mrpolo 7 743 Posté(e) mai 16, 2017 Partager Posté(e) mai 16, 2017 Les propriétés thérapeutiques du cannabis sont reconnues dans de nombreux pays, mais sa prescription dans un cadre médical est encore interdite en France. Des patients traités avec cette plante, notamment en Suisse, bénéficient de ses effets positifs dans le traitement des douleurs. Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" diffusé le 18 mai à 23h20, sur France 2. L'usage du cannabis thérapeutique est aujourd'hui admis dans de nombreux pays, car il lui est reconnu de nombreuses propriétés : c’est un antidouleur, un antivomitif, un antispasmodique, un anti-inflammatoire et un vasodilatateur. La plante peut être prescrite dans le cas de graves affections comme le cancer, le sida, la sclérose en plaques (SEP), la maladie de Crohn… Il en est également fait usage pour traiter les glaucomes ou réduire les crises d'asthme. La station suisse de Crans-Montana doit notamment sa réputation à la qualité de ses établissements de santé. Comme la Clinique bernoise, qui est un centre de référence européen pour le traitement de la sclérose en plaques. Certains des patients du docteur Claude Vaney sont traités avec du cannabis prescrit sous forme de tisane. Ces prescriptions sont encore interdites en France. "Ça fait vraiment du bien" Depuis une dizaine ou une vingtaine d'années, le cannabis est prescrit pour "les sidéens qui mangent mal ou ont perdu l'appétit, ainsi que les jeunes sous chimiothérapie et qui vomissent dans ce cadre. Ce qui est nouveau, depuis cinq ou six ans, c'est qu'on sait pouvoir utiliser le cannabis pour alléger les spasmes, c'est-à-dire les contractions musculaires désagréables que les patients atteints de sclérose en plaques ou paraplégiques ressentent juste avant de s'endormir", explique ce neurologue de la Clinique bernoise. "J'en ai déjà consommé sous forme de tisanes et de biscuits, témoigne Sabrina, souffrant d’une SEP. Cela m'a beaucoup aidée. Je prenais ça le soir et je dormais vraiment bien. J'ai beaucoup moins de spasticité et je suis convaincue que l'on pourra faire beaucoup de choses à l'avenir pour les personnes atteintes de sclérose en plaques. Il y a un dosage vraiment spécial à faire pour trouver notre propre dosage… pour qu'on ne voie pas de petits éléphants roses, mais ça fait vraiment du bien." Un extrait du magazine "Un Œil sur la planète" diffusé le 18 mai à 23h20, sur France 2. Source: francetvinfo.fr Ce message a été promu en article 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites
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