leonotis 448 Posté(e) mai 12, 2023 Partager Posté(e) mai 12, 2023 Yes !!! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué (et onereux) !!! Et si le cannabis était traité comme la bière... (surtout pour un taux de THC limité à 10%; la mauvaise blague, ou comment laissé le marché noire perdurer...) On dirait qu'ils légiférent pour la légalisation des armes à feu... Au moins, ça va dans le "bon sens" dans la mesure ou le marché ne serait pas controllé par 3 milliardaires qui font de la merde, comme au Canada. La biz !!.. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) juin 4, 2023 Auteur Partager Posté(e) juin 4, 2023 (modifié) Hey Pfffff mais pourquoi l'Allemagne n'a pas gardé l'Alsace ...??? ça se passe prés de chez moi, je vais demander l'asile politique à la "Teutonnie" Onze villes allemandes intéressées par des projets-pilotes de légalisation du cannabis Une récente enquête menée par le quotidien allemand Die Welt auprès de 35 villes allemandes montre qu’au moins 11 villes sont disposées à participer à de futures expériences locales de vente réglementée de cannabis à des fins récréatives, comme cela a été proposé en avril de cette année. Intérêt de 11 villes allemandes pour participer à des expériences Francfort-sur-le-Main a été la première région, avec Offenbach, à annoncer son intention de présenter une candidature commune en tant que région modèle. Peu après, la coalition verte-rouge de Munich a également présenté une demande similaire. Cela a déplu au gouvernement du Land, dirigé par la CSU, qui est en principe opposé à l’expérimentation et à la légalisation. D’autres villes envisagent également de se porter candidates. Brême a annoncé qu’elle était ouverte sur le principe. Hanovre fait également preuve d’un « très grand intérêt », a déclaré une porte-parole. Bonn est « positivement opposée » au projet, tandis que Tübingen, Leipzig et Schwerin pourraient proposer de participer en principe, mais n’ont pas encore pris de décision officielle. Pour certaines villes, il est déjà clair qu’elles ne veulent absolument pas participer. Il s’agit notamment de Nuremberg, Fribourg, Aix-la-Chapelle, Essen et Eisenach. Les villes suivantes n’ont pas encore exprimé leur intérêt : Hambourg, Cologne, Dortmund, Düsseldorf et Stuttgart. Elles souhaitent attendre que les conditions juridiques exactes pour les régions modèles du gouvernement fédéral soient établies. On peut donc s’attendre à ce que le nombre de villes intéressées augmente dans les mois à venir. L’arrondissement de Friedrichshain-Kreuzberg, à Berlin, avait déjà déposé une demande de projet-pilote auprès de l’Institut fédéral en 2015 et le Land de Berlin en 2019. Dans les deux cas, cela a été rejeté. L’État de Berlin a finalement poursuivi l’autorité en 2021. La procédure est toujours en cours et pourrait se voir court-circuitée par l’arrivée des projets-pilotes de légalisation. https://www.newsweed.fr/11-villes-allemandes-legalisation-cannabis/?fbclid=IwAR18GwwgYsol2TbYBftGNxVYi5hyI7fSU-oLNNJGKBmK7BaD9av8SGE6HRg @++++ PS : Je pars au consulat .... Modifié juin 4, 2023 par Ex-UFCM-I Care 2 3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
bob67 5 009 Posté(e) juin 5, 2023 Partager Posté(e) juin 5, 2023 Yop , Le 04/06/2023 à 10:30, Ex-UFCM-I Care a dit: Pfffff mais pourquoi l'Allemagne n'a pas gardé l'Alsace ...??? Chut ! mais tais toi donc , on va encore nous traiter de boches comme à l'époque ... Le 04/06/2023 à 10:30, Ex-UFCM-I Care a dit: PS : Je pars au consulat .... On y va ensemble ? En tous cas , eux au moins ils avancent , pas comme nos dirigeants politiques complètement a la ramasse ... A++ , notre peuple vaincra ! 2 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 727 Posté(e) juin 5, 2023 Partager Posté(e) juin 5, 2023 Yo Moi je suis en train d'apprendre le schuhplattler Mais moi c'est plus j'suisparterre😅 Bref j'vais y arriver, sinon au pire on change de gouvernement !! Un coup à gauche, deux coups à droite, logiquement si on suit le tempo c'est pour bientôt, à moins qu'ils ne change de musique !! J'ai pas commencé mais j'arrête Oui...🫣... Le 04/06/2023 à 10:30, Ex-UFCM-I Care a dit: Pour certaines villes, il est déjà clair qu’elles ne veulent absolument pas participer. Il s’agit notamment de Nuremberg, Fribourg, Aix-la-Chapelle, Essen et Eisenach. Là par contre ils vont faire comment ? Si certaines villes proclament déjà ne pas vouloir suivre, ça induit qu'elles feront tout pour faire capoter ? Ça risque d'être sacrément compliqué à mettre en œuvre si ça tire des deux côtés de la corde !!? ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Med_Use 3 627 Posté(e) juin 5, 2023 Partager Posté(e) juin 5, 2023 Yop/Re, il y a 17 minutes, NicoT a dit: Si certaines villes proclament déjà ne pas vouloir suivre, ça induit qu'elles feront tout pour faire capoter ? Je pense qu'ils ne veulent juste pas participer à l'expérimentation. J'imagine que c'est une usine à gaz de paperasse et compagnie. Ça veut pas dire qu'ils ne sont pas d'accord sur le principe, comme nos médecins en France et l'expérimentation en cours. ++ ! 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
C’est un message populaire. Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) juin 22, 2023 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) juin 22, 2023 Hey Des news de notre voisin Allemand ... juste quelques stations de tram pour respirer mieux .... enfin de l'autre coté du Rhin. Les Cannabis Clubs allemands plaident en faveur de lois pratiques et réalistes sur le cannabis Alors qu’un projet de lois relatives aux futurs Cannabis Clubs allemands a été divulgué le 9 mai 2023, le texte fait l’objet d’un examen approfondi et d’un échange de vues au sein de divers Cannabis Social Clubs (CSC). Les Cannabis Social Clubs mettent en avant les défauts du texte À l’initiative des CSC Lübeck, Weimar et Baden-Württemberg, une prise de position a été rédigée (PDF), complétée en coopération avec de nombreux autres CSC et soumise à signature. Dans cette prise de position, du point de vue des futurs exploitants de Cannabis Social Club, ces derniers mettent en évidence les problèmes pratiques qui se cachent derrière les réglementations, comme actuellement à Malte, et soulignent les parties spécifiques de la loi qui devraient être modifiées. Ils espèrent ainsi toucher les législateurs et inclure les recommandations dans le processus parlementaire afin que la législation la plus pratique et la plus réaliste puisse être rédigée. Ils considèrent que cela est essentiel pour permettre aux associations de culture d’être rapidement opérationnelles et d’atteindre les objectifs socio-économiques de la (re)légalisation du cannabis. Protection de la jeunesse et des consommateurs En tant que Cannabis Social Clubs, ils visent à contribuer efficacement à la réalisation des objectifs du gouvernement fédéral et à mettre en place un fonctionnement socialement durable avec des normes de qualité appropriées. Le renforcement de la protection des jeunes et des consommateurs et la promotion d’une culture de consommation éclairée revêtent également une grande importance sociale pour les Cannabis Social Clubs, auxquels ils contribuent de manière proactive. Outre la coopération avec les organisations de prévention et de lutte contre la toxicomanie, nous estimons que l’information sur l’approvisionnement sûr en cannabis cultivé localement est une pratique naturelle pour un fonctionnement durable des clubs. En outre, le principe de réduction du marché noir ne peut réussir que si l’autoculture privée ou communautaire de cannabis, parallèlement aux modèles de vente commerciale de cannabis que l’on espère généralisés, est réglementée d’une manière raisonnable, fondée sur des données probantes et exempte de stigmates dépassés. Voici quelques-unes des recommandations formulées dans le document de synthèse et résumées par CannabisIndustrie.nl : Eviter les complications pour les membres du conseil d’administration des associations enregistrées Plaider en faveur d’une offre accessible par les CSC Plaider en faveur d’une réglementation nationale Discussion des aspects pratiques des exigences en matière d’espaces de vente Plaidoyer pour la non-imposition de normes médicales Appel à la promotion de formes de consommation sans risque Proposition d’un régime transitoire d’approbation des espèces Proposition d’une liste de recommandation de variétés pour les jeunes adultes Plaidoyer pour des activités associatives respectueuses de la protection des données https://www.newsweed.fr/les-cannabis-clubs-allemands-plaident-en-faveur-de-lois-pratiques-et-realistes-sur-le-cannabis/?fbclid=IwAR2lwmh-LbRUQip-08NPBiv2QhwO547GItVY_1eQiYFLYtIy741G86ZoOz0 @+++ 10 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
C’est un message populaire. Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) juillet 7, 2023 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) juillet 7, 2023 (modifié) Hey Vous l'attendiez tous, le voila enfin, le premier jet de la future loi teutone sur le cannabis .... (prévoir 2 ou 3 ans avant que ça bouge ....) .... L’Allemagne publie un premier projet de loi sur le cannabis récréatif Le ministère allemand de la santé a dévoilé la première mouture officielle de son projet de loi visant à légaliser le cannabis et l’a soumis à l’examen des fonctionnaires de l’État et du public. Le ministre de la santé, Karl Lauterbach, a déclaré que le pays « peut assécher le marché noir et lutter contre la criminalité en rendant possible la vente de cannabis aux adultes dans des limites claires ». Il a également souligné que des garde-fous seraient mis en place pour empêcher les jeunes d’avoir accès au cannabis. Détails de la future légalisation du cannabis en Allemagne La proposition permettrait aux adultes âgés de 18 ans et plus de cultiver un maximum de trois plantes pour leur usage personnel. Les personnes ne seraient pas autorisées à fabriquer des concentrés à partir du cannabis. La possession personnelle serait limitée à 25 grammes, avec des exceptions pour les personnes travaillant dans les Cannabis Social Clubs. Ces Clubs ne pourraient pas être situés à moins de 200 mètres d’une école, et chaque ville ou district ne pourrait avoir qu’un club pour 6 000 habitants. Le permis d’exploitation d’un Cannabis Club serait valable pour une durée maximale de sept ans, avec la possibilité d’obtenir une prolongation au bout de cinq ans. Selon le projet de loi, l’adhésion aux Clubs devrait durer au moins deux mois. Après un examen administratif, le premier pilier du plan de légalisation devrait être soumis au cabinet le mois prochain. Les autorités visent à publier séparément le deuxième pilier qui concernera la mise en place d’un programme pilote pour les ventes commerciales de cannabis au cours du second semestre de cette année. « Les développements actuels montrent que la consommation de cannabis augmente, en particulier chez les jeunes, malgré les réglementations d’interdiction existantes », indique le résumé du nouveau projet de loi. « La loi vise à contribuer à une meilleure protection de la santé, à renforcer l’éducation et la prévention en matière de cannabis, à freiner le marché illégal du cannabis et à renforcer la protection de l’enfance et de la jeunesse. Pour protéger les consommateurs, il convient de contrôler la qualité du cannabis destiné à la consommation et d’empêcher le transfert de substances contaminées ». « Le projet de loi facilitera l’utilisation responsable du cannabis par les consommateurs » peut-on lire. « L’autoculture privée, l’autoculture communautaire non commerciale et le transfert contrôlé de cannabis de consommation à des adultes pour leur consommation personnelle sont rendus possibles. » Le résumé du projet de loi de 163 pages présente également une estimation des coûts de mise en œuvre et de réglementation du programme, ainsi que les économies réalisées grâce à la réduction des contrôles et les nouvelles recettes qui devraient être générées par les taxes sur les salaires des personnes travaillant dans les Cannabis Clubs. Alors que le gouvernement allemand s’efforce de faire progresser la première partie de la légalisation, il est prévu d’envoyer la législation sur le programme pilote commercial distinct à la Commission européenne pour qu’elle l’examine avant de l’adopter. La mesure, telle qu’elle a été décrite précédemment par les autorités, autoriserait la vente de cannabis par des détaillants dans certaines juridictions du pays et dans le cadre d’un programme-pilote qui permettrait au pays d’évaluer la poursuite de la réforme sur une période de cinq ans. Plus précisément, les autorités étudieraient l’impact des magasins sur les tendances de consommation et le marché illicite. Les localités devront choisir d’autoriser l’ouverture de ces magasins. Le ministre de la santé a communiqué pour la première fois des détails sur le plan de légalisation révisé en avril. Le mois suivant, il a distribué le texte législatif aux membres du cabinet. https://www.newsweed.fr/allemagne-premier-projet-loi-cannabis-recreatif/?fbclid=IwAR3-A3obetDJ1JcnSfzwTIEJtAm1vb5J2XuiummDRczIlJFED-dchWAODJw Voila voila, alors on demenage ou ???? Luxembourg ou Outre Rhin .....????? @++ Modifié juillet 7, 2023 par Ex-UFCM-I Care 11 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
C’est un message populaire. Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) juillet 11, 2023 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) juillet 11, 2023 Hey Article complémentaire sur ce premier jet Teuton "aux Jeux Européens des usages sociaux du cannabis" ..... Le ministère allemand de la santé dévoile un projet de loi sur la légalisation du cannabis https://www.blog-cannabis.com/lallemagne-publie-un-projet-de-loi-confirmant-son-intention-de-declasser-le-cannabis-comme-stupefiant/?fbclid=IwAR33VyuveN-E5PRmUDuQOiqPTa5nB6ewi2ZHUBx6EwxikPnA1kMsK0GGp-Y Le ministère allemand de la santé a officiellement publié son projet de loi pour le « premier pilier » de ses plans de libéralisation de l’accès au cannabis à usage adulte. Les adultes allemands âgés de 18 ans et plus seraient autorisés à posséder jusqu’à 25 grammes de cannabis pour leur usage personnel et à cultiver jusqu’à trois plantes, selon le projet de loi du pays visant à légaliser le cannabis, publié par le ministère de la Santé la semaine dernière, rapporte Forbes. La loi établirait également des associations de cultivateurs de cannabis qui permettraient aux membres d’obtenir 25 grammes de cannabis par jour ou 50 grammes par mois pour leur usage personnel, et les associations pourraient fournir à chaque membre jusqu’à sept graines ou cinq boutures de plantes par mois. Parallèlement au projet de 163 pages, le gouvernement a publié un document de questions-réponses révélant que la loi ne nécessitant pas l’approbation du Bundesrat, « il est prévu qu’elle entre en vigueur à la fin de l’année 2023 ». Alors que le projet est largement axé sur l’établissement des dispositions relatives au fonctionnement des clubs de cannabis proposés (que Business of Cannabis explorera dans les prochains jours), il confirme de manière cruciale les plans du gouvernement visant à retirer « toutes les substances actives liées au cannabis » de la liste des stupéfiants. Niklas Kouparanis, cofondateur et PDG de Bloomwell, a souligné le potentiel de ce changement depuis l’annonce du nouveau cadre en avril : « C’est maintenant officiel : Le ministère de la santé ne veut plus classer le cannabis parmi les stupéfiants. Avec cette reclassification, une nouvelle ère de politique antidrogue progressiste et orientée vers des solutions s’ouvre en Allemagne après des décennies de stigmatisation. Une « croissance énorme » à l’horizon Alors que le premier pilier, qui se concentre sur le déploiement de clubs de culture dans tout le pays, a été critiqué parce qu’il laissait peu de place aux entreprises pour prospérer comme elles l’avaient prévu, ce changement clé devrait non seulement entraîner une croissance significative du marché du cannabis médical, mais aussi mettre fin aux poursuites judiciaires dont font l’objet les vendeurs de CBD dans toute l’Allemagne. S’exprimant lors de l’ICBC Berlin de la semaine dernière, le directeur général du cultivateur allemand Demecan, le Dr Philipp Goebel, a déclaré qu’il pensait que le marché était « prêt à connaître une croissance énorme ». « Je pense qu’il y aura un changement majeur avec ce premier pilier, et le fait de sortir (le cannabis) de la loi sur les stupéfiants va certainement faire croître le marché en termes de cannabis médical ». Interrogé pour savoir s’il disposait de chiffres solides sur ses prévisions de taux de croissance, le Dr Goebel a ajouté : « Je n’ai pas d’estimations plus précises, mais les estimations se situent entre un facteur de trois et de dix. « Je pense qu’il faudra aussi mieux former les médecins, mais cela conduira certainement à une croissance. Les obstacles vont tomber Les stupéfiants (« Betäubungsmittel », BtM), tels que définis par la loi allemande sur les stupéfiants (« Betäubungsmittelgesetz », BtMG), sont les substances et préparations énumérées dans les tableaux I à III de la loi sur les stupéfiants. Comme l’a expliqué le Dr Goebel à l’auditoire, la prescription et la manipulation de substances stupéfiantes à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement sont actuellement « un cauchemar ». « Une prescription de stupéfiants est une prescription sérialisée, les médecins doivent donc la demander pour l’obtenir. Les médecins doivent donc l’appliquer pour l’obtenir. « Ils sont donc très limités sur la manière de prescrire du cannabis médical à l’heure actuelle. Et dans les pharmacies, la charge de travail pour traiter les stupéfiants est également énorme. Et pour nous aussi, nous devons faire un inventaire complet deux fois par an. C’est un véritable cauchemar. « Je pense qu’en retirant cette question de la loi sur les stupéfiants, de nombreux obstacles qui existent actuellement sur le marché tomberont et nous pourrons servir plus de patients de manière adéquate ». Peter Homberg, du cabinet Dentons, s’est fait l’écho de ces propos lors d’une session précédente, estimant qu’il existait « certains obstacles, au moins psychologiques » pour les médecins qui prescrivent des stupéfiants, en raison des niveaux supplémentaires d’administration requis. « Nous savons que sur le marché médical, les médecins hésitent à prescrire du cannabis à des fins médicales. Le projet de loi doit d’abord être approuvé par le ministère de la santé avant d’être soumis au Parlement allemand. S’il est approuvé, l’Allemagne rejoindrait Malte et le Luxembourg en tant que seules nations européennes à légaliser le cannabis pour un usage adulte. @++ 10 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) juillet 23, 2023 Auteur Partager Posté(e) juillet 23, 2023 (modifié) Hey La série teutonne qui s'étale déjà sur plusieurs saisons a sortie un nouvel épisode .... Bref sont pas sortie du bouzin non plus nos amis d'Outre Rhin .... Le projet allemand de légalisation du cannabis qualifié d’impraticable par les associations de cannabis et les initiés du secteur Le très attendu projet de loi allemand pour le « premier pilier » de ses plans de légalisation du cannabis a été largement critiqué par les initiés du secteur et les potentiels Cannabis Clubs. Les nouvelles propositions, publiées officiellement pour la première fois la semaine dernière, ont été accusées d’une « sur réglementation » importante, qui rendrait pratiquement impossible le fonctionnement des associations de cannabis. Un Cannabis Club informel a déclaré à Business of Cannabis que ses projets avaient été gelés à la suite de la publication du projet de loi, qualifiant les stipulations de « folles ». Kai-Friedrich Niermann, avocat spécialisé dans le cannabis et expert de l’industrie, a déclaré à propos du projet de loi : « L’idée de base de ce que l’on appelle le premier pilier repose exclusivement sur des aspects sanitaires, à savoir la protection des enfants et des jeunes. Cet aspect est placé au-dessus de tout le reste et conduit à un alarmisme pur et simple en matière de politique de santé. » « Toutes les dispositions du projet sont inapplicables, contradictoires et sur réglementent considérablement la consommation et la culture du cannabis dans les associations de culture. » L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement Adrian Schöpf est le cofondateur et directeur général de The Joint Venture, une association de cannabis qui doit être créée à Bremerhaven. The Joint Venture était pratiquement prête à être lancée, M. Schöpf et ses trois cofondateurs prévoyant d’envoyer leur demande cette semaine, après avoir trouvé des sponsors et recruté un nombre croissant de membres. Cependant, suite à la publication du projet de loi la semaine dernière, les plans de lancement de l’association ont été suspendus car « aucune de ces réglementations n’a de sens », que ce soit d’un point de vue commercial ou opérationnel. La première de ses nombreuses critiques à l’égard de la réglementation proposée concerne l’emplacement de ces sites de culture. Selon le projet de loi : « La propriété (c’est-à-dire le terrain, la superficie, la serre, le bâtiment) d’un consortium ne peut être située, même partiellement, à l’intérieur d’une habitation ou d’un autre bâtiment ou propriété résidentiel ». Selon M. Schöpf, il est donc très difficile d’opérer dans des villes faciles d’accès où la majorité des bâtiments sont utilisés à des fins résidentielles. Par la suite, cela signifie que les associations de cannabis, en raison des réglementations exigeant que l’ensemble de leurs opérations soit situé en un seul endroit, auront besoin d’un espace relativement grand et seront reléguées dans des « zones industrielles », qui sont « super chères à louer ». « Ces zones ne sont pas situées au cœur des villes, mais à la périphérie, de sorte que même pour les gens qui s’y rendent, c’est un véritable casse-tête. Maintenant, si vous y réfléchissez, c’est tout simplement ingérable pour une association à but non-lucratif ». Une autre question clé, qui a été soulevée à plusieurs reprises avant même la publication officielle du projet de loi, est la nécessité pour les associations de culture de se trouver à au moins « 200 mètres de l’entrée des écoles, des installations pour les enfants et les jeunes et des terrains de jeux pour enfants ». Cette zone d’exclusion s’applique également à la consommation, ce qui signifie qu’aucun cannabis ne peut être consommé à moins de 200 mètres des écoles, des terrains de jeu, des installations sportives ou de l’entrée des associations de culture. Comme le souligne M. Niermann, « à Berlin, cela équivaudrait facilement à une interdiction totale ». De plus, avec l’interdiction totale de la publicité, il serait pratiquement impossible de signaler les zones où la consommation est autorisée, ce qui exposerait de nombreuses personnes à des sanctions pénales. Les coûts Outre les difficultés évidentes liées à l’emplacement, les coûts associés à la création et au fonctionnement d’une association de cannabis signifient que les cotisations des membres risquent d’être si élevées que peu d’entre eux seront tentés de s’éloigner du marché illicite. Les membres des Cannabis Clubs peuvent recevoir chacun un maximum de 50 grammes de cannabis par mois pour leur propre consommation s’ils ont plus de 21 ans, et un maximum de 30 grammes s’ils ont entre 18 et 21 ans. Pour les associations comptant le nombre maximum de membres, soit 500, cela signifie qu’elles pourraient cultiver jusqu’à 300 kg de cannabis par an. Selon M. Schöpf, sur la base de calculs élémentaires, les coûts d’installation et de construction d’une parcelle capable de gérer cette quantité de production s’élèveraient à environ 15 000 euros, et les coûts opérationnels mensuels, hors personnel, à environ 4 000 euros. Le nouveau projet stipule que les associations ne peuvent pas facturer au gramme et qu’elles doivent couvrir l’ensemble de leurs coûts par le biais des cotisations des membres, qu’elles peuvent déterminer en fonction de leurs coûts. « Aucune redevance supplémentaire ne peut être exigée lors de la remise de cannabis. Les associations de culture doivent couvrir leurs propres frais et ne peuvent exiger que les cotisations statutaires et, en cas de cession de graines de cannabis à des non-membres et à d’autres associations de culture, le remboursement des coûts de production ». Les membres sont tenus de payer d’avance deux mois de frais d’adhésion, afin d’éviter qu’ils ne passent régulièrement d’une association à l’autre, et « doivent participer activement à la culture ». On ne sait pas exactement comment et dans quelle mesure les 500 membres sont censés participer à l’opération de culture, mais M. Schöpf se dit convaincu que les membres « ne veulent pas faire partie d’un club de jardinage ». Outre les coûts initiaux d’installation et les factures d’énergie et d’irrigation, d’autres engagements financiers et temporels sont nécessaires. M. Niermann explique : « Les associations de culture ont de nombreuses obligations en matière de documentation et de rapports, et doivent nommer un responsable de la protection de la jeunesse. Les membres sont divisés en deux groupes, les 18-21 ans et les plus âgés. Le groupe des 18-21 ans n’est autorisé à recevoir des fleurs de THC qu’à hauteur de 10 % maximum. » « Avec 7 membres, par exemple, toutes les obligations sont plutôt décourageantes ; avec le nombre maximum de 500 membres, il faudra au moins deux employés à temps plein en plus du personnel de culture pour satisfaire à toutes les obligations. » « En plus de l’investissement pour la culture, qui n’est pas autorisée à faire des bénéfices, il y a ensuite des coûts de fonctionnement considérables pour les clubs. » « Ce n’est pas une bonne politique » Selon le gouvernement allemand, cette loi est introduite pour « contribuer à une meilleure protection de la santé, renforcer l’éducation et la prévention en matière de cannabis, freiner la criminalité organisée liée à la drogue et renforcer la protection de l’enfance et de la jeunesse ». Dans sa forme actuelle, M. Niermann et M. Schöpf affirment que le projet de loi n’atteindra pas ces objectifs. M. Schöpf s’attend à ce que les membres se déplacent régulièrement à la périphérie d’une ville, ou en dehors d’une ville, participent activement à la culture et paient une cotisation qui pourrait dépasser le coût de leur consommation quotidienne moyenne. M. Niermann s’est fait l’écho de ce point de vue en concluant : « Il reste donc à voir combien de clubs choisiront cette option. » « En collaboration avec diverses associations, nous nous efforçons actuellement de simplifier considérablement le projet et les règlements qu’il contient. Cet alarmisme en matière de politique de santé et cette surenchère bureaucratique pourraient bien empêcher les objectifs poursuivis par la loi de se concrétiser. Ce n’est pas une bonne politique ! » --------------------------------------------- Bah dis donc ..... Allez zou finalement le Luxembourg a fait plus vite, plus simple et plus viable (même si c'est le Bordel ....) @++ Modifié juillet 23, 2023 par Ex-UFCM-I Care 2 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Savoibien 3 605 Posté(e) juillet 23, 2023 Partager Posté(e) juillet 23, 2023 YoO !! Quand je vois ce casse tête outre Rhin... on est pas sorti de la berge 🙈🙊 au pays des droits de l'homme de fermer sa gueule! Et arvi hein ... 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Repiey 6 786 Posté(e) août 16, 2023 Partager Posté(e) août 16, 2023 (modifié) Pwèt toustes😍!!!! Source Le Monde: (mais tous les médias le relate) "L’Allemagne a franchi mercredi 16 août une étape supplémentaire vers la légalisation du cannabis à des fins récréatives avec l’adoption en conseil des ministres du projet de loi, qui sera accompagné d’une campagne de prévention visant les jeunes." Bravo les ministres allemands, nettement moins stupides que ceux que l'on a...!!!! Eux, au moins, cherchent des solutions !!!! et vont les trouver !!!!😁 ++ bonne soirée 😘💚🧡💖 Modifié août 16, 2023 par Repiey 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mangodisco 1 079 Posté(e) août 21, 2023 Partager Posté(e) août 21, 2023 Salut la commu Cannabis légalisé en Allemagne : les Français devraient avoir un accès très limité L’Allemagne compte légaliser l’usage récréatif du cannabis d’ici à l’été 2025. Député écologiste de Kehl, Bernd Mettenleiter décrit les enjeux de cette réforme pour la zone frontalière. Pour les Français qui résident dans l’Hexagone, l’accès au cannabis vendu en Allemagne sera sûrement très limité. https://www.mediapart.fr/journal/international/150823/cannabis-legalise-en-allemagne-les-francais-devraient-avoir-un-acces-tres-limite Lutter contre le marché noir, financer la prévention des risques auprès des plus jeunes et proposer un produit de meilleure qualité. Au pouvoir depuis 2021, la coalition des Verts, libéraux et sociaux-démocrates du gouvernement se penche désormais sur une réforme qui permettra aux adultes de posséder jusqu’à 25 grammes de cannabis et de cultiver jusqu’à trois plants de cannabis femelle. Le projet de loi repose sur un « modèle à deux piliers ». D’un côté, des associations à but non lucratif, aussi appelées « clubs de cannabis », seront accessibles à un maximum de 500 adhérents. Ces clubs seront réservés aux adultes et le nombre de clubs autorisés dépendra de la densité de la population. L’autre pilier de cette réforme sera basé sur des boutiques spécialisées. Après avoir démontré le respect de critères établis par l’État pour la production et la commercialisation de cannabis, ces établissements pourront en vendre à des consommateurs. Entretien avec le député écologiste allemand de Kehl (ville située de l’autre côté de la frontière) Bernd Mettenleiter, qui explique son soutien à la légalisation du cannabis récréatif, alors que de l’autre côté du Rhin l’usage thérapeutique du cannabis en Allemagne est légal depuis 2017. Bernd Mettenleiter, député écologiste de Kehl (Alliance 90/Les Verts) : « Peut-être que cette nouvelle loi en Allemagne fera changer les mentalités en France au niveau politique. » © Photo Lena Lux La France semble bien loin de légaliser le cannabis à usage récréatif. Qu’en pensez-vous ? On ne peut pas nier qu’il y a des consommateurs de cannabis en France. À partir de là, on doit faire quelque chose pour que le marché soit régulé et soit plus sûr, mais aussi pour investir dans la prévention. Peut-être que cette nouvelle loi en Allemagne fera changer les mentalités en France au niveau politique. Selon moi, il est possible de commercialiser du cannabis dans le cadre d’un marché national régulé, sans qu’il y ait des conséquences désastreuses. Il suffit de peser le pour et le contre. C’est un processus. Il est sûr que ce n’est pas en six mois que le marché noir va cesser. On a besoin de temps, peut-être cinq ans, pour mesurer l’efficacité d’une telle loi. C’est pour ça qu’il est important qu’une évaluation soit faite après la promulgation de la loi. J’ai l’espoir que ce changement de mentalité ait lieu dans d’autres pays européens. Dans quelle mesure la population française aura-t-elle le droit de consommer du cannabis en Allemagne ? Ce que l’on sait pour l’instant, c’est que, d’une part, les citoyens français n’auront pas le droit d’être adhérents aux associations de cannabis ici en Allemagne. D’autre part, je suppose qu’il leur sera compliqué d’en acheter dans des boutiques spécialisées. Ce ne sera sûrement pas possible. Cela devrait dépendre du lieu de résidence du consommateur. Il est possible que seuls ceux qui habitent en Allemagne puissent en acheter. Mais rien n’est encore définitif. Vous avez annoncé dans la presse allemande que la légalisation serait considérée différemment à Kehl. Quelles seraient les spécificités de cette réglementation propre à cette ville frontalière ? Il y aurait la possibilité pour les Français d’acheter du cannabis uniquement en pharmacie. Ce serait une option, bien que cette idée n’enchante pas les pharmacies elles-mêmes. La plupart d’entre elles ne veulent pas mettre cette commercialisation en place, car elle ne relève pas de leur activité principale. Les pharmacies ont d’autres priorités. Le projet de loi dit aussi que seules les boutiques spécialisées (ayant obtenu une licence) peuvent vendre du cannabis à usage récréatif. Il est interdit de vendre du cannabis au même titre que de l’alcool ou du tabac. C’est pourquoi on ne pourra pas acheter du cannabis dans des casinos ou des bureaux de tabac. On peut aussi se poser la question d’interdire la création de « clubs de cannabis » à Kehl. On pourrait délimiter l’espace et dire : ici, aucun club ne peut s’établir. Mais ce ne serait pas une bonne idée car, dans tous les cas, seuls les Allemands pourront y adhérer. Cela ne change rien que le club soit à Kehl ou n’importe où en Allemagne. Il n’y a aucune différence pour les Français de ce point de vue là. Les maires de Kehl (Wolfram Britz) et de Strasbourg (Jeanne Barseghian) ont lancé un « appel à l’aide » au ministre de la santé allemand. Craignez-vous que Kehl, en tant que ville frontalière, devienne la plaque tournante du commerce de cannabis entre la France et l’Allemagne ? Ces maires ne veulent pas que la frontière entre Kehl et Strasbourg fasse l’objet d’un fort afflux de touristes venus pour consommer du cannabis en Allemagne. Il me paraît vraiment important que cette situation particulière à la frontière soit bien envisagée. Selon moi, il ne faut pas craindre qu’un grand nombre de personnes viennent de Strasbourg jusqu’à Kehl pour acheter du cannabis. Il y aura des contrôles au moment de l’achat. Savez-vous quand la législation sur la légalisation du cannabis sera officiellement mise en place ? Je ne connais pas le calendrier exact, mais les objectifs de cette loi doivent être définis dans les deux ans qui viennent. La coalition au gouvernement peut en discuter jusqu’en septembre 2025 au plus tard. Après cette date, il y aura de nouvelles élections. Personnellement, je ne pense pas que la loi sera promulguée avant 2025, car il reste encore beaucoup de points à déterminer. Prunelle Menu (Rue89 Strasbourg) ++++ 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 727 Posté(e) août 21, 2023 Partager Posté(e) août 21, 2023 Yo Cette histoire d'accessibilité ou pas des français ça me fait doucement rire Comme si elle allait être meilleure que la notre 😅 Ils ont peur qu'il reste pas assez pour eux 🤪 Bref ça avance et c'est pas simple mais ce genre de raisonnement ne peut que créer d'autres problèmes/complications à mon avis 😔... Suffit de régler le problème à échelle Européenne et ça faciliterait royalement les négociations ++ 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 288 Posté(e) août 21, 2023 Partager Posté(e) août 21, 2023 (modifié) Salut, y'a un max de contrôle routier stupéfiant comme chez nous ? Et les allemands consommateurs qui voyagent en france faudra qu'ils se mefient.. Bye Modifié mars 2 par Lamictal ☼ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
randy march 2 506 Posté(e) août 22, 2023 Partager Posté(e) août 22, 2023 Salut, Il y a 19 heures, NicoT a dit: Suffit de régler le problème à échelle Européenne et ça faciliterait royalement les négociations ++ L europe uniformise la retraite a 67 ans, organise la libéralisation ou privatisation de notre parc nucléaire et du rail, elle a bien d autres choses a détruire avant de s attaquer au marche du cannabis. Ça me rappelle Francois thierry, bientot les assises, j ai hâte, ses prises de paroles étaient très énervantes a l epoque. Du reste, si les etats unis et l Allemagne ont fait quelque chose, la France suivra, dans 10 ans, pour conserver son retard durement acquis. ++ 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PSYCHOCRACK 584 Posté(e) août 26, 2023 Partager Posté(e) août 26, 2023 et pendant ce temps en france, ont ce tire dessus! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tuco_Wallach 73 Posté(e) août 29, 2023 Partager Posté(e) août 29, 2023 Le 26/08/2023 à 21:44, PSYCHOCRACK a dit: et pendant ce temps en france, ont ce tire dessus! Slt ...et on continue a passer pour des cons.. Mais bon, Darmanin va créer de l'emploi au sein des Cie de C.R.S, vu le nombre de citées à couvrir. On doit vraiment passer pour des blaireaux vu de l'extérieur avec cette politique qui sent la naphtaline, c'est pas possible. Ce type me donne vraiment de l'urticaire, et il espère 2027.. Sérieux, j'en ai des nausées A+ 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 727 Posté(e) septembre 11, 2023 Partager Posté(e) septembre 11, 2023 L’association allemande des Cannabis Social Clubs présente une loi alternative sur le cannabis L’association allemande des Cannabis Social Clubs (CSCD), fondée en octobre dernier, si elle se félicite de l’intention du gouvernement d’adopter la légalisation du cannabis, rejette le projet de loi approuvé par le gouvernement, qu’elle juge trop strict et inutilement complexe. L’association allemande des Cannabis Social Clubs présente une loi alternative sur le cannabis L’association allemande des Cannabis Social Clubs (CSCD), fondée en octobre dernier, si elle se félicite de l’intention du gouvernement d’adopter la légalisation du cannabis, rejette le projet de loi approuvé par le gouvernement, qu’elle juge trop strict et inutilement complexe. Critique du projet de loi et appel à des ajustements réalistes Le CSCD s’élève contre le projet de loi actuel, qu’il juge constitutionnellement trop strict et inutilement compliqué. Selon l’association, le projet donne une image déformée des consommateurs de cannabis en les présentant comme des facteurs de risque potentiels et en leur attribuant une propension à des comportements illégaux. L’association estime qu’il est urgent de modifier la représentation erronée des consommateurs de cannabis qui prévaut depuis longtemps. En tant que représentants démocratiquement élus des parties prenantes, le CSCD a présenté en début de semaine le « AltCanG » – un projet de loi alternatif pour l’usage contrôlé du cannabis et des amendements à d’autres réglementations. Cette proposition vise à éviter les lacunes du projet de loi porté par le gouvernement et à rendre sa mise en œuvre plus facile et plus compréhensible pour les citoyens. Approche globale de la responsabilité personnelle et de la prévention sanitaire La proposition AltCanG, que l’on peut retrouver en intégralité sur leur site, permettrait aux adultes de consommer du cannabis de manière responsable et indépendante. Leur projet de loi autorise la culture privée, la culture communautaire non commerciale et la cession contrôlée de cannabis récréatif à des adultes au sein d’associations. Ces dispositions s’inspirent de celles qui s’appliquent à la culture du tabac, plus dangereuse pour la santé. La proposition encourage aussi la réduction de la bureaucratie dans la gestion du chanvre industriel et facilite son utilisation économique. Dans le même temps, l’usage commercial du cannabis à des fins non médicales reste limité afin d’éviter les effets d’intoxication. Les risques pour la santé seraient réduits grâce à l’information, aux conseils et à la prévention, tandis que l’éducation et la prévention liées au cannabis sont spécifiquement renforcées. Leur proposition aura-t-elle un impact ? En début de semaine dernier, les partis de la coalition allemande ont indiqué souhaiter encore modifier et étendre la loi sur le cannabis approuvée par le gouvernement, en y ajoutant les edibles, en autorisant la consommation au sein des Clubs et en réduisant les peines pour possession, entre autres choses. Sources : https://www.newsweed.fr/lassociation-allemande-des-cannabis-social-clubs-presente-une-loi-alternative-sur-le-cannabis/ ++ 4 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
C’est un message populaire. Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) septembre 28, 2023 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) septembre 28, 2023 Hey Bon alors la nouvelle saison est sortie hier ..... L’Allemagne prend conseil auprès de Malte pour sa régulation du cannabis La semaine dernière, des représentants de plusieurs pays européens se sont réunis à l’invitation du gouvernement maltais pour discuter de la question de la réglementation du cannabis, a indiqué le ministère allemand de la santé dans un communiqué de presse. Cette réunion, qui s’inscrit dans le prolongement des discussions qui ont eu lieu à Luxembourg en juillet 2022, vise à promouvoir une politique du cannabis moderne et axée sur la santé. Coopération internationale pour une politique moderne en matière de cannabis L’ordre du jour de la réunion prévoyait des échanges sur les évolutions et les approches nationales en matière de politique du cannabis. Les cadres internationaux de la politique du cannabis ont également été abordés. Burkhard Blienert, chef de la délégation allemande et représentant du gouvernement fédéral allemand pour les questions de toxicomanie et de drogue, a souligné dans le communiqué de presse l’importance de la coopération internationale à cet égard : « Nous sommes confrontés à des défis en matière de politique de toxicomanie et de drogue qu’aucun pays ne peut relever seul. Il n’existe pas d’approche unique lorsqu’il s’agit de mettre en place des politiques adéquates en matière de cannabis. Il est d’autant plus important que les pays européens qui innovent partagent leurs approches nationales et échangent leurs expériences. Les principaux objectifs des politiques modifiées en matière de cannabis sont de renforcer la prévention, de réduire les risques pour la santé, de diminuer la stigmatisation et de faciliter l’accès à l’aide. S’appuyer uniquement sur les interdictions ne nous fera pas avancer dans ce débat ». Malgré les interdictions existantes, au moins 4,5 millions d’adultes ont consommé du cannabis l’année dernière rien qu’en Allemagne. Cela présente des « risques importants », car le cannabis illicite sur le marché noir « contient de plus en plus de substances actives et est souvent contaminé par d’autres substances ou drogues ». Poursuite des consultations ministérielles sur la réglementation du cannabis La réunion de Malte a marqué la poursuite des consultations ministérielles sur la réglementation du cannabis à des fins non médicales, qui ont eu lieu pour la première fois le 15 juillet 2022 à Luxembourg, où une délégation des Pays-Bas était également présente à l’époque mais a refusé de signer la déclaration commune. Outre Malte, l’Allemagne et les Pays-Bas, des délégations du Luxembourg et de la République tchèque étaient également présentes. L’objectif de ces discussions est de promouvoir des politiques modernes et axées sur la santé en matière de cannabis dans toute l’Europe. Les pays participants espèrent développer ensemble des approches efficaces pour relever les défis de la consommation actuelle de cannabis et assurer un meilleur avenir à leurs citoyens. .................................................... Attendons la suite, les choses pourraient devenir intéressantes. @+ 7 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
C’est un message populaire. Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) octobre 20, 2023 Auteur C’est un message populaire. Partager Posté(e) octobre 20, 2023 (modifié) Hey La nouvelle saison de cette série est arrivée ..... Normal c'est l’hiver, la pluie, cocooner toussa toussa .... Les députés allemands débattent pour la première fois du projet de légalisation du cannabis Repoussée de quelques jours au regard des événements en Israël et en Palestine, la première lecture du projet de légalisation du cannabis en Allemagne s’est tenue mercredi 18 octobre au Bundestag, le parlement allemand. Le projet de loi autoriserait pour l’instant les adultes à posséder du cannabis et à cultiver jusqu’à 3 plantes. Il permettrait aussi la création de Cannabis Clubs, des associations de culture qui répartirait la récolte de leurs plantes entre membres de l’association. Une deuxième phase, pas à l’ordre du jour, permettra éventuellement la vente en détail de cannabis dans des magasins spécialisés. « Avec ce projet de loi, nous décrivons une nouvelle voie, une voie courageuse, une voie qui se place du côté de ceux qui la consomment. Nous nous sommes prononcés contre l’oppression de l’État et en faveur d’une politique progressiste en matière de drogues, qui éduque et accorde la liberté » a déclaré en préambule Carmen Wegge, du parti social-démocrate (SPD), après avoir rappelé que la prohibition du cannabis a échoué. Kirsten Kappert-Gonther, membre du parti vert, a déclaré que l’interdiction du cannabis le rendait encore plus dangereux. « L’interdiction du marché noir augmente le risque », a-t-elle déclaré, notant que les vendeurs illicites ne fournissent pas d’informations vérifiées sur les ingrédients ou la puissance du produit. « La légalisation permettrait également de mieux empêcher l’accès des enfants grâce aux exigences en matière de contrôle d’identité », a-t-elle ajouté. « Au lieu d’un marché illégal florissant, nous créons maintenant des alternatives légales que les adultes peuvent consommer », a déclaré la députée verte. Kristine Lütke, députée du Parti démocrate libre (FDP), a reconnu que le projet de loi actuel n’était pas définitif, mais a déclaré qu’il comprenait des dispositions essentielles telles que la distance minimale entre les installations de culture et les écoles publiques et d’autres zones sensibles. Mme Lütke a déclaré qu’elle espérait que les législateurs pourraient affiner le projet de loi au cours du processus législatif. « Je sais que le sujet est très émotionnel, mais je pense que nous pouvons maintenant revenir au niveau factuel », a-t-elle déclaré, notant que les points clés de la proposition ont été dévoilés il y a près d’un an « et que le projet de loi sur le cannabis est maintenant disponible ». Les partis politiques d’opposition ont déposé deux motions avant le débat de mercredi. La première, déposée par l’Union (CDU/CSU), demande aux législateurs de mettre un terme à la légalisation du cannabis, qui, selon elle, mène le pays « dans la mauvaise direction » et entraînera une augmentation de la consommation de cannabis. « Le ministère fédéral de la santé travaille sur la loi visant à légaliser le cannabis tout en mettant en garde contre les dangers de la consommation. Au lieu de la légalisation prévue, il est nécessaire de renforcer la prévention et l’éducation sur les dangers qui peuvent découler de la consommation de cannabis. » Sur les réseaux sociaux mercredi, M. Lauterbach, le ministre de la santé, a répondu à l’opposition de la CDU/CSU. En réponse à l’affirmation du parti selon laquelle « les jeunes jusqu’à l’âge de 25 ans sont particulièrement à risque parce que le développement de leur cerveau n’est pas encore achevé », M. Lauterbach a fait remarquer que la consommation de cannabis chez les jeunes adultes « augmente depuis des années » en raison de l’interdiction en vigueur pour les adultes. « Dans le même temps, les concentrations toxiques de THC augmentent et il y a davantage d’additifs », écrit-il, suggérant que les sources légales de cannabis seraient plus sûres pour les consommateurs que les sources non réglementées. « Devrions-nous nous plaindre du problème et ne rien faire ? » Une autre motion, émanant du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), affirme que les législateurs devraient plutôt se concentrer sur le cannabis, qui, selon lui, « jouit d’une bonne réputation au sein de la population ». Le parti soutient que le Bundestag devrait renoncer à la légalisation de l’usage adulte et rédiger à la place une nouvelle loi pour intégrer le cannabis thérapeutique dans une loi nationale sur les soins de santé, ce qui permettrait de mieux aborder les « avantages et les risques de manière ouverte » et pourrait réduire les coûts pour les patients. Le texte de loi sera ensuite examiné en commission. La commission de la santé doit examiner la proposition le 6 novembre, date à laquelle les législateurs devraient recueillir les témoignages d’experts sur la proposition. Une deuxième et une troisième lecture (finale) sont prévues pour le 16 novembre. Voila on espère que la série connaitra une fin heureuse et que nos ami.e.s Allemand pourront en toute sérénité consommer leur cannabis. @+ Modifié octobre 20, 2023 par Ex-UFCM-I Care 7 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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