mrpolo 7 743 Posté(e) mars 10, 2020 Partager Posté(e) mars 10, 2020 Les militants polynésiens de Tahiti Herb Culture ont mené une action militante coup de poing. Ils se sont rendus en nombre devant le bâtiment de l’Assemblée de Polynésie Française planter publiquement un pied de Cannabis en pleine terre pour protester contre sa prohibition. * * * Image Tahiti Herb Culture @ FB Tous droits réservés L’insularité fait bon ménage avec le Cannabis, d’ailleurs on se demande bien pourquoi il n’y a pas plus de pro-Cannabis en Corse. De la Jamaïque à la Martinique, de Maurice à la Réunion, partout les velléités de légalisation de la weed font des émules dans les îles. Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés #THC Comme Tahiti Herb Culture, c’est l’association tahitienne qui se bat pour le droit au Cannabis. On avait eu l’occasion de parler d’eux récemment sur les réseaux sociaux au travers de la vidéo ci dessous. #Action Hier Jeudi 5 mars, une poignée de militants bien décidés ont débarqués devant l’assemblée en poussant une brouette. Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés Les militants, équipés de pelle de drapeaux et armés de leur plus beau courage, ont planté un gros plant de Cannabis de 2 mètres sur la pelouse du bâtiment officiel. Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés Puis après avoir érigé symboliquement le symbole de leur contestation, ils se sont exprimés publiquement et ont fait part de leur message à la presse. « On est toujours sous le coup de la loi. La loi, elle est simple : elle est à tolérance zéro, usage thérapeutique ou autre est complètement interdit (…) Aujourd’hui, on est là pour demander à l’assemblée de nous constituer une loi à usage thérapeutique du cannabis, tout simplement » Source La 1ere France Info TV Le résumé en vidéo #Réaction Peu après leur courageux happening, les forces de l’ordre ont obtenu *sans avoir à insister* que les militants déterrent l’objet du délit. Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés * * * La plante a finalement été emmenée par la police et le président de l’association convoqué pour s’expliquer au commissariat. Le droit à disposer de cette plante aux effets bénins pour se soigner La liberté pour les personnes adultes et responsables d’en consommer La fin de la tolérance zéro Demander a l’assemblée une loi pour le Cannabis thérapeutique Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés Cela fait 8 ans que l’association Tahiti Herb Culture se bat quasi quotidiennement pour obtenir un véritable changement. Image Tahiti Herb Culture @ FB Tous droits réservés Il faut saluer une action médiatique efficace et courageuse, en espérant que les militants n’auront pas trop à pâtir des conséquences de leur bravoure. La rédaction du journal leur adresse tout son soutien pour leur persévérance, ainsi que leur attitude audacieuse et néanmoins exemplaire. * * * Source: lecannabiste.com 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) mars 10, 2020 Auteur Partager Posté(e) mars 10, 2020 Cannabis thérapeutique : le procès du planteur renvoyé ©PB Karl Anihia, président de l’association Tahiti Herb Culture comparaissait ce lundi pour avoir, jeudi dernier, planté un pied de cannabis devant l’assemblée de la Polynésie française. Le but, interpeller les élus pour légaliser le cannabis thérapeutique, la santé étant l’une des compétences du Pays. Son procès a été renvoyé au 30 mars. L’association Tahiti Herb Culture qui milite pour la légalisation du cannabis thérapeutique en Polynésie a marqué les esprits, jeudi dernier, en plantant un pied de cannabis devant l’assemblée de la Polynésie. Pour son opération coup de poing, Karl Anihia, le président de l’association, avait bien fait les choses. Il avait déclaré la manifestation au Haut-commissariat qui en avait pris note et délivré un récépissé. C’est donc accompagné de sympathisants et membres de l’association qu’il a planté symboliquement un pied de cannabis devant l’assemblée. Par cet acte militant, le collectif voulait qu’en cette période d’élections municipales, les personnes acquises à cette cause détachent une feuille du plant et la glissent dans l’enveloppe réservée au scrutin. Prévenue, la DSP est intervenue, a arraché le pied de paka puis l’a détruit. En garde à vue, Karl Anihia a reconnu les faits puis a été placé sous contrôle judiciaire en attendant de comparaitre devant le tribunal ce lundi. De nombreux soutiens au tribunal C’est entouré d’une trentaine de personnes venues le soutenir qu’il s’est présenté au palais de justice de Papeete. Parmi ses soutiens, quelques malades qui utilisent le cannabis pour soulager leurs maux. À la barre, l’homme déclare être conscient de l’illégalité de son acte, affirmant n’avoir jamais eu de souci avec les forces de l’ordre, « On est respectueux de l’autorité. » De fait, à la lecture de son casier judiciaire on se rend vite compte qu’il n’est pas un dangereux trafiquant de drogue, prêt à inonder et pervertir la Polynésie avec le cannabis. En 2015 il a été condamné à une amende pour défaut d’assurance et en 2018, à trois mois de prison avec sursis pour avoir planté 50 pieds de chanvre. 50 pieds à l’usage des membres de l’association THC qui utilisent la plante pour ses diverses vertus telles que soulager les douleurs, lutter contre les nausées ou ouvrir l’appétit. « Je n’ai jamais fait de bénéfices avec les plants, je les donnais aux gens qui en avaient besoin. » Un acte politique Pour Me Varot, son avocat qui a réclamé un renvoi de l’affaire, l’action de son client « est un acte politique qui lui cause bien des désagréments. » et d’énumérer, « la perte éventuelle de son travail et de s’être fait sortir de chez ses beaux-parents où il vivait avec sa concubine. » Pour lui, « cette manifestation pour le cannabis thérapeutique est légitime. Les parlementaires au Sénat s’étant prononcés à la quasi-unanimité en faveur de l’usage du cannabis médical, et pour son expérimentation en France. » Il a aussi rappelé que le député polynésien Moetai Brotherson avait reçu un accord de principe du nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, pour l’extension des essais du cannabis thérapeutique en Polynésie. Comme nul n’est prophète en son pays, Karl Anihia attendra le 30 mars pour être jugé. Pour l’heure il reste placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de participer à quelque action que ce soit du collectif THC. À noter que c’est au cours de ce premier semestre que la France va lancer son essai de cannabis thérapeutique auprès de 3 000 patients métropolitains. Source: radio1.pf 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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