killkut 304 Posté(e) juillet 11, 2019 Partager Posté(e) juillet 11, 2019 (modifié) Une décision de l’agence française du médicament ouvre la voie à un test en situation réelle réservé aux patients en impasse thérapeutique. Un plant de cannabis thérapeutique, Israël, le 24 janvier 2019. Amir Cohen / REUTERS C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM. Saluant un travail « remarquablement conduit », le dirigeant souligne que le comité a « pris le temps nécessaire d’écouter les uns et les autres », dans les différentes dimensions du dossier – médicales, économiques, associatives – et n’a « pas perdu de temps » depuis sa nomination. L’ANSM, qui avait donné fin 2018 un accord de principe au lancement d’une expérimentation du cannabis thérapeutique en France, avait alors demandé à ce comité de se pencher sur la forme à donner à cette opération. L’enjeu étant que l’ampleur de l’expérimentation et la qualité des données recueillies soient suffisantes pour, à son terme, juger de la pertinence d’une légalisation du cannabis à visée médicale. Pas de « joint sur ordonnance » Pour ce test en situation réelle, le cannabis thérapeutique pourra être prescrit chez des patients en impasse thérapeutique, souffrant de certaines formes d’épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses) non soulagées par d’autres thérapies, d’effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d’autres pathologies du système nerveux central. Pas question toutefois de « joint sur ordonnance » : les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d’huile). Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, a aussi recommandé de réserver la « prescription initiale » de produits à base de cannabis aux médecins exerçant dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts de la sclérose en plaques, etc.). Les médecins participant à l’expérimentation seront volontaires et auront obligatoirement suivi une formation en ligne, dont les modalités restent à déterminer. Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/11/le-cannabis-therapeutique-pourra-etre-experimente-en-france_5488083_3224.html Modifié juillet 11, 2019 par killkut 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cheezo Posté(e) juillet 11, 2019 Partager Posté(e) juillet 11, 2019 Ola J'allais justement venir partager l'article. Je deviens moins vif avec l'age. Impatient de voir ce que ça va donner. Trente ans après la Californie. Peace Lien à poster Partager sur d’autres sites
killkut 304 Posté(e) juillet 11, 2019 Auteur Partager Posté(e) juillet 11, 2019 yop, Citation Je deviens moins vif avec l'age ou alors c'est moi qui est vraiment rien à faire sur mon lieu de travail et qui suis trop rapide ? ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) juillet 12, 2019 Partager Posté(e) juillet 12, 2019 Le cannabis thérapeutique expérimenté 2 ans à partir de 2020 L’Agence du médicament a donné, jeudi, son accord à une expérimentation du cannabis thérapeutique. Sous l’impulsion d’Esther Benbassa, un débat sur la question avait eu lieu au mois de mai dans l’hémicycle. La sénatrice écologiste se réjouit de cette expérimentation mais regrette la « frilosité » du cadre. Fin 2018, l’Agence du médicament (ANSM) avait mandaté un comité d’experts (CSST) pour lui fournir un projet-cadre d’expérimentation du cannabis thérapeutique. Jeudi, l’ANSM a donc donné son feu vert aux conditions d’une expérimentation qui démarrera en janvier 2020 pour une durée de 2 ans. Interrogé par l’AFP, Dominique Martin, directeur général de l'Agence nationale du médicament a salué un travail « remarquablement conduit », avant de souligner que le comité a « pris le temps nécessaire d'écouter les uns et les autres », dans les différentes dimensions du dossier - médicales, économiques, associatives. Dans l’expérimentation prochaine, le cannabis thérapeutique pourra être prescrit chez des patients en « impasse thérapeutique », souffrant de certaines formes d'épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses) non soulagées par d'autres thérapies, d'effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d'autres pathologies du système nerveux central. Les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d'huile). Les prescriptions se feront dans des centres anti-douleur ou par des médecins formés Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, a aussi recommandé de réserver la « prescription initiale » de produits à base de cannabis aux médecins exerçant dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts de la sclérose en plaques, etc.). Les médecins participant à l'expérimentation seront volontaires et auront obligatoirement suivi une formation en ligne, dont les modalités restent à déterminer. « Nous sommes particulièrement satisfaits et soulagés de cette décision de l’agence du médicament même si l’expérimentation ne va pas pouvoir couvrir les besoins de tous les patients » indique Mado Gilanton, présidente de l’association Apaiser, qui soutient les patients atteints de maladie rare comme la syringomyélie. Mado Gilanton aurait, par exemple souhaité que les symptômes de l’anxiété puissent être traités par le cannabis thérapeutique. Au mois de mai dernier, la sénatrice écologiste de Paris, Esther Benbassa avait lancé un débat dans l’hémicycle sur le cannabis thérapeutique comme enjeu de santé publique. La quasi-totalité des sénateurs y était favorable sur le fond même si plusieurs élus LR avaient fait part de leurs réticences à l’image de la sénatrice LR, Chantal Deseyne, pour qui le cannabis thérapeutique pouvait être un « cheval de Troie » vers la légalisation du cannabis récréatif. « Cela reste toujours long, fastidieux avec beaucoup de frilosité » Contactée par publicsenat.fr, Esther Benbassa qui a, par ailleurs, déposé dès 2014, une proposition de loi pour une légalisation contrôlé du cannabis, n’est pas vraiment surprise par l’annonce de l’expérimentation prochaine du cannabis thérapeutique. En effet, au Sénat, Adrien Taquet, secrétaire d’État auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé en avait fait « l’une des priorités » de son ministère. Si la sénatrice reconnaît une volonté « d’aller de l’avant » de la part du gouvernement sur la question du cannabis, « cela reste toujours long, fastidieux avec beaucoup de frilosité » déplore-elle, citant comme exemple, le fait que les prescriptions ne puissent avoir lieu que dans les centres anti-douleur, et centres experts. « Cela va créer une inégalité entre les patients parce que de tels centres, il n’y en a pas sur tout le territoire ». Esther Benbassa s’interroge également sur la provenance du cannabis. « Puisque c’est une expérimentation, on ne va pas autoriser la culture de cannabis. Nous allons être obligés de nous fournir à l’extérieur de nos frontières ». Une inquiétude que tempère Mado Gilanton. « Les industriels du cannabis sont prêts. Ils produisent déjà des plans de chanvre autorisés. Il suffit de les remplacer par d’autres souches chargées en THC. La question c’est : est-ce que la production française pourra couvrir l’ensemble des besoins ? » L’association Apaiser évalue à au moins 2 millions, les patients concernés par le cannabis thérapeutique. Source: publicsenat.fr 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cheezo Posté(e) juillet 12, 2019 Partager Posté(e) juillet 12, 2019 (modifié) Ola Un pas après l'autre, l'autruche recule doucement mais garde la tête dans son trou... Citation « Cela va créer une inégalité entre les patients parce que de tels centres, il n’y en a pas sur tout le territoire ». Déjà premier problème souligné par madame la sénatrice. Ensuite la durée d'attente avant rendez-vous dans ce genre de structure est juste hallucinante. 6 mois à l'avance dans mon cas pour une journée de test qui aboutie sur 8 mois d'attente avec une semaine d'hospitalisation pour des test plus poussée. Avant ça, aucun traitement de prescrit. On s'est dirigé vers ce centre de notre propose initiative, le médecin traitant n'avez pas jugés nécessaire de nous dirigez vers celui-ci après plus de deux ans de douleurs chronique et résistante au traitement. Bref, faut pas s’enflammer. Je sens déjà que les ''patients'' se compteront sur les doigts d'une main tellement la prescription sera ardu à obtenir. Alors si on rajoute le souci de l'approvisionnement... Citation Il suffit de les remplacer par d’autres souches chargées en THC. La question c’est : est-ce que la production française pourra couvrir l’ensemble des besoins ? » Mais oui José, plantons un peu de cette Skonque, cet OGM super chargé en THC selon Costentin. Pas comme si il fallait étudié la plante, ses composés et enfin ses effets! Peace Modifié juillet 12, 2019 par cheezo Lien à poster Partager sur d’autres sites
killkut 304 Posté(e) juillet 13, 2019 Auteur Partager Posté(e) juillet 13, 2019 Yo mais surtout que si j'ai bien compris à l'époque il parlait de test pour le canna thérapeutique pour après au final ne pas l'autoriser mais produire des médocs de big pharma comme le sativex avec du THC + autres saloperies dedans je suppose. Quand on voit que les compagnies pharmaceutiques ont déjà réussi à faire fermer des herboristeries car ils vendaient des herbes à vertu thérapeutique qui sont utilisés dans les médocs... ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 288 Posté(e) juillet 17, 2019 Partager Posté(e) juillet 17, 2019 Olla ! Le 11/07/2019 à 14:11, cheezo a dit : Impatient de voir ce que ça va donner. Trente ans après la Californie. bah tout est vu en fait et ta phrase résume bien le truc . après les test , on aura le période d'analyse en 2022 , puis les conclusions en 2023 , et ensuite les dossiers d'autorisation pour chaque produit .... la première prescription tombera en 2025 avec de la chance. Faire des tests sur des produits déjà prescris depuis trente ans , c'est juste de l'enfumage, où alors faut dire clairement que les ricains sont des débiles , on rend internet et on ressort les minitel . Un tel déni de la science c'est du même niveau que trump et son climatoscepticisme. On est dans le " en même temps " regardez on est moderne on prend le sujet en main, mais rien de concret va en sortir sous notre mandature . en marche c'est la génération deux fois zéro .. ++ ! 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Messages recommandés