Drogue au volant : dépistage bientôt généralisé


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La France sera le premier pays à se doter de ces contrôles de salive qui permettent de détecter immédiatement la présence de stupéfiants.

LA FRANCE est sur le point de se doter d’un test de dépistage instantané de consommation de drogue au volant. L’objectif premier est de lutter contre les ravages du cannabis chez les jeunes conducteurs.

Dans la plus grande confidentialité, des tests salivaires permettant de systématiser ce type de contrôles sont en cours d’élaboration et devraient être au point d’ici à la fin de l’année. Une petite révolution technique, qui entrera en vigueur fin 2007, début 2008 et permettra de ne plus recourir au fastidieux test urinaire, aujourd’hui utilisé pour détecter l’usage de stupéfiants lors des contrôles routiers. La France deviendra alors le premier pays à généraliser l’usage de ce procédé sur tout son territoire.

Entreprises en lice

Pour l’heure, le modèle définitif n’est pas encore choisi. Des expérimentations sont en cours pour affiner différents produits en compétition. Selon nos informations, moins de cinq entreprises, toutes étrangères, resteraient en lice pour arracher ce marché juteux dans le cadre d’une procédure dite "de dialogue compétitif», organisée depuis un an et demi par la direction générale de la police nationale. «Cette procédure permet à la police et à la gendarmerie d’exprimer leurs besoins en même temps que le projet s’élabore. Cela permettra d’obtenir un produit parfaiteme nt adapté» , souligne le commissaire Olivier Fohanno, chef du centre technique de la sécurité intérieure, qui pilote les opérations.

Ce que réclament les forces de l’ordre est un kit facile d’usage. Concrètement, la salive sera re­cueillie au moyen d’une tige ou d’une languette en plastique. Le résultat s’affichera au bout de quelques minutes. Ce procédé s’annonce donc bien plus simple que le test urinaire, qui exige la présence d’un médecin et l’installation en bordure de route d’un camion médicalisé. «Autant de contraintes qui freinent les contrôles» , admet le colonel Jean-Robert Bauquis, de la direction générale de la gendarmerie nationale.

L’autre aspect essentiel pour les forces de l’ordre est la fiabilité des tests. «Il faut qu’il n’y ait aucune marge d’erreur possible» , souligne un expert, notant que cette exigence est loin d’être atteinte à l’étranger. Plusieurs études européennes font en effet apparaître que divers prototypes auraient une sensibilité faible au cannabis. À ce jour, des tests salivaires sont utilisés dans certains Lander allemands ou encore sur une partie du territoire des États-Unis.

Pour apprécier l’efficacité des modèles français en cours d’élaboration, deux expériences ont été menées auprès d’automobilistes en région parisienne et en région Centre. Mais le vrai test aura lieu cet été dans plusieurs régions, ultime étape avant que soit choisi le nom de la société emportant le marché. La décision interviendra en novembre. «Les enjeux économiques sont de taille. Celui qui raflera le contrat pourrait conquérir d’autres marchés», glisse-t-on à la gendarmerie nationale.

Côté sécurité routière, l’adoption du test salivaire permettra d’augmenter les contrôles. Toutefois, et pour des raisons de coût, leur nombre n’atteindra pas ceux menés pour le dépistage de l’alcool. Le test salivaire (entre 10 et 20 euros au prix public), comme pour le test urinaire (3 euros), sera obligatoirement suivi d’une prise de sang estimée à 216 euros. «On envisage de tripler les contrôles », indique un connaisseur de dossier.

En 2006, 30 392 dépistages de produits stupéfiants ont été pra­tiqués, donnant lieu à 8 865 pro­cès-verbaux pour des infractions constatées. En 2008, plus de 100 000 contrôles pourraient donc être organisés, en priorité tournés vers les jeunes, grands consommateurs de cannabis et principales victimes des effets de la drogue au volant.

Une étude de 2005, dite SAM (stupéfiants et accidents mortels) avait estimé à 230 le nombre de personnes tuées dans des accidents liés à la consommation de stupéfiants. La moitié avait moins de 25 ans.

Source : Le Figaro

on est mal barré ! maintenant ils ne precisent pas combien de temps apres avoir fumé le test est éffectif...y'a plus qu'a voter !!

Modifié par lug-du
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salut

il est vrai que le gars qui se fume un pure d'une weed violente et qui se frappe 5 ou 6 douille avant de prendre le volant est un danger.mais maintenant il faudrait que ce test soit basé sur une tolerence comme pour l'alcool.j'ai entendu dre que ces fameux test détectaient la consommation de cannabis sur une periode de 2 heures.en gros si tu fumes et que tu prend le volant 2h30 plus tard c'est bon tu n'est pas hors la loi.esperons que ce soit sa afin de limiter les degats.on en saura d'avantage d'ici la fin de l'année.

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La France sera le premier pays à se doter de ces contrôles de salive qui permettent de détecter immédiatement la présence de stupéfiants.

 

 

plus loin on peut lire : "des tests salivaires sont déja pratiqué dans certains lânder en Allemagne"

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salut,

 

il faudrait que ce test soit basé sur une tolerence comme pour l'alcool.

 

Je ne les vois pas mettre de tolérance dans la mesure où le produit et sa consommation sont interdits...donc ce qui veut dire tolérance 0 pour la moindre trace de thc...

 

On est mal barrés...

 

+++

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Dépistage salivaire ok pourquoi pas mais si on mange le THC sans le fumer et bien je ne suis pas certain que leur test fonctionne car personnellement quand je mange du cannabis j'ai pas la sèche , pas la langue brulée par la fumée et idem pour les poumons donc je ne suis pas sur que leur test soit oppérationel de ce coté là, après je ne connais pas ce qu'ils détectent avec leur test et si se qu'ils détectent est apporté du corp vers la bouche ou de la fumée qui reste dans la bouche.

De plus pour le gars qui à dit que 2h après le test ne détectait plus la aussi c'est n'importe quoi car mème après 2h on peut encore ètre bien perché, mème le lendemain on n'es pas toujours en pleine possétion de ses moyens.

Breff à mon avis sa sera tolérance 0 car une norme comme pour l'alcool serait trop difficile à mètre en place, je me sens plus apte à conduire sous sativa que sous indica, la tolérance(éxpérience) du fumeur joue aussi énormément(beaucoup plus que pour l'alcool) (plus la raison cité par DM).

Mais d'une manière général il est beaucoup moins dangeureu de conduire sous cannabis que sous alcool.

Bon j'suis pas clair du tout mais l'idée est la je pense^^

++

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je vois pas pourquoi le cannabis au volant en serai pas santionner au meme titre que l'alcool

Ca me parais pas très responsable( pour l'avoir deja fait) de prendre le volant sous leffet du canna sur si on l'a mangé^^

 

si le test est bien fait y'a pas de probleme surtout qu'il sacompagne d'une prise de sang en cas de test positif.

 

bah pour finir sa m'etonerai quand meme que se soit détectable seulement grace a la fumée.. Je pense que ca a un rapport avec le principe actif ( ou sinon ils sont encore plus con qu'on le crois^^)

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moi je suis pas contre le test salivaire mais faut voir les modalitées ! par exemple si il tourne au positif alors qu'on a fume un spliff 3h avant c'est abusé et aussi faut reflechir au reste ;-) , si la consommation est pas depenalisée on vas se prendre, consommation de stups , et si en plus ils trouvent quelque chose sur nous ca vas etre conso, detention et transport de stups...(ouille)

moi je vois ca surtout comme une autre forme de repression active contre les consommateurs de hasch

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