À Toulouse, de petits producteurs se mettent en coopérative pour produire du cannabis


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Des petits producteurs de cannabis unissent leurs moyens de production pour être plus forts à Toulouse, selon une étude. C'est l'émergence ici de Cannabis Social Club.

 

On voit à Toulouse, ces dernières années, l’émergence de Cannabis Social Club. (©Pxhere)

 

 

On voit à Toulouse, ces dernières années, l’émergence de Cannabis Social Club. (©Pxhere)

 

C’est une pratique qui, bien que légale en Espagne, est totalement interdite en France. Il n’empêche que les observateurs voient l’émergence, ces dernières années, de Cannabis Social Club dans la Ville rose. C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par l’antenne toulousaine de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

Guillaume Sudérie, auteur de cette étude, explique à Actu Toulouse : 

 

"On constate que de petits producteurs se mettent en coopérative pour produire du cannabis."

Comme un jardin partagé

Le principe de ces Cannabis Social Club est assez simple : à la manière d’un jardin partagé, ses membres cultivent les stupéfiants pour leur propre consommation et pas au-delà. Cependant, à Toulouse, la production ne se limiterait pas aux cercles des seuls consommateurs, mais serait revendue.

L’herbe passe devant la résine

Le cannabis a toujours été très présent dans la Ville rose. Et l’est encore. C’est cependant l’herbe qui aurait désormais la préférence des consommateurs, et non plus la résine. C’est une première à Toulouse. L’observateur l’affirme : « Jamais sur le site (Toulouse, ndlr), les observateurs n’avaient fait ce constat ». Ici, la résine est vendue 6 euros et l’herbe 8 euros par gramme, c’est moins cher qu’au niveau national.

Des Cannabis Social Club à Toulouse ?

Autre nouvelle pratique : l’émergence souterraine de systèmes qu’on pourrait comparer à des Cannabis Social Club. Les membres de ces « clubs » gèrent généralement seuls la production et la distribution de cannabis pour leurs propres besoins et non au-delà, sans en faire commerce. On pourrait comparer cela à un jardin partagé, dont les produits ne pourraient aller qu’à destination de ses jardiniers. C’est une pratique qui est illégale en France, mais qui est autorisée dans la Catalogne voisine par exemple.

À Toulouse, note l’ORSMIP, ces « apprentis producteurs » peuvent, grâce à la la mutualisation de leur matériel de production, « cultiver des quantités relativement importantes de cannabis ». Ces producteurs ne se limiteraient cependant pas au cercle fermé des producteurs… L’observatoire précise :

L’articulation entre ces producteurs et un revendeur permet d’assurer un débouché vers des groupes de personnes relativement importants, lesquels n’ont plus besoin d’aller vers les réseaux de trafic traditionnels.

Une priorité des autorités

Toujours est t-il que la drogue reste interdite en France, tant sa production, sa vente ou sa consommation. Et la lutte à son encontre est une priorité des autorités. Arrivé en septembre 2017 à la tête de la sûreté départementale, le nouveau commissaire Karim Fillali le confirmait à Actu Toulouse. Quelques mois plus tôt, c’était le procureur de la République à Toulouse, Pierre-Yves Couilleau, qui annonçait sa volonté d’agir dans ce domaine. À suivre…

 

Source: actu.fr & actu.fr

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yo !

 

Fraichement toulousain depuis le mois de mai , je n'ai jamais entendu parler de ces "CSC" <_<

Hâte de rencontrer des membres de "CSC" toulousain.... :jesors:

 

Bon sinon niveaux prix résine ou herbe , c'est aussi cher que partout.........  :siff:

 

A+

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Salut

 

Moi je vois pas trop le rapport avec les csc d'Espagne.

 

Un csc c'est une association a but non lucratif qui produit et "distribue" (pour pas dire vendre mais il s'agit quand même bien de vente) a ces membres.

Les membres en s'inscrivant donne leur droit a faire pousser une quantité de cannabis destinée a une consommation au csc.(edit : en tout cas c'est comme ca que j'ai compris)

La culture étant autorisé dans les lieux privés il ne s'agit donc que d'une mutualisation aux yeux de la loi.

Puisque les csc ne "vendent" pas de cannabis , la vente étant interdite ,il la "distribue" moyennant une contribution financière au csc.

 

Le but étant de rester dans la légalité de A a Z.

 

Alors que la ce qu'il se passe a Toulouse c'est pas du tout légal vis a vis de la loi. Ca ressemble plus a du crime organisé aux yeux de la Police a mon avis.

 

"Ces producteurs ne se limiteraient cependant pas au cercle fermé des producteurs… L’observatoire précise : "

 

"Le principe de ces Cannabis Social Club est assez simple : à la manière d’un jardin partagé, ses membres cultivent les stupéfiants pour leur propre consommation et pas au-delà. Cependant, à Toulouse, la production ne se limiterait pas aux cercles des seuls consommateurs, mais serait revendue. "

 

Et qu'est ce qu'ils font des sous après ? Ca couvre juste leurs dépenses ou ca remplie des bas laine?

 

Ca a l'air louche cette histoire.

 

En plus pas sur qu'ils aient un local permettant aux membres de consommer .Parce qu'en Espagne la consommation est autorisé uniquement des dans lieux privés tout comme la culture d'ailleurs.

 

A++

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Il y a 9 heures, Demourok a dit:

Salut

 

Moi je vois pas trop le rapport avec les csc d'Espagne.

 

Un csc c'est une association a but non lucratif qui produit et "distribue" (pour pas dire vendre mais il s'agit quand même bien de vente) a ces membres.

Les membres en s'inscrivant donne leur droit a faire pousser une quantité de cannabis destinée a une consommation au csc.(edit : en tout cas c'est comme ca que j'ai compris)

La culture étant autorisé dans les lieux privés il ne s'agit donc que d'une mutualisation aux yeux de la loi.

Puisque les csc ne "vendent" pas de cannabis , la vente étant interdite ,il la "distribue" moyennant une contribution financière au csc.

 

Le but étant de rester dans la légalité de A a Z.

 

Alors que la ce qu'il se passe a Toulouse c'est pas du tout légal vis a vis de la loi. Ca ressemble plus a du crime organisé aux yeux de la Police a mon avis.

 

"Ces producteurs ne se limiteraient cependant pas au cercle fermé des producteurs… L’observatoire précise : "

 

"Le principe de ces Cannabis Social Club est assez simple : à la manière d’un jardin partagé, ses membres cultivent les stupéfiants pour leur propre consommation et pas au-delà. Cependant, à Toulouse, la production ne se limiterait pas aux cercles des seuls consommateurs, mais serait revendue. "

 

Et qu'est ce qu'ils font des sous après ? Ca couvre juste leurs dépenses ou ca remplie des bas laine?

 

Ca a l'air louche cette histoire.

 

En plus pas sur qu'ils aient un local permettant aux membres de consommer .Parce qu'en Espagne la consommation est autorisé uniquement des dans lieux privés tout comme la culture d'ailleurs.

 

A++

 

 

 

:mdr:

 

Hola,

 

Tu crois vraiment que le modèle espagnol est aussi propre que celà? Ce sont de petits et moyens producteurs (10/20/30 lampes en général) qui, pour bcp n'en ont rien a foutre du produit ça leur rapporte juste des sous. Les growshop se font des couilles en or depuis une dizaine d'année a équiper les producteurs.

Très peu de CSC cultivent encore leur herbe, c'est devenu a peu de chose la même chose qu'a Dam, les CSC stockent très peu sur place, et il y a eu bcp d'histoire de patron de CSC ou d'employé passés à tabac pour qu'ils ''donnent' l'adresse des stocks et des cultures. En Andalousie j'ai entendu des trucs encore pire...

 

Moi rien ne me choque, à l'étranger on peut faire de l'argent avec la weed et en France on pourrait pas c'est sheitan?

 

++

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bonjour ,

 

Au moins le sujet abord le coté obscur qu'engendre cette prohibition , csc ou pas ,

l'interdit provoque systématiquement son contournement .., forcément des gens

avec une bonne ou mauvaise intention profiteront de cette brèche pour agir , alors

évitons l'amalgame ..., on est pas à tf1 ici :music:

Le fait n'est en rien nouveau , il ne se cantonne pas que sur la ville rose , pratiquement

partout en france , c'est le même scénario , et en quelques minutes tu trouves de tout ,

le dealer te livre cela comme une pizza sans parler du darknet .,:ph34r:

 

Pendant ce temps là.;, que fait l'Etat , plus de place en prison , des amendes  ,

pendant que des hauts fonctionnaires des douanes organisent l'exportation de stupéfiants

à grande échelle , en facilitant l'injection de million d'euros dans le système mafieux ,

ainsi que l'économie souterraine du terrorisme .., heureusement que l'hypocrisie n'est pas mortelle,

il y aurait plus bcp de monde en politique 

bien cordialement       

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Salut

 

Sur le papier il est propre le csc , c'est ca que j'voulais dire .Apres c'est sur que des débordements t'en auras toujours , dans tous les domaines. Des que tu laisses une brèche y'a toujours quelqu'un pour l'exploiter. Faut dire qu'en Espagne j'sais pas si les contrôles sont aussi assidus qu'il serait en France si on avait des csc.

 

Mais bon que ce se soit légal ou pas , avec le cannabis y'a tellement de pognon a se faire que ce sera impossible de trouver un système pour le gérer.

Qui dit beaucoup d'argent dit magouille. Ou faudrait un truc bien carré et malgré ca  avec la corruption.

Francois thierry ...par exemple , si même les stups trafiquent forcement se sera dur de faire la leçon après :mdr:

 

A se demander qui y perdrait le plus si on légalisait .

 

Ce qui serait intéressant c'est d'avoir droit a l'autoprod , après les csc si tu cultives tu t'en cognes un peu.

 

A++

 

 

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Salut les gars,

Le débat est toujours vif.

J'aime bien le principe du regroupement mais il est vrai qu'au delà d'un certain nombre de cultivateurs au sein d'un CSC les volumes sont tels que l'on peut vite être intéressé par plus qu'échanger simplement. 

Peut-être que la solution pour des CSC Français serait de limiter à 2,3 ou 4 le nombre de leurs membres(1 à 2 pieds chacun), cela rassurerait peut-être nos instances politiques qui du coup voteraient une dépénalisation dans ce cadre précis, après déclaration officiel du club et de ses membres(sans impôts supplémentaires si possible).

On cultive oui, on échange parfois avec nos amis oui mais pour être tranquille au quotidien il faut garantir au reste de la plèbe que nous n'en tirerons nuls profits autres que le simple troc/don, c'est pourquoi je pense que la taille de nos CSC est importante et naturellement limitante en terme de volume de récolte.

 

Bon grow tertousse!  ;)

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Salut

 

Le problème aussi , c'est que si y'avait un peu moins de gens dans le besoin et qu'on partageait les richesses de manière un peu plus équitable , y'aurais ptet moins de gens qui sauteraient sur la moindre occasion d'arrondir les fins de mois et parfois bien plus.

Mais la forcement avec la prohibition les prix s'envolent ....c'est d'autant plus attirant.

Comment veulent ils arrêter le trafic en lui ajoutant de plus en plus d'attrait.

 

T'es dans une société ou on te dis que y'a rien de plus important que l'argent que si t'en as pas t'es rien , t'existe pas.

Et d'un autre coté on fais en sorte que le cannabis soit un moyen très efficace de se faire de l'argent .

Et ces deux points relèvent des même personnes , nos dirigeants. Cherchez l'erreur.

Pas besoin d'être un génie pour savoir ce que vont faire les laisser pour compte ....tu pourras bien faire des lois , des contrôles etc  ... ca ne fonctionne pas , ca ne fonctionnera pas.

 

Faut faire baisser le prix ou changer le système de valeur de notre société.

 

A++

 

 

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Bonjour

Le 21/12/2017 à 12:49, mrpolo a dit:

Ici, la résine est vendue 6 euros et l’herbe 8 euros par gramme, c’est moins cher qu’au niveau national.

Je me demande si les enqueteurs fument pas plus que les consommateurs qu'ils etudient! Ou si ils sortent de chez eu, j'ai pas entendu parler de ce genre de prix a toulouse depuis que j'ai quitté le college.

 

Sinon, ca me choque pas plus que ca que l'herbe du marché noir soit faite localement par des cultivateurs regroupés plutot qu'importée direct des champs etrangers.. ca allege le bilan carbone...

 

++

 

edit modération: merci de faire ne pas oublier ce p'tit mot qui va bien

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