mrpolo 7 743 Posté(e) décembre 30, 2017 Partager Posté(e) décembre 30, 2017 Dans le cadre de sa thèse de sociologie, Julia Monge, anthropologue à l’EHESS, s’est plongée dans le mode de fonctionnement des familles où parents et enfants se trouvent un point commun bien particulier : la consommation de drogue. Pendant les périodes de fête… comme le reste de l’année. Les Soprano (HBO) “J’ai rencontré tous types de profils : des familles babas cool peu insérées, mais aussi des médecins, des enseignants, des urbains comme des ruraux, etc.” Quel est le portrait des familles qui décident de se droguer “en chœur” ? Julia Monge — Il y en a de toutes sortes. J’ai visité une quinzaine de foyers sur cinq années. J’ai également conduit un grand nombre d’entretiens avec un autre échantillon représentatif de parents et d’enfants. J’ai rencontré tous types de profils : des familles plutôt babas cool peu insérées professionnellement, mais aussi des médecins, des enseignants, des urbains comme des ruraux, etc. La consommation n’est pas du tout une question de milieu social. Quels sont les types de produits consommés ? Dans tous les cas, le cannabis. Quelquefois de la cocaïne, des opiacés “doux” ; pas d’héroïne. Une seule fois de la MDMA. “Consommer avec son enfant permet de concilier une posture d’éducateur et de ne pas interrompre son habitude” Pourquoi ces parents décident-ils de consommer avec leurs enfants ? Souvent, dans ces familles, les parents donnent d’abord pour consigne à l’enfant de ne pas consommer, que leur propre consommation soit secrète ou non. L’adolescent va consommer avec ses amis, à l’extérieur. C’est sur le constat de la consommation de l’adolescent que le parent préfère consommer avec lui, notamment pour essayer de lui transmettre une pratique de réduction des risques. Ce qui m’a particulièrement intéressée dans ma thèse, c’est le conflit de légitimité qui va alors s’opérer entre l’envie pour le parent de continuer à consommer et la norme sociale qui veut que l’on interdise la drogue à son enfant. Consommer avec son enfant permet finalement de concilier une posture d’éducateur (‘je l’empêche de consommer n’importe comment’) et de ne pas interrompre son habitude. Interdire la consommation à son enfant sans s’arrêter soi-même paraît hypocrite pour ces adultes. Consommer ensemble devient un compromis dans ce conflit de normes. “Dans certaines familles, ces consommations ont lieu dans des moments de fête, de transgression. A Noël, on transgresse beaucoup” Un dialogue ouvert permet-il une consommation moins dangereuse ? La littérature scientifique atteste qu’un dialogue ouvert est favorable, il permet de conserver le lien et la confiance. Le jour où il y aura un problème, l’enfant fera ainsi appel au parent. La rupture du lien peut aboutir à une consommation plus dangereuse de la part de l’adolescent. L’un de mes “enquêtés”, par exemple, est addictologue – j’ai beaucoup d’addictologues parmi mes “enquêtés” ! Il avait décidé de participer à un festival avec son fils et un autre collègue addictologue afin que ce dernier lui apporte un regard neutre sur la consommation de son fils, et évaluer la façon de consommer du jeune pour savoir s’il se mettait en danger. Au sortir de cette expérience, plus personne ne s’est jamais drogué ensemble. Mais l’adolescent est reparti avec un bagage de normes. Cela ne veut en aucun cas dire que baliser la prise de risque mène à la supprimer. D’autant plus que les adolescents trouvent toujours le moyen d’avoir des secrets ! Aussi larges soient les limites des parents, les adolescents cherchent à les dépasser. Comme par exemple l’utilisation de la pipe à eau pour fumer du cannabis ! Elle ne plaît pas aux parents, mais aux adolescents si, qui le font en secret. Alors, faut-il proposer librement à mamie de rouler un joint pour Noël ? Je n’encourage personne à quoi que ce soit ! C’est vrai que dans certaines familles, ces consommations ont lieu dans des moments de fête, de transgression. A Noël, on transgresse déjà beaucoup. On achète, on boit, on mange de manière démesurée. C’est un moment cathartique, une parenthèse dans la vie, propice à s’autoriser un petit aparté familial. Publication “La drogue à la maison : quand parents et enfants consomment ‘en chœur’”, in Psychotropes vol. 19, 2013. Source: lesinrocks.com 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kiss_my_weed 2 030 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 (modifié) Plop Moi ça me fait penser .. à une sorte de reportage que j'avais pu voir à la télé .. à prendre avec des pincettes hein .. menfin c'est pas la ou je voulait en venir .. Le reportage était sur ce qu'il se passe au Colorado toussa depuis que le marché du cannabis avait ouvert .. et ont y suivait un père de famille qu avait investit la dedans toussa bref .. Ce qu'il m'avait " choqué " , laisser une mauvaise impression malgré que je soit consommateur , et c'était très sûrement fait exprès vu que sa passait à la télé .. enfin jme comprends .. Ben y'avait cette scène , ou à la fin de la journée , après le repas , en fin de soirée .. toute la famille se réunissait dans le salon , assis , par terre .. leur jeunes enfants , leurs ado ... Et les darons se coulent des grosses douille, comme ça .. à la babacoool , lumière tamisée , ambiance lycéen ... J'ai trouvée ça super malsain .. rien que moi tant que mon fils est pas au lit , si je doit fumer c'est sous la hotte dans la cuisine ... Je suis super ouvert d'esprit , je leur reproche rien au final à cette famille , c'est pas ma vie ni mes enfants , ninmes histoire .. mais ça m'a laisser une sale impression ... Si encore c'était un vaporisateur , que les parents se font tourne tranquillement .. mais la nan jsait pas .. Le père qui se coule une maxi douille , avec la tête de con qu'on peut avoir quand ont à la bouche sur le bouzin .. ses enfants qui le regarde bien faire .. moi ça me tue. + Modifié décembre 31, 2017 par Kiss_my_weed 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
lawl 18 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 c'est pas pire que nos repas de famille bien Franchouillard (et pas que ...) ou on se soual... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 yop bah voilà qui pourrait me redonner mon âme d'enfant pour Noël , j'adore le pinard , le champagne , et tout le reste des alcools, que 90% des familles partagent sans trop qu'on se pose de questions, alors pourquoi pas y ajouter des spliffs taper une trace sinon , c'est pas mon délire et je trouve ça moche et dangereux , mais bon la coke est elle plus nocive que l'alcool ? Après évidement à ne pas partager avec les mineurs et encore moins les gamins, qui devraient voir le moins souvent possible des adultes en train de se défoncer la tronche , et ça, que la drogue soit légale ou non. ++ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kiss_my_weed 2 030 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 Plop Bon avant que sa parte dans un débats alcool VERSUS cannabis suite à mon commentaire .. Je précise que le fait de retrouver ses parents complètement torché à un repas de famille c'est pas mon délire non plus .. ca peut arrivé hein , ya pas de mal à se faire du bien comme dirait certain ..j'ai connue ça a plusieurs reprise du côté de mon père , étant gamin ..ou ça aimé bien se piqué la tete pendant les retrouvailles familial ...et même si il s'est jamais rien passer de grave en soit , d'événement particulier , mais déjà , enfants , ça me laissait un sentiments glauque de voir mon père dans cette états .. revoir le daron a la télé la ,taper sa douille dans le salon au milieu de ses gosses ... Ça m'a rappelé ces vieux souvenir pas franchement agréable .. Chez ma mère , pendant les évènements , les fêtes oui il y avait quelques bouteilles à table .. mais jamais personne finissait complètement torché à la " franchouillarde " comme vous dîtes .. peut être un peu gai , pompette .. moi en tout cas gamin je remarquait jamais rien .. je compare ça au faîte que moi , mon frangin et mon couz par exemple , ont se soit éclipsé pendant le repas de Noël pour aller se fumer un joint ou 2 peinard .. Tout le monde sait qu'on fume , ya aucun malaise avec ça .. mais par respect , les odeurs , tabagisme passif pour les non fumeurs tout ça .. on est aller un peu plus moins Après chacun est libre de faire ce qu'il veut du moments qu'il emmerde personne , moi aussi j'apprécie de partager de bons moments avec de bon produits en famille .. vin de sureaux fait maison , bière en tout genre , petit blanc bien sucré .. j'aime pas le rouge Mais pour l'instant , étant donné les conditions actuel des choses , je roulerai pas mon gros bob à table devant tout le monde pour le craqué dans la foulé et faire tourné à maman et papy Ce genre de moments , j'le réserve pour les habitué du cornet , les couz qui bedave depuis 10 piges etc .. + + 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites
manuel valls 5 286 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 (modifié) yop @Kiss_my_weed, c'était pas contre toi ma référence à la picole , surtout que je suis moi même picolophyle , tout ce qui se boit, me va , et a mon age , c'est plutôt moi qui pousse ma famille à la boisson que l'inverse .... , et pareil, j'ai jamais eu la "mésaventure" d'être en compagnie d'adultes bourrés étant enfant ou même ados. Pareil , fondamentalement je suis pour un libre accès aux plantes et dérivés à tout adulte responsable, tan qu'il fait de tort à personne , dans la majorité des cas un consommateur de drogue ne devient un toxicomane que lorsqu'il a des problèmes X ou Y dans sa vie. les portugais ont capté le délire eux.... seeya ! Modifié décembre 31, 2017 par manuel valls Lien à poster Partager sur d’autres sites
lawl 18 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 Ce que je voulais surtout dire c'est que lorsque une drogue est acceptée socialement ou du moins qu'elle est légale ce style de comportement est inévitable. Après il y a ceux qui abusent et ceux qui restent raisonnable. Pour ceux qui reste raisonnable et lorsque cela est légal (et encore ca pourrait se discuter) ca permet quand même d'apprendre une consommation qui reste réduite et réserver à certain moment. Car avec la prohibition on a tendance à tomber dans l'abus lors de la découverte du produit... L'image de cette familles tirant des bong est quand même caricaturale on pourrait imaginer quelques chose de plus soft à l'image de l'anecdote de Kiss_my_weed sur ses repas de familles ou l'on boit modérement ou du moins sans se mettre cartable. Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kiss_my_weed 2 030 Posté(e) décembre 31, 2017 Partager Posté(e) décembre 31, 2017 il y a 53 minutes, lawl a dit: Pour ceux qui reste raisonnable et lorsque cela est légal (et encore ca pourrait se discuter) ca permet quand même d'apprendre une consommation qui reste réduite et réserver à certain moment. Car avec la prohibition on a tendance à tomber dans l'abus lors de la découverte du produit... plop Ont est d'accord l'ami ++ Lien à poster Partager sur d’autres sites
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