mrpolo 7 743 Posté(e) décembre 19, 2019 Partager Posté(e) décembre 19, 2019 Cette décision met la Zambie dans le sillage du Lesotho et du Zimbabwe. Au-delà du bénéfice médical, elle pourrait en tirer des avantages économiques. Du cannabis pour se soigner ? En Zambie, c'est désormais possible. Le gouvernement a en effet « donné son feu vert de principe à la commission technique pour la culture, le traitement et l'exportation du cannabis à des fins économiques et médicinales », a déclaré la porte-parole du gouvernement Dora Siliya dans un communiqué. Le ministère de la Santé précisera ultérieurement les conditions de délivrance des autorisations nécessaires, a-t-elle fait savoir. Elle n'a, en outre, donné aucun autre détail sur les raisons de cette décision, surprenante dans ce pays où, jusqu'ici, la culture et la possession de marijuana étaient strictement interdites, et même passibles de peines de prison. Mais si la Zambie s'y intéresse désormais, c'est que la manne économique que représente la culture du cannabis est importante. Selon le président du Parti vert de l'opposition zambienne, Peter Sinkamba, qui préconise l'exportation de cannabis depuis 2013, cette décision pourrait rapporter à la Zambie jusqu'à 36 milliards de dollars par an. Et le pays en a besoin, car le fardeau de sa dette extérieure pèse de plus en plus lourd. À 8,74 milliards de dollars fin 2017, elle s'élevait à 10,5 milliards de dollars fin 2018 un an plus tard. À cause des mauvaises récoltes notamment, les prévisions de croissance pour 2019 ont, quant à elles, été revues à la baisse, à 2 % au lieu des 4 % attendus. Des chiffres qui font craindre une crise économique au pays, deuxième producteur de cuivre d'Afrique. Lire aussi Zimbabwe : le gouvernement autorise 37 investisseurs à produire du cannabis médical Une source de ressources en plus Avec cette initiative, le pays rejoint une mouvance, qui ne voit plus le cannabis comme une drogue mais comme une plante bénéfique à la santé, et au portefeuille national. Selon l'African Cannabis Report, une étude détaillée sur l'industrie légale du cannabis en Afrique, l'industrie africaine du cannabis légal pourrait valoir plus de 7,1 milliards de dollars par an d'ici à 2023 si une législation est introduite sur certains des principaux marchés du continent. Le Lesotho, enclavé au cœur de l'Afrique du Sud, a fait ce choix. Il est ainsi devenu en 2017 le premier pays africain à autoriser la culture du cannabis médicinal. Depuis deux ans, le cannabis CBD (ou thérapeutique), dépourvu de tout agent psychoactif et utilisé par l'industrie pharmaceutique, pousse sur les coteaux de ce royaume aux 2,1 millions d'habitants. Lire aussi Exportation du cannabis : l’Afrique se prive de 7 milliards de dollars par an Pour le moment, cette économie profite aux industriels venus s'y installer, et à l'État pour qui la culture du cannabis est devenue la troisième source de revenus, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Mais les agriculteurs locaux, eux, n'en profitent guère. Car cultiver l'or vert a un prix : il faudra ainsi débourser 30 000 euros à verser à l'État, renouvelable chaque année, pour obtenir une licence d'exploitation. Au Zimbabwe voisin, qui a lui aussi légalisé la culture de la plante en 2018, le permis de production est valable cinq ans. Reste à savoir si, là aussi, le cannabis rapportera plus aux investisseurs qu'aux Zimbabwéens. Source: lepoint.fr 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Polkamoi 100 Posté(e) décembre 20, 2019 Partager Posté(e) décembre 20, 2019 Salut, Normal, m'a dit mon cousin, pas étonné pour deux sous, puisque se sont des Zens biens ( faut dire qu'il a un petit cheveu sur la langue )... Si je comprends bien, le cannabis thérapeutique est le cannabis full CBD et le cannabis médical peut contenir du CBD ou/et du THC. Donc le cannabis médical est juste du cannabis, auquel on a rajouté un adjectif qualificatif ( pour faire oublier 70 ans de présentation maléfique ? ) ! Nos agriculteurs peuvent déjà penser aux variétés de médicaments qu'ils pourront bientôt proposé, à l'image de ce qui va se pratiquer en Zambie. Dire que la France pourrait leur vendre du Zamal, si nos politiques avaient pris le train en marche... ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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