Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) mai 27, 2018 Partager Posté(e) mai 27, 2018 (modifié) Hey Bah parce que .... Les malades en ont besoin pour se soulager ... C'est l'avenir de la médecine moderne (et c'est pas moi qui le dit mais le Professeur Mechoulam .....) @+ Pourquoi légaliser le cannabis à usage médical ? Par Margaux Lacroux — 25 mai 2018 à 11:38 La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, relance l'espoir de nombreux malades de pouvoir un jour apaiser légalement leurs douleurs grâce au cannabis. Le gouvernement s’était jusqu’ici montré ferme sur la question du cannabis. Pas de légalisation et une amende de 300 euros pour ceux qui seraient pris la main dans le sachet de marie-jeanne. Mais concernant l’usage médical du cannabis, un peu de mou vient d’être lâché. Jeudi matin sur France Inter, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’y est montrée plutôt favorable. «J’ai demandé aux différentes institutions qui évaluent les médicaments de me faire remonter l’état des connaissances sur le sujet, a-t-elle affirmé. Parce qu’il n’y a aucune raison d’exclure, sous prétexte que c’est du cannabis, une molécule qui peut être intéressante pour le traitement de certaines douleurs très invalidantes.» Et la ministre d’avouer à demi-mot le retard de la France en la matière. Le cannabis médical pourrait donc arriver en France ? «Ça pourrait», a-t-elle répondu. Le but affiché est surtout d’ouvrir (à nouveau) le débat sur l’usage médical du cannabis. Qu’est-ce que le cannabis thérapeutique ? Concrètement, il recouvre deux types d’usages. D’un côté, la prise de médicament (principalement gélules, comprimés ou spray) et d’autre part la plante à l’état naturel (huile et herbe de cannabis), souvent pris en automédication quand il n’y a pas d’encadrement légal. Le but est le plus souvent de calmer la douleur causée par des maladies : migraines, épilepsie, certaines formes de Parkinson, sclérose en plaques, sida et cancer. Pour ces deux dernières, le cannabis favorise aussi la reprise de poids. Les médicaments sont fabriqués à partir de constituants du cannabis appelés cannabinoïdes. Deux substances sont souvent utilisées : le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), la molécule psychoactive à l’effet euphorisant, et le cannabidiol (CBD), aux effets calmants, anti-inflammatoires et non psychoactifs. Pas forcément besoin d’avoir des plants de chanvre à disposition, ces molécules (ou d’autres proches) peuvent être produites en labo. Le CBD a aussi l’avantage de ne pas provoquer de dépendance, contrairement au THC lorsqu'il est présent en grande quantité et aux opioïdes tels que la morphine. Le CBD limite même les effets psychoactifs du THC quand on combine les deux substances. Selon Michel Reynaud, professeur émérite de psychiatrie et d’addictologie à l’université Paris-Sud et président du fonds Actions Addictions, le cannabis thérapeutique «pourrait être un palier intermédiaire parmi les antidouleurs», entre la morphine et le Doliprane. Où en est-on en France ? En 2013, Marisol Touraine avait déjà remis une pièce dans la machine. Un article du code de la santé publique sur le cannabis a été modifié : selon le nouveau décret les médicaments contenant du cannabis peuvent être utilisés mais seulement s’ils ont obtenu une autorisation de mise sur le marché de la part de la France ou de l’UE. Le Sativex, mélange de THC et CBD en spray destiné aux personnes atteintes de sclérose en plaques, a été le premier médicament à bénéficier de la nouvelle réglementation en janvier 2014. Mais il n’est toujours pas disponible à cause du prix appliqué par le laboratoire qui le vend, jugé trop élevé par les pouvoirs publics. Et la question de son remboursement est toujours en attente. Actuellement, deux autres médicaments sont autorisés en France : le dronabinol (THC de synthèse vendu sous le nom de Marinol) peut être prescrit pour apaiser les nausées, à condition que le médecin obtienne une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). C’est aussi le cas pour l’Epidiolex (à l’extrait de CDB pur), prescrit pour l’épilepsie de l’enfant. La liste des malades qui ont pu bénéficier de ces médicaments est très réduite. Et dans les autres pays ? Recherche à la pointe, bel ensoleillement et taux idéal de pluviosité, Israël est le pionnier mondial de la très juteuse industrie du cannabis à des fins médicales. Il projette de devenir l’un des principaux exportateurs, notamment vers les Etats-Unis. C’est aussi la terre natale du professeur Raphael Mechoulam, qui a isolé en 1964 le THC et le CBD. Aux Etats-Unis, une trentaine d’Etats ont approuvé la consommation de cannabis médicinal depuis la première autorisation californienne en 1996. Dans les pharmacies, on vend d’ailleurs la plante sous sa forme naturelle. Le Canada et d’autres pays plus au sud sur le continent tels que la Colombie ont suivi. Royaume-Uni, Espagne, Allemagne… L’usage médical du cannabis est autorisé dans une quinzaine de pays européens, avec des variantes. Les Pays-Bas ont ouvert la voie en 1998. Le pays abrite l’usine Bedrocan, la seule en Europe à produire du cannabis analysé et certifié depuis 2003. Le cas le plus récent est celui de la Grèce, début mars, qui a aussi légalisé la production de cannabis thérapeutique sur son territoire pour rebooster son économie. Car à chaque légalisation, le pays doit faire un choix : importer du cannabis médical ou mettre sur pied sa propre industrie nationale. Qu’en disent les médecins ? L’Académie de médecine et celle de pharmacie sont opposées à la légalisation du cannabis thérapeutique. Leurs réserves tiennent aux effets secondaires du cannabis au niveau psychique (dépression, perturbation de la mémoire et de l’attention) et physique (risques de cancer du poumon et de maladies cardio-vasculaires). Autre point de crispation : «La marijuana (plante du chanvre indien) et le haschich (sa résine) sont des mélanges de nombreuses substances, dont les proportions absolues et relatives peuvent changer considérablement selon la variété, le lieu de culture, le climat, le moment de la récolte. Dans le cas de cannabis fumé, les concentrations en principe actif, THC, sont très variables», avertissait l’Académie nationale de médecine en 2010. Mais le Pr Michel Reynaud l’assure, «la plupart des professionnels de l’addiction ne sont pas contre». L’addictologue souligne qu’une autorisation permettrait de mieux encadrer et accompagner les malades, y compris au niveau psychologique. Actuellement, beaucoup testent le cannabis en douce (dans sa forme classique fumée) et tentent d’ajuster les doses pour soulager leurs pathologies. L’addictologue rappelle aussi que les médicaments à base de cannabinoïdes sont «validés par des essais, des commissions, dont on connaît les effets secondaires et les bénéfices pour les patients» et qu’un meilleur accès à ces traitements, précisément dosés, permettrait de mieux répondre aux besoins des malades. Modifié mai 27, 2018 par UFCM-I Care 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PoisonIvyMiss 321 Posté(e) mai 27, 2018 Partager Posté(e) mai 27, 2018 (modifié) Il y a 1 heure, UFCM-I Care a dit: L’Académie de médecine et celle de pharmacie sont opposées à la légalisation du cannabis thérapeutique. Hello UFCM, Franchement quand je vois tout ces articles depuis X années j'ai juste envie de vomir, comment peuvent ils être aussi aveugle c'est tellement gros que ce n'est pas possible. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet mais on est pitoyable en France : ( Bise ++ Modifié mai 27, 2018 par PoisonIvyMiss 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 288 Posté(e) mai 27, 2018 Partager Posté(e) mai 27, 2018 Yau ! Des gens qui ignorent les malades en souffrance, surtout venant de personne qui ont prêter serment , ça donne vraiment envie de gerber ouai , et aussi distribuer des paires de claques .... dans le sarment d’Hippocrate : " Je ferai tout pour soulager les souffrances." " Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. " " Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. "..... bref , un paquet de médecins s'assoit allègrement sur ses principes, mais pas tous heureusement , Un documentaire/débat avec quelque bon doc dedans ++ ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lamic-Tal 3 288 Posté(e) mai 27, 2018 Partager Posté(e) mai 27, 2018 (modifié) Salut, quand vous rentrez dans une pharmacie environ 40% de ce que vous voyez peut aller à la poubelle et serait remplacé par des produits au cannabis ! (va falloir négocier dur dur avec eux pour qu'ils acceptent ça). ==> ça n'est pas acceptable pour plusieurs raisons: - perte d'emplois et fermeture d'usines de médicament (perte de cotisations pour les villes où ces usines étaient installées) - perte de profits pour les médecins/thérapeutes/psychologues etc ..etc (j'te graisse la patte si tu vends mon médoc plutôt que celui de mon concurrent) - perte de profits pour les politiciens (pas besoin de détail ...) Produire de la weed "c'est assez simple", la transformer un peu moins mais ça ne nécessite pas autant de monde et de moyens que pour les médocs ! Et à voir si le cannabis sera exclusivement vendu en pharmacie ou pas (sinon ça va pas créer beaucoup d'emploi, bien qu'avec le cannabis y'a pas que la fleur qui servirait = fibre textile, isolation thermique et acoustique, ..etc). Après le cannabis médicinale sera très certainement aussi utilisé du coté récréatif (ben ouais là tu auras de la bonne weed certifiée pour pas cher je pense, reste à voir comment se la procurer sans ordonnance/sans pote qui en a une ..). J'espère que ça va aller dans le bon sens pour les patients et que dans ce cas ça pourrait faire avancer les choses coté récréatif ! ? On verra quel nouveau charlatant sera élu au prochain quinquennat .. Modifié mai 27, 2018 par Lamictal Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) juillet 8, 2018 Partager Posté(e) juillet 8, 2018 On 5/27/2018 at 1:11 PM, manuel valls said: Yau ! Des gens qui ignorent les malades en souffrance, surtout venant de personne qui ont prêter serment , ça donne vraiment envie de gerber ouai , et aussi distribuer des paires de claques .... dans le sarment d’Hippocrate : " Je ferai tout pour soulager les souffrances." " Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. " " Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. "..... Salut Ils ont tout de meme une lourde mission qui pèsent sur leurs épaules....pour pas dire qu'ils n'en ont pas le pouvoir clairement . Y'a bien marquer "Je ferais tout pour soulager les souffrances" .... A++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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