Guide d'utilisation des LEDs vs les HPS ou MH


Invité LittleBigMan

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Invité LittleBigMan

Introduction :

 

Avant d'aller plus loin, il me semble important de préciser que la majeure partie des technologies d'éclairage mises en œuvre dans nos cultures n'était pas prévue pour les végétaux mais uniquement pour l’œil humain.

J'imagine que les pionniers de la HPS ou de la MH ont du galérer pour définir des conditions correctes d'utilisation de ces lampes mais quelques règles simples sont rapidement arrivées.

Dix centimètres d'éloignement par centaine de watts consommée, sans refroidissement de l'ampoule, et moins avec refroidissement mais là débute les différences d'interprétation. Certains liront refroidissement là où d'autres liront refroidissement efficace ou digne de ce nom.


Dans le cadre de l'évolution 'logique' de notre époque, les LED deviennent quasiment incontournables en 2022 et le panel de choix s'est énormément élargi ces dernières années.
 

Gardons à l'esprit que certaines valeurs communiquées sont initialement destinées au confort de la vision humaine et non pas aux besoins des végétaux.

 

Suite à cette mise en place, nous ne pouvons que constater que la concurrence commerciale s'est établie autour de données techniques parfois imbuvables mais aussi par le biais d'une course à la puissance qui peut devenir gênante.

Bon nombre de charlatans se sont engouffrés dans ce qui devient un marché en pleine expansion.

 

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Le premier descriptif annonce non pas 5000 w de consommation mais de puissance restituée !

La seconde photo illustre un panneau générique vendu sous plusieurs marques. Il est censé restituer 600 w alors qu'il n'en consomme que 140.

Dans l'état actuel de nos connaissances, aucun appareil terrestre n'est capable de restituer plus qu'il n'a consommé.

 

En termes d'efficacité/prix, il existe de bien meilleurs éclairages mais le ticket d'entrée peut rebuter.


Caractéristiques horticoles d'un éclairage :

 

La quantité de photons dans le PAR, sa répartition spectrale et sa température de couleur sont quelques valeurs intéressantes lorsque l'on parle de culture.

  • La quantité de photons sur un m² et dans le "PAR" est souvent exprimée en µmol/m²/s et représente l'énergie globale (PPFD) mise à la disposition des feuilles.

Le PAR définit la bande de longueurs d'onde dans laquelle la quantité de photons est mesurée : de 400 à 700 nanomètres

 

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Sa représentation apparait la plupart du temps sous la forme d'une matrice 2D contenant la quantité de photons notée ici de 2 à 6.

La codification des couleurs indique l'impact des valeurs de chaque case.

 

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Afin de pouvoir interpréter ce relevé, il est obligatoire de communiquer la distance entre la sonde et l'éclairage, la dimension de chaque case mais aussi les conditions de mise en situation.

Y avait-il des parois ou était-ce un espace ouvert ? En cas de présence de parois, étaient-elles réfléchissantes ou au contraire noires ?

 

Prenons les couleurs dans le même sens que la représentation spectrale et le bleu aurait tendance à dire que la croissance va être faible.

Le vert indique une valeur 'moyenne' relativement correcte dans beaucoup d'environnements de culture.

Le jaune caractérise des valeurs acceptables dans un environnement presque parfait.

La couleur orangée signale un dépassement des valeurs acceptables.

Le rouge annonce une mort quasi certaine et imminente de vos plants (sauf si mais à voir plus tard).

 

Ci-dessous, une autre forme de représentation dans laquelle les valeurs sont sur l'échelle de cote (axe Z).

 

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  • La distribution spectrale met en évidence la quantité de lumière produite dans chaque fréquence et permet de classer les éclairages dans des catégories de températures de couleurs.

2700 K correspondent à une couleur "chaude" du type coucher de soleil et 5000 K, ou plus, représentent une couleur "froide" comme le soleil d'un après-midi d'été. 

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La température de couleur aux alentours des 3500 K est un bon compromis permettant d'avoir une croissance relativement rapide et une bonne floraison.

Des fréquences complémentaires peuvent venir renforcer les UV ou les IR mais sont à manier avec précaution dans l'état actuel des connaissances. 

 

D'autres caractéristiques permettent d'estimer la consommation électrique mais ne devraient pas avoir d'impact direct sur votre culture.

 

La relation simplifiée entre la chlorophylle, l'éclairage et l'atmosphère :

 

De façon très simplifiée, voici quelques illustrations :

 

Courbes d'absorption des Chlorophylles a et b d'une feuille.

 

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On colle le spectre de l'éclairage sur ces courbes et cela donne :

 

Le premier graphe = LED (~3500 K à vue de nez)  ,  les suivants = 3 HPS concurrentes pas faciles à départager mais proches des 2700 K

 

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La différence entre les LED et les HPS est très marquée sur ces graphes. Le spectre de ces LED est plus en accord avec les fréquences absorbées par la chlorophylle. Il faudrait ajouter le spectre d'une MH ou CMH pour pouvoir comparer correctement les deux types d'éclairage.

 

Le prix des LED fait oublier l'envie d'avoir un panneau pour la croissance et un autre pour la floraison comme les MH et HPS le faisaient.

Les LED du graphe ci-dessus entrent dans la catégorie des éclairages à spectre complet mais avec des extrémités à faible intensité.

Une seule puce ne peut couvrir aussi bien tout le spectre. Il s'agit d'une combinaison de puces plus spécialisées que ne l'était une ampoule MH ou HPS.

 

La courbe bleutée du graphe ci-dessous illustre la quantité maximale de photosynthèse en fonction du PAR et de l'absorption de Co2. 

Le PPFD (RAP) optimum est très souvent considéré seul alors que cette courbe montre sa relation directe avec le Co2 dans la photosynthèse.

 

Co2 vs PAR.png

 

Le glucose issu de la photosynthèse est soit utilisé directement comme source d'énergie soit stocké dans les feuilles sous forme d'amidon.  

 

Les outils de mesure :

 

Les LED émettent parfois une lumière visuellement blanche que les Luxmètres ou logiciels de mesure sur Smartphone ne savent pas interpréter correctement.
Ces appareils peuvent aider à relever des valeurs qui deviendront des points de repère pour le futur mais il vaut mieux ne pas leur faire une confiance aveugle.


Ces éclairages "pointus" nécessitent des outils de mesure tout aussi "pointus" mais il vous en coûtera parfois plus cher que l'achat de l'éclairage lui même.
Les PAR Meter ou Quantum Meter se monnaient aux alentours des 500 € minimum aujourd'hui d'où la quasi obligation d'avoir des relevés multiples et variés fournis par le fabricant.

 

L'appareil de mesure du PAR ci-dessous est l'une des références actuelles (~600 €).

 

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Les Applications de mesure de PAR se sont nettement améliorées ces derniers temps mais leur précision dépend de l'appareil et de son système d'exploitation. La précision spectrale est aléatoire et les valeurs relevées étant la plupart du temps au dessus de la réalité, vous ne prendrez pas trop de risques. La génération du smartphone impacte aussi sa précision et le plus récent sera le mieux.  

 

Je n'ai testé que deux applis IOS sur un Iphone 6 : LUX Light Meter (Free) et Light Meter Pro en version d'essai

Les résultats comparés à un MQ-500 de prêt n'étaient pas concluants.

Les mesures des applis étaient largement au dessus de la réalité mais surtout beaucoup trop liées à l'orientation du capteur du smartphone.

J'ai toujours mon Iphone 6 mais je n'ai plus le MQ-500 pour actualiser ces résultats.

 

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Les Luxmètres sont aussi capables de fournir des indications relatives à l'intensité de la lumière mais ne fourniront aucune information à propos de la distribution du spectre de l'éclairage.

 

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Ce dernier appareil de mesure étant doté du Bluetooth, vous pourrez l'utiliser en le couplant à votre "vieux" smartphone (Android seulement).

 

Enfin un petit mot relatif aux divers sites proposant des calculatrices de conversion des Lux vers un PPFD.

'Ils' proposent des convertisseurs de plus en plus élaborés mais toujours basés sur des notions techniques parfois 'pointues'.

Pour n'en citer qu'un sans le nommer :

  • première case = quantité de Lux
  • seconde case = qualification de l'éclairage et là commence le drame : suis-je face à un 3000 k haut CRI ou un 3500 bas CRI ?

 

J'imagine qu'il s'agit uniquement d'un facteur de correction dans le calcul mais quand on commence à faire la somme de toutes les approximations, l'écart final pourrait provoquer le passage en zone de diag 😱.

 

Les besoins en éclairage en fonction des étapes de la vie d'une plante :


Selon le type de végétal concerné et l'impact souhaité, la quantité de lumière nécessaire pourra être différente.

 

  • La germination des graines ne nécessite aucune lumière.
  • Dès que le plantule apparait, l'éclairer très légèrement l'aidera à s'orienter vers la lumière.
  • Les pieds mères auront besoin de plus ou moins de lumière en fonction du but recherché.

Le maintien en vie demande peu de lumière alors que le passage en croissance sera plus consommateur de photons.

  • La croissance végétative nécessite plus de lumière mais toujours de façon progressive et en relation avec les variables d'environnement.

Le bouturage semble avoir les même besoins.

  • La floraison est la plus consommatrice en photons mais durant moins d'heures par jour ( Sauf pour les plants Rudéralis ).

C'est d'ailleurs cette phase qui devrait guider votre choix vers un éclairage à la puissance adéquate (en relation avec la surface à éclairer).

 

 

Le positionnement ou le réglage d'un éclairage à LED :


Ils dépendent de plusieurs facteurs comme la nature des LED utilisées qui sont essentiellement des COB, des LED dites SMD ou un mélange des deux pour l'instant. L'agencement en une source unique ou plusieurs sources indépendantes a aussi son incidence tout comme le type de culture visée.

 

Un COB équipé d'une lentille et d'un radiateur        Une planche de SMD ou Quantum board 288                  Mélange de COB et de LED 3 w

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Les LED actuelles, couplées à des alimentations à découpage, offrent souvent bien plus de possibilités de réglages.

Il est possible de faire varier l'intensité de l'éclairage pour l'adapter aux besoins de la culture.

Si l'on ajoute à cette intensité variable les différentes hauteurs possibles de l'éclairage ou encore l'inclinaison des sources lorsqu'il y en a plusieurs, nous sommes face à une infinité de combinaisons.

Il n'existe pas de règles simples parce que quasiment rien n'est linéaire dans les calculs relatifs à la puissance variable d'un éclairage.

Une alimentation variable aura des caractéristiques relativement linéaires à condition que le potentiomètre (idem en pilotage PWM ou via voltage) associé soit, lui aussi, linéaire.

Une LED non refroidie aura une courbe de type logarithmique de son efficacité lumineuse et sans notion d'infini : elle aura claqué bien avant

Enfin le faisceau lumineux répond à des lois physiques incontournables sur terre qui limitent les possibilités envisageables.

 

A titre indicatif, voici quelques valeurs pour vous aider à positionner ou régler l'éclairage en fonction des stades de croissance des plants.

Ces valeurs sont assez conservatrices et vous pourrez les adapter au fur et à mesure en fonction de votre expérience.

 

Plantule, jeune pousse ou clone = environ 6500 Lux ou 100 µmol/m²/s.

Si le plant file, augmenter les valeurs d'éclairage de 10 à 15 % est un bon départ. S'il continue à filer autant, vous pouvez réappliquer la même augmentation 24 heures après la première.

 

Croissance végétative = entre 7000 et 35000 Lux ou 110 à 560 µmol/m²/s en suivant la croissance du plant.

La première valeur est liée au tout début de la croissance végétative et la dernière s'applique à la période juste avant le passage en floraison.

La croissance végétative débute à peu près lorsque le plant commence à avoir des feuilles à 5 doigts. Ce jalon est à préférer à l'âge du plant parce qu'il est indépendant d'éventuels problèmes ayant pu ralentir la croissance.

Comme lors de la phase précédente, il est possible d'influer sur l'étirement des plants en leur donnant plus ou moins de lumière mais toujours avec de la douceur et de la progressivité dans les variations.

 

Floraison = de 35000 à 50000 Lux ou 560 à 800 (*) µmol/m²/s.

La période de floraison est la plus gourmande en éclairage et se gère aussi de façon progressive. Procéder par palier permet à la plante d'avoir du temps pour réagir et vous permet d'adapter l'éclairage aux symptômes visuels.


Si vous appliquez ces valeurs, cela donne une base qui pourra largement évoluer tout au long de vos cultures en fonction de :

  • le phénotype et génotype des plants
  • l'arrosage
  • la nourriture
  • la température
  • le taux d'humidité
  • l'aération
  • la ventilation  

 

A condition de tenir un journal de bord et d'y noter toutes ces valeurs, vous pourrez ensuite certainement revoir progressivement l'éclairage à la hausse mais vous ne prendrez pas trop de risques.

Vous verrez bien d'autres valeurs soit dans les catalogues des fournisseurs soit dans des JDC ou même sur certains sites de culture.

Il est possible qu'elles soient correctes mais ces valeurs sont souvent associées à un environnement de culture presque parfait.

 

Si vous avez déjà des références ou des repères de culture avec des HPS, Fluo compact, tubes ou autres, les LED chaufferont certainement moins que les MH/HPS et plus que les CFL ou Tubes. Cette chaleur moins élevée que les HPS ne veut pas dire que l'on peut approcher plus les LED. A puissance équivalente les LED devront être plus éloignées qu'une HPS ou MH. Par rapport aux CFL ou tubes phosphorescents, la température et la quantité de lumière seront bien plus élevées et demanderont obligatoirement un éloignement des cimes.

 

Même si vous disposez du fameux appareil de mesure à 600 €, la réaction des plants reste le meilleur indicateur de positionnement ou de réglage de votre luminaire. La réponse d'un plant sain est impartiale : je suis bien ou pas !  

 

(*) 800 µmol/m²/s est une valeur passe partout et 1000 µmol/m²/s sont acceptables uniquement dans un environnement de culture proche de la perfection. 

Il est possible de dépasser ces valeurs dans des conditions extrêmes de taux de particules de Co2 et de températures mais cela devient délicat à gérer sans automate.

L'ajout de Co2 dans un habitat n'est pas à prendre à la légère.   

 

Divers symptômes :

 

Les plantules au premier plan filent chercher la lumière. Un éclairage légèrement plus puissant leur aurait permis de s'élargir. 

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Les feuilles ci-dessous sont brûlées par un excès prolongé de lumière.

La chlorophylle disparait peu à peu, les feuilles sèchent littéralement et deviennent cassantes.

Il ne s'agit pas d'une carence mais d'une dépigmentation.

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Une fleur ( ou un fruit ) touchée elle aussi par une dépigmentation provoquée par un sur-éclairage.

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Le site regorge de photos de plants sains mais êtes-vous allés voir le musée des horreurs ? 

 

C'est par ici : Le musée des horreurs

 

 

Epilogue :

 

Ces quelques éléments techniques et visuels devraient vous permettre de choisir un éclairage en fonction de vos besoins.

Ne vous laissez pas envoûter par les critères techniques tels que le Gr/w, l'efficacité ou encore le rendement d'un luminaire car ce ne sont que des "valeurs" commerciales dont l'impact sur votre culture n'est ni garanti ( pour le Gr/w ), ni suffisamment décrit ou détaillé pour en mesurer l'importance.

L'éclairage pourrait avoir une efficacité et un rendement redoutables tout en étant totalement en dehors du spectre d'assimilation des plantes.

 

En complément de cet écrit, vous trouverez des sujets techniques regroupant énormément d'explications bien plus poussées.

Les Journaux De Culture sont aussi de très bonnes références à lire et les étiquettes permettent de cibler votre recherche pour trouver un environnement similaire au votre. 

 

Les valeurs citées ici sont volontairement conservatrices car il n'existe pas de règle relativement simple telle que nous en avions avec les HPS ou MH.

Elles sont améliorables en fonction des valeurs environnementales de votre culture d'où l'intérêt de tenir un cahier de bord complet car il deviendra votre support de comparaison.

 

Résistez au chant des sirènes et prenez soin de vous !

 

Lexique :

 

On va commencer par un petit jeu parce que je me dis que si vous êtes arrivés là et bien vous méritez bien un petit moment de détente :

 

Est ce que le "Yeld" vous parle ?

On va dire que oui et que pensez vous de certains textes racoleurs de vendeurs peu scrupuleux annonçant un 2.5 grs/w ?

Le gagnant aura le droit de demander au revendeur en question un remboursement intégral si le Yeld n'est pas atteint. 

 

Yeld (gr/w) = on suppose déjà qu'il s'agit de w consommé et pas de puissance de l'éclairage et là je dis : autant jouer au loto = on a plus de chance de gagner.

LED = Light Emitting Diode ou DEL = Diode ÉlectroLuminescente

PAR = Photosynthetically Active Radiation ou RAP = rayonnement photosynthétiquement actif

Les longueurs d’onde qui constituent le PAR sont comprises entre 400 et 700 nm.

 

PPF = Photosynthetic Photon Flux ou FPP Flux de Photons Photosynthétiques en µmol/s

PPFD = Photosynthetic Photon Flux Density ou DFPP = Densité du Flux de Photons Photosynthétiques  µmol/s/m²

DLI = Daily Light Integral ou QLJ = Quantité de Lumière Journalière mol/jour/m²

Efficiency = Photons quantity produced per joule = Efficacité Radiométrique – quantité de photons PAR délivrée par Watt consommé exprimée en µmol/J

PPE = Photosynthetic Photon Efficacy  μmol s–1/w

 

Lumens = Unité SI de flux lumineux équivalant au flux lumineux émis dans 1 stéradian par une source ponctuelle uniforme placée au sommet de l'angle solide et ayant une intensité de 1 candela

Candela = Unité de mesure d'intensité lumineuse équivalant à l'intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540 × 1012 hertz et dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian

LUX = Unité SI d'éclairement équivalant à l'éclairement d'une surface qui reçoit normalement, d'une manière uniformément répartie, un flux lumineux de 1 lumen par mètre carré.

 

 

Sources et liens intéressants :

 

Il existe énormément d'informations disponibles en Anglais et nettement moins en Français mais des sous titres sont disponibles 😉.

 

Echanges entre Bruce et Shane de Migro : Bruce's interview by Shane

L'influence de l'éclairage sur les plants mais aussi les autres variables : Bruce - Plant Growth and Development

 

Le patron d'Apogee vulgarisant pas mal de notions employées ici : Bruce - PAR, PPF, PPFD & PFD explained

Couplage BT entre un smartphone Android et le luxmètre de cet article : Migro - couplage Bluetooth du Luxmètre et de votre smartphone

Le Co2 uniquement pour information dans le but de comprendre son utilisation : 12298_2008_Article_27.pdf

 

 

 

 

 

 

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  • 3 semaines après ...

Hey

 

Excellent condensé. Il en aidera plus d'un, c'est certain !

 

Bruce il dit pas qu'on peut monter le ppfd a 1000 voir plus sans Co2 ?

700 ça me paraît léger.... Même si comme tu le dis, l'observation est plus parlante.

 

En tout cas, c'est un bon guide.

Modifié par Beddy
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Invité LittleBigMan

Salut @Beddy,

 

Il y a 10 heures, Beddy a dit:

Bruce il dit pas qu'on peut monter le ppfd a 1000 voir plus sans Co2 ?

 

Si mais sous certaines conditions que l'on a tendance à vite oublier 😉 pour ne retenir que le nombre.

Il ne faut pas oublier que le gars dirige un département de recherche universitaire aux US et dispose de moyens pour faire ça.

Je ne l'ai pas mis dans le texte mais la vidéo qui explique ce qui se passe en surface mais aussi en sous sol illustre simplement les interactions entre les différents paramètres.

 

Ce tuto, s'il le devient un jour, est pour vous mais aussi pour moi.

S'il y a des erreurs ou des points à approfondir, c'est le moment de vous lâcher 😎.

 

Il s'agit plus de répondre à bon nombre de questions assez courantes mais aussi de rafraichir un peu le sujet des LED qui deviennent omniprésentes ces derniers temps.

 

@+

 

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Bonjour,

Très beau travail @LittleBigMan !

C'est vraiment génial !

Pour moi il manque seulement une choses, une petite illustration du genre :

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On en apprends des choses dans ce topic, ça fait du bien ;)

Merci pour tout :plus:

Edit: ajouter la formule permettant de définir combien de Watt sont nécessaires pour X surface peut-être utile également ?
(on retrouve souvent cette question)

++

Modifié par bonzionay
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Invité LittleBigMan

Salut @bonzionay,

 

Merci :respect:.

 

J'avais envisagé d'intégrer une illustration du genre mais je suis partagé d'où l'intérêt de ces échanges.

Je vois ce tuto comme étant une entrée en matière qui pourrait très bien être suivie d'un chapitre plus avancé.

 

Dans les pour, cela élargit le spectre au delà du PAR et met des étiquettes visuelles sur les différents UV et IR.

Le contre : je pense qu'il faut éviter d'aller sur ce sujet tant que la base n'est pas acquise

 

Il est envisageable de collecter ici les souhaits pour un futur volet si cela vous intéresse.

Pour aller plus loin, il faudrait que chaque personne ayant des connaissances approfondies fournisse des infos pour qu'elles soient compilées.

Après, je me dis que tout le monde n'a pas les même attentes 😉 et j'évite d'aborder les sujets sur un plan trop technique sinon il va y avoir des décrochages.

 

il y a 48 minutes, bonzionay a dit:

ajouter la formule permettant de définir combien de Watt sont nécessaires pour X surface peut-être utile également ?

 

Je vais l'intégrer mais en précisant la date et le contexte.

C'est la même approche en fait. Je conçois cette simplification mais elle est tellement liée à l'avancement de la technologie qu'il faudrait la remettre à jour très souvent ou à chaque avancée. Dans ma tête, annoncer une puissance en W inverse la représentation des besoins des plants et ne tient pas compte de l'efficacité de l'éclairage.

 

Comment faire comprendre que 30 W de LED d'un éclairage fantaisie comme les ampoules à télécommande et 30 W de LED de puissance n'auront pas le même impact sur les plants?

Je ne parle même pas de LED Horticoles parce que je pense qu'elles n'existent tout simplement pas : le gros du marché reste destiné à l'éclairage pour nous et pas pour les plantes

 

La composition de l'éclairage peut être orientée horticulture mais la recherche dans le domaine des LED ne me semble suivre cette orientation. 

 

@+

 

 

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Invité Polopot

Yo !

Bravo pour ce super(be) guide que j'ai failli louper ! :)

 

Il y a 1 heure, LittleBigMan a dit:

 

Comment faire comprendre que 30 W de LED d'un éclairage fantaisie comme les ampoules à télécommande et 30 W de LED de puissance n'auront pas le même impact sur les plants?


Pour moi, et pour cette très exacte raison, la notion de W n'a plus de sens dans les LED.  Comparer des HPS de 400W et 600W avec un réflecteur alu, c'était facile et évident, même tailles, même formes, même techno, etc. Pour les LEDs tu as très bien explicité pourquoi la comparaison en Watts n'a pas de sens, trop de technos, de form factors, etc etc.
Par contre ça soulève la question, que reste t'il comme moyen "facile" (ie, pas hors de prix comme la mesure du PAR :( ), ben j'ai l'impression que le luxmètre reste la moins pire approximation possible !

Merci encore pour ton guide qui en aidera probablement plus d'un !

++


 

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Invité LittleBigMan

Salut @Polopot,

 

Il y a 1 heure, Polopot a dit:

Merci encore pour ton guide qui en aidera probablement plus d'un !

Merci à toi aussi parce que du coup vous avez énormément participé à l'élaboration de ce guide.

D'une part, c'est une espèce de compilation entre mes recherches pour fabriquer un éclairage et d'autres part un condensé des échanges sur les topics d'éclairage ou diags ou encore les demandes de viabilité.

 

Je pense que tu as, ou auras bientôt, de quoi écrire un volet résumant tes essais en tous genres.

 

Il y a 1 heure, Polopot a dit:

Par contre ça soulève la question, que reste t'il comme moyen "facile" (ie, pas hors de prix comme la mesure du PAR :( ), ben j'ai l'impression que le luxmètre reste la moins pire approximation possible !

 

Alors oui sur un plan purement technologique. Oui parce que le capteur du luxmètre à 20 balles est nettement meilleur que la cellule photoélectrique de mon Iphone 6 : rappelez-moi le prix d'un Iphone ? 😉

 

Une autre option consisterait à dire que les vendeurs ou fabricants d'éclairages "horticoles" devraient en publier les caractéristiques utiles.

Certains sont présents ici mais ne sont sollicités que sur deux axes : je suis content ou pas

C'est un peu dommage alors que des demandes concrètes pourraient sortir d'ici : dis Monsieur Trucmuche, en plus d'organiser un concours pour faire connaitre tes produits, tu pourrais pas nous demander ce qui nous ferait vraiment plaisir de voir sur la prochaine gamme de produits ? 

Là perso, je demanderais non pas des IR ou des UV mais des cartes de PPFD à toutes les hauteurs et intensités possibles ou alors que l'on m'écrive que pour avoir un PPFD de 500, je dois placer l'éclairage à telle hauteur et à telle puissance.

Encore perso, j'estime être en droit de demander ces informations lorsque je lâche un billet de 200 ou de 500 € : pas vous ?

 

Dernier moyen et je ne cache pas qu'il reste mon favori : la lecture des plants dans le sens où tu pousses un peu et tu attends la réponse et ainsi de suite = la méthode empirique en fait

 

Il en existe encore un autre mais hors de notre portée : l'outil de mesure du taux de chlorophylle dans les feuilles mais nous revenons sur la technique 😉

 

@+

 

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Invité Polopot
il y a une heure, LittleBigMan a dit:

Une autre option consisterait à dire que les vendeurs ou fabricants d'éclairage "horticoles" devraient en publier les caractéristiques utiles.


Re- Toutafay, et d'ailleurs même si on regarde directement du coté des fabricants de LEDs dites "horticoles" (OSRAM on vous voit 👀), on retrouve dans les datasheets des valeurs en lumens et zéro PPF... Pour une led horticole ça la fout mal non ? Comme tu le disais c'est (surtout) du marketing !
(Y'a bien Samsung qui lâche un peu d'info sur ses LM301H)
 

 

il y a une heure, LittleBigMan a dit:

Dernier moyen et je ne cache pas qu'il reste mon favori : la lecture des plants dans le sens où tu pousses un peu et tu attends la réponse et ainsi de suite = la méthode empirique en fait


Une paire d'yeux et quelques neurones qui se connectent, on a pour l'instant pas fait mieux ! 🤣

++

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RE!
 

2 hours ago, Polopot said:

on retrouve dans les datasheets des valeurs en lumens et zéro PPF...


Tout dépend la gamme et les couleurs je dirais ...

Par exemple pour la Square Hyper Red on a bien quelques informations à ce sujet :

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Les quelques couleurs qui ne font pas partie du spectre "horticole" de chez OSRAM, n'ont effectivement aucun PPF...

C'est d'ailleurs la dessus que LED-TECH se basse pour leurs applications.

Edit: reste à savoir identifier quel BIN ton système intègre :siff:

++

Modifié par bonzionay
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Invité LittleBigMan

Re,

 

Il y a 2 heures, Polopot a dit:

Y'a bien Samsung qui lâche un peu d'info sur ses LM301H

 

Samsung est le fabricant ou le fournisseur des LED. Il publie des specs destinées aux intégrateurs, un peu à la mode informatique, mais ne sait pas comment ses puces seront utilisées. A mon sens, ce n'est pas à Samsung de communiquer ces infos mais à celui qui les a assemblées et vend son éclairage.

 

Je n'imagine même pas le coût du passage dans un labo spécialisé dans la qualification des éclairages et je ne parle pas d'Apogee.

Pourtant cela devrait être obligatoire pour que la concurrence soit basée sur des relevés indépendants et fiables.

 

Avez-vous parcouru quelques tests indépendants sur le Net ? Quasiment aucun test ne confirme les valeurs publiées par les fabricants et quelle que soit leur origine 😉.

Qui va aller porter plainte contre un fabricant pour divulgation de fausses informations ?

Ben uniquement les ressortissants d'un pays où la culture de la fraise est légale :jesors:.

C'est pour ça que j'écris souvent que c'est un marché faussé ou de faussaires : qui va oser franchir le premier la barre du Yeld de 2,5gr/w ?

 

@+

 

 

 

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Invité LittleBigMan

Salut @bonzionay,

Le 16/02/2022 à 09:22, bonzionay a dit:

une petite illustration du genre :

 

Fait avec une version Française mais je ne cherche vraiment pas à inciter les cultivateurs dans le sens des UVC.

Tant qu'il reste encore un peu d'Ozone, ces fréquences ne sont pas censées arriver sur terre et elles peuvent être très nocives pour notre peau : à minima

Pour les IR, je cherche encore à savoir à quelle fréquence max couper avant que la chaleur ne prenne le pas sur la puissance.

Je n'ai pas fini de lire l'aspect fréquence vibratoire de la chlorophylle en fonction des IR et cela devient quand même un peu pointu 🤔

 

@Abelz pourrait peut être nous faire profiter de ses avancées en la matière ?

 

Pour les Watts par feet², je cherche encore où le mettre et surtout comment l'exprimer pour faire comprendre que c'est une coutume des 2020 et pas gravé dans le marbre.

 

@+

 

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Invité Polopot
Il y a 1 heure, LittleBigMan a dit:

Pour les IR, je cherche encore à savoir à quelle fréquence max couper avant que la chaleur ne prenne le pas sur la puissance.


Re- Heka avait l'air de dire qu'au delà de 730nm pour le canna ça ne servait plus à rien. Généralement on te vends du 710-740nm sur les panneaux.
Y'a aussi du 850, 940, 1050nm pour les caméras de sécurité.

Mais déja, on peut se demander ou commence les infrarouges ? (700-780nm selon CEI ou ISO, ça en fait de la marge !)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Infrarouge

J'ai acheté du 850nm et c'est dans ma longue liste de tests à réaliser, j'aurais p-ê un éclairage (lulz) à apporter là dessus bientôt 😛

++

Modifié par Polopot
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Invité LittleBigMan

Salut @Polopot,

il y a 36 minutes, Polopot a dit:

Re- Heka avait l'air de dire qu'au delà de 730nm pour le canna ça ne servait plus à rien. Généralement on te vends du 710-740nm sur les panneaux.

 

De mes lectures j'ai retenu deux choses ( 4 neurones ? 😎).

La première est basée sur le spectre que je qualifierai d' "énergétique" : environ de 400 à 700 nm

  • bleu = il fait beau et la fin de la saison est encore lointaine donc je prends mon temps pour fabriquer une ossature solide (ie en largeur)
  • rouge = soit on me fait de l'ombre, soit c'est l'automne (la cigale a fini de chanter) donc je pousse comme une folle pour augmenter ma capacité à produire des graines

l y a des proportions entre les deux couleurs pour déclencher ces signaux simples et il semblerait qu'il y ait d'autres fréquences qui conditionnent des interrupteurs.

En dehors de ces fréquences, les études tendent à montrer que les plants les reçoivent, les interprètent mais pas comme de l'énergie mise à profit pour pousser ou fleurir mais comme des signaux purs cette fois-ci.

 

Pour les UV, je ne sais pas s'il s'agit de signaux ou bien d'agents provocateurs d'une défense sous forme de production accrue de THC.

Pour les IR, un consensus tend à dire que ce serait tout simplement une espèce de déclencheur d'aiguillage orientant le plant vers la floraison : J'ai toujours besoin d'énergie mais pour former les graines et non plus l'ossature 

 

Ces aspects me semblent plus intéressants pour la compréhension de certains mécanismes que pour une implémentation pilotée dans nos cultures.

Par contre à partir de là je déclare forfait parce que cela prend un temps fou à approfondir et l'incidence me semble vraiment ne pas en valoir la peine.

 

J'ai aussi mon élevage de chats à fouetter 🍼

 

@+

 

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Invité LittleBigMan

Re,

il y a 15 minutes, Polopot a dit:

Tu es de la famille de Kurt Zouma ? 😛

Un cousin très éloigné parce qu'il a la jambe longue :jesors:

 

Je me laisse encore une semaine de lecture et puis j'arrête d'alimenter cette course à l'armement : je dois enlever le salpêtre de ma troglodyte 

 

@+

 

 

 

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Bonjour !

 

super job LittleBigMan ! :supair:

 

histoire de pinailler je rebondi la dessus

Citation

Le prix des LED fait oublier l'envie d'avoir un panneau pour la croissance et un autre pour la floraison comme les MH et HPS le faisaient.

c'est plus simplement la nécessité, qui fait oublier cette envie, c'est le coté franchement déséquilibré des lampes qui l'a crée ce "besoin" rien d'autre  ...

un regard spécifique cro/flo sur le besoin lumineux des plantes est obsolète et sans objets, avec les leds aujourd'hui ...

je pense plutôt qu'il convient aujourd'hui de choisir un équilibre spectral qui conviens au format souhaiter pour les plantes au finale.

sous les leds la culture est plus lisse globalement, les plantes ne répondent pas comme sous les lampes, la bascule cro/flo est plus "linéaire" avec un stretch moins évident ...

par exemple, j'ai remarquer ici, que sur mes cro longue (>50J) le stretch commence avant le changement de photopériode,

dans le sens ou la vitesse de croissance augmente de plus en plus jusqu’à atteindre le rythme qu'elle gardera après le changement de photopériode jusqu’à l'induction florale .

 

sinon je vous laisse a vos élucubrations autour des couleurs et de leurs interactions, a l’évidence vous être loin, mais très très loin du compte :siff:

on peu trouver ici sur cw, les propos a ce sujet de l'ami @Condensa, (probablement le sachant le plus avancer de notre communauté ici), vous aller vous rendre compte a quel point vous êtes gravent dans les choux ...

 

(edite: oops excusez moi les amis, je suis en mode ronchon :blush:)

 

@+

 

Modifié par Heka
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Yo les Allumés

 

il y a 16 minutes, Heka a dit:

edite: oops excusez moi les amis, je suis en mode ronchon

 

Je vois rien de ronchon là dedans !!

 

En tout cas perso, je sais que tu ne tiens aucuns intérêt au fameux "booster".....et tu sais quoi..., Et bien plus le temps passe et plus je doute de leur véritable effets . Tous est question de hauteur/puissance/disposition...

 

Quand je vois qu'à une période il se vendait des plaquettes avec 4 LEDs dessus et deux trois composants et hop ça améliore la Floraison 🤔😅🤘🤣🤣🤣... , Ça fera 49€💰

 

Bref je suis pas ronchon moi mais tet un peu quand même 🙊

 

++

Modifié par NicoT
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