mrpolo 7 743 Posté(e) juillet 22, 2018 Partager Posté(e) juillet 22, 2018 Il est rare de voir les mots "Canada" et "domination mondiale" côte à côte dans une même phrase. Toutefois, les producteurs de cannabis de ce pays souhaitent changer la donne et se positionner en leader mondial du secteur du cannabis. La légalisation de la marijuana à usage récréatif entrera en vigueur au Canada à partir du 17 octobre prochain. © iStock/Nastasic Pour cela, les entreprises canadiennes du secteur sont en pleine expansion et ont établi des coentreprises avec une série de partenaires étrangers, explique The Economist. Cependant, plusieurs pays partagent également les mêmes ambitions. "L'Uruguay a été le premier pays à légaliser l'usage du cannabis en 2017", rappelle le magazine. “Le Canada sera toutefois le premier grand marché de l'Ouest où le produit pourra être légalement acheté. Les entreprises canadiennes espèrent pouvoir ainsi construire une entreprise internationale qui leur donnera une avance imbattable”. Investisseurs "Jusqu'à présent, ces entreprises ont financé leurs plans d'expansion en vendant des actions, complétées par des fonds issus de petites banques d'investissement et des coopératives de crédit. Des investisseurs enthousiastes ont poussé le cours des actions vers des niveaux stratosphériques. Certains avertissent déjà par ailleurs de la possibilité de l'éclatement d'une bulle.” "Les plus grandes banques canadiennes, sans qui rien n'est financé dans le pays, se méfient. Mais la situation a changé le mois dernier lorsque la Banque de Montréal à accepter de prêter à Aurora Cannabis la somme de 200 millions de dollars canadiens (147 millions de dollars américains, 125,5 millions d'euros) avec a possibilité d'un prêt supplémentaire de 45 millions de dollars canadiens (29,2 millions d'euros) après la légalisation". "Ces fonds permettront à l'entreprise de continuer à réaliser des efforts afin d'acquérir un position dominante sur les marchés de pays du monde entier", a déclaré Terry Booth, PDG d'Aurora. Selon lui, la demande européenne pour le cannabis médical est beaucoup importante que prévu. Booth cite notamment l'Allemagne, le Danemark, l'Italie, la Pologne et Malte comme des marchés particulièrement prometteurs. Tête de pont La stratégie consiste à établir une tête de pont sur le marché de la marijuana médicale dans d'autres pays, contexte qui pourrait être exploité si le cannabis récréatif devenait légal dans ces pays. Aurora exporte déjà en Allemagne, en Italie et à Malte. L'entreprise prévoit de construire une serre de 93.000 mètres carrés au Danemark dans le cadre d'une coentreprise avec un producteur européen de tomates. Canopy Growth, un autre producteur européen exerce déjà ses activités dans 12 pays dont l'Australie, l'Allemagne, l'Afrique du Sud et le Danemark. Mais les Canadiens devront faire face à une rude concurrence. Des entreprises d'Australie, d'Israël et de Colombie ont fait part d'ambitions mondiales similaires. Par ailleurs, le leadership mondial du Canada sur le marché du cannabis pourrait se dissiper si les Etats-Unis clarifie leur politique à cet égard. Par Arnaud Lefebvre Source: fr.express.live 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 271 Posté(e) juillet 22, 2018 Partager Posté(e) juillet 22, 2018 Yo, ouais c'est bien tout ça mais là on rentre dans le même jeu ==> le capitalisme à OUTRANCE ! je veux être le 1er, je veux être le + fort, je veux gagner le + d'argent, etc ... franchement je sais pas si ce sera vraiment mieux pour le consommateur (celui déjà averti et un minimum connaisseur), par contre le novice ou l'ignorant va tomber dans le système et consommer consommer et payer cher ... M'enfin la qualité sera présente j'espère au moins ps: j'aimerais en savoir + sur le cannabis et la conduite de véhicule au Canada, c'est interdit ou il y a un taux à ne pas dépasser ou ? 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
karmik 2 941 Posté(e) juillet 22, 2018 Partager Posté(e) juillet 22, 2018 hep, la on parle uniquement de cannabis médical il me semble, donc pour des concentrés, extraits etc.... mais oui la logique capitaliste est bien présente, et surtout quid de la qualité? Si c'est du cannabis bayer/monsanto, je vois pas ou sera le coté médical XD ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
mrpolo 7 743 Posté(e) juillet 23, 2018 Auteur Partager Posté(e) juillet 23, 2018 Hello j'ai cherché une réponse à ta question @lamical Drogues au volant : nouvelles infractions au Code criminel et impact sur la cote de sécurité des transporteurs La SAAQ annonce sur son site Web que le gouvernement fédéral ajoute trois nouvelles infractions en lien avec les drogues au volant. Si un policier soupçonne qu’un chauffeur a consommé de la drogue, il peut le soumettre à des épreuves de coordination des mouvements. Ces tests sont suffisants pour mener à une mise en état d’arrestation et demander un prélèvement sanguin. Par exemple, si les résultats sanguins indiquent qu’une personne au volant a un taux de cannabis (THC) supérieur aux taux déterminés par règlement fédéral, un chauffeur pourrait être accusé en vertu du Code criminel. Les taux de THC déterminés sont les suivants : 2 nanogrammes de THC par millilitre de sang 5 nanogrammes de THC par millilitre de sang 2,5 nanogrammes de THC par millilitre de sang, combiné à un taux d’alcool égal ou supérieur à 50 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang Pour les autres types de drogues, tout seuil détectable suffit pour être accusé. Si un camionneur est déclaré coupable, les mêmes sanctions que pour l’alcool au volant peuvent s’appliquer : Casier judiciaire Amende minimale de 1 000 $ Perte du permis pour au moins 1 an Inscription obligatoire au Programme d’évaluation et de réduction du risque de conduite avec les capacités affaiblies Inscription obligatoire au Programme antidémarreur Peine d’emprisonnement À la Commission des transports du Québec (CTQ), Mme Widlyne Audouin indique à Transport Routier que de telles infractions ont un impact non seulement sur le chauffeur de véhicule lourd pris en défaut, mais également sur la cote de sécurité du transporteur qui l’emploie. Selon la Politique d’évaluation des propriétaires et des exploitants de véhicules lourds (PEVL), la « Capacité de conduire affaiblie (alcool, drogue ou médicament) » est pondérée à 5 points au dossier PEVL. Source: transportroutier.ca Cannabis au volant: prêts-pas prêts, les policiers y vont! Les policiers seront-ils prêts à faire face à la croissance appréhendée du nombre de conducteurs aux facultés affaiblies par la drogue, lorsque la légalisation du cannabis entrera en vigueur le 17 octobre? Chose certaine, l’Association canadienne des chefs de police admet que l’objectif de former 2000 agents « experts en reconnaissance de drogue » (ERD) ne sera sans doute pas atteint pour cette date. L’organisme, qui représente 90 % des corps policiers au pays, avait déjà averti le gouvernement qu’il aurait besoin de plus de temps pour former les effectifs en conséquence. Les ERD sont mis à contribution pour valider le constat d’un patrouilleur routier qui, soupçonnant l’intoxication d’un conducteur, l’a soumis en bordure de route à des épreuves de coordination de mouvement ou à un test de dépistage. Ce sont ces « experts » qui, au poste de police où le conducteur suspect est conduit, procèdent à un prélèvement sanguin et à des évaluations plus poussées pour déterminer l’ampleur de la présence de drogue dans son organisme. Ces policiers spécialisés effectuent le même genre de travail dans le cas des conducteurs avec facultés affaiblies par l’alcool. En date du 1er juillet au Canada, 825 policiers avaient suivi la formation certifiée nécessaire, dont 121 au Québec. À la Sûreté du Québec, ils sont une quarantaine et ce nombre augmente progressivement. En revanche, 90 % des patrouilleurs sont formés pour la détection initiale sur la route grâce aux « épreuves de coordination de mouvement » (ECM), signale la porte-parole de la SQ, Joyce Kemp. Conduire « gelé » est déjà illégal… et le restera Cela dit, la légalisation prochaine du cannabis récréatif ne représente pas un changement significatif pour les services policiers puisque la conduite sous l’emprise de drogue est déjà illégale. De plus, même si, en théorie, la nouvelle loi fédérale prévoit que la présence de 2 nanogrammes ou moins de THC (l’élément actif du cannabis) dans le sang ne constituera pas une infraction criminelle, le Québec et d’autres provinces ont annoncé leur intention d’appliquer le principe de tolérance zéro. Il n’en demeure pas moins que certains craignent une augmentation du nombre de conducteurs «gelés», dans la foulée de la légalisation. « Les services policiers seront davantage confrontés au défi d’assurer la sécurité routière pour tous les Canadiens », affirmait d’ailleurs récemment le président de l’Association canadienne des chefs de police, Mario Harel. Celui-ci, qui prendra sous peu sa retraite de la direction du service policier de la ville de Gatineau, se faisait néanmoins rassurant. « Les techniques policières en matière de détection sont bien établies et passent depuis longtemps le test des tribunaux », disait-il, ajoutant que le nombre de policiers formés continuera de croître. Appareils de détection en attente d’approbation L’une des incertitudes dans ce dossier concerne les appareils de dépistage de drogue par la salive, qui seront dorénavant utilisés par les patrouilleurs en bordure de route. L’approbation de la conformité de ces appareils par les autorités fédérales se fait toujours attendre. « Jusqu’à ce que ce processus soit complété, les services policiers sont dans l’impossibilité d’effectuer des achats ou de former les agents quant à leur usage », constate M. Harel. Cela dit, le président de l’Association rappelle que l’absence de ces appareils n’empêche pas les policiers de déceler et de gérer les incidences de conduite avec les facultés affaiblies par la drogue. « Le plus important, toutefois, c’est de se rappeler que l’alcool et les drogues n’ont pas de place au volant … point final! », conclut-il. De nouvelles infractions criminelles Prenez bien note que de nouvelles infractions criminelles ont été créées par la loi sur le cannabis, en matière de conduite automobile et qu’elles sont déjà en vigueur. Le conducteur ayant entre 2 et 5 nanogrammes de THC dans le sang s’expose à une amende maximale de 1000 $. Pour 5 nanogrammes ou plus, l’amende obligatoire est de 1000 $ à la première infraction. À la seconde infraction, le conducteur écope d’un emprisonnement minimal de 30 jours. Cette peine passe à 120 jours pour les infractions subséquentes. Si, en plus, le conducteur a bu de l’alcool et affiche un taux de .05, les peines de 1000 $ d’amende et d’emprisonnement s’appliquent dès la présence de 2,5 nanogrammes de THC dans le sang. Plus besoin de « motifs raisonnables » pour faire passer le test Parlant d’alcool, un autre aspect de la nouvelle loi fédérale donnera plus de pouvoir aux policiers. Alors que, jusqu’à présent, le patrouilleur devait avoir des motifs raisonnables de soupçonner qu’un conducteur avait consommé pour lui faire passer un test d’haleine, ce ne sera plus le cas à compter du 18 décembre prochain. Cette mesure et quelques autres ont été adoptées afin de faciliter la détection des conducteurs aux facultés affaiblies et d’éliminer certains moyens de défense des contrevenants. On s’attend toutefois à ce que ce changement soit contesté devant les tribunaux. Source: autofocus.ca J'espère t'avoir apporté la réponse amitiés 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
juju93 411 Posté(e) juillet 23, 2018 Partager Posté(e) juillet 23, 2018 Il y a 15 heures, karmik a dit : hep, la on parle uniquement de cannabis médical il me semble, donc pour des concentrés, extraits etc.... mais oui la logique capitaliste est bien présente, et surtout quid de la qualité? Si c'est du cannabis bayer/monsanto, je vois pas ou sera le coté médical XD ++ Plop, Si c'est la même que dans les usines à weed légal au USA c'est clairement pas de la bonne qualité (pour pas dire de la grosse M.....) pour en avoir essayé quelques unes n'importe quel cannaweedeur sérieux fait largement mieux . ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 271 Posté(e) juillet 23, 2018 Partager Posté(e) juillet 23, 2018 Il y a 1 heure, mrpolo a dit : Hello j'ai cherché une réponse à ta question @lamical Source: autofocus.ca J'espère t'avoir apporté la réponse amitiés Coucou, lool oui c'est parfait !!! , ça va pas rigoler dis donc là-bas ! - le conducteur ayant entre 2 et 5 nanogrammes de THC dans le sang s’expose à une amende maximale de 1000 $ - pour 5 nanogrammes ou plus, l’amende obligatoire est de 1000 $ à la première infraction. À la seconde infraction, le conducteur écope d’un emprisonnement minimal de 30 jours. Cette peine passe à 120 jours pour les infractions subséquentes. - si, en plus, le conducteur a bu de l’alcool et affiche un taux de .05, les peines de 1000 $ d’amende et d’emprisonnement s’appliquent dès la présence de 2,5 nanogrammes de THC dans le sang. Bon après moi je sais pas trop ce que ça représente les différents taux maxi en terme de quantité consommée (suivant % de thc) ? merci Lien à poster Partager sur d’autres sites
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