mrpolo 7 743 Posté(e) novembre 5, 2018 Partager Posté(e) novembre 5, 2018 Comment le cannabis affecte le système hormonal des femmes et pourquoi elles sont plus susceptibles de devenir des consommatrices régulières ? Au fur et à mesure que la société examine l’impact du cannabis sur l’homme et l’animal, une disparité intéressante est apparue. En effet, des études suggèrent que les femmes sont plus susceptibles de devenir des consommatrices régulières de cannabis. Ceci est dû à un réseau complexe d’effets sur le système hormonal féminin qui semble être modulé par les cannabinoïdes. La consommation du cannabis diffère selon le sexe biologique Une méta-étude de la recherche sur le cannabis révèle que les femmes – sont plus susceptibles de consommer régulièrement du cannabis, rapporte Science Daily. L’examen des recherches publiées dans la revue Frontiers a porté sur un large éventail d’études animales et humaines concernant la consommation de cannabis et le système endocannabinoïde chez les mammifères et a comparé ces résultats à des changements dans les hormones et les systèmes hormonaux du corps et leurs comportements associés. Il est clair que les risques et les résultats de la consommation de cannabis diffèrent selon le sexe biologique. Les hommes semblent plus susceptibles d’essayer le cannabis et de consommer des doses plus élevées. Les femmes semblent plus susceptibles de passer à l’essai et au développement d’une habitude de consommation régulière. Malgré une consommation de cannabis plus faible, les femmes passent du premier joint, à une habitude plus fréquente que chez les hommes. En fait, les hommes et les femmes diffèrent par la prévalence et la fréquence de la consommation de cannabis, les habitudes et les raisons de la consommation. Mais aussi par la vulnérabilité à développer un trouble lié à la consommation de cannabis. Étude connexe sur les animaux L’étude chez le rat montre que l’hormone femelle estradiol affecte le contrôle des mouvements, le comportement social et le filtrage de l’entrée sensorielle dans le cerveau. Toutes les cibles lors d’une prise de cannabis – par modulation du système endocannabinoïde, influencent à leur tour la production d’estradiol. L’estradiol ou œstradiol est un dérivé naturel du métabolisme du cholestérol. Cette hormone est nécessaire au maintien de la fertilité et des caractères sexuels secondaires chez la femme. Dr Liana Fattore, co-auteure de l’étude, chercheuse principale au Conseil national de recherches d’Italie et présidente de la Mediterranean Society of Neuroscience : “Plus précisément, les rats femelles ont des niveaux différents d’endocannabinoïdes et de récepteurs plus sensibles que les rats mâles dans les zones clés du cerveau. Ces dernières se lient à ces fonctions, avec des changements significatifs le long du cycle menstruel.” Par conséquent, les interactions entre le système endocannabinoïde et le niveau cérébral de dopamine – le neurotransmetteur du “plaisir” et de la “récompense” – sont dépendantes du sexe. Toutefois, selon Dr Fattore, les effets variaient en fonction des cannabinoïdes étudiés, de la souche, des animaux testés et de la durée de l’exposition aux hormones. Un système hormonal différent Les chercheurs pensent que cela est dû à un réseau complexe d’effets sur le système hormonal. Celui-ci diffère d’un sexe à l’autre et semble modulé par les cannabinoïdes. La testostérone chez l’homme augmente le comportement à risque. Alors que les œstrogènes chez les femmes semblent contrôler le comportement social et le filtrage des entrées sensorielles. Les cannabinoïdes modifient les niveaux de différentes hormones dans l’organisme féminin; ce qui peut influencer le comportement chez la femme. Ces changements de comportement créeront, selon les individus, des boucles de rétroaction qui modifieront davantage le niveau d’hormones dans l’organisme. Mais, au-delà de ce dont le cannabis peut être directement responsable… Cependant, les données humaines jusqu’à présent sont cohérentes avec l’idée que l’estradiol régule la réponse féminine aux cannabinoïdes. “Les niveaux sanguins des enzymes qui décomposent les cannabinoïdes fluctuent à travers le cycle menstruel humain. Et les études d’imagerie montrent que les niveaux cérébraux des récepteurs cannabinoïdes augmentent avec le vieillissement chez les femmes. Ceci reflétant dans chaque cas les changements dans les niveaux d’œstradiol (estradiol)”. Comme chez les animaux, les hommes et les femmes ont des comportements génétiques et hormonaux différents. En outre, ils traitent l’information différemment, perçoivent les émotions de différentes façons et sont différemment vulnérables au développement de la dépendance aux drogues. Liana Fattore, déclare : “Les femmes semblent être plus vulnérables, sur le plan neurochimique, pour développer une dépendance.” M. Fattore croit qu’il est essentiel d’approfondir notre compréhension des interactions entre les cannabinoïdes et les stéroïdes sexuels. Afin d’évaluer l’impact de l’augmentation de la consommation de cannabis et s’attaquer aux conséquences. Source: blog-cannabis.fr 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
bob67 4 973 Posté(e) novembre 5, 2018 Partager Posté(e) novembre 5, 2018 Hello , Elle est compliqué cette étude dis donc... Quand t'as un bon produit maison , pour déstresser le soir , elles sont pareils que nous .... accros ++ 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jack ouille 136 Posté(e) novembre 6, 2018 Partager Posté(e) novembre 6, 2018 Plop Comme l'as dit bob c'est compliqué tout ça mon cerveau n'est pas encore apte à cette heure-ci Perso j'ai toujours constaté un plus grand sérieux chez les femmes dans mon entourage vis à vis du cannabis, beaucoup moins avec l'alcool par contre... Quand moi et mes potes on se faisait des foncedés ben les gonzesses elles allaient dans leur coin pour râler parce qu'elles en avaient marre de nous voir fumer, il fallait insister pour qu'elles fument aussi et qu'elles se mettent dans le mood... Le problème c'est qu'elles passent du coq à l'âne, car dès qu'elles ont commencé à fumer elles ne s'arrêtent plus ? Je n'ai pas constaté de dépendance plus importante chez les femmes, souvent dans mon cas c'était le contraire. Bref mais ça ce n'est pas du scientifique, c'est juste une constatation que j'ai fait avec des gens de mon entourage, peut-être qu'il en est autrement... ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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