mrpolo 7 743 Posté(e) janvier 9, 2018 Partager Posté(e) janvier 9, 2018 Dan Sutton a toujours pris pour acquis que le cannabis se cultivait à l'intérieur. L'ancien professionnel en technologie était un néophyte en 2012 lorsqu'il a fondé Tantalus Labs. Il avait en tête l'image stéréotypée d'un grand entrepôt, avec des plants alimentés par les lumières vives et les ventilateurs. Spoiler Dan Sutton est le fondateur et le directeur général de Tantalus Labs, un producteur-producteur licencié en Colombie-Britannique et fondateur de la première serre fabriquée spécialement pour le cannabis en Amérique du Nord. Né et élevé à Vancouver, en Colombie-Britannique, Dan a travaillé dans des équipes développant des technologies innovantes pour une gamme variée de secteurs, du magnétisme à haute intensité au combustible nucléaire. Dan respire l'enthousiasme autour de la durabilité, de la technologie et du mouvement du cannabis #Sungrown. Il a été nommé dans le Top 40 des 40 étoiles montantes du cannabis par le magazine Marijuana Venture en 2016. Alors que le Canada s'approche de la légalisation du cannabis, des experts font remarquer que cette politique pourrait avoir des effets néfastes sur l'environnement. photo IVANOH DEMERS, archives LA PRESSE Mais lorsque M. Sutton a interrogé des universitaires, des horticulteurs et des ingénieurs, ils lui ont tous dit qu'aucune culture à des fins commerciales n'était effectuée à l'intérieur. Il serait plutôt insensé de remplacer l'énergie du soleil, qui est abondante et bénéfique pour les plantes, par des moyens artificiels, a-t-il souligné. M. Sutton avait donc à coeur la santé des plantes, et pas nécessairement le développement durable, lorsqu'il a décidé de construire SunLab, une serre de près de 11 150 mètres carrés à Maple Ridge, en Colombie-Britannique. C'est seulement lorsqu'il a fait ses calculs qu'il a compris que celle-ci utiliserait 90 pour cent moins d'électricité qu'une installation intérieure traditionnelle. Alors que le Canada s'approche de la légalisation du cannabis, des experts font remarquer que cette politique pourrait avoir des effets néfastes sur l'environnement. La culture du cannabis à l'intérieur gobe de l'électricité en raison des lampes à haute intensité, de l'air conditionné et des déshumidificateurs qu'elle nécessite. Même à l'extérieur, l'irrigation utilisée pour arroser les plants a eu pour effet d'assécher des secteurs en Californie. M. Sutton souligne que le cannabis est si lucratif que les entreprises n'ont pas à contrôler leurs dépenses; elles ne surveillent donc que très peu les coûts en électricité, par exemple. Selon lui, les autorités devraient aider les nouveaux venus sur le marché à prioriser le développement durable, mais il n'y a eu que peu de discussions sur le sujet au Canada, déplore-t-il. «Nous nous laissons entraîner dans une situation où le cannabis est si profitable que les gens ne considèrent même plus l'avenir de notre planète», a-t-il constaté. Une industrie énergivore Selon une étude publiée en 2012, un pour cent de la consommation d'électricité aux États-Unis provenait de la culture intérieure du cannabis. En Californie, le plus grand producteur du pays, la culture intérieure de cannabis représente environ trois pour cent de la consommation d'électricité, ce qui est l'équivalent de ce qui est consommé dans un million de maisons, a écrit Evan Mills, un scientifique spécialisé en technologie de l'énergie au Laboratoire national Lawrence Bergeley. Plusieurs entreprises canadiennes cultivent leur cannabis dans des serres. Canopy Growth construit une serre de plus de 120 770 mètres carrés en Colombie-Britannique, alors qu'Aurora Cannabis a acheté une firme de conception de serres pour superviser la construction d'une installation de plus de 74 300 mètres carrés près de l'aéroport d'Edmonton. Évidemment, les producteurs illicites de cannabis ont traditionnellement gardé leurs plants à l'intérieur pour les cacher de la police. S'ils se joignent à l'industrie légale, il est possible que certains optent pour la culture extérieure, a avancé Jonathan Page, un professeur de botanique à l'Université de la Colombie-Britannique. M. Page a écrit au comité parlementaire responsable de la légalisation du cannabis en août pour inclure la culture extérieure de cannabis dans le régime canadien de production. En novembre, Santé Canada a proposé des règlements qui incluent les producteurs intérieurs et extérieurs. Des cours d'eau asséchés Bien que la culture extérieure nécessite moins d'énergie, elle requiert plus d'eau. À l'intérieur, il est important de contrôler l'utilisation de l'eau pour garder l'humidité basse et prévenir la moisissure, a expliqué Emily Backus, présidente d'un groupe de travail sur la durabilité du cannabis mis sur pied par la ville de Denver, dans l'État du Colorado. Une étude publiée par le département des Pêches et de la Faune en Californie a étudié la culture extérieure du cannabis et a découvert que l'industrie utilisait beaucoup d'eau de rivières où les populations de saumon sont menacées. L'auteur principal, Scott Bauer, a indiqué que les chercheurs avaient travaillé à partir d'une estimation de l'industrie, selon laquelle un plant de cannabis aurait besoin d'environ 22 litres d'eau par jour. En comparaison, un plant de raisin utilisé pour le vin consomme environ 12 litres d'eau. Plusieurs serres en Californie utilisent aussi des lampes, ce qui suscite des inquiétudes sur leur consommation d'énergie et la pollution lumineuse qu'elles projettent à l'extérieur, a-t-il soutenu. Pas d'encadrement spécifique La réglementation de Santé Canada n'encadre pas la consommation d'énergie ou d'eau. Les producteurs devront respecter certains critères - cultiver leurs plants dans des environnements sanitaires et leurs installations devront être inspectées pour détecter des contaminants ou des pesticides non autorisés. Dans un communiqué, Santé Canada a dit que les installations de cannabis, comme celles de toute autre industrie, seront soumises aux réglementations du ministère de l'Environnement et du Changement climatique sur les polluants et le prix sur le carbone. «À ce moment-ci, toutefois, Environnement et Changement climatique Canada ne prévoit aucune réglementation spécifique dans ce secteur», a ajouté le ministère. Santé Canada attend l'avis des gens sur les règlements proposés d'ici le 20 janvier. Le ministère évalue également les impacts environnementaux de la production de cannabis, entre autres, et publiera ses résultats en même temps que les règlements finaux. Le comté de Boulder, au Colorado, oblige les producteurs à diminuer leur consommation d'électricité en utilisant des énergies renouvelables, sans quoi ils paient un supplément. Ces sommes sont ensuite réinvesties dans un fonds spécial utilisé pour éduquer les producteurs afin qu'ils adoptent les meilleures pratiques. Alors que l'industrie est de plus en plus imposante, les entreprises ont commencé à surveiller leurs coûts pour demeurer plus compétitives, selon Ron Flax, responsable du bâtiment dans ce comté. «Il y a en fait un niveau incroyable d'innovation qui a eu lieu dans les dernières années en matière d'économie d'énergie», a-t-il déclaré. Source: lapresse.ca 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 15, 2018 Partager Posté(e) janvier 15, 2018 Plops . Gros problème effectivement que l'énergie consommée " Évidemment, les producteurs illicites de cannabis ont traditionnellement gardé leurs plants à l'intérieur pour les cacher de la police. S'ils se joignent à l'industrie légale, il est possible que certains optent pour la culture extérieure, " Perso si j'avais le droit de faire pousser , je ferais surement 90% de outdoor ( le reste c'est le PM ) après , pourquoi pas investir dans des énergie renouvelable . ou prendre un abonnement énergie qui le fait pour les grower français. SeeYou ! 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) janvier 16, 2018 Partager Posté(e) janvier 16, 2018 Salut Ouais c'est bien l'outdoor ,le soleil c'est autres chose que nos petites lampes. C'est pas seulement pour se cacher de la police qu'on cultive en indoor mais aussi des envieux . Je me demande si le risque n'est pas plus grand de se faire voler .C'est quasiment self service . A mon avis la légalisation n'arrangera rien a l'histoire a moins que les prix chutent d'un coup. Le problème c'est le cash que ca peut générer au marché noir. On entend moins souvent parler d'histoire de vole de carotte ou de tomates ?Forcement le prix au kilo n'est pas le même. Et je doute que même si on a le droit de cultiver , que les flics courent après des voleurs de plant de cannabis après que tu es porté plainte contre X. A++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lejardinier de la foret 17 Posté(e) janvier 16, 2018 Partager Posté(e) janvier 16, 2018 (modifié) salut, pourquoi ne pas utilisé des panneaux solaire qui redistribue le nécessaire au lampe est au reste des installations ? ++ Modifié janvier 16, 2018 par lejardinier de la foret Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 16, 2018 Partager Posté(e) janvier 16, 2018 Re ! Yes @Demourok , clair que les fdp de voleurs, c'est un risque majeur. Et y'a beaucoup de faux copains dans le lot , qui parlent trop , volontairement, ou non. et dis toi que même si on les tomates on se les fait voler dans mon jardin, ( ils ont même volé mon stock d'orties hivernale pour te dire ....) . Y'a pas à dire un pourcentage de notre espèce est pourrie jusqu’à la moelle , et partout dans le monde il faut composer avec. Et comme le canna est la plante à plus haute valeur ajouté du monde , forcement , même un smicard qui à un placo de 600w peu se retrouver avec 4000 ou 5000 Euro de marchandise... ça va vite à 8 ou 10 balles le g dans la rue, La légalisation risque de diminuer un peu les convoitises, mais ça ne les annulera pas, et comme des neuneus sont aujourd'hui capables de faire des braquage dans un lidl , le faire dans un coffee sera une " suite logique " pour eux. De toutes façon , que ce soit de la weed ou pas, dès que tu produits des richesses, tu dois augmenter la sécurité/discrétion . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lejardinier de la foret 17 Posté(e) janvier 17, 2018 Partager Posté(e) janvier 17, 2018 hello " ils ont même volé mon stock d'orties hivernale pour te dire " sérieux ? , ils ont cru que c’était de la weed ou quoi ? quelle bandes de rat ! "De toutes façon , que ce soit de la weed ou pas, dès que tu produits des richesses, tu dois augmenter la sécurité/discrétion ." Ca c'est bien vrais, je le sais depuis que je regarde the walking dead ++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
PierreRichard 4 139 Posté(e) janvier 17, 2018 Partager Posté(e) janvier 17, 2018 Yop à tous, Il n'y a que moi que ça interpelle cette déclaration: " L'auteur principal, Scott Bauer, a indiqué que les chercheurs avaient travaillé à partir d'une estimation de l'industrie, selon laquelle un plant de cannabis aurait besoin d'environ 22 litres d'eau par jour." Ça me semble tellement énorme, on parle d'une plante de plus de 2m de haut et de large à ce rythme la ? Donc au final, il vaut mieux cultiver en indoor avec des LEDs connectée à des panneaux solaires et avec des plantes qui ne boivent "que" 10L par semaine ? Peace 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 17, 2018 Partager Posté(e) janvier 17, 2018 YO Bah oué Pierre , c'est vrai que 22 litres , c'est pas rien .... même si il fait chaud et qu'il y'a du vent sec , tout les jours , avec 10 plants selon eux , tu consommes plus d' 1,5 M² / semaines .... Peut être qu'ils se basent sur la quantité d'eau transpirée par la plante , plus que celle qui est ajouter en irrigation. Donc oué, avec une énergie renouvelable ,une culture indoor peut être plus résiliente que du outdoor. Après faut pas oublier que l'impact des industriels et des producteurs , n'est qu'une partie du bilan CO² total . Un exemple frappant , c'est le café , qui peut avoir jusque 1/3 de ce bilan imputable au consommateur. Ça commence , en allant faire ces course en voiture , en effet transporter 500g de café en voiture pollue beaucoup plus que 30 tonnes dans un camion. Ensuite le pire, c'est la cafetière qui reste allumée, pour maintenir le café au chaud, là le bilan monte encore les énergies grises , nous échappent , mais elle restent importante. Le top , c'est du outdoor , avec récupérateurs d'eau de pluie, du paillage , pour limiter l'évaporation du sol , cultiver des plantes adaptée au climat , et pas celles à la dernière mode, utiliser des Oyas , ou autre techniques pour optimiser l'irrigation , avec les méthodes de la permaculture , il est possible de réduire drastiquement les quantité d'eau nécessaires. ++ ! 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) janvier 17, 2018 Partager Posté(e) janvier 17, 2018 (modifié) Salut C'est sur qu'il y a des techniques de culture responsable , y'a meme des topics sur Cannaweed a ce propos. La vraie question c'est , est ce que c'est compétitif par rapport a la technique mosanto en terme de productivité ...parce que si ca gagne moins pognon en faisant attention les mecs vont détruire la planète une fois de plus .Y'a qu'a voir la catastrophe écologique du lait en nouvelle Zélande....les mecs endetté jusqu'au cou en plus. On parle d'industriels la , de business pour qui le pognon passe avant tout . Le problème c'est pas de trouver des solutions , c'est de faire en sorte de les contraindre a les respecter .Avec la corruption c'est quasiment impossible. Je vois pas pourquoi on s'inquiete comme cela pour le cannabis alors qu'on est déjà encore plus délirant dans la quasi totalité de l'agriculture . A++ Modifié janvier 17, 2018 par Demourok 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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