C’est un message populaire. mrpolo 7 743 Posté(e) août 25, 2021 C’est un message populaire. Partager Posté(e) août 25, 2021 Député écologiste (LFE) de Gardanne, François-Michel Lambert ne supporte manifestement plus les propos du ministre de l'Intérieur dans le débat sur la légalisation du cannabis. François-Michel Lambert. Photo DR Hier encore, sur France Info, Gérald Darmanin parlait "d'insulte" et de "défaite morale" au sujet de "la légalisation de la drogue". Et évoquait "des caïds et des voyous vivant avec 100 000 euros d'argent liquide par jour". Suffisant pour pousser le député gardannais à "porter plainte pour diffamation contre Gérald Darmanin : être pro-légalisation du cannabis ce n'est ni lâche, ni insultant, c’est au contraire responsable, car c’est la seule voie de réussite en matière de lutte contre l’insécurité due au cannabis", indique le membre de la mission parlementaire mandatée sur la question et auteur d'une proposition de Loi. "Les arguments avancés sont très souvent malhonnêtes, relèvent davantage de la Fake News que d’un débat sérieux", ajoute-t-il, assurant que "le 'salaire' d’un trafiquant de cannabis oscille entre 2 400 et 9 000 euros par mois, très très loin des 100 000 euros par jour avancés par Gérald Darmanin". François-Michel Lambert envisage de se baser sur la loi "Fake news" pour "demander la fermeture du compte twitter" du ministre de l'Intérieur. Source: laprovence.com 9 3 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) août 27, 2021 Auteur Partager Posté(e) août 27, 2021 Des Etats sont-ils revenus sur la légalisation du cannabis, comme l’affirme Darmanin ? {"default":{"load":"default","w":"80","h":"53","src":"//img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AANNtjC.img?h=533&w=799&m=6&q=60&o=f&l=f&x=2182&y=1640"},"size3column":{"load":"default","w":"62","h":"42","src":"//img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AANNtjC.img?h=417&w=624&m=6&q=60&o=f&l=f&x=2182&y=1640"},"size2column":{"load":"default","w":"62","h":"42","src":"//img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AANNtjC.img?h=417&w=624&m=6&q=60&o=f&l=f&x=2182&y=1640"}} © LOIC VENANCE Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le 28 mai à Nantes. Question posée le 25 août par Anonyme. Gérald Darmanin ne s’en est jamais caché : il est en guerre contre le cannabis, cette «merde» selon les mots répétés du ministre de l’Intérieur. Le 19 août sur BFM-TV, un journaliste lui fait remarquer que des Etats ont tout de même légalisé cette drogue. «C’est un échec», répond Darmanin. «Si c’était un échec, ils seraient revenus dessus», estime son vis-à-vis. Et le ministre de l’Intérieur d’asséner : «Mais une grande partie de ces Etats et l’opinion publique reviennent sur ces légalisations !» Vous nous interrogez sur cette affirmation. Elle est erronée, selon plusieurs sources spécialisées dans la législation autour de la drogue. «Il faudrait remonter à la décolonisation de pays comme le Maroc», s’amuse maître de conférences en droit privé Yann Bisiou. Aux mains de régies publiques françaises pendant des années, ce marché était devenu illégal dans les années d’accession à l’indépendance du pays. Autre exemple évoqué par Yann Bisiou : «Dans les années 70 aux Etats-Unis, dans certains Etats, la consommation était relativement tolérée, de fait mais pas légalement, avant que Reagan, devenu Président, ne s’y oppose.» Il s’agissait, selon le maître de conférences, d’un mouvement de tolérance mais pas de légalisation, qui n’a alors jamais abouti à l’écriture d’une loi autorisant la consommation récréative. «Personne n’est revenu sur la loi une fois en vigueur» Une autre source, très au fait de la production et de la législation des stupéfiants dans le monde, complète : «Des pays ont du mal à légaliser, malgré les promesses, mais personne n’est revenu sur une telle loi une fois en vigueur.» Parmi les pays qui ont légalisé l’usage récréatif de la marijuana, on trouve notamment l’Uruguay, le Canada, ou encore plusieurs Etats américains comme la Californie ou le Colorado. Contacté, le cabinet de Darmanin n’a jamais précisé à CheckNews à quels pays faisait référence le ministre. Pas plus qu’à France Inter, qui est parvenu à la même conclusion que nous. Nos interlocuteurs relèvent toutefois que certains pays ont bien hésité sur le sujet de la dépénalisation. Celle-ci signifie, au sens large, une diminution (voire une suppression) des peines encourues par les producteurs, les vendeurs et les consommateurs. Alors que la légalisation revient à donner un cadre légal à la production, la vente et la consommation. Ainsi, certains pays ont d’abord en diminuant les peines infligées avant de durcir le ton. «Comme le Royaume-Uni ou l’Italie, nous confie la source citée plus haut, à chaque fois sous l’influence de gouvernement conservateur.» Même tendance en Espagne, remarque Yann Bisiou, passée d’un «système très tolérant à une réponse plus contraignante entre les années 80 et 90, puis à partir de 2015». Notre interlocuteur détaille : «La “légalisation” n’a jamais été complète, elle ne concernait que l’usage, la possession et la culture pour usage personnel et le partage de cannabis entre usagers dans le contexte des cannabis social clubs. Le pays n’est pas revenu à un système prohibitionniste, il a, en revanche, accru ses efforts dans la lutte contre le trafic.» Source: msn.com 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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Ex-UFCM-I Care 9 212 Posté(e) août 30, 2021 Partager Posté(e) août 30, 2021 Hey Réponse de la FA (Fédération Addiction) à Mr D. @+ Cannabis : « Derrière la fumée » d’une campagne de prévention… de la communication gouvernementale ? La campagne « Derrière la fumée » lancée par le gouvernement le 22 août se présente comme une « campagne de sensibilisation » sur « les conséquences de la drogue la plus consommée en France ». Construite sans concertation, déconnectée des réalités des consommations, cette campagne semble malheureusement plutôt relever d’une communication politique que de la prévention. De la fumée qui conduit à des policiers en action : la « grande campagne de sensibilisation pour alerter sur les conséquences » du cannabis annoncée dès avril 2021 par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et dévoilée le 22 août semble surtout vouloir mettre en évidence l’action purement répressive du gouvernement et du ministre. En choisissant d’attribuer au cannabis la responsabilité du décrochage scolaire ou de la souffrance psychique des jeunes, la campagne travestit une réalité bien plus complexe qui appelle des réponses globales et non exclusivement répressives. Ainsi, en représentant les consommateurs de cannabis comme des personnes irresponsables voire délinquantes, le gouvernement renonce à s’adresser à eux pour faire œuvre de prévention : il choisit malheureusement une campagne de pure communication cherchant à rappeler les positions sécuritaires du ministre de l’Intérieur. Une campagne qui n’a fait l’objet d’aucune concertation La campagne « Derrière la fumée » n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les professionnels de l’addictologie. Les situations qu’elle présente sont déconnectées des situations réelles de consommation. Au-delà des positions des uns et des autres sur le statut légal du cannabis (rappelons que la prohibition n’empêche pas les Français d’être les plus gros consommateurs d’Europe), une campagne de sensibilisation sur les dangers des drogues suppose de partir de la réalité des usages et du vécu des consommateurs. Par exemple, le décrochage scolaire et la souffrance psychique des jeunes peuvent être aussi des causes d’entrée dans les usages de cannabis qui aggravent en retour le problème initial. Les réponses préventives doivent donc être globales… L’approche uniquement sécuritaire ne peut que manquer l’objectif de sensibilisation pourtant affiché. Une fois de plus, une occasion manquée de travailler de façon concertée et globale sur ces enjeux complexes. Les approximations du ministre de l’Intérieur ne sont pas sans conséquences Parallèlement à cette campagne, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin multiplie les propos inexacts (sur « les voyous qui gagnent 100 000 € par jour », sur les États qui seraient « revenus sur la légalisation » du cannabis) voire outranciers sur la question des drogues, balayant les études et données probantes sur la question. S’il ne nous appartient pas de nous prononcer sur la stratégie politique poursuivie par le ministre, nous alertons le gouvernement sur le fait que ce type de déclarations reposant sur la simplification, la peur et la stigmatisation prend le risque de décrédibiliser lourdement le message global des pouvoirs publics sur la question des drogues. https://www.federationaddiction.fr/communique-cannabis-derriere-la-fumee-dune-campagne-de-prevention-de-la-communication-gouvernementale/?fbclid=IwAR1Rbqods7cSKfdFp9QZN5U1KkOhqDmObvMjlo8P3c8k6lRWL_sNHv_q3tk 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Noee 36 Posté(e) août 31, 2021 Partager Posté(e) août 31, 2021 (modifié) De la propagande pure et dure comme le dernier spot TV. A côté de la plaque encore une fois. Je ne comprend plus l'intérêt de ce matraquage à contre courant de la tendance européenne et mondiale. Est-ce qu'ils visent l'électorat, est-ce qu' ils préparent le terrain de la légalisation pour faire volte face dans quelques mois quand l'opinion "pour" sera majoritaire ? Est-ce que les débouchés économiques ne sont pas intéressants face à la situation actuelle ? Est-ce que les lobbys alcool et pharmaceutique ont des billes à perdre ? https://addictions-france.org/articles/derriere-la-fumee-du-cannabis-campagne-de-prevention-ou-communication-gouvernementale/ Modifié août 31, 2021 par Noee Lien à poster Partager sur d’autres sites
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