C’est un message populaire. Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) janvier 16, 2018 C’est un message populaire. Partager Posté(e) janvier 16, 2018 (modifié) Bonjour, Il y a le cannabis, mais le cannabis n'est pas la seule plante interdite en France. Bonne lecture @+ L'Iboga : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/11/29/une-racine-aux-pouvoirs-hallucinants_1798071_1650684.html En 1962, un jeune toxicomane, Howard Lotsof, expérimente avec six compagnons une nouvelle substance hallucinogène dont lui a parlé un ami chimiste : l'ibogaïne. Contre toute attente, après trente-six heures d'expérience, le jeune Américain et ses amis, tous accros à l'héroïne ou à la cocaïne, se sont libérés de leur dépendance. Un sevrage définitif pour Howard Lotsof et d'au moins six mois pour les autres, période durant laquelle ils sont restés en contact. Hasard ou grande découverte ? Depuis les années 1980 et jusqu'à sa mort en 2010, Howard Lotsof n'a pas cessé de tenter de convaincre scientifiques, laboratoires, politiques et société civile de soigner les toxicomanes avec de l'ibogaïne. Cette molécule de la famille des alcaloïdes est extraite de l'iboga (Tabernanthe iboga), un arbuste endémique de l'Afrique centrale équatoriale. L'écorce de sa racine concentre une douzaine d'alcaloïdes très actifs utilisés dans la médecine traditionnelle et les cérémonies initiatiques bwiti au Gabon. "Lorsque j'ai entendu parler de l'ibogaïne, je suis devenu très curieux, et sceptique. Et plus j'ai fait des expériences, plus cela est devenu intéressant", confie Stanley Glick, professeur et directeur de recherche au Centre de neuropharmacologie et de neurosciences à l'Albany Medical College à New York. En expérimentant la molécule sur des rats dépendants à la cocaïne et à la morphine, Stanley Glick a prouvé, en 1991, que l'ibogaïne réduit l'autoadministration de ces substances deux jours seulement après le traitement. PROPRIÉTÉS ANTI-ADDICTIVES Depuis, les recherches, principalement américaines, menées sur des animaux et sur des cultures de cellules humaines ont précisé ses effets. L'ibogaïne est une tryptamine, proche de la psilocine et de la psilocybine (substances présentes dans les champignons hallucinogènes), psychostimulante et hallucinogène à forte dose. Cette molécule interagit avec des neurotransmetteurs, principalement la sérotonine et le glutamate, et bloque des récepteurs aux opiacés. C'est un antagoniste des récepteurs NMDA (activés par le glutamate), ce qui expliquerait ses propriétés anti-addictives. "Elle est efficace dans le sevrage aux opiacés pratiquement la plupart du temps. Certains patients ont des effets persistants après. Mais il n'y a jamais eu une étude en double aveugle, ce qui est nécessaire pour définir les taux de réussite réels", explique Deborah Mash, professeure de neurologie et de pharmacologie moléculaire et cellulaire à l'université de médecine de Miami. Les dernières études ont quant à elles mis en évidence de nouvelles propriétés importantes : l'iboga a des effets stimulants sur le métabolisme énergétique et, selon le professeur Dorit Ron en Israël, l'ibogaïne stimule la synthèse et la libération de neurotrophine, qui aide les voies nerveuses à se régénérer et le cerveau à se réorganiser. Des témoignages confirment son efficacité : "Ma vie a complètement changé, douze heures après mon traitement à l'ibogaïne, j'étais sevré de dix-sept ans d'addiction. C'était incroyable, je ne peux pas l'expliquer", témoigne Roberto, 45 ans, un Italien qui vivait à New York et avait une consommation quotidienne d'héroïne, de cocaïne et de méthadone, clean depuis sept ans. "J'ai été sevré de trois ans de dépendance à la cocaïne en un week-end en 2004. Depuis, je n'ai jamais rechuté", souligne Eric, un Français de 37 ans. "Mon sevrage a été immédiat. Alors qu'il m'était inimaginable de ne pas prendre de doses car j'en étais à plusieurs grammes par jour", précise Nicolas, ancien dépendant à la cocaïne, sevré depuis trois ans. "PAS UNE SUBSTANCE RÉCRÉATIVE" Mais les échecs existent aussi : "Pour moi, ça n'a pas marché", confie Daniel, dépendant depuis plus de trente ans à l'héroïne, à la cocaïne et "à toutes sortes de drogues". "Je prenais des doses industrielles, et j'ai touché le fond avec la méthadone, cette drogue que les médecins ont l'impression de te donner comme solution...", ironise Daniel, qui a repris de la méthadone deux semaines après son traitement. Même si, aujourd'hui, les principales actions de l'ibogaïne ont été identifiées, son fonctionnement pharmacodynamique très complexe n'a pas été entièrement expliqué. Mais le grand tabou que l'iboga et l'ibogaïne soulèvent est en réalité celui de leurs propriétés hallucinogènes. "L'iboga n'entre pas dans les cases, elle n'a pas le profil des drogues psychotropes. Ce n'est pas une substance récréative, et ses actions sont différentes et plus compliquées que celles de la plupart des hallucinogènes", souligne Yann Guignon, consultant en médiation interculturelle et développement durable au Gabon. UN EFFET "PSYCHOSOCIAL" De plus, "l'ibogaïne s'est fait connaître d'une manière inhabituelle, elle n'a pas été découverte par un scientifique ; c'est pourquoi, dès le début, elle a été accueillie avec scepticisme par la communauté scientifique. Son histoire en Afrique lui a aussi donné une dimension mystique que les gens ne prennent pas au sérieux. Et parce qu'elle a des effets hallucinogènes, les gens pensent qu'elle ne sera jamais un médicament approuvé", résume Stanley Glick. "L'iboga s'inscrit dans un tout, elle m'a ouvert la conscience, nettoyé l'esprit et le corps", ajoute Eric. Au-delà du sevrage physiologique, de nombreux témoins insistent en effet sur les visions qu'ils ont eues pendant le traitement. Charles Kaplan, ancien directeur de l'Institut de recherche sur les addictions, à Rotterdam, les relie à l'aspect psychiatrique : "Il y a un effet psychosocial. Ces effets sont très proches de ce que les psychanalystes appellent l''abréaction'. Ils apportent à la surface les souvenirs perdus et les expériences chargées d'émotions liées aux processus d'addiction qui peuvent être travaillés avec des thérapeutes." Deborah Mash explique que l'ibogaïne est "une molécule psychoactive, mais pas un hallucinogène comme le LSD. Elle met en état de rêve éveillé pendant trente-six heures et, durant cet état de conscience altérée, le patient revit des expériences de son enfance et découvre les racines de son addiction". "C'est comme faire dix ans de psychanalyse en trois jours", déclarait souvent Howard Lotsof. MANQUE DE SUIVI THÉRAPEUTIQUE Ce processus subjectif, non mesurable scientifiquement, contribue en réalité à alimenter les craintes et les réserves sur les traitements à l'iboga ou à l'ibogaïne. Pour Atome Ribenga, tradipraticien gabonais, la notion d'"hallucinogène se réfère à des visions ou auditions de choses totalement irréelles, alors que ces visions sont révélatrices de réalités, fussent-elles symboliques, pour celui qui les vit dans l'initiation". Les patients sont invités à verbaliser ensuite leur expérience pour un accompagnement thérapeutique. "Après six mois de bien-être, j'ai fait une dépression car, en réalité, l'iboga te soigne et te donne la chance de te dire : 'OK, tu peux te remettre dans la vie si tu le veux'", confie Roberto. Selon la littérature scientifique et sociologique sur l'iboga, les rechutes surviennent souvent six mois après le traitement, à la suite d'un manque de suivi thérapeutique ou en raison d'un environnement social défavorable – la fréquentation du milieu de l'addiction suscitant de nouvelles tentations. Classées comme drogues aux Etats-Unis depuis 1967, l'iboga et l'ibogaïne ont toutefois été autorisées par l'Institut national sur l'abus des drogues (NIDA) pour être prescrites dans le cadre d'un protocole de traitement sur l'homme au début des années 1990. Après une rencontre avec Howard Lotsof et des observations empiriques menées à cette époque à l'Institut de recherche sur les addictions aux Pays-Bas et dans une clinique au Panama, Deborah Mash, sceptique puis impressionnée, fut autorisée à mener les premiers essais cliniques aux Etats-Unis pour la phase I. Mais en 1995, à la suite d'une présentation auprès de représentants de laboratoires pharmaceutiques, le NIDA a décidé de stopper ses financements. "L'avis de l'industrie pharmaceutique a été dans l'ensemble critique et a eu une influence importante dans la décision de ne plus financer les essais. Le NIDA a donc arrêté son projet sur l'ibogaïne, mais continue à soutenir des recherches précliniques sur des alcaloïdes de l'iboga", explique Kenneth Alper, professeur de psychiatrie et de neurologie à l'université de médecine de New York. MOINS RENTABLE QU'UN TRAITEMENT À VIE POUR L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Comment expliquer une telle résistance ? "La plupart des compagnies pharmaceutiques ne veulent rien avoir à faire avec l'ibogaïne, ni avec les traitements contre la dépendance en général. La plupart des entreprises croient, à tort, qu'elles ne peuvent pas gagner beaucoup d'argent dans le traitement de la toxicomanie. De plus, elles pensent que cela pourrait entraîner une mauvaise image pour elles, parce que les gens stigmatisent la dépendance et pensent qu'elle ne mérite pas d'être traitée comme les autres maladies", soutient Stanley Glick. Traiter une maladie en un ou deux soins est beaucoup moins rentable qu'un traitement à vie. C'est avec des fonds privés que Deborah Mash a pu poursuivre ses recherches, entre son laboratoire à Miami et une clinique de désintoxication sur les îles Saint-Christophe, dans les Caraïbes. Aujourd'hui, la communauté internationale diverge sur le statut des recherches à propos de l'iboga et l'ibogaïne. Si dans la plupart des pays aucune législation n'existe, les Etats-Unis, la Belgique, la Pologne, le Danemark, la Suisse et, depuis 2007, la France ont classé ces deux substances comme drogues. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) notait en outre que l'iboga tendait "à se développer dans le cadre d'activités sectaires au travers de séminaires de 'revalorisation de soi' et de 'voyage intérieur'". Elle notait que la plante faisait l'objet d'une "promotion active" sur Internet. Intéressés par les observations scientifiques et empiriques, d'autres gouvernements ont lancé des programmes de recherche ou autorisé des centres de soins à l'ibogaïne. En Israël et en Inde, des essais cliniques sont menés avec l'accord des ministères de la santé ; au Brésil, au Mexique, au Panama et dans les Caraïbes, des centres de soins officiels ont été mis en place ; en Slovénie, un centre de recherche pluridisciplinaire mène des travaux depuis 2005 et, depuis 2009, la Nouvelle-Zélande autorise la prescription médicale de l'ibogaïne. "PATRIMOINE NATIONAL" AU GABON Au Gabon, après être longtemps resté dans le secret des initiés, l'iboga a été décrétée "patrimoine national et réserve stratégique" en 2000. Pour Bernadette Rebienot, présidente de l'Union des tradipraticiens de la santé au Gabon, "le traitement à l'ibogaïne enlève la partie initiatique de l'iboga, on n'est donc pas vraiment à la source. En Occident, les chercheurs pensent connaître l'iboga, mais ils me font rigoler... Nous, nous la connaissons depuis la nuit des temps. Il faut une collaboration entre nous, c'est complémentaire et c'est pour le bien de l'humanité", prévient la nganga ("tradipraticienne"), qui plaide auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la reconnaissance de la pharmacopée traditionnelle. En Slovénie, "l'Institut pour la médecine anthropologique [OMI] aspire à rétablir la qualité et la réputation de la guérison traditionnelle et des remèdes naturels par la voie de l'évaluation scientifique de ces méthodes, de leur efficacité et de leur sécurité", explique Roman Paskulin, addictologue et directeur de l'OMI. Nous offrons nos conseils sur la réduction des risques des traitements à l'ibogaïne, mais n'assurons pas de soins pour l'instant." L'objectif est de développer une approche globale de la santé dans sa dimension physique, mentale et sociale, en regroupant des universités de médecine, de sciences humaines et de biotechnologie, avec le soutien du ministère de la santé et de l'Office des drogues. Quel est alors le taux de réussite de ce traitement atypique ? Aujourd'hui, aucun chercheur ne s'avance sur la question des chiffres, si ce n'est pour dire que ce traitement semble l'un des meilleurs contre les addictions aux opiacées. Seules des estimations officieuses circulent. Pourquoi ? D'abord parce qu'aucune étude scientifique n'a été menée à long terme, ensuite parce que la grande majorité des traitements s'effectue dans un cadre informel. L'efficacité thérapeutique de l'iboga ou de l'ibogaïne relève avant tout d'observations empiriques et de témoignages que la science n'a pas encore réussi à évaluer, faute de moyens et de volonté économico-politique. LES "FOURNISSEURS D'IBOGA" Depuis les années 1960, aux Etats-Unis, puis en Europe et dans le monde, des réseaux de soins alternatifs se sont développés illégalement parce que l'ibogaïne n'était pas reconnue : patients traités par initiation au Gabon, par des réseaux informels en Occident, dans un centre de cure en Amérique latine... Ces soins se sont constitués autour des iboga providers ("fournisseurs d'iboga"), des thérapeutes informels qui, pour la plupart, n'ont pas de formation médicale. Aucune donnée n'existe sur ces derniers, et rares sont ceux qui témoignent. A New York, l'un d'eux, Dimitri, assume sa fonction et milite pour la reconnaissance des soins à l'iboga. Ancien junkie accro à l'héroïne et à la cocaïne pendant près de vingt ans, sevré grâce à l'iboga, Dimitri s'est formé à plusieurs reprises au Gabon auprès de tradipraticiens. Dans l'anonymat de simples chambres d'hôtel, il reconstitue des cérémonies bwiti avec rites, musiques et prières pour donner une dimension spirituelle. "Beaucoup de fournisseurs d'ibogaïne sont foutus car tu ne peux pas prendre ces choses et penser que tout ira bien. Le bwiti exige un engagement, un travail et, si possible, une vie saine", soutient-il. Or, dans ce type de soins informel, le danger réside dans l'incompétence de certains thérapeutes et le manque de suivi médical. MORTS ACCIDENTELLES Le traitement n'est donc pas sans risques : depuis le début des années 1990 on a relevé plusieurs morts accidentelles. Selon Deborah Mash, "tous les décès sont survenus dans des milieux à risque". L'issue fatale advient souvent chez des patients présentant une maladie cardiaque ou à la suite d'une prise de drogue en même temps que l'iboga, et ce, à l'insu de thérapeutes parfois négligents. "Dans les cas rapportés, il était difficile, voire impossible, d'attribuer la cause de la mort à l'ibogaïne, et cela a été un autre obstacle à de nouvelles recherches", explique Stanley Glick. Si les autopsies n'ont en effet jamais prouvé le rôle fatal de l'iboga, pour le professeur Jean-Noël Gassita, pharmacologue gabonais qui étudie cette substance depuis cinquante ans, le traitement est contre-indiqué pour les cardiaques car la prise de la plante accélère le rythme du cœur. La question de la toxicité de l'iboga a aussi fait l'objet d'études scientifiques ; une seule a relevé une toxicité dangereuse, mais à des doses si élevées que l'on ne pourrait pas en prescrire au patient. "L'iboga a été accusée d'être une substance dangereuse, alors qu'elle tue moins que l'aspirine", remarque Laurence Gassita, pharmacienne, enseignante à la faculté de médecine de Libreville au Gabon. "C'est une plante miraculeuse, inédite, même si c'est une plante de la polémique", soutient Jean-Noël Gassita. Trop polémique pour Stanley Glick, qui préfère désormais travailler sur la molécule de synthèse 18-methoxycoronaridine (18-MC), très proche de l'ibogaïne et sans effets hallucinogènes. "Je crois que l'ibogaïne restera illégale aux Etats-Unis, mais je suis optimiste pour que le 18-MC soit un jour un médicament approuvé", confie le chercheur, toujours en attente d'essais cliniques. Deborah Mash a suivi la même démarche en développant une autre variante de l'ibogaïne, la noribogaïne. Au Gabon, Bernadette Rebienot préfère commenter ces recherches lointaines à l'aide d'un proverbe africain : "On peut être le meilleur chanteur, mais on ne peut pas dépasser le compositeur. Alors attention aux fausses notes..." Modifié janvier 16, 2018 par UFCM-I Care 7 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
En 1962, un jeune toxicomane, Howard Lotsof, expérimente avec six compagnons une nouvelle substance hallucinogène dont lui a parlé un ami chimiste : l'ibogaïne. Contre toute attente, après trente-six heures d'expérience, le jeune Américain et ses amis, tous accros à l'héroïne ou à la cocaïne, se sont libérés de leur dépendance. Un sevrage définitif pour Howard Lotsof et d'au moins six mois pour les autres, période durant laquelle ils sont restés en contact. Hasard ou grande découverte ? Depuis les années 1980 et jusqu'à sa mort en 2010, Howard Lotsof n'a pas cessé de tenter de convaincre scientifiques, laboratoires, politiques et société civile de soigner les toxicomanes avec de l'ibogaïne. Cette molécule de la famille des alcaloïdes est extraite de l'iboga (Tabernanthe iboga), un arbuste endémique de l'Afrique centrale équatoriale. L'écorce de sa racine concentre une douzaine d'alcaloïdes très actifs utilisés dans la médecine traditionnelle et les cérémonies initiatiques bwiti au Gabon. "Lorsque j'ai entendu parler de l'ibogaïne, je suis devenu très curieux, et sceptique. Et plus j'ai fait des expériences, plus cela est devenu intéressant", confie Stanley Glick, professeur et directeur de recherche au Centre de neuropharmacologie et de neurosciences à l'Albany Medical College à New York. En expérimentant la molécule sur des rats dépendants à la cocaïne et à la morphine, Stanley Glick a prouvé, en 1991, que l'ibogaïne réduit l'autoadministration de ces substances deux jours seulement après le traitement. PROPRIÉTÉS ANTI-ADDICTIVES Depuis, les recherches, principalement américaines, menées sur des animaux et sur des cultures de cellules humaines ont précisé ses effets. L'ibogaïne est une tryptamine, proche de la psilocine et de la psilocybine (substances présentes dans les champignons hallucinogènes), psychostimulante et hallucinogène à forte dose. Cette molécule interagit avec des neurotransmetteurs, principalement la sérotonine et le glutamate, et bloque des récepteurs aux opiacés. C'est un antagoniste des récepteurs NMDA (activés par le glutamate), ce qui expliquerait ses propriétés anti-addictives. "Elle est efficace dans le sevrage aux opiacés pratiquement la plupart du temps. Certains patients ont des effets persistants après. Mais il n'y a jamais eu une étude en double aveugle, ce qui est nécessaire pour définir les taux de réussite réels", explique Deborah Mash, professeure de neurologie et de pharmacologie moléculaire et cellulaire à l'université de médecine de Miami. Les dernières études ont quant à elles mis en évidence de nouvelles propriétés importantes : l'iboga a des effets stimulants sur le métabolisme énergétique et, selon le professeur Dorit Ron en Israël, l'ibogaïne stimule la synthèse et la libération de neurotrophine, qui aide les voies nerveuses à se régénérer et le cerveau à se réorganiser. Des témoignages confirment son efficacité : "Ma vie a complètement changé, douze heures après mon traitement à l'ibogaïne, j'étais sevré de dix-sept ans d'addiction. C'était incroyable, je ne peux pas l'expliquer", témoigne Roberto, 45 ans, un Italien qui vivait à New York et avait une consommation quotidienne d'héroïne, de cocaïne et de méthadone, clean depuis sept ans. "J'ai été sevré de trois ans de dépendance à la cocaïne en un week-end en 2004. Depuis, je n'ai jamais rechuté", souligne Eric, un Français de 37 ans. "Mon sevrage a été immédiat. Alors qu'il m'était inimaginable de ne pas prendre de doses car j'en étais à plusieurs grammes par jour", précise Nicolas, ancien dépendant à la cocaïne, sevré depuis trois ans. "PAS UNE SUBSTANCE RÉCRÉATIVE" Mais les échecs existent aussi : "Pour moi, ça n'a pas marché", confie Daniel, dépendant depuis plus de trente ans à l'héroïne, à la cocaïne et "à toutes sortes de drogues". "Je prenais des doses industrielles, et j'ai touché le fond avec la méthadone, cette drogue que les médecins ont l'impression de te donner comme solution...", ironise Daniel, qui a repris de la méthadone deux semaines après son traitement. Même si, aujourd'hui, les principales actions de l'ibogaïne ont été identifiées, son fonctionnement pharmacodynamique très complexe n'a pas été entièrement expliqué. Mais le grand tabou que l'iboga et l'ibogaïne soulèvent est en réalité celui de leurs propriétés hallucinogènes. "L'iboga n'entre pas dans les cases, elle n'a pas le profil des drogues psychotropes. Ce n'est pas une substance récréative, et ses actions sont différentes et plus compliquées que celles de la plupart des hallucinogènes", souligne Yann Guignon, consultant en médiation interculturelle et développement durable au Gabon. UN EFFET "PSYCHOSOCIAL" De plus, "l'ibogaïne s'est fait connaître d'une manière inhabituelle, elle n'a pas été découverte par un scientifique ; c'est pourquoi, dès le début, elle a été accueillie avec scepticisme par la communauté scientifique. Son histoire en Afrique lui a aussi donné une dimension mystique que les gens ne prennent pas au sérieux. Et parce qu'elle a des effets hallucinogènes, les gens pensent qu'elle ne sera jamais un médicament approuvé", résume Stanley Glick. "L'iboga s'inscrit dans un tout, elle m'a ouvert la conscience, nettoyé l'esprit et le corps", ajoute Eric. Au-delà du sevrage physiologique, de nombreux témoins insistent en effet sur les visions qu'ils ont eues pendant le traitement. Charles Kaplan, ancien directeur de l'Institut de recherche sur les addictions, à Rotterdam, les relie à l'aspect psychiatrique : "Il y a un effet psychosocial. Ces effets sont très proches de ce que les psychanalystes appellent l''abréaction'. Ils apportent à la surface les souvenirs perdus et les expériences chargées d'émotions liées aux processus d'addiction qui peuvent être travaillés avec des thérapeutes." Deborah Mash explique que l'ibogaïne est "une molécule psychoactive, mais pas un hallucinogène comme le LSD. Elle met en état de rêve éveillé pendant trente-six heures et, durant cet état de conscience altérée, le patient revit des expériences de son enfance et découvre les racines de son addiction". "C'est comme faire dix ans de psychanalyse en trois jours", déclarait souvent Howard Lotsof. MANQUE DE SUIVI THÉRAPEUTIQUE Ce processus subjectif, non mesurable scientifiquement, contribue en réalité à alimenter les craintes et les réserves sur les traitements à l'iboga ou à l'ibogaïne. Pour Atome Ribenga, tradipraticien gabonais, la notion d'"hallucinogène se réfère à des visions ou auditions de choses totalement irréelles, alors que ces visions sont révélatrices de réalités, fussent-elles symboliques, pour celui qui les vit dans l'initiation". Les patients sont invités à verbaliser ensuite leur expérience pour un accompagnement thérapeutique. "Après six mois de bien-être, j'ai fait une dépression car, en réalité, l'iboga te soigne et te donne la chance de te dire : 'OK, tu peux te remettre dans la vie si tu le veux'", confie Roberto. Selon la littérature scientifique et sociologique sur l'iboga, les rechutes surviennent souvent six mois après le traitement, à la suite d'un manque de suivi thérapeutique ou en raison d'un environnement social défavorable – la fréquentation du milieu de l'addiction suscitant de nouvelles tentations. Classées comme drogues aux Etats-Unis depuis 1967, l'iboga et l'ibogaïne ont toutefois été autorisées par l'Institut national sur l'abus des drogues (NIDA) pour être prescrites dans le cadre d'un protocole de traitement sur l'homme au début des années 1990. Après une rencontre avec Howard Lotsof et des observations empiriques menées à cette époque à l'Institut de recherche sur les addictions aux Pays-Bas et dans une clinique au Panama, Deborah Mash, sceptique puis impressionnée, fut autorisée à mener les premiers essais cliniques aux Etats-Unis pour la phase I. Mais en 1995, à la suite d'une présentation auprès de représentants de laboratoires pharmaceutiques, le NIDA a décidé de stopper ses financements. "L'avis de l'industrie pharmaceutique a été dans l'ensemble critique et a eu une influence importante dans la décision de ne plus financer les essais. Le NIDA a donc arrêté son projet sur l'ibogaïne, mais continue à soutenir des recherches précliniques sur des alcaloïdes de l'iboga", explique Kenneth Alper, professeur de psychiatrie et de neurologie à l'université de médecine de New York. MOINS RENTABLE QU'UN TRAITEMENT À VIE POUR L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Comment expliquer une telle résistance ? "La plupart des compagnies pharmaceutiques ne veulent rien avoir à faire avec l'ibogaïne, ni avec les traitements contre la dépendance en général. La plupart des entreprises croient, à tort, qu'elles ne peuvent pas gagner beaucoup d'argent dans le traitement de la toxicomanie. De plus, elles pensent que cela pourrait entraîner une mauvaise image pour elles, parce que les gens stigmatisent la dépendance et pensent qu'elle ne mérite pas d'être traitée comme les autres maladies", soutient Stanley Glick. Traiter une maladie en un ou deux soins est beaucoup moins rentable qu'un traitement à vie. C'est avec des fonds privés que Deborah Mash a pu poursuivre ses recherches, entre son laboratoire à Miami et une clinique de désintoxication sur les îles Saint-Christophe, dans les Caraïbes. Aujourd'hui, la communauté internationale diverge sur le statut des recherches à propos de l'iboga et l'ibogaïne. Si dans la plupart des pays aucune législation n'existe, les Etats-Unis, la Belgique, la Pologne, le Danemark, la Suisse et, depuis 2007, la France ont classé ces deux substances comme drogues. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) notait en outre que l'iboga tendait "à se développer dans le cadre d'activités sectaires au travers de séminaires de 'revalorisation de soi' et de 'voyage intérieur'". Elle notait que la plante faisait l'objet d'une "promotion active" sur Internet. Intéressés par les observations scientifiques et empiriques, d'autres gouvernements ont lancé des programmes de recherche ou autorisé des centres de soins à l'ibogaïne. En Israël et en Inde, des essais cliniques sont menés avec l'accord des ministères de la santé ; au Brésil, au Mexique, au Panama et dans les Caraïbes, des centres de soins officiels ont été mis en place ; en Slovénie, un centre de recherche pluridisciplinaire mène des travaux depuis 2005 et, depuis 2009, la Nouvelle-Zélande autorise la prescription médicale de l'ibogaïne. "PATRIMOINE NATIONAL" AU GABON Au Gabon, après être longtemps resté dans le secret des initiés, l'iboga a été décrétée "patrimoine national et réserve stratégique" en 2000. Pour Bernadette Rebienot, présidente de l'Union des tradipraticiens de la santé au Gabon, "le traitement à l'ibogaïne enlève la partie initiatique de l'iboga, on n'est donc pas vraiment à la source. En Occident, les chercheurs pensent connaître l'iboga, mais ils me font rigoler... Nous, nous la connaissons depuis la nuit des temps. Il faut une collaboration entre nous, c'est complémentaire et c'est pour le bien de l'humanité", prévient la nganga ("tradipraticienne"), qui plaide auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la reconnaissance de la pharmacopée traditionnelle. En Slovénie, "l'Institut pour la médecine anthropologique [OMI] aspire à rétablir la qualité et la réputation de la guérison traditionnelle et des remèdes naturels par la voie de l'évaluation scientifique de ces méthodes, de leur efficacité et de leur sécurité", explique Roman Paskulin, addictologue et directeur de l'OMI. Nous offrons nos conseils sur la réduction des risques des traitements à l'ibogaïne, mais n'assurons pas de soins pour l'instant." L'objectif est de développer une approche globale de la santé dans sa dimension physique, mentale et sociale, en regroupant des universités de médecine, de sciences humaines et de biotechnologie, avec le soutien du ministère de la santé et de l'Office des drogues. Quel est alors le taux de réussite de ce traitement atypique ? Aujourd'hui, aucun chercheur ne s'avance sur la question des chiffres, si ce n'est pour dire que ce traitement semble l'un des meilleurs contre les addictions aux opiacées. Seules des estimations officieuses circulent. Pourquoi ? D'abord parce qu'aucune étude scientifique n'a été menée à long terme, ensuite parce que la grande majorité des traitements s'effectue dans un cadre informel. L'efficacité thérapeutique de l'iboga ou de l'ibogaïne relève avant tout d'observations empiriques et de témoignages que la science n'a pas encore réussi à évaluer, faute de moyens et de volonté économico-politique. LES "FOURNISSEURS D'IBOGA" Depuis les années 1960, aux Etats-Unis, puis en Europe et dans le monde, des réseaux de soins alternatifs se sont développés illégalement parce que l'ibogaïne n'était pas reconnue : patients traités par initiation au Gabon, par des réseaux informels en Occident, dans un centre de cure en Amérique latine... Ces soins se sont constitués autour des iboga providers ("fournisseurs d'iboga"), des thérapeutes informels qui, pour la plupart, n'ont pas de formation médicale. Aucune donnée n'existe sur ces derniers, et rares sont ceux qui témoignent. A New York, l'un d'eux, Dimitri, assume sa fonction et milite pour la reconnaissance des soins à l'iboga. Ancien junkie accro à l'héroïne et à la cocaïne pendant près de vingt ans, sevré grâce à l'iboga, Dimitri s'est formé à plusieurs reprises au Gabon auprès de tradipraticiens. Dans l'anonymat de simples chambres d'hôtel, il reconstitue des cérémonies bwiti avec rites, musiques et prières pour donner une dimension spirituelle. "Beaucoup de fournisseurs d'ibogaïne sont foutus car tu ne peux pas prendre ces choses et penser que tout ira bien. Le bwiti exige un engagement, un travail et, si possible, une vie saine", soutient-il. Or, dans ce type de soins informel, le danger réside dans l'incompétence de certains thérapeutes et le manque de suivi médical. MORTS ACCIDENTELLES Le traitement n'est donc pas sans risques : depuis le début des années 1990 on a relevé plusieurs morts accidentelles. Selon Deborah Mash, "tous les décès sont survenus dans des milieux à risque". L'issue fatale advient souvent chez des patients présentant une maladie cardiaque ou à la suite d'une prise de drogue en même temps que l'iboga, et ce, à l'insu de thérapeutes parfois négligents. "Dans les cas rapportés, il était difficile, voire impossible, d'attribuer la cause de la mort à l'ibogaïne, et cela a été un autre obstacle à de nouvelles recherches", explique Stanley Glick. Si les autopsies n'ont en effet jamais prouvé le rôle fatal de l'iboga, pour le professeur Jean-Noël Gassita, pharmacologue gabonais qui étudie cette substance depuis cinquante ans, le traitement est contre-indiqué pour les cardiaques car la prise de la plante accélère le rythme du cœur. La question de la toxicité de l'iboga a aussi fait l'objet d'études scientifiques ; une seule a relevé une toxicité dangereuse, mais à des doses si élevées que l'on ne pourrait pas en prescrire au patient. "L'iboga a été accusée d'être une substance dangereuse, alors qu'elle tue moins que l'aspirine", remarque Laurence Gassita, pharmacienne, enseignante à la faculté de médecine de Libreville au Gabon. "C'est une plante miraculeuse, inédite, même si c'est une plante de la polémique", soutient Jean-Noël Gassita. Trop polémique pour Stanley Glick, qui préfère désormais travailler sur la molécule de synthèse 18-methoxycoronaridine (18-MC), très proche de l'ibogaïne et sans effets hallucinogènes. "Je crois que l'ibogaïne restera illégale aux Etats-Unis, mais je suis optimiste pour que le 18-MC soit un jour un médicament approuvé", confie le chercheur, toujours en attente d'essais cliniques. Deborah Mash a suivi la même démarche en développant une autre variante de l'ibogaïne, la noribogaïne. Au Gabon, Bernadette Rebienot préfère commenter ces recherches lointaines à l'aide d'un proverbe africain : "On peut être le meilleur chanteur, mais on ne peut pas dépasser le compositeur. Alors attention aux fausses notes..."
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) janvier 16, 2018 Auteur Partager Posté(e) janvier 16, 2018 Hello http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/mushrooms/fr#medical Champignons hallucinogènes «Champignons hallucinogènes» est le nom communément donné aux champignons psychotropes, contenant des composés hallucinogènes tels que la psilocybine et la psilocine. À faibles doses, les drogues hallucinogènes ont comme effet principal une altération des perceptions, de la pensée ou de l’humeur, tout en préservant la lucidité et avec des effets minimes sur la mémoire et l’orientation. Malgré leur nom, l’usage de drogues hallucinogènes entraîne rarement de véritables hallucinations. Les hallucinogènes sont une classe chimique très diversifiée. Si l’on regroupe les hallucinogènes en fonction de leur structure chimique, ils comportent trois classes principales: les indolealkylamines ou tryptamines (ex.: LSD, psilocybine et psilocine); les phénéthylamines, notamment la mescaline et le méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA); les cannabinoïdes. Chimie La psilocybine (PY, 4-phosphoryloxy-N,N-diméthyltryptamine) est la principale substance psychoactive des champignons hallucinogènes. Après ingestion, la psilocybine est transformée en une forme pharmacologiquement active, la psilocine. La psilocine elle-même est également présente dans le champignon, mais en quantité inférieure. La psilocybine et la psilocine sont toutes les deux des indolealkylamines et ont une structure similaire au neurotransmetteur sérotonine (5-hydroxytryptamine ou 5-HT). Outre la psilocybine et la psilocine, deux autres tryptamines (la baeocystine et la norbaeocystine) sont parfois présentes également mais sont considérées comme moins actives que les deux précédentes. La psilocybine (psilocybine, psilocibina, psilocybinum, psylosybiini (numéro CAS: 520-52-5) est du 4-phosphoryloxy-NN-diméthyltryptamine. D’après l’UICPA la dénomination chimique complète systématique est [3-(2-diméthylaminoéthyl)-1H-indol-4-yl] dihydrogénophosphate. La psilocybine est le dihydrogénophospate de la psilocine. La psilocybine est soluble dans l’eau, modérément soluble dans le méthanol et l’éthanol et insoluble dans la plupart des solvants organiques. La psilocybine est une prodrogue de la psilocine: in vivo la molécule est métabolisée en psilocine par déphosphorylation. Structure moléculaire de la psilocybine Formule moléculaire: C12H17N204P Poids moléculaire: 284.3 g/mol La psilocine (psilocine, psilocyn) (numéro CAS: 520-53-6) est du 4-hydroxy-NN-diméthyltryptamine (4-OH-DMT) ou du 3-(2-diméthylaminoéthyl)indol-4-ol. D’après l’UICPA, la dénomination chimique complète systématique est 3-(2-diméthylaminoéthyl)-1H-indol-4-ol. La psilocine est un isomère de la bufoténine, elle diffère seulement par la position du groupe hydroxyle. La psilocine est relativement instable en solution. Dans des conditions alcalines et en présence d’oxygène, elle forme immédiatement des produits de dégradation bleuâtres et noirs. Structure moléculaire de la psilocine Formule moléculaire: C12H16N20 Poids moléculaire: 204.3 g/mol Forme physique Il existe de nombreuses façons de se procurer les champignons hallucinogènes : frais, traités/conservés (séchés, cuits ou surgelés) et ils peuvent même être vendus séchés sous forme de poudre ou de gélules. Les champignons contenant de la psilocybine et de la psilocine sont généralement du genre Psilocybe, Panaeolus et Copelandia et il en existe plus de 50 espèces. La plupart des champignons contenant de la psilocybine sont de petits champignons bruns ou jaunes. Dans la nature, ces champignons sont souvent confondus avec divers autres champignons non psychotropes, non comestibles ou vénéneux. Cela rend leur identification difficile, voire dangereuse. Parce qu’il est difficile de distinguer les espèces ne contenant pas de psilocybine de celles qui sont hallucinogènes par une simple observation morphologique dans la nature, les champignons contenant de la psilocybine peuvent facilement être ingérés involontairement. Même si les champignons hallucinogènes ressemblent aux champignons communs Agaricus bisporus (champignons de Paris), la chair des champignons Psilocybe est caractéristique en ce qu’elle devient bleue ou verte lorsqu’elle reçoit un coup ou qu’elle est entaillée. Une méthode d’identification fondée sur une approche génétique a été mise au point. Une autre espèce de champignon, Amanita muscaria (l’amanite tue-mouches), entraîne un état de délire accompagné d’hallucinations, mais ses principaux agents actifs sont le muscimole et l'acid iboténique. Pharmacologie La psilocine interagit principalement avec les sous-types de récepteur 5-HT1A, 5-HT2A et 5-HT2C: c’est un agoniste mixte des récepteurs. À l’inverse du LSD, la psilocine n’a pas d’effet sur le récepteur de la dopamine. Les hallucinogènes tryptamines et la phénéthylamine ont tout deux une affinité relativement élevée pour les récepteurs 5-HT2 de la sérotonine, mais ils n’ont pas la même affinité pour les autres sous-types de récepteurs de la sérotonine. La corrélation entre l’affinité relative des hallucinogènes pour les récepteurs 5-HT2 et leur pouvoir en tant qu’hallucinogènes chez l’homme suggère qu’un élément important du mécanisme d’action de ces substances intervient lors de la stimulation des récepteurs 5-HT2 dans le cerveau. Il a été observé que les antagonistes des récepteurs 5-HT2 sont efficaces pour bloquer les effets comportementaux et électrophysiologiques des drogues hallucinogènes chez l’animal et chez l’homme, ce qui tend à confirmer que le récepteur 5-HT2 joue bien un rôle primordial dans le mécanisme des hallucinations. Bien que les récepteurs 5-HT2 soient certainement impliqués, il n’est pas possible à ce jour d’attribuer les effets psychédéliques à un sous-type précis de récepteur 5-HT. Les effets sur le comportement dépendent de la dose, de la réaction et de la sensibilité individuelle à la psilocybine, des expériences précédentes et du contexte. Les principaux effets sont liés au système nerveux central, mais il y a également des effets sympathomimétiques. Les effets subjectifs peuvent cependant varier fortement d’une personne à l’autre, ainsi que d’une prise à l’autre chez une même personne. Les effets sont très variés: léger sentiment de relaxation, étourdissements, euphorie, amplification visuelle (couleurs plus brillantes), perturbations visuelles (surfaces mouvantes, vagues), délires, perception altérée de la réalité, des images et des visages ou hallucinations véritables. Les distorsions sensorielles peuvent être accompagnées d’agitation, de perte de la coordination, d’anxiété, de perte de la notion du temps, des distances ou du sens de la réalité, ou même d’une dépersonnalisation. Ces effets peuvent être qualifiés de « bad trip » (mauvais délire) par les utilisateurs et peuvent impliquer des réactions de panique et des états proches de la psychose. En général, les effets physiologiques ne sont pas significatifs, mais peuvent comprendre: vertiges, nausée, faiblesse, douleurs musculaires, frissons, douleurs abdominales, dilatation des pupilles (mydriase), augmentation de la fréquence cardiaque légère à modérée (tachycardie) et de la respiration (tachypnée) et élévation de la tension artérielle. Généralement, la température corporelle reste normale. Cependant, des symptômes physiques prononcés comme des maux d’estomac sévères, des vomissements persistants, des diarrhées, etc. ont été observés. Origine La psilocybine et la psilocine peuvent toutes deux être obtenues par synthèse, mais cette forme de la drogue est peu répandue. Les utilisateurs achètent des champignons hallucinogènes et des produits dérivés dans des smartshops et sur Internet ou ramassent les champignons dans la nature. Les variétés cubensis sont particulièrement cultivées (surtout aux Pays-Bas). Les types de «champignons hallu» les plus vendus dans les smartshops aux Pays-Bas sont les variétés Psilocybe cubensis. Les boutiques en ligne proposent une grande variété de produits à base de champignons hallucinogènes allant des champignons frais aux sporées, en passant par des sacs de blanc et des kits de culture. La majorité des boutiques en ligne proposent des livraisons à l’international, même si la plupart n’envoient pas ces produits dans les pays où leur vente est interdite. Mode de consommation La dose à usage récréatif est comprise entre 1 et 5 grammes de champignons secs en fonction des espèces et de la puissance des produits. Pour les champignons frais, la dose est environ 10 fois supérieure (10 à 50 grammes). Ils peuvent être mangés crus, bouillis dans de l’eau pour faire du thé ou cuits avec d’autres aliments afin de couvrir leur goût amer. Après ingestion, la psilocybine est dégradée en psilocine par des enzymes. Une fois la substance absorbée par le tube digestif, les effets hallucinatoires apparaissent généralement 30 minutes après l’ingestion et durent entre 4 et 6 heures. Autres dénominations Les noms couramment employés dans la langue française sont: champis, champignons magiques, champignons sacrés, teonanácatl. De nombreux termes sont également employés par les utilisateurs pour les différentes formes de la psilocybine et de la psilocine ou des champignons contenant ces hallucinogènes: psilos, boomers, psilocine, liberty caps, champis, mushrooms, shrooms, Chair de Dieu, hombrecitos, las mujercitas, mushies, champignons, musk, pizza, Silly Putty, simple Simon. Les principales traductions de «champignons hallucinogènes» dans les langues européennes sont: Bulgare – ‘магическите гъби'; Tchèque - 'magické houby'; Danois - 'psilocybinsvampe', 'magiske svampe'; Estonien - 'hallutsinogeense toimega seened'; Grec - 'μαγικά μανιτάρια'; Anglais - 'magic mushrooms' ou 'shrooms'; Allemand - 'Psychoaktive Pilze' ou 'Zauberpilze'; Hongrois - 'varázsgombák', 'hallucinogén gombák', 'pszilocibingombák'; Italien - 'funghi magici'; Letton - 'Halucinogēnās (maģiskās) sēnes'; Lithuanien - 'haliucinogeniniai grybai', 'magiškieji grybai'; Norvégien - 'fleinsopp'; Polonais - 'magiczne grzybki', 'grzyby halucynogenne'; Portugais - 'cogumelos mágicos', 'cogumelos psicadélicos'; Slovaque - 'magické huby'; Slovène - 'čudeţne gobe'; Espagnol - 'hongos alucinógenos', 'hongos lisérgicos', 'honguitos'; Roumain - 'ciuperci halucinogene'; Suédois - 'magiska svampar', 'psykedeliska svampar'. Pureté typique Les champignons hallucinogènes présentent une grande variété de concentration. La concentration dépend de l’espèce, de l’origine, des conditions de culture et de la période de récolte. L’espèce la plus puissante (ex.: Psilocybe semilanceata) contient jusqu’à 1 % de substance psychoactive (g/g; 10 mg de psilocybine pour 1 g de champignons séchés), tandis que pour d’autres espèces (ex.: Psilocybe azurenscens, Psilocybe bohemica), des concentrations supérieures à 1 % g/g ont été observées. La quantité maximale de psilocybine et de psilocine dans Psilocybe cubensis (psilocybe ordinaire) est d’environ 0,6 %. Le pourcentage moyen d’ingrédient actif dans les champignons secs est environ 10 fois supérieur à celui des champignons frais. Cela est dû essentiellement au fait qu’environ 90 % du poids des champignons frais est constitué d’eau. Les variations de pureté sont moins importantes dans les champignons cultivés que dans les champignons sauvages. Certains champignons hallucinogènes contiennent des quantités variables de phényléthylamine. La phényléthylamine est une amine sympathomimétique qui peut être tenue responsable de troubles cardiovasculaires (tachycardie) et autres réactions indésirables. Des rapports venant des Etats-Unis suggèrent que la plupart des champignons vendus comme hallucinogènes sont en fait des champignons normaux achetés dans le commerce et mélangés à du LSD, de la PCP (phencyclidine) ou à d’autres substances. Au cours d’une étude de 11 ans, 886 échantillons supposés être de la psilocybine ont été analysés. Seuls 28 % de ces échantillons se sont révélés être des champignons hallucinogènes, tandis que 35 % étaient en fait d'autres drogues, principalement du LSD ou de la PCP, et 37 % ne contenaient aucune drogue. Contrôle La psilocine et la psilocybine sont des substances contrôlées dans le cadre du Tableau I de la Convention sur les substances psychotropes de 1971 des Nations unies. Cependant, le contrôle des champignons contenant ces substances est interprété de différentes façons en Europe. Ceci reflète probablement le fait que les champignons poussent naturellement sous certaines conditions, et que le phénomène se cantonne à certaines régions. Par exemple, dans certains pays européens, la loi répertorie précisément les champignons hallucinogènes eux-mêmes comme une substance contrôlée et interdit leur vente et leur détention. D’autres pays considèrent simplement les champignons comme des substances contrôlées sous la forme de composés de psilocine ou psilocybine. Certains considèrent l’intention d’agir en interdisant la culture, la détention ou la vente uniquement lorsqu’il s’agit d’abus. Leur conditionnement est également pris en compte: les champignons frais peuvent ne pas être considérés comme illégaux, contrairement aux champignons préparés ou traités, reflétant ainsi peut-être encore l’intention. L’interprétation du terme « préparé » ou « traité » est une tâche complexe pour les tribunaux. D’autres pays utilisent une phrase polyvalente dans la loi (« culture de toute plante aux fins de produire une substance psychotrope »). Enfin, plusieurs pays conservent une législation floue, simplement parce que très peu de cas sont passés en justice. Pour consulter la législation dans les différents États membres, voir le résumé de la Base légale européenne de données sur les drogues (European Legal Database on Drugs, ELDD). Prévalence Les chiffres estimés pour la prévalence au cours de l’année dernière de l’usage de champignons hallucinogènes parmi les jeunes adultes (âgés de 15 à 34 ans) vont de 0,0 % à 2,2 %. En raison de la faible prévalence, des questions sur l’utilisation de champignons hallucinogènes ne sont pas systématiquement incluses dans les enquêtes réalisées auprès de la population générale. La prévalence au cours de la vie de l’usage de champignons hallucinogènes parmi les élèves âgés de 15 à 16 ans était comprise entre 1 % et 7 % pour les 24 États membres l’UE et la Norvège ayant mené des enquêtes ESPAD en 2011, la République tchèque étant le seul pays ayant rapporté un niveau de prévalence de 7 %. Prix au détail Le matériel nécessaire à la culture des champignons peut être acheté sur Internet. Le prix de ces kits peut varier de 23 à 140 EUR en fonction de l'espèce de champignon hallucinogène pour lesquels des spores sont disponibles. Psilocybe Mexicana, également connu sous le nom « Philosophers stones », coûte de 10 à 17,5 EUR pour 10 grammes sur internet (résultats non publiés). Usage médical Dans les années 1960, de la psilocybine de synthèse pure (Indocybin®) a été commercialisée par Sandoz à des fins expérimentales et psychothérapeutiques. Aujourd’hui, il n’existe aucune indication médicale pour la psilocine ou la psilocybine. Des recherches ont été réalisées récemment sur la psilocybine pour le traitement des troubles compulsifs chez l’homme. Ces dernières années, un nombre croissant d’études sur des volontaires ont été lancées afin d’explorer les bénéfices thérapeutiques possibles de drogues comme la psilocybine, le LSD, le DMT, le MDMA, l’ibogaïne et la kétamine. Ces études portent sur la psilocybine et d’autres substances hallucinogènes pour traiter certains troubles psychiatriques réfractaires autrement, notamment la dépression chronique, le syndrome de stress post-traumatique et la dépendance à la drogue ou à l’alcool. Bibliographie Beck, O., Helander, A., Karlson-Stiber, C., and Stephansson, N. (1998), ‘Presence of phenylethylamine in hallucinogenic Psilocybe mushroom: possible role in adverse reactions’, Journal of Analytical Toxicology, Volume 22, No 1, pp. 45–49. Brown, D. J. (2007), ‘Psychedelic healing?’, Scientific American Mind, December 2007/January 2008, pp. 67–71. Delgado, P. 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Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) janvier 17, 2018 Auteur Partager Posté(e) janvier 17, 2018 Hello Encore les champignons article interessant .... https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/des-champignons-hallucinogenes-pour-redemarrer-le-cerveau-depressif_117461?utm_content=buffer88554&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer Des champignons hallucinogènes pour redémarrer le cerveau dépressif Par Hugo Jalinière le 24.10.2017 à 08h00 La psilocybine qui confère aux champignons hallucinogènes leur propriétés psychédéliques a eu un effet bénéfique chez des personnes souffrant de dépression chronique. Cette molécule psychoactive permettrait de "rebooter" le cerveau. Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle comparant les cerveaux de personnes souffrant de dépression avant et après le traitement par psilocybine. Robin L Carhart-Harris et Al. / Scientific Report Tel un ordinateur bloqué, le cerveau des personnes souffrant de dépression chronique irait-il mieux après un redémarrage ? C'est ce que suggère le Dr Robin Carhart-Harris dans des travaux explorant les effets bénéfiques de la psilocybine, la molécule psychoactive qui confère aux champignons hallucinogènes leurs propriétés psychédéliques. Dans une étude publiée par Scientific Report (groupe Nature) l'équipe du neuropsychologue de l'Imperial College of London décrit d'abord une amélioration significative des symptômes des 19 patients inclus dans cet essai clinique, tous atteints de dépression résistante aux traitements. Un bénéfice qui s'est poursuivi jusqu'à cinq semaines après l'administration de deux doses de psilocybine à une semaine d'écart (10 mg et 25 mg). Un résultat en lui-même peu surprenant puisque le Dr Carhart-Harris n'en est pas à son coup d'essai dans l'exploration de cette substance hallucinogène pour le traitement de la dépression : c'est sa 19e publication en sept ans. Mais l'intérêt de cette étude est d'avoir observé le cerveau des participants avant et après l'administration du traitement via l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) qui permet de visualiser très finement l'activité neuronale. Des changements nets de l'activité cérébrale "Pour la première fois, nous avons montré des changements nets de l'activité cérébrale chez les dépressifs traités à la psilocybine", explique le Dr Carhart-Harris. "Plusieurs de nos patients ont décrit un sentiment de réinitialisation après le traitement, employant souvent des analogies d'ordre informatique. L'un d'eux a par exemple expliqué qu'il avait senti son cerveau comme “défragmenté”, tandis qu'un autre a parlé de ‘redémarrage’ ", précise le neuropsychologue. "La psilocybine pourrait donner à ces patients le coup de pouce dont ils ont besoin pour rompre avec leur état dépressif, et ces résultats d'imagerie accréditent cette analogie du "redémarrage". On a d'ailleurs vu des effets cérébraux semblables avec la thérapie par électrochocs", ajoute-t-il dans un communiqué de l'Imperial College of London. Si les résultats de l'étude sont prometteurs, les chercheurs mettent bien sûr en garde contre toute tentative d'automédication par les champignons hallucinogènes qui contiennent cette molécule. Eux utilisent une molécule de psilocybine synthétisée en laboratoire dont ils peuvent par conséquent mesurer les doses administrées avec précision. Or il est quasiment impossible de connaître les concentrations de psilocybine des champignons hallucinogènes à usage récréatif, lesquels sont par ailleurs interdits dans la plupart des pays du monde... 5 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) janvier 25, 2018 Auteur Partager Posté(e) janvier 25, 2018 Bonjour les plantes chamanique. https://www.plantes-et-sante.fr/soigner/voyage-au-coeur-de-la-psyche-avec-les-plantes-chamaniques Voyage au cœur de la psyché avec les plantes chamaniques - Par Arnaud Lerch - le 07 mars 2017 Issues des médecines traditionnelles les plus anciennes, les plantes psychotropes, dont l'ayahuasca, font un retour en force dans le champ de la médecine occidentale après plusieurs décennies de mise à l’index. Entre promesses thérapeutiques (anxiété, dépression, addictions) et risques de dérives, quelle place donner aux plantes chamaniques ? Tous les deux ans, se tient la conférence mondiale sur l’ayahuasca. Autour de cette plante chamanique d’Amazonie, un dialogue passionnant se nouait entre scientifiques, ethnobotanistes, juristes, tradipraticiens et usagers du monde entier. Entre thérapie et spiritualité On assiste en effet à un intérêt croissant pour cette plante sacrée, pour des raisons qui tiennent d’une part à une nouvelle quête de spiritualité chez nos contemporains, d’autre part à la (re)découverte de ses intérêts thérapeutiques par la science occidentale. Aborigènes d’Australie, Pygmées gabonais (voir encadré), Apaches du Mexique, tribus amazoniennes ou andines ont toujours utilisé cette fenêtre sur le monde invisible dans le cadre de soins, de cérémonies religieuses, de quêtes mystiques ou de rites de passage. Les chamanes, à la fois guérisseurs et guides spirituels, ont historiquement joué un rôle de passeurs de connaissances du règne végétal transmis de générations en générations. La survivance de cette tradition dans les régions autour de l’Amazone et les promesses de découverte de soi attachées à la plante ont fini par générer une nouvelle forme de tourisme mi spirituel mi thérapeutique, qui s’éloigne souvent, on s’en doute, du contexte rituel originel. L’attrait des Occidentaux pour la quête initiatique a de fait généré un nouveau marché et suscité des appétits locaux. Ainsi, les propositions de sessions ayahuasca et le nombre de chamanes autoproclamés se sont-ils rapidement multipliés, au point que, dans certaines villes péruviennes, il n’est pas rare de se voir proposer un contact pour une cérémonie par un taxi dès sa descente de l’avion. Mondialisation oblige, les services des douanes européens relatent également de plus en plus de saisie du breuvage aux frontières, à destination de réseaux informels qui proposent sous le manteau, en Europe comme aux États-Unis, des sessions encadrées de manière plus ou moins sérieuse… En Amazonie péruvienne, où la tradition chamanique est restée fortement ancrée, l’utilisation de l’ayahuasca par les vegetalistas a permis la mise en place de structures d’accueil innovantes, à l’instar du centre Takiwasi au Pérou. Fondé en 1992, ce centre de recherches sur les médecines traditionnelles est reconnu par le ministère de la Santé péruvien, notamment pour la prise en charge de l’addiction. L’ayahuasca n’est pas la seule à avoir fasciné voyageurs en recherche d’expériences et scientifiques. Dès les années 1950, un grand nombre de substances psychédéliques, naturelles ou de synthèse, ont d’ailleurs été étudiées par les scientifiques. Mais lorsqu’elles ont peu à peu quitté les laboratoires pour devenir des substances récréatives à l’usage de la génération du « flower power », les autorités en ont rapidement interdit l’usage et ont mis fin aux recherches. Après quarante ans d’illégalité dans les pays occidentaux, certaines plantes psychoactives puissantes font pourtant depuis peu un retour sur la scène et bousculent les idées reçues dans les domaines de la psychiatrie, de la neurologie ou de l’addictologie. Des études cliniques Un patient travail de sensibilisation et de levée de fonds privés pour financer des études cliniques a été mené pour lever le tabou autour de ces plantes et poser en place publique la question de leur utilité thérapeutique. Le MAPS, (Association multidisciplinaire pour les études sur les psychédéliques) une structure californienne qui milite pour la légalisation des psychédéliques à usage thérapeutique et pour le développement personnel de l’individu, joue ici un rôle majeur. Les chercheurs des centres académiques les plus sérieux aux États-Unis demandent et obtiennent aujourd’hui des dérogations légales pour pouvoir étudier ces plantes pour des pathologies où les médicaments existants se révèlent peu convaincants (stress post-traumatique, céphalées vasculaires, dépendance à l’alcool ou aux opiacés). C’est ainsi qu’en 2011 avait lieu à l’université de Californie UCLA la première étude en quarante ans sur la psilocybine, afin d’évaluer ses effets sur l’anxiété et la dépression de patients atteints de cancer. On trouve cette molécule dans les champignons de la famille des psilocybes, « champignons magiques » présents dans une grande partie du monde. « Les patients rapportent une meilleure gestion de l’humeur et de l’anxiété, une meilleure qualité de vie, des relations avec les proches améliorées […], la psilocybine réduisant l’anxiété de manière durable pendant plusieurs mois après les sessions de traitement. […] C’était assez spectaculaire », rapporte le Dr Charles Grob en charge de l’étude. « Pour moi, c’est un des résultats cliniques les plus remarquables que j’ai vus en tant que psychiatre », confirme le professeur de psychiatrie Stephen Ross, après une étude similaire à l’université de New York. La psilocybine, même à dose modérée, jouerait à deux niveaux : d’une part en stimulant dans le cerveau les récepteurs à sérotonine, un neurotransmetteur important pour le bien-être mental ; d’autre part, en inhibant l’impact des stimuli menaçants dans les noyaux amygdaliens. Ces derniers, sortes de détecteurs de danger de notre système limbique, peuvent favoriser dépression ou anxiétés chroniques s’ils sont déréglés. Cette double action expliquerait également son intérêt pour les troubles obsessionnels compulsifs. Une autre plante traditionnelle psychotrope, africaine celle-ci, fait quant à elle du bruit dans le domaine de l’addictologie. L’écorce de racine d’iboga (Tabernanthe iboga) s’utilisait traditionnellement dans des cérémonies Bwiti au Gabon depuis des temps immémoriaux dans le cadre d'un culte initiatique d’accès au monde invisible. Le passage par un état comateux, des nausées, des vomissements donne l’impression d’avoir basculé de « l’autre côté ». Si l' on constate un regain d’intérêt de la jeune génération pour ces rituels au Gabon, au Cameroun et en Guinée, elle fait aussi l’objet d’essais cliniques en Israël et en Inde, est donnée à des patients dans des centres de soins officiels au Mexique ou au Brésil. Tandis que la Nouvelle-Zélande autorise la prescription médicale d’un de ses principes actifs, l’ibogaïne, depuis 2009. Cette racine bloque les récepteurs à opiacés du cerveau, supprimant le phénomène physique du manque pendant la période de sevrage. En outre, la sorte de rêve éveillé dans lequel elle plonge la personne, faisant remonter souvenirs et émotions enfouis, est particulièrement intéressante, d’après certains psychologues et usagers, pour accompagner le travail introspectif nécessaire à tout arrêt durable de pratiques addictives. Quel avenir pour les plantes chamaniques ? Toutefois, l’effervescence actuelle autour des plantes psychotropes traditionnelles n’est pas sans ambiguïté ni sans risque. Jusqu’où et à quelles conditions une initiation rituelle peut-elle être transformée en réponse thérapeutique ? Certes, ces plantes sont prometteuses pour les 10 % de la population souffrant de dépression et les 160 millions de personnes dépendantes aux opiacés dans le monde, à qui l’on propose principalement l’usage prolongé, donc insatisfaisant, d’antidépresseurs et de traitements substitutifs. Mais les questions s’amoncellent : ces plantes seront-elles découpées en différentes molécules et principes actifs pour être accaparés par l’industrie pharmaceutique à coups de brevets ? D’ores et déjà, des recherches portent sur des molécules de synthèse dérivées, comme la noribogaïne ou le 18-MC. Pourtant, certaines études suggèrent que l’efficacité thérapeutique de ces plantes se trouve amoindrie lorsqu’utilisées en dehors d’un cadre rituel… Les respecter aussi bien dans leur complexité chimique que dans leur cadre culturel serait-il la réponse ? L’iboga a par exemple été décrétée patrimoine national au Gabon en 2000, alors que le trafic illégal de la plante en a fait une espèce en voie de disparition. Concilier usage médical de ces plantes et usage initiatique, en insistant sur leur potentiel transformateur et l’ouverture spirituelle qu’elle procure, relève sans doute du défi. Pourtant, n’est-ce pas dans ces nouveaux territoires peu balisés que les jalons d’une nouvelle médecine existentielle pourraient être posés? Arnaud Lerch 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) janvier 29, 2018 Auteur Partager Posté(e) janvier 29, 2018 (modifié) salut Bon bah celle la n'est pas illégale ... héhéhé ... https://www.plantes-et-sante.fr/jardiner/l-armoise-confidente-des-femmes L’armoise, confidente des femmes Cette plante magique appartient à une très grande famille aux multiples vertus. Depuis des temps immémoriaux, l’armoise commune est connue et utilisée pour soulager les femmes, de la puberté à l’accouchement. Hippocrate, Pline et Dioscoride considéraient l’armoise comme la plante féminine par excellence. Emménagogue, elle agit sur les menstruations douloureuses, irrégulières ou difficiles. Connue pour accompagner l’accouchement (feuilles en compresses), elle facilite aussi le passage de la femme vers la ménopause. Ses principes amers en font une plante alliée du système digestif. Apéritive, stimulante (atonie de l’estomac), légèrement laxative, vermifuge (oxyures et ascaris) elle aide à normaliser la fonction biliaire. Sédative, l’armoise partage aussi ses forces et ses bienfaits dans les cas de dépression légère ou de tension nerveuse, en infusion. Antispasmodique, antiépileptique, emménagogue… Particulièrement adaptée aux jeunes filles à l’approche de la puberté, l’usage principal de l’armoise commune tient dans sa capacité à faciliter la venue des règles et d’en soulager les manifestations. Attention, ce remède n'est pas actif contre les douleurs dues à une endométriose. Apéritive et digestive, la tisane d'armoise sera appréciée après quelques excès de table. Les propriétés vermifuges de l’armoise commune sont réelles, bien que moins puissantes que celles de sa cousine l’absinthe. Elle est utilisée dans le traitement de l’épilepsie. Les praticiens chinois et japonais utilisent les moxas depuis l’Antiquité, bâtonnets d’armoise qui, consumés à proximité des points d’acupuncture, régularisent les flux d’énergie et résorbent les douleurs. Attention : ne pas utiliser chez l’enfant, lors d’une grossesse (propriétés abortives à haute dose), de l’allaitement ou d’une allergie connue aux astéracées. Ne pas utiliser au-delà de quinze jours. Son pollen est allergisant. Côté jardin L’armoise commune est une herbacée vivace de la famille des astéracées (les composées) qui apprécie les régions tempérées. Argenté et très découpé, son beau feuillage ornemental sera mis en valeur en laissant pousser la plante en touffe et plutôt isolée des autres végétaux. Où trouver l'armoise ? Cette plante pousse de préférence en plein soleil, mais supporte aussi une ombre légère. Elle a besoin d’air autour d’elle. L’armoise se contente d’un sol ordinaire, même pauvre et caillouteux, mais surtout très bien drainé pour éviter que ses racines ne pourrissent en hiver. Récolte L’armoise commune se reproduit facilement par bouture et semis au printemps. On la récolte traditionnellement la veille du solstice d’été (21 juin), par temps sec et ensoleillé, quand la plante commence juste à fleurir. À la fin de cette saison, vous pouvez aussi en prélever une touffe dans la nature et la planter dans votre jardin. Comment ? Si vous ne récoltez pas les sommités fleuries, supprimez-les rapidement afin de limiter les semis spontanés. Cette plante supporte des tailles sévères au printemps, elles sont même recommandées pour lui conserver une forme harmonieuse. Elle peut sinon devenir désordonnée et encombrante ! Peu ou pas d’arrosage, sauf si l’été est vraiment très sec, en se souvenant que l’« herbe aux cent goûts » est superbe le long des routes ou dans les friches, près des maisons abandonnées. Résistante, l’armoise est rustique jusqu’à - 20 °C et ne demande pas de protection particulière en hiver. Variétés : une famille nombreuse Les armoises forment une famille nombreuse. Il existe une superbe variante au feuillage doré et panaché de l’armoise commune. Plus trapu, le cultivar Oriental Limelight a les mêmes propriétés que l’espèce mère : l’association des deux est visuellement très réussie. Le tour de main de l’herboriste Tisane emménagogue 1 c. à soupe d’armoise, 1 grande tasse d’eau, miel de mélilot. Versez l’eau frémissante sur la plante. Laissez infuser 10 minutes. Pendant les 10 jours précédant la venue des règles, buvez 3 tasses par jour, de préférence entre les repas pour faciliter la venue des règles. Vin digestif (ou apéritif) 40 g d’armoise, 20 g de chardon-Marie, 1 litre de bordeaux rouge, 15 cl d’eau-de-vie neutre, miel de bourdaine. Laissez macérer les deux plantes dans le vin pendant une dizaine de jours. Filtrez. Ajoutez l’eau-de-vie et 3 cuillers à soupe de miel (ou plus, suivant votre goût). Buvez un petit verre avant ou après les repas. Bain délassant pour les pieds 100 g d’armoise, 1 litre d’eau froide. Mettez la plante dans l’eau. Amenez à ébullition. Faites bouillir doucement 10 minutes. Couvrez, laissez infuser et refroidir hors du feu. Filtrez. Versez dans une bassine à laquelle vous ajouterez de l’eau froide afin de juste couvrir les pieds. Toxicité, précautions d'usage et contre-indications : Éviter l’usage prolongé et les fortes doses. Contre-indiqué en cas de grossesse (abortive) et d’allaitement (donne un goût amer au lait). Le pollen de la plante peut, chez certaines personnes, se révéler très allergisant. Modifié janvier 29, 2018 par UFCM-I Care 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 288 Posté(e) janvier 29, 2018 Partager Posté(e) janvier 29, 2018 (modifié) Hello ! Merci pour ce topic UFCM ! Si je peux me permettre , j'ajouterais le Yopo proche de l'ayahuaska et ou venin de crapaud,qui est une poudre issue de graines d'un bel arbre d’Amérique du sud, Spoiler YOPO, LE PUISSANT RAPÉ DE L’AMAZONIE. La médecine chamanique en provenance du Venezuela et du Brésil surprend les plus grands experts en expériences enthéogènes. UNE SUBSTANCE NATURELLE EXTRAITE DE LA SEMENCE D’UN ARBRE DE LA JUNGLE. L’inhalation par le nez produit une expansion de la conscience et un effet thérapeutique et spirituel surprenant. Comment décrire ce qu’est un orgasme cosmique sans avoir une expérience sexuelle? DÉTAILS DE L’EXPÉRIENCE, DE LA COMPOSITION ET DE LA MANIÈRE DE LE PRENDRE: Pour les connaisseurs de plantes et de substances enthéogènes ou de médecines ancestrales, l’effet du Yopo ressemble à la fusion de l’Ayahuasca et du Bufo Alvarius. C’est-à-dire qu’il produit un nettoyage organique et une connexion spirituelle, avec d’un côté une dure confrontation avec l’ego, et d’un autre côté l’accès à la conscience de l’unité. L’expansion de la conscience est assurée, mais dans le processus différentes choses bougent et un espace très particulier permet une appréciation éclairée de la réalité. Chaque médecine ancestrale a la particularité de nous amener en un endroit différent en nous d’où nous pouvons nous voir. Par exemple, contrairement à l’Ayahuasca ou au Bufo Alvarius, le Yopo nous amène en un point au-delà de l’amour, et nous permet de regarder vers inconditionnalité d’un côté et vers les limitations de l’autre, comme si nous étions dans une chambre avec deux fenêtres. Cet espace qui se trouve juste avant l’expérience de l’unité et après la lutte de l’ego, est une frontière à partir de laquelle vous pouvez apprécier la dualité. Comme toutes les expériences enthéogènes, le Yopo nous ouvre à la compréhension de l’autre et nous permet d’établir des dialogues profonds avec les personnes qui sont dans le même processus (idéal pour les couples ou les amis) et au même moment de l’expérience. Le Yopo est une médecine naturelle enthéogène dont l’origine et les premiers usages se trouvent dans l’Amazonie vénézuélienne et brésilienne. Il est préparé avec les graines broyés de la plante Ananthethera Peregrine. Suite à un procédé de mélange avec d’autres cendres et des graines de plantes, on le modèle sous forme de plaquettes rondes de couleur noire, brune ou blanche, qui sont ensuite broyées pour devenir une fine poudre avant d’être inhalé. La façon originale de consommer ce médicament est de l’inhaler avec une « yopera » qui est un instrument en forme de tube qui rassemble en une fourche deux petits tubes qui s’adaptent à chaque orifice du nez. Mais nous projetons le Yopo pour lui donner plus de force de pénétration et de profondeur d’arrivée. (Pratique également effectuée par certains enseignants du Yopo). En tant que préparation, il est essentiel de boire une autre substance liquide contenant du caapi, qui agit comme un relaxant naturel et prépare chimiquement le corps à une expérience visionnaire. L’une de ces substances peut être l’Ayahuasca (mais il y en a d’autres), qui en petites quantités produit l’effet de préparation. L’expérience débute dans les 5 minutes suivant l’inhalation du Yopo. Le corps commence à se réchauffer et un picotement se fait sentir dans tout le corps. Vous ressentez une conscience corporelle et un inconfort qui vous invite à purifier le corps par des vomissements, qui visent à détoxifier le corps et à débloquer tous les canaux d’énergie. C’est alors que commencent les visions qui ont pour but de rendre inadaptables les mécanismes qui soutiennent la structure de la pensée, pour pouvoir produire de la confusion, aspect indispensable pour ouvrir de nouveaux espaces perceptifs. L’un des effets fantastiques du Yopo est qu’il écrase momentanément les masques et les personnages que nous interprétons dans la vie de tous les jours afin que nous puissions voir le vrai visage de qui nous sommes. L’expérience avec le Yopo nous plonge aussi dans un sentiment incommensurable de gratitude et de compréhension. Il nous soutient dans le processus de notre propre découverte, de celle des autres et de la vie vue par les yeux de l’amour. Seulement de l’amour pur, pas érotique, et nous pouvons ainsi vraiment nous connaître, car l’amour inconditionnel est ce que nous sommes, d’où nous venons et où nous allons. Mais dans cette vie matérielle et pleine de conditionnement, nous l’oublions, et en ce sens, ces plantes viennent nous aider à récupérer la mémoire, et c’est pour ça qu’au début on a besoin d’une décharge d’énergie dans le mental, comme si un tonnerre faisait irruption dans la normalité. Selon ce que raconte Lorena, une de nos facilitatrices, « la première fois que j’ai pris le Yopo, c’était comme si l’on avait mis une grenade dans mon cerveau, qui a fait exploser tous les personnages qui y jouaient pour pouvoir accéder au mystère de ce que nous sommes » . Selon les experts de Yopo, il est très rare que ce moment de rupture se retienne après l’expérience, d’habitude cela arrive mais on ne s’en souvient pas, et c’est au moment où il y a la rupture, que se produit l’abandon ou l’élimination des schémas qui nous asservissent. L’expérience est vécue avec les yeux fermés au début et dans une position adéquate qui est indiquée par les facilitateurs. Selon ceux qui ont expérimenté ce processus, la partie dure et conflictuelle dure environ 15 minutes, mais l’expérience commence à élargir la conscience jusqu’à atteindre un état de plénitude qui peut prendre jusqu’à 3 heures. Au niveau chimique, le Yopo a du n’n’dmt, qui est le principal ingrédient actif du breuvage de l’Ayahuasca, et il contient également 5-MeO-DMT, le principal ingrédient actif du Bufo Alvarius, (bien que le Yopo ait une concentration mineure), le Yopo a également de la bufoténine. Il n’y a pas de cas de mort ou d’épidémies psychotiques dues à la consommation de Yopo. Et il y a beaucoup de témoignages de personnes qui, après l’expérience, ont ressenti le premier clic majeur pour lancer un processus de libération totale des croyances d’auto-limitation nous empêchant d’être libres. Le Yopo a aussi conduit beaucoup à sortir de la dépression ou la toxicomanie. Pour notre équipe de thérapeutes et de facilitateurs, c’est un complément idéal pour les processus de guérison, de compréhension et de transformation. C’est un autre chaînon de la merveilleuse chaîne d’outils que nous avons à notre disposition pour résoudre nos problèmes psycho-émotionnels et de santé, et afin de vivre pleinement et en paix. INNER MASTERY INTERNATIONAL, organisation pionnière dans le monde entier dans l’utilisation des substances naturelles et médecines ancestrales, nous offre l’opportunité d’essayer cette expérience gratuitement (à tous ceux qui sont impliqués dans une retraite de 3 jours d’Ayahuasca) avec une surveillance médicale et avec des facilitateurs expérimentés pour soutenir et accompagner le processus. Nous avons envoyé le psychologue Sergio Sanz, un de nos experts facilitateurs internationaux au Venezuela et au Brésil pour nous rapporter le Yopo des deux sources, et nous l’avons utilisé au sein de l’organisation afin de déterminer la meilleure façon de le partager avec les participants de nos retraites. Nous avons commencé à donner le Yopo à Marbella, Barcelone et Madrid. Nous atteindrons bientôt la vingtaine de pays où nous réalisons des retraites d’Évolution Intérieure. Petite vidéo pour mettre dans l'ambiance , même si vu comme ça ça parait un peu trash j'en ai gardé un quelques années qui n'a jamais donné de seeds et qui est dead depuis Tchooss ! Modifié février 2, 2018 par manuel valls Lien à poster Partager sur d’autres sites
lawl 18 Posté(e) janvier 29, 2018 Partager Posté(e) janvier 29, 2018 Bonsoir, La psilocybine permettrait de traiter la névralgie faciale : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/28/une-rehabilitation-difficile_1595139_3244.html xxx 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) février 3, 2018 Auteur Partager Posté(e) février 3, 2018 hello le kava bonne lecture @+ https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=kava_ps Kava Noms communs : kava, kawa, ava, awa, poivre intoxicant. Nom botanique : Piper methysticum, famille des pipéracées.Nom anglais : kava kava. Parties utilisées : Racine et rhizomes.Habitat et origine : Le kava est un arbuste, membre de la famille du poivrier, originaire des îles du Pacifique (Polynésie, Micronésie, Mélanésie, Hawaï) où les indigènes le cultivent depuis longtemps en raison des vertus particulières de ses racines. Cet arbuste ne se reproduit que par méthode végétative, ce qui demande une intervention humaine. Le 21 août 2002, Santé Canada a interdit la vente de tous les produits contenant du kava. Cette interdiction fait suite à des rapports associant l'utilisation du kava à de graves troubles hépatiques, dont trois cas mortels. Consulter dans cette fiche les sections Historique, Précautions et L'avis de notre pharmacien pour en savoir plus sur cette décision controversée. Indications En traitement Réduire l’anxiété Réduire l’insomnie et le stress, réduire les troubles moteurs de type parkinsonien Favoriser la détente et les contacts sociaux durant des cérémonies rituelles Posologie On mesure le dosage d'un produit à base de kava en fonction de sa teneur en kavalactones, les substances actives de la racine (on les nomme également kavapyrones), laquelle doit être inscrite sur l'emballage. La teneur en kavalactones des divers extraits du commerce peut varier de 30 % à 70 %. Anxiété, stress, agitation Extrait normalisé (30 % de kavalactones). Prendre de 100 mg à 230 mg trois fois par jour, soit de 30 mg à 70 mg de kavalactones par dose. Commencer avec le dosage le plus faible. Des solutions de rechange au kava? Si vous résidez dans un pays où la vente de kava est désormais interdite, il existe d'autres plantes qui peuvent soulager l'anxiété et l'insomnie : - le houblon - la passiflore - le millepertuis - la valériane Historique Depuis des milliers d'années, les indigènes des îles du Pacifique tirent de la racine du kava une boisson qui améliore l'humeur et prédispose à la socialisation. Le capitaine James Cook fut le premier à relater cet usage traditionnel dans les récits qu'il fit de son périple dans les îles du Sud (1768-1771). Malgré les efforts des missionnaires chrétiens pour éradiquer la consommation de la boisson de kava, on trouve encore aujourd'hui des « bars à kava » sur certaines îles d'Océanie. Dans ces endroits, on accueille souvent les dignitaires étrangers en les gratifiant d'une cérémonie au cours de laquelle on procède à la consommation rituelle de la boisson de kava qui favoriserait des relations sociales harmonieuses. Les herboristes allemands utilisèrent la racine de kava dès le XIXe siècle et, en 1990, la Commission E d'Allemagne a approuvé la racine de kava pour le traitement de l'anxiété et de l'agitation nerveuse. En 1998, certains rapports médicaux ont fait mention d'incidents hépatotoxiques liés à l'usage du kava. À l'automne 2001, les autorités européennes envisageaient de revoir la réglementation concernant le kava : quatre cas d'hépatoxicité étaient signalés en Suisse et 24 en Allemagne, dont trois mortels. Une transplantation du foie a été nécessaire chez quatre personnes. En Belgique et en Hollande, on s'est contenté d'aviser les consommateurs de la possible hépatotoxicité du kava. Le kava a été interdit en 2002 dans les pays suivants : Allemagne, Australie, France, Canada, Irlande, Singapour, Suisse et Grande-Bretagne. Plusieurs experts contestent la pertinence de ces interdictions étant donné que les rapports concernant la toxicité du kava seraient incomplets, mal documentés et qu'ils ne permettraient pas d'établir un lien direct avec la plante. En effet, dans plusieurs cas, les personnes touchées prenaient d'autres médicaments susceptibles de causer des troubles hépatiques, présentaient des problèmes de toxicomanie ou avaient des antécédents de troubles hépatiques11. En 2005, les autorités médicales allemandes ont levé l’interdit complet qui frappait cette plante médicinale. Mais cette décision ne signifie pas que les consommateurs de ce pays pourront à brève échéance se procurer du kava. Cependant, des demandes d’autorisation de mise en marché peuvent de nouveau être prises en considération par les autorités médicales allemandes, tandis que depuis 2002, elles étaient rejetées a priori. Jusqu’à présent, la décision allemande n’a pas eu d’effet d’entraînement dans les autres pays où le kava est interdit. En 2011, une revue a de nouveau mis l’accent sur les effets toxiques du kava sur le foie (33). Recherches Anxiété. Bien que le kava soit utilisé depuis des millénaires en Océanie, ce n'est qu'au début des années 1990 que des essais cliniques ont été menés. En 2003, les auteurs d’une revue systématique de 11 études (645 sujets), concluaient que l'extrait de kava est plus efficace qu'un placebo pour soulager l'anxiété diagnostiquée à l'aide d'outils médicalement reconnus1. En 2005, une autre méta-analyse regroupant six essais (345 sujets) menés en Allemagne sur un extrait spécifique de kava (WS 1490®, Schwabe Pharmaceuticals) sont arrivés aux mêmes conclusions. Ils précisent que la dose la plus efficace est de 300 mg par jour, ce qui, dans le cas de cet extrait normalisé à 70 %, correspond à 210 mg de kavalactones. Selon eux, les extraits normalisés de kava pourraient remplacer les benzodiazépines ou les antidépresseurs appartenant à la classe des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), particulièrement chez les patients dont le trouble anxieux est léger ou modéré2. Au cours de deux études de bonne qualité méthodologique, les effets du kava et ceux des benzodiazépines ont été comparés. Les résultats indiquent que les extraits de kava peuvent être aussi efficaces que cette classe de médicaments fréquemment prescrits dans les troubles de l'anxiété. La première de ces deux études, publiée en 1993, a duré six semaines et a porté sur 164 patients : une dose de 300 mg par jour d'un extrait standardisé (WS 1490®, fournissant 210 mg de kavalactones) s'est montrée aussi efficace que le bromazépam pour réduire l'état anxieux de patients. Publiée en 2003, la seconde étude a été menée auprès de 129 sujets suivis durant huit semaines : les participants ont pris soit 400 mg de kava (LI 150®, fournissant 120 mg de kavalactones), 10 mg de buspirone ou 100 mg d’opipramol durant huit semaines4. Des études menées sur de petits nombres de sujets indiquent par ailleurs que, chez des sujets en bonne santé, le kava ne provoque pas les effets indésirables causés par les benzodiazépines, notamment la diminution des facultés cognitives5,6. Fait intéressant, le kava pourrait aussi faciliter le sevrage des benzodiazépines. Au cours d’un essai, 40 sujets ont reçu des doses croissantes de kava (jusqu'à 300 mg par jour de l'extrait WS 1490®) ou un placebo, tout en diminuant le dosage de leurs benzodiazépines sur une période de deux semaines. Les sujets ayant pris du kava ont vu leurs symptômes s'atténuer progressivement entre la première et la cinquième semaine de traitement, tandis que ceux du groupe placebo n'ont bénéficié d'aucune amélioration7.Note. Un sevrage des benzodiazépines (diazépam® - Valium, lorazépam – Ativan® par exemple) doit être entrepris sous la supervision d'un professionnel de la santé. Quelques essais n’ont pas été concluants au chapitre du traitement de l’anxiété, ce qui peut s'expliquer par une qualité méthodologique qui laisse à désirer8, un nombre restreint de sujets9, ou une dose plus faible du produit WS 1490® (150 mg, fournissant 105 mg de kavalactones)10. On a également mené durant quatre semaines un essai à double insu auprès de 61 sujets souffrant d’insomnie causée par des troubles anxieux : une dose de 200 mg d’extrait de kava fournissant 140 mg de kavalactones (WS 1490®) a été plus efficace que le placebo12. Un essai préliminaire sans groupe placebo avait aussi donné de bons résultats13. Par ailleurs, divers essais préliminaires indiquent que le kava peut être efficace chez des sujets en bonne santé souffrant d’anxiété reliée à la ménopause14,15, à l’attente des résultats d’une biopsie pour détecter un possible cancer du sein16. La Commission E allemande reconnaît l'usage du kava pour traiter l'anxiété, le stress et l'agitation. L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît son emploi pour le soulagement à court terme de l’anxiété et de l’insomnie ayant pour origine un état nerveux ou stressé. Bien qu'on ne connaisse pas encore très bien le mécanisme d'action du kava, des données in vitro et sur des animaux ont permis d’observer divers effets : antispasmodique, relaxant musculaire, analgésique, anticonvulsivant, sédatif et neuroprotecteur, notamment. Fait intriguant, le kava ne semble pas agir de la même façon que les médicaments ayant ce type d’effet. On a constaté que la plante a un effet sur le système limbique (partie du cerveau jouant un rôle dans les émotions)18. Au cours d’un essai sur les humains, les chercheurs ont observé que le kava avait un effet sur le nerf vague qui contrôle en partie la fréquence cardiaque19. Insomnie. Trois études cliniques auxquelles un faible nombre de sujets ont participé ont rapporté des effets sédatifs du kava. Ces effets doivent être confirmés sur des essais de plus grande envergure34,36. Une étude clinique randomisée entièrement menée via Internet a également donné des résultats non concluants : le kava (300 mg de kavalactones par jour) n’a pas été plus efficace qu’un placebo. Cette étude à double insu menée durant quatre semaines a porté sur 391 sujets souffrant d’anxiété et d’insomnie. Durant 28 jours, 135 sujets ont pris 640 mg d’un extrait de valériane (1 % d’acide valérinique), 121 ont pris un extrait de kava (300 mg de kavalactones), et 135 un placebo. L’amélioration du sommeil et la réduction de l’anxiété ont été substantielles, mais similaires dans les trois groupes11. Deux études avec la participation d’un petit nombre de patients ont également étudié les effets du kava (120 mg par jour pendant 6 semaines) sur les troubles du sommeil, seul ou en combinaison avec la valériane. Les auteurs ont rapporté un effet bénéfique de la valériane, mais soulignent que ces résultats doivent être confirmés sur un nombre plus élevés de participants38,39. Stress. Une étude réalisée sur 54 participants en bonne santé ayant subi un test mental a montré que la prise de kava réduit la réaction du corps (caractérisée par une diminution de la pression systolique) au stress17. Maladie de Parkinson. Une étude de cas révèle que l’extrait de kava WS 1490 réduit les effets secondaires extrapyramidaux provoqués par des neuroleptiques 40. Cela peut paraître contradictoire car il a été montré par ailleurs que le kava peut induire au contraire des effets moteurs de type parkinsonien20,41. Précautions Attention Ne pas prendre de kava si on souffre de troubles hépatiques, si on prend des médicaments pouvant avoir des effets hépatotoxiques ou si on consomme de l'alcool sur une base régulière ; Consulter un professionnel de la santé avant de prendre du kava en cas d'antécédents de troubles hépatiques ; Ne jamais prolonger un traitement au kava au-delà de quatre semaines sans l'avis d'un professionnel de la santé ; Cesser immédiatement le traitement si des symptômes de jaunisse apparaissent : urine brune, yeux et peau jaunâtres ; Selon la Commission E, la durée du traitement ne devrait pas excéder trois mois sans la supervision d'un médecin ; Un cas de parkinsonisme associé à la prise de kava a été rapporté chez une personne ayant des antécédents familiaux de tremblement héréditaire20. Contre-indications Troubles hépatiques ; Maladie de Parkinson ; Grossesse et allaitement ; Éviter de prendre du kava si on doit conduire un véhicule ou opérer de la machinerie. Effets indésirables Jusqu'en 2001, on considérait que le kava, aux doses habituellement recommandées, ne causait que peu ou pas d'effets indésirables. Par exemple, une étude de pharmacovigilance publiée en 1993 a porté sur 4 049 sujets ayant pris 70 mg de kavalactones par jour (soit une faible dose) durant sept semaines. On a relevé seulement 1,5 % de légers troubles gastro-intestinaux ou de légères allergies cutanées14. Les résultats d'une autre étude de pharmacovigilance portant sur 3 029 sujets ayant pris 240 mg de kavalactones durant quatre semaines révèlent que des effets indésirables semblables se sont produits dans 2,3 % des cas21. Cependant, en 2001 et en 2002, une vague de rapports médicaux concernant des cas d'hépatotoxicité parfois très graves incite à la prudence, notamment dans le cas des personnes souffrant de troubles du foie22 (voir ci-dessus). Toutefois, plusieurs chercheurs estiment que les effets nocifs du kava sur le foie sont rares et doivent être confirmés par des données plus rigoureuses23-27. Selon un pharmacien allemand spécialiste du kava, les rares cas adéquatement documentés de toxicité hépatique sont liés à des extraits produits avec de l’acétone plutôt qu’avec de l’éthanol et tirés d’un cultivar inhabituel de la plante28. L'usage excessif de kava sur une longue période provoque une dermatite appelée kavaïsme. Elle provoque l'apparition de squames, notamment sur les mains, la plante des pieds, les avant-bras, le dos et les tibias. Ces troubles sont réversibles lorsque la consommation de kava est cessée ou diminuée29,30. Interactions Avec des plantes ou des suppléments Les effets du kava pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ayant des effets calmants ou sédatifs (valériane, passiflore, houblon, etc.). Il est conseillé de parler avec un professionnel de santé si l’on désire associer la prise de kava avec celle d’une autre plante. Avec des médicaments Les effets du kava pourraient s'ajouter à ceux des médicaments ayant des effets sur le système nerveux central, notamment les benzodiazépines (diazépam® - Valium, lorazépam – Ativan® par exemple) et les barbituriques (Sécobarbital - Seconal®, par exemple) ou les antidépresseurs de type inhibiteur de la monoamine oxydase31. Ses effets sédatifs peuvent être exacerbés en présence de certains analgésiques (ex. oxycodone) ; Il est recommandé d’éviter de conduire lorsque l’on associe la kava avec des boissons alcoolisées ; Le kava pourrait augmenter les effets indésirables (mouvements soudains et involontaires) de certains médicaments antipsychotiques (prométhazine, halopéridol)31 et accroître l’intensité des vertiges provoqués par les antidépresseurs de type inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine (ex. fluoxétine, fluvoxamine et paroxétine) ; Le kava, par ses propriétés diurétiques, peut augmenter les effets de certains inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ex : benazépril). De plus, il ne doit pas être consommé en même temps qu’un autre diurétique (ex : acétazolamide) ; Le kava peut diminuer l'efficacité de la lévodopa, un médicament utilisé pour le traitement de la maladie de Parkinson entraînant ainsi une exacerbation des effets moteurs extrapyramidaux31 ; L’hépatotoxicité potentielle du kava (qui reste controversée cependant) pourrait être accrue si on combine l’extrait à l'un des nombreux médicaments ayant une action hépatotoxique (s’informer auprès d'un professionnel de la santé) ; Il est conseillé d’arrêter de prendre du kava deux à trois semaines avant une chirurgie, car cette plante peut prolonger les effets de l’anesthésiant ; Des données in vitro indiquent que le kava pourrait ralentir l’élimination de nombreux médicaments qui sont métabolisés par les enzymes de type CYP450 et donc augmenter leurs effets indésirables31. Cette interaction reste théorique, car à ce jour, on n’a signalé aucun cas qui permettrait d’en vérifier le réel effet clinique. L'avis de notre pharmacien Le 16 janvier 2002, Santé Canada émettait un avis concernant la sécurité du kava, des cas de toxicité hépatique ayant été rapportés. Le 21 août 2002, le Ministère bannissait complètement le kava sous toutes ses formes. Pourtant, la preuve de la toxicité de cette plante n’est toujours pas établie. En rendant sa décision, Santé Canada n’a publié aucune évaluation du risque réel ni aucune information sur les cas rapportés au pays. Aucune preuve in vivo ne permet même d’expliquer le mécanisme de cette prétendue toxicité. De plus, dans la plupart des cas rapportés, les personnes atteintes avaient consommé des médicaments reconnus pour leurs effets toxiques sur le foie comme l’acétaminophène et le terbinafine. Également, aucune sérologie n’a été effectuée pour éliminer la possibilité d’une hépatite. Le cas d'une femme qui serait décédée après avoir pris du kava est particulièrement représentatif du manque flagrant de rigueur scientifique dans ce dossier. La dame en question était alcoolique et souffrait d’une cirrhose du foie diagnostiquée longtemps avant la prise du supplément23. En fin de compte, de tous les cas rapportés, seulement deux (peut-être trois) s’expliquent par un mauvais métabolisme du kava entraînant la formation d’un métabolite responsable d’une réaction de toxicité hépatique de type allergique. Cette réaction est réversible et ces trois personnes sont maintenant bien portantes. Les Canadiens ne peuvent donc plus compter sur cet outil efficace contre les troubles d’anxiété et les autres états nerveux si fréquents de nos jours. Il existe cependant d’autres solutions de rechange aux médicaments sur ordonnance. Par exemple, la valériane, le houblon et la passiflore sont intéressants pour soulager l’anxiété et l’insomnie. Le millepertuis peut aussi être utile pour soulager des troubles à plus long terme. Toutes ces plantes médicinales bénéficient d’une documentation scientifique qui valide leurs effets sur le système nerveux. Jean-Yves Dionne, BSc Pharm 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) février 5, 2018 Auteur Partager Posté(e) février 5, 2018 Hey un petit article sur le souci Bonne lecture @+ Souci Indications Posologie Historique Recherches Précautions Interactions Références Noms communs : Souci officinal, souci des jardins.Nom botanique : Calendula officinalis, famille des astéracées ou composées.Noms anglais : Marigold, pot marigold. Partie utilisée : Les fleurs, récoltées en été, dès leur éclosion.Habitat et origine : Originaire d'Europe méridionale, le souci est depuis longtemps cultivé sous tous les climats tempérés. C'est une annuelle peu exigeante en matière de sol. Indications Traiter les inflammations de la peau et des muqueuses de la bouche et de la gorge, les plaies et les ulcères variqueux. Par voie interne – Traiter la jaunisse; soulager les douleurs menstruelles; régulariser le cycle féminin; combattre les infections et les inflammations du système digestif, l’ulcère gastroduodénal et les spasmes gastro-intestinaux. Par voie externe – traiter les blessures et les infections cutanées, les brûlures, l'eczéma et la conjonctivite. Posologie du souci Par voie interne Troubles digestifs, hépatiques et menstruels Fleurs séchées. Prendre de 1 g à 2 g de fleurs séchées par jour. Infusion. Plonger de 1 g à 2 g de fleurs séchées dans 150 ml d'eau bouillante pendant 5 à 10 minutes. Prendre 1 tasse, 3 fois par jour, durant 2 semaines au maximum. Extrait liquide (1 :1 dans de l’éthanol à 40 %). Prendre de 0,5 ml à 1 ml 3 fois par jour. Teinture (1 :5 dans de l’éthanol à 90 %). Prendre de 0,5 ml à 1 ml, 3 fois par jour. Par voie externe Inflammation de la peau, blessure, brûlure, ulcère variqueux, abcès, eczéma Appliquer localement la teinture ou l'infusion préalablement refroidie. On peut aussi faire une compresse avec l'infusion ou la teinture diluée à 1:3 dans de l'eau préalablement bouillie et refroidie. Répéter au besoin. On peut également utiliser une huile, une crème ou un onguent contenant de 2 % à 5 % de fleurs. Inflammation des muqueuses de la bouche et de la gorge Rince-bouche ou gargarisme avec l'infusion ou avec une dilution de 2 ml à 4 ml de teinture par 250 ml d'eau. Répéter au besoin. Historique du souci Le souci était déjà utilisé en cuisine, en médecine et en cosmétique par les civilisations indiennes, arabes et grecques de l’antiquité. On tirait des fleurs une teinture jaune pour les textiles. Elles étaient aussi employées en cuisine sous le nom de « safran des pauvres », pour ajouter de la couleur et du goût à certains plats. On cultive la plante dans les jardins d'Europe depuis le XIIe siècle. Elle servait à déclencher les menstruations, à favoriser la sudation en cas de fièvre et à traiter la jaunisse. Au XIXe siècle, les Éclectiques, un groupe de médecins américains qui utilisaient les plantes en conjonction avec les médicaments officiels, employaient le souci pour traiter les ulcères de l’estomac et du duodénum, la jaunisse, la conjonctivite, les brûlures et les lésions superficielles de la peau. Recherches sur le souci La Commission E, l'ESCOP et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent les usages interne et externe du souci pour traiter les inflammations de la muqueuse de la bouche et de la gorge, ainsi que pour soigner les lésions de la peau (plaies, brûlures, ecchymoses, etc.) et les ulcères variqueux. Il existe peu d’études permettant de confirmer les effets curatifs du souci sur la peau. En 2001, des chercheurs ont observé qu'une huile à base de millepertuis et de Calendula arvensis (un proche parent du souci officinal) améliorait la guérison des plaies chirurgicales de femmes ayant subi une césarienne3. En 2005, des résultats identiques ont été obtenus avec un onguent à base de souci utilisé sur des patients souffrant d’ulcères variqueux4. Les mécanismes d’action sont encore mal connus, mais le souci contient des substances anti-inflammatoires2 et il accélère l'épithélisation1, 13. Les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes du souci protégeraient aussi la peau contre les radiations, solaires ou autres. En 2004, une étude sur des femmes atteintes d’un cancer du sein a montré qu’une pommade à base de souci était plus efficace que l’onguent habituellement utilisé, la Biafine®, pour prévenir la dermite (une inflammation de la peau) causée par la radiothérapie et pour réduire la douleur5. En 2010, l’administration d’extrait de souci à des souris exposées à des rayons UV-B a permis d’en réduire les effets sur leur peau14. On a observé que des crèmes à base de souci et de romarin pouvaient prévenir la dermite causée par le laurylsulfate de sodium, un composant de plusieurs savons et shampoings6. Inflammation gastrique. Au cours d'essais cliniques non contrôlés, des patients souffrant de colite chronique ont vu leurs douleurs disparaître grâce à une préparation à base de pissenlit, de millepertuis, de mélisse, de souci et de fenouil7. D’autres, souffrant d'ulcère duodénal ou de gastroduodénite (inflammation de l'estomac et du duodénum) ont été soulagés par une préparation contenant du souci et de la consoude8. Au cours d'une étude sur des rats et des souris, des chercheurs japonais ont constaté que certains composés d'un extrait de souci possédaient une activité hypoglycémiante, mais aussi un effet protecteur sur l'estomac9. Divers. Au cours d'une étude menée en 2001 auprès d’enfants de 6 ans à 18 ans atteints d'otite moyenne aiguë, des chercheurs ont constaté qu'une préparation à base d'huile d'olive, d'ail, de molène, de souci et de millepertuis était aussi efficace pour soulager la douleur que la préparation analgésique classique à base d'amétocaïne et de phénazone10. Précautions Attention Ne pas confondre le souci (Calendula officinalis) avec les plantes suivantes : le tagète (Tagetes) que les Anglais nomment également Marigold et le souci d'eau (Caltha palustris), une plante appartenant à une tout autre famille botanique (renonculacées). Contre-indications Aucune connue. Effets indésirables Au cours de certaines expériences, on a observé de légères réactions cutanées, mais aucun cas de dermatite de contact n'a été rapporté. Malgré un usage extrêmement répandu, un seul cas de réaction anaphylactique a été rapporté en Russie. Il y a un risque plus grand d'allergie chez les personnes allergiques ou sensibles aux plantes de la famille des composées (astéracées), telles que la marguerite, le pissenlit, l’échinacée, etc. Interactions Avec des plantes ou des suppléments Sur la base d’essais menés en 1964 sur des animaux, il se pourrait que de hautes doses de souci, prises par voie interne, augmentent l'effet de plantes sédatives ou calmantes (valériane, houblon, par exemple). Avec des médicaments Sur la base d’essais menés sur des animaux, il se pourrait que de hautes doses de souci, prises par voie interne, augmentent l'effet des médicaments prescrits pour combattre l'anxiété et l'insomnie. Réviseure : Danielle Julie Carrier, professeure agrégée, Génie biologique et agricole, Université d’Arkansas (avril 2010). Recherche et rédaction : Équipe PasseportSanté.net Mise à jour : avril 2010 Références Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée. Bibliographie Barnes J., Anderson L.A. David Phillipson J. Herbal Medicines (Second edition). Pharmaceutical Press, 2002. Blumenthal M. (Edi). The Complete Commission E Monographs : Calendula flower + Calendula herb. American Botanical Council, Boston. 1998. Chevallier A. Encyclopédie des plantes médicinales. Sélection Readers Digest, Montréal, 1997.ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Calendulae flos. Centre for Complementary Health Studies, University of Exeter, United Kingdom, 1999. National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 25 mars 2010]. www.ncbi.nlm.nih.gov Natural Standard (Ed). Foods, Herbs & Supplements – Calendula, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 25 mars 2010]. www.naturalstandard.com Organisation mondiale de la santé. WHO monographs on selected medicinal plants, vol. 2, Suisse, 2002. Santé Canada – Base de données d’ingrédients de produits de santé naturels. Calendule – Orale. [Consulté le 30 mars 2010] www.sc-hc.gc.ca The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Calendula, ConsumerLab.com. [Consulté le 25 mars 2010]. www.consumerlab.com Notes 1. ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Calendulae flos. Centre for Complementary Health Studies, University of Exeter, United Kingdom, 1999. 2. Della Loggia R, Tubaro A, et al. The role of triterpenoids in the topical anti-inflammatory activity of Calendula officinalis flowers.Planta Med 1994 Dec;60(6):516-20 3. Lavagna SM, Secci D, et al. Efficacy of Hypericum and Calendula oils in the epithelial reconstruction of surgical wounds in childbirth with caesarean section.Farmaco 2001 May-Jul;56(5-7):451-3 4. Duran V, Matic M, et al. Results of the clinical examination of an ointment with marigold (Calendula officinalis) extract in the treatment of venous leg ulcers. Int J Tissue React. 2005;27(3):101-6. 5. Pommier P, Gomez F, et al. Phase III randomized trial of Calendula officinalis compared with trolamine for the prevention of acute dermatitis during irradiation for breast cancer. J Clin Oncol. 2004 Apr 15;22(8):1447-53. 6. Fuchs SM, Schliemann-Willers S, et al. Protective effects of different marigold (Calendula officinalis L.) and rosemary cream preparations against sodium-lauryl-sulfate-induced irritant contact dermatitis. Skin Pharmacol Physiol. 2005 Jul-Aug;18(4):195-200. Epub 2005 May 20. 7. Chakurski I, Matev M, et al. [Treatment of chronic colitis with an herbal combination of Taraxacum officinale, Hipericum perforatum, Melissa officinaliss, Calendula officinalis and Foeniculum vulgare] [Article en bulgare, résumé en anglais] Vutr Boles 1981;20(6):51-4 8. Chakurski I, Matev M, et al. Treatment of duodenal ulcers and gastroduodenitis with a herbal combination of Symphitum officinalis and Calendula officinalis with and without antacids.Vutr Boles. 1981;20(6):44-7. 9. Yoshikawa M, Murakami T, et al. Medicinal flowers. III. Marigold. (1): hypoglycemic, gastric emptying inhibitory, and gastroprotective principles and new oleanane-type triterpene oligoglycosides, calendasaponins A, B, C, and D, from Egyptian Calendula officinalis.Chem Pharm Bull (Tokyo) 2001 Jul;49(7):863-70 10. Sarrell EM, Mandelberg A, Cohen HA. Efficacy of naturopathic extracts in the management of ear pain associated with acute otitis media.Arch Pediatr Adolesc Med 2001 Jul;155(7):796-9. 11. Bojadjiev C. On the sedative and hypotensive effect of preparations from the plant Calendula officinalis. Nauch Trud Visshi Med Inst Sof 1964;43:15-20. Étude citée dans : Brinker F (Ed). Herb contraindications and Drug interactions, Eclectic Medical Publications, États-Unis, 1998, pages 46 et 208. 12. Samochowiec L. Pharmacological study of saponosides From Aralia manshurica Rupr. Et Maxim and Calendula Officinalis. Herba Pol 29:151-5,1983. Étude citée dans : Brinker F (Ed). Herb contraindications and Drug interactions, Eclectic Medical Publications, États-Unis, 1998, pages 46 et 208. 13. Wound healing activity of flower extract of Calendula officinalis. Preethi KC, Kuttan R. J Basic Clin Physiol Pharmacol. 2009;20(1):73-9. 14. Protective effect of Calendula officinalis extract against UVB-induced oxidative stress in skin: evaluation of reduced glutathione levels and matrix metalloproteinase secretion. Fonseca YM, Catini CD, et al. J Ethnopharmacol. 2010 Feb 17;127(3):596-601. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
karmik 2 944 Posté(e) février 7, 2018 Partager Posté(e) février 7, 2018 hello, juste pour confirmer sur les névralgies faciales, mon meilleur pote en a souffert et il a testé le médocs à la psylocibine, et ça l'a bien soulagé. Et pour les dépressions, j'ai toujours remarqué qu'après chaque prise de lsd (rares donc je m'en rappelle bien et jamais à grosse dose) les semaines suivantes me paraissent bien plus agréables. Second effet kiss kool Attention, ceci n'est pas une incitation à s'auto-médicamenter ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) février 9, 2018 Auteur Partager Posté(e) février 9, 2018 Hey aujourd'hui Datura bonne lecture @+ Le datura Le datura stramonium ou datura stramoine ou ‘’pomme épineuse’’ est le plus connu des dérivés atropiniques. Origine Originaire d’Asie, la Stramoine est répandue dans toute l’Europe fin du 16 ième siècle, en Afrique du Nord, en Amérique. On la trouve dans les lieux incultes au bord des chemins. Aspect Plante annuelle herbacée d’une hauteur de 1.20 mètre portant des feuilles d’un vert foncé brillant, avec des fleurs solitaires de grandes tailles. Le fruit en forme de capsule ovoïde couverte d’épines rudes d’où le nom populaire de ‘’pomme épineuse’'. Principes actifs L’hyoscyamine, l’atropine, la scopolamine et l’hyoscine. Usage le plus répandu Le datura se consomme généralement par voie orale sous forme de décoction. Les graines peuvent aussi être ingérées seules, les feuilles peuvent être fumées (plus rare). Effets recherchés L’intensité des effets varie selon chaque personne, le contexte dans lequel elle consomme, la quantité consommée. Les usagers consomment le datura pour vivre une expérience introspective (pour faire un « voyage », un « trip »). Les effets recherchés sont : • sensation de rêve éveillé : par exemple de parler à quelqu’un qui n’est pas présent, de manger quelque chose qui ne se mange pas voire n’existe pas • puissantes hallucinations auditives, visuelles, tactiles (modification de la perception des couleurs, impression de s’enfoncer dans le sol, modification des formes…) • perte des repères spatiotemporels • insensibilité à la douleur. Durée des effets : Les effets surviennent une heure environ après ingestion et durent de 8 à 48 heures. Ils s’estompent petit à petit mais peuvent resurgir au cours de la semaine qui suit. Pour beaucoup, l’expérience est assez désagréable et laisse généralement peu de souvenirs. Effets secondaires Ces troubles sont très fréquents mais ils sont ressentis d’une manière différente d’un usager à l’autre : • augmentation du rythme cardiaque • tarissement de toutes les sécrétions : salive, sueur, larmes, sécrétions digestives • sécheresse de la peau et des muqueuses, rougeur du visage • tics nerveux • état important de confusion avec perte d’équilibre • augmentation de la pression intraoculaire, dilatation des pupilles et vision de près troublée • relâchement des fibres musculaires lisses au niveau intestinal (transit ralenti), urinaire (rétention) et bronchique (dilatation des bronches). A dose élevée le datura provoque une perte de contrôle de soi et des hallucinations qui peuvent exposer à des accidents graves. Risques et complications Dès la première consommation : • hyperexcitation, • agressivité, • troubles de la vue pouvant durer plusieurs semaines, • convulsions, • comportement irrationnel exposant à des risques de blessures, • complications d’ordre psychiatrique : hallucinations morbides, anxiété, attaques de panique Risques de surdosage : Le datura contient des alcaloïdes toxiques dont la consommation peut avoir des conséquences graves dès la première prise, comme le coma ou la mort par dépression respiratoire ou arrêt cardiaque. En effet, seulement 4 à 5 grammes de feuilles de datura peuvent contenir une dose mortelle d’alcaloïdes. Les fleurs et les graines sont encore plus puissantes. Les effets du datura sur les pupilles s’observent jusqu’à trois semaines après une prise. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) février 9, 2018 Auteur Partager Posté(e) février 9, 2018 (modifié) RE Hey La Salvia http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/salvia/fr @+ Salvia divinorum Chimie Forme physique Pharmacologie Origine Mode de consommation Autres dénominations Analyse Pureté typique Contrôle Prévalence Prix au détail Usage médical Bibliographie Lecture complémentaire Photo: Wikimedia Commons La plante psychotrope Salvia divinorum, ou «Sauge des devins», est un membre rare de la famille des menthes (Lamiaceae; anciennement Labiatae), qui a été caractérisée au milieu du vingtième siècle. La plante est endémique d’une petite région montagneuse de l’État d’Oaxaca (Mexique), où les Indiens mazatèques ingèrent ses feuilles fraîches ou des préparations à base de feuilles lors de rituels divinatoires, de rites de guérison ou à des fins médicales. Depuis la fin des années 1990, l'utilisation de la plante comme hallucinogène végétal «légal» a augmenté, en partie du fait de sa disponibilité. Fumer les feuilles séchées et broyées fournit des hallucinations de courte durée mais intenses. La dose efficace de salvinorine A, le principe actif de la plante, est comparable à celle des hallucinogènes synthétiques LSD ou DOB. La toxicité de Salvia divinorum n'est pas suffisamment connue. Chimie L'identification chimique du principe psychoactif de Salvia divinorum a été faite simultanément par Ortega et Valdés au début des années 1980. Le principal composant responsable de l'effet psychoactif de la plante est un diterpène de la famille des néoclérodanes appelé salvinorine A. La dénomination systématique selon l'UICPA est ester méthylique de l'acide (2S,4aR,6aR,7R,9S,10aS,10bR)-9-(acétyloxy)-2-(3-furanyl)dodécahydro-6a,10b-diméthyl-4,10-dioxo-2H-naphto[2,1-c]pyran-7-carboxylique (numéro CAS: 83729-01-5). Contrairement aux hallucinogènes classiques naturels ou synthétiques, la salvinorine A ne contient pas d'atome d'azote — ce n'est pas un alcaloïde. Les feuilles séchées, les extraits de feuille et la salvinorine A pure sont stables à température ambiante en l'absence de lumière ou d'air, bien qu'il n'existe pas d'étude systématique à ce sujet. La salvinorine A est instable dans les solutions basiques et est soluble dans les solvants organiques conventionnels, à savoir l'acétone, l'acétonitrile, le chloroforme, le diméthylsulfoxyde et le méthanol, mais elle est essentiellement insoluble dans l'hexane et l'eau. Structure moléculaire de la salvinorine A Formule moléculaire: C23H28O8 Poids moléculaire: 432.47 g/mol Forme physique Salvia divinorum est une herbe arbustive vivace qui peut atteindre 0,5 à 1,5 mètre. Elle peut être aisément identifiée par ses tiges rectangulaires et creuses et des paires opposées de feuilles ovales ou lanciformes, dentelées, qui sont généralement veloutées ou velues. La fleur caractéristique de la plante a une corolle blanche ornée d'un calice bleu-violet. Salvia divinorum produit rarement des graines, et les rares graines produites ne sont pas souvent viables. La propagation de la plante est ainsi exclusivement végétative et la plupart des plantes Salvia divinorum actuellement cultivées dans le monde entier sont des clones d’un petit nombre de collections d’Oaxaca précédemment accumulées. Les feuilles séchées et broyées enrichies avec des extraits d'autres feuilles sont vert foncé, brunâtre ou même vert tirant sur le noir, du fait de la présence de pigments concentrés. La salvinorine A pure forme des cristaux incolores ayant un point de fusion de 242-244 °C. Pharmacologie La salvinorine A présente un mode d'action et une pharmacologie uniques. Elle exerce une activité d'agoniste complet puissante et sélective au niveau des sous-types de récepteurs opioïdes kappa (KOR). Celle-ci est essentiellement responsable de l'effet hallucinogène de la drogue. Les hallucinogènes «classiques» tels que la psilocybine, le LSD ou le DOB, qui sont tous de nature alcaloïde, quant à eux, interagissent avec les sous-types de récepteurs de la sérotonine. Aucune liaison notable n'est observée entre la salvinorine A et plus de 50 autres récepteurs importants sur le plan (psycho)pharmacologique, protéines transporteurs et canaux ioniques. Chez les humains, la salvinorine A induit des hallucinations profondes de courte durée. L'inhalation de doses équivalentes à 200 à 500 microgrammes de salvinorine A conduit à une perte de contrôle des mouvements physiques (incapacité); un fou rire; des hallucinations vives, colorées et souvent bizarres, s'apparentant à un rêve ou à un film. Les frontières temporelles entre passé, présent et futur disparaissent et l'utilisateur est transporté dans une dimension temporelle et spatiale alternative (dislocation spatio-temporelle) avec l'impression d'être en plusieurs endroits en même temps. Le «trip», en particulier à des doses plus élevées, peut être effrayant et peut causer des troubles psychotiques graves. Il a été signalé que cela peut durer plusieurs heures après que les hallucinations aient disparu. Les effets secondaires courants comprennent une fatigue, des vertiges et une amnésie. Des rapports des services d'urgences ont décrit une psychose persistante chez des individus vulnérables. Des études expérimentales préliminaires menées par Mowry et al. (2003) ont montré que la salvinorine A présentait une toxicité relativement faible pour les rongeurs. Cependant, aucune autre étude n'a examiné l'effet physiologique toxique aigu ou chronique des feuilles ou des divers extraits de Salvia divinorum. Origine Du fait que les graines de Salvia divinorum sont difficiles à obtenir, la plante est propagée par bouturage. Les jeunes plants ainsi que les feuilles séchées sont faciles à obtenir sur l’Internet ou dans des boutiques spécialisées dans les pays où il n'existe pas de restrictions réglementaires. La culture domestique des plantes est possible et des instructions décrivant les conditions de culture optimales, l'utilisation d'engrais et de pesticides chimiques sont disponibles sur l’Internet dans plusieurs langues. On trouve la salvinorine A dans la résine secrétée par des cellules épidermiques velues spéciales (trichomes), qui sont particulièrement abondantes sur les feuilles. Des préparations constituées d'une feuille enrichie par des extraits de 4 à 49 autres feuilles (les produits respectifs sont ainsi appelés extraits 5X à 50X) sont également disponibles en ligne et dans des boutiques spécialisées. Cependant, la concentration réelle en salvinorine A dans les produits de Salvia divinorum est généralement inconnue. La salvinorine A sous forme pure et cristalline ne semble pas être offerte sur le marché (ni en ligne ni dans les smartshops) mais des procédures illustrées d'isolation sont disponibles sur l’Internet. Des synthèses chimiques totales de salvinorine A ont été récemment réalisées mais elles sont trop complexes pour être utilisées pour la production de la substance. À ce jour, la salvinorine A n'a été décelée dans aucune autre espèce de Salvia analysée. Mode de consommation Traditionnellement, les Indiens mazatèques roulent les feuilles fraîches de la plante en une chique ayant la forme d'un cigare, qui est ensuite sucée ou mâchée sans en avaler le jus pour augmenter l'absorption du composant actif. Le feuillage frais peut également être broyé manuellement ou à l'aide d'une pierre à moudre et peut être utilisé pour préparer une infusion. Au moins six feuilles sont nécessaires pour obtenir un effet perceptible, qui se manifeste après environ 10 minutes et dure 45 minutes ou plus. Pour un usage récréatif, le mode d'administration le plus courant est de fumer les feuilles séchées broyées à la pipe ou en utilisant une pipe à eau/bang, provoquant en une minute des hallucinations de courte durée (15 à 20 minutes). En général, une quantité de 0,25 à 0,75 gramme de feuille est fumée. Un effet plus durable est obtenu en mâchant les feuilles amères sous forme d'une chique et les doses typiques pour produire des effets légers à modérés sont de 10 à 30 grammes de feuilles fraîches ou 2 à 5 grammes de feuilles séchées. Une application sublinguale de teintures à base d'éthanol aqueux préparées à partir de feuilles conduit à un effet qui débute après 5 à 10 minutes et qui peut durer jusqu'à 2 heures. Une infusion obtenue en faisant tremper des feuilles dans de l'eau chaude est relativement inefficace car la salvinorine A se dégrade facilement dans l’appareil gastro-intestinal. La vaporisation de feuilles séchées ou d'extraits sans les brûler nécessite un appareillage spécial et des températures assez élevées (> 200° C) et n'est pas une méthode d'utilisation habituelle. L’inhalation de vapeurs de salvinorine A pure comporte des risques importants pour la santé car la quantité inhalée ne peut pas être maîtrisée. Cette dernière méthode peut conduire à une «surdose», qui se manifeste sous la forme de troubles psychotiques. Autres dénominations Au Mexique, la plante est nommée en espagnol «hojas de la pastora» ou «ska María pastora». Les noms couramment employés dans la langue anglaise sont: Diviner’s Sage, Lady Salvia, Magic Mint, Purple Sticky, Sally D, Sage of the Seers ou simplement et le plus souvent Salvia. D'autres noms dans d'autres langues européennes sont: en français — sauge des devins, sauge divinatoire; en allemand — Wahrsagersalbei. Analyse La teneur en salvinorine A d'échantillons botaniques peut être analysée par chromatographie sur couche mince ou par chromatographie liquide haute performance avec détection d’UV. La détection et la quantification de la salvinorine A dans le sang, l'urine et la salive de l'ordre du nanogramme/ml nécessite des méthodes plus sensibles telles que la chromatographie gazeuse ou la chromatographie liquide haute performance couplées à un spectromètre de masse. Le spectre de masse obtenu par ionisation électronique de la salvinorine A présente des fragments significatifs à m/z 94, 55, 121, 107, 273, 166, 220, 252, 234, 359, 318, 404 et 432 (par ordre décroissant d'abondance). Le spectre UV d'une solution méthanolique de salvinorine A présente un maximum à 211 nm. Les bandes d'absorption caractéristiques du spectre infrarouge de la salvinorine A dispersée dans une pastille de KBr sont observées à 3 220, 1 745, 1 735, 1 240, et 875 cm-1. Lorsque l'identification de la matière végétale sous forme de poudre est impossible, des méthodes d'empreinte ADN peuvent être utilisées. La salvinorine A et les autres diterpénoïdes de la plante ne sont pas détectés par les méthodes conventionnelles de dépistage de drogues. Pureté typique La composition chimique des feuilles de Salvia divinorum dépend du stade de développement de la plante et/ou du type de préparation. Des études systématiques de plantes de différentes collections montrent que la concentration en salvinorine A dans les plantes adultes est comprise entre 0,89 et 3,7 mg/g de feuilles séchées (correspondant à une moyenne de 0,245 %). Les résultats d'analyses récentes de Salvia divinorum, sur cinq échantillons obtenus sur l’Internet ou dans des «head shops» aux États-Unis ont révélé de grandes différences dans les concentrations en salvinorine A. Dans les feuilles séchées (enrichissement nominal 1X, «X» faisant référence au nombre de fois la puissance de l'extrait par rapport à la feuille) la concentration du composant psychoactif était de 0,408 mg/g, alors que pour les extraits enrichis 5X (deux échantillons), 10X et 20X, les concentrations en salvinorine A étaient, respectivement, de 0,126/1,137, 0,951 et 0,461 mg/g, ce qui laisse supposer que l'étiquetage ne correspondait pas à la teneur réelle. L'étude des échantillons a également révélé que certains contenaient de la vitamine E et de la caféine en tant qu’adultérants. Une analyse récente d'échantillons vendus au Japon a révélé des concentrations en salvinorine A comprises entre 3,2 et 5,0 mg/g pour des feuilles séchées, et entre 4,1 et 38,9 mg/g pour des préparations enrichies 2X à 25X. Contrôle Salvia divinorum et la salvinorine A ne figurent dans aucune des listes des Conventions des Nations unies sur les drogues. Cependant, ces dernières années Salvia divinorum et son principe actif, la salvinorine A ont commencé à faire l’objet d’une surveillance dans le cadre de la législation sur les drogues en Belgique, au Danemark, en Italie, en Lettonie, en Lituanie, en Roumanie et en Suède, en Australie et au Japon ainsi que dans plusieurs états des États-Unis. Seuls la Croatie, l’Allemagne, la Pologne et l’Espagne ont placé cette plante sous contrôle. En Estonie, Finlande et Norvège, Salvia divinorum relève de la législation sur les médicaments. Enfin, la vente de Salvia sans autorisation est illégale au Canada, conformément au règlement sur les produits de santé naturels. Prévalence Dans les pays européens, les informations sur l’étendue de l’usage de Salvia divinorum et de ses préparations sont limitées. En Roumanie, une enquête de 2008 auprès de jeunes gens vivant à Budapest âgés de 15 à 34 ans qui fréquentent des lieux récréatifs, a montré que 0,3 % d’entre aux avaient essayé Salvia divinorum au moins une fois dans leur vie. Dans une enquête en ligne effectuée fin 2009 auprès de personnes fréquentant des discothèques au Royaume-Uni, 3,2 % des répondants admettent qu'ils ont consommé Salvia divinorum dans le mois précédent, ce qui la classe au quinzième rang des drogues les plus couramment utilisées à cette fréquence. La prévalence au cours de la vie atteint 29,2 %. Ces observations ne peuvent cependant pas être considérées comme étant représentatives de l'ensemble de la population des personnes fréquentant les discothèques, du fait des limitations méthodologiques des enquêtes en ligne. Aux États-Unis, l'enquête nationale annuelle sur l'usage de drogues et la santé (National Survey on Drug Use and Health) réalisée en 2006 indique que la consommation sur les 12 derniers mois de Salvia divinorum était de 0,3 % chez les personnes âgées de 12 ans ou plus; au total environ 1,8 million de personnes admettent avoir déjà consommé cette drogue. D’après le récent rapport intitulé «Monitoring the Future» de l'Institut national sur l'abus de drogues (National Institute on Drug Abuse), en 2009, la prévalence de Salvia divinorum au cours de l'année écoulée était de 6,0 % parmi les étudiants du niveau secondaire supérieur (ce pourcentage est plus élevé que la prévalence de l'ecstasy au cours de l'année précédente). Il s'avère que la consommation de Salvia divinorum est plutôt limitée et expérimentale; il ne s’agit pas d’une drogue sociale ou festive. Il ressort d’une étude menée en 2006 par Khey et al. auprès d’étudiants dans un lycée américain (moyenne d'âge de 19,8 ans) que les prévalences au cours de la vie, au cours de l'année précédente et au cours du mois précédent, étaient respectivement de 6,7, 3,0 et 0,5 %, la moitié des étudiants interrogés n'exprimant pas le désir de consommer à nouveau. Ceci laisse supposer que la consommation de Salvia divinorum peut présenter un faible taux de continuation. Prix au détail Les prix varient entre les pays et dépendent du type et de la quantité de produit concerné. Une «photo instantanée» des boutiques en ligne réalisée début 2011 par l'OEDT a montré que les prix sur le marché européen pour un seul jeune plant de Salvia divinorum oscillaient entre 7 et 40 EUR. Les feuilles séchées coûtent entre 0,27 EUR (paquet de 1 kilogrammes) et 1,5 EUR le gramme (paquet de 1 gramme). La «photo instantanée» réalisée par l'OEDT a également montré que le prix des extraits «Salvia 5X» vendus en quantité aussi petite qu’un demi gramme est 11–12 EUR. L’extrait «Salvia 40X» coûte autour d'EUR 30 pour demi gramme. Usage médical Aucun usage médical de Salvia divinorum ou de la salvinorine A n'est approuvé. Cependant, des recherches intensives sont menées pour explorer le potentiel thérapeutique d'agonistes ou d'antagonistes des KOR apparentés. Bibliography Albertson, D. N., et Grubbs, L. E. (2009), ‘Subjective effects of Salvia divinorum: LSD- or marijuana-like?’, Journal of Psychoactive Drugs, Volume 41, pp. 213–217. Appel, J., et Kim-Appel, D. (2007), ‘The rise of a new psychoactive agent: Salvia divinorum’, International Journal of Mental Health and Addiction, Volume 5, pp. 248–253. Baggott, M. J., Erowid, E. Erowid, F., et Mendelson, J. E. 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karmik 2 944 Posté(e) février 10, 2018 Partager Posté(e) février 10, 2018 Hello, pour ceux qui veulent une édition papier je conseil ce bouquin, je me le suis offert il y a quelques années il est vraiment bien fait: https://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/plantes-interdites-une-histoire-des-plantes-politiquement-incorrectes-323-cl.htm ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) février 13, 2018 Auteur Partager Posté(e) février 13, 2018 (modifié) Salut L'Artemisia annua et la valeriane. hop ça c'est fait @+ Absinthe chinoise Connue depuis plus de 2 000 ans, en Chine, pour ses effets contre le paludisme, l'absinthe chinoise est encore utilisée aujourd'hui pour bien d'autres vertus médicinales.  Nom scientifique : Artemisia annua Noms communs : absinthe chinoise, armoise annuelle Noms anglais : sweet annie , sweet wormwood , sweet sagewort , annual wormwood Classification botanique : famille des astéracées ( Asteraceae ) Formes et préparations : poudres, gélules Propriétés médicinales de l'absinthe chinoise Utilisation interne Participe au traitement du paludisme. Agit sur les troubles intestinaux (vers parasitaires et constipation ponctuelle). Réduit les symptômes des insolations et les maux de tête. Diminue notablement les saignements de nez. Utilisation externe Utilisées en cataplasmes, les feuilles d'absinthe chinoise sont indiquées contre la migraine et contre la fièvre. Indications thérapeutiques usuelles L'absinthe chinoise est préconisée dans le traitement de la malaria (paludisme) et indiquée lors d'une insolation ou pour calmer la fièvre. Autres indications thérapeutiques démontrées Cette plante est employée pour faire disparaître les vers parasitaires présents dans les intestins, en inhibant leur reproduction. Sources : LAIS, Erika, Le Grand Livre des Plantes médicinales , Éditions Rustika ; TROTIGNON, Elisabeth, Le Petit Livre des Plantes médicinales , Éditions du Chêne et hop une petite deuxieme. Valériane Indications Posologie Historique Recherches Précautions Interactions Références Noms communs : guérit-tout, herbe aux chats, herbe à la femme meurtrie, herbe à la menstrue et, plus récemment, valium végétal.Nom botanique : Valeriana officinalis, famille des valérianacées.Nom anglais : valerian. Parties utilisées : racine et rhizome.Habitat et origine : originaire d'Europe et d'Asie du Nord, elle s'est rapidement naturalisée un peu partout, y compris en Amérique du Nord. Elle aime les sols humides et riches en minéraux. Indications Traiter les troubles du sommeil, l'anxiété et l'agitation nerveuse. Pour plus détails, voir la section Recherches sur la valériane. Posologie de la valériane Par voie interne Troubles du sommeil Racine séchée : infuser de 2 g à 3 g, pendant 5 à 10 min, dans 150 ml d'eau bouillante. Prendre de 30 à 60 minutes avant de se coucher. Teinture (1:5) : prendre de 4 ml à 6 ml, 30 à 60 minutes avant de se coucher. Extrait normalisé (0,8 % d'acide valérinique ou valérique, 1-1,5 % de valtrates) : prendre de 400 mg à 600 mg, 30 à 60 minutes avant de se coucher. Agitation nerveuse, anxiété Racine séchée : infuser de 2 g à 3 g, pendant 5 à 10 min, dans 150 ml d'eau bouillante. Prendre jusqu’à 5 fois par jour. Teinture (1:5) : prendre de 1 ml à 3 ml, jusqu’à 5 fois par jour. Extrait normalisé (0,8 % d'acide valérinique ou valérique, 1-1,5 % de valtrates) : prendre de 250 mg à 400 mg, 3 fois par jour. Notes. Certaines sources mentionnent qu'il faut parfois prendre la plante pendant 2 à 4 semaines avant d'en ressentir pleinement les bienfaits, notamment en cas d'insomnie chronique. Contrairement à ce qui se produit souvent avec les somnifères de synthèse, la prise de valériane au coucher et aux doses recommandées ne procure habituellement pas de sensation de « lendemain de veille » au lever21,22. Par voie externe Bain calmant : Infuser 100 g de racines séchées dans 2 litres d'eau bouillante et ajouter à l'eau bien chaude de la baignoire. Historique de la valériane Les médecins de la Grèce antique, Hippocrate, Dioscoride et Galen, prescrivaient la valériane pour traiter l'insomnie. En grec ancien, le nom de la plante était « Phu », une allusion à l'odeur désagréable qui se dégage des racines séchées et des fleurs fanées. Les anciens Romains l'employaient pour combattre les palpitations et l'arythmie. Au Moyen Âge, la célèbre abbesse et herboriste allemande Hildegarde de Bingen recommandait la valériane comme tranquillisant et somnifère. Dès la fin du XVIe siècle, les Européens ont commencé à l'employer pour soigner l'épilepsie. De leur côté, les Amérindiens calmaient les convulsions épileptiques en prisant de la poudre de racines de valériane et l'utilisaient également pour soigner les blessures. Durant la Première Guerre mondiale, les Européens ont pris de grandes quantités de valériane pour calmer la nervosité causée par les bombardements. De nos jours, la réputation de la valériane n’a pas faibli et elle est encore très utilisée. Aux États-Unis, par exemple, un sondage réalisé en 2002 par l’organisme Centers for Disease control and Prevention auprès de 31 000 personnes a révélé que 5,9 % des répondants avaient utilisé de la valériane et que 30 % d’entre eux l’avaient fait pour combattre l’insomnie1. Recherches sur la valériane Troubles du sommeil. Jusqu’à présent, la recherche clinique n’a pas réussi à démontrer l’efficacité de la valériane pour traiter l’insomnie. Les résultats obtenus sont contradictoires et peu concluants dans l’ensemble. Dans le meilleur des cas, les personnes ayant pris des extraits de valériane ressentent une amélioration de leur sommeil2,4 et une diminution de la fatigue3. Toutefois, cette perception n’est validée par aucun critère objectif comme le temps d’endormissement, la durée du sommeil ou le nombre de réveils au cours de la nuit 2,5,7,8. Cela fait dire à certains chercheurs que la valériane ne serait pas plus efficace qu’un placebo6. La seule chose sur laquelle les chercheurs s’entendent, c’est l’innocuité de la plante et la nécessité de mener des études mieux contrôlées2,9. En effet, la disparité des protocoles (dosage des extraits, durée du traitement) pourrait expliquer à elle-seule la variabilité des résultats obtenus. À cela s’ajoute l’hétérogénéité des extraits utilisés. Il faut savoir que la racine de valériane contient plus de 150 composés chimiques dont les proportions varient selon les conditions de culture et de récolte16 et selon les procédés de fabrication. Enfin, l’analyse des résultats est compliquée par la nature même de l’insomnie, un trouble du sommeil multifactoriel, difficile à évaluer et dans le traitement duquel l’effet placebo joue un rôle non négligeable. La valériane est rarement utilisée seule. Traditionnellement, elle est souvent associée à d’autres plantes ayant des propriétés calmantes, telles que la mélisse ou le houblon. Quelques essais avec ce type de préparation ont donné des résultats positifs9-11. Récemment, un essai clinique auprès d’une quarantaine de personnes a rapporté un effet bénéfique de la valériane (800 mg par jour pendant 8 semaines) chez des victimes du syndrome des jambes sans repos12. Les chercheurs ont observé une réduction des symptômes, une amélioration du sommeil et une diminution de la somnolence pendant la journée. Anxiété et agitation nerveuse. Des études menées sur les animaux suggèrent que la valériane pourrait agir sur certains messagers chimiques du cerveau de manière à réduire le stress et l’anxiété13. Quelques essais cliniques ont été menés auprès de personnes souffrant de stress19,20 ou de trouble anxieux généralisé18, mais les résultats sont insuffisants et ne permettent pas, pour l’instant, de valider ces effets sur l’humain14,15,17,25. La Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'usage de la valériane pour traiter l'agitation nerveuse et l'anxiété ainsi que les troubles du sommeil qui en découlent. Précautions Attention Éviter de conduire un véhicule ou de manipuler des outils dangereux dans les heures qui suivent la prise de valériane, en raison de son effet sédatif. Contre-indications L’innocuité de la valériane n’est pas établie hors de tout doute chez les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent. Effets indésirables Presque inexistants aux doses recommandées, les quelques effets indésirables liés à la prise de valériane se limitent généralement à des malaises gastro-intestinaux légers et passagers. Prise à hautes doses, la valériane peut causer de la somnolence. Interactions Avec des plantes ou des suppléments Les effets de la valériane pourraient s'additionner à ceux d'autres plantes sédatives telles que le houblon, la camomille, la mélisse, la passiflore, etc. Avec des médicaments Les effets de la valériane pourraient s'additionner à ceux des benzodiazépines, des barbituriques et de tous les hypnotiques, sédatifs et calmants. Des données cliniques sur des sujets en bonne santé indiquent que la valériane a peu d’effet sur les enzymes qui interviennent dans le métabolisme des médicaments23,24, ce qui implique une absence d’interaction. Modifié février 13, 2018 par UFCM-I Care Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) mars 9, 2018 Auteur Partager Posté(e) mars 9, 2018 (modifié) Hey Belladone pour continuer la serie. @+ La Belladone, une plante aux vertus médicinales reconnues qui peut aussi vous tuer Parfois appelée Cerise du diable, Herbe empoisonnée ou Morelle furieuse, la « Belle Dame » est réputée depuis des siècles pour ses vertus médicinales… mais ses baies noires se révèlent extrêmement toxiques et en ingérer peut même s’avérer mortel. AUSSI BELLE QUE DANGEREUSE Assez peu présente à l’état sauvage en France, la Belladone est une plante herbacée pouvant mesurer jusqu’à 1 mètre 50 qui affectionne particulièrement les terrains calcaires. Identifiable à sa fleur à corolle brune en forme de clochette et sa baie charnue d’un noir brillant semblable à un grain de raisin, elle s’avère aussi belle que dangereuse. L’ingestion de deux à quatre baies de Belladone peut tuer un enfant (dix à vingt sont nécessaires pour un adulte), tandis que le simple fait de mâcher ses feuilles peut entraîner une somnolence. Les symptômes d’une intoxication par la Belladone comprennent notamment délire et hallucinations, qui apparaissent rapidement en cas d’ingestion. Les principales coupables se nomment l’atropine, et la solanine, deux puissantes toxines qui, lorsqu’elles sont ingérées en grande quantité, sont capables de provoquer troubles neurovégétatifs, tachycardie, difficultés respiratoires, crises convulsives voire paralysie cardio-respiratoire. Au contraire, lorsqu’elles sont utilisées à dose thérapeutique, ces toxines possèdent de nombreuses vertus médicinales. L’atropine permet par exemple au chirurgien de réguler le rythme cardiaque de son patient durant une opération et l’empêche de saliver, tandis que la solanine aide à lutter contre le mal des transports. À DOSE THÉRAPEUTIQUE, LA BELLADONE POSSÈDE DE NOMBREUSES VERTUS MÉDICINALES Les effets dévastateurs de la « Morelle Furieuse » sont connus depuis des millénaires. Durant l’Antiquité, les Romains plongeaient leurs flèches dans une décoction de Belladone et chaque projectile atteignant l’ennemi entrainait rapidement sa mort. Selon la légende, Locuste aurait empoisonné l’empereur romain Claude avec de la Belladone UN POISON DE CHOIX Le roi d’Écosse Duncan Ier, qui inspira Macbeth à Shakespeare, obtint quant à lui des résultats extraordinaires avec cette plante. En faisant circuler des bouteilles remplies de vin et de Belladone fermentée dans les rangs ennemis, un breuvage mortel, ce dernier n’eut même pas à livrer bataille. D’un goût très sucré, le jus des baies de Belladone pouvait être facilement mélangé à une boisson alcoolisée, ce qui en fit durant des siècles un poison de choix. La légende veut d’ailleurs qu’un rival de l’empereur romain Claude ait fait appel aux talents de Locuste pour l’empoisonner en utilisant ce stratagème. Ce type d’empoisonnement a ensuite poussé les souverains et hommes d’état à employer des goûteurs, afin d’éviter de connaître un sort aussi funeste. En consommant régulièrement de petites quantités de poison, ces derniers développaient une immunité aux substances mortelles et étaient alors à même d’avertir les monarques lorsqu’ils reconnaissaient le goût sucré des baies de Belladone. Cette plante, signifiant littéralement « belle dame », est ensuite devenue incontournable en Europe durant la Renaissance. Les riches italiennes s’enduisaient le visage de cosmétiques fabriqués à partir de Belladone, et utilisaient également son huile pour dilater leurs pupilles : une bizarrerie destinée à les rendre plus séduisantes. DURANT LA RENAISSANCE, LES RICHES ITALIENNES S’ENDUISAIENT LE VISAGE DE POUDRE DE BELLADONE Sans le savoir, vous consommez régulièrement les fruits de plantes appartenant à la famille des solanacées. Tomates, aubergines, piments et pommes de terre sont en effet de proches parents de la Belladone, et leurs feuilles et tiges contiennent de la solanine, un mécanisme de défense qui leur permet d’éloigner les prédateurs. Soyez toutefois rassurés, vous ne mourrez pas d’empoisonnement en consommant leurs fruits. Modifié mars 9, 2018 par UFCM-I Care 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) mars 14, 2018 Auteur Partager Posté(e) mars 14, 2018 (modifié) Hey sur la liste des interdites par l'afssaps jusqu'en 2007 ..... c'est vous dire ou on en est ..... et l’absinthe ..... @+ ILLICIUM VERUM, LA BADIANE DE CHINE OU ANIS ETOILE Le badianier de Chine est un petit arbre atteignant une dizaine de mètres, toujours vert, originaire de la Chine du Sud où il est cultivé ; il peut supporter le climat tempéré doux européen. Le feuillage est vert foncé, les fleurs assez grandes et généralement solitaires, rose ou jaune, le fruit, marron-rouge une fois séché, ressemble à une étoile à 5 à 10 branches (en général 8), taille des rayons : 1 à 3 cm de long, sur 3 à 5 mm de large ; les carpelles de taille semblable sont insérés régulièrement sur un pédicule central, chaque branche de l'étoile se fend à maturité et laisse voir une graine unique, marron brillant. Le péricarpe du fruit (pas la graine) possède une forte odeur anisée, très agréable, et une saveur douce un peu sucrée, c'est la partie médicinale. INTERDICTION A LA VENTE DE LA BADIANE Cette plante aromatique a été soupçonnée d'être à l'origine de plusieurs intoxications en Europe et Amérique du Nord à la fin des années 90 et début 2000. On s'est aperçu très vite qu'en fait certaines livraisons de poudre d'anis étoilé contenaient un mélange de plusieurs espèces d'Illicium dont la badiane du japon Illicium anisatum = Illicium religiosum. La badiane du japon, dont le fruit est semblable mais morphologiquement différent de la Badiane de Chine, contient des composés convulsionnants toxiques : des lactones sesquiterpéniques (anisatine, néoanisatine, pseudoanisatine). Les autorités sanitaires Européennes ont très vite réagi en interdisant en 2001 l'importation et la commercialisation des extraits ou de la poudre d'anis étoilé (1). Les fruits entiers pouvaient toujours se vendre car on peut les différencier de ceux des autres "badianes".EN OCTOBRE 2007, ET A LA SUITE D'UNE NOUVELLE MONOGRAPHIE PLUS PRÉCISE DANS LA PHARMACOPÉE EUROPÉENNE, LA BADIANE DE CHINE A ÉTÉ DE NOUVEAU AUTORISÉE A LA VENTE EN EUROPE (2). INDICATIONS MEDICALES DE LA BADIANE DE CHINE les troubles digestifs post prandiaux : ballonnement digestif, lenteur à digérer, éructation, flatulences, gaz intestinaux (aérocolie) certaines colites spasmodiques (le pouvoir antispasmodique n'est pas vérifié par l'expérimentation) les céphalées à point de départ digestif (fermentation digestive) en Malaisie, on considère aussi la badiane comme une plante stimulante et diurétique EXEMPLES DE POSOLOGIE infusion : 4 "étoiles" par tasse d'eau très chaude, laisser infuser 10 à 15 mn, filtrer, à boire après le repas teinture mère : 30 à 50 gouttes dans un verre d'eau, ne pas dépasser 150 gouttes par jour l'huile essentielle n'est pas en vente libre On trouve de nombreuses spécialités en pharmacie, parapharmacie et magasins diététiques qui contiennent de la badiane de Chine associée ou non à d'autres plantes ou extraits ayant des vertus semblables ou complémentaires. Il faut utiliser la badiane de Chine (comme toutes plantes contenant beaucoup d'anéthole et un peu d'estragole) à doses limitées et pendant un temps court à cause de la neurotoxicité potentielle. A DÉCONSEILLER aux femmes enceintes ou allaitant, ainsi qu'aux enfants et nourrissons (bien que ce soit un remède traditionnel) La badiane étoilée est une source d'anéthole (trans), molécule très utilisée dans l'industrie agro-alimentaire, la pâtisserie, la liquoristerie. Elle contient également relativement beaucoup d'acide shikimique qui sert à la synthèse du TAMIFLU, médicament antiviral proposé, entre autres, pour lutter contre la grippe aviaire. Notes 1 - Interdiction de la badiane http://afssaps.sante.fr/htm/alertes/filalert/au011107.htm 2 - Autorisation de la badiane http://afssaps.sante.fr/htm/10/filcoprs/071004.htm 3 - Extraits de la monographie PHARMACOPÉE EUROPÉENNE 6.O document daté 01 2008 Illicium verum <<Teneur en huile essentielle au minimum 70 ml/kg de drogue anhydre et au minimum 86 % de trans-anéthole dans l'huile essentielle. Les carpelles du fruit sont bruns et avec une odeur d'anéthole. identification La badiane est généralement constituée de 8 follicules développés, disposés radialement autour d'une courte colonne centrale à extrémité tronquée et mesurant chacun 12-22 mm de long et 6-12 mm de haut, contenant chacun 1 graine. Dans certains fruits, 1 à 2 follicules peuvent être manquant ; leur emplacement est alors bien visible. Chaque follicule a un profil en bateau ou en sabot, une face dorsale brun gris avec des ornementations grossières et des faces latérales qui représentent les cicatrices des follicules voisins. La fente de déhiscence ventrale est ouverte sur au moins un des follicules laissant apparaître une graine unique, lenticulaire brillante, de couleur brun rouge et d'un diamètre d'environ 8 mm. Les ornementations de la face dorsale ne sont pas visibles depuis la face ventrale.1 à 3 follicules avortés peuvent parfois être présents ; des follicules, des pédoncules et des graines isolés peuvent être présents >> Illicium anisatum (=I. religiosum) et certaines autres espèces d'Illicium <<La présence de fruit majoritairement à plus de 8 follicules ; de fruit de dimension inférieure à 2,5 cm ou plus de 3,5 cm ; de follicule ayant une fente de déhiscence bordée par un épaississement rejoignant le follicule voisin ou une ornementation de la face dorsale visible depuis la face ventrale ; de follicule se terminant par un bec fin après une ou plusieurs ondulations ou par un petit crochet se recourbant vers la face ventrale : de follicule de plus de 5 cm de long ; de fruit dépourvu de graines ; de graines très plates ou au contraire presque sphériques signalent une falsification par Illicium anisatum ou par certaines autres espèces d'Illicium. >> L'absinthe L'absinthe est une plante utilisée principalement pour lutter contre les maux d'estomac. En infusion, elle aide aussi à traiter la fatigue ou certains troubles comme le mal de mer. Tonique et apéritive, l'absinthe est aussi un vermifuge. Les propriétés médicinales de cette plante des Alpes sont multiples et connues depuis l'Antiquité. Sommaire Propriétés médicinales de l'absinthe Nom scientifique : Artemisia absinthium Noms communs : absinthe, grande absinthe, aluyne, armoise, herbe sainte, herbe aux vers, absinthe suisse, armoise amère Nom anglais : absinthe wormwood Classification botanique : famille des astéracées ( Asteraceae ) Formes et préparations : infusions, décoctions, teinture mère Propriétés médicinales de l'absinthe Utilisation interne Tonifiante : prise en infusion, l'absinthe est utilisée pour lutter contre la fatigue ou dans le cadre d'une convalescence. Antinauséeuse : elle apaise les nausées ainsi que le mal de mer (ou le mal des transports). Antiparasitaire : cette plante peut être absorbée en cas de vers intestinaux (ascaris ou oxyures). Stomachique : elle diminue les troubles digestifs, les ballonnements et les flatulences. Utilisation externe Antiseptique : en décoction, l'absinthe sera appliquée avec une compresse sur une plaie ou une piqûre d'insecte. Elle s'utilise également en cataplasmes chauds. Indications thérapeutiques usuelles Parasites comme les vers intestinaux ou le ténia ; problèmes digestifs non fonctionnels ; nausées et vomissements ; mal des transports ; fatigue ou convalescence. Autres indications thérapeutiques démontrées Apéritive, l'absinthe est un stimulant de l'appétit. Elle peut être utile pour traiter une fièvre, une grippe ou toute autre affection virale. En collyre, elle fortifie les yeux. Modifié mars 14, 2018 par UFCM-I Care 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) mars 26, 2018 Auteur Partager Posté(e) mars 26, 2018 Hey Pas inerdit, mais de plus en plus cher et de moins en moins naturel ..... Le Tabac .... @+ LE TABAC Le Tabac est, dans la tradition chamanique, un esprit sacré typiquement masculin. Pour s’en faire habiter, le Tabac est utilisé en infusion, chaude ou froide, et en décoction, il peut aussi être chiqué, prisé, fumé, aspiré ou injecté par les narines. On emploie parfois la racine en poudre, la fleur en décoction et le coeur de la tige en infusion. Le Tabac utilisé doit être entièrement naturel et cultivé avec respect, contrairement au tabac destiné à l’usage profane qui contient dans les 2.000 additifs chimiques, il est aussi élevé en énergie par des rituels spécifiques. Les géobiologues estiment son taux vibratoire de 180/200 contre 7 à 8 pour la cigarette industrielle. Comme toute plante sacrée, le Tabac apporte son aide lors des cérémonies sacrées mais il sanctionne l’usage profane notamment en agissant négativement sur la santé des consommateurs. De la plante. Le Tabac est une plante du genre Nicotiana faisant partie de la famille des Solanacées, comme la pomme de terre, la tomate, l’aubergine ou le piment. Les Nicotiana sont des plantes annuelles à tige herbacée, il en existe une soixantaine d’espèces. Le sous-genre Rustica comprend, lui, neuf espèces, et le genre Tabacum six espèces, toutes originaires d’Amérique du Sud. Le sous-genre Pétunoïdes comprend quarante-cinq espèces originaires d’Amérique du Nord, du Sud, d’Australie et des iles du Pacifique sud. L’état actuel de la science permet de penser que les usages de fumer, mâcher ou même boire le Tabac ont été pratiqués d’abord sur le continent américain. Cependant, les aborigènes d’Australie ont dû mâcher des feuilles de la variété Nicotiana Suaveolens. Une certaine quantité de Nicotiana L. a été découverte dans la momie de Ramsès II, son espèce n’a pas été bien définie. Sur le continent amérindien, c’est la variété Nicotiana Tabacum qui a été cultivée d’abord dans les basses terres tropicales d’Amérique du Sud pour se propager aux Antilles, en Amérique centrale et au Mexique. Nicotiana Rustica, originaire probablement de Méso-Amérique, migra graduellement en Amérique du Nord. C’était le Tabac connu mille ans avant J.- C. et fumé par les tribus vivant à l’est et immédiatement à l’ouest du Mississipi. Nicotiana Rustica était l’espèce dominante dans l’est et les prairies. Le groupe Nicotiana Bigelovii (Quadrivalvis et Multivalvis) prévalait dans les prairies, les plaines, le Grand Bassin et la Californie. Nicotiana Bigelovii var. Quadrivalvis était le Tabac des Mandan, Hidasta, Arikara et Dakota. Nicotiana Bigelovii var. Multivalvis était le Tabac sacré des Crows. Nicotiana Attenuata a été utilisé dans le Grand Bassin, l’Oasis, et dans une moindre mesure sur les plaines, le plateau et la Californie. Le Tabac fut certainement la plante la plus cultivée en Amérique du Nord, en tout pas moins de six cents termes vernaculaires ont servi à désigner le Tabac sur tout le continent amérindien. ▄ ▄ ▄ Les travaux archéologiques. Les premiers chasseurs du Mexique combinaient la chasse avec la récolte des noix, des racines, des herbes et des baies, et ce depuis 3000 jusqu’à 1500 avant J.-C. Ensuite le nomade se sédentarisa avec la découverte de l’agriculture. Le maïs devint l’élément vital de l’ancien Mexique. Certains archéologues font remonter l’usage du Tabac à cette époque, d’autres pensent qu’il ne prospérait que dans les régions subtropicales. La première des hautes civilisations mexicaines, celle des Olmèques de la côte du Golfe, aurait fabriqué les premières pipes en argile (1200 à 900 avant J.-C.). Cette période appelée « pré-classique », se divise en trois stades : Celui des agriculteurs, de 1500 à 1000 avant J.-C. environ ; Celui des magiciens pratiquant un chamanisme à base de visions prophétiques nécessitant un très important rituel, jusqu’en 650 avant J.- C. – c’est durant cette période que le Tabac devient d’un usage courant ; Celui des architectes et prêtres de 650 à 150 avant J.-C., période durant laquelle la religion s’organisa avec ses divinités, ses temples et ses rites. La période classique quant à elle, s’étendit de 150 avant à 900 après J.-C. Les styles régionaux évoluèrent et les provinces se différentièrent tant du point de vue culturel que politique. Les première fouilles sérieuses concernant le Tabac ont été effectuées par Muriel Porter en 1948 dans la région Huastèque. Le matériel découvert consiste essentiellement en pipes angulaires en argile dont certaines sont anthropomorphes ou zoomorphes. La fourchette chronologique oscille entre 1100 et 1200 après J.-C. D’autres sites ont été répertoriés parmi lesquels Churubusco dans la vallée de Mexico, le Michoacan au Mexique occidental ou dans l’état de Sinaloa. Les pratiques tabagiques en Méso-Amérique et en Amérique du Sud. Pour les Mayas, les Dieux étaient de grands amateurs de Tabac : leurs livres sacrés et de nombreux témoins archéologiques le confirment. Sur les bords du Golfe du Mexique, s’étendait la civilisation Totonaque. Ceux-ci se servaient du Tabac à des fins médicinales. Près de la côte Pacifique, les Zapotèques chiquaient des feuilles de Tabac triturées avec de la chaux. Sur le Plateau Central, de 400 à 700 après J.-C., a fleuri la civilisation des Teotihuacan. Sur ses fresques, on peut voir représentés des prêtres portant un vase rempli de Tabac, le Yetecomatl, que l’on retrouve dans les attributs sacerdotaux des prêtres aztèques. Ceux-ci assimilèrent d’ailleurs rapidement les coutumes, les rites, les techniques et les cultures du maïs et du Tabac. C’est à propos du second empereur aztèque Axayacatl (1469-1481) que sont mentionnés pour la première fois les roseaux à fumer. Pipes de la culture Michoacán, Mexique occidental (période postclassique, 1300-155 ap. J.-C.). L. 39,5 , 24,5 et 17,5 cm. Collection Barbier-Mueller n° 509-11, 12 et 13. Reproduites dans La Collection Barbier-Mueller, Art Précolombien, Vol. I, pages 208 et 209. Le Tabac chez les aztèques (de 1168 à 1525) avait quatre fonctions principales : sociale : il était utilisé comme cadeau lors des couronnements et fêtes diverses ; rituelle : il faisait partie des offrandes brulées dans les sépultures et la gourde du Tabac symbolisait la prêtrise; magique : le Tabac serait à lutter contre la sorcellerie ; curative : on en massait les malades en invoquant le Dieu du Tabac. Les usages étaient aussi divers que la chasse aux serpents, l’enivrement, la lutte contre la fatigue ou pour déclencher la guerre. Les espagnols prirent l’habitude d’en user à des fins médicinales, comme les indigènes, contre les rhumes, les fièvres, les rhumatismes… On l’utilisait aussi volontiers contre les abcès, les morsures de vipères ou de scorpions, on le prescrivait en poudre à priser pour dissiper les migraines et il servait même pour les cas de syncopes. Pipe Huichol, fabriquée avec une tête de singe Collection privée. Très souvent en Amérique du Sud, c’était le chaman qui entrait en transe avec l’aide du Tabac pour communiquer avec les esprits. Le mode opératoire était de boire ou d’inhaler une quantité suffisante de Tabac pour se trouver dans un état adéquat qui permet de voir les esprits pour leur solliciter de soigner les malades. En dehors de tout cela, il existait une utilité particulière du Tabac, celle de participer chez de nombreux peuples amérindiens aux mythes cosmogoniques. Citons enfin le « chamanisme de lumière » ou bahanarotu des Waraos, indiens pêcheurs du delta de l’Orénoque : l’ « Esprit de l’Aube » créa les quatre bahana qui sont les quatre éléments de la fumée du Tabac et qui lui donnent ses caractères, l’abeille noire, la guêpe rouge, la termite jaune et la mouche bleue. Ces quatre premiers hommes-insectes et leurs épouses chantaient en fumant des cigares, devenant ainsi des Bahanaraos ou « souffleurs de fumée » qui inventèrent ainsi la guérison des maladies par projection de fumée de Tabac. Le Tabac en Amérique du Nord. Vers 300 avant J.-C., des agriculteurs s’installèrent dans la vallée des monts Mogollons au Nouveau-Mexique, avec vocation de cultiver le maïs, les courges, les haricots et le Tabac. Entre 800 avant J.-C. et 200 après, se développe dans la vallée de l’Ohio la civilisation paléo-indienne Adena, accordant grande place au Tabac. On a trouvé des pipes tubulaires dans leurs tumulus et tertres funéraires. Les Adenas ont dû favoriser la venue de la civilisation Hopewell venant de l’Illinois vers 300 avant J.-C., atteignant l’Ohio vers 100 avant J.-C. et connaissant son apogée à cette époque pour disparaître vers l’an 500. Cette culture a donné de nombreuses pipes à plateforme en pierre et argile zoomorphes et anthropomorphes. La représentation d’une même réalité sous des formes les plus diverses est, pour ces peuples, une intime croyance pouvant expliquer le totémisme : animal, phénomène naturel ou plante, chaque totem est une des multiples représentations de l’Unique. Pour les Sioux de la Grande Prairie, l’Oiseau-Tonnerre est le maître des eaux, et le gardien de la pipe sacrée. Il est l’incarnation du Grand Esprit et dispensateur de la révélation symbolisée par l’éclair. Tête de calumet, catlinite Réserve Sioux, Sud-Dakota, U.S.A. L.t. 18,5, H.f. 8,5 cm. Coll. Musée des Eyzies. Le Calumet devient l’axe qui joint le Ciel et la Terre comme l’éclair. Le rite du Calumet est indissociable de la survie du clan, car sa disparition entraînerait aussi celle de la tribu. La tradition de la pipe sacrée a été transmise oralement depuis le XVIIème siècle et recueillie depuis la bouche du « Cerf noir » sioux Oglala, mort en 1950 à Pine Ridge. Le Calumet joua son rôle le plus important dans la Grande Prairie : amulette contre le mauvais sort ou porte-bonheur, faiseur de pluie ou instrument du chaman guérisseur, on considérait le fourneau de la pipe comme un lieu magique où se pratiquait l’offrande du Tabac. Dans la pipe, toutes choses sont symbolisées par les grains de Tabac, et l’espace représenté par les offrandes aux esprits des six directions se contracte et se rassemble en un seul point : le foyer au coeur du Calumet. Ainsi le Calumet devient l’univers et l’homme fumant sa pipe s’identifie à celui-ci. Les indiens Osages psalmodient : Je possède un Calumet dont j’ai fait mon corps, Si toi aussi tu en fais ton corps, Tu auras un corps affranchi de tout ce qui cause la mort. (…) Regarde le foyer du Calumet : J’en ai fait l’intérieur de mon propre corps ; Regarde la jonction du foyer et du tuyau : J’en ai fait ma gorge et ma trachée. Fais l’offrande du Calumet dans tes prières, Elles seront vite exaucées. Dans la Grande Prairie, le matériau préféré des Sioux était une pierre tendre, appelée « catlinite » du nom de son inventeur l’ethnographe Georges Catlin. Ce matériau provenait d’une carrière du Minnesota où Catlin l’avait trouvé et qu’on appelle désormais « Pipestone ». C’est à cet endroit que, selon la tradition, le Grand Esprit fit don aux indiens du Calumet de la paix. Signalons à ce sujet que le tomahawk ou calumet-tomahawk fut une invention des Blancs. Fabriqué pour la traite, répandu par les trafiquants blancs parmi les indiens, ceux-ci finirent par l’imiter et l’assimiler. La découverte. Entre l’exploit de Bartolomeu Dias qui franchit le Cap de Bonne-Espérance en 1484 et celui de Juan Sebastian Del Caño, seul survivant de l’expédition de Magellan à avoir accompli le tour du monde et qui arrive à Séville en 1522, s’écoule une période de moins de quarante ans durant lesquels le monde occidental découvre la planète. Le Nouveau Monde américain avait déjà été reconnu entre le Xème et le XIVème siècle par les scandinaves puis les hollandais, les bretons, les basques et sans doute les vénitiens. Les marins basques et normands renseignèrent Christophe Colomb lors du voyage qu’il fit en France avant son départ commandité, toujours est-il que l’Amiral partit de Palos au Portugal le 3 août et qu’il arriva dans l’ile de Guanahani le 12 octobre 1492 soit deux mois après. Dans son journal, le Tabac est mentionné pour la première fois le 15 octobre de la même année : « Étant au milieu du bras de mer qui sépare ces deux iles à savoir Santa Maria et la grande à laquelle j’ai donné le nom de Fernandina, je trouvai un homme seul dans une barque qui passait de l’une à l’autre, portait un peu de pain – à peu près gros comme le poing – une calebasse d’eau, un morceau de terre rougeâtre réduite en poudre, puis pétrie, et quelques feuilles sèches qui doivent être chose très appréciée parmi eux, parce que déjà ils m’en apportèrent en présent à San Salvador ». Le 6 novembre, les navires arrivent à Cuba. Bartolomé de Las Casas donne une description de la plante : « C’était des herbes sèches, enroulées dans une certaine feuille sèche elleaussi. Ils les allumaient par un bout, suçaient l’autre et absorbaient la fumée par aspiration. Cette fumée les endormait et les enivrait pour ainsi dire et les empêchaient disaient-ils de sentir la fatigue ». Il n’existait sur Cuba à l’époque que la variété Nicotiana Rustica dont les indiens faisaient un usage sacré et profane. Les Arawaks s’installèrent aux Antilles vers 700 après J.-C., un de leurs groupes les Taïnos s’installèrent pour cultiver le Manioc, le maïs et le Tabac. Les Arawaks fumaient, chiquaient et prisaient. En 1526, Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés fait publier l’Historia Général y Natural de las Indias où il confond le nom de l’instrument avec lequel les indiens fument, tobacco, avec celui de la plante. Cette erreur fut répandue à travers l’Europe puis en Amérique. C’est ainsi que tobacco se substitua aux noms originaux comme saïri (Araucans du Chili et du Pérou), picietl (au Mexique), meno (Tukanos d’Amérique du Sud), ou encore pétun (Tupi-Guaranis du Brésil). ▄ ▄ ▄ L’importation en France. Il est avéré mais peu connu que les Celtes utilisaient une variété du Tabac à des fins rituelles. L’explorateur André Thevet (1502-1590) peut être considéré comme l’introducteur du Tabac en France puisqu’il rapporta d’Amérique du Sud en 1566 des graines d’une plante appelée « pétun ». En semant ses graines dans son jardin d’Angoulême, il obtient les premiers plants de Tabac que la France aurait vu croître. En 1561, Jean Nicot fit venir de Lisbonne des plants qu’il avait cultivés dans son ambassade de France au Portugal, lesquelles graines lui seraient venues d’un marchand hollandais. Il les fit remettre à Catherine de Médicis qui se trouva soulagée de ses migraines. Le Tabac devint vite un luxe de la haute société en même temps qu’on lui prêtait donc des vertus médicinales et le nomma « herbes à la reine » ou « herbe du Grand Prieur » – du titre du cardinal de Lorraine par lequel les graines avaient transité. Nicolò Tornubuoni et le cardinal Propero di Santa Croce font connaître le Tabac en Italie, et Hernandez de Toledo en Espagne. Grâce au commerce, les portugais l’introduisent en 1590 au Japon suivi de près par les hollandais. La Russie le découvre à la fin du XVIème siècle par les marchands anglais. ▄ ▄ ▄ Quelques dates. 1492 – Christophe Colomb « découvre » l’Amérique (y compris le Tabac). 1565 – Walter Raleigh, découvreur de la Virginie, est décapité à Londres pour avoir apporté du Tabac, des pipes et un indien comme instructeur. 1570 – La plante à Tabac est importée en Italie par Nicolò Tornabuoni. 1611 – Durant l’Empire Ottoman les fumeurs étaient traînés à la cangue à travers les rues de la ville. 1628 – En Iran, certains marchands de Tabac se sont fait couper le nez et les oreilles publiquement. 1634 – En Russie, les fumeurs étaient battus à la cravache et condamnés à mort en cas de récidive. 1638 – En Chine, on coupait la tête aux fumeurs. 1642 – Le Pape Urbano VIII excommunie tous les fumeurs. 1660 – L’Angleterre soumet le Tabac à un impôt. 1674 – La France institue le monopole d’État. 1689 – Pierre le Grand, fumeur de pipe, libère l’usage en Russie. XVIIIème siècle – Naissance de la cigarette. 1880 – Le 14 septembre James Bonsak présente le brevet d’une machine qui produit 100.000 cigarettes par jour. C’est une révolution. Le prix du tabac s’effondre. Cela porte à la production et à la consommation du tabac en masse. 1921 – Aux États-Unis, 15 états ont interdit l’usage du tabac. Cette disposition fut retirée en 1927. La grande diffusion du tabac est advenue à cheval entre les deux guerres mondiales. Article rédigé par Hervé Estival. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) avril 4, 2018 Auteur Partager Posté(e) avril 4, 2018 (modifié) Hey petit retour sur les champignons et leurs possibles effets thérapeutique ... Par contre désolé mais c'est dans la langue de Shakespear .... @+ Medicinal Mushrooms & Cancer Medicinal Mushrooms & Cancer Fungi are integral to the planetary web. The lives of plants, animals, and people depend on fungi. They support all forms of life, all stages of the natural life cycle, and play important roles in health and disease. The earth supports more than 1.5 million species of fungi, a family comprising yeasts, molds, and mushrooms. Yeasts are unicellular. Molds and mushrooms are multicellular. They form networks of threadlike membranes called mycelia, which can infest a rooting apple or infiltrate an entire field or forest floor. Mycelia help create soil by secreting enzymes that break down rocks, releasing minerals that help form organic matter. A type of fungi called “white rot” secrets enzymes that turn lignin in wood to carbohydrates. The mold Phanerochaete chrysoporium is capable of digesting oil from spills. Thousands of years ago, humans learned to harness fungi for food and to ferment cheese, beer and wine, and leaven bread. Aspergillus oryzae is necessary to ferment soybeans into soy sauce and miso. Rhizopus oligosporus is part of the process in making tempeh, a high protein food product from soybeans popular in Japan. We cook with wild and cultivated edible mushrooms to enhance flavor and improve nutrition. Mushrooms were included in traditional diets to prevent disease. Mushrooms for Health For their own protection, fungi have developed an arsenal of medicinal compounds with antibacterial and antiviral properties. The first antibiotic, penicillin, was discovered in the Penicillin rubens mold. Ganomycin, a powerful modern antibiotic, comes from Reishi mushrooms. According to Robert Rogers in The Fungal Pharmacy, there are more than 270 species of fungi with known medicinal properties, including antioxidant, blood pressure lowering, cholesterol reducing, liver protection, anti-diabetic, anti-inflammatory, antimicrobial, and immune modulating properties. Mushrooms contain disease-busting polysaccharides, glycoproteins, ergosterols, triterpenoids, and immune-boosting chemicals. Agarikon mushrooms have antiviral properties against H1N1 swine flu and H5N1 bird flu. Trametes versicolor, a type of turkey tail mushroom containing the protein-bound polysaccharide extracts PSK and PSP, can increase natural killer cell activity and increase T helper lymphocytes useful in complementary treatment of cancer. They can also be used to bolster a declining immune system during aging. Let take a closer look at some of the top medicinal mushrooms and learn how they might help you. • Reishi (Ganoderma lucidum) • Mitake (Grifola frondosa) • Agarikon (Laricifomes officinalis) • Coliolus / Turkey tail (Trametes versicolor) • Shitake (Lentinula edodes) The compound common to nearly all medicinal mushrooms is the polysaccharide “beta-D-glucan.” Polysaccharides are long chain carbohydrates with oxygen-carrying molecules. Their function in living organisms is structural and to store energy. Examples of polysaccharides include starches, cellulose, and chitin. Beta-glucans are polysaccharides that contain glucose with oxygen bridges. The most important one for health is Beta-1,3/1,6 glucan. It has anti-infection properties, reduces allergies, fights cancer, beats arthritis, and protects against radiation. Beta-glucan improves gut-associated lymphoid tissue activating immune boosting activity in the body. It also stimulates healthy levels of interferon, interleukins, tumor necrosis factor, and T-lymphocyte cells, and activates natural killer cells. Medicinal mushrooms have been used in traditional Chinese medicine for thousands of years. Ganderma species, called lingzhi in Mandarain and reishi in Japanese, possess anti-cancer and immune boosting activity. They inhibit platelet aggregation and inhibit angiotensin-converting enzyme helpful in lowering blood pressure. They also help lower cholesterol and blood sugar. Grifola mushrooms, known by their Japanese name miatake, are well known for their health benefits. The active portion of the Maitake mushroom is called “Maitake D-fraction.” It has anti-cancer effects and helps lower blood sugar and cholesterol. Researchers found that an extract of Maitake inhibited blood vessel formation in tumors by inhibiting vascular endothelial growth factor (VEGF), a blood test marker for cancer activity. The Agarikon family has strong anti-inflammatory properties with antibacterial and antiviral properties. Researchers tested 11 strains of Agarikon found in North America and discovered strong activity against swine flu (H1N1), bird flu (H5N1), and herpes (HSV1, HSV2) viruses. The ancient Chinese believed that Ganoderma mushrooms promoted longevity, and the Greeks called Agarikon the elixir of long lif Coriolus (Trametes versicolor) is a common mushroom containing powerful medicine. The Asian variety contains a potent polysaccharide, PSK, which has shown benefits as an adjuvant in the treatment of gastric, esophageal, colorectal, breast and lung cancers. Healthy volunteers, as well as breast cancer patients, who used a formula containing Coriolus and the herb salvia, a type of sage, had higher levels of T-helper lymphocytes and B-lymphocytes. TNF-alpha and IL-8 gene expression were significantly higher after taking PSK by healthy volunteers and gastric cancer patients. World famous MD Anderson Cancer Center reported PSK has promise for chemotherapy protection due to the its many effects on the malignant process, limited side effects, and safety when used over time. Shiitake mushrooms are not only tasty, but they also fight disease. Active Hexose Correlated Compound (AHCC) is an alpha-glucan rich compound produced from the mycelia of shiitake. AHCC is used to protect the immune system of cancer patients undergoing chemotherapy and radiation in over 700 clinics and hospitals in Japan. In my practice, I regular use medicinal mushrooms, especially AHCC, for all cancer patients. It’s also a powerful antioxidant, and exhibits antiviral and antibacterial properties. Using Medicinal Mushrooms Traditionally, medicinal mushrooms were carefully collected, dried and preserved. When used as a medicine or as longevity elixirs, they were slowly infused in hot water and drunk in small amounts daily. They are held to such a high degree of respect as to border on the sacred. Modern labs are learning how to release mushroom magic by extracting and concentrating the active components. These product are taken as concentrated liquids, powders, or capsules. It’s not clear that taking medicinal mushrooms as part of a daily supplement program for general health provides preventive benefits against disease. However, because of the positive effects on gut immunity—a critical aspect of general health and infection prevention—it’s possible that low doses of a medicinal mushroom combination might be beneficial. Why not add a teaspoon of medicinal mushroom powder to your daily healthy smoothie? Adding mushrooms to your diet may be wise. Traditional Chinese and Japanese diets commonly include many types of edible fungi especially shiitakes. They are lightly cooked to release aroma, flavor, and free up active ingredients bound in structural cells. For those with diabetes and metabolic syndrome, as an adjunct to cancer therapy, for the management of radiation exposure, and the treatment and management of chronic bacteria and viral infections, medical mushrooms are invaluable. They are safe and without side effects, so may be taken daily over long periods of time even by frail and older people. FacebookTwitterLinkedinRedditTumblrGoogle+PinterestVkEmail Related Posts Modifié avril 4, 2018 par UFCM-I Care Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ex-UFCM-I Care 9 202 Posté(e) mai 9, 2018 Auteur Partager Posté(e) mai 9, 2018 Hey Dans la serie des "pas interdites" et parce que j'ai vu dans "jardinage" qu'un forumeur en parle je me suis dit : "Comment j'ai pu l'oublier celle la ...." depuis quelques jours, il suffit de mettre mighty sur sa serviette de bain au soleil et il est pret pour utilisation .... mais attention ne pas lui mettre d'huile (solaire) .... ok @+ Eucalyptus Indications Posologie Historique Recherches Précautions Interactions Références Noms communs : Gommier, gommier bleu, arbre au koala, arbre à la fièvre, huile de respiration.Nom botanique : Eucalyptus globulus et plusieurs autres espèces du genre botanique Eucalyptus (E. citriodora, E. dives, E. radiata, E. polybractea CT cryptone), famille des myrtacées.Noms anglais : Eucalyptus,australian fevertree ,gum tree, oil of respiration. Parties utilisées : Les feuilles, dont on extrait l'huile essentielle.Habitat et origine : Originaire d'Australie, le genre Eucalyptus a donné plus de 600 espèces allant du simple arbuste à de très grands arbres. Plusieurs espèces arborescentes sont depuis longtemps cultivées dans le bassin méditerranéen et dans toutes les régions subtropicales, tant en Orient qu'en Occident. Indications Traiter la bronchite chronique. Traiter l'asthme en complément de stéroïdes. Traiter les inflammations des voies respiratoires, soulager les douleurs rhumatismales et contribuer au maintien d'une bonne hygiène buccale. Traiter les maux de gorge, les maux de tête, les douleurs névralgiques, l'otite, la sinusite, l'asthme, la bronchite, les infections cutanées, les infections des voies urinaires; éloigner les insectes piqueurs. Posologie de l'eucalyptus Avertissement. Pour plusieurs usages, l'huile essentielle d'eucalyptus n'est pas recommandée pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. Voir la section Précautions. Par voie interne Inflammation et infection des voies respiratoires (bronchite, sinusite, rhume, etc.). Infusion. Infuser de 2 g à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 minutes. Boire deux tasses par jour. Teinture (1:5). Prendre de 10 ml à 15 ml, deux fois par jour. Extrait fluide (1:1). Prendre de 2 ml à 3 ml, deux fois par jour. Huile essentielle. Prendre de 0,3 ml à 0,6 ml par jour (de 2 à 6 gouttes). Consulter un aromathérapeute qualifié avant de prendre de l'huile essentielle d'eucalyptus par voie interne. Ne pas administrer aux jeunes enfants ni aux femmes enceintes. Inhalation. Se servir d'un diffuseur, ou verser de 4 à 6 gouttes d'huile essentielle dans 150 ml d'eau bouillante. Se couvrir la tête d'une serviette et inhaler les vapeurs de la préparation. Répéter jusqu'à trois fois par jour. Par voie externe Inflammation et infection des voies respiratoires Friction. Verser de 15 à 20 gouttes d'huile essentielle dans 25 ml d'huile végétale et frictionner la poitrine avec ce liniment, trois fois par jour. Mal de gorge Gargarisme. Infuser durant 10 minutes de 2 g à 3 g de feuilles séchées dans 100 ml d'eau bouillante. Se rincer la bouche ou se gargariser avec la préparation filtrée et refroidie, de deux à trois fois par jour. On peut également préparer un gargarisme en diluant de 2 à 3 gouttes d'huile essentielle dans 5 ml d'alcool, préparation à laquelle on ajoutera 50 ml d'eau. Hygiène buccale Rince-bouche. Diluer de 2 à 3 gouttes d'huile essentielle d’eucalyptus dans 5 ml d'alcool et ajouter 50 ml d'eau. Faire un bain de bouche deux à trois fois par jour. Douleurs rhumatismales Friction. Verser de 15 à 20 gouttes d'huile essentielle dans 25 ml d'huile végétale et frictionner les articulations douloureuses, trois fois par jour. Mal de tête Friction. Verser de 1 à 2 gouttes d'huile essentielle dans quelques gouttes d'huile végétale; frictionner les tempes et le front. Ne pas appliquer trop près des yeux. L’aromathérapie européenne utilise principalement l’huile essentielle de quatre espèces d’eucalyptus. Eucalyptus citronné (E. citriodora). Préféré pour les applications topiques (arthrite, tendinite, démangeaisons, antimoustiques, etc.). Eucalyptus mentholé (E. dives). Préféré pour les affections des voies respiratoires, mais l’emploi de son huile essentielle est déconseillé chez les enfants de moins de 6 ans et chez la femme enceinte ou qui allaite. Eucalyptus radié (E. radiata). Mieux toléré par les muqueuses et la peau; convient bien aux enfants. Déconseillé durant les trois premiers mois de la grossesse. Eucalyptus à bractées multiples (E. polybractea CT cryptone). Préféré pour les affections parasitaires (maladies tropicales, notamment) et pour les infections gynécologiques ou urinaires d’origine virale. L’huile essentielle est déconseillée chez les enfants de moins de 6 ans et chez la femme enceinte ou qui allaite. Historique de l'eucalyptus Originaire d'Australie, notamment de la province de Tasmanie, l'eucalyptus fut rapidement planté dans les régions subtropicales de l'Asie et du bassin méditerranéen. De nombreux pays ont rapidement intégré les usages médicinaux des feuilles d'eucalyptus dans leur pharmacopée : Chine, Inde, Sri Lanka, Afrique du Sud, Île de la Réunion, Europe, etc. Possédant une exceptionnelle capacité d'absorber l'eau du sol sur lequel il croît, l'eucalyptus assèche rapidement les marais qu'il colonise. Il élimine ainsi les milieux de reproduction des insectes qui transmettent la malaria, d'où le nom d'« arbre à la fièvre » ou Australian fevertree. Les aborigènes plaçaient une des extrémités d'une racine d'eucalyptus dans une mare d'eau et l'autre dans un récipient afin de remplir celui-ci grâce à l'action de pompe qu'elle exerce. Ils utilisaient également les feuilles pour traiter la fièvre et divers autres maux. La production commerciale d'huile essentielle d'eucalyptus a débuté en 1860, dans la région de Victoria en Australie. Actuellement, l'Australie, le Maroc, l'Espagne et certains pays de l'ex-URSS sont parmi les principaux producteurs. Au XIXe siècle, on utilisait l'huile essentielle pour aseptiser les cathéters urinaux dans les hôpitaux anglais. De nos jours, elle entre dans la fabrication de rince-bouche (Listerine®, par exemple) et de dentifrices, de nombreuses préparations pharmaceutiques destinées aux diverses affections des voies respiratoires (Vicks Vaporub®, par exemple) et de solvants endodontiques utilisés en dentisterie. On s'en sert aussi comme dégraissant industriel. Recherches sur l'eucalyptus Les chercheurs croient que les propriétés médicinales de l'eucalyptus sont surtout attribuables à l'eucalyptol (aussi appelé 1,8-cinéole) que renferment ses feuilles. C'est pourquoi on s'entend généralement pour dire que, pour être efficace, l'huile essentielle doit renfermer de 70 % à 85 % de cette substance. Plusieurs études cliniques menées avec le myrtol, un composé isolé du myrte (Myrtus communis L.)(Myrtus communis) et riche en 1,8-cinéole, ont aussi donné de bons résultats pour le traitement des infections des voies respiratoires4-8 et de la sinusite8,9. Bien qu'on ne puisse extrapoler directement ces résultats à l'huile essentielle d'eucalyptus, des études in vitro ou menées sur des animaux indiquent que celle-ci a des propriétés bactéricides, fongicides, antivirales et antimicrobiennes10-14. Le myrte est une plante aromatique méditerranéenne de la même famille que l’eucalyptus. Bronchite chronique. Un essai clinique mené auprès de 242 sujets atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) a démontré que la prise de cinéole (200 mg, 3 fois par jour) durant 6 mois a réduit la fréquence et la durée des exacerbations plus efficacement qu’un placebo31. Tous les sujets recevaient en parallèle leur traitement médical standard. En outre, 2 études cliniques menées avec le myrtol, un composé isolé du myrte (Myrtus communis) et riche en cinéole, ont donné de bons résultats pour le soulagement de la toux et la réduction de la fréquence des exacerbations chez des gens atteints de bronchite chronique5,7. Asthme. Au cours de trois essais cliniques, le 1,8-cinéole que contient l’eucalyptus s’est révélé efficace pour réduire la dose de corticostéroïdes utilisée par des sujets souffrant d’asthme1 et pour combattre le rhume2,3. Dans l’étude publié par Juergens et coll., il est suggéré que l’eucalyptol, un des ingrédients de l’huile d’eucalyptus, possède des propriétés mucolytiques permettant de fluidifier le mucus des voies respiratoires, et pourrait ainsi être utilisé en complément de stéroïdes dans le traitement de l’asthme d’intensité sévère32. Des études réalisés chez l’animal indiquent que ses effets bénéfiques contre l’asthme s’expliqueraient par ses propriétés anti-inflammatoires, en particulier sa capacité de diminuer la production des molécules responsables de l’inflammation et appelée cytokines33, 34. La Commission E a approuvé l'usage des feuilles (voie interne) et de l'huile essentielle (voie interne et externe) d’Eucalyptus globulus, pour traiter l’inflammation des voies respiratoires, de même que les applications externes de l'huile essentielle d’eucalyptus pour soulager les douleurs rhumatismales. L'ESCOP a également reconnu les mêmes usages pour l'huile essentielle d’eucalyptus. L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît l’usage traditionnel des feuilles d’eucalyptus (E. globulus) pour soulager la fièvre et les symptômes de l’asthme, de l’inflammation des voies respiratoires, des bronches ou de la gorge. Elle reconnaît l’emploi de l’huile essentielle pour traiter l’inflammation des voies respiratoires, de la gorge ou des muqueuses de la bouche (voie interne) ainsi que pour soulager les douleurs rhumatismales (voie externe). Plusieurs préparations pharmaceutiques offertes en vente libre renferment de l'huile essentielle d'eucalyptus : pommades, sirops, pastilles, comprimés et vaporisateurs pour combattre les infections des voies respiratoires; rince-bouche ou dentifrices pour prévenir l’inflammation de la bouche; liniments pour soulager les douleurs rhumatismales, etc. Infections et inflammations des voies respiratoires. Au cours de trois essais cliniques, le 1,8-cinéole que contient l’eucalyptus s’est révélé efficace pour réduire la dose de corticostéroides utilisée par des sujets souffrant d’asthme1 et pour combattre le rhume2,3. Action analgésique. Les études sur les humains manquent pour confirmer l'efficacité de l'eucalyptus pour combattre l'inflammation et la douleur qui en découle. Des essais sur des souris ont cependant permis d'observer que l'eucalyptus exerce une activité antidouleur15,16. On pense généralement que cette activité serait attribuable aux propriétés antioxydantes de la plante17. De plus, une étude préliminaire suggère qu’une combinaison d’huiles incluant de l’huile de l’eucalyptus pourrait abaisser la douleur et les symptômes dépressifs chez des patients souffrant d’arthrite35. Hygiène buccale. Des données préliminaires ont établi que l'eucalyptus peut combattre la plaque dentaire18 et les bactéries qui la causent19. Des dentifrices et des rince-bouche renfermant de l’huile essentielle d’eucalyptus ont donné des résultats bénéfiques au cours d’essais cliniques portant sur l’hygiène buccale (plaque dentaire, gingivite)20-23. Ces produits (Listerine® et génériques) contiennent généralement aussi du thymol et du menthol. Au cours d’un essai publié en 2008, 97 sujets souffrant de gingivite modérée ont consommé de la gomme à mâcher contenant un extrait d’eucalyptus (Eucalyptus globulus à 0,4 % ou 0,6 % de concentration) ou un placebo, cinq fois par jour, durant 12 semaines : la gomme à mâcher à l’extrait d’eucalyptus, quelle que soit sa concentration, a été plus efficace que celle renfermant un placebo pour améliorer la santé des gencives des participants. Insectifuge. L’huile essentielle d’eucalyptus citronné (E. citriodora) est un remède traditionnel pour éloigner les insectes piqueurs25. Au cours d’une étude croisée menée en Suède, un insectifuge à base d’eucalyptus citronné (Citriodiol®) a réduit de moitié les morsures de tiques (Ixodes ricinus) subies par 111 participants à des activités de plein air26. Au cours d’un essai effectué en Malaisie, un produit à base d’eucalyptus citronné a été très efficace pour prévenir les morsures de sangsues (Haemadipsa sylvestris)27. Précautions Attention On recommande généralement de ne pas appliquer d'huile essentielle d'eucalyptus sur le visage, surtout près des narines des enfants de moins de 6 ans, car elle peut déclencher un bronchospasme. Les personnes souffrant d’asthme doivent utiliser l’huile essentielle d’eucalyptus avec prudence en cas d’application sur le corps, surtout près des voies respiratoires. Plusieurs sources déconseillent également l'usage interne chez les enfants. De nombreux cas de suffocation chez les jeunes enfants ont été attribués à l'huile essentielle d'eucalyptus. Une étude au cours de laquelle on a analysé 109 de ces incidents28 révèle que, dans 74 % des cas, il s'agissait d'enfants de moins de 2 ans qui se sont servis à même la réserve d'huile essentielle d'un vaporisateur ou d'un diffuseur qui était à leur portée. Ne pas excéder les dosages indiqués et interrompre le traitement dès l'apparition de spasmes bronchiques, convulsions, étourdissements ou perte de conscience. Des essais sur des souris n'ont démontré aucune toxicité sur l'embryon ou le foetus. Aucun cas d'avortement, d'accouchement prématuré ou de malformation à la naissance n'a été signalé chez les humains. Cependant, certaines sources préfèrent recommander aux femmes enceintes ou qui allaitent d'éviter l'eucalyptus en l'absence de données toxicologiques complètes. La prudence est particulièrement de mise pour l’eucalyptus mentholé (E. dives) et l’eucalyptus à bractées multiples (E. polybractea). Utiliser avec prudence chez les diabétiques sous médication puisque, au cours d'essais sur des animaux, on a noté que l'eucalyptus pouvait avoir des effets hypoglycémiants29. Contre-indications Inflammation gastro-intestinale Inflammation des voies biliaires Troubles hépatiques graves Inflammation des reins Effets indésirables Rarement : nausée, vomissement, diarrhée. En usage externe, l'huile essentielle d'eucalyptus peut provoquer une irritation cutanée. Prises oralement, les feuilles d’eucalyptus en infusion peuvent théoriquement provoquer des troubles gastro-intestinaux (nausée, vomissement, diarrhée). Une consommation de 3,5 ml d’huile d’eucalyptus peut être mortelle chez l’adulte36-38. Interactions Avec des plantes ou des suppléments Le thé à la menthe poivrée semble inhiber l’absorption de fer, selon une étude réalisée chez l’homme39. Avec des médicaments Des données in vitro indiquent que l’eucalyptus (Eucalyptus globulus) participe à l'activité enzymatique du cytochrome P45030. Il pourrait donc, théoriquement, accélérer l'élimination des médicaments métabolisés par cet enzyme, diminuant d'autant leur efficacité. Aucun cas n’a cependant été rapporté. Réviseur : Stéphane Bastianetto Ph.D (mai 2015), fondateur de Neuromedia. Recherche et rédaction : PasseportSanté.net. Mise à jour : mai 2015 Références Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée. Bibliographie Baudoux Dominique. L'aromathérapie - Se soigner par les huiles essentielles, Atlantica, 2001. Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000. European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed). Eucalypti aetheroleum - Eucalyptus oil, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs, Centre for Complementary Health Studies, Université d'Exeter, Grande-Bretagne, 1999. National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 7 mai 2009]. www.ncbi.nlm.nih.gov Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Eucalyptus oil, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 1er mai 2009]. www.naturalstandard.com The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Eucalyptus, ConsumerLab.com. [Consulté le 1er mai 2009]. www.consumerlab.com Therapeutic Research Faculty (Ed). Eucalyptus leaves & oil, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 1er mai 2009]. www.naturaldatabase.com Notes 1. Juergens UR, Dethlefsen U, et al. Anti-inflammatory activity of a 1.8-cineol (eucalyptol) in bronchial asthma: a double-blind placebo-controlled trial. Respir Med. 2003;97:250,256. 2. Tesche S, Metternich F, et al. The value of herbal medicines in the treatment of acute non-purulent rhinosinusitis. Results of a double-blind, randomised, controlled trial. Eur Arch Otorhinolaryngol. 2008 Nov;265(11):1355-9. 3. Kehrl W, Sonnemann U & al. Therapy for acute nonpurulent rhinosinusitis with cineole: results of a double-blind, randomized, placebo-controlled trial. Laryngoscope. 2004 Apr;114(4):738-42. 4. Sengespeik HC, Zimmermann T, et al. [Myrtol standardized in the treatment of acute and chronic respiratory infections in children. A multicenter post-marketing surveillance study]. [Article en allemand, résumé en anglais]. Arzneimittelforschung 1998 Oct;48(10):990-4. 5. Ulmer WT, Schott D. [Chronic obstructive bronchitis. Effect of Gelomyrtol forte in a placebo-controlled double-blind study]. [Article en allemand, résumé en anglais]. Fortschr Med 1991 Sep 20;109(27):547-50. 6. Matthys H, de Mey C, et al. Efficacy and tolerability of myrtol standardized in acute bronchitis. A multi-centre, randomised, double-blind, placebo-controlled parallel group clinical trial vs. cefuroxime and ambroxol.Arzneimittelforschung 2000 Aug;50(8):700-11. 7. Meister R, Wittig T, et al. Efficacy and tolerability of myrtol standardized in long-term treatment of chronic bronchitis. A double-blind, placebo-controlled study. Study Group Investigators.Arzneimittelforschung 1999 Apr;49(4):351-8. 8. Behrbohm H, Kaschke O & al. [Effect of the phytogenic secretolytic drug Gelomyrtol forte on mucociliary clearance of the maxillary sinus]. [Article en allemand, résumé en anglais]. Laryngorhinootologie 1995 Dec;74(12):733-7. 9. Federspil P, Wulkow R, Zimmermann T. [Effects of standardized Myrtol in therapy of acute sinusitis--results of a double-blind, randomized multicenter study compared with placebo]. [Article en allemand, résumé en anglais]. Laryngorhinootologie 1997 Jan;76(1):23-7. 10. Juergens UR, Stober M, & al. Inhibition of cytokine production and arachidonic acid metabolism by eucalyptol (1.8-cineole) in human blood monocytes in vitro.Eur J Med Res 1998 Nov 17;3(11):508-10. 11. Ahmad I, Beg AZ. Antimicrobial and phytochemical studies on 45 Indian medicinal plants against multi-drug resistant human pathogens. J Ethnopharmacol. 2001 Feb;74(2):113-23. 12. Schelz Z, Molnar J & al. Antimicrobial and antiplasmid activities of essential oils. Fitoterapia. 2006 Jun;77(4):279-85. 13. Schnitzler P, Schon K & al. Antiviral activity of Australian tea tree oil and eucalyptus oil against herpes simplex virus in cell culture.Pharmazie 2001 Apr;56(4):343-7. 14. Osawa K, Yasuda H, et al. Macrocarpals H, I, and J from the Leaves of Eucalyptus globulus.J Nat Prod 1996 Sep;59(9):823-7. 15. Atta AH, Alkofahi A. 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manuel valls 5 288 Posté(e) juin 18, 2018 Partager Posté(e) juin 18, 2018 Plops ! ptite vidéo sur l'iboga et ces effet thérapeutiques pour les toxicomanes / Viva Dame Nature ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
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