C’est un message populaire. mrpolo 7 743 Posté(e) novembre 22, 2023 C’est un message populaire. Partager Posté(e) novembre 22, 2023 Cannabis : ces pays voisins qui roulent vers la légalisation « Clubs de cannabis, culture à domicile, Weed care… » : l'Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse - ces pays frontaliers de la Lorraine et de la Franche-Comté - assouplissent leurs législations et le regard de la société sur l’usage du cannabis. La France maintient, quoi qu'il en coûte, une politique de prohibition stricte et refuse aujourd'hui d'ouvrir un débat de société sur ce fait de société. Qui sont ces fumeurs de joints, combien coûte la prohibition stricte à la française, où en sont les français avec le cannabis ? État des lieux en France et à quelques encablures de nos région Stéphanie Schmitt - 19 nov. 2023 « Clubs de cannabis, culture à domicile, weed care… » : l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse tendent à assouplir leurs législations et le regard de la société sur l’usage du cannabis, en dépénalisant, voire légalisant de manière encadrée. La Lorraine et la Franche-Comté dont les frontières avec ces pays s’étirent sur de longs kilomètres, se trouvent désormais à quelques encablures de territoires où le paradigme sur ces stupéfiants change. Regards croisés entre nos régions et ces pays frontaliers. Dépénalisation ou légalisation, de quoi parle-t-on ? La dépénalisation du cannabis implique que l’usage, la culture ou la possession de ce stupéfiant n’est plus une infraction jugée par un tribunal correctionnel. Elle est tolérée, sous conditions et dans différentes mesures en fonction de chaque pays. La légalisation, donne un cadre légal à la consommation, la détention, la vente et la production du cannabis thérapeutique ou récréatif. C’est une « autorisation » encadrée par l’État. Seuls deux pays au monde ont totalement légalisé le cannabis : l’Uruguay en 2013 et le Canada en 2018. En Allemagne :un premier feu vert,non sans oppositions Le gouvernement allemand a donné le mercredi 16 août 2023, son feu vert à un projet de loi visant à légaliser l'usage du cannabis à des fins récréatives. Objectif annoncé : lutter contre la criminalité et protéger les jeunes consommateurs. Le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a reconnu : « Nous avons une consommation croissante de cannabis, malheureusement cela touche les adolescents, jeunes adultes et enfants. Il faut être honnête, la consommation de drogue ne cesse d’augmenter, sans qu’aucune réponse ne soit apportée ». Un encadrement strict La légalisation serait encadrée : obligation d’avoir 21 ans, cultiver au maximum trois plants de cannabis chez soi pour son propre usage et la détention de produit sera limitée à 25 grammes par personne. Par ailleurs le projet de loi prévoit la création de « cannabis social clubs », sous forme d'associations à but non lucratif, accessibles à 500 adhérents maximum. Ils pourraient approvisionner leurs membres à hauteur de 25 grammes par jour avec un maximum de 50 grammes par mois. Fumer du cannabis ne pourrait se faire à moins de 200 mètres d’une école, d’aires de jeu ou de terrains de sport. Des boutiques spécialisées dans la vente de cannabis pourraient aussi voir le jour. Les syndicats de police et de magistrats se sont vivement opposés au projet, dénonçant des vérifications de cet encadrement strict « impossibles à effectuer ». Le projet de légalisation du cannabis en Allemagne a cependant été présenté au Bundesrat et aux représentants des différents länder fin septembre. Plusieurs dizaines d’amendements ont été déposés pour modifier le projet qui devra désormais être amendé par le gouvernement fédéral avant d’être représenté au Bundesrat pour une possible promulgation dès 2024. Du cannabis en pharmacie pour les frontaliers ? « Les Français ne devraient pas pouvoir adhérer aux clubs de cannabis, ni acheter dans des boutiques spécialisées en Allemagne », a précisé Bernd Mettenleiter, le député écologiste allemand de Kehl, ville frontalière de Strasbourg. Concernant les villes frontalières comme Kehl, une législation spécifique pourrait être mise en place, « autorisant les Français à acheter du cannabis uniquement en pharmacie ». Le Luxembourg adopte le cannabis à domicile Le 10 juillet dernier, après un processus initié dès 2021, le Luxembourg a promulgué sa loi de « légalisation de culture domestique du cannabis, sous conditions ». La culture de quatre plants de cannabis par ménage est autorisée à domicile ou au jardin (les plants ne doivent pas être visibles de l’extérieur) pour les personnes majeures. Les résidents luxembourgeois peuvent cultiver ces plantes à partir de semences ou graines achetées sur Internet. Du cannabis récréatif vendu aux frontaliers ? "Ça ne sera pas le cas." Etienne Schneider Et concernant les frontaliers qui se rendent tous les jours au Luxembourg, « Luxembourg ne sera pas le nouvel Amsterdam » avait prévenu dans nos colonnes, Etienne Schneider, alors ministre de la Santé : « Nous serons exigeants sur la vérification du lieu de résidence des clients pour éviter le tourisme du cannabis. Nous avons conscience que les pays voisins observent avec attention notre processus. Je comprends qu’ils soient inquiets si le cannabis est vendu aux frontaliers. Mais ça ne sera pas le cas. » Le passage de la frontière luxembourgeoise « par toute personne majeure avec une quelconque quantité de cannabis » est donc prohibé. Prendre le volant après avoir fumé reste interdit et puni par la loi L'usage en dehors du cercle privé reste interdit. Fumer de la « weed » chez soi oui, mais le gouvernement de Xavier Bettel a fixé des limites : prendre le volant après avoir fumé est interdit et puni par la loi. La vente entre particuliers est elle aussi interdite. Xavier Bettel Par ailleurs, la détention sur soi lors d'un contrôle, d'un maximum de 3 grammes de cannabis a été « décorrectionnalisée ». Autrement-dit, elle ne fait plus l'objet d'une procédure pénale, mais reste taxée par une amende de 145 euros. Au-delà, le risque est une amende pouvant grimper jusqu’à 2 500 euros et une peine de prison de 8 jours à 6 mois, selon la quantité détenue. La Belgique, cernée, devrait relancer le débat de la légalisation La profusion de textes et réglementations sur le cannabis en Belgique a tendance à plonger le contexte légal dans un épais brouillard. Mais pour faire simple, le cannabis est à ce jour illégal en Belgique. Que l'on parle de sa culture ou de sa consommation. Quoi que... En dessous d'une quantité de 3 grammes sur soi et pour la possession d'un plant, la tolérance est de mise. Depuis une directive de 2005, les contrôles donnent lieu à un procès-verbal sans poursuites. On peut alors parler de dépénalisation. Certaines provinces belges ont en outre des « cannabis social club » pas vraiment légaux, mais pas franchement illégaux… dans lesquels le club s'occupe de la culture d'un plant par membre. A chaque récolte les membres reçoivent leur plant de cannabis, contenant 20 grammes d'herbe maximum. Prohibition "inefficace" ? En 2018, L’observatoire alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles (Eurotox), indiquait dans un rapport : « La prohibition du cannabis est inefficace et contre-productive sur le plan de la santé publique. Malgré ces constats et l’augmentation du nombre de pays ayant modifié leur politique en la matière, une révision de la politique répressive n’est pas à l’ordre du jour en Belgique. » Une préférence pour le modèle allemand Après de nombreux atermoiements et débat enflammés, « si l’on considère l’évolution du paysage dans les pays voisins, […] sur les quatre pays voisins de la Belgique, trois ont dépénalisé ou vont légaliser la consommation et la vente ». Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie et du Travail Pierre-Yves Demagne semble ainsi vouloir relancer le débat. En septembre dernier, il a affirmé « qu’il était grand temps de mettre fin à la prohibition du cannabis et de passer à un marché règlementé. » Une commission du Sénat belge travaille depuis longtemps sur l’épineuse question de la législation des stupéfiants et notamment celle du cannabis. Dans un contexte où s’affrontent les différents partis politiques du pays, le Sénat devrait prochainement rendre son rapport. Le vice-Premier ministre a cependant précisé que dans les différentes évolutions internationales, le modèle allemand et ses « cannabis clubs » avait sa préférence. Les Pays-Bas veulent reprendre la main sur le trafic, avec le "cannabis d’État" Connus pour leur tolérance à l’égard du cannabis et aussi pour être un haut lieu du tourisme de la drogue, les Pays-Bas s’apprêtent à entrer d’ici la fin de l’année dans une expérimentation de production de cannabis « légal et local » pour fournir ses « coffee shops ». Le pays en compte plus de 500 La vente de cannabis produit légalement dans le pays, initiée en 2019, devrait commencer mi-décembre à Breda et Tilburg, deux villes du sud du pays où dix producteurs d’État (désignés en 2022) approvisionneront en haschich, herbe et produits dérivés les « coffee shops ». A terme ce sont 11 villes, dont la capitale Amsterdam (hors Quartier rouge) intégrées à l’expérience. Dont, plus connue des Lorrains en quête de « weed », Maastricht située à moins de 3 h de la Meuse et de la Moselle, à peine plus de la Meurthe-et-Moselle. Ces villes « pilotes » doivent participer à l’expérimentation pendant quatre ans. Objectif annoncé par le gouvernement néerlandais : « tenter de couper l’herbe sous le pied des trafiquants en créant un marché contrôlé, plus sûr et en proposant un cannabis moins cher. Il s’agit d’observer l’impact sur la santé publique de la consommation d’un cannabis dont la qualité (notamment la teneur en substances psychotropes) est contrôlée. » Le pays fait preuve depuis plus de quarante ans d’une certaine tolérance à l’égard du cannabis, et l’économie de la drogue au Pays Bas, acquise aux mains du grand banditisme, est totalement banalisée, jusqu’au poids des recettes fiscales qu’apportent les « coffee shops » à l’État. Estimées à plusieurs centaines de millions d’euros. La Suisse teste le "Weed Care" En Suisse, à ce jour et depuis août 2022, seule la vente de cannabis thérapeutique est autorisée sur prescription médicale. Tolérance helvète… le cannabis n'est considéré comme un stupéfiant qu'au-delà d'un taux de 1 % de THC, contre 0,3% en France. Mais depuis le début 2023, l'Office fédéral de la Santé publique (OFSP), teste un projet pilote de réglementation du cannabis récréatif pour adultes avec le projet « Weed Care ». L'expérience est menée dans les cantons de Bâle-ville, Berne, Zurich, et depuis le début du mois d’octobre dans le canton de Genève. Des centaines de « cobayes » consommateurs réguliers volontaires ont été sélectionnés pour cette expérience. Ces consommateurs peuvent acheter du cannabis « bio », dont la teneur totale en THC ne doit pas dépasser 20 %. Il est vendu sous différentes formes, herbe ou résine « au prix du marché noir », en pharmacie ou dans des lieux spécialement dédiés au projet et encadrés, comme pour le canton de Genève qui ouvre sa « Cannabinothèque » au sein de la commune de Vernier, à seulement quelques kilomètres de la frontière française. À Bâle, la marijuana "bio" en pharmacie Depuis le mois de janvier, à quelques encablures de l’Alsace, ce sont 374 résidents du canton de Bâle-ville, âgés de 18 à 76 ans qui achètent de la fleur de cannabis ou du haschisch « cultivés et transformés en Suisse » à des fins récréatives dans neuf pharmacies et sur présentation d’une carte attestant qu’ils participent à cette étude. Les objectifs du Conseil fédéral suisse sont ambitieux. Le projet doit fournir des enseignements sur « la santé physique et psychique des consommateurs ; les aspects socio-économiques et le marché de la drogue sur un territoire spécifique ; la protection de la jeunesse, ou la sécurité et l’ordre publics. » Ces essais, ont accumulé de nombreux retards et entrent en cette fin 2023 dans leur phase concrète avec la vente contrôlée de cannabis récréatif. L’expérience ne pourra durer plus de cinq ans, selon les autorités. Et devrait rendre ses conclusions « à la fin du printemps 2025. » Et la France dans tout ça ? En France, si le débat sur le cannabis a évolué sur le volet thérapeutique et celui du CBD. L’usage dit « récréatif », reste strictement prohibé. "Parce que je fume un joint le soir pour me déstresser, je suis considéré comme un délinquant. C’est une profonde injustice » Comme près d’un million de Français, Jérôme 53 ans, cadre dans une grande entreprise du Grand Est, est ce que l’on appelle un « consommateur régulier ». 1 joint tous les soirs « pour déstresser » c’est ce que s’autorise ce « bon père de famille responsable », comme il se décrit. Le quinqua consomme en moyenne un gramme d’herbe de cannabis par semaine, soit 50 grammes par an. Le produit est acheté 200 euros une fois par an avec trois autres usagers réguliers en « approvisionnement local chez une connaissance qui cultive 3 ou quatre pieds de marijuana à domicile. Ce n’est pas un dealer et je n’ai aucune envie de nourrir un quelconque trafic. Si je n’avais pas d’enfants, je cultiverais un plant chez moi. Mais je me l’interdis. » "Je suis en sursis à chaque fois que je monte dans ma voiture » La fumette récréative confère à ce citoyen le statut de délinquant, ce que Jérôme vit « comme une atteinte à sa sphère privée ». L’Université de Sydney (USYD) s’est penchée en 2021 sur l’impact du composant psychoactif du cannabis sur nos fonctions cognitives et notamment leur effet sur la conduite. En réalisant la synthèse de 80 études scientifique publiées sur ce sujet, ces chercheurs ont déterminé que la déficience cognitive liée à la consommation du principal composant psychoactif du cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC), « dure de 3 heures, jusqu’à 10 si une forte dose est consommée. » En moyenne, les effets sur la concentration sont évalués à quatre heures. « Je suis un délinquant de la route et je peux perdre mon permis le mercredi parce que j’ai fumé un joint le samedi… c’est profondément injuste » raconte encore Jérôme. En 50 ans, une explosion des interpellations pour "usage" de cannabis Pour mémoire, la loi « relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l’usage illicite des substances vénéneuses. », remonte au 31 décembre 1970. Sont punis : l’usage, la détention, l’offre et le trafic de stupéfiants. « Aujourd'hui la lutte contre la consommation de cannabis coûte très cher à l'État français » Nous avons rencontré Ludovic Mendes, député de la 2e circonscription de Moselle, membre de la mission d’information relative à la réglementation et à l’impact des différents usages du cannabis. Depuis 1972, le nombre de personnes interpellées par la police ou la gendarmerie pour infraction à la législation sur les stupéfiants (ILS) a été multiplié par cinquante. Et par trois depuis les années 1990. Ces infractions sont détaillées en quatre catégories : l’usage, l’usage-revente, le trafic-revente sans usage et les autres infractions à la législation. Si depuis les années quatre-vingt-dix les trois dernières catégories ont évolué de pair, les interpellations pour « usage » ont explosé selon l’office français des drogues et tendances addictives (OFDT). Cannabis en tête. En 2010, le cannabis représentait 90 % des interpellations. Un rapport de Mission parlementaire « d’information relative à la réglementation et à l’impact des différents usages du cannabis », adopté le 28 juin 2021, fait le constat « d’échec de la politique répressive menée depuis 50 ans en termes de sécurité et de santé publique. » Il s’est prononcé « en faveur d’une légalisation encadrée du cannabis » et la mise en place d’un grand débat national sur le sujet. La France adopte l’amende express pour les fumeurs de joints Fin 2016, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron publie son projet pour la France dans le livre « Révolution ». Il s’y dit alors « ouvert » sur la question de la dépénalisation voire de la légalisation. Dès 2017, dans un entretien au Figaro, le candidat se prononce pour une « tolérance zéro » sur le cannabis. Et arrivé aux responsabilités, le président Macron plaide pour « l’amende forfaitaire délictuelle » pour usage de stupéfiants. Expérimenté à Marseille et Rennes notamment, le dispositif est étendu à l’ensemble du territoire en septembre 2020. Les usagers de cannabis, du seul joint à la possession de 100 g de cannabis maximum, se voient imposer une amende forfaitaire de 200 euros (ramenée à 150 euros en cas de paiement rapide et alourdie à 450 euros dans le cas inverse). 350 000 ont été dressées en France depuis, leur taux de recouvrement culmine péniblement à 35%... Aussi Emmanuel Macron a-t-il proposé que l’amende soit désormais payable « immédiatement » par carte bancaire ou… en espèces. « Une fausse bonne idée » pour le syndicat Unité SGP Police FO qui s’interroge sur la possible mise en œuvre d’un paiement d’amendes en espèce sur la voie publique. « À force de s'interdire de débattre sur un sujet majeur comme la consommation de cannabis, on s'interdit d'avoir des lois adaptées » Nous avons rencontré Ludovic Mendes, député de la 2e circonscription de Moselle, membre de la mission d’information relative à la réglementation et à l’impact des différents usages du cannabis. Un serpent de mer qui refait régulièrement surface En janvier 2023, le Conseil économique social et environnemental (CESE) émettait un avis en faveur d’une « légalisation encadrée de la production, distribution et de l’usage de cannabis », arguant notamment que « les politiques publiques françaises de prohibition font preuve de leur échec » et préconise l’organisation d’un large débat public et participatif. Après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel Merzouk, causée par le tir à bout portant d'un policier le 27 juin 2023, lors d'un contrôle routier à Nanterre. Le député EELV, Julien Bayou, a évoqué la question de la légalisation du cannabis, déplorant la « perte d’une police de proximité, dans les quartiers ». Le député a demandé « à quand la légalisation ? Quand est-ce que l’on mesure enfin que cela pose des problèmes de sécurité mais surtout de santé publique. En tout cas, mesurons qu’il y a un débat ! » "La drogue c’est de la merde !" Le 30 mai 2023, c’est le sénateur PS Gilbert-Luc Devinaz qui a déposé une proposition de loi « autorisant la légalisation de la consommation récréative de cannabis et encadrant sa production et sa vente ». Ce texte, cosigné par des écologistes, propose notamment de créer une « Agence nationale de contrôle et de gestion du cannabis », placée sous la tutelle des ministres de la Santé et de l’Agriculture. Gérald Darmanin « La drogue c’est de la merde, on ne va pas légaliser de la merde », le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin prône immuablement une prohibition stricte. Se refusant à distinguer le cannabis d’autres drIl a récemment pointé du doigt la « responsabilité des consommateurs » dans le trafic de drogue. Le 26 octobre dernier, lors de la présentation aux maires des mesures du Gouvernement après les émeutes de l’été 2023, la Première ministre Elisabeth Borne annonçait, " nous présenterons prochainement un nouveau plan national de lutte contre les stupéfiants. Le ministre de l’Intérieur y travaille en lien avec le ministre de la Justice et le ministre en charge des douanes ". La France avance sur le chanvre bien-être (CBD) et le cannabis thérapeutique La France expérimente à ce jour l’usage du cannabis thérapeutique. En Franche-Comté : au CHRU de Besançon. En Lorraine : à l’Institut Régional de Médecine Physique et de Réadaptation de Lay-Saint-Christophe, à l’institut de cancérologie de Lorraine de Vandœuvre-lès-Nancy, à l’hôpital central de Nancy, à l’hôpital Sainte-Blandine de Metz et à l’hôpital Robert Schuman à Vantoux en Moselle. La vente et la consommation de chanvre « bien-être » ou cannabidiol (CBD) non médical dont le taux de THC (substance psychoactive) est inférieur à 0,3%, sont autorisées en France depuis juin 2023. En majorité des jeunes, davantage d'hommes... Qui consomme du CBD en France ? 10 % des Français âgés de plus de 18 ans ont consommé du CBD au cours de l’année, une proportion similaire à la consommation du cannabis. La consommation est plus importante chez les plus jeunes, observe Santé Publique France dans une enquête publiée ce jeudi. Le CBD se diffuse rapidement au sein de la population générale, observe Santé Publique France, qui livre ce jeudi des chiffres inédits sur la consommation en France. En 2022, les trois quarts des adultes ont déjà entendu parler du CBD, alors même que les premiers magasins spécialisés n’ont ouvert en France qu’en 2018. 16,4 % d’entre eux en ont déjà consommé au moins une fois dans leur vie et 10 % au cours de l’année. Le niveau de consommation dans l’année du CBD parmi les adultes atteint ainsi celui du cannabis (10,6 % en 2021 parmi les 18-65 ans), observe l’Agence nationale de Santé Publique. « Il est toutefois encore trop tôt pour affirmer que son usage s’est installé », relativise toutefois Santé Publique France, la plupart des consommateurs l’ayant consommé pour la première fois au cours des deux dernières années. 20 % des personnes ayant déclaré avoir consommé du CBD au moins une fois au cours de leur vie ont toutefois indiqué l’avoir fait avant 2017. Pour Santé publique France, cela peut s’expliquer par un accès au CBD via internet auprès de sites non réglementés ou dans d’autres pays, ou être lié à une confusion entre chanvre CBD et THC (le principal composé psychoactif du cannabis). « Aujourd'hui on a des lois qui permettent la vente de certains produits mais qui ne sont pas adaptées au Code de la route » Nous avons rencontré Ludovic Mendes, député de la 2e circonscription de Moselle, membre de la mission d’information relative à la réglementation et à l’impact des différents usages du cannabis. La vente de fleurs et de feuilles de CBD autorisée depuis un an Après plusieurs mois de bras de fer, le Conseil d’État avait autorisé définitivement la vente de fleurs et de feuilles de CBD en France fin 2022, estimant que le CBD, « qui n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance, ne peut être considéré comme un produit stupéfiant ». Le Conseil retenait qu’il n‘était « pas établi que la consommation des fleurs et feuilles de ces variétés de cannabis avec un faible taux de THC (tétrahydrocannabinol) comporterait des risques pour la santé publique ». Le code de la santé publique (article R. 5132-86) interdit la production, la commercialisation, la détention, l’achat ou la consommation de cannabis (plante, résine et produits dérivés). Mais il prévoit aussi que « la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale de variétés de cannabis dépourvues de propriétés stupéfiantes » peuvent être autorisées. Plus répandu chez les jeunes Le CBD est plus répandu parmi les plus jeunes. Ils sont ainsi 82,5 % à déclarer connaître le CBD parmi les 18-24 ans, contre seulement 50,1 % chez les 65-75 ans. C’est d’ailleurs le plus souvent entre 18 et 24 ans qu’a lieu la première expérimentation du CBD (pour 27,9 % des expérimentateurs interrogés). Près d’un expérimentateur sur 10 était même mineur lors de sa première consommation. Les jeunes sont aussi plus nombreux à expérimenter et consommer du CBD. Ainsi, 27,6 % des 18-34 ans indiquent en avoir consommé au moins une fois dans leur vie, et ils sont 17.5 % à en avoir consommé au cours de l’année. Une consommation différenciée selon l‘âge et le sexe Les hommes sont légèrement plus nombreux que les femmes à avoir expérimenté le CBD (18,5 contre 14,5 %). En revanche, ils sont aussi nombreux qu’elles à en avoir consommé dans l’année (10,1 % contre 10 %). Santé Publique France relève également quelques différences en fonction de l‘âge : « jusqu’à l‘âge de 45 ans, les expérimentateurs et les consommateurs dans l’année sont plus fréquemment des hommes que des femmes ». Parmi les personnes ayant expérimenté le CBD avant 18 ans, 65,5 % sont des hommes, tandis qu’ils ne sont plus que 42 % parmi les personnes ayant expérimenté le CBD après 45 ans. La manière de consommer le CBD est également influencée par le genre. Les hommes fument davantage le CBD que les femmes (70 % contre 46 %), tandis que celles-ci sont plus portées vers la consommation orale (46 % contre 21 % pour les hommes). Comme les hommes, les jeunes consomment majoritairement le CBD en le fumant, alors que les plus âgés le consomment plutôt par voie orale. Cela suggère « des motivations différentes d’utilisation du produit : une alternative au » joint classique « pour les plus jeunes et un usage plutôt à visée bien-être auto-thérapeutique pour les moins jeunes », analyse Santé publique France. La consommation de protoxyde d’azote encore « marginale » Dans son enquête, Santé publique France s’est également intéressée à la consommation de protoxyde d’azote. Au contraire du CBD qui « semble s‘être rapidement répandu dans la population », l’utilisation du protoxyde d’azote reste « marginale et ne concerne que les plus jeunes ». Ainsi, seulement 4,3 % des adultes ont consommé au moins une fois dans sa vie du protoxyde d’azote, et moins de 1 % en a consommé dans l’année. Tous les consommateurs dans l’année ont moins de 35 ans, observe Santé publique France. La première consommation de protoxyde d’azote intervient le plus souvent entre l’âge de 18 et 24 ans (pour 61 % des consommateurs). Près de deux expérimentateurs sur 10 étaient mineurs lors de leur première expérimentation. Les hommes sont plus nombreux que les femmes à l’avoir expérimenté (5,6 % contre 3,2 %) mais cette différence s’estompe pour la consommation dans l’année (0,7 % contre 0,9 %). L‘âge moyen du consommateur de protoxyde d’azote est de 25 ans. Textes : Stéphanie Schmitt - Cyrielle Thevenin Photos/vidéos : Anthony Picoré - Alexandre Marchi - Thierry Nicolas - Karim Siari - Pascal Brocard - Pierre Heckler - Willy Graff - Michaël Desprez - Lionel Vadam - DR - Stéphanie Schmitt Montage : Support ERV Source: estrepublicain.fr 7 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Inears 541 Posté(e) novembre 22, 2023 Partager Posté(e) novembre 22, 2023 Salut, pas très constructif ce que j'écris mais politiquement la France ... A+ 2 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PafLeChat 233 Posté(e) janvier 22 Partager Posté(e) janvier 22 (modifié) Hello la compagnie ! Tant que les politiques du genre de Mr Larcher (sénat) seront au pouvoir, on aura toujours de la répression. Ils ont leurs intérêts avec la législation en vigueur. Même si Macron a écrit un livre sous le nom de « révolution » on est loin d’un changement de cap, alors oui tous les ans, les médias offrent un petit débat d’une heure cumulée et ce qui est le plus « marrant » se sont les chiffres sur les consommateurs donnés à l’occasion. exemple: si ces chiffres étaient bons, comment serait il possible d’avoir sur le sol de notre beau pays autant de morts avec ce marché noir juteux. l’hypocrisie est à son paroxysme pour ce sujet et pourtant il y a eu des études menées pour encadrer, faire de la sensibilisation chez les plus jeunes (plus on consomme jeune et moins le cerveau se développe correctement etc) et pour finir par tous les métiers qui pourraient être créer avec un nouveau cercle vertueux. Aucuns sens à tout cela, à mon avis. Et pour conclure, je suis pour l’usage récréatif avec à l’esprit que notre corps nous appartient dans un pays qui clame être celui des droits de l’homme et de la liberté. a+ sur ce top forum comme une bonne bouffé weed 💨 Modifié janvier 22 par Cannacake Lien à poster Partager sur d’autres sites
RasperryBeret 284 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 Certaines mauvaises langues affirment que légaliser le cannabis en FRANCE entraînerait un gros manque à gagner immédiat pour nos nouvelles mafias et certains de nos "jeunes" et leur familles... Manque à gagner qu'ils seraient tentés de regagner avec une explosion des braquages, des cambriolages ou la promotion de nouvelles drogues. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Med_Use 3 505 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 Yop ! Les fours, garants de la paix (paie ?). C'est un pansement sur la fracture sociale : tout ce pognon est injecté dans l'économie du pays. Mais c'est un argument bancal, dans le sens ou les "gérants" peuvent pas embaucher à l'infini. Et les toxicomanes tapent les apparts et la bagnoles, ou détaillent leur prod, je pense pas qu'ils fassent dans le détail de barrettes. Les four à bédo only je sais pas si ça existe, donc les autres drogues sont déjà là. Puis avec le net, il y a les RC, ça ça doit être un maque à gagner. Donc on préfères que le pognon ruisselle plutôt que de contrôler la qualité et faire de la prévention des risques. Comme d'habitude en fait. Ah ! bientôt 10h en France, c'est l'heure de l'apéro !..🥳 ++ 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
heycoco 853 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 \o j'ai qu'une question: où va l'argent liquide de la drogue dans le pays qui en consomme le plus ? les douaniers n'annoncent jamais avoir intercepté des valises de cash en partance pour l'étranger, ni d'enquêtes impliquant les banques ou des sociétés de blanchiment. ils ne trouvent que quelques kilos par-ci pas là, parfois des dizaines de milliers d'euros. les seules infos vérifiables qu'on a (qui sont sorties dans la presse, procès), c'est que cet argent a permis à des personnes qui ont des comptes offshores de faire des retraits en toute discretion. et il y a un énorme paquet de cash dans ce circuit, et un encore plus grand paquet de fric planqué dans les paradis fiscaux. à mon avis faut pas chercher plus loin. la situation convient à nos élites qui y trouvent leur compte. o/ 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 359 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 (modifié) Yo Il y a 10 heures, heycoco a dit: \o j'ai qu'une question: où va l'argent liquide de la drogue dans le pays qui en consomme le plus ? les douaniers n'annoncent jamais avoir intercepté des valises de cash en partance pour l'étranger, ni d'enquêtes impliquant les banques ou des sociétés de blanchiment. ils ne trouvent que quelques kilos par-ci pas là, parfois des dizaines de milliers d'euros. les seules infos vérifiables qu'on a (qui sont sorties dans la presse, procès), c'est que cet argent a permis à des personnes qui ont des comptes offshores de faire des retraits en toute discretion. et il y a un énorme paquet de cash dans ce circuit, et un encore plus grand paquet de fric planqué dans les paradis fiscaux. à mon avis faut pas chercher plus loin. la situation convient à nos élites qui y trouvent leur compte. o/ C'est un peu la même déduction que je me fais depuis un moment.. Si rien ne change, c'est avant tout pour garantir la pérennité du marché parallèle avec lequel certains élites doivent salement se remplir les comptes . L'autoprod à encore de l'avenir devant elle😁✊ ++ Modifié janvier 26 par NicoT 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
FranckyVincent 4 146 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 Bonsoir, Ouais vous avez raison les gars! Il paraît même que Macron touche un pourcentage sur chaque barrette de shit vendu en Seine St Denis!!! ++ 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 359 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 Re il y a 31 minutes, FranckyVincent a dit: Bonsoir, Ouais vous avez raison les gars! Il paraît même que Macron touche un pourcentage sur chaque barrette de shit vendu en Seine St Denis!!! ++ Quenini , saperlipopette !! Il va se faire gronder par sa mère sinon 🤪 Par contre j'ai du mal à croire qu'autant de quantité puisse rentrer aussi facilement sans que personne ne baisse le regard un moment donné . En tout cas dans les films c'est comme ça que ça se passe ++ 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 252 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 (modifié) Salut, .. et puis intégrer le montant total estimé de la vente de drogue dans le PIB français.. ouais en effet c'est un peu comme une commission sur les ventes.. Modifié mai 18 par Lamictal 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
RasperryBeret 284 Posté(e) janvier 26 Partager Posté(e) janvier 26 (modifié) Il y a 3 heures, NicoT a dit: L'autoprod à encore de l'avenir devant elle Salut Nicotin ! Je serais pas aussi optimiste que toi, moi j'ai une montée de flip quand je passe devant lui, il sait tout de moi, à quelle date je mets à germer, à quelle date je récolte, la taille de ma LED, la durée de cro et de flo, tout, mieux que moi-même ! : Modifié janvier 26 par RasperryBeret 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
heycoco 853 Posté(e) janvier 27 Partager Posté(e) janvier 27 3 hours ago, NicoT said: certains élites doivent salement se remplir les comptes . p\op c'est pas exactement ce que je dis, je pense pas qu'ils se fassent de la thune avec la dope, mais juste qu'ils ont intérêt à ce qu'il existe un circuit dans lequel de l'argent liquide circule sans surveillance. si tu as de la thune dans un paradis fiscal tu peux pas l'utiliser en France facilement, alors tu fais un "retrait en liquide" en passant par un sarraf (par exemple) dont l'argent provient généralement du crime organisé. c'est le principe de l'hawala: https://www.leparisien.fr/faits-divers/argent-de-la-drogue-le-marche-des-stups-c-est-3-5-milliards-d-euros-en-especes-18-03-2019-8034042.php o/ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lolotheflex 1 252 Posté(e) janvier 27 Partager Posté(e) janvier 27 Yop, Il y a 8 heures, RasperryBeret a dit: Salut Nicotin ! Je serais pas aussi optimiste que toi, moi j'ai une montée de flip quand je passe devant lui, il sait tout de moi, à quelle date je mets à germer, à quelle date je récolte, la taille de ma LED, la durée de cro et de flo, tout, mieux que moi-même ! : ce ptit boitier c'est rien du tout, il n'est pas capable de reconnaitre l'appareil, seulement l'énergie utilisée, t'a qu'a dire que tu mine des cryptos. (ce qui est bien plus énergivore que le grow) Donc à moins que tu soit principal suspect en tant que fournisseur de cigarette magique personne ne viendra regarder ton compteur ou te perquise sur la base de ton compteur. Je suis plutôt de l'avis de ce cher Nicotin ^^ ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 359 Posté(e) janvier 27 Partager Posté(e) janvier 27 (modifié) Re Il y a 2 heures, lolotheflex a dit: Yop, ce ptit boitier c'est rien du tout, il n'est pas capable de reconnaitre l'appareil, seulement l'énergie utilisée, t'a qu'a dire que tu mine des cryptos. (ce qui est bien plus énergivore que le grow) Donc à moins que tu soit principal suspect en tant que fournisseur de cigarette magique personne ne viendra regarder ton compteur ou te perquise sur la base de ton compteur. Je suis plutôt de l'avis de ce cher Nicotin ^^ ++ Ça et puis nous sommes encore à l'heure actuelle dans un état de droit et non un état de police,. EDF ne touche pas de subvention si il détecte une lampe HPS. Par contre le gars qui va balancer 8 ou 10 HPS de 600w dans un garage isolé, ça peut posé question.. et là ils peuvent demander des renseignements à savoir qu'est ce vous utilisez comme appareil ménager ect . Perso à mon aménagement et lorsque le mec au tél à voulu faire un point sur ma consommation électrique, nous avons fait (par téléphone) le tour des appareils et ainsi ils. Calcul approximativement notre futur conso.. J'ai donc ajouté un congel+ u frigo dans mon sous sol (qui n'existe pas dans la réalité 😁👌) ++ Modifié janvier 27 par NicoT 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
heycoco 853 Posté(e) janvier 27 Partager Posté(e) janvier 27 7 minutes ago, NicoT said: Par contre le gars qui va balancer 8 ou 10 HPS de 600w dans un garage isolé, ça peut posé question.. et là ils peuvent demander des renseignements à savoir qu'est ce vous utilisez comme appareil ménager ect re/ même sans linky ^^ o/ 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 359 Posté(e) janvier 27 Partager Posté(e) janvier 27 Re il y a 4 minutes, heycoco a dit: re/ même sans linky ^^ o/ 😅🤣🤣, bon faut pas être trop con non plus, ou ne pas vivre à la montagne.., ou être bien isolé 😅 Mais y a pire 😁🤣 https://www.courrierinternational.com/article/vision-la-mysterieuse-lueur-rose-dans-le-ciel-australien-venait-d-une-plantation-de-cannabis (Bon là c'est légal 😅🤪) ++ 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
gringo008 40 Posté(e) janvier 27 Partager Posté(e) janvier 27 slt tout le monde la france utilise depuis des dixaines d années les lois sur le cannabis , pour justifier la hausse de la criminalité globale (ou délinquance ).donc par conséquent les effectif de police sont augmentés(mais pas ou ils devraient y ètre) pour faire face a cette VAGUE de criminalité.......????. et c est ainsi depuis les années 80 .. en gros , si ils légiféraient dans le sens d une dépénalisation ou une légalisation .on se retrouveraient avec des chiffres de la déliquance qui baisserait très fortement(il manquerait plus que les consommateurs de canna soit des mecs normaux, heinn...). et peut etre que la il metteraient les effectifs sur des problemes qui demandes des réequilibrages (grande finance , et autres trucs en liens avec la spéculation ou la banque ) . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
RasperryBeret 284 Posté(e) janvier 28 Partager Posté(e) janvier 28 Re ! Le 27/01/2024 à 08:53, lolotheflex a dit: ce ptit boitier c'est rien du tout, il n'est pas capable de reconnaitre l'appareil, seulement l'énergie utilisée, t'a qu'a dire que tu mine des cryptos. Le 27/01/2024 à 11:30, NicoT a dit: J'ai donc ajouté un congel+ u frigo dans mon sous sol Moi je suis pas aussi rassuré que vous les gars…🙄 Une chambre de culture simple (mon cas) a une signature de consommation typique : 250 W ON et OFF à heures fixes, pendant 18 heures pile poil sur quelques semaines, puis 12 heures pile pendant 2 mois… Cette consommation est facile à distinguer des autres appareils électriques, frigo, perceuse, luminaires, télé et même chauffage qui eux ont une consommation aléatoire, une puissance bien différente, etc. Quand l’état voudra vraiment nous chercher des noises, il aura vite fait de calculer sur ta courbe de consommation que le congel, c’est bizarre, il marche à fond 18 h par jour, puis après il s’arrête 6 heures… Bizarre, bizarre... Non ? Le 27/01/2024 à 11:30, NicoT a dit: Ça et puis nous sommes encore à l'heure actuelle dans un état de droit et non un état de police Reconnaissance faciale pour les JO (et après), répression des manifestations avec des LBD interdites partout dans le monde, Loi européenne Breton pour museler la liberté d’expression, totalité des médias dans les mains d’oligarques, mise en examen de la moitié du gouvernement ??? Le 27/01/2024 à 11:30, NicoT a dit: EDF ne touche pas de subvention si il détecte une lampe HPS. L’état français a employé Google récemment pour détecter les piscines non déclarées, et mettre à jour la taxe foncière de leurs proprios. Avec EDF, ce serait encore plus facile, c’est des potes de l’ENA, et EDF va peut-être être renationalisée... Mais bon je suis peut-être parano hein,👀 mais avec les gouvernements qui nous 🍆 depuis 50 ans, y aurait de quoi, non ? A+ ! 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
heycoco 853 Posté(e) janvier 28 Partager Posté(e) janvier 28 11 minutes ago, RasperryBeret said: mise en examen de la moitié du gouvernement p\op ça c'est le genre de truc qui n'arrive que dans les états de droit. la justice est toujours relativement indépendante. o/ Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 359 Posté(e) janvier 28 Partager Posté(e) janvier 28 Yo Après il a jamais été interdit de faire pousser des salades, des petites carottes, des piments, ect dans des box chez soit pour préparer la saison 🤪😅. 150x150 1000w , c'est le minimum syndical 🤪🤣🙏 il y a 57 minutes, RasperryBeret a dit: Re ! Moi je suis pas aussi rassuré que vous les gars…🙄 Une chambre de culture simple (mon cas) a une signature de consommation typique : 250 W ON et OFF à heures fixes, pendant 18 heures pile poil sur quelques semaines, puis 12 heures pile pendant 2 mois… Cette consommation est facile à distinguer des autres appareils électriques, frigo, perceuse, luminaires, télé et même chauffage qui eux ont une consommation aléatoire, une puissance bien différente, etc. Quand l’état voudra vraiment nous chercher des noises, il aura vite fait de calculer sur ta courbe de consommation que le congel, c’est bizarre, il marche à fond 18 h par jour, puis après il s’arrête 6 heures… Bizarre, bizarre... Non ? Reconnaissance faciale pour les JO (et après), répression des manifestations avec des LBD interdites partout dans le monde, Loi européenne Breton pour museler la liberté d’expression, totalité des médias dans les mains d’oligarques, mise en examen de la moitié du gouvernement ??? L’état français a employé Google récemment pour détecter les piscines non déclarées, et mettre à jour la taxe foncière de leurs proprios. Avec EDF, ce serait encore plus facile, c’est des potes de l’ENA, et EDF va peut-être être renationalisée... Mais bon je suis peut-être parano hein,👀 mais avec les gouvernements qui nous 🍆 depuis 50 ans, y aurait de quoi, non ? A+ ! Oui c'est clair que la conso d'une box reste facilement détectable, mais chut bordel, j'y pensais plus moi 😅🤣 J'ai tout coupé !! Et j'éclaire à la bougie 😋 ++ 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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