mrpolo 7 743 Posté(e) mai 30, 2020 Partager Posté(e) mai 30, 2020 L’amende forfaitaire pour sanctionner l’usage de cannabis et de cocaïne sera expérimentée à Rennes, début juin. Le consommateur de stupéfiants recevra un procès-verbal électronique et aura une inscription à son casier judiciaire. L’amende forfaitaire de 200 € sera bientôt mise en place sur le ressort du tribunal judiciaire de Rennes. | REUTERS L’expérimentation de l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants, prévue initialement fin 2019 – début 2020, a été repoussée. Elle se mettra en place « entre le 3 et le 16 juin », a indiqué le procureur de Rennes Philippe Astruc, ce vendredi 29 mai 2020, lors d’un point presse. Les forces de l’ordre qui constateront un usage illicite de stupéfiants dresseront un procès-verbal électronique au contrevenant. L’amende forfaitaire est fixée à 200 €, « 150 € si elle est payée dans les quinze jours ». Il est prévu une majoration à 450 €, en cas de non-paiement dans les délais. Responsabiliser les clients L’expérimentation concernera l’usage de cannabis et de cocaïne (la quantité sera fixée prochainement). En plus de l’amende, le contrevenant aura une inscription à son casier judiciaire. à lire aussi ->Usagers de drogues fichés dix ans : L630 condamne et propose un recours devant le Conseil d’Etat L’objectif est de cibler les consommateurs de drogue qui créent la demande. « Le temps est venu de responsabiliser les clients. Ceux qui achètent de la drogue sur un point de deal ne commettent pas un acte anodin. Ils participent à tout un écosystème et alimentent les réseaux criminels », argumente le procureur, qui espère un effet dissuasif, à l’image des radars au bord des routes. L’expérimentation durera deux mois, « un bilan sera dressé fin août ». Créteil, Reims et Lille font également partie des tribunaux judiciaires qui vont expérimenter ce nouvel outil. Nathalie FLOCHLAY. Source: ouest-france.fr à lire aussi ->Italie: « je cultive » du cannabis pour limiter les effets de la crise et démanteler le marché noir 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) mai 31, 2020 Partager Posté(e) mai 31, 2020 Salut C'est bizarre quand on lit l'article on dirait que tous les consommateurs alimentent les trafics . Bref vous voyez ou j'veux en venir . Pourquoi on tape dans le tas parmi les consommateurs alors que c'est le trafic qui est ciblé ? En plus il me semble que s'en prendre aux consommateurs n'ait pas la bonne solution et que ça a déjà été démontré ? Encore une histoire de pognon dont nous seront les dégâts collatéraux parce que l'état ne vise pas au bon endroit. ++ 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Heka 5 674 Posté(e) mai 31, 2020 Partager Posté(e) mai 31, 2020 plop! cool! ils ont trouver encore un moyen de rincé les gens, quel beau Pays ? @+ 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Baron Vert 584 Posté(e) mai 31, 2020 Partager Posté(e) mai 31, 2020 Salut, le summum dans cette histoire, c'est que l'amende c'est en plus de tout l'arsenal legislatif déjà existant et qui peut être utilisé en prime selon le bon vouloir des autorités. L'État Français se fout allégrement de la gueule des usagers... En espérant que la situation soit moins pourrie dans les autres pays francophones (et les autres aussi d'ailleurs), Bon courage à tous, on est pas sortis de l'auberge, ++ 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mastiff 2 998 Posté(e) mai 31, 2020 Partager Posté(e) mai 31, 2020 Bonjour, Qu'attend donc la Belgique ? Quand une idée est bonne, il ne faut pas tarder à l'imiter. A+. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cyber_jardinier Posté(e) mai 31, 2020 Partager Posté(e) mai 31, 2020 Salut, Le seul pays qui a une politique qui fonctionne en matière de drogue ( dont drogue dur ), c'est le Portugal . Pourquoi le Portugal a décriminalisé l'usage des drogues ++ ? Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Jongio Posté(e) juin 2, 2020 Partager Posté(e) juin 2, 2020 Yop, D'où taxer les gens ça les responsabilise ? Non au contraire ça les frustrés encore plus . Ils savent très bien que c est un secteur ou y a de la récidive ,une fois le pigeon trouver ils le lâcheront plus . 200e par ci ,200e par la . ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) juin 13, 2020 Auteur Partager Posté(e) juin 13, 2020 Reims : la justice va tester une amende au forfait pour sanctionner les usages de stupéfiants La procédure conduit à sanctionner d’une amende fixe de 200 € tout usager majeur (les mineurs ne sont pas concernés par ce dispositif) de produits stupéfiants. / © MaxPPP - PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN Avec Marseille, Rennes, Lille, Créteil, le tribunal de Reims va mettre en place à partir du 16 juin 2020 une amende forfaitaire pour les adultes arrêtés en flagrant délit de consommation du stupéfiants. Cette amende fixe sera de 200 euros. Par Matthieu Mercier Publié le 12/06/2020 à 17:17 Consommer du cannabis sera désormais puni par une amende automatique dans la juridiction de Reims. Sans passer par le tribunal. Une procédure simplifée à titre expérimental comme le permet la loi du 23 mars 2019. Celle-ci a étendu la possibilité d’avoir recours à une procédure simplifiée dite de "l’amende forfaitaire délictuelle" pour sanctionner les usages de stupéfiants. Cette procédure conduit donc à "sanctionner d’une amende fixe de 200 € tout usager majeur (les mineurs ne sont pas concernés par ce dispositif) de produits stupéfiants". Un dispositif expérimental mis en place à compter du 16 juin et pour deux mois sur cin rjuridiction, Marseille, Rennes, Lille, Créteil et Reims. Pour la juridiction de Reims, le système concernera une partie des services de police et de gendarmerie du ressort entre le 16 juin et le 15 juillet et l’intégralité des effectifs entre le 15 juillet et le 15 août. "Compte tenu de la situation locale, explique le procutreur de la République de reims, Mathieu Bourette, j’ai décidé que seuls les usages de résine et d’herbe de cannabis seront verbalisés selon le système de l’amende forfaitaire délictuelle, pour une quantité de produit ne dépassant pas 20 grammes. Les autres faits d’usage continueront à faire l’objet de mesures alternatives (stages, injonctions de soins), ou de poursuites pénales suivant les voies déjà connues". Usage massif Ce système ne pourra être mis en œuvre que pour les délinquants non connus de manière répétée pour ce type de faits, et qui les reconnaissent. "J’ai demandé au directeur départemental de la sécurité publique et au général commandant le groupement départemental de gendarmerie de la Marne que ce dispositif soit largement utilisé par les forces de l’ordre, d’une part parce qu’il a vocation à simplifier leur action, et la réponse pénale afférente, d’autre part car la logique du caractère expérimental du dispositif n’a de sens que si son usage en est massif". L'amende sera de 135 euros en cas de paiement instantané, comme dans les trains. "Cela veut dire que police et gendarmes vont appréhender quelqu’un et avec une tablette ils rédigent un PV électronique. Ils vont automatiquement verbaliser, comme un excès de vitesse. La condamnation sera effective sans passer par nos services, précise le procureur. C’est aussi le but. Alléger nos services. Depuis 18 mois avec les infractions routières on a 260 dossiers de moins". Ces traitements de manière informatique permettront aux agents de se concentrer sur les affaires les plus lourdes. "Mais cela ne doit pas nous priver d’alimenter nos informations. Car les interpellations d’usagers peuvent nous permettre de remonter des filières. Cela s’adresse aux usagers occasionnels. Qui ne sont pas dans une logique addictive. Désormais, il n’y aura pas d’audience". Cela n’a pas vocation à supplanter la réponse pénale. Mais simplement à alléger. -Mathieu Bourette, procureur de la République de Reims Si cette expérimentation est de fait temporaire, elle sera généralisée en septembre en France. Amendée par les retours d’expérience. Ces expériences vont permettre d’ajuster ce dispositif. "De même que les radars automatiques ont eu un effet bénéfique, cela libère les forces de l’ordre. Cela fait partie de la même logique, on va se concentrer". Car la consommation ne décroît pas. 700 dossiers ont été traités dans ce domaine l’an dernier à Reims pour usage de stupéfiants. "En 2020 on sera en décroissance lié au confinement, nuance le procureur. Mais ce genre d’infraction ne sont pas rapporté aux services. Si vous n’en cherchez pas vous n’en trouverez pas !" Un délit pénal Ce dispositif de l’amende forfaitaire délictuelle existe déjà pour les délits de conduite sans permis de conduire et défaut d’assurance. Mis en place début 2019 sur le territoire national, "ce système a permis sur le ressort judiciaire de Reims, de sanctionner, de manière simplifiée et forfaitisée entre janvier 2019 et avril 2020 263 délits de défaut d’assurance et défaut de permis de conduire sur les 631 infractions constatées de ce seul chef (la procédure n’est pas applicable si l’auteur des faits a commis plusieurs délits), soit 40% des infractions de cette nature", indiquent les services du procureur. Seules quatre personnes verbalisées ont contesté à ce jour leur verbalisation. Il est enfin précisé que l’usage de stupéfiants demeure un délit puni d’un maximum d’un an d’emprisonnement et de 3.750€ d’amende, l’amende forfaitaire délictuelle pour usage de produits stupéfiants est donc bien "une réponse sanctionnatrice, mesurée, et qui répond au traitement d’un contentieux de masse avec des moyens techniques largement modernisés". Source: france3-regions Lien à poster Partager sur d’autres sites
La procédure conduit à sanctionner d’une amende fixe de 200 € tout usager majeur (les mineurs ne sont pas concernés par ce dispositif) de produits stupéfiants. / © MaxPPP - PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN
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