Ex-UFCM-I Care 9 192 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Hey malgré un titre fort mal choisi il semble qu'un petit pas soit franchi ... @+ Source : http://www.leparisien.fr/societe/sante/cannabis-therapeutique-un-premier-pas-vers-le-joint-sur-ordonnance-12-12-2018-7967280.php?fbclid=IwAR09KWM12s6e68SmSDh_5iktluI5NmuckS7zu6j8SkFsJz9bB6hIen0TT5E Selon nos informations, un comité d’experts s’est prononcé ce mercredi soir en faveur de la consommation d’herbe dans un but médical. Nous avons rencontré des malades contraints d’en fumer illégalement. Ce sont des malades qui doivent se cacher pour soulager leurs maux, vivre dans l’illégalité. Les patients souffrant de douleurs chroniques, d’épilepsie sévère, de sclérose en plaques et d’autres pathologies, seront-ils bientôt autorisés à fumer ou vaporiser du cannabis en France ? Ce jeudi, un comité d’experts, mandaté par l’Agence du médicament, va annoncer s’il juge pertinent de développer l’utilisation de cette plante dans un cadre médical. Une étape fondamentale et très attendue par les malades qui pourraient être entre 300 000 et 1 million à en bénéficier. Selon nos informations, un « oui sous conditions » l’a emporté. D’autres travaux devront être menés pour déterminer sous quelle forme et pour quelles maladies il sera indiqué. «Ça me redonne l’envie de vivre» « Il faut faire bouger les lignes, exhorte, Franck 27 ans, consommateur de cannabis atteint d’une sclérose en plaques, diagnostiquée à ses 18 ans. Beaucoup d’études montrent son efficacité, il doit être accessible, de manière sécurisée, pour ceux qui en ont besoin. » Cette plante, c’est sa bouée de sauvetage. À peine majeur, Franck est victime « d’une crise neurologique » en se couchant. Il ne tient plus debout, des migraines saisissent son crâne, sa mâchoire fait mal. Le diagnostic tombe mais cet épisode lui a laissé des séquelles. « Les nuits suivantes, mon cerveau ne s’éteignait plus, je n’arrivais pas à dormir. » Des somnifères lui sont prescrits, les réveils sont brumeux, douloureux. Franck, 27 ans, mange des petites doses d’herbe toutes les quatre heures./DR Pourquoi ne pas tester le cannabis, qu’il prenait, de façon récréative, plus jeune ? Franck a trouvé son médicament. Il délaisse vite le joint pour passer à la vaporisation, « plus saine », et mange aussi de petites doses d’herbe, toutes les quatre heures en journée. « Le cannabis me redonne l’envie de vivre », confie ce gérant d’entreprise qui vit au Plessis-Trévise (Val-de-Marne). Le cannabis atténue la douleur de ses spasmes musculaires et la fatigue, qu’il compare à une déprime permanente. Lorsqu’on l’interroge sur les risques, il répond par une question. « La prise d’antidouleur n’est-elle pas plus risquée ? » lance-t-il, en référence au nombre croissant de morts par overdoses médicamenteuses. Condamnée à cinq mois de prison avec sursis Prisca, 39 ans, fume quatre joints chaque jour./DR Dans la petite ville d’Aniche (Nord), Prisca, 39 ans, partage le combat de Franck. Cette mère de quatre enfants a développé un glaucome, une maladie de l’œil causée par la grave pathologie congénitale dont elle souffre. Le matin, elle fume deux joints qui lui permettent « d’être bien en journée, de faire ses petites courses et de s’occuper de ses enfants », et deux le soir « pour détendre ses muscles, passer une bonne nuit ». Car sa maladie atrophie ses bras et crible son corps de douleurs. « Parfois, je mets de l’huile de cannabis dans mes plats, ça m’apaise beaucoup, c’est un petit miracle. » Mais il y a pile un an, Prisca a été condamnée à cinq mois de prison avec sursis. Les policiers ont découvert chez elle quatre plants de cannabis qu’elle faisait pousser. « C’est vraiment injuste de me punir. Je ne vais pas en cultiver des hectares, j’ai juste besoin de quelques plantes que j’ai moi-même choisies, qui me font du bien, je ne suis pas un dealer, lance-t-elle. Juste une maman qui essaye de vivre comme les autres. » «Je suis très vieille et très angoissée» Même Janine, une Parisienne de 95 ans, utilise de l’huile de CBD, une des molécules du cannabis. Tous les matins, cette ancienne chirurgienne-dentiste met quelques gouttes sous sa langue. « Vous savez, je suis très vieille et très angoissée, j’ai beaucoup de problèmes de santé et je suis contractée en permanence, lâche-t-elle, d’une voix chevrotante. C’est peut-être une hallucination mais je me trouve bien plus détendue. » L’illégalité du cannabis à visée médical ? Janine s’en offusque. « Je trouve ça aberrant, je suis complètement pour son autorisation officielle. Vous savez, mon corps est handicapé mais j’ai toute ma tête. » Des législations très différentes selon les pays Dans le monde, 67 États ont légalisé le cannabis thérapeutique dont une trentaine aux États-Unis. Il peut s’agir de l’utilisation de la fleur dans un cadre thérapeutique ou de médicaments, parfois les deux. Le Canada a été le premier en 2001. Aujourd’hui la Jamaïque, la Colombie, le Mexique mais aussi le Lesotho, le seul d’Afrique, l’autorisent. « En tout, 1,4 milliard de personnes vivent dans un État où ils ont accès à un médicament à base de cannabis », explique Béchir Bouderbala, de NORML, une association militant pour l’évolution de son statut légal. En Europe, 22 l’ont autorisé. Plus précisément, 15 ont dit oui à l’utilisation de sa fleur, dans un cadre thérapeutique. C’est le cas de l’Allemagne, de l’Italie, des Pays-Bas ou de la Macédoine. Et 6 ont dit non au cannabis médical ou ont voté une loi, en sa faveur, qui n’est pas appliquée. C’est le cas de la France, la commercialisation de médicaments à base de cannabis a été autorisée. Mais jamais aucun n’a été commercialisé. 8 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité JBdu14 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 plop, https://www.europe1.fr/sante/le-cannabis-therapeutique-devrait-bientot-arriver-en-france-3819896 :pro: JB. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Skunkmen 61 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Salut Vivement l’annonce de ce jeudi 13/12/2018 ! Une question bête : il faudra bien fournir les patients ? J’envisage sérieusement une reconversion pour intégrer le marché du canna quand la légalisation pour usage thérapeutique sera prononcée... D’autres y ont pensé ? +++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
warrold 686 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Bonjour, La légalisation à des fins thérapeutiques est un premier pas, de nombreuses personnes en consomment pour soulager des douleurs ou les effets indésirables dû à des traitements médicamenteux lourds ( chimio, Parkinson , etc). j'imagine que la plupart des pays qui ont légalisés ont sûrement commencés comme cela. Après, encadrer la façon dont les patients ingèrent le cannabis, à mon avis ça ne regarde qu'eux , ils connaissent leurs maladies et leur douleurs souvent bien mieux que les médecins qui les soignent et qui n'ont qu'une notion théorique de la souffrance. Si un patient a l'habitude de soulager ses maux en fumant un pétard et que l'état lui recommande le suppositoire, c'est plus parce qu'il a coutume de nous beurrer la raie que par réel souci sanitaire. Donc voilà, encore une petite avancée vers la légalisation, mais il faut continuer. Hasta luego. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Indi-Punky 18 364 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Hello il y a 8 minutes, warrold a dit : l'habitude de soulager ses maux en fumant un pétard et que l'état lui recommande le suppositoire, Tout dépend quel maux, un crohn par exemple sera mieux soulagé par un suppo que par un pétard, de plus pour un médecin il est impossible de conseiller le pétard en tant que tel. Les risques liés à la combustion doivent etre pris en compte. La population n'est pas formé, beaucoup utilise le pétard au lieu de la vapo, de l'ingestion etc. 9 Lien à poster Partager sur d’autres sites
warrold 686 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Bonjour @Indi-Punky, je tout à fait d'accord avec toi, pour certaine maladie, c'est évident. Mais j'ai pus voir l'exemple de docteurs, qui pour des cancers en phase finale ne s'opposaient pas aux pétards pour soulager les derniers mois de vie de leurs patients. Mais c'est vrais qu'a l'époque la vaporisation n'existait pas. Tchuss. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité LaughingBuddha14 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Bonjour la commu' ! Super nouvelle faut croire que ca avance, lentement mais surement. @Skunkmen je rêverais aussi de travailler dans ce domaine, je suis en train de prospecter auprès de mon entourage qui vit au Quebec pour voir si c'est réalisable d'y travailler. J'ai de bonnes connaissances en biologie et chimie et j'ai un BTS en laboratoire (plutot orienté agro-alimentaire) donc j'espère pouvoir mettre en valeur mes compétences et connaissances dans ces domaines pour espérer un jour décrocher un job dans le cannabis thérapeutique. Salam ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 192 Posté(e) décembre 13, 2018 Auteur Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Hey oui c'est une bonne nouvelle mais ne vous enflammez pas, si production il y a en France ça ne sera surement pas les "petits growers" qui seront en première ligne .... Il faut bien se rendre compte que la production de cannabis à usage thérapeutique est différente de la production de cannabis récréatif .... il faut travailler des variétés non pas parce qu'elles ont un fort taux de THC mais sélectionner les variétés qui peuvent etre utiles au malades, variétés à ratio 1 pour 1 THC CBD (ou plus en fonction des demandes et de l’évolution des connaissances), Variété à fort taux CBN .... Le but étant de mieux cibler le besoin de cannabinoïdes spécifiques par rapport à la pathologie et au moment de la journée .... Attention, Je ne dis pas que certains d’entre vous ne seriez pas capable de suivre un cahier des charges contraignant pour produire ces fleurs mais de bien réfléchir à comment procéder ... Il ne s'agit plus non plus de faire qq mètres carrés mais de productions plus importante en Indoor ou sous serres et que se soit l'une ou l'autre solution filtres à particules pour éviter toute pollinisation ... il est nécessaire aussi de standardiser les productions que se soit d'un point de vu qualitatif et quantitatif, éviter toute résidus d'insectes ou d'engrais dans les plantes .... pour exemple Bedrocan BV irradie sa production avant de la vendre au malades pour la "cleanifier" .... ça n'est pas simple et il faut esperer que les choses évoluent dans le bon sens aussi pour l'usage récréatif et qu'il puisse aussi faire l'objet d'un assouplissement des lois afin que les problèmes de santé public liés à des mésusages ou au manque d'informations ou de prévention puissent être mieux appréhendés .... @+ 7 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cheezo Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Ola Citation si production il y a en France ça ne sera surement pas les "petits growers" qui seront en première ligne .... +1, je vois déjà venir le cahier des charges pour les lieux de production écartant de facto les ''petits joueurs'' avec de l'investissement massif pour pouvoir grow dans les cloues. On sera très très loin du modèle américain qui fait tant rêver. Sans oublié que les permis seront sûrement accordé aux groupes pharmaceutique. De là a rêver d'herbe remboursé par la sécu, il n'y a qu'un pas. Je vous laisse, j'ai la sympathie de mon médecin généraliste à reconquérir. Peace Lien à poster Partager sur d’autres sites
Skunkmen 61 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Salut, Ok mais cela n’empêche pas de se reconvertir et de travailler pour « un méchant groupe pharmaceutique » en tant qu’ouvrier, ou agriculteur. J’aimerai bien savoir quelle type de diplôme permettrait de mettre le pied dedans. Etude en médecine, laboratoire ou horticulture j’imagine... Niveau CAP (horticulture haha, pas CAP médecin), BAC+2 mini ? ... J’ai hâte de voir les débouchés. +++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité cheezo Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Re Pour le moment dur de savoir, faudra voir les modalités et les qualifications demandé pour chaque poste. Mais sa doit aller de l'ingénieur à un niveau BAC, comme partout il y aura besoin de petite main du moment qu'elle soit formé (j'imagine déjà les formations trimmer chez pole emploi). Ce sera des sortes d'usines à weed. Comme la dit UFCM, un produit fini et une procédure de culture hyper standardisé et encadré. Du coup ça reviendrai limite à travailler dans une usines de charcuterie car tu aime le jambon. Tu sera au contact du produit, mais pas sure que tu en tire une expérience très enrichissante. Personnellement j'en attends plus de la ''futur'' dépénalisation récréative Luxembourgeoise qu'une hypothétique autorisation du cannabis thérapeutique donc très encadré en France. Faut rester dans le coins et regarder comment ça évolue. En espérant qu'ils ne tardent pas trop, car bon il est question de gens souffrant dont on pourrait amélioré le quotidien... Peace Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ayahuaska 3 501 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Bonsoir, Je ne sais pas quelles en seront les conséquences positives pour tous ceux qui en ont besoin mais je ne peux m’empêcher de penser à certaines personnes de ma famille, de mon entourage, de la patientèle à ma femme et de me dire qu'ils vont peut être, enfin, avoir une solution à leurs misères. On le sait, Paris ne s'est pas fait en un jour. Il faut toujours un commencement aux choses, espérons juste qu'elles continuent bien. J'espère que cela fera changer les mentalités de certains idiots et que le fumeur récréatif sera moins perçu comme la peste, un camé ou autre raccourci vilipendant. ++ 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
oyo19 100 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Yop, Le titre de l’article me laisse dubitatif sur les évolutions positives des mentalités en France. ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Indi-Punky 18 364 Posté(e) décembre 13, 2018 Partager Posté(e) décembre 13, 2018 Yop Faut pas s'y fier c'est un titre "puteaclick". Juste pour faire réagir les gens et que ça clique. (et ça marche) 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Pil0u 725 Posté(e) décembre 14, 2018 Partager Posté(e) décembre 14, 2018 Plop Il y a 7 heures, Indi-Punky a dit : Yop Faut pas s'y fier c'est un titre "puteaclick". Juste pour faire réagir les gens et que ça clique. (et ça marche) Ca a marché aussi avec moi , le côté rêveur du fumeur, passer des heures à refaire le monde . Puis après il y a la réalité qui fait son chemin , mais il n'y a plus de rêve du tout. Le médical fera son chemin , mais au détriment du récréatif , car il y aura le BON cannabis médical ( qui sera produit par ceux qui aujourd hui sont les ennemis du cannabis , des familiarités politiques comme on dit ) . Puis il y aura le MAUVAIS cannabis et qui " sous excuse de la santé " sera bien plus pénalisant pour nous . Car on deviendra ceux qui le détourne au péril de la santé publique . D'une pierre 2 coups, on nous isolera encore un peu plus et il s'enrichiront sur notre dos avec tout un éventail et dispositif de répression pour nous taxer plutôt que de nous enfermer car c'est une solution qui est devenue obsolète et coûteuse . C'est juste le temps qu'ils simplifient les démarches pour faire de nous des vaches à lait en passant par des compositions pénales pour dégorger les TGI si le trafic n'est pas retenu . Après , quand ça sera généralisé , plus besoin d'instructions et tout le patatra . C' 'est la putain d'amende cash , c'est là ou ceux qui dépensent en CB dans le GS vont pleurer par exemple , car là , ils auront des intérêts a nous trouver Ils peuvent avoir en 48h par votre banque , tous les paiements que vous avez faits vous et votre famille avec vos CB sur 5 ans . Si votre GS ( FR) vous dit pas de soucis je suis enregistré sous " marchand de rêves " ou une autre connerie de ce genre, il reste immatriculé " vente de matériel de culture" et il se fout de votre gueule et il vous enfilera sans hésiter si besoin dans la majorité des cas . Et je pèse mes mots Après , j'ai fais le choix de continuer de mon côté , car c'est trop tard , par contre je fais en sorte d'être mesuré , de ne produire que le minimum avec une minuscule box et 1 session annuelle . Clair ça me gave , mais ma priorité maintenant c'est préserver ma famille . J' ai plus peur de tomber , car il ne reste plus rien à prendre . Mais pour ceux qui sont pépère, restez prudent , ne croyez pas que les choses vont s'arranger , c'est le meilleur moyen de commettre des imprudences . Car ce 1er pas est contre nous n' en doutez pas un instant Bonne nuit Pilou 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 192 Posté(e) décembre 14, 2018 Auteur Partager Posté(e) décembre 14, 2018 Hey il va falloir continuer à se battre et de nombreux malades resteront à leurs yeux des delinquants .... @+ https://actu.orange.fr/question-du-jour-2018-12-14-CNT000001aZXz6.html Êtes-vous favorable à l'usage du cannabis thérapeutique ? Orange avec AFP, publié le vendredi 14 décembre 2018 à 07h00 Le cannabis thérapeutique, qui vient d'obtenir un premier feu vert de la part du comité scientifique mis en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), permet de soulager des patients en souffrance, notamment pour la sclérose en plaques. Une première étape vers l'autorisation du cannabis thérapeutique a été franchie en France jeudi 13 décembre avec l'avis positif du comité d'experts nommé par le gouvernement, mais la voie reste longue avant la mise sur le marché. Le comité d'experts mis en place par l'Agence française de sécurité du médicament (ANSM) juge "pertinent d'autoriser l'usage du cannabis à visée thérapeutique (...) dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant ou d'une mauvaise tolérance des thérapeutiques" existantes. Il s'agit des "douleurs réfractaires aux thérapies accessibles", de "certaines formes d'épilepsies", "des soins de support en oncologie" (cancers), des "situations palliatives" et des contractions musculaires affectant les malades de sclérose en plaques. Ce premier avis sera suivi de plusieurs mois de travail pour définir les modalités de mise à disposition du cannabis, si le comité d'experts est suivi par l'Agence du médicament. Suivra une décision politique, pour décider d'une éventuelle modification législative légalisant l'usage du cannabis thérapeutique. "Il n'est pas sûr" que le cannabis médical puisse être mis à disposition des patients avant 2020, a estimé prudemment le professeur Nicolas Authier, président du Comité scientifique, auprès de l'AFP. Beaucoup reste à faire : il faut encadrer la mise sur le marché et le suivi des patients. Le cannabis médical ne pourra être utilisé en première intention mais seulement en complément d'autres traitements, car les études sont trop lacunaires. "On n'a pas un niveau de preuve permettant de le prescrire en première intention", souligne le Dr Authier.Pas de joint, nocif pour la santé Le Comité préconise qu'"un registre national pour assurer une évaluation de son bénéfice/risque (soit mis en place), qu'une évaluation des effets indésirables soit régulièrement faite par les réseaux de pharmacovigilance et d'addictovigilance, et que la recherche soit favorisée". Le Comité exclut d'emblée "la voie d'administration fumée", c'est-à-dire notamment le joint, compte tenu des risques de la combustion pour la santé, tout aussi cancérigènes que le tabac. D'autres voies d'administration vont être étudiées : sprays, inhalation, gélules, gouttes, suppositoires, huiles, voie sublinguale, patch... La délivrance des produits - certains préfèrent la restreindre aux pharmacies des hôpitaux - ainsi que les modalités d'un éventuel remboursement restent à définir. "Il ne faut pas que le cannabis thérapeutique soit accessible seulement aux patients aisés qui peuvent payer la totalité du coût", estime le Dr Authier. Une trentaine de pays a déjà franchi le cap En France, un seul médicament à base de cannabis, le Sativex, a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM) en 2014 pour les raideurs et contractions musculaires ("spasticité") de la sclérose en plaques, mais il n'est pas commercialisé faute d'accord sur le prix entre le laboratoire et les autorités de santé. D'autres médicaments comme le Marinol sont accessibles uniquement avec une autorisation temporaire nominative, ce qui en restreint considérablement l'usage.Les patients français qui sont soulagés par le cannabis thérapeutique sont jusqu'à présent contraints de se fournir sur le marché illégal, sans garantie sur la qualité des produits, ou d'aller dans des pays où le cannabis médical est autorisé comme la Suisse. Certains sont poursuivis par la justice pour avoir fait pousser quelques plants afin de concocter leur propre préparation, comme cette patiente de Meurthe-et-Moselle qui a témoigné la semaine dernière lors d'un colloque à l'Assemblée nationale. Souffrant d'une maladie chronique inflammatoire très douloureuse, elle consommait une huile à partir de cannabis et réclame "le droit de tester cette plante". Le député Olivier Véran, neurologue, fait état d'une "dizaine de ses patients" que seul le cannabis thérapeutique peut soulager, souffrant d'algies de la face, de sclérose en plaques, de troubles neurologiques. Une trentaine de pays dans le monde dont de nombreux états américains et le Canada autorisent le cannabis thérapeutique, dont 21 de l'Union européenne ainsi que la Suisse, la Norvège, Israël et la Turquie. 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Orange avec AFP, publié le vendredi 14 décembre 2018 à 07h00 Le cannabis thérapeutique, qui vient d'obtenir un premier feu vert de la part du comité scientifique mis en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), permet de soulager des patients en souffrance, notamment pour la sclérose en plaques. Une première étape vers l'autorisation du cannabis thérapeutique a été franchie en France jeudi 13 décembre avec l'avis positif du comité d'experts nommé par le gouvernement, mais la voie reste longue avant la mise sur le marché. Le comité d'experts mis en place par l'Agence française de sécurité du médicament (ANSM) juge "pertinent d'autoriser l'usage du cannabis à visée thérapeutique (...) dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant ou d'une mauvaise tolérance des thérapeutiques" existantes. Il s'agit des "douleurs réfractaires aux thérapies accessibles", de "certaines formes d'épilepsies", "des soins de support en oncologie" (cancers), des "situations palliatives" et des contractions musculaires affectant les malades de sclérose en plaques. Ce premier avis sera suivi de plusieurs mois de travail pour définir les modalités de mise à disposition du cannabis, si le comité d'experts est suivi par l'Agence du médicament. Suivra une décision politique, pour décider d'une éventuelle modification législative légalisant l'usage du cannabis thérapeutique. "Il n'est pas sûr" que le cannabis médical puisse être mis à disposition des patients avant 2020, a estimé prudemment le professeur Nicolas Authier, président du Comité scientifique, auprès de l'AFP. Beaucoup reste à faire : il faut encadrer la mise sur le marché et le suivi des patients. Le cannabis médical ne pourra être utilisé en première intention mais seulement en complément d'autres traitements, car les études sont trop lacunaires. "On n'a pas un niveau de preuve permettant de le prescrire en première intention", souligne le Dr Authier.Pas de joint, nocif pour la santé Le Comité préconise qu'"un registre national pour assurer une évaluation de son bénéfice/risque (soit mis en place), qu'une évaluation des effets indésirables soit régulièrement faite par les réseaux de pharmacovigilance et d'addictovigilance, et que la recherche soit favorisée". Le Comité exclut d'emblée "la voie d'administration fumée", c'est-à-dire notamment le joint, compte tenu des risques de la combustion pour la santé, tout aussi cancérigènes que le tabac. D'autres voies d'administration vont être étudiées : sprays, inhalation, gélules, gouttes, suppositoires, huiles, voie sublinguale, patch... La délivrance des produits - certains préfèrent la restreindre aux pharmacies des hôpitaux - ainsi que les modalités d'un éventuel remboursement restent à définir. "Il ne faut pas que le cannabis thérapeutique soit accessible seulement aux patients aisés qui peuvent payer la totalité du coût", estime le Dr Authier. Une trentaine de pays a déjà franchi le cap En France, un seul médicament à base de cannabis, le Sativex, a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM) en 2014 pour les raideurs et contractions musculaires ("spasticité") de la sclérose en plaques, mais il n'est pas commercialisé faute d'accord sur le prix entre le laboratoire et les autorités de santé. D'autres médicaments comme le Marinol sont accessibles uniquement avec une autorisation temporaire nominative, ce qui en restreint considérablement l'usage.Les patients français qui sont soulagés par le cannabis thérapeutique sont jusqu'à présent contraints de se fournir sur le marché illégal, sans garantie sur la qualité des produits, ou d'aller dans des pays où le cannabis médical est autorisé comme la Suisse. Certains sont poursuivis par la justice pour avoir fait pousser quelques plants afin de concocter leur propre préparation, comme cette patiente de Meurthe-et-Moselle qui a témoigné la semaine dernière lors d'un colloque à l'Assemblée nationale. Souffrant d'une maladie chronique inflammatoire très douloureuse, elle consommait une huile à partir de cannabis et réclame "le droit de tester cette plante". Le député Olivier Véran, neurologue, fait état d'une "dizaine de ses patients" que seul le cannabis thérapeutique peut soulager, souffrant d'algies de la face, de sclérose en plaques, de troubles neurologiques. Une trentaine de pays dans le monde dont de nombreux états américains et le Canada autorisent le cannabis thérapeutique, dont 21 de l'Union européenne ainsi que la Suisse, la Norvège, Israël et la Turquie.
FranckyVincent 4 149 Posté(e) décembre 14, 2018 Partager Posté(e) décembre 14, 2018 Salut, Une question qui me vient comme ça, Est-ce que les personnes qui se soigneront légalement avec des médicaments à base de cannabis auront le droit de conduire par rapport au taux de thc dans le sang? ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Papass 2 169 Posté(e) décembre 14, 2018 Partager Posté(e) décembre 14, 2018 SAlut FranckyVincent, Je pense que ça sera un mix entre le "port de lunette correctrice" et la consommation de médicaments de niveau 3, La prise de THC sera noté sur le permis, et il ne sera pas autorisé de rouler pendant X heure après la prise....Après ça les obligera surement à statuer sur un taux max à ne pas dépasser pour ces personnes précisément. Ou on leur fournira des auto test pour se tester avant de conduire, histoire d'être précis mais ama cela sera à leur charge... ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
FranckyVincent 4 149 Posté(e) décembre 14, 2018 Partager Posté(e) décembre 14, 2018 Yep, J'ai hâte de voir car celui qui prend une "pilule" matin, midi et soir aura un taux assez régulier sur la journée complète... ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
penacho 660 Posté(e) décembre 14, 2018 Partager Posté(e) décembre 14, 2018 (modifié) Yop, Bonne question @FranckyVincent, comment ça se passe pour les gens sous prozac, lexo1000, xanax, codéine... au volant ? Ya des controles ? Et pourquoi ne pas étendre la question à la cocaïne, héroïne, mdma, ya des tests routiers pour ces produits? EDIT : oui ya des tests pour les drogues jsuis con ^^ ++ Modifié décembre 14, 2018 par penacho 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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