CBD : Annulation de l’arrêté interdisant la vente des fleurs et feuilles de cannabis sans propriétés stupéfiantes


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CBD : Annulation de l’arrêté interdisant la vente des fleurs et feuilles de cannabis sans propriétés stupéfiantes

 

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Le Conseil d'État annule l’arrêté du 30 décembre 2021 interdisant de vendre des fleurs et feuilles de cannabis ayant un taux de THC (tétrahydrocannabinol) inférieur à 0,3 %. Il relève que le CBD (cannabidiol), qui n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance, ne peut être considéré comme un produit stupéfiant. Il retient qu’il n’est pas établi que la consommation des fleurs et feuilles de ces variétés de cannabis avec un faible taux de THC comporterait des risques pour la santé publique. Il juge illégale en conséquence l’interdiction générale et absolue de leur commercialisation.

Le code de la santé publique (article R. 5132-86) interdit la production, la commercialisation, la détention, l'achat ou la consommation de cannabis (plante, résine et produits dérivés). Mais il prévoit aussi que « la culture, l'importation, l'exportation et l'utilisation industrielle et commerciale de variétés de cannabis dépourvues de propriétés stupéfiantes » peuvent être autorisées.

Sur la base de cette dérogation, un arrêté interministériel du 30 décembre 2021 a autorisé l’utilisation des fleurs et des feuilles des seules variétés de cannabis présentant une teneur en delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) inférieure ou égale à 0,3 %, pour produire des extraits respectant eux-mêmes ce taux. Mais, dans le même temps, cet arrêté a interdit la vente aux consommateurs des fleurs et feuilles « à l’état brut » des mêmes variétés, quelle que soit la forme prise dans le produit fini (tisanes, huiles, cosmétiques au CBD…).

Saisi en urgence au début de l’année 2022, le juge des référés du Conseil d’État avait suspendu l’exécution de cette interdiction par une ordonnance 24 janvier 2022. Le Conseil d’État statue aujourd’hui au fond et juge disproportionnée l’interdiction générale et absolue de commercialisation à l’état brut des feuilles et fleurs de cannabis à faible teneur de THC, c’est-à-dire sans propriétés stupéfiantes. Il annule en conséquence cette interdiction fixée par l’arrêté du 30 décembre 2021.

 

Le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance 

L’instruction menée au fond par le Conseil d'État a établi que la teneur en CBD et en THC varie très fortement entre les différentes variétés de cannabis. Ces deux substances, le CBD et le THC, sont les principaux cannabinoïdes végétaux essentiellement concentrés dans les fleurs et les feuilles de cannabis, mais leurs effets sont très différents. Les données scientifiques avancées par les parties ont montré que le CBD a des propriétés décontractantes et relaxantes et des effets anticonvulsivants, mais n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance, à la différence du THC. Il existe ainsi des variétés de cannabis, celles qui ont un faible taux de THC, qui ne peuvent pas être considérés comme des produits stupéfiants.

 

Le CBD ne crée pas de risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue 

Jugeant de la légalité de l’arrêté d’interdiction, le Conseil d’État rappelle tout d’abord qu’une telle mesure d’interdiction doit être justifiée au regard de l’objectif de santé publique poursuivi et proportionnée aux risques pour la santé que présentent les substances ainsi réglementées.
Il retient que les risques pour la santé dépendent des quantités de THC effectivement ingérées en fonction des produits consommés et des modes de consommation. Il juge, en l’état des données scientifiques, que la nocivité des autres molécules présentes dans les fleurs et feuilles de cannabis, notamment le CBD, n’est pas établie. 
Il conclut des éléments scientifiques produits dans le cadre de l’instruction que la consommation des feuilles et fleurs de variétés de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3 % ne crée pas de risques pour la santé publique justifiant une mesure d’interdiction générale et absolue de leur commercialisation.

 

Des tests permettent de différencier les variétés de cannabis

Par ailleurs, pour justifier l’interdiction de leur commercialisation, le ministre des solidarités et de la santé faisait valoir devant le Conseil d'État que la circulation des fleurs et feuilles de variétés de cannabis dépourvues de propriétés stupéfiantes, par leur ressemblance avec les fleurs et feuilles issues de variétés de cette plante présentant des propriétés stupéfiantes, compromettrait l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants. 

Cependant, le Conseil d'État a relevé que le taux de THC des fleurs et de feuilles pouvait être contrôlé au moyen de tests rapides et peu coûteux permettant d’identifier les variétés présentant des propriétés stupéfiantes. Le Conseil d'État estime donc que l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants ne peut justifier l’interdiction de commercialisation, à l’état brut, de fleurs et feuilles de cannabis avec un taux de THC inférieur à 0,3 %. 

 

 

 

https://www.conseil-etat.fr/actualites/cbd-annulation-de-l-arrete-interdisant-la-vente-des-fleurs-et-feuilles-de-cannabis-sans-proprietes-stupefiantes

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Hello ,

 

Enfin de bonnes news un peu plus clair de la part du conseil d'état , il était temps.....:siff:

 

Et enfin ,

 

il y a 20 minutes, Indi-Punky a dit:

Par ailleurs, pour justifier l’interdiction de leur commercialisation, le ministre des solidarités et de la santé faisait valoir devant le Conseil d'État que la circulation des fleurs et feuilles de variétés de cannabis dépourvues de propriétés stupéfiantes, par leur ressemblance avec les fleurs et feuilles issues de variétés de cette plante présentant des propriétés stupéfiantes, compromettrait l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants. 

 

C'est cela oui ....:chim:

 

il y a 21 minutes, Indi-Punky a dit:

Cependant, le Conseil d'État a relevé que le taux de THC des fleurs et de feuilles pouvait être contrôlé au moyen de tests rapides et peu coûteux permettant d’identifier les variétés présentant des propriétés stupéfiantes. Le Conseil d'État estime donc que l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants ne peut justifier l’interdiction de commercialisation, à l’état brut, de fleurs et feuilles de cannabis avec un taux de THC inférieur à 0,3 %. 

 

:pro:  une avancée indéniable , mais est ce ce que se sera suivi d'effets par nos z'amis en bleus lors de contrôle ?

 

Wait and see ...

 

++

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Salut,

 

Une phrase retient mon attention car elle met en défaut la possibilité de consommer librement,

 

il y a 41 minutes, Indi-Punky a dit:

Il retient que les risques pour la santé dépendent des quantités de THC effectivement ingérées en fonction des produits consommés et des modes de consommation.

Le gars qui consomme régulièrement des fleurs de chanvre sera positif au dépistage du THC et donc...

 

++

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Salut

 

Le 29/12/2022 à 16:51, bob67 a dit:

 

 

 

:pro:  une avancée indéniable , mais est ce ce que se sera suivi d'effets par nos z'amis en bleus lors de contrôle ?

 

 

 

Tant que y'aura pas une loi européenne pour dire qu'on peut conduire avec une certaine dose de thc dans le sang , a mon avis rien ne va bouger .

Je sais pas trop comment les tests salivaires sont calibrés actuellement mais il me semble qu'au niveau prise de sang ils cherchent des quantités de l'ordre du nanogramme par litre de sang , soit 1 milliardième de gramme .

A mon avis pour tout consommateur de fleurs CBD , du moment que tu fumes ou que tu vapes tu te feras toujours repéré au salivaire qui sert a indiqué la présence de la substance , donc a mon avis une infime quantité suffit a te faire un positif qui t'amène a une prise de sang qui elle quantifie la présence de thc qui sera facilement au dessus de 1 nanogramme par litre de sang .

 

Si on avait pas l'union européenne derrière on pourrait toujours pas vendre de fleurs donc s'ils peuvent continuer d'aligner les consommateurs ils le feront , bien qu'ils aient été obligé de baisser le pantalon face a l'UE pour la commercialisation.

 

Il faut bien se mettre dans la tête que la France voudrait interdire tout ca , donc changer les lois pour que les gens qui consomment des fleurs de cbd puissent continuer a conduire sans risquer d'être positif sur un contrôle ca m'étonnerait beaucoup .

 

Par contre sur ton paquet de fleurs cbd il va être inscrit , ne pas consommer avant de prendre le volant etc ... les vendeurs vont se protéger pour ne pas être tenu responsable en cas de test positif au thc sur les automobilistes .

Du fait que ce sera marqué sur le paquet tu ne pourras plus dire que tu ne savais pas .

 

++

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Bonjour à tous,

 

Qu'il me soit permis de donner l'avis d'un belge déja passablement désabusé...

Cette attente d'une possible libéralisation me rappelle fâcheusement celle de la bande des 27mhz (cb) dans les années 70.

Cette libéralisation tant espérée s'est trouvée assortie de restrictions tellement draconiennes qu'elle n'a plus dépassé les possibilités d'un walkie-talkie "jouet" et que nos conversations régulières avec les pays étrangers (notamment le Canada) se sont trouvées limitées à un échange avec le voisin d'en face.

 

Si l'histoire devait se répéter, le taux admis ne devrait pas dépasser celui obtenu après trois profondes inspirations au dessus du bocal aux fleurs et, dans ces conditions, je préfère rester dans ma (très modeste) clandestinité.

L'avantage, toutefois, est que le seul pot rabougri qui vous sera autorisé pourra avantageusement remplacer le géranium en façade et ce, de façon parfaitement légale... ^_^

 

A+.

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yop

 

source: https://www.francetvinfo.fr/sante/cbd/cannabis-la-decision-du-conseil-d-etat-sur-le-cbd-va-t-elle-entrainer-une-evolution-des-depistages-routiers_5576412.html

 

Citation

Cannabis : la décision du Conseil d'Etat sur le CBD va-t-elle entraîner une évolution des dépistages routiers ?

Les tests utilisés par les forces de l'ordre peuvent considérer des conducteurs comme positifs au cannabis et entraîner des suspensions de permis, même si les usagers respectent un cadre légal.
Article rédigé par
 

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France Télévisions
 
Publié 
 Temps de lecture : 5 min.
 

Un policier effectue un dépistage salivaire pour contrôler la présence de produits stupéfiants dans la salive des conducteurs, le 15 novembre 2019 à Toulouse (Haute-Garonne). (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP) Un policier effectue un dépistage salivaire pour contrôler la présence de produits stupéfiants dans la salive des conducteurs, le 15 novembre 2019 à Toulouse (Haute-Garonne). (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

Et si, du jour au lendemain, vous vous retrouviez privé de permis de conduire, alors même que vous n'avez enfreint aucune loi ? Cette injustice n'a rien d'irréaliste : ces derniers mois, des conductrices et conducteurs se sont retrouvés devant les tribunaux pour contester une suspension de leur permis de conduire en raison d'une infraction à la législation sur les stupéfiants. Lors d'un dépistage effectué par la police, ils avaient été considérés comme positifs au cannabis alors qu'ils assuraient ne consommer que du CBD (cannabidiol).

Contrairement au tétrahydrocannabinol (THC), cette molécule présente dans le cannabis n'a pas d'effets psychotropes. C'est à ce titre que le Conseil d'Etat a confirmé, le 29 décembre, que les fleurs de cannabis chargées en CBD pouvaient être commercialisées et consommées en toute légalité. Une aubaine pour les clients des quelque 2 000 boutiques spécialisées de l'Hexagone, qui consomment souvent le cannabidiol sous forme de joint fumé dans le but de s'affranchir des effets délétères du THC. Leur situation et la décision du Conseil d'Etat pourraient pousser les autorités à revoir les procédures de contrôles routiers. Explications.

 

Des traces de THC qui faussent les tests

Depuis 2016, les forces de l'ordre sont habilitées à soumettre n'importe quel conducteur à un test de dépistage de stupéfiants sur le bord de la route, que la personne ait commis ou non une infraction préalable. "Il s'agit d'un dispositif qui permet de récolter un peu de salive dans la bouche du conducteur. Le prélèvement est ensuite enclenché dans un petit appareil, qui recherche la présence des quatre grandes familles de stupéfiants : la cocaïne, les opiacés, les amphétamines et le cannabis", expose le docteur Jean-Michel Gaulier, toxicologue au CHU de Lille et président de la Compagnie nationale des biologistes et analystes experts, qui regroupe les experts judiciaires en analyses toxicologiques.

En ce qui concerne le cannabis, l'appareil cherche la présence de THC dans la salive. Mais, à l'image des autotests pour le Covid-19, ce dépistage peut afficher des résultats faussement positifs, comme le précise drogue-info-service. C'est pourquoi, dans le cas d'un premier résultat positif, un second prélèvement salivaire a lieu, et l'échantillon est transmis à un laboratoire afin que des examens plus poussés puissent dissiper les incertitudes.

Malheureusement, ces examens avancés sont rarement synonymes d'arrêt des poursuites pour les consommateurs de CBD légal. Cette procédure ne permet en effet que d'établir formellement la présence de THC dans la salive. Or, les fleurs de CBD possèdent en général un taux résiduel de THC qui reste détecté par les dépistages effectués en France, quand bien même ce taux ne dépasse pas la limite légale de 0,3%. Et les textes en vigueur ne réclament pas aux laboratoires de mesurer la présence de CBD dans l'organisme, ce qui pourrait permettre aux consommateurs de cannabis légal de plaider leur bonne foi devant les tribunaux.

"A partir du moment où on est capable d'identifier formellement la présence de THC dans le prélèvement, l'infraction est constituée, indépendamment de sa concentration."

docteur Jean-Michel Gaulier, président de la Compagnie nationale des biologistes et analystes experts 

à franceinfo

Spécialisé dans le droit routier, l'avocat Antoine Régley assure recevoir chaque semaine "des dizaines" de sollicitations de conducteurs dont le dépistage au cannabis a été positif, et qui affirment n'avoir consommé que du CBD. S'il n'est pas là "pour savoir si c'est vrai ou faux", l'avocat dresse à ses clients une liste de conseils qui peuvent les aider à plaider leur cause devant un tribunal. "Je les invite à produire des factures prouvant qu'ils ont acheté du CBD, ou encore à ne pas renoncer à leur droit à effectuer une contre-expertise. Ils peuvent également faire ensuite des analyses d'urine en laboratoire de ville peu après leur dépistage par les forces de l'ordre. Si leur test ne détecte pas de THC dans leur organisme 48 heures après celui fait par la police, cela peut accréditer leur position auprès du juge", ajoute Antoine Régley.

 

Vers l'utilisation de tests plus avancés ?

Afin d'aider les forces de l'ordre à faire le tri entre les conducteurs de bonne foi et ceux qui tentent de masquer leur consommation de cannabis illégal par le CBD, les techniques de dépistage pourraient évoluer dans les prochains mois. "Avec les modes de prélèvement actuels, nous sommes incapables de connaître la quantité de salive présente dans l'écouvillon que nous transmettent les forces de l'ordre, commente Jean-Michel Gaulier. On pourrait dans l'absolu évaluer une concentration de THC ou de CBD, mais, sans connaître le volume dans lequel elle a été mesurée, cette concentration ne signifierait rien."

Pour remédier à ce problème, la France pourrait s'inspirer des contrôles effectués en Belgique ou en Allemagne. Chez ces voisins européens, les policiers transportent des dispositifs permettant de récolter une quantité précise de salive et de la conserver pour que les laboratoires puissent déterminer formellement la concentration en THC et en CBD présente dans l'organisme. "Le problème, c'est que ces dispositifs coûtent entre 3 et 5 euros l'unité, alors que ceux actuellement utilisés valent environ 4 centimes", détaille ce spécialiste. 

Quand ce changement de politique pourrait-il entrer en vigueur ? Contactés par franceinfo, les services du ministère de l'Intérieur chargés de la sécurité routière n'ont pas répondu. Mais, en tant que président de la Compagnie nationale des biologistes et analystes experts, Jean-Michel Gaulier a eu l'occasion d'échanger sur le sujet avec les autorités au cours des derniers mois. Celles-ci "sont en train de mettre en œuvre les modalités de changement du dispositif de recueil salivaire utilisé par la police", assure-t-il. 

En attendant, Jean-Michel Gaulier comme l'avocat Antoine Régley recommandent la prudence aux consommateurs de CBD. Ceux-ci doivent "éviter de prendre le volant dans les heures" qui suivent l'usage de cette substance, le temps que les résidus de THC soient éliminés de leur salive. 

 

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On 12/29/2022 at 5:12 PM, FranckyVincent said:

Salut,

 

Une phrase retient mon attention car elle met en défaut la possibilité de consommer librement,

 

Le gars qui consomme régulièrement des fleurs de chanvre sera positif au dépistage du THC et donc...

 

++

Oui mais, en gros, j'ai vu qu'à la demande du Conseil d'Etat et de juges, les forces de l'ordre françaises travaillent en ce moment meme à se procurer des tests THC précis comme en Allemagne ou en Suisse, le seul souci c'est qu'au lieu de couter 5 centimes, ils coutent 3-4€. Ces tests permettraient donc de depister les quantités precises et de savoir si le consommateur consomme du Cannabis light à -1% ou supérieur (et donc en infraction). 

 

D'ailleurs en Allemagne, un test positif au THC n'entraine meme plus un retrait systématique du permis, car ils ont bien compris que le THC peut rester des semaines dans le sang, alors qu'on est absolument pluss sous l'effet de la divine substance... Mais la France, comme toujours, en retard sur le sujet. Même les USA (certains états) qui sont a l'origine de la prohibition au XXe sicèle, on changé de Cap les premiers, meme l'ONU, même l'Europe ont changé leur classement du cannabis... Bref, on attend toujours après la France car oui madame la République, les gaulois sont de gros fumeurs de chanvre et réclament leur droit !

 

Pour finir, petite anecdote, si la France à légalisé les fleurs de Chanvre CBD, c'est à la base sous la pression vive de l'Europe, alors que le gouv français insistait pour l'interdire. Donc sur ce coup, merci l'UE... 

 

Peace.

Modifié par Picannasso
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On 1/3/2023 at 8:13 AM, mastiff said:

Bonjour à tous,

 

Qu'il me soit permis de donner l'avis d'un belge déja passablement désabusé...

Cette attente d'une possible libéralisation me rappelle fâcheusement celle de la bande des 27mhz (cb) dans les années 70.

Cette libéralisation tant espérée s'est trouvée assortie de restrictions tellement draconiennes qu'elle n'a plus dépassé les possibilités d'un walkie-talkie "jouet" et que nos conversations régulières avec les pays étrangers (notamment le Canada) se sont trouvées limitées à un échange avec le voisin d'en face.

 

Si l'histoire devait se répéter, le taux admis ne devrait pas dépasser celui obtenu après trois profondes inspirations au dessus du bocal aux fleurs et, dans ces conditions, je préfère rester dans ma (très modeste) clandestinité.

L'avantage, toutefois, est que le seul pot rabougri qui vous sera autorisé pourra avantageusement remplacer le géranium en façade et ce, de façon parfaitement légale... ^_^

 

A+.

Hello,

 

Pas sur que cultiver un pied de CBD soit si simple que ça en France, même avec la récente légalisation on ne sait pas vraiment ce que ca comprend ?

 

++

Modifié par Picannasso
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Salut,

 

@Picannasso, tu soulignes le coeur du problème pour les analyses: le THC peut rester longtemps dans l'organisme. Et comme le THC est classé comme stupéfiant, tu n'es pas sensé en avoir dans ton organisme. Du coup, même avec d'autres tests, le consommateur régulier restera sous la sentence, particulièrement les consommateurs récréatifs même si ils ne sont pas sous l'effet du THC. Je vois pas comment le problème peut se solutionner tant que le THC sera classé stupéfiant!

 

++

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  • 1 mois après ...
On 1/5/2023 at 11:08 AM, FranckyVincent said:

Salut,

 

@Picannasso, tu soulignes le coeur du problème pour les analyses: le THC peut rester longtemps dans l'organisme. Et comme le THC est classé comme stupéfiant, tu n'es pas sensé en avoir dans ton organisme. Du coup, même avec d'autres tests, le consommateur régulier restera sous la sentence, particulièrement les consommateurs récréatifs même si ils ne sont pas sous l'effet du THC. Je vois pas comment le problème peut se solutionner tant que le THC sera classé stupéfiant!

 

++

 Hello !

 

Alors effectivement tu as raison, mais il faut quand meme préciser que selon l'ONU, la cannabis (THC) même s'il reste considéré comme "nocif" a été reclassé dans le Tableau IV soit le plus soft et celui mentionant un interet thérapeutique très elevé. Donc l'ONU étant l'association de toutes les nations, dont la France en est un membre fondateur, les choses risques de changer prochainement... Après je ne sais pas si ça peut le faire sortir de la catégorie stupéfiant ou non...

 

L'article ici pour les curieux https://news.un.org/fr/story/2020/12/1083712

 

La Biz' 

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On 1/2/2023 at 10:24 PM, Demourok said:

Salut

 

 

Tant que y'aura pas une loi européenne pour dire qu'on peut conduire avec une certaine dose de thc dans le sang , a mon avis rien ne va bouger .

Je sais pas trop comment les tests salivaires sont calibrés actuellement mais il me semble qu'au niveau prise de sang ils cherchent des quantités de l'ordre du nanogramme par litre de sang , soit 1 milliardième de gramme .

A mon avis pour tout consommateur de fleurs CBD , du moment que tu fumes ou que tu vapes tu te feras toujours repéré au salivaire qui sert a indiqué la présence de la substance , donc a mon avis une infime quantité suffit a te faire un positif qui t'amène a une prise de sang qui elle quantifie la présence de thc qui sera facilement au dessus de 1 nanogramme par litre de sang .

 

Si on avait pas l'union européenne derrière on pourrait toujours pas vendre de fleurs donc s'ils peuvent continuer d'aligner les consommateurs ils le feront , bien qu'ils aient été obligé de baisser le pantalon face a l'UE pour la commercialisation.

 

Il faut bien se mettre dans la tête que la France voudrait interdire tout ca , donc changer les lois pour que les gens qui consomment des fleurs de cbd puissent continuer a conduire sans risquer d'être positif sur un contrôle ca m'étonnerait beaucoup .

 

Par contre sur ton paquet de fleurs cbd il va être inscrit , ne pas consommer avant de prendre le volant etc ... les vendeurs vont se protéger pour ne pas être tenu responsable en cas de test positif au thc sur les automobilistes .

Du fait que ce sera marqué sur le paquet tu ne pourras plus dire que tu ne savais pas .

 

++

Hello à tous,

 

Alors si je peux faire partager mon expérience j'ai été controlé par la Gendarmerie et j'ai eu droit au test salivaire. 

 

Alors pour ma part je consomme de la CBD tous les jours le soir en vaporisation (environ une dose, soit 0.25g) et je consomme de la THC environ une fois tous les 15 jours maximum. 

 

Pour avoir discuté un moment avec les flics qui étaient plutôt cool, j'ai pu parler ouvertement du sujet et selon eux, la CBD s'est déjà (soit disant) révélée positive sur des tests, maintenant comme ils m'ont dit, est-ce que c'est des fumeurs réguliers de THC qui on voulu minimiser ou des occasionnels qui avaient fumé la veille... Difficile a savoir mais force est de constater que pour ma part, J'avais fumé la THC 6 jours avant et la CBD moins de 24h avant et j'ai été négatif... 

 

Voila si ca peut vous éclairer. 

 

La biz'

Modifié par Picannasso
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  • 2 semaines après ...

Yo,

 

Je ne sais pas ou partager l'info mais je viens d'apprendre que les analyses de fleurs peut être faite à partir du 20eme jours de floraison jusqu’à après la récolte. Ainsi, on peut trouver dans certains lieu de vente de CBD des fleurs qui ne sont pas lavées avec des taux supérieur à 0,3 en THC.  Là ou j'ai discuté avec la personne les fleurs etait en dessous des 1% de THC.

 

@+

 

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  • 1 mois après ...

Salut,

 

je partage avec vous mes résultats de tests salivaires avec des variétés CBD à moins de 1 % de THC.

Je consomme tous les jours environ 1G, j'ai commandé sur un site web trois tests à 10ng/mL (ceux des bleus sont à 5ng/mL). Tous les tests ont été réalisé après avoir fumé trois sticks espacés de 1H:

  1. test effectué 2H après le dernier stick et une cigarette au bout d' 1H : NÉGATIF
  2. test effectué après 1H : NÉGATIF
  3.  test effectué après 30MIN : NÉGATIF mais le deuxième trait du test était juste lisible

Je pense que le dernier test aurait été positif avec le test police. Donc par prudence, je ne conduis plus qu'après un laps de temps de 2H. 

 

J’espère que ça pourra  aider et rassurer certains d'entres vous. Gaffe aux permis après l'affaire Palmade, autour de moi ils tombent comme des mouches :excl:

 

Namasté.

Modifié par Pakalolo_777
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