mrpolo 7 743 Posté(e) janvier 3, 2018 Partager Posté(e) janvier 3, 2018 Alors que l’on ne sait toujours pas si la CNS, Caisse nationale de santé, l'assureur légal en matière de santé au Luxembourg, prendra en charge le remboursement du cannabis médical, les caisses de maladie allemandes, elles, ont remboursé près de deux tiers des factures de ce cannabis en 2017. La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, avait évoqué que le cannabis médical pourrait être délivré, entre autres, sous la forme de fleurs de marijuana à fumer, à inhaler donc. (illustration AFP) Sur près de 10 000 demandes de traitement via le cannabis qui ont été introduites auprès des deux plus grandes caisses de maladie allemandes, AOK (Allgemeine Ortskrankenkasse) et Barmer, près de deux tiers d’entre elles ont été approuvées en 2017. En revanche, les demandes n’ont pas été considérées comme recevables lorsqu’elles n’ont pas fait l’objet d’une justification médicale adéquate. Le constat émane du grand hebdomadaire allemand Die Zeit. Ainsi, les patients allemands peuvent recevoir du cannabis sur ordonnance depuis le mois de mars. Les caisses d’assurance maladie ont depuis reçu plusieurs milliers de demandes, dont près de deux tiers ont été approuvées. Il s’agit là des chiffres avancés par AOK et Barmer, spécifie l’hebdomadaire de Hambourg. De son côté, l’AOK avait reçu 6 600 demandes de remboursement de cannabis médical au début du mois de novembre, dont 65% ont été approuvées par ladite caisse de maladie. Néanmoins, toutes les autres demandes n’ont pas été rejetées, car beaucoup d’entre elles étaient formellement incomplètes, que ce soit au niveau de la justification médicale à spécifier ou au niveau des déclarations complètes à faire sur les thérapies précédentes, a déclaré le porte-parole de l’AOK à Die Zeit. Pas pour les cas d’hernies discales En parallèle, la caisse de maladie AOK reçoit très régulièrement des demandes de patients qui ne souffrent pas de maladies définies par la loi comme pouvant donner lieu à un traitement à base de cannabis médical. Et quand ce ne sont pas les critères pour pouvoir prétendre se soigner avec ce produit qui ne sont pas remplis, la caisse de maladie évoque les situations dans lesquelles les patients demandeurs n’avaient pas épuisé les thérapies dites «standard». À l’image, par exemple, de patients atteints d’hernies discales qui, auparavant, étaient uniquement traités par le biais de la thermothérapie. Et l’AOK souligne encore que ce genre de cas individuels est très commun. La deuxième plus grande caisse de maladie allemande, Barmer, a pour sa part également approuvé la plupart des demandes de patients amenés à suivre ce type de thérapie. Ainsi, près de 2 900 demandes de remboursement ont été reçues par Barmer depuis mars, comme l’a rapporté le Berliner Zeitung, citant des chiffres de Barmer. Parmi celles-ci, environ 1 700 demandes ont été approuvées, soit environ les deux tiers. Les autres demandes introduites ont, par contre, été rejetées. Le manque de preuves de l’échec de traitements alternatifs ou même l’absence totale de traitements alternatifs antérieurs, sont l’une des principales raisons menant au rejet de ces demandes. «Le cannabis médical représente aujourd’hui une partie indispensable des soins aux personnes gravement malades, mais ce n’est pas la panacée», a déclaré le numéro un de Barmer, Christoph Straub, à Die Zeit. Des paroles qui rappellent inévitablement les propos de la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, qui a toujours évoqué que le cannabis médical, au Luxembourg, sera strictement encadré. Claude Damiani Source: lequotidien.lu 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 3, 2018 Partager Posté(e) janvier 3, 2018 Ola voilà qui est la meilleure approche avec les médicaments , aider les malades à y accéder, chez nous faudrait déjà qu'il autorisent avant d'aider .....même si on fait le chemin inverse , l'évidence est de plus en plus tangible et exposée aux yeux de tous , et la prohibition vie ses derniers jours .... hope ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) janvier 3, 2018 Partager Posté(e) janvier 3, 2018 Salut Ben on commence a être sacrément cerné maintenant entre les pays qui dépénalise ou légalise l'usage médical. Royaume uni , Espagne , Belgique , Allemagne , Pologne , Portugal , Suisse , Luxembourg , Pays bas . Alors notre cher Macron qui veut faire une Europe soudée et unie , faudrait ptet qu'il voit a se mettre au pas des autres pays . Les frontières sont grandes ouvertes , d'un coté du cannabis dépénaliser ou légaliser pour le médicale et de l'autre coté une répression très forte. Comment peut on encore croire etre capable de lutter contre l'avancée de cannabis . Quel manque de discernement de la part de nos "élites". A++ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) janvier 3, 2018 Partager Posté(e) janvier 3, 2018 plops . Clair qu'on est cernés macron président devrait parfois écouter macron le candidat Et le plus aberrant c'est que le cher jupiter se posait comme limite " la santé publique" alors que précisément l'interdiction est un frein à la santé publique, d'abord en imposant aux consommateurs récréatifs un cannabis souvent frelaté , mais pire , en privant aussi de soins, des malades parfois atteints de pathologies très lourdes. hashtag j'ai rien compri au film . +_+ ! Lien à poster Partager sur d’autres sites
Demourok 4 072 Posté(e) janvier 3, 2018 Partager Posté(e) janvier 3, 2018 Salut Les malades ont plus qu'a aller se faire soigner a l'étranger s'ils sont pas trop loin d'une frontière . C'est quand même triste au 21eme siècle de vivre dans un pays considéré comme la 8eme puissance mondiale de pas avoir accès a des soins de qualité et de devoir aller chez les voisins. Macron président de l'obscurantisme A++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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