mrpolo 7 743 Posté(e) janvier 14, 2020 Partager Posté(e) janvier 14, 2020 L’agent avait lui-même déposé des sachets de résine de cannabis aux pieds de deux mineurs lors d’une interpellation Le palais de justice de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 19 février 2019. — Clément Follain / 20 Minutes Pourtant jusque-là bien noté par sa hiérarchie, un policier municipal, ex-militaire de l’armée de l’air plusieurs fois décoré, vient d’être rattrapé par la justice. Il a été condamné vendredi à trois ans de prison dont deux avec sursis, pour faux en écriture publique, après avoir falsifié un procès-verbal à Clamart (Hauts-de-Seine) fin 2018. Confondu par la vidéosurveillance de la RATP L’agent assermenté, alors âgé de 40 ans, avait consigné dans un PV avoir, avec ses collègues de patrouille, trouvé des pochons de résine de cannabis sur trois mineurs interpellés, alors qu’il avait lui-même déposé des sachets aux pieds de deux d’entre eux, et ce malgré la présence de caméras de vidéosurveillance de la RATP et de la ville. « Choqués », les trois jeunes, dont un seul avait bien du cannabis sur lui et s’en était débarrassé sous le regard des policiers municipaux, avaient dénoncé les agissements du brigadier lorsqu’ils avaient été remis à la police nationale, a rappelé la présidente. Du fait des déclarations concordantes et après exploitation de la vidéosurveillance, le commissariat de Clamart avait alerté le parquet de Nanterre qui avait alors ouvert une enquête, confiée à la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine. Le policier avait aussitôt été suspendu. Devant les enquêteurs et le tribunal correctionnel de Nanterre, il a reconnu en partie les faits, expliquant cependant avoir récupéré les pochons en question dans un buisson où deux des mineurs les auraient eux-mêmes jetés peu avant leur interpellation. « Je suis là pour assumer ce que j’ai fait. Je suis conscient du préjudice sur les jeunes, sur l’autorité, sur mes collègues », a-t-il indiqué avant que la cour ne délibère. « Si on a des PV mensongers, il n’y a plus d’Etat » Celle-ci a assorti sa peine de prison, aménageable, d’une interdiction d’exercer une mission de police judiciaire pendant cinq ans. « Les faits sont extrêmement graves » et cette peine est « un signal fort », a souligné la présidente, rappelant que si l’affaire n’avait pas été correctionnalisée, cet agent dépositaire de l’autorité publique encourait jusqu’à 15 ans de réclusion. « Si on a des PV mensongers, il n’y a plus d’Etat », a estimé le procureur Guillaume Daieff. Le ministère public avait requis trois ans de prison contre le quadragénaire, dont 18 mois seulement avec sursis. Selon l’avocat de la défense, Martin Dier, son client a « craqué », ne se sentant notamment « pas soutenu » par la police nationale lors de précédentes procédures. Source: 20 Minutes avec AFP 1 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ravier17 172 Posté(e) janvier 14, 2020 Partager Posté(e) janvier 14, 2020 Yop, Cela me fait rire tout en me déprimant... En attendant, cela ne redore pas l'image de la police même si, j'ose espérer, la grande majorité est réglo... A+ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sw4l 367 Posté(e) janvier 23, 2020 Partager Posté(e) janvier 23, 2020 Yo, des potes avaient eu le cas style le flic qui sort de la fouille de la caisse avec une barrette et qui clame haut et fort qu'il a trouvé ça là alors qu'ils avaient rien sur eux.. Mais pas de caméra pour les mettre hors de cause ? Certains n'ont vraiment pas de figures en tout cas.. ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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