C’est un message populaire. mrpolo 7 743 Posté(e) mai 17, 2022 C’est un message populaire. Partager Posté(e) mai 17, 2022 Alors qu’Emmanuel Macron a, lors du précédent mandat, défendu la prohibition, des élus locaux, de gauche comme de droite, réclament l’ouverture d’un débat sur la légalisation du cannabis. Exit le débat sur la légalisation du cannabis ? Il y a cinq ans, lors de sa première campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait entrouvert la porte en lâchant sur France Inter : « Je crois que la légalisation a une forme d’efficacité. » Une petite phrase qu’il s’est évertué à faire oublier tout au long de son quinquennat, le président de la République faisant de la lutte contre les trafics une priorité et privilégiant le harcèlement des points de deal et l’usage massif des amendes forfaitaires délictuelles à l’encontre des consommateurs de cannabis. Cette année, si les candidats de gauche, comme le porte-drapeau d’Europe Ecologie - Les Verts Yannick Jadot, se sont prononcés en faveur d’une forme de légalisation, Emmanuel Macron est resté figé dans sa posture, défendant, à l’instar des candidats de droite et d’extrême droite, Marine Le Pen comprise, une prohibition du cannabis. Quant à Anne Hidalgo (PS) et Fabien Roussel (PC), qui réclamaient un débat sur le sujet, leurs faibles scores (1,7 % pour l’une, 2,3 % pour l’autre) ne leur ont pas permis de véritablement se faire entendre. Un sujet tabou Sur le terrain, pourtant, face à l’impossibilité d’éradiquer les trafics, de plus en plus d’élus jugent nécessaire d’ouvrir le débat. Dans son « Livre blanc », le Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU) titre « Oser réinterroger notre politique de prévention et de lutte contre les drogues » et explique : « Les élus du FFSU constatent que les législations en vigueur ne permettent pas de limiter la consommation et de sécuriser les espaces publics, et qu’une réflexion en profondeur est aujourd’hui indispensable. » En 2019, la ville de Villeurbanne (152 200 hab., métropole de Lyon) avait lancé une consultation locale, « Cannabis, ouvrons le débat », avec des tables citoyennes et une plateforme en ligne, pour interroger la pertinence de la législation en vigueur et interpeller le gouvernement. Résultat, 50 % des personnes interrogées s’étaient prononcées en faveur de la légalisation et 22 % pour la dépénalisation. Les suggestions des habitants avaient fait l’objet d’un livre blanc, envoyé au président de la République, au Premier ministre ainsi qu’aux parlementaires. « A chaque élection, le sujet ressort, mais aucun gouvernement n’ose s’en emparer. Le cannabis reste un sujet tabou », déplore Didier Vullierme, ex-adjoint (PS) au maire de Villeurbanne, chargé de l’initiative de la consultation. En mars, à Marseille, où les règlements de compte liés au trafic ont fait plus de 90 morts en 2021, des élus et des associations ont proposé, lors d’une conférence intitulée « Legalize-it ! », en écho à la chanson de Peter Tosh, d’expérimenter la légalisation dans la cité phocéenne. Signataire de l’appel, Michèle Rubirola, la première adjointe (EELV) au maire, médecin de profession, milite depuis des années pour la légalisation qui, selon elle, « permettrait de mettre enfin en place une politique de prévention ». Pas l’apanage de la gauche La légalisation, ou la dépénalisation, n’est pas l’apanage des élus de gauche. En mars 2021, à rebours de la tolérance zéro prônée par le gouvernement, plusieurs maires de droite, dont Gil Avérous (LR) à Châteauroux (43 400 hab., Indre), Boris Ravignon (LR) à Charleville-Mézières (46 400 hab., Ardennes) et Arnaud Robinet (ex-LR) à Reims (181 200 hab.), réclamaient eux aussi un débat : « Le trafic de cannabis, nous, les élus de villes petites, grandes ou moyennes, nous y sommes confrontés tous les jours ! En France, sa consommation est interdite. Mais, nous osons le dire, elle est aujourd’hui devenue massive. […] Légaliser le cannabis est le meilleur moyen d’en anéantir le trafic et de ruiner les trafiquants. » Le maire de Reims avait même proposé de tester la légalisation du cannabis dans sa ville. Il n’a pas été entendu. Source: lagazettedescommunes.com 11 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
SweetDreamsXAE5 926 Posté(e) mai 20, 2022 Partager Posté(e) mai 20, 2022 Yop ! "Nouveau gouvernement : Gérald Darmanin rempile au ministère de l’Intérieur" Bon, on l'as dans le cul avec un bigot pareille, par contre Mme Brigitte Bourguignon , ministre de la santé a elle des positions plus intéressantes, pas forcément en accords avec nos positions mais a minima ce n''est pas un "non" catégorique Un petit pas mais un petit pas quand même ++ ! 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
BraGueTTe 3 502 Posté(e) mai 22, 2022 Partager Posté(e) mai 22, 2022 Yow Rien de neuf sous les cocotiers ! J'met le pari que dans 3 quinquennat , la situation n'aura pas évolué d'un yotta . Quand a la légalisation (si elle arrive un jour ) , ne nous permettra sans doute pas de cultiver trankiloubilou . J'vais continuer de transgresser avec vous , ca me va tout aussi bien ! ++ 6 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PSYCHOCRACK 593 Posté(e) mai 22, 2022 Partager Posté(e) mai 22, 2022 salut, les débat télévisé façon dialogue de sourd,je n'en veux pas, un débat sur la prohibition, c'est ça qu'il faut c'est un vrais débat téléviser sur la prohibitions! Lien à poster Partager sur d’autres sites
SweetDreamsXAE5 926 Posté(e) mai 23, 2022 Partager Posté(e) mai 23, 2022 Yop ! En France le changement profond viens soit d'une grosse grève générale, ce qui risque pas d'arriver pour cette cause qui est secondaire "vis a vis" des autres sujets sociétales brulants, soit par d'un changement progressif soutenue par l'opinion, on chouine on chouine mais les changements arrives progressivement, la dernière "avancée' étant le CBD. Faibles mais significative . Historiquement parlant on a 10ans de retard sur les politiques avant-gardistes des US' par exemples, on parle d'une avancée datant de 2012 pour les US concernant les états. Een 2022 on est toujours pas sur une légalisation fédérale; je prédit donc une légalisation courant 2032 au mieux Vive la France et vive la Légalisation !!! ++ ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Boogerman 6 413 Posté(e) juillet 16, 2022 Partager Posté(e) juillet 16, 2022 https://www.lagazettedescommunes.com/809900/cannabis-bordeaux-reclame-le-droit-a-lexperimentation/ Cannabis : Bordeaux réclame « le droit à l’expérimentation » Publié le 30/06/2022 • Par Séverine Cattiaux • dans : A la Une prévention-sécurité, Actu experts prévention sécurité, Régions Un certain nombre de villes de droite et de gauche réclament ces derniers mois l'ouverture d'un débat sur la légalisation du cannabis. Dans un entretien à "La Gazette", Amine Smihi, adjoint au maire écologiste de Bordeaux chargé de la tranquillité publique et de la prévention, témoigne de la volonté et des possibilités de sa commune à œuvrer dans ce champ des addictions. Et déplore les réticences de l’Etat à laisser les acteurs de terrain explorer de nouvelles voies. A contre-courant de nos voisins européens, le gouvernement continue de fermer la porte au débat sur la légalisation du cannabis. Une mission parlementaire conduite en 2021 par des députés LREM avait pourtant démontré l’échec de la prohibition et un avis du Conseil économique, social et environnemental est attendu d’ici à la fin de l’année. Un certain nombre d’élus locaux, à droite comme à gauche, militent pour un débat et assument des positions très libérales sur le cannabis. C’est le cas de la municipalité écologiste de Bordeaux, comme l’explique Amine Smihi, adjoint chargé de la tranquillité publique et de la prévention. Comment Bordeaux et sa majorité écologiste appréhendent le phénomène de la lutte contre les drogues et les conduites addictives ? Notre rôle porte sur le volet de la prévention et de la réduction des risques et de l’addictologie, ce sont les prérogatives des collectivités territoriales. Il y a eu des ruptures très fortes à Bordeaux dans cette alternance sur de nombreuses politiques, mais, sur ces champs, les choses étant très bien faites, il n’y avait aucune raison de tout reprendre. Au contraire, nous avons fortement intensifié les dispositifs de prévention des conduites addictives et leurs conséquences sanitaires, auprès des publics, que ce soit sur l’espace public, en centre ville, dans les milieux festifs, dans les quartiers politique de la ville (QPV) ou dans les établissements scolaires. Nous avons augmenté le nombre de médiateurs, qui sont passés de 28 à 36. Dans les QPV, nous sensibilisons les jeunes impliqués dans les trafics au fait qu’ils sont eux mêmes dans un processus d’addiction fort et qu’ils ont besoin d’un accompagnement de prévention et de réduction de l’addictologie. Notre sujet est aussi d’éviter à ces jeunes de se retrouver dans des situations d’incarcération de courtes peines, où il vont côtoyer l’école du vice dans des prisons surchargées. Pour les sortir de l’emprise des réseaux et empêcher la récidive, nous sommes très investis auprès du parquet et de la justice via des conventions avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip), la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) afin d’élaborer, au cas par cas, des processus d’intégration sociale, économique et évidemment scolaire. En centre-ville, les actions de prévention visent les jeunes souvent bien intégrés qui ont un niveau de consommation de drogue extrêmement élevé et qui, de plus en plus, vont « dépanner » les copains pour financer leur propre consommation. Y a-t-il un dispositif innovant et spécifique que vous avez mis en place ou souhaitez mettre en place? Nous bataillons depuis deux ans pour ouvrir des salles de consommation à moindre risque (SCMR), renommées haltes soins addictions (HSA), c’était aussi un engagement de campagne. Ces structures ont vocation à s’adresser aux polytoxicomanes, marginaux, punks à chien, sans domicile fixe (SDF) qui consomment de la drogue par des méthodes dites de pipes à crack ou par de l’injection et du détournement de médicaments. La métropolisation a fait que ce phénomène s’est accru en centre-ville, et qu’il s’est aggravé avec la succession des confinements. Il y a surtout une véritable nécessité humanitaire et sanitaire d’accompagner ces publics en grande vulnérabilité, avec un travail de mise à l’abri. Encore cette semaine, un SDF est mort de septicémie généralisée. Pour ce public-là, nous avons besoin de plusieurs HSA, au plus près des quartiers dans lesquels existent et vivent déjà ces publics. On pourrait, aussi, par exemple, plutôt que de créer de nouvelles structures, faire évoluer le champ de compétence et le cadre légal des centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (Caarud) déjà en place. En tout état de cause, il faudrait aussi un dispositif mobile, parce que beaucoup de ces personnes en errance ne font pas l’effort d’aller jusqu’aux structures. Bref, nous sommes prêts et les professionnels aussi, notre demande est déposée depuis deux ans. A ce jour, malgré nos relances, nous n’avons toujours pas obtenu d’accord de principe de l’ARS notamment, pour nous accompagner en nous octroyant des financements ad hoc. Il y a, semble-t-il, une forte réticence, voire une réserve de la part de la préfecture et du parquet de Bordeaux. Le trafic de drogue, c’est aussi beaucoup de nuisances et d’insécurité pour les riverains… Comment gérez vous ces difficultés ? Incontestablement, le trafic de drogue induit de fortes nuisances de tranquillité publique, de tapage, ou parce qu’il privatise l’espace public ou porte atteinte au partage équilibré de l’espace public. A notre niveau, nous pouvons agir, dans une certaine mesure, par l’aménagement de l’espace public, la présence de différents acteurs sociaux sur le territoire. Cependant, la lutte contre le trafic de stupéfiants est une prérogative exclusive de l’Etat et de la police nationale. Nous dépendons de l’engagement de la police nationale et du parquet en la matière. En cas d’interpellation d’une personne en possession de drogue, la police municipale est obligée de saisir un officier de police judiciaire, qui décide s’il donne suite ou non. Même si nous savons tout de certains points de deal, comme celui, dans le centre, rue des Faures à Saint-Michel, situé juste en dessous d’une caméra de la ville, c’est à l’Etat d’engager des procédures qui permettraient de faire cesser… Nous ne pouvons qu’être les porte-parole de nos concitoyens en alertant les autorités, sur tous les problématiques qu’amènent ces points de deal. Quelle solution proposez vous pour lutter plus efficacement contre le trafic des drogues et les addictions ? J’appartiens à un parti [Europe Ecologie – Les Verts (EELV), ndlr] qui défend l’idée de la légalisation parce qu’elle permettrait de générer des fonds massifs pour nos politiques de prévention. Il y a encore quelques mois, les conclusions d’un rapport d’une commission parlementaire [coordonnée par Caroline Janvier, députée LREM, ndlr] composée de différents partis ne disaient rien d’autre. Malheureusement, ce rapport a été aussitôt enterré par cette habitude permanente de la classe politique française de dire que toute réduction ou nuance sur la politique de prohibition ou sécuritaire est un laxisme ou une lâcheté et un renoncement. Ce qui est absolument désespérant parce que, partout ailleurs où on fait autrement, les choses s’améliorent sur les champs de la sécurité, de la santé et de la réduction de l’addictologie, tandis que nous restons le pays le plus répressif et le plus consommateur de drogues. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Felix_Da_Craft 960 Posté(e) juillet 21, 2022 Partager Posté(e) juillet 21, 2022 Yo ✌️ Le 17/05/2022 à 10:45, mrpolo a dit: Alors qu’Emmanuel Macron a, lors du précédent mandat, défendu la prohibition, des élus locaux, de gauche comme de droite, réclament l’ouverture d’un débat sur la légalisation du cannabis. Exit le débat sur la légalisation du cannabis ? Il y a cinq ans, lors de sa première campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait entrouvert la porte en lâchant sur France Inter : « Je crois que la légalisation a une forme d’efficacité. » Une petite phrase qu’il s’est évertué à faire oublier tout au long de son quinquennat, le président de la République faisant de la lutte contre les trafics une priorité et privilégiant le harcèlement des points de deal et l’usage massif des amendes forfaitaires délictuelles à l’encontre des consommateurs de cannabis. Cette année, si les candidats de gauche, comme le porte-drapeau d’Europe Ecologie - Les Verts Yannick Jadot, se sont prononcés en faveur d’une forme de légalisation, Emmanuel Macron est resté figé dans sa posture, défendant, à l’instar des candidats de droite et d’extrême droite, Marine Le Pen comprise, une prohibition du cannabis. Quant à Anne Hidalgo (PS) et Fabien Roussel (PC), qui réclamaient un débat sur le sujet, leurs faibles scores (1,7 % pour l’une, 2,3 % pour l’autre) ne leur ont pas permis de véritablement se faire entendre. Un sujet tabou Sur le terrain, pourtant, face à l’impossibilité d’éradiquer les trafics, de plus en plus d’élus jugent nécessaire d’ouvrir le débat. Dans son « Livre blanc », le Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU) titre « Oser réinterroger notre politique de prévention et de lutte contre les drogues » et explique : « Les élus du FFSU constatent que les législations en vigueur ne permettent pas de limiter la consommation et de sécuriser les espaces publics, et qu’une réflexion en profondeur est aujourd’hui indispensable. » En 2019, la ville de Villeurbanne (152 200 hab., métropole de Lyon) avait lancé une consultation locale, « Cannabis, ouvrons le débat », avec des tables citoyennes et une plateforme en ligne, pour interroger la pertinence de la législation en vigueur et interpeller le gouvernement. Résultat, 50 % des personnes interrogées s’étaient prononcées en faveur de la légalisation et 22 % pour la dépénalisation. Les suggestions des habitants avaient fait l’objet d’un livre blanc, envoyé au président de la République, au Premier ministre ainsi qu’aux parlementaires. « A chaque élection, le sujet ressort, mais aucun gouvernement n’ose s’en emparer. Le cannabis reste un sujet tabou », déplore Didier Vullierme, ex-adjoint (PS) au maire de Villeurbanne, chargé de l’initiative de la consultation. En mars, à Marseille, où les règlements de compte liés au trafic ont fait plus de 90 morts en 2021, des élus et des associations ont proposé, lors d’une conférence intitulée « Legalize-it ! », en écho à la chanson de Peter Tosh, d’expérimenter la légalisation dans la cité phocéenne. Signataire de l’appel, Michèle Rubirola, la première adjointe (EELV) au maire, médecin de profession, milite depuis des années pour la légalisation qui, selon elle, « permettrait de mettre enfin en place une politique de prévention ». Pas l’apanage de la gauche La légalisation, ou la dépénalisation, n’est pas l’apanage des élus de gauche. En mars 2021, à rebours de la tolérance zéro prônée par le gouvernement, plusieurs maires de droite, dont Gil Avérous (LR) à Châteauroux (43 400 hab., Indre), Boris Ravignon (LR) à Charleville-Mézières (46 400 hab., Ardennes) et Arnaud Robinet (ex-LR) à Reims (181 200 hab.), réclamaient eux aussi un débat : « Le trafic de cannabis, nous, les élus de villes petites, grandes ou moyennes, nous y sommes confrontés tous les jours ! En France, sa consommation est interdite. Mais, nous osons le dire, elle est aujourd’hui devenue massive. […] Légaliser le cannabis est le meilleur moyen d’en anéantir le trafic et de ruiner les trafiquants. » Le maire de Reims avait même proposé de tester la légalisation du cannabis dans sa ville. Il n’a pas été entendu. Source: lagazettedescommunes.com La mauvaise fois de l'article je suis ptdr dire que la légalisation c'est un truc de droite ... Alors que les deux seuls partis à l'avoir mis dans leurs programme présidentielles c'est LFI et EELV . Bref, moi je prend aucun pari sur la continuité de la prohibition ou sa fin mais une chose est certaine ça finira par arriver, avec le nombre de pays frontaliers qui légalisent/dépénalisent on va y être contraint. Et le CBD c'est un peu le pied dans la porte selon moi . Mieux vaut avoir de l'espoir même si il ne faut pas être trop crédule non plus. ++ 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) juillet 22, 2022 Partager Posté(e) juillet 22, 2022 Salut ++ 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 290 Posté(e) juillet 22, 2022 Partager Posté(e) juillet 22, 2022 (modifié) Yop, concernant le récréatif à mon humble avis tu peux toujours te gratter.. d'ailleurs en europe aucun pays n'a légaliser et structurer de façon récréative le cannabis, en Hollande c'est un arrangement entre le gouvernement et la mafia.. et en France on a pleins de cités puissantes qui si elles ne sont pas incluses dans le business.. Niveau médical OK ça avance petit à petit donc y'a de l'espoir ! Modifié juillet 22, 2022 par Lamictal fotes Lien à poster Partager sur d’autres sites
Felix_Da_Craft 960 Posté(e) juillet 22, 2022 Partager Posté(e) juillet 22, 2022 Yo ✌️ @Lamictal Sur le 1er point : L’Allemagne est en train de mettre au point la légalisation de l'usage adulte, Malte dépénalise, Luxembourg dépénalise, l’Espagne dépénalisé , Suisse en cours d'essai dans certain canton, l’Italie dépénalise, le Portugal dépénalise et la hollande est en train de mettre en place un système de licence de production pour justement lutter contre le système mafieux ... Sur le deuxième je vois pas vraiment le rapport entre le fait que les fours soit une manne financière et une possible légalisation, aux states dans les états ou la législation a changé la délinquance est en baisse et l'accès aux licence a été facilité pour les personnes ayant eu de légers antécédent judiciaire concernant l'herbe . Arrêtez de doomer sur un changement de législation, les choses changent partout je vois vraiment pas pourquoi on y échapperait. Par contre donner un délais j'en serais bien incapable 5/10/15 ans peut être. @Demourok Intervention très pertinentes et pleine d'argument ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) juillet 22, 2022 Partager Posté(e) juillet 22, 2022 (modifié) il y a 2 minutes, Felix_Da_Craft a dit: @Demourok Intervention très pertinentes et pleine d'argument ++ Salut Je trouve que ca résume bien les 50 dernières années et surement pas mal de celles a venir au moins 5 ... ++ Modifié juillet 22, 2022 par Demourok 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 290 Posté(e) juillet 24, 2022 Partager Posté(e) juillet 24, 2022 (modifié) Le 23/07/2022 à 00:11, Felix_Da_Craft a dit: Yo ✌️ @Lamictal Sur le 1er point : L’Allemagne est en train de mettre au point la légalisation de l'usage adulte AU NIVEAU MEDICAL UNIQUEMENT Malte dépénalise, Luxembourg dépénalise, l’Espagne dépénalisé , Suisse en cours d'essai dans certain canton, l’Italie dépénalise, le Portugal dépénalise et la hollande est en train de mettre en place un système de licence de production pour justement lutter contre le système mafieux ... .. ++ Yop, tu connais la différence entre dépénaliser et légaliser ? on ne dirait pas.. Il ne faut surtout pas dépénaliser dans un pays comme la france envahie par des cités pleines de dealers qui n'attendent que ça ! (et n'importe qui pourra dealer tranquillement.. surtout si il vient s'informer ici pour bien le faire) Il faut légaliser et c'est pas prêt d'arriver en france à cause du lobby pharmaceutique. Modifié juillet 24, 2022 par Lamictal fote Lien à poster Partager sur d’autres sites
Indi-Punky 18 439 Posté(e) juillet 24, 2022 Partager Posté(e) juillet 24, 2022 il y a 27 minutes, Lamictal a dit: Il ne faut surtout pas dépénaliser dans un pays comme la france envahie par des cités pleines de dealers qui n'attendent que ça ! (et n'importe qui pourra dealer tranquillement.. surtout si il vient s'informer ici pour bien le faire) Il faut légaliser et c'est pas prêt d'arriver en france à cause du lobby pharmaceutique. Bonjour Je ne vois pas les choses du même œil, si tu dépénalise, tu peux dépénaliser la production a titre personnel sans forcement dépénaliser la vente etc.. Prenons un exemple, Dépénalisations pour la culture personnel a hauteur de 3 plantes par adultes du foyer, interdiction de vente, possibilité d'obtention de licence de vente agrée pour le médical. Etc, la dépénalisations est beaucoup plus souples dans son usage que la légalisation. La légalisation ne passera pas de si tôt pour les raisons que tu évoque. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) juillet 24, 2022 Partager Posté(e) juillet 24, 2022 (modifié) il y a 23 minutes, Indi-Punky a dit: 3 plantes par adultes du foyer Salut Ben pour les selectas c'est pas gagné ou alors faut viser la colloc nombreuse avec plein de non consommateur qui te refile leurs droits 😂 . Ton pacson de 12 seeds , t'en as pour l'année sinon, impec . ++ Modifié juillet 24, 2022 par Demourok 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Felix_Da_Craft 960 Posté(e) juillet 24, 2022 Partager Posté(e) juillet 24, 2022 Plop ✌️ @Lamictal ===>https://www.liberation.fr/international/europe/cannabis-recreatif-lallemagne-dit-chiche-a-la-legalisation-20220512_FW6HJX7DCNEODF5WS5JGEU4J7A/ Je connais la différence oui, c'est que perso tout assouplissement de la législation en vigueur je la prend. @Indi-Punky Pas vraiment d'accord , étant donné que l'on a que les states comme exemple de "légalisation"(et encore c'est pas au niveau du pays mais de l’état donc ça engendre d'autre soucis) du coups ça me semble biaisé . Je pense que les choses peuvent être faites autrement , pour la bière par exemple la commercialisation est encadrée et tu as le droit de fabriquer ta bière à domicile si l'envie t'en prend. Pour avoir un exemple plus pertinent il faut regarder au niveau européen et ce qui est en train de se passer en NL et DE reste a surveiller pour voir à quelle sauce on pourrait être mangé. La dépénalisation ça ouvre aussi la porte à d'autres dérive quand tu regarde en Espagne les fermes tenu par certaines mafia de l'est pour fournir les CSC ou les import du maroc ... ça règle juste le coté consommateur et selon moi les méfaits sont bien plus vaste pour penser égoïstement et ne pas voir la Big Picture. Bon ce serait quand même une belle avancée ! Concernant le Lobby Pharma il me semblait qu'un essai était en cours pour le médical (production incluse) en France, alors je sais c'est un essai fait avec le c** mais c'est un début. L'usage Adulte après c'est encore un autre débat dans lequel je vois pas vraiment ce que vient faire big pharma, mais je me trompe probablement j'ai pas toutes les datas. Je ne préfère pas jouer au devin, mais vu comme ça bouge en Europe un assouplissement arrivera tôt ou tard. Enfin c'est plus proche qu'il y a 10 ans déjà. Peace les potos, dans le fond on espère tous la même chose . Je vais surement passé pour un optimiste ou un naïf mais je préfère voire les choses comme ça ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
NicoT 27 813 Posté(e) juillet 24, 2022 Partager Posté(e) juillet 24, 2022 (modifié) Yo Perso je trouve que si déjà on calquait le système espagnol...et bien je serais content🤘 ++ Modifié juillet 24, 2022 par NicoT Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) juillet 24, 2022 Partager Posté(e) juillet 24, 2022 (modifié) Il y a 3 heures, NicoT a dit: Yo Perso je trouve que si déjà on calquait le système espagnol...et bien je serais content🤘 ++ Salut Le truc c'est que si jamais ils font un truc , ils le feront pas pour te faire plaisir ni comme t'auras envie que ce soit . Ils vont se garder le marché entre eux pour vendre de la merde a prix d'or comme ça se passe avec a peu prés tout en fait .Toute façon le médical c'est déjà verrouillé .Et si jamais y'a du récréatif , les mecs du médical qui seront déjà en place avec leur monopole médical vont tout simplement récupérer le reste . Ce sera cher donc les trafiquants ont encore de beaux jours devant eux.Quand tu vois le prix dans les csc , vu les salaires qui doit y'avoir en Espagne .... En fait le mieux ce serait qu'on nous fiche un peu la paix , qu'ils respectent un peu les droits des citoyens ... mais bon ... on sait déjà comment ça va se passer , mal . ++ Modifié juillet 24, 2022 par Demourok 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 290 Posté(e) juillet 26, 2022 Partager Posté(e) juillet 26, 2022 (modifié) Le 24/07/2022 à 14:46, Indi-Punky a dit: Bonjour Je ne vois pas les choses du même œil, si tu dépénalise, tu peux dépénaliser la production a titre personnel sans forcement dépénaliser la vente etc.. Prenons un exemple, Dépénalisations pour la culture personnel a hauteur de 3 plantes par adultes du foyer, interdiction de vente, possibilité d'obtention de licence de vente agrée pour le médical. Etc, la dépénalisations est beaucoup plus souples dans son usage que la légalisation. La légalisation ne passera pas de si tôt pour les raisons que tu évoque. Yop, tout à fait pour du perso y'a pas de soucis mais pour penser aux autres.. et pour ceux qui ne veulent pas se faire "chier" comme nous ? ils continuent d'aller dans les cités ou bien vers moi ou toi qui grâce à la dépénalisation peut en produire "un peu"? et si c'est "de la merde" la weed produite voir dangereuse ? la société à besoin de prévention !!! et en particulier les futurs probables consommateurs (ou en tout cas essayeurs dans un 1er temps..) L'usage.. mais même toi je pense que tu fumes ta weed/hasch sans même te rendre compte de "ta bêtise".. (pardon si tu vapes) au jour d'aujourd'hui on a du magnifique matériel pour le bien de notre santé = les vaporisateurs (électronique ou manuel), enfin on les a depuis des millions d'années (les modèles manuels) mais avec notre type de société "moderne" on ne peut pas expliquer aux consommateurs comment bien faire. En vaporisant = je consomme moitié moins de weed pour les mêmes effets, fini le tabac/feuille/filtre/feu/cendrier/odeurs louches../odeur de tabac sur soi/déplacements au bureau de tabac.. etc (le tabac TUE 8 personnes PAR HEURE en France..). Même Florent Pany avec son cancer des poumons a parler de sa connerie de fumer plutôt que de vaporiser le cannabis qu'il consommait depuis sa jeunesse.. et auprès de ses fans il fait ainsi de la prévention (pourtant la loi en théorie lui interdit de dire ça.. si légaliser ce serait ok). Pas de soucis pas la peine de se prendre trop la tête, chacun voit midi à sa porte comme on dit mais pour moi pour un tel problème dans la société seule des lois sérieuses nous feront avancer dans un bon sens. Regardez en Espagne c'est lamentable je trouve ainsi que beaucoup de monde autour de moi, en Hollande c'est tout juste un peu mieux Ne pas comparer le récréatif du médical c'est préférable, par exemple moi dans ma ville les hôpitaux ont un programme sérieux pour le cannabis médical depuis le début de l'année (c'est dans toute la France) c'est officiel et légal. Pour un 1er temps c'est pour les cancereux/sida/grosses maladies.. ainsi que pour l'apprentissage de la façon de faire des ordonnances. Le lobby pharmaceutique fait tout pour empêcher ça.. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Et n'oubliez pas sur les routes = ceux qui se font attrapper positif au test à la con pensez à parler avec le policier pour lui expliquer que le cannabis est BEAUCOUP MOINS dangereux que l'alcool en lui citant les statistiques de la Sécurité routière française: - l'alcool multiplie par 18 le risque d'avoir un accident mortel (https://www.securite-routiere.gouv.fr/dangers-de-la-route/lalcool-et-la-conduite) - le cannabis multiplie par 2 le risque d'avoir un accident mortel (https://www.securite-routiere.gouv.fr/dangers-de-la-route/la-drogue-et-la-conduite) (ça changera rien pour l'amende/retrait de permis mais ça va lui faire fermer un peu sa tronche de je sais tout) Pour ceux qui viennent d'en consommer y'a pas longtemps tant pis pour vous si à la prise de sang y'a trop de thc.. faut pas être trop raide ça ce comprend quand même non ? La légalisation ne ferait que du mal pour ce problème assez important ? Le 24/07/2022 à 20:47, Felix_Da_Craft a dit: Plop ✌️ @Lamictal ===>https://www.liberation.fr/international/europe/cannabis-recreatif-lallemagne-dit-chiche-a-la-legalisation-20220512_FW6HJX7DCNEODF5WS5JGEU4J7A/ Je connais la différence oui, c'est que perso tout assouplissement de la législation en vigueur je la prend. ++ Yop, je ne trouve pas ça étonnant malheureusement Bonne continuation malgré tout Modifié juillet 26, 2022 par Lamictal fotes Lien à poster Partager sur d’autres sites
Indi-Punky 18 439 Posté(e) juillet 26, 2022 Partager Posté(e) juillet 26, 2022 Hello @Lamictal Tu as je pense mal saisi le sens de ma phrase, la légalisation comme elle est vue à la française donnera un monopole d’état, comme pour le tabac.. L’intérêt de la depenalisation c'est que c'est plus souple, tu peux aborder tout les sujets tout en laissant une ouverture pour la production personnel. Ensuite tu parle de: il y a 22 minutes, Lamictal a dit: tout à fait pour du perso y'a pas de soucis mais pour penser aux autres.. et pour ceux qui ne veulent pas se faire "chier" comme nous ? ils continuent d'aller dans les cités ou bien vers moi ou toi qui grâce à la dépénalisation peut en produire "un peu"? et si c'est "de la merde" la weed produite voir dangereuse ? La depenalisation n’empêche pas la distribution de licence de vente en point agrée que ce soit médicale ou recreatif, ça cela fait partie des points a définir lors d'un possible changement. Je l'ai d'ailleurs mis dans ma phrase: Le 24/07/2022 à 14:46, Indi-Punky a dit: possibilité d'obtention de licence de vente agrée pour le médical. Etc Je vais juste rappeler une chose, mais le seul pays ou on ai du recul sur une telle situation c'est le Portugal. L’Espagne la loi est hyper flou et c'est ce flou qui permet la présence des Csc Les Pays bas c'est une tolérance pas une loi etc Le Portugal a un recul de plus de 20ans sur la dépénalisation. L'alcool, le tabac sont légalisés en France, on a vu le résultat. Citation "la légalisation consiste à rendre légale une chose qui ne l’était pas jusque-là, ou à donner un cadre légal à quelque chose ou un acte qui n’en avait pas. Dans le débat sur les drogues, cela signifierait substituer à la prohibition un système de contrôle par l’État de la production jusqu’à la vente [...]" Prof João Goulão 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) juillet 26, 2022 Partager Posté(e) juillet 26, 2022 Il y a 1 heure, Indi-Punky a dit: L'alcool, le tabac sont légalisés en France, on a vu le résultat. Salut On pourrais dire la même chose avec tout .Le problème c'est pas le tabac , ni l'alcool , ni quoi que ce soit . Le problème c'est d'en faire un business qui rapporte tellement que tu peux corrompre les autorités responsables de réguler/surveiller/encadrer tout ca . Du coup comme l'état est incapable de faire son travail , il prive le peuple de ses libertés fondamentales en échange . ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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