mrpolo 7 743 Posté(e) juin 1, 2018 Partager Posté(e) juin 1, 2018 Le militant pour la légalisation du cannabis, Marc Scott Emery, a reçu une amende de 5000 dollars après avoir plaidé coupable à une accusation de trafic de drogue. Il a profité de son passage au palais de justice de Montréal, mercredi, pour accuser le gouvernement du Québec d'être corrompu et de servir les intérêts du crime organisé. Marc Emery Photo : La Presse canadienne/Paul Chiasson « C'est une province corrompue. Et la population n'est pas une priorité », a lancé l'activiste britanno-colombien Marc Scott Emery, avant d'entrer dans la salle d'audience. L'homme de 60 ans, surnommé « le prince du pot », avait été arrêté le 16 décembre 2016, après l'ouverture de six magasins de marijuana à usage récréatif Cannabis Culture à Montréal. Mercredi, il a mis fin aux procédures judiciaires en plaidant coupable à l'un des trois chefs d'accusation qui pesaient contre lui, soit trafic de marijuana. Marc Scott Emery a profité des micros tendus vers lui pour déclarer que le Québec devrait autoriser le libre-marché du cannabis plutôt que de faire fausse route avec son projet de succursales gérées par l'État. « Le crime organisé s'est allié au gouvernement pour contrôler cette industrie. Il n'y a pas de liberté au Québec, il n'y a pas d'accès au cannabis à un prix raisonnable et donc le nouveau programme du gouvernement sera un désastre », a-t-il affirmé. La peine reflète le « contexte social » Le juge Yves Paradis de la Cour du Québec a entériné la suggestion commune des deux parties et condamné Marc Scott Emery à payer une amende de 5000 dollars. Si la peine peut sembler clémente, le juge a tenu compte du « contexte social » au Canada. « Le cannabis va être légalisé éventuellement, donc ça a un impact sur les peines qui sont enregistrées devant le tribunal, nécessairement », a expliqué le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Philippe Vallières-Roland, à sa sortie de la salle d'audience. L'enquête policière au sujet de Marc Scott Emery, qui a des antécédents judiciaires en semblable matière, a duré seulement trois jours et la preuve était limitée. Selon le procureur, c'est la conséquence de la légalisation prévue. « Quand le gouvernement a des politiques, ça a un effet sur les priorités de la police et inévitablement sur les habitudes de poursuite », a-t-il expliqué. Les neuf autres personnes arrêtées en même temps que le sexagénaire ont toutes déjà plaidé coupables. Un texte de Geneviève Garon Source: ici.radio-canada.ca 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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