S kO 230 Posté(e) juillet 3 Partager Posté(e) juillet 3 Salut l'équipe ! Une idée m'est venue à l'esprit et durant mes recherches je suis tombé sur cette définition sur alchimiaweb: "On appelle « marijuana » les plantes qui contiennent plus de 0,3% de THC en poids sec et les auteurs de l’étude ont appelé ce type de produit « Drug-type », c’est-à-dire « type Drogue »." Autrement dit on à le droit de cultiver les mâles ? En théorie ils ne contiennent pas de THC vu qu'ils ne font pas de fleurs. Quel intérêt me direz-vous ? Et bien car sans mâles pas de graines, pas de croisements et surtout pas de sélection. Je m'interrogeait sur la meilleure façon de faire du breeding à l'échelle unitaire (non industrielle). En industrie j'imagine qu'ils prennent les plus belles femelles, les mâles les plus vigoureux produisant le plus de pollen, les fécondent, plantent les plus grosses graines et bis repetita. Mais nous qui avons un espace de culture restreint, avons nous des techniques qui permettraient d'avoir de façon randomisée de plus belles femelles qu'en industrie ? Il existe une technique de traitement à la colchicine qui est un médicament contre la goutte et qui induit une polyploïdie des cellules végétales (une partie sans chromosomes et l'autre avec le double). Une fois stabilisée et là j'entends que la partie des cellules sans chromosomes de la plante meurent et l'autre partie survie avec le double de gènes. Que peut-on attendre du résultat selon vous ? Une plante 2x plus précoce ? Un tronc 2x plus gros ? Des buds 2x plus gros ? Des ramifications 2x plus importantes ? Ou bien seul un des deux gènes dédoublé s'exprime et ça relance l'aléatoire avec une plante plus ou moins précoce que ce qu'elle aurait pu être, un tronc plus ou moins gros...voyez ? Il semblerait également que d'après certaines de mes lectures antérieures si mes souvenirs sont bons les deux premières générations résultant dun traitement à la colchicine ne sont pas consommables (entendez fumable). On peut aussi produire quelques graines sur notre variété préférée en la laissant 2-3 semaines de plus que sa maturité pour qu'elle produise quelques mâles. De là on sortira des graines qui auront le même phénotype que la maman x maman. On peut aussi traiter des fleurs avec une solution maison de STS pour que les fleurs femelles se transforment en mâle et qu'on puisse poléniser une autre femelle pour faire une graine féminisée à 99%. Le STS : eau distillée, nitrate d'argent et thiosulfate de sodium (parfois appelé hyposulfite de sodium). Mais comme je vous le dévoilait en introduction on peut s'attendre à avoir une sélection positive (entendez une sélection par caractère identifiable visible, meilleur au goût ou à l'odorat). Je pense qu'une troisième méthode de sélection existe qui serait d'utiliser le pire pollen pour éventuellement créer une bonne surprise. Comment faire ? On sait qu'une plante femelle entrant en régénération après une floraison réussie produira des fleurs moins puissantes comme si ses gènes s'étaient dégradés et c'est le cas, comme les humains ou autres êtres vivants nos gènes se délient en vieillissant et les attaques d'agents mutagènes répétés dans le temps en sont responsables. Je pense qu'en utilisant un mâle qu'on régénérerait après qu'il ai produit du pollen et en répétant cette opération plusieurs fois on arriverait à avoir un pollen dont le génome serait suffisamment délié pour qu'il donne un résultat surprenant après avoir polénisé une jolie femelle, mais pas trop délié pour qu'il puisse tout de même féconder efficacement la femelle. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous d'autres techniques de sélection en tête qui puisse se faire à notre échelle ? (ex : Bouturer une plante extraordinaire, pousser une tripotée de one bud à +2/3 semaines pour faire quelques graines et recommencer). Notez qu'une bouture n'est pas un clone exact de la mère, une légère variation dans ses chromosomes à lieu de part son âge. Merci d'avance de votre contribution Lien à poster Partager sur d’autres sites
FranckyVincent 4 146 Posté(e) juillet 4 Partager Posté(e) juillet 4 Salut, @S kO, juste pour répondre rapidement sans entrer dans les détails ni les ronds de jambes par manque de temps, Il y a 18 heures, S kO a dit: "On appelle « marijuana » les plantes qui contiennent plus de 0,3% de THC en poids sec et les auteurs de l’étude ont appelé ce type de produit « Drug-type », c’est-à-dire « type Drogue »." Autrement dit on à le droit de cultiver les mâles ? En théorie ils ne contiennent pas de THC vu qu'ils ne font pas de fleurs. Quel intérêt me direz-vous ? Et bien car sans mâles pas de graines, pas de croisements et surtout pas de sélection. De manière générale en France, cultiver du cannabis est interdit. Il y a toute fois une liste de variétés de chanvre dont la culture à des fins industrielles ou agricoles est autorisé par dérogation et donc avec une déclaration aux autorités compétentes. Il y a 18 heures, S kO a dit: Je m'interrogeait sur la meilleure façon de faire du breeding à l'échelle unitaire (non industrielle). En industrie j'imagine qu'ils prennent les plus belles femelles, les mâles les plus vigoureux produisant le plus de pollen, les fécondent, plantent les plus grosses graines et bis repetita. Mais nous qui avons un espace de culture restreint, avons nous des techniques qui permettraient d'avoir de façon randomisée de plus belles femelles qu'en industrie ? Je ne suis pas sûr que la beauté des plantes soit le critère à viser lorsqu'on fait de la sélection, à moins que le but soit d'avoir les plus belles plantes pour faire les plus jolies photos! La sélection la plus efficace quelque soit les surfaces de culture est la sélection généalogique. La restriction de surface engendre une durée de sélection plus importante. Il y a 18 heures, S kO a dit: Il existe une technique de traitement à la colchicine qui est un médicament contre la goutte et qui induit une polyploïdie des cellules végétales (une partie sans chromosomes et l'autre avec le double). Une fois stabilisée et là j'entends que la partie des cellules sans chromosomes de la plante meurent et l'autre partie survie avec le double de gènes. Que peut-on attendre du résultat selon vous ? Une plante 2x plus précoce ? Un tronc 2x plus gros ? Des buds 2x plus gros ? Des ramifications 2x plus importantes ? Ou bien seul un des deux gènes dédoublé s'exprime et ça relance l'aléatoire avec une plante plus ou moins précoce que ce qu'elle aurait pu être, un tronc plus ou moins gros...voyez ? Il semblerait également que d'après certaines de mes lectures antérieures si mes souvenirs sont bons les deux premières générations résultant dun traitement à la colchicine ne sont pas consommables (entendez fumable). Il y a déjà des variétés polyploïdes en vente. Regarde chez Humbolt Seeds Company (à ne pas confondre avec Humbolt Seeds Organization). Je pense qu'ils doivent expliquer les caractéristiques améliorées dans leurs descriptifs. Il y a 18 heures, S kO a dit: Je pense qu'une troisième méthode de sélection existe qui serait d'utiliser le pire pollen pour éventuellement créer une bonne surprise. C'est sûr que c'est pas la première méthode de sélection qui me viendrait à l'esprit!!! Sauf si je voulais produire des plantes et des variétés avec des tares! ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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