skunq 12 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 (modifié) Bonjour à tous! Je souhaiterai regrouper un maximum d'informations afin d'effectuer une base de donnée concernant les pratiques/produits bio utilisables afin de limiter (supprimer!?) l'apparition de notre ennemi juré le botrytis cinerea en espérant aider la communauté a éradiquer ce fléaux ma première session a été totalement ravagé par des semaines de pluie, la deuxième par une floraison interminable d'"early" skunk pas early du tout qui a commencé a se faire attaquer de partout récolté trop tot.. cette année j'ai quelques précoces et je compte ne pas me laisser faire... Je m'intéresse particulièrement à ce champignon car c'est le seul que je rencontre (fin septembre/octobre), j'ai regroupé quelques informations intéressantes pour ceux qui souhaitent expérimenter la guérilla dans le nord de la france sans risquer de tout perdre au dernier moment ou de devoir cut une bande de laiteux...et bien évidement je souhaiterai avoir vos avis sur quelques détails et avoir vos précieux avis et produits miracles que vous utilisez pour pouvoir enrichir mon savoir et celui de tout ceux qui passeront par ici. Voici les informations que je possède en ma connaissance et ce que je compte utiliser dans ma prochaine culture n'hésitez pas a me donner votre avis sur ce qui vous paraît judicieux ou non, si vous voulez partager des produits curatifs ou pour lutter contre d'autres maladies je n'ai pas d'objection a élargir le sujet, mais j'insiste sur le coté préventif afin de ne pas avoir à traiter botrytis. -choisir une variété précoce+variété résistante à la moisissure / autofloraison /semi-auto (récolte septembre maximum)(liste à venir) -choisir plusieurs variétés différentes avec des dates de récolte différentes * à mon avis la vraie solution dans le choix des variétés consiste à en prendre plusieurs différentes et dont les dates de récolte s'échelonnent idéalement entre fin-aout (early maroc) et fin octobre. * -couper les apex en croissance (moins de grosses têtes, moins de risques de développer de la moisissure) -écarter les plants (ventilation) -paillage (déplacer le paillage, arroser puis replacer le paillage pour éviter évaporation(augmentation de l'humidité sous les plants) /couvrir paillage jours de pluie, puis enlever paillage fin des jours de pluie) -palisser, écarter chaque branches du tronc principal (ventilation) -éviter impérativement le surarosage en fin de floraison -inspecter les buds et tiges (chenilles(!) et départs éventuel de champi) -détruire les feuilles mortes -effeuillage(à débattre) -arroser le matin -si spot très disponible couvrir les plantes la nuit pour éviter la rosée Produits: -le purin d'ortie,(foliaire/racinaire) - Botryprot(foliaire) mélange de nutriments et de micro-organismes qui luttent spécialement contre le botrytis à utiliser directement sur les fleurs, semble ne laisser aucun résidu, à utiliser impérativement j'aimerai avoir des avis sur ce produit (jusqu'a 10 jours avant fin de flo) -Mildiuprot+(foliaire/racinaire)Ne pas fertiliser avec PK tout en utilisant Phytoprot-Mildiou/Mildiuprot+ (EM) -Propolix de Trabe(foliaire/racinaire) un produit fabriqué par les abeilles au propriétés fongicides et autres, il m'intéresse fortement car utilisable en racinaire -Elycitor(racinaire) de biotechnology mélange complexe bénéfique au système racinaire contenant entre autre Bacillus subtilis qui est semble t-il le prédateur de botrytis : -purin de prêle très bon préventif (cilice) *Pour moi, on ne met du purin d'ortie qu'en période de croissance, jusqu'au strech. Les champi adorent l'azote, et seul le purin de prêles, a ma connaissance, apporte la silice nécessaire aux défenses "immunes" du canna.(en pulvé, puis en arrosage quand c'est nécessaire) 2 ou 3 pulvérisations espacées de bouillie bordelaise pendant la croissance semble apporter un vrai plus* -bicarbonate de soude (foliaire) *Vu que le botrytis est un champignon, il a besoin d'un milieu acide pour vivre, d'où le bicarbonate de soude. J'ai eu un résultat satisfaisant avec une solution de 5gr/litre de bicarbonate + glycérine végétale (+/- 1cu à soupe)* -bouillie bordelaise Element extérieur: -Bâche (!) il vaut mieux dépenser 50 balles et passer 5h a poser 3 bâches que de devoir traiter x maladies. -souffleur à batterie pour le moment avec ce que nous savons j'utiliserai pour ma prochaine sessions elycitor+propolix de +1 jusqu'au rincage purin d'ortie de +15 jusqu'à la fin du stretch purin de prêle de +15 jusqu'à la fin du stretch et semaines 5 à 7 en floraison botryprot/mildiuprot à la fin du stretch en préventif et en traitement en complément de bud rot stop Merci d'avance pour vos nombreuses contributions en espérant que ça serve Modifié janvier 14, 2019 par skunq 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
paupol 266 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 bonjour, on ne manque pas de topics sur le sujet à travers le forum, mais après tout, c'est peut-etre bien de les regrouper. Je crois que l'ambition d'éradiquer le botrytis est vaine, et que mon objectif serait plutôt de le limiter. Dans ce but, le premier facteur d'après moi, c'est l'aération, qu'il y ait un maximum de mouvements d'air autour de la plante, et que celle ci soit en parfaite santé. Pour moi, on ne met du purin d'ortie qu'en période de croissance, jusqu'au strech. Les champi adorent l'azote, et seul le purin de prêles, a ma connaissance, apporte la silice nécessaire aux défenses "immunes" du canna.(en pulvé, puis en arrosage quand c'est nécessaire) 2 ou 3 pulvérisations espacées de bouillie bordelaise pendant la croissance semble apporter un vrai plus. Mais quand la flo a commencé, plus de bassinage, c'est l'humidité l'ennemie. Je n'ai jamais testé les produits du commerce, sauf quelques souches de bactéries pour réequilibrer mon sol et combattre des bactéries pathogénes présentes. (avec succés sur ...1 ou 2 ans!). Je porte maintenant le même regard sur le botrytis que sur mon arthrose; faut faire avec, et chercher à developper les conditions défavorables au problème. Faut dire que je suis en Normandie, la serre a 10 m d'une rivière. Et bon an mal an, j'arrive toujours a sortir mon petit kilo avec 3 ou 4 pieds, dont 1 ou 2 pour le botrytis, qui me suit jusqu'au séchoir. Faut bien partager! 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites
High Rabbit 1 335 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 (modifié) Plop tout le monde ! Il y a 2 heures, paupol a dit : Je crois que l'ambition d'éradiquer le botrytis est vaine, et que mon objectif serait plutôt de le limiter. Je plussoie mille fois à cette affirmation. Le botrytis est un fléau qu'il faut juguler mais qui sera toujours présent. Il y a 2 heures, paupol a dit : Les champi adorent l'azote, et seul le purin de prêles, a ma connaissance, apporte la silice nécessaire aux défenses "immunes" du canna.(en pulvé, puis en arrosage quand c'est nécessaire) 2 ou 3 pulvérisations espacées de bouillie bordelaise pendant la croissance semble apporter un vrai plus. Je fonctionne également avec de la prêle (en décoction plutôt qu'en purin, j'avais lu quelque part que c'était au moins aussi efficace dans le cas de la prêle) pour lutter contre le botrytis. La question que je me pose est la suivante : à quelle période de la vie de la plante faut-il favoriser les pulvé foliaires de prêle ? Pendant la croissance, le stretch, la flo ? Pendant tout le cycle de la plante ? Jusqu'à présent je me suis toujours limité au stretch et à la flo en partant du principe qu'il fallait amener les éléments anti-botrytis de la prêle au moment de la formation des cellules qui pourraient en être victime, celles des fleurs donc, et aussi parce que je n'ai pas suffisamment de prêle à dispo pour en mettre pendant toute la culture. D'après vous vaudrait-il la peine d'en amener à la plante pendant toute la culture ? Sinon contre le botrytis, il semblerait que le bicarbonate de soude (jamais essayé encore, mais je vais peut-être tenter cette année) puisse s'avérer efficace aux doses suivantes : Dosage : 5 à 10 g (1 à 2 cuillères à café) + 1 cuillères à soupe (soit 3 cuillères à café ou 15 ml) d’huile d’olive ou d’huile horticole par litre d’eau. Mode d’emploi: Pulvériser sur les feuilles sèches, si possible dès l’apparition des premiers symptômes. Répéter l’opération environ une fois par semaine et après toute averse ou arrosage important. Mise en garde : Ne pas dépasser 1 % en poids de bicarbonate (soit 10 g par litre d’eau) (source : https://www.monbicarbonate.fr/moisissures-oidium-fongicide-fongistatique-bicarbonate-de-soude-sodium/) Quant au choix de la variété, si le choix de la précocité est celui du bon sens il n'est pas forcément la panacée anti-botrytis. Je me suis déjà fait pourrir des autoflo en flo au mois de juillet suite à deux semaines de pluie ininterrompues alors que j'ai ensuite pu récolter mes variétés non-auto tranquilou lors de l'automne sec qui a suivi. De la même manière, j'ai déjà vu des variétés précoces se prendre la pluie à la mi-septembre et finir pleine de botry alors que leurs voisines plus tardives ont été récoltées mi/fin-octobre sans botrytis suite à un mois sans pluie. Tout ça pour dire qu'à mon avis la vraie solution dans le choix des variétés consiste à en prendre plusieurs différentes et dont les dates de récolte s'échelonnent idéalement entre fin-aout (early maroc) et fin octobre. Bon, c'est facile à dire comme ça mais dans les faits ça nécessite d'avoir une dizaine de plantes en culture... Bonne journée ! Modifié septembre 1, 2018 par High Rabbit Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zebra x Sativa 367 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 Yep tout le monde ! Je me joins à vous dans la lutte contre le botrytis ! Beaucoup de bonnes choses ont déjà été dites au dessus! La bâche c'est sur que c'est la meilleur option, mais pas discret du tout en guérilla. Il y a 3 heures, paupol a dit : Dans ce but, le premier facteur d'après moi, c'est l'aération, qu'il y ait un maximum de mouvements d'air autour de la plante, et que celle ci soit en parfaite santé. Pour moi, on ne met du purin d'ortie qu'en période de croissance, jusqu'au strech. +++1 : Le botrytis va profiter d'une plante affaiblie, étiolé (conditions froides, humides, manque de luminosité), ou de tissus endommagés (feuilles mortes, blessure) pour se développer. Il est particulièrement à redouter dans des conditions d'humidités élevées et de températures entre 15 et 20°C. il y a une heure, High Rabbit a dit : Je fonctionne également avec de la prêle (en décoction plutôt qu'en purin, j'avais lu quelque part que c'était au moins aussi efficace dans le cas de la prêle) pour lutter contre le botrytis. La question que je me pose est la suivante : à quelle période de la vie de la plante faut-il favoriser les pulvé foliaires de prêle ? Pendant la croissance, le stretch, la flo ? Pendant tout le cycle de la plante ? Oui prêle en décoction : Faire bouillir 250 gr de prêle sèche dans 10 l d'eau pendant 1 heure et laisser infuser une nuit. Utiliser diluée à 20%. Pulvériser préventivement dès le printemps, puis en été, mais par temps plutôt frais. (cf : purin d'ortie et cie) il y a une heure, High Rabbit a dit : Je me suis déjà fait pourrir des autoflo en flo au mois de juillet suite à deux semaines de pluie ininterrompues alors que j'ai ensuite pu récolter mes variétés non-auto tranquilou lors de l'automne sec qui a suivi. C'est clair ! J'ai pas encore trouvé d'autoflo assez résistante à la moisissure pour les mener bien à terme. Si vous en avez en stock je suis preneur ! En non-auto l'Easy Sativa de Female seed m'a donné de bon résultat, bien que c'est jamais mature à point. Je suis en moyenne montagne humide, et à partir du 15 août ça peut vite partir en couille... Il y a aussi le lithotamme en poudrage qui va assécher les plaies et créer des conditions défavorable au botrytis. (Utilisé en maraîchage, je sais pas ce que ça dit sur de la ganja). A bientôt, bon week à tous ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
skunq 12 Posté(e) septembre 1, 2018 Auteur Partager Posté(e) septembre 1, 2018 Bonjour tout le monde, merci pour vos réponses effectivement j'ai vu pas mal de post où l'on discute de ces points mais il y a tellement de produits qu'il est facile de s'y perdre et regrouper toutes les informations me semble utile! paupol: le premier facteur d'après moi, c'est l'aération, qu'il y ait un maximum de mouvements d'air autour de la plante, et que celle ci soit en parfaite santé. Pour moi, on ne met du purin d'ortie qu'en période de croissance, jusqu'au strech. Les champi adorent l'azote, et seul le purin de prêles, a ma connaissance, apporte la silice nécessaire aux défenses "immunes" du canna.(en pulvé, puis en arrosage quand c'est nécessaire) 2 ou 3 pulvérisations espacées de bouillie bordelaise pendant la croissance semble apporter un vrai plus. le purin de prêle a ma connaissance lutte contre le mildiu mais aussi contre le botrytis car il est riche en cilice et que la cilice renforce les parois cellulaires, j'ai alors une question: peut on remplacer le purin par autre chose apportant autant/plus de cilice? une autre questions je vois beaucoup de monde engraisser simplement au purin d'ortie pendant la croissance mais est-ce réellement adapté? ou l'adaptez vous a vos engrais/tabs/amendement bio? personne n'a d'avis sur le propolix? bud rot stop? je suis bien d'accord avec Rabbit, mieux vaut avoir plusieurs variétés, des plantes en milieux de flo vont resister aux pluies de fin d'été et les plus early éviter les pluies d'octobre! Lien à poster Partager sur d’autres sites
animalxxx 7 661 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 Slt Je me permets d'ajouter ça: ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
skunq 12 Posté(e) septembre 1, 2018 Auteur Partager Posté(e) septembre 1, 2018 Le 1/9/2018 à 17:22, animalxxx a dit : Slt Je me permets d'ajouter ça: ++ j'y ai énormément pensé et tu m'y fait repenser, maintenant il existe des souffleur à batterie pour 100 200euros cela peut être un très bon investissement ! merci pour ta contribution à quelle période de la vie de la plante faut-il favoriser les pulvé foliaires de prêle ? Pendant la croissance, le stretch, la flo ? Pendant tout le cycle de la plante ? Jusqu'à présent je me suis toujours limité au stretch et à la flo en partant du principe qu'il fallait amener les éléments anti-botrytis de la prêle au moment de la formation des cellules qui pourraient en être victime, celles des fleurs donc, et aussi parce que je n'ai pas suffisamment de prêle à dispo pour en mettre pendant toute la culture. D'après vous vaudrait-il la peine d'en amener à la plante pendant toute la culture ? milieux de croissance jusqu'en fin de stretch il serait intéressant de savoir s'il n'eest pas dommageable pour la plante de continuer meme a faible dose jusqu'a -20j avant recolte Sinon contre le botrytis, il semblerait que le bicarbonate de soude (jamais essayé encore, mais je vais peut-être tenter cette année) puisse s'avérer efficace aux doses suivantes : Dosage : 5 à 10 g (1 à 2 cuillères à café) + 1 cuillères à soupe (soit 3 cuillères à café ou 15 ml) d’huile d’olive ou d’huile horticole par litre d’eau. Mode d’emploi: Pulvériser sur les feuilles sèches, si possible dès l’apparition des premiers symptômes. Répéter l’opération environ une fois par semaine et après toute averse ou arrosage important. Mise en garde : Ne pas dépasser 1 % en poids de bicarbonate (soit 10 g par litre d’eau) pas d'avis particulier si quelqu'un a des informations... Lien à poster Partager sur d’autres sites
pef 68 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 (modifié) Salut, j'ai eu un soucis de botrytis ces derniers temps sur mes autos qui sont en fin de flo. Vu que le botrytis est un champignon, il a besoin d'un milieu acide pour vivre, d'où le bicarbonate de soude. J'ai eu un résultat satisfaisant avec une solution de 5gr/litre de bicarbonate + glycérine végétale (+/- 1cu à soupe). Pour la recette de Skunk, si on ajoute de l'huile il faut mettre un agent mouillant pour émulsionner l'huile, quelques gouttes de savon noir feront bien l'affaire. Pour mes flos à venir j'ai acheté du botryprot en prévention, on verra bien. L'huile de neem a aussi des propriété antifongique. ++ edit: des infos ici aussi : Modifié septembre 1, 2018 par pef Lien à poster Partager sur d’autres sites
skunq 12 Posté(e) septembre 1, 2018 Auteur Partager Posté(e) septembre 1, 2018 (modifié) Le 1/9/2018 à 18:58, pef a dit : Salut, j'ai eu un soucis de botrytis ces derniers temps sur mes autos qui sont en fin de flo. Vu que le botrytis est un champignon, il a besoin d'un milieu acide pour vivre, d'où le bicarbonate de soude. J'ai eu un résultat satisfaisant avec une solution de 5gr/litre de bicarbonate + glycérine végétale (+/- 1cu à soupe). Pour la recette de Skunk, si on ajoute de l'huile il faut mettre un agent mouillant pour émulsionner l'huile, quelques gouttes de savon noir feront bien l'affaire. Pour mes flos à venir j'ai acheté du botryprot en prévention, on verra bien. L'huile de neem a aussi des propriété antifongique. ++ edit: des infos ici aussi : Rabbit en a parlé aussi des informations sur la toxicité? ça m'a l'air efficace je vais me renseigner et peut être m'en servir cette année sur une plante, merci pour les infos pour le moment avec ce que nous savons j'utiliserai pour ma prochaine session elycitor+propolix de +1 jusqu'au rincage ortie+prêle de +20 jusqu'à la fin du stretch botryprot/mildiuprot à la fin du stretch en préventif et en traitement en complément de bud rot stop/javel5% quelque chose vous choque? on est bon ou pas? x) j'ai également pensé a une chose très simple mais qui peut faire la différence en fin de flo: privilégier un engraissage déjà présent dans le sol a diffusion lente, afin de ne pas avoir a donner trop d'eau à la plante pour pouvoir l'engraisser, ainsi on évite le sur arrosage en fin de flo quand vient l'heure du rinçage= développement du botry ou alors meme un mini stress hydrique affaiblirait la plante plus qu'une sur hydratation? par exemple nous somme le 1er septembre je veux 15 jours de rincage mes plantes sont prêtes dans 3 semaines j'hésite à faire mon dernière arrosage aujourd'hui car mes plantes ne montrent aucun signe de sous hydratation car il a plu ET ont été arrosé avec angrais il y a 15jours, dans ce cas il aurait été préférable d'avoir des engrais à diffusion lente de n'arroser qu'en cas de sècheresse ainsi pas besoin d'arroser avec engrais lorsque la plante n'a pas besoin d'eau, et les deux derniers arrosage flush (rincage) se font dans la bonne humeur et non dans le sur arrosage et ont donc moins de chance d'attraper le botry quelqu'un pour approfondir la théorie? sachant que je suis sur le point de faire la recette de mon supersoil et de ne marcher plus qu'avec ça en outdoor Modifié septembre 1, 2018 par skunq Lien à poster Partager sur d’autres sites
FranckyVincent 4 146 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 (modifié) Bonsoir, Plusieurs remarques pour compléter ce qui a été dit: Niveau génétique, pour une variété réputée résistante aux maladies, tous les individus de la dite variété n'auront pas la même résistante. On peut très bien avoir un individu très résistant et un autre pas du tout résistant. La grande majorité des variétés sont sélectionnées en indoor et n'ont plus de résistance aux conditions extérieures. Et les nouvelles variétés qui en dérivent ne seront pas mieux. De plus, plus une variété va produire et plus elle sera sujette au botrytis. Les variétés les plus résistantes au botrytis que je connaisse sont les landraces de l'himalaya. Je ne parle pas des variétés créées à partir de, mais uniquement des graines d'import. Elles produisent peu mais sont d'une résistance incroyable. Elles peuvent souvent encaisser 3 semaines de flotte et être récoltées fin octobre. De plus, comme dit précédemment la santé générale de l'individu est un facteur très important. Et cette santé générale va dépendre à la fois de sa génétique et à la fois de la façon dont la plante est cultivée. ++ Modifié septembre 1, 2018 par FranckyVincent 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
pef 68 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 Re, il serait plus que certainement intéressant d'aller voir les solutions existantes (en perma ou pas) au niveau des fruits et légume. Le canna reste une plante comme une autre. ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
FranckyVincent 4 146 Posté(e) septembre 1, 2018 Partager Posté(e) septembre 1, 2018 Re, il y a 28 minutes, pef a dit : il serait plus que certainement intéressant d'aller voir les solutions existantes (en perma ou pas) au niveau des fruits et légume. Le canna reste une plante comme une autre. S'inspirer de certains trucs, ok, mais le cannabis ne fait pas non plus parti des fruits et légumes. Pendant la période de flo, tu ne peux pas te permettre de pulvériser n'importe quoi dessus. D'ailleurs, perso tu ne feras jamais rien pulvériser sur des têtes en floraison, même si le produit est dit "safe". ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
High Rabbit 1 335 Posté(e) septembre 2, 2018 Partager Posté(e) septembre 2, 2018 Plop à tous ! Il y a 17 heures, skunq a dit : botryprot/mildiuprot à la fin du stretch en préventif et en traitement en complément de bud rot stop/javel5% quelque chose vous choque? Ça me semble pas très cohérent de balancer à la fois du budrotstop, dont le principal "principe actif" semble être une bactérie (Bacillus subtilis), et de la javel... Et je crois que mildiouprot et botryprot fonctionnnte un peu sur le même principe que budrotstop. Par ailleurs botryprot + mildiouprot (en ce qui me concerne j'ai jamais eu de milidou sur le canna, attend peut-être de voir si t'en chope une année avant de balancer un quelconque traitement) + budrotstop je me demande si ça fait pas juste triple dose de plus ou moins le même truc. Bonne journée ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
skunq 12 Posté(e) septembre 2, 2018 Auteur Partager Posté(e) septembre 2, 2018 (modifié) Bonjour Le 01/09/2018 à 21:57, FranckyVincent a dit : Re, S'inspirer de certains trucs, ok, mais le cannabis ne fait pas non plus parti des fruits et légumes. Pendant la période de flo, tu ne peux pas te permettre de pulvériser n'importe quoi dessus. D'ailleurs, perso tu ne feras jamais rien pulvériser sur des têtes en floraison, même si le produit est dit "safe". ++ je rejoins franky dans le sens ou j'aimerai ne rien avoir a pulveriser mes plantes, cependant il s'avère que budrotstop et autre botryprot ne sont que des champignons et produits naturels et je ne vois pas d'objection a les utiliser meme si mon but et d'en savoir assez pour pouvoir prevenir un maximum sans avoir à traiter les buds très bonne remarque, j'ai ajouté la javel pour ne pas l'oublier mais j'avoue que je n'ai pas du tout envie d'en utiliser ainsi que l'ail que j'ai beaucoup vu sur les jdc outdoor, je pencherai plus pour rotstop/botry/mildiou seulement en fin de stretch et au moment propice ( plusieurs jours de pluie) je n'aurai pas de mildiou je n'en ai jamais eu mais il est conseillé d'utiliser mildiouprot avec botryprot il activerai les defenses de la plante, ce qui m'intéresse de savoir c'est est-ce que le bacilus peut coloniser et rester sur la plante ou faut il pulveriser tout les 10jours ? dans ce cas on oublie la pulvé fin de stretch ... Le 01/09/2018 à 21:22, pef a dit : Re, il serait plus que certainement intéressant d'aller voir les solutions existantes (en perma ou pas) au niveau des fruits et légume. Le canna reste une plante comme une autre. ++ le botrytis en général en agriculture est traité par de la bouillie, ou bacillus , je ne pense pas qu'il existe quoi que ce soit en perma qui puisse aider en plus de ce que nous avons déjà dit en terme de paillage/position/taille des plants Le 01/09/2018 à 21:16, FranckyVincent a dit : Bonsoir, Plusieurs remarques pour compléter ce qui a été dit: Niveau génétique, pour une variété réputée résistante aux maladies, tous les individus de la dite variété n'auront pas la même résistante. On peut très bien avoir un individu très résistant et un autre pas du tout résistant. La grande majorité des variétés sont sélectionnées en indoor et n'ont plus de résistance aux conditions extérieures. Et les nouvelles variétés qui en dérivent ne seront pas mieux. De plus, plus une variété va produire et plus elle sera sujette au botrytis. Les variétés les plus résistantes au botrytis que je connaisse sont les landraces de l'himalaya. Je ne parle pas des variétés créées à partir de, mais uniquement des graines d'import. Elles produisent peu mais sont d'une résistance incroyable. Elles peuvent souvent encaisser 3 semaines de flotte et être récoltées fin octobre. De plus, comme dit précédemment la santé générale de l'individu est un facteur très important. Et cette santé générale va dépendre à la fois de sa génétique et à la fois de la façon dont la plante est cultivée. ++ personellement je suis en train de faire des test sur un breeder specialise exte du coté de l'angleterre, qu'ils font dans le précoce, semi autos, résistante au moisissures... ça peut en interesser plus d'un, https://www.realgorillaclothing.com/product-category/seeds/outdoor-feminised/ je suppose que l'on peut commencer a faire une liste de variétés précoces+résistante moisissure + résistante tout court x) Quelqu'un aurait une idée concernant l'interaction du propolis et des champignons bénéfiques? interaction entre le bicarbonate de soude et botryprot? le purin de prêle a ma connaissance lutte contre le mildiu mais aussi contre le botrytis car il est riche en cilice et que la cilice renforce les parois cellulaires, j'ai alors une question: peut on remplacer le purin par autre chose apportant autant/plus de cilice? une autre questions je vois beaucoup de monde engraisser simplement au purin d'ortie pendant la croissance mais est-ce réellement adapté? ou l'adaptez vous a vos engrais/tabs/amendement bio? merci encore vous m'aidez a y voir plus clair see you Modifié septembre 4, 2018 par skunq Politesse Lien à poster Partager sur d’autres sites
High Rabbit 1 335 Posté(e) septembre 2, 2018 Partager Posté(e) septembre 2, 2018 Plop. Il y a 2 heures, skunq a dit : une autre questions je vois beaucoup de monde engraisser simplement au purin d'ortie pendant la croissance mais est-ce réellement adapté? Si, le purin d'ortie c'est carrément adapté, ya des tas de jdc exté qui en attestent. Il y a 2 heures, skunq a dit : ou l'adaptez vous a vos engrais/tabs/amendement bio? Et non, pas besoin d'autre chose si ton substrat est convenable. Replop. Lien à poster Partager sur d’autres sites
FranckyVincent 4 146 Posté(e) septembre 2, 2018 Partager Posté(e) septembre 2, 2018 Salut, Il y a 4 heures, skunq a dit : personellement je suis en train de faire des test sur un breeder specialise exte du coté de l'angleterre, qu'ils font dans le précoce, semi autos, résistante au moisissures... ça peut en interesser plus d'un, https://www.realgorillaclothing.com/product-category/seeds/outdoor-feminised/ je suppose que l'on peut commencer a faire une liste de variétés précoces+résistante moisissure + résistante tout court x) J'ai regardé les variétés outdoor proposées dans ton lien et vu leur lignage je peux te dire que la plupart (pour pas dire toutes) n'auront aucune résistance au botrytis. Pour créer une variété résistante au botrytis, il ne suffit pas de croiser 2 variétés outdoor. Cela demande un travail bien spécifique, compliqué, qui n'est jamais effectué. A partir du moment où le but recherché est la production, alors tu peux oublier la résistance au botrytis. Parmi les variétés proposées dans le lien, certaines sont précoces et c'est là leur seul atout pour l'outdoor. Concernant les autoflo, c'est pareil. Leur seul avantage est de pouvoir les récolter au mois d'août. Et là c'est pareil, voire pire car quasiment toutes les autoflo sont hyper sensibles au botrytis. Et oui, elles n'ont pas été sélectionnées pour garder le trait de caractère de leur lointain ancêtre ruderalis. ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
skunq 12 Posté(e) septembre 2, 2018 Auteur Partager Posté(e) septembre 2, 2018 (modifié) Yo merci pour vos réponses les gars francky la plupart de leurs variétés outdoor précoces ont été croisé à un moment donné avec la Guerilla Gold 3, elle-même issue d'un cross avec la Mighty Mite, qui provient d'un croisement entre une Himalaya (indica landrace) et d'une ruderalis. On obtient au final des variétés sensibles à la photopériode mais faut garder en tête qu'elles sont semi-auto, en gros. Je parle là des plus précoces de leur catalogue, qu'on trouve dans la catégorie outdoor (qu'elles soient fems ou regs). si je me suis tourné vers eux c'est après avoir trainé sur uk420 ou j'ai pu me faire une belle liste de variet outdoor qui tiennent le coup sous la pluie et de ce qui se dit en angleterre et des jdc que j'ai vu sur ce site pas de problème de botry! je previlegie les feminisés et non les auto par exemble la dfg est un croisement de durban très resistante freezeland du cannada extremement resistante et cette guerilla gold cela fait quand meme depuis 2011 qu'ils font des champs de weed en engleterre peut etre qu'ils ont réussi à les adapter, je vous redit ça l'année prochaine à la même date x) quelq'un a deja entendu parlé de ça ? https://fr.seedfinder.eu/strain-info/Alaska_Thunderfuck/GeneSeeds_Bank/ Modifié septembre 2, 2018 par skunq Lien à poster Partager sur d’autres sites
animalxxx 7 661 Posté(e) septembre 2, 2018 Partager Posté(e) septembre 2, 2018 Slt Citation francky la plupart de leurs variétés outdoor précoces ont été croisé à un moment donné avec la Guerilla Gold 3, elle-même issue d'un cross avec la Mighty Mite, qui provient d'un croisement entre une Himalaya (indica landrace) et d'une ruderalis. Ca fait quand même pas mal de cross depuis l'himalaya et la rudé, comme dit Francky c'est vraiment pas sur qu'après tout ça elle garde une résistance. D'ailleurs Francky, les variétés de Hybrid from Hell ( danois si je me rappel bien, donc climat + rude qu'en FR logiquement) pourraient être adapté, bien que froid/= humidité ? ( pas mal ont l'air d’être "good against mold") ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
paupol 266 Posté(e) septembre 3, 2018 Partager Posté(e) septembre 3, 2018 bonjour, les derniers messages m'incite a suggérer un autre combat contre le botrytis: l'acclimatation. C'est mon objectif depuis quelques années, obtenir des PM de qualités, et avancer la flo par croisement, avec des plants "locaux". C'est sans doute le travail d'une vie, d'autant que pour conserver les pm, il faut chasser le rudéralis, omniprésent, mais je crois que pour avoir des variétés précoces, à flo courte, avec une végétation de sativa et une floraison d'indica, et qui produit un minimum de thc, il faut aller gratouiller les génotypes. D'ici là, avec l'espoir d'obtenir un résultat avant que le réchauffement climatique rende mon acclimatation obsoléte, je regarde le botrytis attaquer mes plants. Cette année, il semble précoce, j'ai commencé a jouer du ciseau hier! ça va être une année a champignons?! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Indi-Punky 18 335 Posté(e) septembre 3, 2018 Partager Posté(e) septembre 3, 2018 Bonjour Si vous cherchez des variétés adaptés depuis longtemps à la moisissure etc Tournez vous vers les breedeurs québecois. Les cross a base de Puna haze, sasquatch etc Je sais que dans mon coin (est de la France) ca passe nickel. White buffalo seeds collectif par exemple. 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Messages recommandés