Indi-Punky 18 316 Posté(e) avril 20, 2020 Partager Posté(e) avril 20, 2020 Le Bus 31/32 et Plus Belle La Nuit (PBLN) vous proposent de participer à l’étude intitulée « CANNAVID » : Etude de l’impact du Covid19 sur les usages, les pratiques et la santé des consommateurs réguliers de cannabis. lien vers le questionnaire En quoi consiste cette étude ? L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer l’impact du confinement dû au Covid19 sur vos consommations de cannabis et sur votre santé. Egalement, son impact sur votre vécu de la situation, sur vos autres consommations de substances psychoactives et sur les stratégies que vous avez mis en place face à ce confinement nous intéressent. Cette recherche est anonyme et conforme au RGPD puisqu’aucune donnée nominative n’est récoltée, ni votre adresse IP tracée. Toutes les informations vous concernant, recueillies par le questionnaire, seront rendues confidentielles par un code et ne permettront pas de vous identifier. Après que vous ayez lu cette notice d’information, si vous êtes d’accord pour participer et après vérification que vous pouvez bien participer à cette recherche, vous pourrez accéder au questionnaire. Pour participer à cette recherche, vous devez être consommateur quotidien de cannabis (avant le confinement), être majeur-e, résider en France et comprendre le français. Cela dure entre 15 et 20 minutes. Votre participation est volontaire : vous êtes libre d’accepter ou de refuser de participer à cette recherche. Si vous ne souhaitez pas y participer, il suffit de ne pas remplir le questionnaire et de quitter cette page web. Si vous souhaitez y participer, nous vous demandons de répondre avec sincérité aux questions posées. Prenez votre temps pour remplir ce questionnaire, différentes consignes vous guiderons afin de répondre aux différentes questions. Votre participation à cette recherche permettra de mieux connaitre les conséquences du confinement sur les usager-e-s de cannabis quotidien-ne-s. Egalement, elle permettra de mieux comprendre les problématiques auxquelles se confrontent les consommateur-rice-s quotidien-ne-s de cannabis. A la fin de la recherche, les données seront analysées et un document de restitution résumant les principaux résultats sera proposé sur les sites qui proposent cette enquête. Egalement, des présentations pourraient avoir lieu lors de réunions scientifiques ou de congrès et un article sera publié dans un journal scientifique puisque cette étude est faite en collaboration avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Vous trouverez à la fin du questionnaire une liste de sites internet qui pourront vous guider si vous êtes en difficultés avec vos consommations en cette période de confinement. Qui sommes-nous ? Le Bus 31/32 est une association basée à Marseille qui va à la rencontre des usagers de drogues. C’est un CSAPA (Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) et un CAARUD (Centres d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues), elle a également créé Plus Belle La Nuit. Elle est fortement mobilisée dans la réduction des risques liés à l’usage de drogues. Au travers de ces différents services et projets, elle est en lien avec une grande variété de publics aux conditions de vies et aux consommations différentes : pour le CSAPA et le CAARUD cela va des usagers de drogues les plus précaires fréquentant les services bas seuil à des usagers suivis en addictologie plus insérés. En ce qui concerne les jeunes qui peuvent avoir des consommations récréatives ou festives, c’est plutôt via l'action sur les réseaux communautaires numériques (Plus Belle La Nuit 2.0, plus de 40K utilisateurs) et un accueil jeune alternatif (Chill'in) que nous les rencontrons. Cette étude a été construite en collaboration avec Perrine Roux, chercheuse à l’Inserm de l’équipe Santé et Recherche Communautaire (SanteRCom) qui mène des recherches en santé Publique dans le domaine des maladies infectieuses et des addictions, elle fait partie du laboratoire du SESSTIM (Sciences Economiques et Sociales de la Santé & Traitement de l'Information Médicale). Vos données et vos droits associés Dans le cadre de la recherche dont le Bus 31/32 est responsable et auquel il vous est proposé de participer, un traitement de vos données personnelles va être mis en œuvre pour permettre d’analyser les résultats de la recherche au regard de l’objectif de cette dernière. Ce traitement de vos données est placé donc sous la responsabilité du CSAPA Bus 31/32 (situé au 4 avenue Rostand - 13003 Marseille) et répond à l'exécution d'une mission d’intérêt public qui justifie le traitement de vos données personnelles à des fins de recherche scientifique. Ces données seront en effet analysées en coordination avec l’Inserm. Votre participation à la recherche implique de collecter des données à caractère personnel vous concernant. A cette fin, les données relatives à vos habitudes de vie, à votre santé, activités et consommations de drogue seront transmises au Bus 31/32. Toutes les informations vous concernant, recueillies à l’aide du questionnaire, seront rendues confidentielles par un code et ne permettront pas de vous identifier. Aucune donnée identifiante n’est récoltée (y compris votre adresse IP). Ces données seront transmises à L’Inserm, et pourront également, dans des conditions assurant leur confidentialité (c’est-à-dire totalement anonymisées), être transmises à des tiers Français ou étrangers, à moins que vous ne vous y opposiez. Vos données ne seront conservées que pour une durée strictement nécessaire et proportionnée à la finalité de la recherche. Elles seront conservées dans les systèmes d’information du Bus 31/32 jusqu’à la fin de l’étude et par l’équipe de recherche pendant 5 ans. Ensuite, vos données seront archivées pendant une durée de 10 années. Conformément aux dispositions de la loi n°78-17 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés et au Règlement Général sur la Protection des Données (Règlement (UE) 2016/679), vous disposez des droits suivants : le droit de demander l’accès et la rectification des données qui vous concernent en vous adressant directement à l’équipe du Bus 31/32 afin d’en vérifier l’exactitude et, le cas échéant, afin de les rectifier, de les compléter, de les mettre à jour ; le droit de demander la limitation du traitement de vos données : droit de bloquer temporairement l’utilisation de vos données, aucune opération ne peut être réalisée sur celles-ci ; le droit de vous opposer à la transmission de vos données et d'obtenir que vos données ne soient plus collectées pour l'avenir, l’exercice de ce droit entraîne l’arrêt de votre participation à l'étude ; le droit de retirer, à tout moment, votre consentement à la collecte de vos données sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. Nous vous demandons simplement d'en informer le Bus 31/32. Vous n'aurez pas à justifier cette décision. Si au cours de la recherche vous souhaitez ne plus y participer, les données vous concernant et acquises avant le retrait de votre consentement seront exploitées de façon confidentielle par le Bus 31/32 et les équipes de recherche pour ne pas compromettre la réalisation des objectifs de la recherche. Enfin, vous disposez du droit d’introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés – CNIL, autorité française de contrôle des données personnelles. Cette étude a reçu l’avis favorable (n° 20-676) du Comité d’Evaluation Ethique de l’Inserm (IRB00003888) le 16/04/2020. 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Boogerman 6 284 Posté(e) mai 3, 2020 Partager Posté(e) mai 3, 2020 yop deja des resultats qui sortent http://www.leparisien.fr/faits-divers/cannabis-et-confinement-35-des-usagers-quotidiens-ont-accru-leur-consommation-29-04-2020-8308305.php Cannabis et confinement : 35% des usagers quotidiens ont accru leur consommation Seuls 7 % des consommateurs quotidiens ont arrêté cette drogue avec la crise du Covid-19, selon les premiers résultats de l’étude Cannavid, publiés ce mercredi. « Certaines formes d’approvisionnements n’ont pas disparu pendant le confinement », note l’un des responsables de l’étude. (IIllustration) LP/Olivier Arandel Par Marc Leras, correspondant à Marseille (Bouches-du-Rhône) Le 29 avril 2020 à 20h06 Si 7 % des usagers quotidiens de cannabis ont cessé toute consommation depuis le début du confinement, contraints pour la plupart par une probable rupture d'approvisionnement, 35 % d'entre eux l'ont, au contraire, augmentée! Une hausse révélée par les premiers résultats intermédiaires de l'étude en ligne nationale et anonyme Cannavid, destinée à sonder l'attitude des consommateurs réguliers durant la crise du coronavirus. Cette étude est menée par l'association marseillaise de réduction des risques Bus 31/32 accompagnée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Les premiers résultats publiés ce mercredi 29 avril montrent que la majorité des usagers quotidiens ont soit maintenu (29 %), soit augmenté leur consommation quotidienne. A l'inverse, 28 % l'ont diminuée, sans la stopper. Selon les spécialistes, un million de Français prennent du cannabis tous les jours, ce qui fait de la France l'un des premiers consommateurs d'Europe. Basés sur l'analyse de plus de 4000 questionnaires complets rendus depuis le 16 avril (10 000 sont visés d'ici la fin du confinement strict prévue le 11 mai), ces résultats montrent une prédominance des hommes de moins de 40 ans parmi les répondants. Si 30 % des sondés avouent un usage exclusivement récréatif, la moitié d'entre eux utilisent le cannabis également ou exclusivement à titre thérapeutique, pour améliorer le sommeil, réduire le stress, soulager des douleurs ou lutter contre l'anxiété et la dépression. «Je n'aurais pas pu tenir sans mes joints du soir» « Je ne me vois pas vivre sans, même si c'est déjà compliqué en temps normal, parce que c'est un produit interdit, et que c'est pire avec le confinement. Ça m'évite des crises d'angoisse », explique Yannis, employé dans un supermarché qui a continué à travailler depuis le début de l'épidémie de Covid-19. « C'était très stressant, surtout au début, je n'aurais pas pu tenir sans mes joints du soir ». Comme lui, qui « s'approvisionne dès qu'il peut », 46 % des répondants à l'étude en ligne ont dit avoir constitué des stocks depuis le 17 mars. « Le fait que si peu de personnes aient totalement stoppé leur consommation montre que certaines formes d'approvisionnements n'ont pas disparu pendant le confinement. Les premières réponses montrent que l'achat sur des points de vente ou auprès d'amis mais aussi les livraisons sont majoritaires, alors que les commandes sur Internet sont très peu représentées dans l'échantillon », explique Victor Martin, chargé de projet réduction des risques pour le Bus 31/32. « Cette étude va aussi nous donner une meilleure connaissance de ces usagers, ce qui nous permettra de mieux adapter nos discours et nos méthodes de prévention ». « Ce qui est surtout frappant et inédit, c'est le nombre important de personnes qui ont répondu à l'enquête. Cela va nous permettre d'étudier l'impact de cette période de confinement sur la santé des consommateurs de cannabis, sous quelque forme que ce soit », détaille Perrine Roux, chercheuse en santé publique à l'Inserm. « L'utilisation en automédication concerne une grande part de l'échantillon. On va vérifier si l'augmentation de prise du produit par certains consommateurs est liée à cette période anxiogène qu'est l'épidémie. » 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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