de profiter au maximum des effets du froid.

 

Commencez par installer les bags dans le contenant que vous avez choisit en fonction de la dimension de votre kit. Placer dans un ordre décroissant, le dernier sac recevra la matière végétale et sera

charger de la contenir, en ne laissant passer que les trichomes.

Ce sac est appeller "sac de travail", et son maillage et généralement de 220u.

 

Ensuite, suivant le nombre de sacs avec lesquels on travailles, on disposes les sacs

en prenant soin de laisser un espace suffisant entres chacun d'eux et en finissant par le sac

ayant le plus petit maillage.

 

> avec un kit 8 bags vous devriez en être là (idem avec 2, il y'a simplement 6 bags en moins ;-))

 

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Prenez soin de toujours avoir suffisemment d'eau dans votre contenant de façon à ne pas disposer la matière végétale sur un tamis sec, et à risquer de contaminer les tamis suivants.

 

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On disposes maintenant la matière végétale, en prenant soin de la recouvrir complètement

d'eau à l'aide d'une grosse cuillère ou d'une spatule de cuisine de manière à ce qu'elle soir parfaitement immèrgée.

 

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Il ne nous reste plus qu'à ajouter les glaçons, que je vous conseilles de préparer en quantité

afin d'en disposer suffisemment tout au long du processus dans le but de refroidir l'eau

si besoin. Sur ce point, l'ajout de glace pilée pendant le processus permet un refroidissement

rapide de l'eau, en complément des glaçons classiques qui la refroidissent en continu.

 

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C'est maintenant parti pour la première phase de barratage. J'inciste bien sur le therme "barratage",

car il s'agit de remuer le tout energiquement sans le hacher.

 

Le choix de l'appareil, ou accessoire utilisé est évidemment important. Le mixer ménager classique est le plus employé, en vitesse minimum il remue l'eau sans broyer la masse végétale.

Les "mélangeurs" qui s'adaptent sur les perceuses font aussi l'affaire, mais attention avec la puissance de la perçeuse...

 

Afin de capturer un maximum de trichomes, vous pouvez aussi faire un premier run avec une grosse cuillère en bois, de façon à détacher les trichomes sans y mélanger de débrits de matière végétale, puis reprenne le mixer pour finir, à vous de voir.

 

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Le temps de cette première phase de barratage est définit par la taille des sacs / du seau employés:

 

- avec un "travelbag", mini kit de sacs tamis = 10 minutes

 

- avec un kit "classique" (200g) s'adaptant sur un seau de 20/25litres = 15 minutes

 

- avec les kits XL (500g) = 20 minutes

 

Ensuite on doit laisser le tout reposer afin de laisser redecendre les premières têtes de trichomes dans les

sacs tamis.

 

Le temps de repos est lui aussi définit par la tailles des sacs / du seau employés:

 

- travelbag = 20 minutes

 

- kit "classique" (200g) = 30 minutes

 

- kit XL (500g) = 45 minutes

 

A la fin de ce temps de repos, deux écoles se rencontrent. Certains relève le(s) tamis afin de récupérer

ce "premium" bubble, de quantité moindre mais de qualité excellente puis reprenne le cycle normal de barratage,

et d'autres, en fait la plupart d'entres nous réitère la phase de barratage entrecouper d'une phase de

repos 2 , 3 ou 4 fois avant de relever les tamis.

 

Les phases de repos suivantes peuvent être réduites à 10/15 minutes.

 

A vous de définir si une 3ème et 4ème phase de barratage, peuvent s'avérer utile, ou si vous

préférez relever les tamis aprés la deuxième phase afin d'éviter le maximum d'impuretés, et pourquoi

pas refaire un tour pour le plaisir aprés avoir relever les tamis tout en sachant que la qualité sera moindre...

 

Ici encor, les préférences se font au grés des éxpériences.

 

Une fois la dernière phase de barratage accomplie, on comptes un temps de repos équivalent à celui

de la première phase de barratage détaillée plus haut.

 

Le temps de repos écouler, il est temps de relever le sac de travail, c'est à dire le premier qui se présente

à vous et qui contient la matière végétale.

 

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Pressez le au dessus de votre contenant, sans trop de fermeté, puis posez-le à l'écart.

 

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Suivant le kit que vous utilisez, vous aurez maintenant plusieurs bags à relever, voici quelques petits trucs

à préparer à l'avance afin de ne pas se retrouver gêner avec le sac tamis sans pouvoir faire ce qu'on veux

de nos mains:

 

- préparer des carrés d'essui-tout (sopalain...) disposer à portée de main. (en quantité)

 

- préparer des morceaux de carton sur lesquels on disposeras le produit des différents sacs tamis,

de façon a faciliter l'évacuation de l'eau qu'il contient. (dans le cas de l'utilisation de kits avec de

nombreux sacs tamis, noter à l'avance sur les cartons les différents maillages des sacs, cela aidera

à ne pas s'emmêler les pinceaux par la suite...)

 

- avoir sous la main un couteau ( à bout rond pour ne pas endommager les tamis), une petite cuillère,

ou tout autre accessoire que vous trouverez pratique pour récolter le produit de votre labeur au fond

des tamis.

 

- un contenant (bol, plat) du diamètre de vos tamis de façon à pouvoir les tendre sur celui-ci, ce qui vous facilitera la récupération du bubblehasch sous sa forme encor primaire.

 

Vous pouvez maintenant relever votre premier sac tamis doucement, en laissant s'écouler l'eau dans le

contenant qui se trouve en dessous.

Une fois presque vide, saisissez la partie tamis du sac à l'aide de plusieurs carrés d'essui-tout empiler

afin d'en retirer l'éxcés d'eau restant.

 

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Faites attention durant cette phase, ne presser pas trop la résine dans le tamis, serrer fermement sans écraser.

Le but étant simplement de rassembler les cristaux pour faciliter leur extraction du tamis.

 

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A ce moment, vous pouvez tendre le tamis avec vos doigts pour pouvoir racler la résine plus facilement, ou tendre le tamis sur un bol pour vous facilitez la tâche.

 

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Placer ensuite le contenu sur le carton ou sur le support qui lui est destiner.

 

Dans le cas d'un kit multi-bags, vous n'avez plus qu'à renouveller les étapes de relevé de sac, d'égouttage, rassemblage et récolte des cristaux.

 

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A ce moment, vous devez réduire la boulette qui s'est former en égouttant le sac en miettes les plus fines possible,

de façon à faciliter le séchage et à éviter la moisissure, qui se répend trés vite avec la résine.

Une carte d'identité ou autre font trés bien l'affaire, presser la boulette au travers d'une passoire métallique

peut bien fonctionner aussi.

 

Si vous utilisez un kit 2 sacs (1 nettoyeur / 1 récupérateur), il ne vous reste plus qu'à entreposer votre bubble

non-préssé dans un endroit sombre et frais pour le séchage.

 

Si au contraire vous utilisez un kit multi-sacs, il ne vous reste plus qu'à renouveller les dernières étapes pour

chaque tamis restant, en prenant soin de ne pas les mélanger.

 

Le séchage prend entres 5 et 10 jours, et est une étape à ne surtout pas négliger, puisqu'elle assure un produit

propre, idéal pour être presser. Mais cette phase est trés importante, tout autant que l'émiéttage car ils évitent

que la moisissure ne s'empare de votre bubble, qui y est trés sensible. D'ou le besoin de réduire votre/vos boulette(s) en miettes avant le séchage...

 

Nous allons revenir sur le pressage dans quelques lignes......

 

- LES "WASH MACHINE" (bubbleator...)

 

L'appareil le plus populaire de cette famille servant à la confection du bubblehasch est sans doute le "bubbleator"

qui est aujourdhui repris par de nombreuses compagnies d'accessoires.

 

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Il s'agit simplement de mini-machines à laver de la taille d'une grosse friteuse, déstinées à recevoir un sac

nettoyeur rempli de matière végétale afin de la laver de ces trichomes. On y ajoutes eau et glaçons, et la

machine se charge des phases de barratage, parfois contraignantes.

On disposes ensuite d'une vidange par laquelle on laisses s'écouler l'eau contenant les trichomes dans un seau

préparer à l'avance et contenant les sacs tamis.

Il ne nous restes plus ennsuite qu'à relever les sac tamis comme précédemment expliquer et à récupérer la

résine au fond de chacun d'eux.

 

Décliner dans toutes les tailles, on trouves même des sacs nettoyeurs (ou sac de travail) prévus pour une

machine à laver classique avec un tambour de 3/4kg, dans l'éventualité d'une grande quantité de matière

végétale à laver...

 

L'attrait principal étant que la machine se charge du barratage, nous n'avons plus qu'à récupérer la résine

dans les tamis.

 

 

4°- LE PRESSAGE:

 

 

Que vous employer des kits de sacs simples, ou des "wash machine", vous vous retrouverez avec de la résine

en "poudre", ou en grosses miettes aprés la phase de séchage.

 

A ce moment, deux choix s'ouvrent à vous, presser ou non votre bubblehasch ?

 

> bubblehasch préssé/non préssé:

 

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A l'état non-préssé, votre bubblehasch se consumera en une effusion de bulles, c'est à l'état pressé que se

révèlent pleinement les arômes et effets qu'il contient.

 

Le presser et le chauffer légèrement, comme cela se fait parfaitement entres ces mains ou à l'aide d'une

presse et d'une source de chaleur permet d'activer des cannabinoïdes non actif à l'état brut.

Votre bubblehasch prendra à ce moment une teinte plus sombre, du fait des huiles et cannabinoïdes qui sont

libérer et qui se mélangent durant le pressage.

 

> bubblehasch préssé:

 

3eeada.jpg

 

Chacun au grés des éxpériences trouvera la méthode la plus apte à produire un bubblehasch convenant

à ces préférences.

 

5°- MATURATION / CURING :

 

La question de la maturation du bubble est souvent posée. On connais son pouvoir sur le goût et les effets de

la résine extraite à sec à l'aide de tamis ou avec un pollinator.

 

Il semblerait que le bubble s'améliore lui aussi gustativement et psycho-activement aprés une phase de curing, qu'il

soit conserver sous forme pressée ou non.

 

Le bubblehasch étant consommable dés qu'il est sec, cela ne tient qu'à vous de le laisser mûrir...ce que je

conseil vivement pour les appréciateurs de hasch goûtus.

 

-----------------------------------------------------------

 

Dans tous les cas, si vous vous êtes bien débrouiller, vous devriez vous retrouvez avec un produit final de

grande qualité, lavé de toutes impuretés, et ne contenant pour grande part que des cannabinoïdes prêt à

se consummer pour votre plus grand plaisir.

 

Les taux de THC que contient le bubblehasch sont trés éléver, ils avoisinnent généralement les 30/40%, et

peuvent atteindre 50/75% dans des conditions optimales.

 

Autant dire que les effets sont intenses, tout autant que les arômes qui se dégagent du bubble se consummant

sur la grille d'une pipe, dans une douille, ou dans un joint.

On dis qu'on retrouve souvent certains arômes de la plante dont il est extrait dans le bubble frais, et que ces

arômes s'estompent avec le temps pour laisser place à des effluves plus proches du hasch, tout en gardant

le caractère spécial du bubble. Le choix d'un curing peut donc se révéler interéssant.

 

 

Il ne vous reste plus qu'à apprécier les différentes qualités de votre produit fini, que vous avez obtenu, comme toute bonne chose, par mérite. Ce mérite correspond au temps de culture des plantes, et à la patience d'accumuler assez de trims pour faire un run digne de ce nom ;-)

 

A vos bags et mixers !

 

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[photos: bubblebag.com, google, perso]

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yop !

 

super topic ;) . aller ' date=' cette fois je le dis , la prochaine fois que je montre aux pays-bas , je ramène un bubblebag ^^ .

 

A+[/quote']

 

TU seras pas le seul lol.... c'est vrai que ça donne envie, même si je préfère la weed a la résine..... car bon j'utilisais les moyen du bord chez moi mais souvent ma résine était quand même couper à la feuille broyer...

 

bon article en tous cas....

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salut à toi hashisheur...,

je pense dans ta proposition, que tu devrais mettre un prix meme aproximatif du cout du materiel, car le debutant cannaweedien va se dire " yes, je fabrique mon hash"...mais, ça a un cout,surtout si on est pas bricolo...

sinon, je pense trés bon tuto.

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  • 2 semaines après ...

yop,

 

Merci jung, ça fais plaiz' :D (j'espere que tu vas bien en passant ^^ :D)

 

jeannoublie> OK, j'en ai pris note, je fais un paragraphe sur le cout a envisager suivant le materiel nécéssaire ;)

 

Merci !

 

+++

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Invité
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